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Info:
Blanche a quitté Tréguier et sa misérable auberge pour gagner Ancenis et le pardon d'Aliéniore. La druidesse et Grand Mère lui accordera après avoir entendu le récit de ses mésaventures, et l'aveu de ses fautes. Entre pardon et cadeau, les deux bretonnes partent en vadrouille sur les terres de la duchesse. Là où une surprise atteint la blonde effarouchée...

[RP]Bran le bas de combat à Ancenis.

Alieniore
Il était tot ce matin là .

Ils dormaient encore. Du moins les jeunes, Elorn et Blanche.

Aliéniore avait préparer leur voyage dans sa tête toute la nuit et n'avait quasiment pas fermé l'oeil. Les traits un peu tirés elle se leva donc aux aurores n'y pouvant plus d'attendre.
Elle avait surpris la cuisinière dans ses débuts de préparatifs de la journée.
Elles avaient donc eu une longue discussion devant un bol de soupe de la veille et quelques charcuteries. Le pain était un peu rassit , la fournée du jour pas encore sortie des fours. Mais la Duchesse n'en avait que faire, trempé dans la soupe il était tout aussi bon. Bleiz les avait rejointe et fut pris sous un flot d'ordre et d'instruction pour les jours à suivre.

Le Chateau commençait doucement à se réveiller et les odeurs dans la cuisine de plus en plus nombreuses et alléchantes. Néanmoins Alié était repue.
Elle quitta la chaleur des fours et la grosse voix de la maitresse de queue pour aller s'enfermer dans son bureau et prendre sa plume.
Deux ou trois courriers devait partir dès le matin.

L'air concentré, elle commença par ses amies fidèles.


Citation:
Aanor mon amie,

J'ai besoin de toi pour une petite chose qui me tiens à coeur et ce pour une à deux semaines à venir. Si tu pouvais te joindre à nous , j'en serais fort heureuse. N'oublie pas ta tenue d'équitation et quelques affaires chaudes. En cette saison le temps tourne parfois à l'orage.

Je t'attends à Ancenis.

Ancenis, d'ar Sul 30 a viz Mae 1458





Elle scella le premier parchemin et pris un second.

Citation:
Ma pétillante Babette,

A présent que te voila ma vassale et aussi et surtout parceque tu es mon amie , j'ai besoin de t'avoir à mes cotés pour une à deux semaines. Tu n'auras pas à t'éloigner de trop de ton nouveau chez toi ne t'inquiète pas. Emmène le Froute et Oengus si tu le souhaites, Elorn sera ravi de revoir ton fils , j'en suis certaine et moi cela me permettra d'apprendre à connaitre ton époux un peu plus. Je pense que nous avons des choses à nous dire tous les deux.
Prévoyez de quoi voyager léger mais confortablement tout de même.

Je vous attends à Ancenis.

Ancenis, d'ar Sul 30 a viz Mae 1458




Elle scella avec un sourire de plus en plus grand le second parchemin. A présent cela se corsait un peu plus. Mais elle prit une profonde inspiration et un troisième parchemin où faire courir sa plume.

Citation:
Mon cher petit Gendre,

Comme vous l'avez dit dans un précédent courrier , il est des choses à mettre en route et à concrétiser. Pour cela j'ai besoin de vous au château d'Ancenis dans les plus bref délais.
Venez avec à l'esprit d'être par mont et pas vaux durant deux semaines avec votre canasson.. à moins que vous ne préfériez la voiture, ce dont je doute.

J'espère votre venue pour celle qui est si chère à nos cœurs.

Ancenis, d'ar Sul 30 a viz Mae 1458




Une bonne chose de faite se dit elle. Prenant les trois parchemins scellés , elle alla trouver Bleiz.

BLEIIIIIIIZZZZZZZ!!!!!!??? bordelious comme dirait Babette , mais où se cache t'il encore ce fainéant!
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--Bleiz
OUIIIII Môdâââmeeeeeeeee, arrivée en dérapage d'un Bleiz surchargé d'ordre en tout genre pour la journée.

Il se fait tout petit devant la Duchesse un peu survoltée.


Oui oui Votre Grâce , les courriers partent tout de suite. Soyez sans inquiétudes , je m'en occupe , vous pouvez compter sur moi...

Il attrape les vélins enroulés et se sauve faire son travail.

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Aanor
De Guérande, elle avait amené avec elle Gaellig à Saint Léger. Elle avait entièrement confiance en cette femme à qui elle avait confiée la gestion de sa demeure à Saint Léger. C'est elle, alors qu'elle rentrait d'une tournée sur ses terres, qui vint l'informer d'une missive en provenance d'Ancenis.

Elle remercia la bonne Gaellig et rejoignit son bureau tout en lisant la missive pour pouvoir répondre à son amie.


Citation:

Votre Grâce, ma chère amie,

Le temps de régler quelques affaires courantes sur Saint Léger... trois fois rien, une histoire de paysans qui se disputent un bout de terrain... donc le temps de régler cette petite affaire et je prends la route. Je suis curieuse de connaitre la petite chose comme tu l'appelles.

Avec toute mon amitié,

d'ar Sul 30 a viz Mae 1458,


Sa tenue d'équitation... Elle allait pouvoir quitter, à son plus grand plaisir, quelques temps les robes d'apparats. Mais avant il y avait cette histoire à régler. Elle fit appeler l'homme qui gérait ses terres en son absence. Ils passèrent des heures enfermés dans le bureau ce jour là et le suivant.

La lumière était moins vive le lendemain, dehors, quand elle prit la route, un baluchon bien attaché à l'arrière de sa monture. Ancenis n'était pas bien loin et à l'approche du solstice d'été, il lui restait bien assez de temps pour arriver chez son amie avant la nuit noire.

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Babettecormec_
Nouvellement anoblie, Babette venait à peine de s'installée dans sa demeure de Mousterlez. D'abord, elle avait fait le tour de son fief, histoire de se présenter et de mieux connaître les habitants. Serrements de menotte tant sur le parvis de l'église, qu'en plein milieu d'un champ ou même le soir en taverne. Elle les écoutait patiemment parler de leurs aléas quotidien. Le seul médecin des alentours se trouvait dans l'village voisin; M'sieur le curé réclamait une nouvelle toiture pour l'église; les cultures de blés, aux dires des paysans, semblaient moins fructueuses que l’an dernier, ce qui causerait sûrement des problèmes de ravitaillement. P'tit tour incognito au tripot, question de se mettre au parfum des éventuels traquenards et aussi retrouver pour un instant…sa peau de Babette.

Voilà ce qui faisait son quotidien depuis quelques jours. Là assise à son bureau, se décortiquant la caboche, la rouquine gribouillait quelques notes pour tenter de trouver des solutions.


Arfffff... Papitou, j'aurais bien b'soin de tes conseils pardi! J'aurais bien besoin de champs d'écus!

La vaillante Cécile, p'tite voisine accorte de Felger qu'elle avait pris sous son aile, lui amène alors un pigeon. Des mirettes qui parcourent rapidement la missive, un sourcil qui se lève.

Cécile prépare vite nos bagages, nous partons pour Ancenis, ma suzeraine me réclame. Voyager léger? P'tit rire étouffé, suivi d'une grimace. J'crois que ma bonne amie a tendance à oublier que j'suis sûrement la Baronne la plus pauvre du Royaume. J'ai les créanciers qui m’collent au ... Enfin bon, je lui écris pour lui annoncer mon arrivée.

Citation:

Chère Alié,

Ta missive pique ma curiosité, j'accours donc te rejoindre à Ancenis. Oengus est présentement à Felger pour affaire, je l'aviserai de ta demande. Il me tarde de vous retrouver même si ici la be (rature) le travail ne manque guère mais la tâche me plait. J’y fais tranquillement mes racines… les nôtres.

Ta toute dévouée,




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bientôt... tout bientôt
Attila_caligula
- VICOMTE!
La silhouette embroignée, cloutée, maillée, gambisonnée du sergent Bourgogne fait irruption dans la cohue matinale du port de Treguier. Il gueule, comme tout le monde du reste, pour se frayer un chemin parmi pêcheurs, mareyeurs, porte faix et matelots.
C'est qu'il y a animation sur les quais. L'Iffig a baissé passerelle et accueille les armateurs en herbe en vue de changer de propriétaire. Les curieux mais aussi les riches bourgeois montent à bord se rendre compte de l'état du navire. Ou plus sûrement de l'espace de la cale destinée à acheminer telle ou telle cargaison.
Le Grand Croque charge des vivres, de l'eau douce, de la bière (un peu) et commence à étendre ses ailes de toile. A bord, le Vicomte est paresseusement assis pendant que le barbier de Tregor lui frise les moustaches.

- ICI BOURGOGNE!
- Permission de monter à bord Monsieur?
- Arrête tes simagrées! Ou alors appelle moi Amiral!
- Comme ce cul béni de Sancte?
- Ah non alors! Qu'est ce qui t'amènes?
- Un pli. Scellé de belles armes. Doit être important.


Décachetée, lue, commentée d'un grognement de mauvaise humeur, la lettre est froissée rageusement et une moustache irrémédiablement amputée de quelques centibinious.

- Bourgogne ton dos! Barbier une plume et du papier! Tu trouveras ça en cabine. Fissa! ou je fais subir à tes oreilles ce que tu viens de commettre sur ma face. Assassin!

La plume court rapidement sur le papier plaqué sur le large dos du sergent. Le cachet de cire est frappé rageusement, provoquant la grimace du reître.
Citation:


Treguier le 31 de mai.

Votre Excellence, chère Mamine,
votre pli me trouve occupé de la plus détestable façon. Voici deux mois que je suis en votre Grand Duché, deux mois que ronge mon frein voyant toutes mes entreprises souffrant mille délais. Toutes sauf celle que vous orchestrâtes avec diligence et émotion, en m'unissant à votre petite Blanche.
Or voici que mon navire est sur le point de lever l'ancre. Occupation détestable donc, puisque me rendant incapable de répondre à votre appel. Deux mois d'oisive attente et aujourd'hui requis de toute part. J'ai beaucoup de défauts, je ne veux pas être un ingrat. Ni fuir mes devoirs envers ma Promise Epousée. Je cinglerai donc au plus vite pour vous revenir dans les meilleurs délais.
Ainsi sont les marins que j'ai vocation à rejoindre.

Veuillez, votre Excellente Grasce, croire en ma sincère amitié et mes amers regrets de ne pas vous rejoindre au plus tôt.

Attila Caligula d'Ysengrin
Vicomte de St Pardoux
Baron de la Roche Canilhac
Capitaine de l'Hydre de Mer sur le Grand Croque


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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Blanche_
La veille a été histoire de bain.
De honte, d'abord. A avouer l'inavouable à celle qui, contre toute attente, condamnera les dénonciateurs pour défendre les cruels coupables. Erreur de jeunesse est vite pardonnée pour la grand mère ; peu s'en faut pour que Blanche explose en sanglots incontrôlés, quand elle imagine l'effort d'Aliéniore pour effacer à son souvenir cet aveu lourd de conséquences.

Dans l'abreuvoir aux chevaux, ensuite ; pas que l'eau lui semble bonne, elle sait bien qu'ils s'y adonnent à un sale mouvement de gueule ; non, elle y a été poussée. Par un subterfuge étonnant, mais pour la bonne cause. Basculée de toute sa hauteur, frimousse en avant, dans une eau trouble et glacée, qui lui a remis les idées en place.
L'alcool s'enfuit, et déjà elle se voit à nouveau.
Oh, qu'elle est sale l'hermine de Breizh ! Sale, mais pas donneuse. Le ciel dans sa grande mansuétude n'en a pas fait une souillon, et une délatrice.

Dans sa baignoire ensuite. Elle affronte son propre reflet, son propre avenir. Les herbes ont été jetées, à sa demande. Il sera temps de prévenir Attila qu'elles ne lui sont, désormais, plus d'aucune utilité.
Mais pour l'instant, elle se garde d'intervenir. Autour d'elle les domestiques s'activent, parfument, parent et dorent la Madeleine blonde.
Qui lui jettera la première pierre ?
Pas eux en tous cas.

Quand elle se glisse au fond du baquet, souris dans une flaque d'eau, par tous les saints, qu'elle est petite ! On eût dit qu'une vague de mousse l'aurait engloutie d'un coup.
Quand elle tend les bras au ciel pour qu'on l'habille, Doué qu'elle est docile ! La poupée ne râle plus, ne boude plus, ne hurle plus. Le timbre de sa voix leur est inconnu, découvert par hasard quand au gré d'un geste, elle les remercie humblement.
Quand elle se laisse parer comme une Reyne, par la Mère, qu'elle est frêle ! Elle s'envolerait pour peu qu'on souffle dessus, et se briserait si on y apposait une main trop pressante. Assurément, elle n'est pas comme on la disait ; forte et courageuse. C'est un torrent sans eau, terre sans racine, château sans forteresse.
Mais quand on lui apprend qu'Aliéniore, la grand Aliéniore, la druidesse, duchesse et grand mère l'attend depuis le petit jour ; quand elle dresse à ses suivantes un regard effarouché et surpris ; quand elle dévale l'escalier pour gagner les appartements de la Penthièvre ; quand elle s'arrête devant elle, et s'incline en souriant pour ne pas pleurer...
Dieu qu'elle brille fort !

Il y a du panache dans sa détresse ; autant qui fait que jamais, ceux qui veulent lui nuire ne gagneront tout à fait.
Et dans ses yeux, une reconnaissance éternelle.


Me voici, Grand Mère.
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"C’est ma princesse, allez vous en chercher une autre !"
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