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Terme du voyage pour les coquillards, peut-être... ou pas.

[IG/RP] Coquilles en vadrouille : Fin du voyage ? Part. 3

Suniva


Mains posées sur les genoux, rênes qui enlacent les doigts ; une tête aux boucles mordorées qui dodeline... Pas qu'elle dort Suniva, non point : elle rêvasse.
Faut dire que la compagnie n'est là que de corps, pour les esprits... Autant dire qu'ils divaguent, sans doute au gré des rêves alcoolisés... Alors la compagnie, hormis celles des hiboux et autres hulottes croisés en chemin, pour la conversation, ce n'est pas vraiment le nec...

A peine dix neuf printemps et déjà une longue route derrière elle, la normande... Pavée d'aventures, de mésaventures, de rencontres agréables, d'autres moins... Soupir... Lève le nez en l'air, regarde la lune auréolée du gel de l'hiver. Frissonne et ramène les pans de sa cape qui ont glissés...


" - Mordiou que cette route est longue..."


Soupir. Coup d'oeil vers l'arrière comme pour vérifier qu'elle n'est pas tout à fait seule. Glousse en imaginant une embuscade de brigands... Seraient beaux tiens les coquillards ! Trois poivrots qui ne s'éveillent que pour mieux se saouler à nouveau. Près d'elle, long cheveux de jais étalés, Rixende respire doucement, perdue sans doute dans des rêves de jeune fille amoureuse. La lente respiration est bercée par les ronflements sonores qui montent du creux des paquets amoncelés dans la charrette...


Soupire.


" - Mais que cette route est longue, par Aristote ! Rix ?! Tu dors ?"


Elle sait bien que sa presque belle-soeur dort ; d'ailleurs elle ponctue sa question d'un coup de coude. Juste histoire de s'en assurer. Elle en a assez la bavarde de se parler à elle-même. En viendrait presque à espérer la fameuse embuscade... Re-gloussement. Jette un coup d'oeil à son bâton posé sur le plancher sous le banc de cocher. Pose un pied dessus, c'est rassurant... Soupire...

Les yeux d'ambre posés sur l'horizon assistent alors au lever d'un pâle soleil... Se découpant en ombres chinoises des toits, des fanions, des tourelles... Muret est en vue. Enfin !

La voix de Suniva s'élève dans le calme de l'aube et son impatience contenue jusqu'alors fuse en mots triomphateurs ; de nouveau la jeune femme bouscule la dormeuse à ses cotés.


" - ON Y EST !!! RIXENDE !! C'EST MURET ! NOUS SOMMES EN ARMAGNAC ! "

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Edwald
Edwald était balloté de tous les cotés, allongé au fond de la charrette depuis plusieurs jours à boire et dormir, ce qu'il sait le mieux faire.

Le comté de Provence était maintenant suffisamment loin pour ne plus en sentir l'odeur fétide émanant du siège des politiciens locaux. A l'annonce de l'arrivée Ed se leva et alla rejoindre sa compagne...


Armagnac ! C'est pas un nom de boisson ça ?


Regard vers Suni, puis se sentant tout de suite honteux d'aborder le sujet qui fâche enchaina sur autre chose..

Ma douce je suis bien heureux d'arriver. Ce voyage m'a épuisé.. Et puis j'ai la nausée à l'arrière... et puis j'ai mal aux fesses... et puis c'était long !

Il se leva sur la charrette et tendit les bras vers le haut...

ARMAGNAC NOUS VOILA !! LE ROI DE LA COQUILLE ARRIVE EN VOTRE COMTE !! GLOIRE A MOI !!

Eclats de rire et baiser déposé, comme en guise d'excuses, sur le front de sa compagne...
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Rixende
Une fois n'est pas coutume Rixende dormait sereinement appuyée contre l'épaule de Suniva. Un premier choc retentit laissant un léger rictus d'agacement transparaitre sur le visage de la petite Normande.
Puis un second suivit cette fois si du hurlement caractéristique de sa frangine qui visiblement détestait laisser les gens dormir
.

Crumble je m'en fiche de là, où ont est, je veux dormir.

Elle se rendort alors, lorsqu'un chahut du diable retentit à ses côtés, ni une, ni deux la petite coquille se lève aussi tôt sur ses deux pieds attrapant son bâton qui dormait à côté d'elle et donnant un grand coup sans faire attention à qui se tenait là.

Prenez garde je suis armée.

Léger rictus d'énervement qui laisse place à un rictus très, très, très gênée de la petite Normande. Voila qu'elle venait de mettre un coup de bâton sur son frère.

Mais qu'est ce que tu fais là toi, à hurler ainsi?
Finalement c'est mieux quand tu dors et cuves hein.

Euh et Nonco, il est où Nonco?

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Noncolodei
Il rêvait toujours lors des déplacements en carriole, cela devait être l'air frais et le balancement du transport... Il rêvait toujours de sa bassine de bière, dans laquelle il nageait comme un bienheureux. Enfin, tout de même, à force de rêver tout le temps la même chose, il en aurait bien marre un jour...

Il fut, une fois encore (on ne change pas les habitudes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises...), réveillé par les coquillardes, bien que cette fois Edwald s'y soit mis également pour chahuter.

Il se redressa doucement entendant la question de Rixe à son propos, et grogna :


"Chuis ici, chuis ici..."

Il se tint la tête.

"Milles échelles, que j'ai mal à la tête... Arf, c'est décidé, ce soir, je ne bois pas ! Comme ça je pourrais vous aider, les filles... Heuuu, qui que, on avait dit qu'on restait quelques jours non ? Mouais, ce sera pour plus tard, les bonnes résolutions... "

Il se frotta la tête, et se déplaça légèrement pour être plus près du "poste de pilotage", la banquette où étaient assies les deux femmes. Il s'appuya contre le bord intérieur du charriot jusqu'à "larrêt complet de l'appareil"... pour ne pas trop se fatiguer.
Rixende
Elle se retourne en voyant Nonco se rapprocher de l'avant de la charriote, à croire que tout le monde c'était donné le mot pour conduire l'attelage. Du coup à quatre sur une banquette ils étaient quelques peu à l'étroit.
Rixende grommelle, pour ne pas changé, et saute à terre.
Vu la vitesse du cheval elle pouvait tout aussi bien marcher à côté
.

Bon les coquillards, on reste, où on part, parce que je suis plus très bien la route moi. On était pas censé s'arrêter pourtant.

Elle sourit et marche jusqu'à l'arrière tirant un coup sec sur le pied de Arta.

Oh la vieille coquille manque plus que toi à l'appel, toujours le même, voila à quoi serve les vieux sages à dormir. Remarque pendant que tu dors, tu nous embête pas c'est pas plus mal.

Elle revint alors sur ses pas et tire un coup sec sur les rênes, puis les poses tranquillement.
Elle lorgne alors sur quelques buissons alentour et s'assoit au milieu dans l'herbe fraiche
.

Bon c'est pas que, mais si on reste un peu ici, autant se rassasier comme il faut. Je meurs de faim et pas faim de pain d'autre chose.
Y'aura bien quelque chose d'accueillant dans cette ville
.

Toujours assise dans l'herbe elle regarde Noncolodei en souriant.

Doit bien y avoir un marché dans ce village, Nonco, on pourrait aller y faire un tour histoire de trouver deux, trois choses pour emplir nos ventres affamés.
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Noncolodei
Il somnolait encore un peu sur la banquette alors que Rixe lui proposa d'aller faire un tour au marché. Ca lui rappellerai de bons souvenirs...

Une fois la carriole arrêtée, il descendit, il se dirigea vers Rixe.


"Ho ben ouais, on va faire un petit tour du marché, pour racheter des provisions pour le reste du trajet... et heu... toussa toussa...

Tout d'un coup bien en forme, il prend un panier dans la charrette et se dirige vers la ville.

"Tu vi... venez Rixende ?"

Il devrait décidément rapidement parler à Ed de sa relation avec sa soeur, s'il le découvrait par lui même, ça risquerait de barder...
--Artacoquillus


Le vieux débris dormait comme un loir niché dans une pelote de laine, la route était bien longue et délicate pour ses vieux os.

Entendant tout le petit monde se réveiller, il conserva ses yeux fermés, sait on jamais que Suniva distribue des tâches qui ressembleraient encore à des punitions.

Il resta faussement endormi jusqu'aux paroles de Rixe..


Vieux sage vieux sage.

Il retira une de ses chausses, une odeur d'œuf fermenté émana de son pied, il lança sa chausse sur rixende mais toucha par mégarde Suniva...


Gnieu.

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Artacoquillus, car une coquille qui roule n'amasse pas moule !
Suniva
Un roi coquillard qui s'y croit et gesticule comme un forcené.
Une Rixende au réveil malmené qui revêche, se met à jacasser.
Un Noncodolei, la tête encore embrumée qui veut aller au marché.
Et...

PAAAF !!

Une chausse malodorante qui vient heurter la tête d'une Suniva avant qu'elle n'ait pu remettre de l'ordre dans la troupe de déjantés.


" AIIIEUUUUHHH ! MADOUE ! ON NOUS ATTAQUE !!!"


Le projectile continue sur sa lancée, heurtant la croupe du cheval de trait. Hennissant et surpris l'animal s'ébranle d'une ruade apeurée. Avant que son cocher n'ait pu reprendre en main l'animal, les cahots de la charriote ont ébranlé l'assise déjà fragile d'Edwald qui gesticule un moment avant d'aller s'affaler sur le lanceur de chausse qui n'a rien vu arriver.

Suniva maitrise la canasson d'une main ferme faisant ainsi stopper l'équipage. C'est en tournant la tête vers le vieux débris qu'elle a subitement conscience de la réaction en chaine provoquée par le jet inopiné. Le seul brigand pour l'heure est le vieux coquillard encore avachi sur les colis.


" - MOUAAAHHHAAHAHHH !!! Tel est pris qui croyait prendre, Arta !! ... Ed, lève-toi, tu vas l'étouffer et arrête de lui lécher les pieds ou c'est toi qui étoufferas !"


Edwald est vautré sur le vieil Artacoquillus, le nez sur les pieds dont un déchaussé du bourguignon. Les deux hommes tête-bêche s'agitent pour se dégager sous les rires qui fusent.
Fronçant le nez de dégout, Suniva prend entre deux doigts la chausse putride et la relance à l'arrière avant de se tourner vers le couple, panier au bras qui semble vouloir profiter d'un peu d'intimité hors de la vue d'Edwald.


" - Hé vous deux ! J'vous préviens, le marché d'accord, mais pas toute la journée ! Rappelez-vous ce qui arrive quand on s'éloigne trop ! Et croyez-moi, si vous n'êtes pas là, je ferai comme vous avez fait et vous irez à pied jusqu'à Eauze ! Nous, nous allons trouver une taverne, municipale si possible, c'est moins cher !"

Ricane. Pour sûr que ça lui ferait plaisir ça. Sa bourse presque vide lui rappelle la mésaventure qu'elle a vécu à cause de la troupe. ( )


Revenant à ses moutons... enfin, pochtrons...

" - Bon vous deux ! Quand vous aurez terminé vos tendresses, on pourra peut-être avancer ! J'ai envie d'une couche moelleuse et chaude moi ! Je n'ai pas passé le voyage à dormir sans relâche ! "


Edit : correction ortho
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Rixende
Rixende se lève d'un bond et suis avec un large sourire le panier qui suis lui même Noncolodei.
Restant à certaine distance pour ne pas éveiller les soupçons de Ed qui était bel et bien réveillé, un chahut du tonnerre fait sursaute la petite Normande, qui manque de tomber sur Noncolodei mais se rattrape de justesse en mettant le bras dans le panier
.

Pfiou mais qu'est ce qu'ils font encore celà.

Elle se retourne prestement en remarquant que la charriote avait quelque peu avancé et que le roi du monde qui était devant avait disparu, pour atterrir à l'arrière.
Elle avait donc loupé l'essentiel seul la chausse qui vola à nouveau à l'arrière avait été perçut.
Elle éclate de rire en voyant le résultat d'une situation qu'elle n'avait pu suivre.
Nonco tire alors doucement sur sa main
.

Ah, euh oui, oui le marché, oui.
Oui Suni t'en fait pas on part pas très loin
.

Et voila l'arlésien et la Normande en vadrouille.
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Malvina.
Malvina était partie sur les routes depuis deux jours. Elle fuyait ... *quoi donc ? Ne le lui demandez pas, elle fuit c'est pour oublier, surtout pas se rappeler. Ne lui posez pas la question, elle risquerait de se fermer sur elle même telle une Coquille. Son coeur est en souffrance, il est déchiré, meurtri, il saigne ... *

Elle marcha donc ainsi sur les chemins environnants, elle s'en retournait chez elle, la route était longue encore. *La Rochelle ... le couvent ... son oncle ... le Domaine de La Rose Noire ... la plage et le bruit de l'océan ... Que ces souvenirs lui semblent lointains.*

Le doux murmure des vagues parvient à son oreille. Sa tête est ballotée, son esprit prit dans le tumulte de la vie. Elle veut se battre, relever la tête, affronter la réalité en face.

En chemin, elle croisa quelques passants à cheval, d'autres en charriotte ou encore d'autres à pied. Elle prit soin de saluer prestement et de regarder droit devant elle, pour se convaincre qu'elle était maintenant suffisamment forte pour se débrouiller toute seule, qu'elle pouvait ne compter sur personne. Elle était éprise de liberté mais aussi de solitude.

Malvina évita d'entrer dans les villes, elle restait à l'extérieur des remparts à l'abri du regard des gardes. Elle choisissait avec soin l'arbre qui saurait lui donner un peu de repos et de réconfort.

Arrivée aux portes de la ville de Muret, pour une fois elle y entra. Elle évita pour autant les tavernes, ne voulait pas se présenter aux villageois, ni même commander une bière. Elle se murait dans le silence. Elle croisa quelques regards dans les rues et prit soin de ne pas se mêler à eux. Elle arriva aux pieds d'une fontaine, elle y plongea ses deux mains dans l'eau fraîche et s'aspergea le visage. Elle but aussi de grandes gorgées directement, puis y remplit sa gourde et la fourra dans sa besace. Elle ouvrit sa besace et scruta la nourriture qu'elle contenait. Elle pourrait bien tenir cinq jours encore. Elle choisit l'un des fruits qu'elle contenait et croqua dedans à pleines dents. Son ventre criait famine, mais elle décida que cela lui suffirait, qu'il le fallait, elle ne devait pas s'attarder ici. Elle referma sa besace et reprit la route vers l'ouest.

Elle marcha quelques lieues, son corps meurtri par tant de fatigue n'en pouvait plus. Elle s'arrêta en bord de chemin, ses pieds lui lançaient des salves de douleur, elle s'appuya contre un arbre et les libéra de l'emprise de ses bottes neuves. Ils étaient meurtris, bleuis, rougis. Ils refusaient de la porter plus loin. Malvina désespérait de pouvoir poursuivre sa route seule, elle décida de se reposer un peu, elle mettrait sans doute plus de temps que prévu pour rentrer chez elle.

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Edwald
Dans la charrette :


C'est ainsi que par une rude vengeance Sunivienne tournée vers un Artacoquillus puant, Ed se trouva puni lui aussi et fit un vol plané dans la charrette pour atterrir au milieu de champignons mal odorant.


Pouark. Suni boudiou !! Attention !! J'aurai l'air de quoi si on m'voyait, un roi étalé dans sa charrette. Muf.

Rixende et Noncolodei partirent au marché faire les provisions, Ed se relevant observa les deux zigotos s'éloigner peu à peu, le sourcil levé, l'air un peu inquiet.. il chuchota discrètement à l'oreille d'Artacoquillus...


Suis les un peu pour voir. Tu m'dira ce qu'ils fabriquent.

Puis il sortit de la charrette et dépoussiéra un peu ses vêtements..

AAAAAAAAAAAH ma reine. Nous sommes bientôt arrivés.

Il sortit de la charrette ses ustensiles de chasse au lapin, quelques collets soigneusement rangés.

J'vais placer quelques pièges pour la nuit, ça nous fera peut être un peu d'viande à l'oeil. Ma douce on s' retrouve où ?
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--Artacoquillus


Sitôt l'ordre donné Artacoquillus sortit tant bien que mal de la charrette et se mit à marcher aux arrières du petit couple qui partait vers le centre du village. Son allure escargotienne n'allait sans doute pas lui permettre de toujours les avoir à vu, mais qui c'est , peut être pourrait il les croiser ou les observer de loin alors qu'ils s y attendront le moins...

Artacoquillus poil au pietus prit son bâton, mit sa capuche sur sa vieille trogne, et commença sa filature..



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Artacoquillus, car une coquille qui roule n'amasse pas moule !
Rixende
Deux coquilles et demi au marché.... cherchez l'intrus.

Coquille au féminin et coquille au masculin se balade tranquillement au marché. Coquille au masculin tient le panier, pendant que coquille au féminin le remplit. Cela rappelle le temps de l'auberge au tas de coquille quand Rixende de corvée de provision avait trouvé un intérêt certain à la faire, cet intérêt n'était autre que la coquille au masculin qui se tenait à côté d'elle.
Tout se passait pur le mieux, rigolade, remplissage, rigolade, remplissage, paroles échangés, remplissage et un petit couple de coquille qui marche main dans la main ou bras dans le bras.

Quand la coquille au féminin lâche la main de la coquille au masculin et s'arrête devant une échoppe d'habit que se passe t'il?

La coquille au masculin continue son chemin en parlant dans le vide, pendant que la coquille au féminin se retrouve seule
.

Noncoooooooooo, Noncooooooooo t'es où?

Tourne et retourne sur elle même tel la petite tornade qu'elle est.
N'aperçoit même pas Arta qui les surveilles et part en courant vers la sortie du marché
.

Noncoooooooooooooooooooooooooooooooooooo?

Coquille au féminin décide de rentrer auprès des autres coquillards espérant que coquille au masculin aurait l'idée de l'y rejoindre.
Long, Long, Long soupire lorsqu'elle commence à repartir très, très doucement
.
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--Artacoquillus
Une demi coquille cachée derrière le poissonnier :



Il avait trouvé cachette derrière l'étale d'un poissonnier, l'odeur ne le dérangeant que peu. Il observait les passants qui semblaient nager comme des truites dans un étroit cours d'eau, et plus particulièrement Nonco et Rixe qui marchaient main dans la main ou bras dessus bras dessous. Les regards échangés et petits gestes ne trompaient pas l'oeil averti de la vieille coquille, il y' avait anguille sous roche !

Artacoquillus remit sa capuche sur sa vieille trogne de tanche sèche et partit à la recherche d'Edwald pour lui rapporter tout ce qu'il venait d'observer, tel un petit brochet guettant le passage du gardon il avait réussi à croquer un secret jusque là bien gardé.

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Artacoquillus, car une coquille qui roule n'amasse pas moule !
Suniva
[Sur le bord du chemin... Mise au point. ]

Suniva observe amusée le manège des deux tourtereaux incognitos, puis son regard revient sur Edwald. Elle voit sa mine et ne dis mot. Se contentant de sourire avec malice.
Va falloir mettre les choses au clair, elle pense que le mieux est d'attendre la destination de leur périple. Quand les esprits seront sereins... Si c'est possible. Chez les Coquillards, la sérénité est rare, faut bien le dire...

Son compagnon se penche sur le vieux machin qui aussitôt s'éloigne l'air de rien en direction des portes de Muret, sur les traces des deux loustics...
Ne rien dire, continuer de sourire..


AAAAAAAAAAAH ma reine. Nous sommes bientôt arrivés.


Observant les faits et gestes de son tendre, Suniva approuve en hochant le chef.


J'vais placer quelques pièges pour la nuit, ça nous fera peut être un peu d'viande à l'oeil. Ma douce on s' retrouve où ?


" - Où ? Ben... Moi, je vais dormir ! J'ai du sommeil à rattraper ! On dis que je descends à la taverne du village, celle de la Mairie. D'accord ? Et hum... Bonne chasse ! "


Les rênes claquent. La charriote s'ébranle laissant Edwald et ses collets sur le bord du chemin...


[Entrée dans Muret. Quand une Coquille en rencontre une autre... ]


Passées les portes de la ville, Suniva se dirige vers le centre à la recherche de la Taverne municipale, rendez-vous prévu pour le regroupement avant un nouveau départ vers Eauze.

Les prunelles noisette se posent soudain sur une silhouette encapuchonée qu'elle reconnaitrait entre mille. Arta !


" -ARTA !! OU DONC VAS-TU ? YA PAS DE MARCHAND DE VIN CHAUD A MURET QUE TU VEUILLES DEJA REPARTIR ?"


Eclat de rire moqueur puis poursuit


" - Je m'en vais trouver une paillasse à la Taverne Municipale, si tu vois Rix et Nonco, dis leur qu'on se retrouve là à la tombée du jour pour terminer le voyage, tu veux ? "

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