[RP] un ticket pour l'enfer

Gaspard.

[pleaaaase, please help me!]

deuxième jour de traque. Depuis que Felina avait mit les pieds au Mans Gaspard se sentait traqué. A leur derniere rencontre son oncle Eikorc avait vivement recommandé a Felina de deniaiser le jeune Nerra avant son mariage, plaidant un acte de bonne foi qui aurait pu aider Gaspard et Maeve le soir de leur nuit de noce. Mais sous couvert d'une blague la tigresse avait visiblement prit sa mission tres au serieux, bien trop au gout de Gaspard. Au debut il avait rit, jaune certes mais rit quand meme, alors qu'elle l'approchait en taverne, lui faisait du pied et alignait les allusions concernant ce qu'elle semblait prendre pour un ordre de son chef. Mais plus le temps passait et plus le malaise s'installait chez le jeune et prude ecuyer. Elle etait un felin en chasse et le jeune brun etait sa proie.

Quelle idée aussi?... Il n'avait aucune envie de se faire tripoter et harceler apres tout... Il voulait juste qu'on le laisse dans son ignorance crasse des choses de l'amour et qu'on lui laisse decouvrir tout ca avec sa fiancée, qui serait bientot sa femme. Si Maeve etait la elle l'aurait sans doute aider dans sa quete visant a echaper a la zokkoiste griffue; ou alors elle aurait sans doute essayé de lui crever un oeil ou quelque chose dans le genre... Mais pour le moment le pauvre Gaspard se retrouvait seul dans le petrin. Depuis le soir de l'arrivé de sa prédatrice il longeait les murs, il avait meme changé de chambre des le lendemain, préférant dormir dans l'ecurie afin qu'elle ne le retrouve pas. Felina lui avait promis de venir s'occuper de lui et s'etait renseigné sur l'endroit ou dormait le pauvre ecuyer.
L'écurie etait somme toute plutôt spartiate en terme d'equipement pour dormir, lui avait au moins apporté le maigre reconfort d'un endroit sur et un lit de paille passable.
Et bien que cela ne l'empêchait pas de sursauter a chaque fois qu'il entendait un bruit, au moins se pensait il suffisament bien caché pour échapper a sa tortionnaire aux méthodes musclés mais aguicheuses. Frissonnant en repensant a ce que serait son sort si elle le trouvait il n'avait pas lâché sa dague durant la nuit. Maigre protection dont il savait qu'il ne pourrait pas se servir en cas d'attaque feline... Elle lui avait prouvé la veille encore sa rapidité en fondant sur lui pour faire sauter un des lacets de sa tunique.
Il avait le jour même refusé de dormir avec Cerrid, qui Dieu seul sait comment était au courant de l'histoire. Sans doute avait elle été prévenue par un blondinet aventurier a qui rien n'échappait et qui avait assisté sans comprendre au spectacle de Felina lorsqu'elle avait torturé le Nerra.

Se réveillant brusquement a maintes reprises dans la nuit Gaspard avait fini par s'endormir profondément, terrassé par la fatigue de l'entrainement, mais même dans ses sombres rêves il voyait Felina qui le poursuivait de ses avances et qui, malheureusement, était une adversaire extrêmement coriace. Et il voyait bien sur le regard dur comme la pierre et réprobateur de Maeve qui l'observait.
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Felina

[Au jeu du chat et de la souris, tous les coups sont permis.]

Je te veux ...

Une arrivée plutôt discrète au Mans, pour une fois … Mais la Rastignac n’avait guère envie de se faire remarquer cette fois ci. Grâce au concours d’un blondinet haut comme trois pommes et d’un Chevalier Manchot de la Licorne, elle se retrouvait avec le fameux laisser passer qui lui permettait de séjourner en Maine et de passer un peu de temps auprès de son fils. Aussi se contraignait elle depus son arrivée à ne pas trop faire de vagues.

Mais c’était sans compter sur la rencontre en taverne avec le Mini Nerra …Chassez le naturel et il revient toujours au galop… Se jouant de lui comme elle l’avait fait à Saumur avec le colosse, la féline libertine venait e trouver là un passe temps des plus distrayant qui lui permettait de surcroit d’oublier un instant ses sombres pensées. Quoi de plus risible en effet que de faire marcher un jeune homme sans encore un seul poil au menton et de le faire rougir jusqu’aux oreilles par quelques mots bien pesés et autres gestes évocateur. Un pied qui s’égare, un regard de braise, une caresse qui s’aventure et surtout … La promesse tacite qu’avant son départ du Mans elle aura fait du jeune puceau, un homme un vrai. Et le pire c’est que Gaspard y croyait dur comme fer, persuadé que cette folle furieuse avait signé un pacte avec son diable de chef et comptait effectivement le déniaiser pour obéir aux ordres. C’était bien mal la connaître que de croire cela, mais hors de question de démentir, bien au contraire. Ce jeu du chat et de la souris, elle en était passé maitresse depuis des très longues années, et comptait bien s’en délecter le plus longtemps possible.

De plus, dans sa vilainie, notre odieuse chasseresse décide de s’octroyer le concours du pire des petits espions, j’ai nommé : Karyl. Le mettant dès le lendemain dans la confidence, elle lui expliqua sur le ton d’une vraie conspiratrice qu’il ne s’agissait absolument pas de « s’entraîner à faire des bébés « avec Gaspard (Cerridween, merci à elle, venant en effet d’expliquer au minot la signification de « partie de jambes en l’air ») … Non, rien de tout cela en effet, il ne s’agissait que d’un jeu et lui, Karyl, était le seul à être dans la confidence. Il allait donc devoir l’aider à piéger le jeune écuyer, à commencer par espionner le moindre de ses faits et gestes. Ceci dit, cela ne changerait guère de d’habitude. Mais la Rastignac comptait bien sur la langue trop bien pendue du bambin pour avouer au moins à Gaspard qu’il le surveillait pour le compte de sa mère.

Elle serait son ombre, sachant à chaque heure où il se trouvait, surgissant au détour d’une ruelle, le surprenant où il s’y attendait le moins. Un avantage pour elle, elle résidait elle aussi à Léard, Karyl ayant eu la délicieuse idée de l’y convier. Ainsi la mission s’annonçait elle encore plus facile et amusante que prévue.

Ce matin là donc, après avoir laissé une vraie nuit de répit à sa jeune proie, ne cherchant même pas à savoir s’il avait dormit dans sa chambre, elle apprend de la bouche de son fils que Gaspard a passé la nuit dans les écuries. Aussi, aux premières lueurs du jour se glisse-t-elle hors de sa chambre et prend-t-elle la direction des écuries, en suivant les indications données par le blondinet. Entrant sur la pointe des pieds, sans faire un seul bruit, appliquant là tout son savoir faire de voleuse des grands chemins, la Féline l’aperçoit, étendu sur la paille. Un fin sourire étire alors ses lèvres et elle s’avançe jusqu’à lui avant de se pencher vers son oreille et de lui murmurer un suave et provocateur :

Debout mon mignon !
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