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La mer, c'est par où ?

Della
Hé mais c'est froid !
L'eau venait de lui arriver au haut des cuisses et elle se tenait sur la pointe des pieds pour éviter le moment le plus horrible...qui arriva quand même.
Ouche, c'est très froid !!!
Fil avançait, bravement, comme si de rien n'était.
Pas beaucoup le choix de faire autrement donc que de serrer sa main très fort et de continuer l'avancée, toujours sur la pointe des pieds dans l'eau glacée. Sisi, glacée, je vous dis.
C'était une sensation étrange et encore jamais éprouvée.
Lorsque comme tout le monde, elle avait été nagé dans les rivières ou les rares étangs bourguignons, jamais elle n'avait ressenti la même chose : se sentir emmenée comme cela, doucement, au gré d'un courant invisible, celui de la mer.
Un autre courant l'entraîna, c'était Fil qui l'enlaçait. Paniquée, elle enroula ses bras autour de son cou pour être certaine qu'il n'allait pas l'abandonner, là, au milieu de l'immensité de la mer.
Mais ce fut autre chose qu'un abandon...


Voulez vous devenir mon épouse ?
Ah ben...ben ça alors...
Della plongea son regard bleu dans celui du Duc et l'espace d'un instant qui dut paraître une lune, des pensées contradictoires vinrent se bousculer dans son cerveau...Tandis qu'un grand sourire illumina son visage, que ses yeux brillèrent comme jamais...qu'elle se serait plus encore contre Fil...
Oui. Oui, Fil, oui...je le veux !

Bon ben voilà, la Blonde est devenue complètement guimauve.
C'est le genre de choses qui arrivent quand une Blonde craque pour un Fil et qu'un Fil craque pour une Bourguignonne.

Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
Une seconde, on n'en est pas encore là...



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ulrich
[loin des déclarations, la soupe]

Super! voilà la rousse qui vient le voir, ça lui fera un peu de compagnie?
Peut-être que s'il gère, ce soir, il la ramène à Herminval pour lui "faire visiter sa collection de peintures de la baie qui est dans sa chambre"...


CHHHHHHHchhhhhhchhhh!

Z'allez les faire fuir!


Il lui tend la main, tout de même, ça ne se fait pas de ne pas se présenter...


J'suis Ulrich, et l'trou, c'est pour mon grand-père, c'te question!

Le voilà qui se remet à fixer sa "soupe"... Il commence à être agacé: elles font quoi les mouettes? Pour se consoler, il sort sa flasque... Arf... c'est vrai, il n'est plus tout seul... Il va falloir la partager... Le bâtard quitte sa soupe de poisson sans mouettes, ni héron des yeux pendant quelques instants pour dévisager la Rouennaise... Partagera? Partagera pas? Il essaie de deviner s'il va se faire traiter -avec raison- de radin...

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Filsdhelios


Le cœur du Blond s'emballa... Que répondrait-elle ? Très vite, elle plongea son magnifique regard bleu dans ses obsidiennes vertes...

Oui. Oui, Fil, oui...je le veux !


Un magnifique sourire naquit sur les lèvres du Blond. La jeune Bourguignonne rougit. Pourquoi rougissez vous mon Aimée ? Aucune réponse attendue, un doux baiser en guise de réponse. Je vous aime... Je vous aime follement...

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Della
Passons les déclarations enflammées et les baisers chastes qui les accompagnèrent et...

...vamos a la playa.

Elle avait froid, définitivement, elle trouvait que l'eau était glacée !
Revenue sur la terre ferme, elle se trouva fort dépourvue lorsque toute mouillée, elle se vit !
Heureusement, le soleil et le vent se firent alliés pour sécher les amoureux transis...de froid.
Sourires et regards échangés, découverte de ce qu'est le mot "bonheur", la Blonde était sur un nuage.
De quoi parlèrent-ils ?
Nous ne le saurons pas évidemment mais cela fut entrecoupé de rires et même de fous-rires...Une idée fut lancée, était-ce par la Duc ou par Della ? On ne le saura pas non plus mais...tous deux eurent le regard brillant des enfants qui projettent un coup pas très net.

Dans un moment de silence, à simplement savourer la présence de l'autre, Della tourna enfin les yeux autour d'elle et s'aperçut qu'il y avait du monde sur la plage !
D'abord, elle rougit...Si on les avait vus ? Ciel...elle rougit de plus belle !
Puis, plissant les yeux - l'est vraiment myope, la Blonde - elle eut l'impression de reconnaître...quelqu'un.
Prenant le bras de son officieux fiancé, elle se pencha vers lui :
Connaîtriez-vous le messire là-bas ? Je me demande si ce n'est pas...

EDIT : lettre manquante
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Farandole
C'est vrai qu'elle avait parlé un peu fort et il ne manqua pas de lui faire remarquer.

Oups... pardon...

En y regardant de plus près, ce n'était pas un poisson qui nageait dans ce trou, mais des morceaux de poisson. Fafa fronça alors les sourcils, tournant la tête vers lui puis vers le trou... Apparemment, il cherchait à appâter quelque chose, ptet bien des mouettes...
Elle ne put réprimer un petit rire en voyant la scène. Ulrich, qui se présenta comme tel, ses braies remontées jusqu'au genoux, avec son petit panier qui apportait des mouettes à son père-grand, sa prise du jour...

Fafa pouffa, puis se reprit, tentant de dissimuler son amusement.


Vous comptez attraper quoi ? des mouettes ? Vous voulez ramener des mouettes à votre grand père ?

Et re petit ricanement. Décidément, il semblait bien farfelu celui là, elle allait rester un peu, tiens. Peut-être allait-elle se marrer !
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Filsdhelios


La Blonde tremblait... Elle avait froid. Ils se retrouvèrent bientôt sur la plage. Le Duc l'enlaçait avec amour, espérant qu'elle n'attrape pas froid. D'un œil masculin, d'un de ses œils quelques peu... osés, il ne manqua pas d'observer les formes de la Bourguignonnes, formes moulées par l'eau.

Ils parlèrent, et parlèrent encore... de leurs projets, du bonheur, de l'amour. Fil l'aimait, ça c'était chose certaine.

Bientôt, Della aperçut deux personnes à quelques centaines de mètres de là. Elle rougit, sans doute, à l'idée que le "couple" ait pu l'apercevoir.

Connaîtriez-vous le messire là-bas ? Je me demande si ce n'est pas...
lui dit elle... Plissant un peu plus les yeux, le jeune Duc finit : Ulrich...

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ulrich
Le bâtard n'avait rien écouté de ce que la belle disait, il était trop concentré sur son trou, une mouette en approchait, probablement attirée par l'odeur fétide des poissons...
Geste du bras témoignant de son impatience...


Cessez de babiller!

Oups, trop fort sans doute, la mouette s'envola... Ulrich rouge de colère se tourna vers Farandole...


Vous voyez, vous voyez! Vous parlez, vous parlez, et vous avez fait fuir le volatile! Vous ignorez donc que quelques mots sont toujours mieux que de longs discours?
Sauf bien sûr dans le combat d'Aristote, contre Cratyle. Vous connaissez cette histoire? Non, bien sûr, personne ne lit le panégyrique II du livre des Vertus. C'est intéressant, vous devriez le lire. Je vais vous raconter un peu, Cratyle était un philosophe muet, et un soir, en taverne, il combattit Aristote, la bataille fût rude, mais Aristote triompha par K.O, malgré quelques coups bas de Cratyle, notamment, et je cite:
"Cratyle, déstabilisé se demandait bien ou son rival voulait en venir et commençait à ressentir des tensions métacarpiennes, il dressa le majeur, repliant les autres doigts ". En même temps, vous vous doutez bien qu'Aristote a gagné, sinon, on serait tous cratyleiens, ce qui, vous en conviendrez, a bien moins de cachet qu' "aristotéliciens".
Bref, vous avez compris qu'il vaut mieux faire comme moi, et ne dire que ce qui est strictement nécessaire, ça sert toujours, dans la vie, et ça évite que les mouettes ne s'en aillent... Et j'vais vous dire ma p'tite dame...


Pendant l'allocution (enfin...si on peut dire...) du bâtard, une autre mouette s'était posée directement dans le trou, en plein dans le collet; probablement un cadeau du tout puissant pour qu'il cesse de raconter n'importe quoi... Mais craignant que le jeune homme ne remarque rien, et se remette à baratiner, il jugea préférable de le prévenir, en pinçant, délicatement malgré ses gros doigts de créateur, la mouette dans le cou... Celle-ci cria assez pour attirer l'attention de Lasteyrie, qui par réflexe tira la cordelette...
Regard de triomphe...


Ha! vous voyez! quand on se tait, ça marche!
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Della
Ulrich...


C'était bien ce qu'il semblait à la belle...même si elle aurait préféré que ce ne soit pas lui...Une plage immense et il fallait qu'ils tombent sur Ulrich !
D'abord, Della paniqua. Ulrich n'était pas le genre de personne à garder un secret et s'il les reconnaissait, il était fort probable que demain, toute la Normandie saurait qu'elle était dans les bras du Duc...Elle envisagea la possibilité de s'enterrer dans le sable oui donc, de s'ensabler. Elle chasse cette idée saugrenue, le sable était plein de petites bestioles à tous les coups, bestioles dont on ignorait sans doute même l'existence. Pouah, quelle horreur d'imaginer ces affreuses bêtes courir sur son corps ! Donc, si elle ne cachait pas...elle devait se montrer et noyer Ulrich...enfin, les idées totalement "fausses" (mais tellement vraies) qu'il pourrait se faire en voyant Fil et Della ensemble.

La tactique serait donc : on y va !

Elle se leva, fit tomber le sable encore accroché à ses vêtements maintenant presque secs et elle offrit un sourire d'ange à Fil.

Je me demande ce qu'il fabrique, ce loustic...On va voir ?
A cet instant, un cri strident parvint aux oreilles des plagistes. Malgré la distance que les séparaient de la scène de torture animalière, Fil et Della furent les témoins auditifs de la fin de vie de la pauvre mouette.
Un regard vers Fil...
Vite vite, il arrive quelque chose d'affreux par là !
Et n'écoutant que son coeur vaillant, elle s'élança vers la victime...
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Farandole
Il avait raté une mouette et se mit à râler après Fafa qui écarquilla les yeux...

Non mais sans blague, j'y peux rien moi, s'il n'est pas doué., pensa-t-elle.

Elle lui dit alors..


Eh ho ! ça va, hein ! c'est pas d'ma faute tout de même ! grmblmbl..

Tandis que la rouquine râlait, il lui déblatérait des trucs sur Aristote et Cratyle... Fafa, un peu vexée, et pas du tout intéressée par le sujet, haussa les épaules, d'un air de dire qu'elle en avait rien à battre de tout ça...

Oui mais moi, ce que j'aimerais savoir, c'est ce que vous comptez faire avec ces mouettes...

Et là, il en chopa une. Il avait l'air heureux de sa prise et moins grognon lorsque la femme qui accompagnait le duc déboula pour se saisir de la mouette en question.
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ulrich
Sans bouger de sa place, le bâtard continua à ramener l'oiseau à lui en tirant sur la ficelle... Le temps de réaliser cette opération, et le volatile ne bougeait déjà plus... Dommage, il avait prévu de finit l'étranglement lui-même, il adorait sentir la vie qui quittait un corps, dans un dernier soubresaut, comme un réflexe, qui semblait indiquer que l'âme s'était enfin détachée du corps... Enfin... Au moins, il pouvait maintenant se préoccuper de la Rouennaise...

C'que ...

Non, ce n'était pas en parlant de la sorte qu'il pourrait la ramener à son bras (le gauche, bien entendu, le droit étant bien évidemment réservé au panier à mouettes)...


Ce que je compte en faire? Quelle question, les offrir à mon grand père après les avoir...

Il fût interrompu par un bruit de course dans le sable... Hola, c'était qui cette blonde qui courrait en sa direction? Ha, Della, décidément... Ulrich lut son visage à la perfection, sa volonté était claire comme de l'eau de roche pour lui... Vite, il décrocha le cadavre et le serra fort contre lui...


Si vous en voulez, vous n'avez qu'à les attraper vous-même! Celle là, c'est la mienne! Ma compagnonne pourra confirmer!

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Farandole
Fafa assistait à la scène, sans broncher... Non, Ulrich n'était pas du tout décidé à laisser sa proie à la dame élégante. Faut dire, ça se comprend ! Il en avait passé du temps à en attraper une. Pourquoi faire, ça, Fafa n'en savait toujours rien, mais en tout cas, c'était bel et bien sa prise.

Oui, c'est vrai, ça m'dame ! Vous ne pouvez pas lui piquer sa proie ! Elle est à lui !

Pourtant, la rouquine ne voyait pas du tout l'intérêt de chasser des mouettes. Elle n'avait jamais vu ça, en arriver à presque se battre pour ces oiseaux disgracieux et bruyants, mais quelle mouche les avaient donc piqués ? Elle ne pensait certainement qu'à bouffer, mais il ne lui semble pas que les mouettes puissent avoir un quelconque attrait culinaire. Y'a rien à manger là dessus, puis ça doit être dur... quoique.. ça pourrait avoir un goût de poisson...

La Honfleuraise avait imaginé le jeune homme avec beaucoup d'amusement apporter ses mouettes à son grand-père, mais apparemment, elle avait vu juste.

Ainsi, vous amenez des mouettes à votre grand-père... ça se mange, ces bêtes là ? Vous avez déjà goûté ? C'est comment ?
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Della
Une grimace se dessina sur le visage angélique de la Blonde suivie de près par un haussement de sourcils interrogateur et dubitatif, les épaules qui tombent, les mains s'ouvrant, paume vers le haut dans un geste d'incompréhension totale.

Mais...La compagne de Ulrich - fort jolie d'ailleurs mais la Blonde ignorait qu'il avait un faible pour les rousses, elle avait toujours cru qu'il n'aimait que les blondes...un peu sorcières, les rousses...sisi...- ajouta une couche, un grain de sel qui n'aida pas à l'éclaircissement de la scène, mais qui bien au contraire, renforça l'impression que Della avait..
L'étonnement passé, les doigts se croisèrent, la tête blonde s'inclina sur le côté er après avoir contemplé la situation surréaliste, enfin Della recouvra l'usage de la parole.

Ulrich...est-ce vous qui avez tué cette innocente mouette, cette pauvre créature du Très Haut ?
Regard bleu sur la rouquine...Etes-vous complice, damoiselle, ce set acte atroce et barbare ?
La compassion se lisait au fond des yeux de Della qui déjà envisageait d'envoyer à confesse, les zamoureux parce qu'il ne faisait aucun doute que si la rouquine était sur la plage avec Ulrich, c'est que...la jeune fille était...une proche amie de celui-ci, connaissant l'homme...
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ulrich
Coup de coude discret à la Honfleuraise ...

Mais c'est pas pour mangeeeeeer!

Puis regard en direction de la blonde, décidément, elle était prête à tout pour lui voler sa proie, même le faire culpabiliser! Non, il ne se laisserait pas faire, c'était SA mouette, et l'attraper lui avait demandé beaucoup d'efforts (à savoir, tirer sur une ficelle) et de sacrifices (supporter Farandole qui parlait trop à son goût)... Bon, puisque Della n'assumait pas clairement sa volonté de lui voler SA mouette, il allait falloir la jouer subtilement, en feignant de n'avoir pas compris où elle voulait en venir...

Vous-z'aurez-pas-MA mouette!


Difficile de faire plus subtil, en effet...
Le bâtard se mit à réfléchir (enfin, à son échelle): et si les deux diablesses étaient complices?


Nan, elle, elle n'y est pour rien, j'ai toufétouseul! et c'est MA mouette que j'vais empailler pour grand père!
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Della
La Blonde avait déjà entendu des choses étranges mais là...elle ouvrit de grands yeux étonnés sur Ulrich.

L'empailler...??? Pour votre grand père...???Il collectionne les mouettes ???
Ses épaules se soulevèrent dans un élégant mouvement d'incompréhension totale.
Chacun ses envies, n'est-ce pas ?

Elle sourit à la rouquine, d'un air entendu avant de reprendre : Bon, je vais vous laisser...Clin d'oeil à Ulrich...Je ne vous ennuie pas plus longtemps...amusez-vous bien...Il était évident que ces deux-là avaient des projets et la Blonde ne voulait pas les déranger...

Elle fit un grand signe à Fil et lui cria :
Je rentre !

Là-dessus, elle reprit la direction de...pas de Blonville...
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Filsdhelios


Le Duc suivit Della jusqu'au meurtrier, qui ramenait à lui la victime.

Bientôt, ils arrivèrent. Le bâtard serra la mouette contre lui. Comme si elle allait partir, maintenant.
Et c'était parti pour des débats. Que faire d'une mouette ? La manger. Regardant l'erreur de la nature -à savoir, Ulrich-, il afficha une tête dégoutée.

Vous êtes sûr que ce n'est pas pour manger, hein ? Ça a l'air des plus... délicieux...

Vous-z'aurez-pas-MA mouette!
Nan, elle, elle n'y est pour rien, j'ai toufétouseul! et c'est MA mouette que j'vais empailler pour grand père!

Quelle horreur... J'ose espérer que Pisse Verte* n'était pas présent sur cette plage, ou vous pourriez le regretter amèrement. Divertissant, que de tuer des mouettes... Un de ces jours, je jouerai avec vous... Ahem. Dernier regard vers la mouette... Quoique...

Son Aimée, dans un cri : Je rentre ! Un large sourire amoureux, et le Duc la suivit. Ulrich, Farandole, et la mouette avaient surement beaucoup de choses à se dire. Merveilleux que les moments à trois...



*Pisse Verte = Green Peace
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