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[RP][C'pas tous les jours faciles... mais bon... ]

--Lais_de_vergy
[ Tempête de cerveau]

Pffffffffffffffff…

Tignasse en pagaille, mains crasseuses et qui jettent rageus’ment des cailloux dans le ruisseau qui borde le champs le plus proche du Manoir.

Plouf !
M’énerve foutr’dieu de cul d’basse fausse…
Bouderie… ouais d’abord… bouderie si je veux. Trop d’monde. Trop d’monde. Elle a encore ram’né deux autres ! DEUX ! Genre… genre l’a décidé de faire quoi la daronne, d’ouvrir un hospice pour corniaux trouvés ?

Elle s’est pas montrée la brunette pour le retour d’sa madre. Toujours vissée en hauteur, parc’qu’c’est plus marrant et parc’qu’c’est d’la qu’on voit tout, sur le rebord de la fenêtre de la petite tourelle de la maison forte, elle l’a vu. Pour sûr qu’avec un canasson pareil on la reconnaît d’loin. Le sourire s’était élargit, jusqu’aux esgourdes… le cœur avait fait boom et galoper comme un ch’val qu’avec était piqué par un taon, elle avait presqu’la tête qui tourne, hein, pour d’vrai. Jusqu’à ce que tout r’tombe comme un mauvais soufflet au from’ton. DEUX ! Elle en a ramené DEUX ! Elle en revient pas… Un brun qu’à l’air un peu costaud et qui cause, qui cause… remarque la chtouille blonde dans la carriole caquette pas mal aussi vu qu’ça lui cassait les oreilles même là haut.

Plouf !
J’suis sure qu’c’est parce que c’est des gars… ouais… crachat par terre, d’colère.
Même Luthi maint’nant il dit qu’elle sert à rien. Elle a beau essayé ça d’vient dur de cacher qu’elle est une fille. Elle déteste… elle déteste ! Ses traits sont en train d’s’affiner, ses cheveux même en pétard, sont longs et elle a l’interdiction du Dragon et du Tyran, ses deux daronnes, de les couper sous peine de représailles durailles. Et puis y a deux trucs qui commencent à pousser sur sa poitrine… elle essaie de les cacher en serrant tous les matins une large bande de lin d’ssus mais ça arrête pas… c’pas bien grand, mais quand même, ça pourrait continuer… ça serait la cata… « T’es une fille… tu peux pas ». Grincement de dents… t’vas voir si je peux pas. J’suis aussi forte que toi, mais différemment l’Allongé… j’m’entraine tous les jours d’abord…

Plouf !
J’ai fait des progrès à l’épée, j’ai été sage, j’grimpe deux fois mieux, j’ai même réussi à croch’ter les serrures du moulin, pour aller entendre l’gratouilli et l’tic tac des meules, avec autant de temps qu’trois cligements d’paupières. Pour les devoirs j’suis la plus douée, j’ai pas enquiquiner le Vicomte, ou presque pas… et elle en ramène deux. Elle m’voit pas.
Pourquoi j’reste pas un garçon…

Plouf…
La menotte avec ses ongles noirs reste un instant en l’air… avant d’retomber sur les braies rapiécées aux genoux ayant appartenues à Luthi.

Puis zut !
Elle s’essuie le visage d’un revers de manche et r’garde le ruisseau… d’un air vengeur et supérieur. La dagouze qu’pend à son côté sort du fourreau d’cuir avec un sourire qui s’fait revenchard et elle pointe l’arbre à côté d’elle ! Elle s’ra plus forte qu’eux tous réunis un jour ! Elle ira par delà les mers et les montagnes, c’sûr, elle attaqu’ra des châteaux, des colosses, elle sera craint, ils auront tous les chocottes rien que quand on murmur’ra son nom… et elle collera des claques à Luthi, même si elle a b’soin d’un tabouret pour ça ! La lame chuinte et s’bat contre les branches en mouvements désordonnés. Un jour ouais.. elle ira…

Vers l’infini et au d’là !

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Karyl
Arrivée à Léard

«Ben moi je trouve pas il est petit ton manoir, hein. Toute façon quand ce est trop grand et ben ce est nul parce que on se perd même quand on joue pas à la cachette alors moi je crois il la bonne taille.
» Et tandis que le môme expliquait à la Maître d’armes que la « taille » d’une maison était une donnée cruciale à considérer dans une partie de cache-chache, les onyx quant à eux, caressèrent les hauts murs, passèrent l’entrée, détaillèrent la cour, glissèrent vers les annexes et...« Ohhh !! Et se sont les écuries là ? Tu as combien les chevaux ? On pourra aller tout à l’heure ? Et le champ là-bas il est à toi aussi ? On pourra aller y faire le pique-nique dedans un jour ?» Pour sur, La chtouille blonde n’était pas en reste question babillage. Il voulait tout connaitre, tout voir, tout visiter…

Aussi, lorsque la carriole s’arrêta enfin, il ne fallut pas longtemps pour voir la petite tête blonde mettre pied à terre, canne en main et sac sous le bras… prêt. Aider à décharger le reste ? Le mioche n’y songea même pas, trop impatient d’entrer. «
Et je aurai le droit de choisir ma chambre ? Est-ce que je peux avoir une à côté de Gaspard ? Moi je crois c'est mieux si je suis à côté de lui pour que je le surveille hein. Et ta chambre à toi tu vas me montrer? je pourrai venir avec toi des fois pour les histoires? » questionna-t-il la pivoine en attendant qu'elle le rejoigne. Sourire malicieux au coin des lèvres, milles idées de jeux et autres bêtises lui traversaient déjà la caboche. Une chose était sure, ils allaient bien s'amuser.

Porte d’entrée enfin passée, le môme se mit alors en quête de la chambre idéale, c’est qu’il s‘agissait d’un choix de la plus haute importance et qui méritait intense réflexion : Il fallait être le plus proche possible des cuisines en cas de petite faim, garder Gaspard à proximité, prendre évidement la plus grande chambre répondant aux critères suscités, tester le confort du lit et enfin, si possible, avoir une vue imprenable sur les allées et venues du manoir. Ce n'est donc après avoir inspecter minutieusement chaque pièce au moins trois fois, pesé le pour et le contre de chacune, que le môme se décida enfin. Il posa alors en vrac ses maigres affaires sur le lit et fila aussi sec à la conquête de son nouveau royaume. Courant dans les couloirs aussi discrètement qu'un éléphant dans une boutique de porcelaine, le mioche arpenta le manoir de long en large ne s'arrêtant vraiment que pour saluer chaque personne qu’il croisait, leur demandant nom et fonction, profitant de l'occasion pour raconter sa vie et distiller quelque uns de ses bons conseils. Ainsi, après une bonne heure à courir à la recherche du bureau de Cerridween, de la chambre de Laïs, d’une éventuelle salle d’armes et des cuisines le petit homme décida qu’il était temps d’aller faire un tour dehors à la recherche cet l’étang dont il avait vaguement entendu parler.
Retour à la chambre pour se parer du minimum vital à tout bon aventurier parant en mission le karyl redescendit finalement tout sourire, une nouvelle brillante idée en tête : «
Je vais faire la pêche pour que je fais à manger ce soir ! »Cria-t-il à toute la demeure avant de déguerpir. Après tout c'était Gaspard l'écuyer, lui était bien libre de faire ce qu'il voulait non?


Aux abords du manoir

Dague à la taille, canne à pêche en main et vers de terre tout juste attrapés pleins les poches, le mioche arriva quelques temps plus tard en vue du ruisseau qui bordait le champ le plus proche du Manoir. Inattentif à ce qui l’entourait, toute son attention semblait être dévolue à la horde de monstres imaginaires qu’il terrassait sur son passage. Agitant sa canne à pêche en tous sens devant lui tout en baragouinant un dialogue compréhensible de lui seul, Karyl continuait sa progression. Ainsi occupé à débarrasser le coin de la vermine purulente, il ne remarqua nullement la silhouette féminine qui se tenait à quelques dizaines de mettre de lui. Lui qui bassinait Cerridween pour savoir quand il allait rencontrer sa fille, voilà qu’il était tout bonnement sur le point de lui passer devant sans le moindre regard… Le futur très grand aventurier super fort avait encore quelques leçons à apprendre quant à l’appréhension de son environnement.

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Un simple gamin des rues.
--Lais_de_vergy
Mais c'est quoi ce zouf ?

Les sourcils s'font arcades, presque comme celles d'la cathédrale d'Paname, pour dire hein, pour dire qu'c'est du lourd.

'tain mais c'est le blondin-parlote de tout à l'heure ça... vi vi vu d'plus près l'est moins p'tit, quoi que ça reste à voir.

Une... dague... l'est presqu'aussi grande qu'lui ma parole... et une bouille... grimace, sur la frimousse qui commence à prendre des couleurs sous le soleil printanier. Il est mignon.... il est foutrement mignon... trop mignon.... énervant de mignonetée (oui ça se dit, si si, la contrariez pas c'pas le moment).

La pensée empoisonnée de « Daronneaimequelesgarçonsetmoij'suisqu'unemorveusecommeditLuthietc'estpourçaqu'ellem'abandonne » (oui faut l'dire vite) recommence à tourner, valser comme dans un bal d'campagnards dans la caboche. Elle l'regarde passer accroupie, ayant eu l'réflexe de s'planquer quand elle a entendu la horde de p'tits cris allant contre les ennemis imaginaires qu'elle voit pas mais qu'elle imagine très bien.

Non mais genre il l'a même pas vu quoi...
Vexée.
Elle s'est caché ? Ouais mais n'empêche...
S'croit où le morveux hein ?
C'est son champs, avec son ruisselet et son saule pleureux qu'elle se planque dedans pour chialer l'absence et la douleur, c'est son chemin, personne ne chasse ses ennemis imaginaires et … et … voilà quoi !

Bougonne qui s'relève et qui marche en tapinois, le long du ruisseau en se planquant derrière les herbes et les arbres pour suivre le blondin... on accelère un peu, on s'en tamponne de se foutre allègrement de la boue sur les pompes et les genoux rapiécés des braies. Tiens l'a un soupçon de boitillage l'blondinet. Ça rendra l'truc plus facile...

Petits pas, petits pas, petits pas... plancage derrière le chêne... petit pas, petit pas, petit pas... j'suis une fougère... petit pas, petit pas, petit pas... le ch'min il se rétrécie là bas, va bien falloir qu'il y passe.

Et que j'me mets en mode super balaise de la mort qui tue la vie de l'apocalypse, les bras croisé, genre j'ai peur d'rien, j'ai un regard de killeuse et que j'l'attends appuyée contre le tronc, et....

Mais il passe encore sans rien voir foutredieu de gargouille défrisée (Luthi copyright) !

Hey dis ! J'te dérange pas hein ?

Bras qui s'décroisent, humeur en berne et zieutage de mini pêcheur.


T'es qui toi d'abord ? T'as l'droit d'être là ?

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Karyl
-Hey dis ! J'te dérange pas hein ?

Lutte contre les monstres imaginaires qui prend fin subitement, troublée par une voix féminine sortie de nulle part. Le petit blond s’arrête et se retourne vers la « nuisance sonore » qui vient de faire s’envoler sa victoire contre les forces du mal. Tête légèrement penchée de côté, l’onyx détaille l’intrus… Une fille ! Et n’allez pas lui dire qu’il a sursauté en entendant la voix ou que son cœur a fait des bonds. Lorsque l’on est un fier aventurier on a peur de rien et certainement pas d’une fille ! Contrarié toute fois de ne pas l’avoir repéré plus tôt - à croire que cela devient une habitude - le mioche ne peut empêcher une petite moue boudeuse de flotter sur sa trogne avant de s’effacer cependant au profit d’une expression plus neutre.

«
Non, je crois tu peux rester près de l’arbre si tu veux, ça me dérange pas. Moi je vais là-bas toute façon » Index qui pointe légèrement en amont de leur position désignant un endroit où le ruisseau semble plus large. « Je vais faire la pêche et attraper les poissons pour manger ce soir ». Et au petit homme de sourire à l’intruse, après tout si elle veut rester près de son arbre, il n’y voit pas d’inconvénient. Lui, préfère cependant aller pêcher, aussi après un vague signe de la main, le voilà qui tourne les talons prêt à reprendre sa route et pourquoi pas finir de terrasser quelques monstres.

- Tes qui toi d'abord ? T'as l'droit d'être là ?

Pas le temps de faire un pas que la voix féminine raisonne de nouveau dans son dos. Soupir… Les filles je vous jure… Elles ne comprennent jamais quand il ne faut pas déranger parce que c’est important. Mine boudeuse de retour, c’est qu’on ne rigole pas avec la pêche ! Le gamin se retourne toute fois, la détaille de nouveau des pieds à la tête d’un air légèrement curieux avant de répondre : « Ben oui hein que je ai le droit de être là, tu crois je suis un brigand ? Moi je crois tu as jamais vu un brigand si tu crois que je suis un. Et toi tu es qui ? Pourquoi tu es là ? » La question de l’adolescente l’a interpellé malgré lui. Qui est-elle pour poser telle question ? Une de celles qu’il posait lui-même souvent à Paris, lorsqu’un « étranger » osait poser le pied sur son territoire. L’ébène parcourt alors la silhouette, redessine ses formes, cherche à comprendre tandis que le gamin reste silencieux. Silence qui s’installe entre les deux protagonistes jusqu’à ce que, tout à coup…

«
Ce est toi ? » Onyx enfantins qui se font calots, brillant d’une lueur nouvelle tandis que la bouche s’arrondit de surprise. Mioche hébété qui reste planté devant la mimi de Vergy, canne à pêche en main… Incrédule. Pour sur, il ne l’avait pas imaginé comme ça la fille de Cerridween. Oh, la rouquine lui avait bien parlé des « passe temps » de celle-ci et de son côté garçon manqué mais l’imaginaire du petit homme était resté bien en deçà de la réalité. Et c’est une moue dubitative qui vient remplacer peu à peu l’expression bête peinte le visage du petit blond. Regard qui passe sur les chausses pleines de boue, les genoux à l’état douteux, la chemise, les cheveux en bataille… Doute qui s’installe… Est-ce vraiment elle ? Et au petit d’hausser finalement les épaules en guise de conclusion à ses réflexions intérieures. Son style lui plait bien à lui et puis mis à part Gaspard et Cerridween, il ne connait encore personne alors une nouvelle camarade de bêtises, il ne va pas s’en priver. Bon d’accord c’est une fille et une grande en plus mais qui sait peut-être qu’elle aime la pêche !

Voilà ainsi notre petit pêcheur partant au devant de la d’moiselle, sourire franc au coin des lèvres et qui commença en guise d’introduction : «
Moi je suis karyl, ce est quoi ton nom ? Tu aimes la pêche toi ? Tu sais faire ? Si après tu as marre de rester avec l’arbre moi je veux bien tu viens regarder comment je fais et après et ben on te ferra une aussi de canne à pêche comme ça on pourra faire le concours pour savoir c’est qui le plus fort mais faut pas tu es fâchée si je gagne c’est parce que moi je sais beaucoup faire et en plus je suis un garçon » Petit homme qui regarde Laïs, se tait un instant avant de reprendre bien vite, en bon moulin à paroles qu’il est : « Et moi et ben je habite dans le manoir de Léard ce est juste à côté alors si tu veux et ben ce soir tu peux venir manger le poisson avec moi… Mais là il faut que je vais pêcher parce que sinon et ben les verres de terre il vont mourir et après et ben les poissons ils veulent plus les manger et moi je les attrape pas donc je peux pas rester longtemps ici faut je travaille hein! »

Au gosse de faire un pas en direction de son lieu de pêche avant de lui lancer un «
Bon tu viens ? » qui ne laisse pas vraiment place à la discussion. C’est que les poissons n’attendent pas !
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Un simple gamin des rues.
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