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[rp]Montpellier... qu'il fait bon vivre dans ces géôles.

Ayerin
Rp ouvert à tous ceux qui désirent y participer, s'amuser, sans que le hrp ne vienne faire son apparition... La joueuse d'Ayerin ne porte aucunes accusations, ni ne profère aucunes insultes aux joueurs qui peut être, sauront se reconnaitre...Bon jeu!


[Tribunal... Montpellier]

Citation:
Procès ayant opposé Ayerin au Comté du Languedoc
Ayerin était accusé de trouble à l'ordre public.
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Nous Mimi44 , Juge du Languedoc par la volonté de Sa Grandeur Klan d'Acier , allons rendre notre verdict au sujet de l'affaire concernant Ayerin.

Tout d'abord, j'aimerai rappeler l' Article 4.6.10. : Tout ressortissant non languedocien n'ayant pas de fait de lien ou de serment envers ce comté qu'il pourrait trahir, les Termes de Trahison et Haute-Trahison utilisés par la justice pour qualifier les manquements aux textes législatifs et aux permissions accordées par les coutumes ancestrales du Royaume de France seront considérées comme simplement référents de la gravité de l'acte et des peines prévues s'y rapportant pour des Languedociens dans un soucis d'harmonie des peines encourues.

A ce titre,je requalifie donc cette affaire en Haute Trahison.

De plus, je rappelle qu'il s'agit ici d'une mise aux arrêts dans le cadre de la Loi Martiale.

- Attendu qu l'accusée a été formellement reconnue,
- Attendu que son histoire de "Mata Hari" nous semble rocambolesque,

Nous avons décidé et nous concluons que l'accusée est coupable.

Nous la condamnons à une peine de prison de 4 jours .

De plus, nous avons décidé que l'accusée se verra marquée au fer sur la main de la Croix Languedocienne. Elle sera ainsi reconnaissable, et tout le peuple saura qu'elle a voulu se révolter contre le Languedoc

Vous pouvez faire appel de ce jugement en cour d'appel.

Que le Très haut veille sur vous !

Mimi44, Juge du Languedoc.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 4 jours.

Acte d'accusation
En ce jour du 23 Mai 1458, nous Cebyss, procureur du Languedoc, mettons aux arrêts la dénommée Mestra Ayerin, considérant qu�elle représente une menace pour la sécurité du Comté du Languedoc, dans le cadre de la loi martiale décrétée en ce 21 Mai dernier par Sa Grandeur Klan l�Acier. Etant bien précisé ici, qu�il s�agit d�une mise aux arrêts et aucunement d�un procès.

En effet dans la nuit du 22 au 23 Mai celle-ci a été reconnu participant à une révolte devant la Mairie de Montpellier

Dameraphaelle a écrit:
23-05-2010 04:07 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie,
et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu
Ayerin parmi les assaillants

Voici les articles de loi qui se rapportent à l�affaire

Article 2.1.4.4. � La loi martiale ne peut être décrétée que lorsque l�intérêt général du Languedoc la requiert. Le décret de la loi martiale engendre automatiquement les mesures suivantes, sauf mention explicite contraire :
Article 2.1.4.5. � Toute personne qui désire pénétrer au Languedoc est contrainte de se signaler auprès des conseillers membres du conseil militaire, à savoir le comte, le capitaine, le connétable et le prévôt, et que toute personne ayant pénétré en Languedoc sans s�être au préalable signalée sera reconduite manu militari hors du Languedoc dans les plus brefs délais ;
Article 2.1.4.6. � Le décret de la loi martiale autorise le conseil comtal à décider d�ostraciser ou d�emprisonner, en dehors de toute procédure judiciaire, pour une durée limitée de 6 jours toute personne pouvant présenter une menace pour la sécurité du comté du Languedoc.
Article 2.1.4.7. � Toute autre mesure devra explicitement être indiquée dans le texte décrétant la loi martiale.

Première plaidoirie de la défense
*La Cabossée fut appelée a plaider sur sa supposée tentative de révolte en cette sombre nuit du 21mai. C'est pourquoi, elle vint poser son gracile séant sur du banc, côté des accusés à tort !
N'ayant pas eu la chance d'entendre l'acte d'accusation, elle se le fit répéter par un drole d'hère, assis prés de ses flancs. A l'appel de son nom, elle se leva, épaules tombantes, la fatigue collée à sa tour. Pourtant, s'affichait sur sa pomme le sourire de l'innocent qui s'étirait de chaque côté de ses lèvres, un brin boudeuses*

M'dames la juge et procureur,
je ne vais pas faire de la diatribe verbale afin de clamer que celle qui se tient debout, face à vous est sans aucun doute, innocente... j'aurais pu demander l'aide d'un avocat mais il n'y a que les coupables qui estiment en avoir besoin. C'qui n'est point mon cas!
Je vais vous livrer des informations qui vont certainement me couter la vie alors puis je m'avancer vers vous et vous conter mon histoire, loin des oreilles malveilantes ?

*Ayerin s'approcha des deux femmes, espérant que les gardes présents ne viendront pas lui planter pointes et piques entre les omoplates. A leur hauteur, elle se mit à murmurer :*

Donc, j'étais bien présente devant ces remparts en cette nuitée du 21mai. Mais, je n'étais là qu'en tant que Mata Hari...Voyez-vous, je suis du même acabit que mon témoin cité à la barre. J'aurais pu vous cier d'autres téoins mais ne sont pas sur ces terres donc je vous disais que je suis tout comme lui, une ancienne Dauphinoise, j'y ai un nom du à mon adoption, mais je suis surtout une ex-soldat de l'Ost qui a juré de servir ses frères et pairs, infiltrée dans un monde que vos yeux ne sauraient supporter si vous pouviez sonder mon âme. Je risque gros à dévoiler ce que je suis...je risque ma vie...mais il est temps pour moi de sortir de ce monde sous marin, on en perd bien vite le sens des réalités, et surtout, je suis là, devant vous, en proie à la maladie, parfois mentale, mais en ces temps ci, je crois bien avoir choper une syphilis ou autre étrangeté selon les dires d'un doc consulté... si vous saviez comme trainer au quotidien avec ces vilains peut être dangereux, vous sauriez me comprendre.
Alors entendez moi Mdames, faites votre devoir, entendez la voix de la vérité et ce même si j'ai du faire acte peu pardonnable. Mais ainsi, j'ai pu faire échouer maints traquenards, ici, ou là...et là-bas!

J'espère ne plus avoir a être condamnée pour avoir fait mon devoir. Je suis lasse d'être ainsi regardée, rejetée par les miens et cela même si ils savent c'que je suis devenue pour le bien de ce Royaume en perdition!

*Ayerin toussa, cracha dans sa main droite, l'objet disgracieux de sa maladie qui l'emporterait si elle croupissait en cage, une fois de plus, de trop... et reprit place sur ce banc, près d'son drole qui lui fila du sourire édenté, auquel elle répondit.*


Réquisitoire de l'accusation
Dans le cadre de l'application de la loi martiale je demande la mise aux arrêts de l'accusée
pour une période de 4 jours.

Dernière plaidoirie de la défense
*Ayerin se lève a l'écoute de la sentence*

Dites moi, est ce donc un procès que vous me faites ou est ce l'un de ces procès dit de sorcellerie?

J'ai demandé à ce qu'un témoin vienne ici même, me décharger de cette accusation et vous me condamnez, sans même chercher à connaitre la vérité!

Vous me parlez de peine "Dans le cadre de l'application de la loi martiale" mais à mon arrivée en Languedoc, j'ai recu une missive de vos douaniers me souhaitant la bienvenue, et le lendemain vous me mettez les fers aux pieds, sans l'ombre d'une procédure en bon et du forme !

Mais qui êtes vous donc?
Pour qui vous prenez vous?
Aristote?
Est ce vous dites moi?

Je n'ai jamais vu procès aussi peu crédible. Si j'étais l'une de vos autochtones, sachez qu'aux prochaines élections je voterais contre vous!
Votre volonté d'expédier ne vous déplaise, n'aura de cesse aux lendemains de ma mise aux arrêts de faire de vos personnes la risée de ce bled!
Vous devriez pour le bien de tous, céder vos places a des gens dits compétents...vous vous jouez de la justice, vous la souillez, vous la déshonorez...

Etes-vous donc enfoncés dans la fange aux esprits étriqués !
Mais que je suis triste pour vous de vous savoir si ignorants, et je trouve monstrueux de vous savoir icelieu à jouer aux érudits alors que vous apparaissez aux yeux de tous, au cours de cette mascarade en guise de procès, pour des guignols de pacotille.

Sur ce, je réclame l'assistance d'un avocat !!!!!!

La défense a appelé Korighan à la barre

La défense a appelé Aristote à la barre


Verdict tombé !
Sans nul étonnement de la part de la Cabossée. Elle n'eut pas le temps d'émettre une objection quant à cette pratique de la barbarie, laquelle devrait être faite sur l'une de ses mains qui bientôt sera stigmatisée d'une croix Languedocienne, qui fera d'elle, la Catin de ce Duc et ses Conseillers.
Mais c'était ne pas la connaître si ces pauvres abrutis, pensaient pouvoir ainsi la marquer et faire d'elle un mouton repenti et craintif...elle saurait présent, futur leur faire payer cette insulte...jusque là, la vérité était sienne, elle se savait sur la voie de celle-ci...ses pas n'avaient eu de cesse de le lui prouver.
Elle aurait voulu sauter à la gorge des Trois lui faisant front mais elle était maintenant pieds et poings ferrés, encadrée par deux gardes. Elle aurait voulu offrir a cette garce ayant lu le verdict et se faisant passer pour une Dame de vertu, ce qui lui revenait de droit : un séjour dans les salons privés de la « La Rose Pourpre, Bordel des Miracles »
Mais ce jour n'est pas un jour d'action. Il ne sera pas non plus celui de la soumission. Une croix ne sera pas non plus le moyen de faire d'elle un mouton. Au contraire, ces fous ont réveillé celle qui s'était endormie depuis bien longtemps, et qui avait décidé de vivre autre vie que celle d'antan. Ces chiens venaient de lui rendre l'âme qu'elle avait perdue, sur maints chemins chaotiques.


- Vous allez m'payer cette ignominie qu'ma si gracieuse personne va subir!
Chiens de potence, chiens des enfers, je vous ai reconnu malgré vos airs d'bellatres!
Z'êtes la nouvelle fange de ce Royaume, pires marauds que j'connaisse...Le peuple vaincra...Le peuple encore endormi viendra à connaître la Vérité sur vos actes, sur vos caisses qui ne cessent de se remplir, vous offrant de plus beaux titres, terres et châteaux, plus beaux banquets auxquels vous participez alors qu'eux crèvent famine, et n'ayant que le droit de fermer leur gueule sous peine de sanction... …


La Cabossée fut trainée de force vers la sortie du tribunal. Elle suivait la cadence imposée trébuchant sans cesse par la faute des fers lui blessant les chevilles.


[Geôles... Montpellier]


Nouvelle descente aux enfers.
Elle reconnaissait l'odeur de l'endroit. Ils se ressemblent tous, plus ou moins selon les villes de l'est à l'ouest, du nord au sud de ce Royaume. Aucun dépaysement.
Elle reluque les lieux. Voutes imparfaites. Murs humides. Puanteur du aux excréments que les hôtes de l'endroit délestent dans un coin de leur cellule ouverte. Elle jette mirettes en passant devant chaque geôle. Elle sait ce qu'elle cherche. Et enfin trouve l'objet de sa fouille. Elle était là, mains agrippant les grilles de sa piètre piaule, elle, sa frangine d 'alliance, sa bel'soeur, chère à son palpitant et pour qui, elle n'avait rien pu faire afin de lui éviter d'être en ce lieu. Mais elle la savait forte, sous ses airs d'ange, elle n'était pas de sa famille pour rien. En passant à sa hauteur, elle lui tapa un clin d'oeil, lui offrant l'un de ses sourires dont elle a l'usité.
Mais manque de chance, les gardes poursuivaient leur marche, la poussant plus avant dans ce couloir sombre malgré les torches qui habillaient les parois insalubres...elle finit enfin sa route devant des grilles qui s'ouvrirent dans un clic -tiens, jle reconnais bien ce bruit! Ils ressemblent à ces clics du malin! Pensa la Cabossée. Elle fut poussée, tomba a terre, le nez bouffant la terre souillée de sa nouvelle chambre de taverne.


- Vauriens, tvas m'payer cette offrande...tcreveras d'ma main si c'jour là, tu n'vas pas te réfugier dans les jupons des coureuses de remparts que sont ces Conseillères d'ce Duché!

Aurait-elle une réponse...ne le sait pas la merdeuse...mais se leva tant bien que mal...et clama de nouveau.

- j'réclame velin et plume...sauf si écrire est un risque à vos yeux pour m'échapper d'votre cage ?
Mais au verdict énoncé, j'ai ouïe entendu que j'avais la possibilité de faire appel, et sans rien pour écrire, jne pourrais pas l'faire... z'etes donc dans l'obligation d'me filer cque j'demande.


Clic...clic...clic...!
Les grilles se referment à la pomme de la Cabossée, air bourru, renfrogné l'accompagnant.


- hey oh, bel'soeur... tm'entends?
Tvas bien, dis, ils n't'ont pas fait d'mal au moins?

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Elyzabel
Qui aurait put dire qu'un jour la douce Elyz celle qui ne disait jamais rien ne se rebiffait jamais se retrouverait la derrière ces barreaux,pour avoir eut un jour le courage de le faire .
Depuis combien de jours elle était là, elle n'en savait rien la nuit le jour tout se ressemblait dans cette prison crasseuse. Ces yeux s'étaient habitués à l'obscurité, mais pas son nez l'odeur nauséabonde qui y régnait lui soulevait le coeur même au bout de ses trois jours, ne cherchant même pas a savoir d'ou cela provenait, elle le devinait aisément. Dans les moments ou elle ne tenait plus elle pensait très fort à son Ange ,fermant les yeux elle s'imaginait enfouir son visage dans son coup et le respirer,il sentait si bon c'était si réconfortant que le courage lui revenait encore plus fort.
Mais le pire c'est la solitude qui lui pesait la seule visite qu'elle avait c'était quand on lui amenait sa pitance, un verre d'eau dont elle ne voyait pas la couleur mais au gout infecte et un quignon de pain rassis. Son instinct de survie l'obligeait a manger elle savait qu'on l'attendait au dehors et ils n'avaient pas besoin d'une faible, elle même c'était décourvert un courage insoupçonné.
Assise à même le sol, genoux relevés contre elle,elle attendait...elle n'avait rien d'autre a faire que d'attendre.Avait presque repéré les heures ou son maigre serait servit.
Des pas elle entendait des pas pourtant ce n'était pas encore l'heure, elle haussa les épaules encore un pauvre bougre qui se fait jeter en prison pour avoir volé un bout de pain. A croire que les grands de ce monde ne supportent pas la misère mais font tout pour l'entretenir.
Elle reconnaissait ce bruit de chaînes qui trainent ,ces pas qui trébuchent pour avoir eut les mêmes quelques jours plutot, puis elle la vit celle dont ils avaient rejoint la destiné Bandit et elle,celle qui était restée une des plus belle page de leur vie, qu'ils chérissaient plus que tout.
Dans un élan Elyz se retrouva agripper aux barreaux ,leurs regard se croisèrent et le sourire de la bell's fut le plus beau le plus merveilleux qu'il lui soit donné de voir.Elle tendit la main vers elle mais trop tard les gardes l'emportèrent sans ménagement ,puis le bruit d'une serrure qui se ferme ,les gardes s'éloignant et seul le silence l'entoura a nouveau, quand il fut brisé par une Ayerin égal à elle même. Elyz malgré la situation en sourit, se sentait moins seule malgré qu'elle aurait voulu voir la cabossée à milles lieux d'ici.

hey oh, bel'soeur... tm'entends?
Tvas bien, dis, ils n't'ont pas fait d'mal au moins?


Oh que oui je t'entends,je suis pas devenue sourde.
Et je tiens le coup, tout va bien...je pense bientôt sortir enfin j'espère je n'ai plus la notion du temps.
Et toi mais qu'est ce que tu fous la...tu en as pris pour combien?

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*amalinea*
Et voila, c'était tombé ! Une sentence comme on en fait plus ! Sa Carmine au fer et marquée par les fers ! Un acte de barbarie pour un acte libérateur !
Une nuit, il s'en était fallut d'une nuit ! Une nuit pour visiter les caves de l'abbaye et faire le pleins de provision et il l'avait emprisonnée ! Elle la belle, la libre, l'enfant éternelle, l'amante au cœur fidèle, sa sœur, sa CARMINE ! Ils avaient osé emprisonner son être cher, sa moitié sanguine, sa cicatrice de vie !
Alors ce ne fut pas une nuit mais trois que Néa passa en les caves et les jardins de l'abbaye. Trois nuits à choisir les meilleurs vins, les meilleurs légumes de printemps : premières fraises à peines mures, radis croquants, carottes nouvelles,asperges, salades de printemps agrémentées
d'un bouquet de persil odorant, fruit rond et orange à la peau tavelés comme les cuisses de la loi par la graisse envahie, orange et peau d'orange... Un poème gustatif, une cauchemars physique ! Auquel s'ajoute quelques jambon de l'été, pots de miel et fruits confits. C'est qu'il s'agit de prendre soin. son autre elle même on a enfermé et Néa souffre.
Poussant, ahanant sous le poids des victuailles, shootant allègrement dans un ballot de paille, la voila rendu au pied des murailles.
C'est que le monde dans son malheur est bien fait, les geôles ont des ouvertures. De minces oeillères ferrés mais qui laisse l'air, le son et les mains fines filtrer.
Couchée à plat ventre, son butin à porté de main, Néa se penche. Et là, à sa grande stupéfaction, ce n'est pas une voix connue mais deux : Carmine et Elyz...
Son cœur bondit, son estomac aussi,sa rage, elle n'en finit pas de courir nuit après nuit contre ses remparts mais c'est d'une voix teintée de douceur qu'elle murmure :

Aye, Carminette, ma caille... Tend tes mains, j'ai des trucs pour toi...Tu va bien, et elyz ?...
Konrad_slayerstone
Le matin du 26, Konrad avait été amené devant le juge, pris devant le château de Montpellier par deux colosses.
Sa tête ne ressemblait plus qu'à un morceau de viande sanguinolent. Il écouta le verdict et sans surprise il avait été condamné à la prison.

Heureusement que juste avant il avait bien profité, parce que là ce serait certainement pas la même musique.

Trainé jusqu'aux geôles, il fut balancé dans sa cellule sur une paillasse constituée d'un mélange de vieille paille, d'excrément et de truc en tout genre, vivants ou moins vivants. La douleur des coups reçus eurent raison de son éveil et ce n'est qu'au petit matin suivant qu'il émergeât. Une journée complète à dormir ça ravigote un homme ça. Et comme chaque matin, c'est avec plaisir non dissimulé qu'il se réveilla sur la béquille.


Ahhh, ben ça au moins c'est pas mort, une chance !!

Il resta toutefois quelques minutes à admirer un trou de sa chaussette. Le temps de reprendre ses esprits. Heureusement que l'atmosphère vicié de la cellule cachait aisément l'odeur de ses pieds. Il décida de se lever pour se dégourdir les jambes. Une petite balade matinale dans 4 m² le mettrait surement en appétit.

Ohhh !!!!!! Y a quelqu'un dans s'bouge ??? Y a moyen d'avoir un truc à bouffer et c'est pas prévu dans l'offre de séjour.

Collant son oreille contre la porte, enfin, jusque là où pouvaient l'amener les chaines aux pieds il écouta. Il n'était pas seul. Il entendait d'autres personnes gémir, parler, et certains prier.

Ehh ohhhh !!! C'est qui là ??? J'suis Konrad Slayerstone.....Z'êtes qui??

Ettt bordel !!!!!!!! Ça arrive cette bouffe oui !!!!


Il attendit de longues minutes pour finalement entendre la clef de la porte de sa cellule être manœuvrer.

Ahhh !!! Ben quand même, c'est pas trop ....

Pas le temps de finir sa phrase. Le repas était servi, enfin. Bon, certes ce n'était qu'une eau saumâtre vaguement chaude. Enfin, c'est ce qu'il eu le temps de voir du repas puisque c'est en pleine gueule qu'il reçu l'écuelle.

Et l'pain... Il et où l'pain??? Faut sucer l'cul du Comte pour avoir une croute de pain dans s'taudis??

Il s'adossa de nouveau contre le mur, et attendit que le temps passe, mais quel jour était-ce exactement???

_________________
Divinius
Il descendit les marches lentement des gardes l'accompagnant, un de chaque coté. Chacun avait sur son armure, l'insigne de la ville de Béziers associé a la croix Occitane. De plus Un homme dont la tête était recouvert d'un capuchon, les suivait, a un ou deux pas derrière lui.
Il était tôt, le soleil venait a peine de sortir ses rayons de sa poche...mais la chaleur se faisait déjà ressentir..Cela annonçait encore une journée sous la chaleur.

Ils arrivèrent devant la porte...Au passage, un ou deux rats se faufilant sous les aspérités. L'un des gardes, les chassant du pied, se saisit de la poignée, et ouvra la porte, après un ou deux tour de clé..Une belle clé en bronze, qui devait bien peser 3 Livres a elle seule..


Son chemin continua ainsi, jusqu'à tomber devant le tenant du registre des prisons.

-"Konrad_slayerstone..je vous prie"

Le Gardien fouilla, et trouva le nom, posant son doigt gras dessus, rajoutant une tache supplémentaire sur ce livre marron, mais blanc a l'origine.

-"Cellule 185, Mestre Bailli" dit l'homme, assez âgé pourrait on croire par ca barbe blanche descendant jusque sous la table.

-"Merci bien..."

Pis il continua les deux gardes s'étant transformé en un garde...Qui devant la porte s'arrêta et l'ouvra après 3 tours de clic clac, retiré la chaine et tirer la chevillette...la porte pu s'ouvrir...

peu de lumière dans cet endroit, l'homme caché prit donc une torche et pénétra le premier...

_________________
--Cartouche
Il savait s'dissimuler l'bougre,ouep qu'il savait déjouer les entourloupes d'premiére qu'on lui proposer,il prenait même gout à ça,mais là........
C'matin s'fesait calme,l'bonheur régnait malgrés les odeurs d'sa crasse,cinq jours qu'il n's'était laver,cinq jours qu'il accumulait bestioles dans les ch'veux à s'planquer d'la sorte prés du chateau,à observer,écouter!L'ombre était son allier,l'soleil s'rait son salut.
Une voix des plus connu l'réveilla d'sa torpeur,bientôt accompagner d'un coup d'bottes dans ses guibolles.

Hey!!r'veilles toi bordel!!qu'est c'que tu fouts encore là!On t'cherche partout,t'as oublier l'rendez vous ou quoi?!
A peine eut t'il l'temps d'ouvrir les yeux.......Merd.....arfff!!!l'avait oublier d'se réveillé!
M'Zelle!?qui ? quoi!qu'est ce donc?!
J'en foire plein des rendez vous,vas pas m'emmerder pour ça quand même!T'façons hein!j'ai pas dû louper grand chose!

Il s'redressa,s'approcha pour lui coller bavouille lorsqu'une odeur des plus désagréable l'interpella,s'demandant si ça v'nait d'lui ou d'la bel's?S'ravisant....il mimma deux bises.
Ouai ben mon pote,cette fois j'pense qu'tu vas trouver ça asser grave et qu'tu vas vraiment t'mettre en rogne!r'gardes donc à côté d'toi,il t'manque rien?
Rapide r'gard sur son épée et ses quelques affaires,s'grattant la trogne...
Euh,t'sûre qu'ça va toi?t'as encore piccoler c'te nuit?Il m'manque rien d'rien la Miss!
Lui tendant sa gourde d'eau..............d'mirabelles!
Boies donc ça,ça va t'requinqu.....Il n'eut même pas l'temps d'finir sa phrase qu'elle frappa dans la gourde qui alla gicler au sol.
Non mais oh!!t'es pas bien toi!t'commences à m'gonfler sévère là!d'jà l'coups d'tatane dans les guibolles j'ai moitié apprécier,mais là..Lui montrant son poing qui était en train d'se serrer.T'vas aller t'reposer plus vite que prévus s'tu continues!
Sourire en direction d'la Bel's..
Reprends calmement ,que me manque t'il?J't'écoutte!
La jeune femme fronça des sourcils,regarda ailleur puis replongea son regard dans celui de l'homme en lui disant....
B...,tu...t'es venue seul nous rejoindre,ta...El...,ta Petite fleur..,ou est t'elle?
A présent c'étè lui qui fronçait les sourcils,il n'était pas sûr d'avoir bien compris.
Ou est t'elle,ou est t'elle,j't'en ais moi,doit être partie faire cueillette ou toilette,va certain'ment rev'nir bientôt,puis...S'faisant à nouveau couper la parole par son amie.
Non B..,Cartouche,non,elle n'reviendra pas .......pas tout de suite,elle....elle est en prison!
L'visage s'referma,les yeux sortaient d'leurs orbites,calmement il prit une profonde respiration et poussa un cri de douleure à réveiller les animaux encore endormis qui habitent la fôret.Comment avait t'elle fait pour partir sans lui cette nuit sans le réveillé,plein d'choses passérent dans sa tête,envies d'crimes,de meurtres.Main sur l'épée.Il s'pencha pour récuperer la fiolle d'mirabelle qu'il porta à sa bouche et d'un trait la vida.
Bel's?t'as un plan,que faire?!
Pad d'plans non,juste attendre
Attendre?t'es sérieuse là?!
Il lui tourna les talons...
Bandit......moi c'est Bandit aujourd'hui!Fais c'que tu veux,moi j'me casse direction les geoles.
L'homme en colére s'mit à avaler les kilométres qu'il séparait d'la Fleur à grande vitesse.
Il s'avança,se faisant discret parmis les mendiants et les gueux qui trainaient sur la place proche de la prison.Observant les mouvements de foule,il s'renseigna au mieux pour savoir s'il y avait un moyen d'communiquer avec l'intérieur,si il exsistait quelques failles dans les murs d'la batisse.
Un d'ses mendiant à qui il manquait une jambe lui parla d'la faille du pendu,une toute petite ouverture dissimulée entre deux pierres qui semblait plus tenir de la légende et d'histoires d'viels ivrognes que d'autre chose.
Bandit demanda ou se trouver cet endroit,nord..sud.est..?
"Dis m'en plus mannent!"l'vieux lui répondit"c'est qu'les temps sont dur pour tout l'monde Sir,puis une information comme ça vaut bien quelques écus,si vous voyez ce que je veux dire...",Regardant l'homme il posa ses deux mains sur son cou"parle!!parle j'te dis"L'vieux,s'il le tuer n'lui servirait plus à rien et l'moyen d'communiquer avec l'intérieur serait impossible,il relacha donc sa prise ,sorti 5 écus d'sa bourse et lui r'fila.
"Maintenant parle ou j't'étripe!"
"Et bien voilà Sir,on arrive à se comprendre,alors il vous suffit de........bla bla bla..........bla bla bla........"
Les infos en tête,il posa sa botte sur la trogne du vieux et le fit basculer en arriére,le regardant allongé au sol,il cracha à côté d'lui et lui dit.
"Si tu m'a menti,tu passeras pas la nuit."

Il s'fraya un passage entre les étalages de la place,sentant une présence qui le suivait depuis un momment,il prit une ruelle et se cacha dans un endroit sombre,sortant sa dague,il la mettrait sous le cou du premier qui lui emboitera le pas.Une silhouette se profila,il la laissa passer devant lui et comme prévus,en un rien de temps,la lame était sous le cou de l'individu,l'autre main l'aggripant fermement par la tignasse et la plaquant brusquement contre le mur.

Qui es tu,que fais tu ici à me suivre,que cherches tu?!
Grrrr!!Bandit!p'tain t'es gland ou quoi!c'est moi!!M'Zelle!Puis laches moi,tu m'fais mal bordel!
Il retira sa lame aussitôt,s'excusant à peine,lui faisant prendre conscience du danger qu'elle avait couru à le suivre de la sorte.
J'ai interroger l'mendiant qui t'a soudoyer,j'sais ou tu vas,j'te suis,je ferais le guet.
Bon alors on s'magne maintenant,on n'perd plus une minutte.
Arrivés à l'endroit indiqué par l'vieux,la place semblait déjà être prise,une femme allongée le cul en pompe se trouvait déjà devant la faille,si l'heure avait était à la plaisanterie,ils serait rester là à lui r'luquer le popotin,mais là...
Bel's,restes là est surveille qu'personne n'nous dérange,j'vais déloger la crasseuse là bas.
Plus il avançait plus il r'connaissait la silhouette féminine cul en pompe,bien qu'jamais il n'l'eut encore matter sous cette couture,il arriva tout proche sans faire bruit et bondit par dérriére à ses côtés en posant sa main sur sa bouche pour n'pas qu'elle gueule.
"Nea...c'est Bandit...que fais tu..."
Aïe!!!!elle venait de mordre sa main.
"P'tain,mais z'êtes toutes des ravagées ma parole!!Alors!que fais tu là?!"
Elle lui expliqua que sa Frangine était là aussi.....,il l'écouta...
Ayerin
[la ritournelle des chaines faisait place au silence]

Locarin répéta sa question...insista sur chaque mot...et son sourire revint alors se figer sur sa pomme lorsqu'une voix s'éleva dans la pénombre...

- Oh que oui je t'entends,je suis pas devenue sourde.
Et je tiens le coup, tout va bien...je pense bientôt sortir enfin j'espère je n'ai plus la notion du temps.
Et toi mais qu'est ce que tu fous la...tu en as pris pour combien?


...voix reconnue et tant attendue. Elle colla alors son oreille droite aux grilles...les secoua même, mais rien n'se passa, qu'un bruit de plus et pas des plus heureux. Mais elle s'en foutait...son souci étant que sa bell's aille bien...et il semblait que ce soit le cas...le cas malgré son choix afin de prendre paillasse pour nombreuses nuitées.

- Ptain cque ca m'fait chaud au coeur d't'entendre hein,
tsais que jcommencais a m'en vouloir un brin d't'avoir fait prendre des vacances en clieu...!


C'est que la merdeuse n'avait pas d'chance sur ses destinations...elle choisissait jamais la bonne...et pourtant on le lui avait dit : "si tu veux voir la mer, monte plus a l'ouest, elle est sauvage, l'écume saine, tu n'seras pas déçue...et les donzelles la bas, sont si appétissantes alors, fonce Loca, fonce!" Mais au lieu des villes d'Ouest, son canasson lui préféra ville du Sud...et les frangines se retrouvaient dans cette galère...en cage, ferrées telles des bêtes.

- C'que je fiche là? Ben, si j'savais hein...cque j'sais c'est qu'j'ai pas eu l'choix et que jvais croupir ici pour quatre jours...paraitrait qu'une aveugle m'aurait vu dans une révolution Langu'docienne!
Mais, elle n'a pu m'voir, ni même m'reconnaitre car j'étais déguisée... mais parait qu'ici, les gens sont des alliés du cornu, à la queue si terrifiante. Et jn'ai même pas pu m'défendre au tribunal, rien, niet,... en gros...on est foutu !


Innocente, coupable, tout était relatif!
Elle se savait dans son droit, celui de la liberté.
On le lui avait soufflé à l'oreille...et elle n'écoutait plus que ces voix qui lui susurraient maintes vérités, vues, et vécues au cours de ses voyages champêtres. Ses idées en tête...cheminaient lentement quand elle allait donner d'sa gouaille à sa bell's mais derrière elle, au dessus d'sa paillasse jaunâtre, plus puante qu'elle, une voix, aimée, adorée interpella son attention.

La Cabosée fit volte face...leva la tête...plissant les yeux afin de se faire a cette pénombre qui l'entourait...remarqua une torche sur un mur, s'en saisit et la leva jusqu'à ce que ses yeux se posent sur une bouille de souris, la sienne, sa carmine qui ou que se trouve Ayé saura la retrouver, veiller sur elle.


- Aye, Carminette, ma caille... Tend tes mains, j'ai des trucs pour toi...Tu va bien, et elyz ?...

Monta sur la paillasse malgré ses chaines...mirettes collées a celles d'sa Carmine...leva sa main libre et s'empara d'maintes victuailles, toutes aussi odorantes les unes que les autres...les abandonna, l'air dégouté sur cqui devait lui servir d'plumard mais n'avait pas d'autre choix pour récupérer la totalité d'bouffe offerte.

- T'aurais pas du v'nir Carmine... Ils seraient capables dte coller dans la même cellule que moi si ils entrapercevaient l'une dtes si mignonnes moustaches... de plus, ils ne feraient même pas la différence entre une souris grises et toi mais cn'est pas cqui les etouffe !
Alors ne reste pas là, file, vas donc te réfugier en un autre lieu, pi préviens ma furie, l'frangin aussi, car pas eu l'temps d'dire que jsuis ici, Elyz' aussi...elle est là, de l'autre côté mais jsais pas trop ou.
Dis leur qu'on va bien, qu'on n'cèdera pas...je ne cèderais rien..et...


... des bruits, des clics, encore et toujours se firent entendre dans son dos. D'autres malheureux semblaient faire la même descente aux enfers.

- Dis moi carmine, t'aurais pas un bout ou deux d'velin avec toi et d'la plume, j'ai d'la missive a envoyer et j4suis pas certaine qu'on veuille bien m'en refiler ?
jte laisse hein, y a du mouv'ment d'ce côté dla muraille!


Mais quelle festivité vont ils leur offrir afin de les divertir? C'est que les cellules a ce rythme vont bien vite se remplir...vont devoir se battre et débattre à celui qui aura la plus grande place sur les paillasses... ou alors ils se la joueront à pile ou face mais sans le sous, ils devront certainement trouver d'autre moyen. Une voix...encore...voix de Mâle qui ronfle entre les couloirs de la prison.

Ehh ohhhh !!! C'est qui là ??? J'suis Konrad Slayerstone.....Z'êtes qui??
ben ouais mon gars, c'est qu'il y'en a du monde...des muets...des endormis...des coupables...des innocents...aussi...

- S'lut l'ami Konrad, jsuis Locarin, enfin Ayerin hein... T'es là pour quoi? Qu'est-ce t'as PAS fait pour nous tenir compagnie?
_________________
Silue
Elle avait ressenti cette irrépressible envie d’y aller, l’écho d’un lointain passé ou l’appel du présent ? Elle ne le savait pas. Une chose était sûre, elle allait lui rendre visite.

Il fallut quelques minutes de négociations pour convaincre le garde de l’entrée de la laisser descendre. L’uniforme de marin aidant et quelques écus laissé tomber malencontreusement, aidèrent le gras bonhomme à prendre la bonne décision.
Le premier maître descendit les marches qui menaient aux geôles, songeant à la réaction de son lieutenant si elle venait à apprendre qu’elle s’amusait à rendre visite aux prisonniers. Une grimace accompagna cette pensée, mais ce fut de plus belle que Silue poursuivit sa descente aux enfers.

A chaque marche franchie l’atmosphère se faisait plus pesant, l’obscurité plus profonde. Les yeux de la jeune fille se plissèrent cherchant à percer les ténèbres qui l’enveloppaient. Une légère lueur de flammes crépitantes, dansant sur le mur de l’escalier en colimaçon un peu en contrebas, signalait la fin du chemin. La brunette accéléra un peu plus la cadence, ne tenant pas à s’attarder trop longtemps en ces lieux.

Arrivée au plus profond de la bâtisse, Silue se saisit d’une des torches qui flamboyait contre la pierre humide du mur sur sa gauche, et se mit en route dans le dédale des cellules. L’odeur de moisissure, qui jusqu’à présent lui était parvenu comme un voile lointain, se fit tout à coup oppressant. Le cœur du marin se souleva et elle dût s’arrêter quelques secondes afin d’éviter de voir son déjeuner se répandre à ses pieds.
Pourtant cette odeur elle la connaissait, ce n’était pas la première fois qu’elle descendait dans un tel endroit… mais la dernière fois remontait à une éternité maintenant, elle n’était encore qu’une enfant…

Chercher un prisonnier dans un tel endroit sans consulter le registre revenait à chercher une aiguille dans une meule de foin. Ne tenant pas à rester des heures la jeune fille se permit une petite fantaisie. Gonflant ses poumons de tout l’air qu’elle pouvait emmagasiner, elle se mit à hurler !


FRANCOIIIIIIS !!!! T’ES LA ?!!!! C’EST SILUE !!!

Elle attendit quelques instants, se demandant encore ce qui l’avait poussée à venir. Allait-elle répondre ?
Konrad_slayerstone
Il entendit enfin quelqu'un répondre à ses appels.

- S'lut l'ami Konrad, jsuis Locarin, enfin Ayerin hein... T'es là pour quoi? Qu'est-ce t'as PAS fait pour nous tenir compagnie?

Salut Locarin. J'suis pour haute trahison à c'qui parait. M'aurait vu attaquer une mairie, mais suis accusé pour avoir tenter d'attaquer, le château. Pas plus fort que le Roquefort ça comme justice??

Il échangèrent quelques mots.

Konrad s'était de nouveau assis après avoir pris ce qui serait certainement le seul repas de la journée en pleine tronche. Il colla sa tête contre le mur froid et humide de la cellule. Humide était un faible mot, ça ruisselait presque de tous les interstices de la pierre. Il ferma les yeux et se mis à penser. Pensez, c'est tout ce qu'il pouvait faire, et bien sûr vers qui étaient dirigées ses pensées. Il commença à rêver..........


Hepppp !!! Tchiiiit, hep toi, là..

Il se réveilla en sursaut, se levant d'un bon, enfin, petit le bon, puisqu'il était retenu par ses chaines.

Hein !!! Euhh, oui, je sais, c'est pas bien, mais j'te jure j'révais pas de toi !!!

Dans un semi état comateux, il commença à réciter le Crédo comme la brunette lui avait appris à faire quand il rêvait trop d'elle.

je crois en Dieu, le Très-haut tout puissant.....


Reprenant doucement ses esprits il s'aperçut que ce n'était elle qui lui parlait. Il se retourna et aperçut par les barreaux de la petite ouverture pratiquée dans le mur un bout de nez et l'oeil d'un garde

Mouaii, toi, là, j'ai un truc pour toi. C'est une femme, une diaconesse qu'elle m'a dit qui m'a donné ça pour toi.

Il lança en direction de Konrad au sol un petit bout de vélin soigneusement plié. Il ouvrit. Ne pouvant lire il tenta de s'approcher de la clarté de l'ouverture tirant le plus possible sur sa jambe entravée. Il reconnu l'écriture de Delhie. Elle lui donnait des nouvelles de l'extérieure et de la situation. Il sourit au fur et à mesure de sa lecture jusqu'au moment ou elle lui disait peut-être être obligée de soulever ses jupons et montrer ses genoux pour soudoyer le garde qui apporterait ce papier.

Il se retourna ensuite vers le garde et le regarda avec fureur.

Tu as gagné quoi pour apporter ça??

Une belle bourse pleine d'écus. éh éh éh

Ettt, c'est tout??????

Mouaiii, avec ça j'ai pas perdu ma journée.

Il ne put se retenir de marmonner

La Peste de Delhie, elle ne peut pas s'empêcher de m'sortir des trucs pareil rien que pour me faire enrager et me rendre jaloux.


s'adressant à elle comme si elle se trouvait devant lui.

j'te détesteeeee

Il reprit sa lecture jusqu'au moment où elle lui donnait des nouvelles de Sofio, grièvement blessée lors de la dernière attaque mais qui s'en sortirait certainement. Il reprenait courage après cette lecture, de quoi tenir encore le temps de sa peine. Il s'adressa de nouveau au garde qui était resté à proximité.

Ehhh !! Tu pourrais me trouver un bout de parchemin et une plume et lui rapporter ma réponse.

Mouaii, j'peux. Tu peux m'trouver une paire de botte en cuir, une chemise et un beau gilet toi??? Ahhh, ben tiens, j'vais prendre les tiens, hein ??? C'est belles affaires posées au sol. On va faire comme ça. Moi ça m'parait honnête comme échange.

Konrad grogna quelques secondes, mais il tenait bien trop à répondre et donner de ses nouvelles et aussi des nouvelles de ses compagnons d'enfermement.

Ouaii, c'est d'accord, mais le papier et de quoi écrire d'abord, te donne mes affaires une fois écrit quand tu lui rapporteras.

Quelques minutes après, le garde revint et lui donna un beau de papier et une pointe de bois noircie à la flamme. Puis alors le bout de papier qu'il fallait pas qu'il ait trop de choses à lui dire. Il rédigea sa réponse, précisant que tout allait bien ici et que de toute manière ni lui, ni aucun de ceux présents dans les geôles ne montreraient leur souffrances gardes et autres membres de la maréchaussée. Bien qu'ils en entendait certains souffrir atrocement. Il termina par lui dire, qu'il pensait à elle. Il tendit le papier au garde qui ne bougea pas d'un poil. Konrad, après avoir ronchonné de nouveau, récupéra sur le sol de sa cellule, bottes, chemise et gilet qu'il tendit à l'homme charger de faire l'estafette.

Désolé hein !!! J'ai pas eu le temps de l'amener à faire laver !!!

Une fois la transaction effectuée, Konrad s'assit sur sa paillasse. Il entendit les clefs de nouveau être manœuvrées dans la serrure.

Ahhhhh V'la la bouffe, c'est pas trop tôt...

Et non, ce n'était pas la bouffe, mais alors, là, alors là...une visite d'on il n'aurait jamais imaginé assister. Il se leva quand même pour s'adresser au Bailli.

Divinus, que me vaut l'honneur de cette visite? Certainement pas une visite de courtoisie je suppose, le lieu n'est guère propice aux palabres et à la courtoisie. Je t'écoute.....
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Divinius
Au premiers Mots, il laissa s'échapper un sourire..en effet le lieu n'était pas propice, a la discutaille....Froid et sale, sans compter que niveau luminosité..on regrette presque la pastorale, dans les cases...

-Oh ..Une visite..dirons nous de courtoisie....renouer des liens, ou alors un simple besoin de "causer"...Je ne sais pas trop en faite, mais bon l'important étant que je sois ici!!

Il appela de la main le garde...Et lui fit signe de détacher le prisonnier..celui si refusa de la tété un peu timidement...


-Tssss...Que penses tu donc? qu'il me sautera au cou ainsi? Pis j'ai deux gardes, que penses tu donc la encore ? Libère le donc! je n'aime pas discuter avec un homme enchainée, j'ai l'impression d'être un tantinet Impoli.. et profite en pour lui donner un repas correct, et un tabouret qui tienne droit...

Le garde s'exécuta, Drax restant a coté de lui..

-Navré..ces gardes...tsss un rien les rend suspicieux...enfin tu connais ca!

Il attendit un peu debout le tabouret, que lui déposa le garde, se mettant un peu en arrière, la main sur le pommeau...

-Bon..Bon...Bon...je n'ai jamais vu cet endroit aussi rempli dis donc..il y en a qui se lâche!!

Il poussa un tit rire étouffé et se reprit.

-Bah on peut parler de tout..du beau temps comme des folies actuelles...de la vie...en faite de ce qui te passe par la tête..Tiens par exemple, explique moi déjà ce que tu fais ici?
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Ayerin
[oh mon bateau, oh, oh, oh....tu es le plus beau des bateaux ou était-ce la batelièèèèèèreuhhhhh !!!!!!]

La Cabossée soupira aux détails assommants que son voisin d'infortune venait de lui conter... décidément, elle en avait connu des affres avec la justice de ce Royaume mais là, c'était le bouquet... les uns pris pour d'autre, les autres pris pour untel...une mairie alors qu'c'était un château, ou vice et versa...un pov'hère que l'on juge dangereux...un ivrogne qui gerbe sur les pavés d'la Capitale..une catin qui lève trop ses jupons ou n'écarte pas assez les cuisses... ils font la loi aussi bien qu'Locarin comme quand elle se met a faire la dentellière!

"Humfrrr,...
On vit une drôle d'époque..." posa son fond'ment sur son pieu, s'amusant à tripoter de ses doigts les victuailles qui lui servaient d'compagnie dans sa virée délirante... la vie était ainsi, pleine de non sens et c'est ce pourquoi elle continuera d'se battre, de lever des lances a défaut d'armées bien trop lourdes à gérer, d'en intégrer ou de délirer sous ses tifs, d'inventer des lend'mains carmins, de défier des nobiliaires un peu trop corrompus, le tout afin de persuader l'aveugle, ce qu'elle était hier encore, qu'il est temps de renverser la vapeur, temps de reprendre c'qui leur est du, c'qui devrait être leur bien : Se libérer de l'absolutisme nobiliaire sous protection royale!

Comme le dirait la rouquine : "t'as l'droit d'rêver hein mais fais pas chier et ferme donc ta gueule ma poule!!!!!"
Délirium en cavale...mais pas de harpies en d'dans sa caboche...faut savoir qu'elle n'a jamais réussi à contrôler ses pensées la Cabossée...elle est ainsi -abrupte est sa pomme, sa gouaille, sa folie parfois brut de pomme, sans alcool parce que :
    *Le brut de pomme
    Ce n'est pas de la bière
    Y'a presque pas d'alcool
    C'est pas du panaché
    Y'a pas de limonade
    C'est bon quand on a soif
    Il y a très peu de sucre
    Dans Brut de Pomme !

    C'est Brut de Pomme !
    Brut de Pomme, la soif à l'état brut !

    Avec les bons amis
    Quand on a soif
    Que c'est Brut
    Brut de Pomme, la soif à l'état brut !-
    *extrait de "brut de pomme" par Thierry Le luron


- FRANCOIIIIIIS !!!! T’ES LA ?!!!! C’EST SILUE !!!

Un coffre, deux coffres plus tard!
Ça hurlait son nom d'emprunt... celui qui lui permettait de n'être point vu, sous d'l'habit d'mâle aux airs de balèze qui de la sorte pouvait faire sans crainte, tout ce qui lui était interdit.
Son sourire décidément ne quitterait pas sa trogne malgré l'endroit...enfin tout le monde le sait que joie est souvent porteuse de bien des malheurs, mais ce n'est pas le moment d'penser à ca...profiter de l'instant présent, des offrandes,...
Alors d'un coup de reins, Locarin se retrouva sur ses arpions, trainant les guiboles afin que chaines lui laissent assez d'allant afin de rejoindre les grilles de sa geôle, seul accès ouvert sur le couloir...celui-là même qui semblait porter les pas d'une donzelle voulant la voir, elle, mais pourquoi?


- Hey!!!! SiSiiiiiiii, Luluuuuuuu.....!!!!!!
jsuis là, viendez ma belle, brunette au coeur tendre que j'sache si j'ne rêve pas?
Si jn'ai pas perdu la tête... t'ont collé au trou, toi, mais dis moi qu'c'n'est pô vrai !

_________________
Konrad_slayerstone
Konrad était éberlué en écoutant le Bailli du Languedoc ordonner aux gardes de le détacher et comble de la stupeur de lui faire parvenir un repas décent. Il se laissa libérer mais refusa le reste. Il n'avait pas quitté Béziers en mauvais termes avec Divinus mais il avait une part de responsabilité dans son départ et ce n'était jamais avec de grandes tapes dans le dos qu'ils se disaient bonjour à l'époque. Et c'est avec méfiance qu'il l'accueillit. Cette visite cachait certainement quelque chose. Un autre dessein qu'une simple visite de courtoisie comme il semble vouloir la présenter.

Merci Divinus. Ceci apporte un peu plus à mon étonnement. Quant au repas et au tabouret, je m'en passerais merci. Mes compagnons, n'y ont pas droit, je ne mangerai pas. Je resterai debout le temps de cet entretien et ensuite vous me remettrez mes chaines.

Tu prends des risques à venir parler avec un primo-délinquant sanguinaire condamné pour haute trahison. Enfin, je vais pas te cacher que ta démarche aiguise ma curiosité. Renouer des liens dis-tu?? Cette visite semble quelque peu surnaturelle ne trouves-tu pas?. Mais soit. Parlons. Comprends quand même que je reste méfiant à ton égard. D'autant plus que j'ai eu des échos avant de me retrouver ici. Tu sais Dininus, les gens parlent. Et certains m'ont rapporté des choses et notamment sur mon "infréquentabilité". Et te voilà ici pour me parler?? Tssssss


Konrad s'adossa contre le mur de sa cellule et ne put s'empêcher de rire en entendant Divinus lui demander le pourquoi de sa présence ici.

Les informations ne circulent pas entre membres du conseils?? Je suis donc ici pour haute trahison. Mais je pense que j'en ai déjà suffisamment parlé. Maintenant si tu veux parler de ce qui m'a amené à cette situation.......Mes grandes convictions de liberté pour tous je pense. Peut-être aussi ma naïveté de vouloir participer au changement de l'ordre établit, pour le bien de tous

Konrad n'avait aucune intention de parler de ses compagnons et des projets. Si tel sont les intentions, l'espion ou le questionneur a été bien mal choisi. Konrad n'en avait qu'une confiance très limité. Il se souvenait de sa vie passée à Béziers et de tout le venin qui avait pu être jeté. Il attendit que le Bailli expose les véritables raisons de sa présence en ce lieux.
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Silue
Un sourire se dessina sur les lèvres serrées de la brunette, son appel n’avait pas été vain. Elle se précipita en direction de la voie qui se détachait des gémissements plaintifs des autres prisonniers. Au détour d’un couloir elle aperçut la silhouette convoitée, enfermée et enchaînée tel un animal. Elle qui courrait deux minutes plus tôt se stoppa net. Après avoir repris son souffle elle défroissa son uniforme et se dépoussiéra tant bien que mal avant de se remettre en marche.

Ce fut d’une marche lente qu’elle traversa les quelques mètres qui la séparaient maintenant de la détenue, son cœur se serrant un peu plus à chaque nouveau pas. Elle s’arrêta à quelques centimètres des grilles. Inspirant légèrement pour se détendre, elle prit quelques secondes pour détailler l’endroit et l’état de celle qui lui faisait face. Bien que manifestement sous nourrie, dans un état physique approximatif et évoluant dans un environnement plus que malsain, Ayerin souriait. Silue baissa les yeux. Laquelle des deux était la plus libre ?

Se secouant la tête pour reprendre ses esprits, elle avança d’encore un pas pour se mettre au cœur d’un faible rayon lumineux, qui filtrait de l’épaisse muraille par une timide fente, histoire de se soumettre au regard de la détenue. Elle prit son plus beau sourire et la regarda dans les yeux.

« Ils auraient pu te trouver un endroit un peu plus douillé quand même… m’enfin t’as l’air plutôt en forme vu les circonstances… »

Elle regarda aux alentours, n’ayant pas l’autorisation d’être ici elle préférait être prudente. Puis se tournant de nouveau vers Ayerin.


« Je ne peux pas rester longtemps. J’suis venu voir si… euh… enfin j’suis venu voir si t’allais bien. T’en as encore pour longtemps ici ? T’as besoin de quelque chose ? »

Sacré discours qu’elle tenait là… que de banalités… mais elle n’avait aucune idée de ce qui l’avait poussé à venir, elle ne savait quoi raconter. Pourtant voir cette femme sourire ainsi, bien qu’elle soit une quasi inconnue, réchauffait le cœur du marin.

Elle se revit, quelques années en arrière, dans la même situation. Face à elle son frère, enfermé, enchainé tel un animal. Elle hurlant son mépris pour lui, lui reprochant d’être égoïste, ne se souciant que de sa trogne. A l’époque elle n’avait pas pris la peine de voir que lui aussi souriait…
Qui était le plus libre des deux ?

« T’as besoin de quelque chose ? »

Elle répéta sa question, machinalement, ne sachant même pas ce qu’elle pouvait lui apporter.
Ayerin
[Dans le port d'Montpellier, y a des marins]

    *Dans le port d'Montpellier
    Y a des marins qui chantent
    Des rêves qui les hantent
    Au large d'Montpellier
    Dans le port d'Montpellier
    Y a des marins qui dorment
    Comme des oriflammes
    Le long des berges mornes
    Dans le port d'Montpellier
    Y a des marins qui meurent
    Pleins de bière et de drames
    Aux premières lueurs
    Mais dans le port d'Montpellier
    Y a des marins qui naissent
    Dans la chaleur épaisse
    Des langueurs océanes...* et veillent sur la Cabossée...!
    ... *extrait de "Amsterdam" de Jacques Brel

Ce marin là, qui soutenait son regard à travers les barreaux avait les traits fins, la chevelure longue, flamboyante qui retombait sur ses frêles épaules.
Ce marin là, avait le regard d'un ange miné par instant d'un vague sourire triste.
Ce marin là, était doté de formes délicieuses, épousées élégamment par son costume de batelière...
Si la Cabossée n'avait pas eu le coeur épris, la fièvre fidèle, indestructible pour son amante, sa furie, une part d'elle même, alors elle se serait fait marin afin de suivre de l'aube au matin les pas de danse de cette belle via les berges du port d'Montpellier... elle aurait défié ses maux de l'eau, son mal de mer, bravant alors tempêtes et déferlantes !

C'est avec une mine déconfite, épicée d'un air rieur, aux émeraudes scintillantes que la Cabossée accueillit avec élan cette visiteuse inattendue et quand bien même, elle se sentait lasse, fatiguée, usée de par sa condition d'emmurée, d'enchainée,...elle ne laisserait rien paraître...question d'habitude.

Locarin émit un râle léger à voir l'étrangeté passer sur le visage de son vis à vis, mais n'posa aucune question sur le pourquoi tant de tristesse l'habitait au présent. Elle se racla alors la gorge et plus souriante que jamais sous son masque couvert de saleté, elle lui rétorqua, mirettes la lorgnant sans vergogne,...


- Comment as-tu pu passer sans avoir d'ennuis ?

Etait-ce une question d'importance?
En d'autres temps, La Cabossée se serait méfiée. Elle aurait vu le malin en chaque être venu à sa rencontre, aussi joli soit-il, et lui aurait balancer de sa gouaille lui intimant d'aller sur le champs, se faire mettre en des lieux de son choix. Mais Locarin était devenue tout autre. Elle n'avait plus de colère, de haine, d'animosité gratuite, sans raison, naissant de passion, ou d'utopie... cependant, elle restait la Cabossée mais elle se sentait libre de ces chausse-trappes d'antan.


- Jvais bien, t'inquiètes pas!
Jne suis pas si mal qu'il y parait, c'est un leurre, pour faire chier, m'amuser de mes bourreaux,...
bref, mci a toi, Silue d'être là, d'être venue même si jn'en connais pas la raison...mais nafoute hein, cqui compte c'est d'voir ton minois...


...des bruits de clic, et clic, recommençaient à ricocher sur les murs, échos des vauriens ferrés que l'on menait en cellule... il fallait faire vite lui disait le marin... alors elle termina, sur ces mots...

- M'aider ? Tu veux m'aider ?
Peux tu me faire sortir de suite, me faire évader ?
Si oui, grouille-toi, et si non aurais-tu sur toi, de quoi écrire, jsuis preneur, car il me faut envoyer d'l'écriture qui ne cesse par les mots de danser sous mes tifs, à m'en rendre dingue,...
alors?

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Divinius
Divinius ria d'autant plus en entendant les paroles du forçat.

-Mon brave Konrad...ce qui a toujours été absent entre nous, c'est la discussion..Et pis laisse les murs ou ils sont...Actuellement il y en a 4 et ils ne sont pas bien distants les uns des autres.

Les Murs étrangement ne disent que ce qu'on veut entendre...c'est la même ce que l'on appel l'echos..donc toujours se méfier de ce qu'ils disent...et pis si tu savais tout ce qu'on m'a dit a l'époque sur toi!!! Mais comme tu peux le constater, je me tiens la ... et les ouïes dires ne m'atteignent pas...

Et je me doutes bien ce que certaines mauvaises langues ont pu dire...Après tout la jalousie est grande pour certaines.

mais enfin Soit..qu'est ce qui me fait venir te voir ? Les informations? non ..j'ai ce qu'il faut a de nombreux endroits pour me porter jugement^^
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