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[RP] L'Ordre Teutonique en Provence

Hobb


[Vers la Commanderie Teutonique de Nans les Pins]

(Quelques jours plus tôt)

Le groupe de Teutoniques passa Avignon et se dirigeait vers Aix. Ils venaient de Lorraine, de Suisse, de Bourgogne. En apercevant au loin la Sainte Beaume les Teutoniques se signèrent. En effet, tous pensaient alors à Sainte Marie Madeleine, Saint Patronne des Teutoniques.

(Voilà ce qu'on peut lire dans la bibliothèque de la Commanderie Générale Teutonique de Thorens en Savoie.)
Citation:
LA VIE DE MARIE-MADELEINE DE LA SAINTE BAUME



I. La jeunesse de Marie-Madeleine

Marie-Madeleine naquit le 6 juin 1266 à Saint Maximin en Provence dans un petit couvent à l’extérieur de la ville. Sa mère, sœur Marie-Thérèse, l’intendante du couvent, s’occupait de commander et réceptionner les vivres pour la communauté des religieuses.

La naissance de Marie-Madeleine au sein du couvent a soulevé moultes interrogations sur la validité du vœu de chasteté de sa mère, de multiples enquêtes furent menées mais aucune preuve de la culpabilité de quiconque ne fut apportée. Sœur Marie-Thérèse se défendit de n’avoir jamais eu une liaison corporelle avec le boulanger local, unique suspect dans l’histoire car c’est le seul homme qui effectuait des livraisons au couvent: la soeur fut innocentée faute de preuve mais le doute persistait. L’affaire fut close et on décida que sœur Marie-Thérèse élèverait sa fille dans le secret.

L’éducation de Marie-Madeleine s’est donc déroulée dans les méandres de la petite cuisine et du petit bureau d’intendance où travaillait sa mère. L’apprentissage de la gestion des vivres, de leur juste utilisation et de leur partage équitable entre les sœurs fut sa principale occupation pendant les quinze premières années de son existence. Marie-Madeleine connaissait un nombre incommensurable de recettes, de la salade d’olives au gâteau de figues en passant par le ragoût de chèvre, et faisait des miracles quand il s’agissait de faire les comptes: elle maniait en effet les chiffres avec aisance à un point tel que sa mère lui confia la charge totale de l'intendance sans en parler à qui que ce soit.

Marie Madeleine a écrit:
" Quand j'étudiais les intégrales à troncature inversée, je me suis petit à petit rendue compte qu'il ne suffisait pas d'utiliser les variables exponentielles pour calculer les stocks de fruits du couvent. Ce fut pour moi une réelle avancée!"


2. L’exil de Marie-Madeleine

Le jour de ses quinze ans, la petite communauté du couvent prit une décision pour l’avenir de Marie Madeleine. Celle-ci ne pouvait décemment pas devenir une de leurs sœurs, la jalousie cachée depuis tant d'années à l’encontre de Marie-Thérèse était si forte qu’aucune d'elles ne l’aurait jamais accepté : pourquoi aurait-elle pu procréer et pas elles ? La décision fut donc prise de bannir du couvent la pauvre petite qui étaient à dix lieues de s'imaginer une telle haine à son égard. Les sœurs estimaient qu’à quinze ans et avec ses connaissances utiles, l'infortunée s’en sortirait.

Une nuit sans lune de l’été 1281 Marie-Madeleine fut donc conduite hors du couvent par deux sœurs volontaires. Elle prêta auparavant serment de ne jamais dire à qui que ce soit d’où elle venait et de ne jamais revenir au couvent sous peine d’être publiquement humiliée. Les deux sœurs l’amenèrent à dos d’âne jusque derrière le massif de la Sainte Baume et la déposèrent au détours d'un chemin avec un baluchon remplit de provisions, puis sans prononcer une seule parole elles s’en retournèrent au couvent.

Marie Madeleine a écrit:
" La peur d'affronter sa haine est plus dure à supporter que sa propre haine. "


La première nuit de Marie-Madeleine, seule à l’orée du massif de la Sainte-Baume, fut longue et pleine d’amertume. Mais dès le lendemain elle reprit le dessus et s’en alla vers le nord, seule destination acceptable si elle ne voulait pas avoir de problèmes. Au bout de quelques jours de marche elle arriva au petit village de Correns. Elle discuta avec des autochtones à la taverne locale qui lui apprirent que le Seigneur de Correns recherchait une cuisinière; elle se rendit donc à Fort Gibron où le Seigneur résidait et obtint sans aucune difficulté la direction des cuisines: il ne lui avait fallut que quelques minutes pour composer une salade qui émoustilla les papilles du Seigneur, ne lui laissant pas le choix quant à qui embaucher.



3. Le succès de Marie-Madeleine

Son jeune âge aurait pu être un handicap pour elle, mais elle su s’adapter et s’intégra sans aucun problème grâce à ses talents culinaires hérités de sa mère : la renommée de son aptitude à préparer des plats succulents pour le seigneur du fort et son entourage se répandit comme une traînée de poudre et de nombreux curieux arrivèrent alors à Correns avec l’espoir de goûter ce que LA Marie-Madeleine préparait chaque jour.

Son maître et Seigneur, heureux de voir autant de monde à sa porte mais inquiet du prix qu’allait lui coûter les festins qu’il se devait d’organiser afin d’augmenter son prestige, demanda à Marie-Madeleine d’inventer un gâteau unique qu’elle devrait confectionner en grandes quantités. Son idée était de créer une gourmandise locale qui serait connue à travers tous les Royaumes, espérant ainsi tirer quelques profits substantiels.

Marie-Madeleine, en experte culinaire qu’elle était, ne mit pas longtemps à trouver ce que son maître voulait : facile à faire, économique mais exquis, tel était le petit gâteau qu’elle inventa. Il était en forme de coquillage, de couleur dorée et son arôme sidéra littéralement le goûteur du Seigneur de Correns. La production en masse commença alors et les gourmets se ruèrent aux portes du Fort Gibron, apportant ainsi de confortables revenus financiers. Le Seigneur de Correns décida de rendre honneur à sa servante et décida de nommer officiellement ce petit gâteau « madeleine ».

Marie Madeleine a écrit:
" Avec le regard qu'il a quand il me regarde, je me demande ce qu'il fait à mes madeleines quand il est seul. " (d'après un garde des cuisines)


4. La désillusion de Marie-Madeleine

De plus en plus de monde venait à Correns découvrir la madeleine de la Sainte-Baume. Marie-Madeleine ne sortait plus de sa cuisine tant elle devait cuire des madeleines et maglré l'aide de tous les garçons et filles sous ses ordres, elle ne connut que peu de repos: les fourneaux du chateau n'avaient plus de secrets pour elle et son succès était désormais incontestable. Mais le besoin de reconnaissance de Marie-Madeleine et son envie de satisfaire les autres ne lui portèrent pas chance. En effet, puisqu’elle était la seule à réussir à faire ce gâteau et qu’elle dépendait de la bonne volonté de son maître, elle resta cloîtrée pendant près de trente ans dans la cuisine du Fort Gibron. Jamais pendant cette période elle ne sortit à l’extérieur, jamais elle n’eût le plaisir de rencontrer un seul amateur de madeleines mis à part son maître qui venait contrôler la qualité de son travail, jamais elle ne pu retourner au couvent de Saint Maximin pour montrer aux sœurs de quoi elle avait été capable toute seule, jamais elle ne revit sa mère…

Le seigneur de Correns a écrit:
" Maire-Madeleine est bien trop occupée à confectionner des madeleines pour vous, mais soyez assurés que dès qu'elle aura le temps, elle vous fournira de plus amples informations sur sa vie. "


Ses prières adressées au Très Haut et à Aristote ne furent jamais entendues durant ces longues trente années. Son nom était connu de tous mais personne ne l’avait vu, et ceux qui avaient vu son visage quand elle était arrivée à Correns ne pouvaient donner de détails, tant cela faisait longtemps qu’elle avait paru au grand jour. Des rumeurs commençaient à circuler sur son compte, certains pensaient par exemple que Marie-Madeleine n’avait jamais existé et que le Seigneur de Correns était un sorcier qui envoûtait les visiteurs avec ses gâteaux empoisonnés. Cette rumeur fut d’ailleurs celle qui brisa l’isolement de Marie-Madeleine. La réputation de son maître commençait à lui coûter cher, la vente des madeleines commençait à faiblir : tout le monde voulait voir celle qui les cuisinait,’attention était dirigée uniquement sur elle et non plus sur ses gâteaux et son maître. Alors ce dernier céda à la pression et organisa une cérémonie de présentation.

5. La fuite de Marie-Madeleine

Nombreux étaient ceux qui vinrent assister à la cérémonie de présentation de Marie-Madeleine le 12 décembre 1311: la cour du Fort Gibron était pleine à craquer et la foule débordait tout autour, envahissant chaque recoin de Correns. Marie-Madeleine avait beaucoup de mal à surmonter sa peur de rencontrer ses admirateurs et avait passé la nuit en prière pour y puiser sa force. Son maître avait senti sa peur, et ayant pensé à tout ce qui entourait ses propres intérêts avait posté des gardes devant la cuisine où elle avait sa couche pour l'empêcher de se dérober à la cérémonie. Sans doute aurait-il du la laisser fuir car le lendemain quand elle vit l’assistance lors de la cérémonie, elle fut submergée d’effroi : tous étaient obèses ! Du plus jeune au plus vieux, hommes et femmes, riches et pauvres, tous avaient un corps difforme et adipeux.

Marie-Madeleine comprit soudain que ce phénomène avait été causé par ses propres madeleines délicieusement composées de beurre bien gras. Mais il était beaucoup trop tard pour revenir en arrière, ces gens en avaient tellement mangé ! Elle prit conscience de la situation et parvint à s’enfuir de Correns en courant avec toute l’énergie dont elle disposait. Le ventre lourd de gateaux, ses poursuivants abandonnèrent leur poursuite et on n’entendit plus jamais parler de Marie-Madeleine.

Gilbert Vésicule a écrit:
" Si jamais je la choppais celle-là, je lui donnerais ma brioche à bouffer. " (entendu le jour de la fuite de Marie-Madeleine)


6. L’enquête de l’Ordre Teutonique sur Marie-Madeleine

Une cinquantaine d’années plus tard, des membres de l’Ordre Teutonique eurent vent de l’histoire et s’y intéressèrent de très près. Après avoir ouvert une enquête, interrogé les habitants de Correns et consulté les archives du Fort Gidron, ils se firent une opinion toute aristotélicienne de ce qui était arrivé à la disparue. Abandonnée par les sœurs du couvent où elle est née, elle a réussi malgré elle à être connue à travers tous les Royaumes. Séquestrée dans sa cuisine par son maître, elle s’est évertuée trente longue années à fournir à ses admirateurs de somptueuses madeleines en sacrifiant sa propre vie. Elle aura vécu à travers ses créations pour apporter le bonheur.



Elle avait fait preuve d’amitié et de don de soi en se consacrant à la confection de son fameux gateau, de conservation en trouvant le moyen de subsister, de tempérance en acceptant sa condition et en obéissant à son maître, de justice en essayant de faire le plus de madeleines possible pour que chacun en ait, de plaisir en faisant ce qui lui plaisait c’est-à-dire cuisiner et de conviction en croyant qu’agir tel qu’elle le faisait rendrait le monde meilleur, et pendant tout ce temps là les admirateurs de madeleines péchaient à outrance !
Le Seigneur de Correns en premier lieu : égoïste parce qu’il ne pensait qu’à sa propre richesse et envieux parce qu’il s’est attribué tous les mérites de Marie-Madeleine. Mais les admirateurs de madeleines n’étaient pas innocents non plus : égoïstes parce qu’ils ne pensaient qu’aux madeleines et non à Marie-Madeleine, gourmands parce qu’ils se sont gavés de ces gâteaux et adeptes de la luxure en abusant des plaisirs de la chair.

La punition fut générale : le Seigneur de Correns a perdu son unique source de revenus et de prestige et tous ceux qui ont abusé des madeleines sont emplis de remords et de regrets. La pauvre Marie-Madeleine, voyant les conséquences désastreuses de l'utilisation abusive de sa création, a réagit le plus logiquement du monde en s'enfuyant ce jour là. Mais elle n'est pas partie sans rien laisser: il faut savoir qu'elle était parvenue à théoriser mathématiquement la technique utilisée avec son fouet pour préparer la pâte à madeleines: v = (Im(f*)df/dx)/|f|², or nombreux sont les charpentiers de tous les royaumes à avoir gravé cette formule sur des rames, nul ne sait pourquoi il fallait qu'ils le fasse sur une rame mais toujours est-il que ce fut le cas. Le jour où Marie-Madeleine prit la fuite de Fort Gibron, toutes ces rames se volatilisèrent et la formule fut oubliée de tous! Puis, une trentaine d'années plus tard, certaines personnes se mirent à assister à un phénomène étrange:une rame apparaissait la nuit chez eux (et ce de façon aléatoire), et la formule était toujours gravée dessus. Seul Aristote peut avoir une logique suffisante pour appréhender et comprendre ce phénomène, le Seigneur souhaite-t-il que la madeleine fasse sa réapparition afin de tester une seconde fois les humains?

7. La grotte de Marie-Madeleine



Une expédition fut donc envoyée le 24 avril 1362 dans les environs de Correns afin de trouver où avait pu aller se cacher Marie-Madeleine. Le massif de la Sainte-Baume fut ratissé au peigne fin et au bout de longs mois de recherches infructueuses l’expédition tomba sur une grotte isolée, dans un escarpement discret du massif. Au fond de la grotte ils trouvèrent un squelette. Ils l’analysèrent longuement et réussirent à déterminer que c’était celui d’une femme. Puis en fouillant un peu plus dans la grotte ils découvrirent les vestiges d'une cuisine avec des moules en forme de coquillage, exactement identiques à ceux conservés dans l’aile «Marie-Madeleine» du musée de Correns, ainsi qu'une rame avec une inscription effacée dessus. La déduction fut donc aisée et unanime, ils étaient bien en possession du corps de Marie-Madeleine de la Sainte-Baume !

Voilà maintenant bientôt un siècle que les rames reviennent, les plus grands mathématiciens sont sur l'affaire et essayent de décrypter cette formule.


Mais ceux là ne savaient pas quand ils pourraient aller en pèlerinage jusqu'à la grotte vénérée.
En effet ils voulaient se mettre au service de la paix pour les Aristoliciens qui s'affrontaient violemment à Brignoles, Aix, face au massif de la Sainte Beaume, c'était désolant.
L'Ordensmarschall Hobb sur son destrier Tapfer, portant heaume à tête de molosse anglois, cotte de mailles recouverte d'une chasuble blanche avec sur la poitrine son blason et les couleurs de la Commanderie de la Chaux de Fonds. Sur ses épaules il portait la cape frappée de la croix Teutonique. Il redressa sa lance, fit un signe de tête à ses Frères et tous reprirent la route vers Aix.


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Amyr
[Sur la route vers Aix ou... la commanderie?]

Un bâillement qui en dit long. Le cheval qui doit avoir les muscles morts pour le reste de sa vie. De Gascogne vers la Lorraine, repartant vers la Bretagne pour revenir en Lorraine et partir ici, sur une route menant à Aix. Et le temps passe encore moins vite lorsqu'un est homme n'est pas près de celle qu'il chérie. Les dents du Teutonique claquaient sans arrêt, de stress, et non de peur. Les armées sur la capital allaient-ils les laisser passer, même s'ils étaient Teutonique? Allaient-ils se faire attaquer? Non, bien sûr que non se disait le reiter sur grelotait sous sa petite armure. Le Ritter Hobb a tout prévu se disait-il aussi pour se consoler.

Dites, où on va là? À la commanderie ou à Aix?

Une réponse ou l'autre, il s'en fichait. Il posait la question comme ça, histoire d'entendre quelque chose d'autre que le sons habituel des sabots sur le sol. Il voulait seulement un bon feu où se réchauffer en pensant qu'à sa fiancée, restée en dehors des frontières.

Mais que faisait un Teutonique en pleine guerre entre Français et Provencaux? Bah voyons... le neutre. Faut dire que continuer de suivre la troupe avait été un choix difficile. Resté avec ses amis pour montré à son futur-suzerain qu'il pouvait être fier de lui et bien le représenter? Ou bien, continuer avec l'ordre et risquer de perdre son fief? Finalement, surement à cause qu'il n'avait pas reçu de réponse à sa lettre envoyé au Duc pour lui proposer un arrangement. Aucune réponse de sa part... continue avec la troupe Amyr, s'était-il dit encore une fois de plus. Se trouvant bête de se parler à lui-même, il se leva debout sur les étriers pour voir si il y avait quelque chose à l'horizon


Ordensmarschall, y'a quelque chose qui se dessine là-bas...

Pour revenir à la petite histoire de fief, bah advienne que pourra. Il attendra la lettre du Duc et verra bien la suite. Pour le moment, ils allaient vers euh... bah là-bas...
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Hobb


[Vers la Commanderie Teutonique de Nans les Pins]

La commanderie de Nans les Pins situés au centre de la Provence entre Brignoles, Aix, et au Nord de Toulon sera ouverte à tous les blessés et laisser pour compte et cela quelque soit leur appartenance. Les Soeurs et Frères Hospitaliers Teutoniques seront à leur service pour les soigner et prier pour eux. Les Milites Teutoniques seront là pour les protéger et les escorter. Certains des Frères pourront ouvrir à Aix, Brignoles ou ailleurs des zones neutres où seront reçus celles et ceux ayant besoin de soutien.
L'avant garde Teutonique arrivait à Aix. L'Ordensmarschall Hobb avait bien sûr entendu les questions et les doutes de certains qui avaient du mal à saisir ce qui se passait. Mais la force d'un Ordre Militaro Religieux résidait dans la confiance que chaque membre avait pour son Frère, et une indéfectible obéissance en l'Ordenskreis ( Cercle des Hauts Dignitaires de l'Ordre ).




Pour reconnaître un lieu neutre sous la protection de l'Ordre Teutonique il suffira de voir une bannière ou un gonfanon portant la croix noire, bien connue.




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Jackson21
Des mois qu'il chevauchait, des mois que cette poursuite continuait inlassablement. On n'avait proposé aucune solution concise et claire, aucun progrès n'avait été fait partout ou il s'était engagé dans la voie de la guerre.
Autour de lui, les hommes se déchiraient pour des querelles intestines et dissimulant bien souvent les ambitions des "grands" qui prenaient l'ensemble des Royaumes comme leur terrain de jeu favori...

Le Chevalier soupira, sorti de sa rêverie solitaire et releva les yeux vers l'avant du convoi teutonique mené par l'Ordensmarschall Hobb. L'Erster Botschafter (Chancelier) fermait quant à lui la marche d'un pas tranquille, habitué à ce genre de scènes. D'ici à ce qu'un provençal ou un français ne lui expédie une flèche dans les côtes, il y en avait du chemin...

Réajustant de sa main gantelée de fer son heaume au sommet duquel flottait fièrement 7 plumes de paon, signe distinctif des Hauts Dignitaires teutoniques, Tellancourt fit partir Sarpedon au trot et ce dernier eu tôt fait d'arriver à hauteur d'Hobb.


Pax Vobiscum mon frère... Nous voilà bientôt parvenus, sans dommage qui plus est, le Très-Haut nous a en sa Sainte garde. Puisse t-il nous donner la force d'accomplir notre mission en ces terres...

J'aurais souhaité que mon frère de sang, le Ritter Mateù soit parmi nous, qui mieux que lui parmi l'Ordre connait aussi bien la Provence et son histoire !
J'espère seulement que nous pourrons venir en aide aux blessés et victimes de cette guerre mon Frère... Je l'espère vraiment...


Plus tard dans la journée, ils atteignirent finalement la commanderie de Nan-les-Pins. Un sourire léger se dessina sur son visage, son frère de sang devait certainement gérer ce domaine d'une main experte, le connaissant.

La garnison teutonique de Nan-les-Pins avait été alertée quelques jours plus tôt de l'arrivée d'une troupe teutonique. Cette dernière franchit l'enceinte de la place forte et rejoignit bientôt les écuries. Plusieurs palefreniers et Neulings surgirent alors pour s'occuper des montures épuisées par un tel voyage.
Le landmeister bourguignon mit pied à terre et se rendit sans tarder aux baraquements.

Là, il confia plusieurs vélins à ses cavaliers, ces messagers drapés de noir et blanc chargés d'aller prévenir la population et les protagonistes de cette guerre. Sur ces parchemins, on pouvait lire :


Citation:


Provençales, Provençaux,

En ces temps tristement dramatiques, où la violence seule est employée pour résoudre les conflits.
En ces heures sombres durant lesquelles le sang gave la terre provençale.
En cette période de crises et de désespoir pour la Communauté des Fidèles.

Qu’il soit su que la Seigneurie de Nans-les-Pins, terre teutonique restée neutre, est prête à accueillir et à soigner blessés et mutilés. Là, des hommes et des femmes désarmés prendront en charge chaque Fidèle mal en point, physiquement comme mentalement, sans exception aucune.

Plusieurs hommes font actuellement route vers la Provence, afin d’œuvrer pour la paix. Ceux-ci auront pour mission de protéger les Fidèles, les Clercs et le Dogme.

La résolution du conflit est souhaitée pacifique, et laissée au bon soin des autorités temporelles.

Deus manum Ducit !


Fait à Tarbes, le 20 janvier,


Pour l’Ordre Teutonique,




Mateù ‘Castel’ de Sabran, Chevalier Teutonique, Baron de Grimaud, Seigneur d’Oraison, Seigneur de Nans-les-Pins


Regardant ces cavaliers s'éloigner dans un nuage de poussière, le Chevalier se signa et récita en son fort intérieur la prière teutonique. Il s'en retourna ensuite auprès de l'Ordensmarschall et de ses frères...
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Magenoir
Depuis longtemps, la troupe Teutonique galopait en direction de la Provence, où on avait besoin d'eux.
Le voyage fut long et même légèrement épuisant, bien que fait à cheval.
Hobb et Maric étaient parti des montagnes d'Helvétie, puis passèrent par la Franche-Comté, la Bourgogne, le Lyonnais-Dauphiné, pour que leurs Frères, le Ritter Jackson et le Reiter Amyr, les rejoignent pour partir en Provence.

En provence, le soleil était au rendez-vous, l'air y était chaud et bon, rien ne laissait croire que, partout dans cette région, de violents et sanglants combats avaient lieu chaque nuit...Maric n'y pensa pas tellement...
En ce moment, dès le franchissement des frontières Provencales, il fut émut de retrouver cette terre, car, il ne saurait dire le nombre d'années exacts, mais il avait fait parti des Hallenbardiers Provençaux et avait habiter Toulon.

Le Senechall ne se rendit pas compte que déjà, ils étaient arrivés à la Commanderie Teutonique.
A ce moment là, descendant de son destrier et le confiant aux écuyers, le Teutonique retira son casque et dit à ses Frères.


- En effet, nous voilà enfin arrivé en lieu sur.
C'est maintenant que notre véritable travail commence, notre travail donc, en priorité de soigner les blessés.
Je n'ai pas de qualifications et de grandes connaissances pour exercer la médecine, mais, tout le monde sait mettre des bandages et faire du mieux que possible pour soigner les blessures.

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Rehael
Le Camerlingue avant gagné la Commanderie teutonique afin de pouvoir venir à la venue de ces derniers. Il fut heureux de voir que les Teutoniques déjà s'afferaient à assurer la protection des fidèles et à soigner les blessés du conflit.

Mes frères, je vous souhaite la bienvenue en Provence, parmi nous.

Je suis plus qu'heureux de vous savoir ici en ces heures sombres, votre venue était très attendue par tout les provençaux. Nombre de blessés auront besoin de votre sollicitude et de vos talents. Chacun a besoin de savoir que l'Eglise est tel un roc qui ne faiblit jamais dans sa mission devant l'Eternel, et sur lequel l'on peut toujours s'appuyer.

Vous pouvez compter, durant votre séjour ici, sur mon entier soutien.

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Hobb


[Arrivée à la Commanderie Teutonique de Nans les Pins]

*

Le Groupe de Teutoniques, à la vue de la Commanderie descendirent de cheval et genoux à terre prièrent.

Jackson21 a écrit:
Pax Vobiscum mon frère... Nous voilà bientôt parvenus, sans dommage qui plus est, le Très-Haut nous a en sa Sainte garde. Puisse t-il nous donner la force d'accomplir notre mission en ces terres...

J'aurais souhaité que mon frère de sang, le Ritter Mateù soit parmi nous, qui mieux que lui parmi l'Ordre connait aussi bien la Provence et son histoire !
J'espère seulement que nous pourrons venir en aide aux blessés et victimes de cette guerre mon Frère... Je l'espère vraiment...


-" Et cum spiritus vestro mon Frère, je suis d'accord avec toi, et comme toujours nous pouvons compter sur le dévouement de nos compagnons, qu'ils soient Milites ou Religieux."

Puis se tournant vers le Seneschall Magenoir :


-" Il nous sera aussi certainement nécessaire d'aller chercher les blessés, ou ceux qui fuient les combats en recherchant de la nourriture, les escorter les protéger des pillards. "

Tous venaient d'entrer dans la cour de la demeure Teutonique. Déjà les hôtes étaient affairés pour remplir la mission d'accueil, les salles étaient toutes vouées à cela, même les appartements du Ritter Mateù.
Les chevaux furent prient en main par les Neulinge (novices), débarassés de leur caparaçon, les harnois allaient être remis en état.
Quelle ne fut leur surprise d'être reçus par le Camerlingue Rehael en personne.


Rehael a écrit:
Mes frères, je vous souhaite la bienvenue en Provence, parmi nous.

Je suis plus qu' heureux de vous savoir ici en ces heures sombres, votre venue était très attendue par tout les provençaux. Nombre de blessés auront besoin de votre sollicitude et de vos talents. Chacun a besoin de savoir que l'Eglise est tel un roc qui ne faiblit jamais dans sa mission devant l'Eternel, et sur lequel l'on peut toujours s'appuyer.

Vous pouvez compter, durant votre séjour ici, sur mon entier soutien.


Hobb s'inclina avec respect


-" Votre Eminence cela est un honneur de vous trouver icelieu. Votre soutien est un réconfort pour nous tous. Nous ferons l'impossible pour que la Paix revienne en ce lieu proche de la Sainte Beaume. Lieu que nous chérissons particulièrement.
Les combats ont déjà été très meurtriers et beaucoup de braves sont tombés, des Aristotéliciens qui plus est, contre d'autres.
J'ai aussi une demande à faire, l'autorisation de célébrer une messe, le Bruder Magenoir est Archidiacre en Helvétie et moi même Diacre. Nous pourrions co-célébrer avec tous les Clercs de la région. "


*De la BD "Chevalier Walder"
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Magenoir
Peu après qu'il parla au Ritter Hobb, le Senechall eut réponse et reprit :

- Mon Parrain, j'espère que dès demain nous pourrons aller sauver quelques blessés. Je pense que pour ce jour, le repos, bien mérité, est de rigueur.

Une voix inconnue mais un visage et un homme célèbre, et pas qu'un peu, faisait face aux quatre Teutoniques, le Senechall réajusta sa cape blanche frappée de la croix Teutonique, sa robe et son casque puis regarda le Cardinal Camerlingue.

- Votre Éminence, quel accueil... c'est un réel plaisir que celui de vous voir dans notre Commanderie.
Comme le dit mon Frère, le Ritter Hobb, je suis en effet Archidiacre du Diocèse de Lausanne, faire une messe serait une chose formidable.

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Amyr
[À la commanderie

Eh bah, c'était à la commanderie qu'ils allaient. Il n'était jamais venu en Provence, surement qu'un endroit lui rappelant d'autre l'aide à ne pas avoir le mal du pays ou devrions-nous dire... le mal du duché. Duché libre? Hmmm ce n'était surtout pas à lui nis à sa tête de penser, réfléchir, émettre une hypothèse pour ce genre de situation délicate. Ce sera les armes faut croire, qui décideront du sort de la Provence.

Pour revenir à la commanderie, elle était assez grande. Sans vouloir être méchant, celui-ci s'attendait à plus petite, pas une cabane ou une petite maison, mouais, surement une petite maison fortifiée, entretenu par des pages et toutes sortes de serviteurs ayant pleins de chose à faire. Il espérait que certains allaient l'aider à soigner les blessés, lui ne savant seulement les bases de la médecine. Une jambe cassée, facile, il faut pendre deux bâtons les collés sur la jambe pour l'empêcher de bouger. Fallait pas de diplôme pour savoir des éléments de bases comme ça. Mais si le gars avait un lance qui passait près des poumons et ressortait par la bouche, bah fallait l'oublier, pas juste le reiter, le gars aussi faut croire. Il pourrait toujours utiliser les bons vieux trucs de sa Zaza, bah LE truc. Souler le blessé jusqu'à ce qu'il ne sente plus la douleur. Parlant de sa Zaza, il comptait les jours de son arrivée. Son arrivée allait engager d'autres combats. La chanceuse, elle au moins, elle pouvait se battre. Amyr ne pouvait même pas risquer une bataille en taverne, parce qu'ils étaient neutre. Il était pas triste de ne pas faucher des Aristotéliciens, il était plutôt triste de ne pas pouvoir se défouler sur rien d'autres que sur des mannequins de combats.


Donc donc donc, on s'éloigne de plus en plus. Le reiter descendit donc de son cheval et le confia à un neuling qui irait s'en occuper. C'est alors qu'il vit un cardinal, faut dire que c'était la première fois qu'il en voyait un, mais il le reconnu grâce à sa soutane rouge que portait leur éminence. Il s'inclina avec respect.


Votre Éminence, je suis le reiter Amyr.

Et le reiter se retourna ensuite vers Hobb et Maric.

Hum... mes frères, avant de célébrer une messe, ne devrions-nous pas tout simplement aller chercher des blessés, ou même... les morts, et ensuite leur faire une messe en leur hommage s'ils sont tous là?
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Thrandhuil


Une missive arriva par une estafette jusqu'au fief de l'Ordre Teutonique en Provence.

Citation:
Au responsable des forces teutoniques en Provence,

De Thrandhuil, ambassadeur Marquisal à la Chancellerie Impériale

Le Haut Chancellier Impérial est actuellement sur les routes de Provence, afin de rencontrer Sa Majesté la Marquise des Alpes Occidentales.
Cette ambassade doit être couverte par toutes les garanties dûes à une démarche diplomatique de cet ordre, placée sous le signe de l'Amitié et de la Paix.
Il nous est donc naturellement venu l'idée d'organiser cette rencontre sous la protection et la neutre bienveillance de l'Ordre Teutonique.
Je vous sollicite donc, au nom du Marquisat, et vous demande si vous accepteriez d'accueillir cette rencontre de la plus haute importance en votre fief.

Thrandhuil, pour le Marquisat.

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curé de Marseille
Jackson21
Citation:
Mes frères, je vous souhaite la bienvenue en Provence, parmi nous.

Je suis plus qu' heureux de vous savoir ici en ces heures sombres, votre venue était très attendue par tout les provençaux. Nombre de blessés auront besoin de votre sollicitude et de vos talents. Chacun a besoin de savoir que l'Eglise est tel un roc qui ne faiblit jamais dans sa mission devant l'Eternel, et sur lequel l'on peut toujours s'appuyer.

Vous pouvez compter, durant votre séjour ici, sur mon entier soutien.


Le Camerlingue venait de franchir l'enceinte de la commanderie et c'est pantois et c'est encore tout usé et fourbu par ce long voyage que les teutoniques l'accueillirent modestement.

Merci Eminence, vos paroles nous touchent au plus haut point. Nous savons les blessés nombreux.
Déjà nos patrouilles sont à la recherche des blessés. Nous parviendrons avec l'aide du Très-Haut, à accomplir notre mission, soyez en sûr.


Le Ritter avait un grand respect pour le Cardinal Camerlingue qui, bien avant les évènements provençaux dans lesquels ils étaient tous plongés aujourd'hui, s'était montré du côté des SA, a contrario de nombres de prélats... Mais c'était là un autre débat.

Plus tard dans la journée, un cavalier vint porter une missive émanant d'un ambassadeur marquisal... Jack avait déjà aperçu cet ambassadeur et curé sur la Place d'Aristote.
Il haussa un sourcil à la lecture de la lettre avant de la plier et de la ranger dans sa besace, il rejoignit ensuite ses frères Hobb, Magenoir et Amyr qui devraient également prendre connaissance de ce parchemin...

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Hobb


L'Ordensmarschall Hobb fit accompagner Son Eminence le Camerlingue dans les appartements du Landmeister CastelOrAzur( Commandeur de la Commanderie) afin qu'il visite les lieux et qu'il vérifie des dispositions prises pour les blessés. Puis le Erster Botschafter arriva et lui montra un document de la plus grande importance.

-" Mon Frère Jackson, voilà un travail pour toi, nous acceptons bien sûr, tu es d'accord ? "

Le document fut montré au Seneschall Magenoir.
Puis Hobb s'installa et écrivit une réponse, qu'il soumit à ses Frères. Le temps pressé il fallait prendre de vitesse les belliqueux, afin de donner une chance à la Paix.




-" Je vais donner cette missive à l'estafette et je vais me rendre dans les alentours et jusqu'à Aix, il me faut vérifier la sécurisation des routes d'accès à la Commanderie. "

Hobb fit préparer son misaudor Tapfer et rejoignit l'estafette.



Amyr a écrit:
Hum... mes frères, avant de célébrer une messe, ne devrions-nous pas tout simplement aller chercher des blessés, ou même... les morts, et ensuite leur faire une messe en leur hommage s'ils sont tous là?


Hobb se tourna vers le Reiter Amyr, qui allait montrer ses qualités d'éclaireur.


-" Reiter Amyr ouvre la route 300 à 500 pas devant nous. Nous allons sur Aix. Même route que pour l'aller jusqu'ici. Dès que tu vois les remparts de la ville attends nous. "

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Amyr
[Vers Aix, seul

-" Reiter Amyr ouvre la route 300 à 500 pas devant nous. Nous allons sur Aix. Même route que pour l'aller jusqu'ici. Dès que tu vois les remparts de la ville attends nous. "

Un simple mouvement de tête qui voulait tout dire. Souriant de bonheur, de liberté par ce fait même, il alla rechercher sa monture qu'il avait laissé au Neuling, il n'y a pas longtemps. Éclaireur... Voir un champ de bataille le premier? D'une manière ou d'une autre, en groupe ou seul, les effets seraient surement les même.

Il mit pied dans les étriers et tira sur la bride, faisant lever à peine les sabots de son destriers. Rajustant son casque et fit un petit signe de tête à ses trois supérieurs. signifiant que tout allait bien, que tout allait bien se passé. Mais? Une fois rendu là-bas? Il revenait vers eux? Et si personne? Il restait là. Oui c'était surement cela. Mais il ne prit pas de chance, et se retourna sur sa scelle


Si y'a du danger, je reviendrai le plus vite

Bon, ils étaient prévenus au moins.

YAYA

Aussitôt dit, aussitôt les yeux remplies de larmes à cause du vent froid venant du nord qui commençait à se faire sentir. Tout droit vers Aix, même chemin, se répétait-il sans cesse, croyant de l'oublier en chemin et se perdre sur la route. Le cheval semblait où aller comme si les informations qui étaient dit dans sa tête, gagnait les pensées de la pauvre bête qui avait déjà les jambes molles.

T'es pas en forme toi, hein?

L'était vieux le cheval. Le Amyr se faisait des peurs à penser que le cheval tomberait brusquement sur le sol, mort, projetant son cavalier loin devant. Il secoua la tête, pour oublier tout cela. Il se concentra maintenant sur la route. Celle-ci était déserte. Deux ou trois charrettes pressées passaient par-ci et par là, laissant une trainée de poussière derrière elles. Soudain, des tours se firent voir dans le ciel mis-nuageux, mis-ensoleillé. Leur ombre commençant à descendre sur l'herbe couvert de sang suite aux batailles récentes. Le reiter fit arrêter sa bête sèchement. Plus un son, seulement la monture qui soufflait l'air péniblement, celle-ci n'ayant pas arrêté de galoper à toute vitesse sur la route. Spectacle qu'on ne voit pas tous les jours. Il descendit la colline sur laquelle il regardait ce paysage ensanglanté. Se laissant bercer par la monture qui avait commencé sa descente. Oubliant sa mission d'éclaireur, il s'arrêta près d'un cadavre méconnaissable. On ne pouvait connaitre que son appartenance grâce aux couleurs qu'il portait; celle de la Provence. Reconnaissant les couleurs du duché, son attitude de pitié envers le cadavre changea brusquement. Il gardait une mauvaise image des Provencaux. Surtout de deux personnes en particulier. Le traitant de lâche, de traitre pour des raisons inconnues de lui. Une haine envers ce peuple de cette région c'était installée en lui. Du mépris et du dégoût en même temps.

Il regarda autour de lui, et cracha sur le cadavre mort avant de se signer. Les lugubres événements en taverne il n'y a pas longtemps auraient surement des répercussions sur impressions sur la guerre en Provence.

Il releva la tête, la mine grise et vit du mouvement sur les murailles. Surement les soldats de gardes qui vont allumer les torches. Il descendit de sa scelle et et prit les rênes de son cheval et le mana ailleurs pour avoir des bouffées d'air frais, celle-ci puant à cause des cadavres et du sang sec. Rien à signaler, il attendit ses frères Teutonique.


Je ressemble vraiment à un traitre et un lâche comme l'ont dit les autres Provencaux?, se dit-il à voix basse. Juste son fidèle transporteur remua les oreilles, à la recherche du son. Il soupira longuement en enleva son casque.

Bon bah attendons-les maintenant, hein mon vieux?, dit-il à son destrier
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Magenoir
Le temps passait, et il fallait déjà repartir pour la ville, la capitale Aix.
Chacun reprirent leur monture respective, lui, le Senechall, prit Tourbillon, qui fut atteler et préparer par un Neuling.
D'un signe de tête, le Bruder remercia le Neuling et prit sa monture, un cheval noir, ce cheval lui avait été offert par son ancienne fiancée, Aorine...
Un instant, il repensa à cette femme, désormais, elle devait vivre en Italie, au calme. Elle n'aimait pas quand Mage partait en mission, elle avait toujours peur pour lui, le Senechall eut une pensée pour elle...

Soudain, alors qu'il montait en selle, l'Ordenmarschall Hobb lui tendit un papier, lettre qu'il venait d'écrire.
Son sceau était déjà apposé, la lettre était donc prête à partir, relevant son casque, il dit à son Parrain.


- Excellente missive, rien à y dire...puis la fit passer au Ritter Jackson.

Rabaissant son casque et prêt à se mettre en route, Maric s'aperçut, un peu en retard, que le Reiter Amyr n'était plus avec eux, mais un peu plus loin, en éclaireur comme le lui avait ordonner Hobb.
Amyr s'était arrêté, qu'avec t-il vu? Un danger s'approchait-il?

Son regard croisa ceux que ses Frères restés en arrière et lui, fit partir Tourbillon en avant, rejoindre le Reiter Amyr qui semblait immobile, comme figée par une peur, ou peut-être les attendait-il simplement.

Peu après, le Senechall l'avait rejoint, et s'aperçut du "massacre", enfin de ce qu'il en restait, les Teutoniques approchaient d'Aix, vu les traces restantes de la bataille, cela était sur.
Cependant, il n'y avait aucun danger, personne en vu.
Loin derrière, il y a avait ses deux Frères, il fit un signe de la main pour qu'ils viennent.


- Reiter, nous approchons d'Aix, surveillons les environ, non pas qu'il y a un danger, mais pour voir si on retrouve quelques blessés.
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Jackson21
Citation:
-" Mon Frère Jackson, voilà un travail pour toi, nous acceptons bien sûr, tu es d'accord ? "


Bien entendu mon frère, cela me parait être une bonne initiative.

La missive fut rédigée par l'Ordensmarschall en un rien de temps et tous la trouvèrent correcte. L'Erster Botschafter finit par la rendre à Hobb après qu'elle ait fait le tour. Il s'agissait maintenant de partir en reconnaissance... Jack avait eu vent des féroces combats qui s'étaient déroulés durant les dernières semaines à Aix... Il ne songeait imaginer le massacre que cela avait du être.

Leurs montures étaient épuisées mais il ne fallait pas trainer. Qui sait la détresse dont ils seraient témoins par delà ces murs ? Le trakhener noir d'ébène avait été équipé par un Neuling et c'est sur son plus fidèle ami dans la bataille que le Chevalier monta une nouvelle fois. Heaume rabaissé, Parangue au flanc, son fléau d'armes arnaché au flanc de son étalon, il était paré.
Tellancourt rejoignit le poste de garde au pas, il attendit là que son frère Ordensmarschall soit prêt à son tour. Il parvint à apercevoir le Seneschall et le Reiter déjà parti en éclaireur quelques temps plus tôt. Le Bruder Magenoir lui fit un signe de la main. Un danger ou une découverte macabre ?...

Sarpedon semblait nerveux si bien que son maître eut du mal à la maîtriser. Il lui tapota l'encolure pour le rassurer, ils en avaient vu d'autres...

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