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[Rp] Entre Ciel et Mer

Margaid
Rp commencé à Craon, dont vous pouvez lire le début sur RP partage "Un Destin... une Histoire"




[A Craon. Dans les bas fonds de la ville…]

Elle avait relevé sa capuche sur ses cheveux, dissimulant ainsi son visage au teint laiteux et soigné, de même elle avait recouvert ses vêtements des pans de sa cape, même si elle ne portait plus les toilettes riches de sa famille, elle avait quand même gardé le plaisir de se vêtir coquettement et ne voulait pas risquer de se faire agresser. Au fur et à mesure qu’elle s’enfonçait dans les ruelles du coin de la ville qu’elle ne connaissait pas encore, elle ne put s’empêcher de remarquer que celles-ci devenaient de plus en plus étroites , sombres et malodorantes. Elle essaya de réprimer les hauts de cœur qu’elle ressentait parfois tant l’odeur devenait nauséabonde ou lorsqu’un vieillard dont le visage était rougi par des années de boisson, crachait à ses pieds du jus de chique.

Des bagarres éclataient, des taverniers jetaient à la rue des clients trop éméchés et violents. Elle manqua plusieurs fois se cogner à l’un d’eux . Elle finit par se dire que ce n’était pas une si bonne idée que cela. Repoussant les malotrus, elle continua pourtant à avancer, se demandant comment elle allait faire son choix quand à l’établissement ou elle devait forcement entrer si elle voulait trouver un compagnon de voyage pas trop curieux… Des femmes de mauvaises vies comme sa mère les nommaient, marchaient le long des maisons, Margaid les détaillaient du regard, elles étaient toutes très fardées, peu vêtues, dévoilant leurs corps. Certaines fumaient, accostant les hommes, leur offrant de vivre des moments inoubliables selon elles…

Margaid pensa que c’était à ces femmes qu’elle devait s’adresser, elles connaissaient bien les lieux et pourraient la renseigner. Elle prit une grande inspiration et se dirigea vers l’une d’elle, ne sachant pas trop comment s’y prendre…



- Je peux vous déranger un moment ? j’aurai quelques questions à vous poser

La fille de joie de répondre

- Alors ma Belle ? envie de faire des folies de ton corps ? tu as besoin d’argent ? Méfies toi, y a des filles qui si elles voient que tu veux leur piquer leur boulot, elles vont t’arracher les yeux

Margaid :

- Non, non

Jetant un œil vers les autres filles, puis regardant à nouveau la femme, mais quelle âge pouvait-elle avoir se demanda-t-elle

- Je cherche un homme, qui pourrait m’accompagner pour un voyage, mais quelqu’un qui poserait pas trop de questions

La fille de joie posa ses mains sur ses hanches et fronça les sourcils, l’air curieux

- On a des choses à cacher ? on fuit quelqu’un ?

Margaid ne pouvait plus reculer maintenant, elle plongea ses yeux dans celle de la femme, soutenant son regard et répondit

- Ca, ça me regarde, vous pouvez m’aider ou pas ?

La fille de joie :

- C’est dangereux pour une fille de ton genre de fréquenter les tavernes d’ici, si tu tiens à ta vie et à ta bourse, faut pas rester là ma Belle, tu risquerais d’y perdre ta petite vertue aussi

Margaid :

- Je saurai défendre ma petite vertue , ce que je veux c’est quitter la ville et me rendre quelque part. Mais pas non plus n’importe quelle personne voulant juste gagner de l’argent et qui me laissera à la moindre occasion.

La fille de joie se redressa encore plus et se mit à réflechir, regardant plus loin encore dans la ruelle, puis elle pointa du doigt

- Là-bas, tu trouveras une auberge ou les marins viennent se reposer après leurs longues traversées, c’est pas trop coupe gorge et tu devrais trouver ton bonheur ma Belle. Ca s’appelle à la taverne du vieux forban. Le patron est un ami, tu lui dis que tu viens de la part d’Isa et que tu as besoin d’aide. Il te montrera à qui te fier.

Margaid allait reprendre sa route vers l’endroit désigné, lorsqu’Isa l’arrêta, lui attrapant le bras

- Fais bien attention ! Ici lorsque la nuit tombe, tout peut arriver

Margaid ne peut s’empêcher de frissonner à ces mots, elle remercia la femme puis hâta le pas . Une fois devant l’enseigne, elle posa une main sur la clenche de la porte, ferma les yeux une seconde pour se donner du courage, ouvrit la porte qui gémit et entra. L’établissement bruyant l’instant d’avant se fit silencieux à son entrée, elle n’hésita pas et se dirigea droit vers le tavernier, sure d’elle, effrontée même et dit à son encontre d’une voix basse

- C’est Isa qui m’envoie, elle dit que vous pouvez m’aider…

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Elrik


[Craon après plusieurs jours de chevauchée]

Arrivant aux abords de la ville au cœur de la nuit, il sortit un morceau de parchemin de son sac de toile et le scruta un instant...

Craon...

Sautant à terre, il donna une tape à sa monture et la laissa filer vers les bois. Avançant avec prudence et discrétion, il se faufila jusqu'aux portes de la ville. Adossé à l'épaisse muraille aux pieds de l'imposante herse relevée, il se pencha pour observer l'intérieur de la ville. Des fumées, des cries de douleurs et de plaisirs. Cette citée qui lui était inconnue ressemblait à un véritable coupe gorge...

Passant près du poste de garde, il ne vit aucune sentinelle, aucun garde. Personne pour surveiller les allées et venues des étrangers, il savait à quoi s'attendre. La main posée sur le pommeau de son épée, il commença à progresser dans la rue principale qui n'était peuplé que d'ivrognes plein de bière cuvant leur biture à terre. Mais tout changea quand il arriva sur la place de la ville. Des affrontements avaient eux lieux face à la mairie et dans le marché de Craon. Etales calcinées, échoppes pillées, de nombreux foyers brûlaient encore. A mesure qu'il traversait la place, il commença à apercevoir des cadavres aux corps mutilés qui dépérissaient sur le sol. Etant de plus en plus sur le qui vive, il entendit quelqu'un s'approcher rapidement derrière lui. Faisant volte face, il vit un inconnue dans le noir, armé d'un bâton. Ne prenant aucun risque, il l'attrapa par le coup d'une main et le fit basculer en arrière après avoir fauché ses pieds. Le plaquant face contre terre, il appuya son genoux sur sa nuque et contorsionna son bras pour l'immobiliser...

Parle !

Que s'est-il passé ?


Il y a eut des révoltes et des pillages...

Grommelant, il donna un coup sec et rapide sur sa tête pour l'assommer. Se relevant, il regarda autour de lui...

Encore une zone de guerre...

Où qu'il aille, elles lui collaient à la peau.

Voyant de la lumière, derrière les fenêtres d'une taverne, il décida d'y aller. Autant passer la nuit à l’abri des dangers de la rue se dit-il. Mais une fois la porte de l'établissement franchit, il su qu'il lui fallait rester aux aguets. Se dirigeants vers le comptoir, il vit le tenancier entouré de filles de joie qui discutait avec une femme qui n’avait pas l’air du même bord qu’elle. Mais comme chaque fois qu'il entrait dans un débit d'alcool, ses vices revinrent au galop. Ignorant l'attroupement, il prit place sur un tabouret et fixa le tavernier froidement...

Un whisky patron !

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Margaid


Le tavernier regarda Margaid, non dévisagea, voire même déshabilla du regard la jeune femme qui se dit qu’elle aurait mieux fait de ne pas entrer dans cet endroit. Il essuyait une chope qu’il posa brusquement et avec un bruit sec , se penchant vers elle et lui dit

- Qu’est ce que je peux faire pour toi ? tu as besoin d’un travail ? tu vas plaire à mes clients tu sais belle blonde !!

Dans la salle le brouhaha avait repris, chacun ne faisant plus attention à celle qui était entrée il y a quelques minutes

- Non non, je ne cherche pas de travail, je cherche quelqu’un qui pourrait m’accompagner pour un voyage, les routes ne sont pas sures avec cette guerre, mais je voudrai trouver quelqu’un qui ne pose pas trop de question.

Le patron de répondre

- Pourquoi tu ne prends pas le circuit habituel, tu loues une place dans une des voitures qui part régulièrement de la ville avec un cocher digne de ce nom.

L’homme devenu curieux et méfiant

- Tu as quelque chose à cacher toi ma Belle sinon tu ne serais pas ici

Margaid devait expliquer mais sans trop en dire

- Et bien je voudrais rejoindre une région, mais que personne ne le sache

Le tavernier de bougonner

- Et tu payes combien ?

Gênée, Margaid répondit

- Et bien je n’ai pas grand-chose, peut-être quelqu’un qui a envie de voir du pays et qui serait assez aimable de me tenir compagnie ?

L’homme derrière le bar se mit à rire quand soudain quelqu’un entra et se dirigea vers le comptoir

Un whisky patron !

L’homme avait parlé sèchement et froidement, il sentait la marée, un marin se dit la jeune femme qui étudia le personnage de haut en bas assis sur son tabouret, aussi discrètement que possible. Elle recula légèrement on ne sait jamais avec ces hommes pris de boisson, il ne manquait plus qu’il crache sa chique si il en avait une… Margaid chercha des yeux l’objet en laiton ou les hommes crachaient leur jus dedans. Mais qu’est ce qu’elle était venue faire dans ce lieu et ces femmes à moitié nues qui se collaient aux hommes…

Le tavernier se tourna et prit une bouteille de whishy puis en versa une petite quantité dans un verre qu’il fit glisser jusqu’à l’inconnu qui attrapa le verre d’un geste sur et précis et le vida cul sec laissant Margaid plus qu’étonnée, elle avait gouté à ce breuvage et il lui avait brûlé la gorge, comment pouvait-on l’avaler comme ça, elle secoua la tête légèrement et se reprit lorsque le tavernier s’adressa à elle

- Revenons à nos affaires M’zelle, je peux te trouver quelqu’un mais faudra attendre quelques jours je pense, tu as de quoi crécher ?

Crécher ? qu’est ce que ça voulait dire encore…. Voyant son incrédulité il reprit

- Dormir ma Belle

Margaid de répondre

- Je trouverai bien

Montrant l’étage supérieur de l’établissement d’un geste de son bras gauche, le tavernier dit

- Mais non , je te réserve une chambre

La jeune femme répondit

- Mais je n’ai pas de quoi vous payer

Le tavernier

- On trouvera bien quelque chose à te faire faire

Dit-il dans un rire qu’elle trouvait quelque peu démionaque, puis voyant sans doute l’angoisse naître dans les yeux de Margaid

- Mais non je pensais pas à ça

Décochant un regard vers les femmes de petites vies

- Mais plutôt à me faire la vaisselle ou des choses de ce genre tu vois ?

Margaid poussa un profond soupire et acquiessa de la tête

- D’accord, mais vous pensez que je devrais attendre longtemps ?

La jeune femme sentit un regard sur elle, elle tourna sa tête vers l’inconnu qui la dévisageait, un sourire moqueur sur les lèvres…

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Elrik


Tout en écoutant d'une oreille la conversation de l'étrangère avec le patron, il dut les interrompre pour épancher sa soif...

Un autre patron !

Voyant la dame le foudroyer du regard devant son manque de bonnes manières, il ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire. Ne sachant pas pourquoi, il avait réagit ainsi, il se rendit compte qu'il n'avait pas sourit depuis très longtemps... Trop longtemps. La situation était amusante, mais il se demanda ce que cette femme faisait en ces lieux, parmi cette déchéance humaine...

Désignant le patron d'un signe de tête...


Vous voulez vraiment nettoyer les souillures de ce poltron ?


L'homme grogna et s'approcha de lui pour lui asséner un coup de poing. Mais il retint son coup d'une main avant qu'il ne touche son visage. Serrant ses doigts sur le poing du patron, il le regarda se tordre de douleur puis relâcha son étreinte...


Assez de stupidité ! Ssrt moi ce whisky !


Le patron s'exécuta malgré un fort ressentiment.

Regardant de nouveau la dame interloqué par la scène...


Je ne sais pas qui vous êtes mais vous ne devriez pas rester dans cette ville trop longtemps. Il est fort aisé de voir que vous n'appartenez pas à cette région malfamée bien des hommes comme lui vont rapidement s'intéresser à votre vertu.


Soudain un groupe d'homme entra dans la taverne, éméchés et turbulent, il s'approchèrent du comptoir sous l'ordre du patron....


Saisissez-vous d'eux !



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Margaid


Elle n’en revenait pas, le malotrus s’adressait à elle, elle … non mais il l’avait bien regardé pourtant, était-elle du genre à parler avec n’importe qui ? La situation portait à confusion sans doute mais tout de même. Elle se redressa, le toisant du regard.

Vous voulez vraiment nettoyer les souillures de ce poltron ?

Elle allait répondre lorsque le tavernier voulut donner une leçon à l’homme assoiffé de whisky. Mais c’est d’une poigne d’une force inouïe que l’homme arrêta le poing du tavernier, ce qui eut pour effet de rendre Margaid plutôt impressionnée, elle essaya de ne pas trop le montrer, il ne fallait pas que l’homme s’imagine qu’il pouvait l’atteindre d’une manière ou d’une autre . Le regard de la jeune femme allait du tavernier qui grimaçait de douleur à l’homme qui semblait éprouver du plaisir à torturer ce pauvre gargotier. Il lâcha enfin sa prise et réclama à grands cris son verre qui lui fut servi avec empressement, mais le tavernier ne semblait pas content de ce qui lui arrivait. Et l’inconnu de s’adresser à nouveau à elle.

Je ne sais pas qui vous êtes mais vous ne devriez pas rester dans cette ville trop longtemps. Il est fort aisé de voir que vous n'appartenez pas à cette région malfamée bien des hommes comme lui vont rapidement s'intéresser à votre vertu.

Alors là s’en était trop, il osait lui parler de sa vertue, non mais de quoi je me mêle voulut-elle lui dire. Elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche afin de répondre, car soudain, un bruit de porte qui cogne contre un mur, des hommes entrant et bougonnant méchamment , la situation pris une tournure que Margaid n’avait pas du tout imaginé et voilà qu’elle se retrouvait dans une situation complètement imprévue . Elle recula de quelques pas quand elle entendit le patron déclamer

Saisissez-vous d'eux !

Le regardant complètement incrédule , mais pourquoi elle ? Pourquoi se saisir d’elle ? Une minute plus tôt il était d’accord pour l’aider, contre menus travaux et la seconde d’après la voilà devenue ennemie en l’établissement. C’était de la faute de l’homme inconnu. Elle lui en voulut au fond d’elle, déjà qu’elle n’était pas dans une situation des plus faciles et normales. Se penchant vers lui tout en se préparant à devoir se défendre… mon Dieu, elle se battre, mais qu’est ce qu’elle faisait dans ce bouzingo….

- Vous ne pouviez pas restez tranquille, évidemment il fallait vous faire remarquer. Maintenant on est dans une situation délicate et vous proposez quoi là ? Humm ?

L’homme se mit à rire ce qui énerva encore plus Margaid qui se demandait si il riait de la situation ou si il se moquait d’elle. Elle l’aurait volontiers gifler si la situation n’était pas si préoccupante et dangereuse, elle s’imaginait le pire, se voyait déjà au fond d’un navire, vendue comme esclave dans elle ne savait quel pays lointain… Elle ne put s’empêcher de dire à l’attention de l’inconnu…

- Oh vous … vous… je vous hais…

Elle ne put en dire plus, un des soulards l’avait attrapé par le bras et l’avait envoyé voler contre une des tables non loin…

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Elrik


Le fixant avec les éclats d'un regard de féline, elle lui dit...

- Oh vous … vous… je vous hais…

Puis elle fut projetée par l'un des forcenés.

Suivant du regard l'inconnue planer dans la salle pour s'écraser contre une tablée. Submergé par une pulsion destructrice qu'il ne put maîtriser, il s'approcha su soudard le saisit par le colle et dans un élan de rage balança son poing sur le visage de l''homme qui bondit a son tour derrière le comptoir pou s'écraser sur le patron. Faisant volte face les poing serrés, le regard noir, emplit de rage, il s'approcha des deux derniers assaillants qui surpris par la scène restèrent prostrés. Avançant vers eux sans la moindre hésitation, il vit l'un des adversaires réagir en attrapant une chaise. La jetant à s'en encontre , il l'esquiva en se glissant derrière un pilier de la taverne , puis à proximité de l'ennemi, se projeta sur l'un d'eux. Plongeant vers l'un des hommes, son crâne s'écrasa sur son torse pour le faire basculer à terre en un éclair. Se redressant, il se retrouva assit sur le soulard lui bloquant les bras pour seulement lui laisser la mobilité de ses membres inférieurs. Toujours en le fixant de son regard sombre, il enfonça simultanément ses deux poings dans une frappe croisée dans les joues de sa victime qui perdit instantanément connaissance sous le double choc intense qu'il venait de lui administrer. Se relevant immédiatement sans le moindre état d'âme, il avança calmement vers le dernier homme le regard toujours plus noir. Mais prit de panique, il prit la fuite...

Balayant la salle du regard, plus personne ne tenait debout hormis lui. Ses poings se déssérèrent, la rage qui avait emplit tout son esprit commença à se dissiper peu à peu. Se dirigeant de nouveau vers le comptoir, il attrapa le godet qu'il n'avait pas encore bu et l'avala d'une traite. Puis voyant l'inconnue qui tentait de se relever en s'appuyant sur la table...


On ne devrait pas traîner ici. Il vont sûrement revenir en plus grand nombre...


Voyant la dame le regarder immobile, avec étrangeté sans prononcer le moindre mot. Il se décida à s'approcher d'elle, la fixant du regard, il s'apprêtait à lui parler quand il entendit des éclats de voies à l'extérieur de la taverne. Sans crier garde, il saisit l'inconnue et la coucha sur ses épaule comme un simple fétu de blé puis se dirigea vers la sortie arrière de la taverne. Arrivant dans une petite ruelle sombre, il partit au pas de course en portant son inconnue qui commença à se débattre...

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Margaid


Le choc contre la table fut rude et elle en eut le souffle coupé quelques minutes, il lui fallut quelques instants pour retrouver ses esprits, lorsqu’enfin elle retrouva tous ses sens, elle regarda la scène de bagarre qui se déroulait devant ses yeux, les chaises qui volaient, les coups assénés violement, avec rage même, Margaid se demanda si elle devait avoir peur des soulards ou de l’inconnu qui seul face aux molosses n’en faisait qu’une bouchée. Un à un ils se retrouvèrent au sol ne demandant pas leur reste.

Péniblement, le dos la faisant horriblement souffrir, elle prit appui sur la table pour se relever tout en suivant du regard l’étranger qui ayant finit de faire le ménage, bu d’une traite son verre puis se diriger vers elle après lui avoir dit qu’il fallait partir au plus vite de cet établissement. Elle fit un pas en arrière pas vraiment rassurée et ne pouvant s’empêcher de soutenir son regard. Elle allait encore une fois répondre, lorsque les évènements se compliquèrent une fois de plus. De l’agitation qui ne présageait rien de bon à l’extérieur de la taverne mal famée se fit entendre, le patron un sourire diabolique aux lèvres confirma les craintes de la jeune femme.

Elle regarda l’inconnu qui en quelques secondes analysa la situation, mais ce qui suivit Margaid ne l’avait pas imaginé, ni même jamais pensé. En une seconde elle se retrouva projetée en l’air, posée comme un sac de farine sur l’épaule du marin, elle ne put que s’accrocher comme elle put à sa veste, se demandant ce qui lui prenait, sentant la colère lui monter.

Au bout de quelques instants, elle commença à lui labourer le dos de coups de poings


Mais posez-moi !! Mais vous allez me lâcher oui ??

En plus des coups de poing, elle ajouta des coups de pieds. Sa colère montait de plus en plus, elle sentait le rouge lui brûler les joues. Les gens dehors qui les regardaient et riaient. Elle qui voulait passer inaperçue … C’était pas tout à fait réussit…

C’est presque en criant qu’elle redit

Posez-moi !! je vous ordonne de me poser !!

La course s’arrêta nette. Il dessera l’étreinte de ses bras et sans ménagements la jeta presque à terre, elle lui fit face, avec une envie de le gifler comme jamais elle n’en avait ressenti mais ne sut pas pourquoi, elle ne le fit pas. Mais elle dit quand même :

Mais qu’est ce qui ne va pas chez vous ? Ca vous prend souvent de jeter sur vos épaules les femmes ? On ne vous a pas appris les bonnes manières ?

Elle attendit la réponse, en essayant de se débarrasser des salissures de sa robe et de replacer les mèches de ses cheveux…

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Elrik


Parcourant les rues au pas cadencé, ils ne tardèrent pas longtemps à rester discrets. Gigotant et hurlant contre lui, il du se résoudre à la reposer à terre sous le nombre de ses plaintes...

Mais qu’est ce qui ne va pas chez vous ? Ca vous prend souvent de jeter sur vos épaules les femmes ? On ne vous a pas appris les bonnes manières ?

Lui faisant signe de la main de baisser le ton...

Vous-voulez vous faire tuer ?

Vous étiez dans une situation périlleuse dans cette taverne. Drôle de façon de me remercier de vous avoir sortie de se coupe gorge...


Alors qu'elle allait lui répondre toujours avec la même vigueur, il entendit des pas qui s'approchaient. Sans crier à garde à nouveau, il l'attrapa et la colla contre lui avant de s'adosser au mur d'une ruelle dans l'obscurité. Plaquant une main sur sa bouche pour qu'elle cesse ses récriminations...

Silence !

Des hommes passèrent près d'eux et s'arrêtèrent. Une bande soudards comme ceux qu'ils avaient affrontés à la taverne munis de bâtons et d'armes blanches...

Où sont-ils passés ??? Il faut les retrouver et leur faire payer !!!

Sentant l'inconnue qui commençait à trembler, il resserra son étreinte. La bande continua sa traque plus loin. Attendant qu'ils soient hors de vue, il relâcha la dame qui recula de plusieurs pas en le regardant avec un regard noir. Faisant un pas vers elle...

Je n'avais pas le choix, il ne fallait pas qu'ils nous trouvent...

Plongeant son regard dans le sien…

Ecoutez...

On ne peut rester dans cette ville, il nous faut la quitter.

Vous avez besoin de quelqu’un pour voyager et moi j’ai besoin de quelqu’un pour m’accompagner.

Aidez-moi et je vous aiderai.


Toujours en la fixant du regard…

Vous acceptez ?

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Margaid


Pendant qu’elle mettait de l’ordre dans sa tenue, il lui parlait , lui faisant signe de se taire, ce qui bien sur eut pour effet d’augmenter l’énervement que ressentait la jeune femme. D’ailleurs cela ressemblait à un bouillonnement intérieur, elle avait l’impression que bientôt elle allait exploser tellement elle était en colère. Elle tourna la tête vers le marin lorsqu’il lui fit la remarque qu’elle pourrait le remercier autrement. Et avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche et émettre le moindre son, elle se retrouva plaquée contre l’homme qui s’était vivement reculé dans l’obscurité d’une petite ruelle. Il lui parla sèchement lui intimant l’ordre de se taire. Ce qu’elle fit lorsqu’elle remarqua que des hommes s’étaient approchés d’eux et se mirent à hurler.

Elle ne put s’empêcher de se mettre à trembler, se disant que cette fois, ils ne s’en sortiraient pas comme ça si jamais ils étaient découverts. S’en était fait d’eux. Elle sentit les bras du marin se resserrer autour d’elle, ce qui l’a mis dans une situation des plus compromettante, la proximité de leurs corps était indécente, et même si elle se sentait en sécurité, cela ne pouvait se concevoir. Dès que l’étreinte se libéra, elle recula, quelque peu perturbée des sensations qu’elle avait ressentie et ne voulant laisser paraitre le moindre sentiment, elle le toisa méchamment.

Il lui parla de quitter la ville, il avait besoin d’aide, comme elle. Elle se mit à réfléchir vite, faisant les cent pas dans cette ruelle sombre, dont les odeurs qui parvenaient à ses narines, devenaient de plus en plus nauséabondes, commençaient à lui donner la nausée. Au bout d'un moment, ayant prit sa décision, elle s’arrêta net devant lui, le fixant également du regard, puis tendit sa main droite, décidée, elle dit

J’accepte votre proposition !

Puis dès qu’il avança sa main, elle ajouta

Mais ne vous permettez plus de me plaquer contre vous comme cela ! Je ne suis pas une de ces femmes que vous avez sans doute l’habitude de côtoyer et fréquenter !

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