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[RP]La petite voix intérieure a finalement gagné.....

Milouse
Un escalier de fer, un couloir étroit et obscur.
Au fond de ce couloir une porte entrouverte d'où nous parviennent les accords d'une musique, qui en ce lieu parait irréelle.
A y réfléchir cette mélodie était dans sa tête depuis toujours mais il savait la repousser sans mal pour la rendre inaudible.
Il avait pris conscience très jeune qu'elle troublait sa pensée, son jugement et ses valeurs. Il faisait avec mais depuis quelques jours elle devenait plus oppressante et puissante.
Chaque assaut atteignait des limites jamais atteintes auparavant, il en fallait presque rien pour y sombrer.

Ce soir là en taverne, la colère avait pris le dessus. Même en discutant calmement, il avait compris que la maire n'admettrait jamais son erreur sur le non entretien des mines.
Comment pouvoir avancer dans ces conditions ??
De plus, il se faisait lâchement convier la porte pour stopper à toutes paroles.
Il n'y avait personne pour le raisonner, seule cette voix se faisant plus persuasive que jamais.
Son choix était fait, sans réfléchir, et les conséquences de son acte futur n'avait aucune importance dans ce moment.

La flamme de la vengeance brulait son iris, la voix contrôlait Milouse. A la porte de la mairie, la milice lui ouvrit la porte.
Il ne pouvait plus reculer, un dernier souffle, il venait de tourner le dos à la bêtise.
S'adressant à la milice.

- Attention à vous ce soir, l'armée de Vannes semble menaçante. Ouvrez l'oeil, j'ai un pressentiment. Je vous informe que je prends sur le champ le contrôle de la mairie.

Il remontait ce couloir, cette voix de plus en plus intense. Il poussait la porte, le bureau du maire à ses pieds.
La mélodie bouillonnait en lui rappelant " Tu vois c'était un jeu d'enfant"
Il venait de basculer mais un sursaut tentait de percer.
Les larmes coulaient sur ces joues, les visages d'Alieniore et Elorn le bombardaient.
S'écroulant à genoux.

- Qu'est ce que j'ai fait ?? -Qu'est ce que j'ai fait ??


Ne pouvant plus reculer, il faudra vivre avec encore faudra-t-il qu'Aristote le lui accorde.
_________________

Breizh, atao feal da viken
Taizo
Se rendant a Vannes a grand galot sur son cheval, Taizo et quelques maréchaux avait appris la nouvelles de la prise de la mairie tard dans la nuit et c'était mis aussitôt en selle...

Une fois au abord de la ville, il remarque une agitation, des piaillements, des passant hurlant, criant, et l'armée de Chikaka a l'extérieur...

Pas de problème, Taizo avance et rentre dans la ville ou il voit des gens ne comprenant pas ce qu'il c'est passé, d'autre qui s'en fichent totalement.

Arrivant vers la mairie, toujours sur son cheval il s'adresse a la milice devant la porte, milice qui ne semble pas vouloir s'écarter.


Milicien, je suis le prévôt de Bretagne, Taizo Wigbold ! Je viens ici pour voir le Duc de Cholet, Milouse de Coatmeur, une enquête vient de s'ouvrir sur ses actes et j'ai tout droit de passer pour lui parler !

Les gardes se regardent, hésitant...

J'exige de passer !

Laissant alors le passage libre, Taizo descend de cheval et pénètre dans la mairie, toujours accompagné de quelques maréchaux
_________________

....................................................Allez a la mine !.................................................
Coldtracker
Un pli, une missive, bref ce que vous voudrez accompagnée d'un soldat...

le colosse salue prend le pli, le lit et dit:
-"Merdasse, j'aurai tout vu..."

Les maréchaux allaient sûrement intervenir illico presto mais en cas de soucis....

Il transmit des ordres...
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Une guerre à mener? De Morrigan-Montfort répond présent...
Chikaka10
La capitaine de Lu Gwened faisait sa ronde comme chaque nuit, s'assurant que le port se portait bien et qu'aucun problème n'avait lieu. C'est en revenant, traversant la ville que tout à coup plusieurs hommes lui tombèrent dessus.

Fichtre ! Bon sang !

Vive comme l'éclair elle dégaina son épée et se mit à se battre vaillamment, malgré son état de grossesse avancée. La furie qui était en elle se déchaina, l'instinct de survie était le plus fort surtout que là elle avait son ou ses bébés à sauver.

Un homme se rua sur elle qu'elle embrocha, habituée à se battre. Bon sang ! fallait tenir coute que coute. Un deuxième arriva avec son bâton rapidement voulant défendre son compagnon. Elle n'eut que le temps de parer avec son bouclier qui vola en éclats sous le violent coup de bâton.

Le regard plein de haine, elle se rua sur l'impudent qui avait osé l'attaquer, se déchainant. Sous la violence des coups il s'enfuit.

Sur ses gardes, elle attendit, guettant un nouvel assaut. Devant le calme revenu, elle s'approcha du blessé et lui mit son épée sur sa gorge.

Qui es tu ? Pourquoi m'avoir attaquer ?

Je suis défenseur de la ville de Vannes, je travaille pour le maire Milouse, il nous a dit de vous attaquer, que vous êtiez notre ennemie.

Ébahie, Chika se releva. Il allait falloir s'organiser...

Bon sang c'est quoi cette histoire ! Milouse... Bon sang ! qu'est ce qui t'a pris ?

Citation:
05-06-2010 04:08 : 05-06-2010 04:07 : Votre bouclier a été détruit.
05-06-2010 04:07 : Tallan vous a donné un coup de baton. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
05-06-2010 04:07 : Vous avez frappé Merzhin. Vous l'avez sérieusement blessé.
05-06-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par les défenseurs de Vannes.

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Albatrus
[Rieux]

Le temps était magnifique en Bretagne,un soleil radieux,des oiseaux qui chantent,une journée comme il les aime.

Il était allongé sur la verdure,regardant les nuages passer au gré du vent..

Soudain,il entendit l'arrivée d'un cavalier..



Sir Alba,Sir Alba!


Moui,que se passe t'il,pourquoi me dérangez vous?

Il se releva et attendit la réponse de l'homme.

Le Duc de Cholet,le Duc de Cholet est devenu fou!!

Je sais bien mon brave,sinon il n'aurai jamais épousé ma nièce.Qu'a t'il donc put faire de si grave?


Il a destitué la Mairesse,il a fait attaquer chikaka par les gardes de Vannes,heureusement elle s'en est sortit!

Il prit un air inquiet..

Il a lancé les gardes sur Chika...c'est bizarre,ca ne lui ressemble pas..
Qu'il ai viré l'autre fouine encore..bon..mais là,Chika..c'est grave..



Mais que lui était il passé par la tête..ils allaient surement tenter de l'exécuter..de l'emprisonner..
Alié et Elorn ne s'en remettraient pas..
Que faire?Que décider?


Trugarez pour vos infos mon brave..Je me rend de ce pas à Vannes.


Faites attention Sir,vous prenez des risques en vous rendant là bas!


Je sais..je sais..mais la famille passe et passera toujours avant tout...
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Maira_de_l_ancolie
[A Rennes]

Enfin arrivé c'est pas que c'est long mais un peu quand même. Surtout pour aller moisir là bas où y'a autant de vie que dans le cerveau de la blondasse de Vannes enfin, les ordres quoi. A peine finit de desceller son cheval qu'un pigeon lui tombe littéralement dessus d'où...lecture...

Quoi ????

Colère de la jeune blonde qui n'en croit pas ces yeux. Vannes vient d'être prise et comme par hasard, on les envoie sur Rennes sois disant qu'ils sont les plus proches. Foutaise tout ça, on les a encore bien prit pour des con. Échange de message pour en savoir plus sur que ça va encore être étouffer ! On va leur sortir qu'il l'a pas fait exprès. Ah mais sur, il a trébucher sur la mairie, foutu la mairesse dehors et combattu l'armée de Vannes sans le faire exprès. Pas grave va, on puni pas les nobles après tout ! En faite suffit d'être noble pour faire tout ce que l'on veux, elle est belle la Bretagne tiens ! A voir tout ça y'a qu'une chose a se dire : Breton ça ne veux plus rien dire !
_________________
Anastriana
En repos à Vannes depuis quelques jours, Ana résidait chez sa cousine Mimilia, et son époux, le très nouveau baron Lelfenoir.
Les journées étaient agréables, et mettaient au loin, très au loin tous ses soucis d'ordres privés. Et c'était une bouffée d'air frais.

Ce matin là, en sortant de chez sa cousine, quelque chose dans l'air ambiant lui fit froncer les sourcils. Quelque chose clochait. Et pas seulement l'église. Non il y avait un soucis, une tension...


Un Lemerco au visage sévère, ce qui ne lui ressemblait guère, se dirigea alors vers elle tandis qu'elle se rendait en taverne. Ses paroles la laissèrent sans voix, décontenancée un instant.

"Je vois... Il est devenu fou? C'est la haute trahison assurée. Et oser s'attaquer à Chika, dans son état..."

Elle serra les poings, les dents, et tout ce qui pouvait se serrer de manière générale. Chika était sa cousine, et la famille, c'était sacré pour la brune...

"Je vais me rendre auprès d'elle, vérifier son état de santé. Pour le reste... Il faut agir. Et vite. Il s'en est pris à une Montfort, Retz ne pourra pas rester sans réagir."

Une main sur le pommeau de son épée, Ana retenait sa colère.

"Quelqu'un a parlé à Milouse? Ou bien s'est-il enfermé à l'hotel de ville avec ses hommes? Une explication s'impose, avant que nous nous étripions entre... Entre bretons..."

Sa voix s'éteignit sur le dernier mot. Ana ne comprendrait jamais de tels comportements, entre bretons, entre personnes qui partageaient le même amour pour cette terre sacrée qu'est la Bretagne.

"Bon sang... Il est Duc Lem, duc..."

Mille pensées tournaient dans sa tête. Une énième altercation avec Lallie peut-être, l'avait rendu fou. C'était la seule explication possible. Mais s'en prendre à Chika, c'était une erreur qui lui serait fatale.

"Je vais voir ma cousine, je te rejoins ensuite, tu peux compter sur moi pour toute action."
_________________
Firkraag
[Vannes au petit matin.... ]

Comme chaque matin, Firk parcourait les rues de la ville.
En dehors du fait que c'était la meilleure heure pour cela, il avait pris l'habitude d'aller à la rencontre de son épouse qui finissait ses tours de garde au service de Vannes.

Alors que la pénombre commençait à céder le pas au premières lueurs de l'aube, il sourit, reconnaissant sa silhouette qui approchait.
Toutefois aujourd'hui son sourire fut de courte durée.

Quelque chose n'allait pas.

Elle boitait. Bon sang, elle boitait.

Il se précipita vers elle et la soutint, la pressant de questions, inquiet.
Il l'examina sous toutes les coutures mais Aristote soit loué, elle ne semblait pas blessée.

Après avoir entendu son récit, sa peur se transforma en surprise, sa surprise en colère et sa colère en fureur.

Ses yeux devinrent noir et son sang se mit à battre furieusement dans ses tempes. Il nota soigneusement le noms des minables qui avaient osé attaqué sa femme enceinte. Ces chiens paieraient cher leur bassesse.

Quant à Milouse, leur maître, s'il devait arriver malheur à Chika, il le poursuivrait ou qu'il se cache et, le moment venu, planterait sa tête au bout d'une pique.

Peu importe le temps que ça prendrait...

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Milouse
[Bureau du maire, cette nuit]

Accoudé sur le bureau, me tiraillant les cheveux, il fallait réfléchir. Vite et bien.
Le temps ne m'avait jamais semblé si précieux.
M'approchant de la fenêtre, j'apercevais du mouvement. La milice m'avait accordé leur confiance.
Elle venait de lui tomber dessus.
Appyuant mon front sur la vitre, la fraicheur me saisissait.

- Pardonne moi, Chikaka, je devais me protéger. Tu es forte, la vie ne te sera pas arrachée cette nuit.

Frappant mes joues, je ne devais pas me distraire. Les jours à venir allaient être intenses, il n'y avait pas de temps à perdre.
M'installant sur ce bureau agréablement tenu, je prenais plume et papier.

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Breizh, atao feal da viken
Marilou
[Rieux]

Un groupe d'hommes est attroupé sur la place du village. Marilou s'avance vers eux et pose sa main sur l'épaule d'un des bougres pour attirer leur attention.

- Pardonnez-moi d'interrompre votre conversation, mais je cherche le Duc de Retz. Pourriez-vous me dire où je peux le trouver ?

Les hommes la regardent, surpris. L'un d'eux finit par se lancer.

- Et que lui voulez-vous au duc de Retz ?
- Il m'attend. Je suis sa fille, Marig Louise de Montfort.

Sourires gênés. Les hommes s'interrogent mutuellement du regard.

- C'est qu'il est parti chez les moines votre père, damoiselle.
- Soit... Et mon oncle, le Primat, il est dans le coin ?
- Euh... Non damoiselle.
- Soit...

Une demi-heure et 25 Monfort plus tard...Marilou commence à avoir un peu de mal avec son arbre généalogique.

- Bon alors y'a qui encore...Chikaka... ? Chez les moines elles aussi ?

Les hommes sont bouches bées. A coups de coude, certains incitent le plus courageux à répondre.

- C'est qu'aux dernières nouvelles... y'aurait eu comme un problème... à Vannes...
- Un problème ?
- C'est que d'après ce qu'on raconte... la baronne Chikaka aurait été attaquée...
- Attaquée ? Qui a osé s'en prendre à ma famille ?
- C'est que d'après ce qu'on entend... ce serait Milouse.
- Milouse ? C'est qui ce tordu ?
- C'est que d'après les derniers bruits qui courent... ce serait le maire... enfin... le nouveau maire... enfin... celui qui a viré la mairesse de Vannes.
- Ne l'appelez plus Milouse !

Marilou enfourche Pynedure, sa jument. Les hommes la regardent étonnés.

- Appelez-le... le mort...

Et d'un coup de talons, la fille de la plus belle femme du monde pour qui l'art de la guerre est une partie de rigolade part au galop en marmonnant « Milouse... Milouse... Milouse... »
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Marilou de Montfort
Fille de Gannika et d'Elfyn de Monfort, ou comment vous péter la gueule en étant la plus belle.
Chimera
Les cris de surprise et d'effroi lui étaient parvenus, la laissant vide et dépitée. Elle n'avait pas levé la main contre lui lorsqu'il l'avait publiquement insultée. Elle n'avait pas cherché vengeance.
Cela serait-il arrivé si elle l'avait fait?
Ce jour, l'attaque est bien plus que personnelle... Réaction il y aura, donc...
Elle n’avait jamais eu que des mots à opposer à cela…
Elle userait donc de mots, une fois encore…

Elle l’adressera au château de Vannes qui lui, demeure et demeurera. Si Mumia est absent, Beilhal saura quoi faire.


Citation:
Pobl Breizhad!

Il est certains pas que l’on ne peut franchir.
Il est certaines choses avec lesquelles il est impossible de jouer.

Cette nuit, Milouse Coatmeur a pris la mairie de Vannes par la force, lançant des défenseurs encore sous le choc contre leurs concitoyens.
Vannes tolérait naïvement sa présence imposée.
On ne chasse pas un duc de Bretagne, n’est-ce pas. On ne chasse pas ce duc de Bretagne.
Aujourd’hui, il a trahi la plus simple valeur de notre pays.
Celle qui fait que nous sommes tous bretons, en s’attaquant à l’une des villes de notre pays.

J’appelle.
J’appelle les vannetais.
J’appelle Breizh.
Heurtez cette armée comme l’océan qui heurte nos rivages.
Bien des vagues se brisent, mais le roc, toujours finit par céder.
Si cette armée est en faucheuse, alors il est probable que certains périssent, en effet.
Réjouissez-vous ! Je vous offre 45 jours de convalescence en cette ville que nous aimons.
Heurtons-le s’il le faut jusqu’à ce que le nombre de blessés bretons lui fasse entendre raison.

Si nous devons attaquer a nouveau demain, alors nous le ferons, et ce jusqu’à ce que, si elles sont nécessaires, les armées des villes voisines viennent apprendre à cet homme ce qu’être patriote veut dire.

Nulle raison ne parle là, et c’est probablement pure folie naïve que de se jeter ainsi sur les murs de la mairie.
C’est l’âme de Vannes, blessée dans son orgueil et dans sa chair, par son propre sang.
C’est la fierté simple du peuple breton qui, pour être grand, doit savoir se poignarder lui-même et de toutes parts.
Entends, Milouse, les vannetais clamer avec fierté leur amour de leur ville.
Entends, demain, les bretons clamer avec fierté leur amour pour leur pays.

Il n’y a là nul jugement de valeur, sur qui est puissant et qui ne l’est pas, qui est intelligent ou non.
Il n’y a là qu’une question :
Qui est breton ?

Leyah de Brocéliande,
Toi qui porte désormais le nom de l’un de ceux qui ont dirigé ce pays, qui le dirige toi-même.
L’heure est venue pour toi de choisir ton camp :
Ton pays, ou ton suzerain qui vient de piétiner une fois de plus son serment d’allégeance à sa nation.

A toi, Myrlin de Pontcallec, de reconnaître aujourd’hui et devant tous quelle est la noblesse que tu veux dans ton pays !
J’annonce que tu n’es plus ni mon suzerain, ni mon souverain, si encore une fois tu défends cet homme que tu as fait duc de ta main.

La Bretagne a des écus, de plus en plus à en croire nos dirigeants actuels.
Mais la Bretagne a-t-elle une âme ?

Qu’aucun n’entende ces mots comme un appel à la guerre civile.
Breizh est plus intelligente que cela.
Vannes redeviendra simplement Vannes.
Nul conflit de grande ampleur ne doit ressortir de cela.
Guérande, Montfort, entendez. C’est un seul homme qui doit payer.
Mais je le dis, celui qui ne se dresse pas contre ce geste n’est pas breton.
Lorsque la mairie de Vannes lui sera revenue, alors les feux de la colère s’éteindront, et les autorités compétentes pourront faire leur travail.

Un message à mon suzerain d’un jour : Prends donc les richesses qui dorment dans les coffres de la mairie. Ils sont de bien peu d’importance.
Est-ce la le message ? Faire savoir héroïquement a la Bretagne que sa plus grande menace, c’est elle-même ? C’est sûrement à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse.
Tristement, grâce à toi, la Bretagne sera désormais prête. Se méfiant de tout et de tous, même de ses propres ressortissants…
Un Naoned n’y avait pas suffit…

Bravo…. Bravo pour ce grand savoir et cette ruse, démonstration aussi puérile que futile, qui n’aura servi qu’à servir l’orgueil d’un homme et à piquer celui d’une ville et d’un pays.

Je suis en route vers Vannes, comme bien des bretons.
Vous joindrez vous à moi et à l’une des villes qui constituent votre pays?

E Breizh,
d'ar Sadorn 5 a viz Mezheven 1458,

Chimera Dénéré de Dongenan
Ex-Dame de St Leger sous Cholet
Baronne de Bubry



Il faudrait maintenant retenir les vannetais de suspendre par les tripes et en dehors des remparts de la ville cet homme qu'elle avait toutes les raisons de haïr...

Ses affaires sont prêtes. Elle secoue le capitaine Irlandais.
Foxfire?
Wake up, we need to get going quickly...


Get going...
L'anglais est une langue si juste...

Elle entend déjà le roulement du galop des chevaux qui accourent à Vannes.

_________________
Chikaka10
Chika marchait sans rien voir, secouée par ce qui s'était passé. Pas vraiment la bataille bien que celle-ci lui avait provoquée quelques douleurs abdominales après coups, mais plutôt le choc de voir que Milouse avait perdu la tête.

Dans son esprit, elle n'arrêtait pas de se retourner cette question : pourquoi ? pourquoi ? que t'est-il arrivé Milouse ? Pourquoi ce coup de folie ? Et pourquoi avoir lancé cette milice contre moi ?

Tout à ses pensées, elle ne vit pas un trou dans le chemin et se tordit la cheville, sans grand mal mais assez pour boiter sur le coup.

Des pas se précipitèrent vers elle, levant la tête elle vit son mari inquiet. Elle lui expliqua tout, tandis qu'il l'examinait sous toutes les coutures.

Je n'ai rien, n'ai crainte, rentrons faut que je me délasse dans un bain et faut s'organiser... Il y a beaucoup à faire...

Chika tourna la tête vers la mairie... Pourquoi Milouse ? Pourquoi ? Une douleur dans le ventre la ramena à la réalité.

Pas maintenant bébé ! pas maintenant...
_________________
Grand_sage
[Vannes]

A trop attendre que Lallie ne rentre la veille au soir, il avait fini par s'assoupir. Sans doute réglait-elle quelque dossier urgent à la mairie, il se s'était pas plus inquiété que cela en sombrant dans le sommeil. Ce n'est qu'en se réveillant au petit matin et constatant qu'elle n'était pas rentré qu'il s'inquiéta.

Les évènements de la nuit lui parvinrent vite aux oreilles et il n'y avait qu'à voir l'agitation régnant en ville, les hommes en armes autour et dans la mairie pour comprendre que c'était grave.


- Lallie! Trouvez moi Lallie tout de suite! Avait-il hurlé à l'intention des domestiques présents.
- Personne ne sait où elle est Votre Grâce.
- Etait-elle à la mairie quand c'est arrivé? Est-ce lui qui la détient?
- Apparemment non. Mais comment être sûr.
- Rufus?
- Il est à la taverne. Difficile de tirer quelque chose de lui. Mais il ne semble pas savoir où elle se trouve lui non plus. Il m'a paru inquiet.
- C'est pas possible... Mais pouquoi a-t-il fallu que je rentre plus tôt hier soir...
- Vous ne pouviez pas prévoir. Personne n'aurait pensé...
- S'il lui est arrivé quelque chose... Je ne répond plus de rien...
- Elle était avec son garde du corps. Messire de Bauer n'a pas réapparu lui aussi. Il l'a sans doute mise à l'abri pour la protéger. Rassurez vous Votre Grâce... Elle va sûrement reparaitre très vite pour lui faire rendre gorge elle même.
- Dieu t'entende Alex...

Il soupira, le regard dans le vague, priant pour que rien d'irréparable ne lui soit arrivé...
_________________
Leyah
[ Kékpart, à user ses semelles, claquée avec un énorme besoin de dormir ]

Madaaaaaaaaaaaammmmmmmmmmmmmmmmmeeeeeeee

Voix éraillée et essoufflée dans son dos, la rouquine fit volte face.
Elle en était a se demander quand elle pourrait aller poser son bedon une bonne fois et se vautrer dans ses draps pour tenter d'enfin passer une bonne nuit.
Levant les yeux, la rousse a voir la tronche dépareillée du garde, elle se demandait ce qui allait encore lui tomber sur le coin de la tronche.
Le garde bafouilla quelques paroles, la jeune femme failli en perdre la mâchoire et en faire sortir les yeux de ses orbites.


Bon sang qu'est ce qu'elle a encore fait pour le pousser jusque la ? Hein ?

Furibonde la rouquine reparti vers l'intérieur du château, direction le bureau qu'elle occupait une heure sur deux .
Avant de passer la porte la rouquine sortit une bonne cinquantaine de jurons avant d'envoyer paitre le garde .
On tape toujours sur le messager non ?

Je la buterais moi meme un jour .. fichez le camp, j'dois réfléchir , si si ! ca m'arrive

Claaaaaaac , la porte vint s'abattre sur le nez du bougre qui lui collait bien trop aux talons.

[ Au petit matin ]

La tronche enfarinée , la rouquine sortit du dit bureau, des rouleaux sous le bras, le visage livide et sans expression.
Pour qui aurait pu approcher, sous ses cernes noirs, aurait pu etre remarqués des yeux rougis et gonflés , tout ceci non dessiné par la fatigue ..
Elle avait eu beau chercher, elle n'arrivait toujours pas à s'expliquer les évènements.
Le fessier entre deux chaises, elle en avait toujours eu l'habitude, mais là, elle venait simplement de se péter le nez au sol, et en beauté.
Elle entra dans la salle commune du conseil ducal, regard froid et visage impénétrable.
Aucune expression, si une chose était connue de cette abominable rouquine était qu'apercevoir la moindre chose sur son minois quand elle avait juste envie de buter des gens, tenait du miracle.


Bien .. quand il faut il faut ...

La jeune femme déroula le premier parchemin qu'elle portait et le lu a voix haute a l'ensemble des conseillers présents, regardant tout de même ce siège vide, l'estomac noué.
A gerber, voila ce qu'était cette situation, a gerber .. elle retenait cependant son estomac de se révulser, mais c'était loin d'être évident.


Citation:
Faisant suite à la prise non autorisée de la mairie de Vannes ce jour,
Le conseil ducal entend agir au plus vite.

Ainsi, en raison de son attaque inconsidérée et injustifiée, en raison de sa volonté de ne pas répondre de ses actes devant le conseil et les maires, nous Leyah Bleizhmorgan de Brocéliande, régente de Bretagne par la volonté du Duc, excluons le Duc Milouse de Cholet du conseil ducal et de toutes les institutions ducales auxquelles ses fonctions et son rang lui donnait accès.

Qui plus est, nous demandons à toutes les forces armées présentes en Bretagne de considérer celui ci et l'armée qu'il dirige comme désormais ennemie, et ainsi, de ne pas hésiter à user de la force à son encontre afin que le Duc de Cholet soit arrêté, mis aux fers, et porté devant la justice bretonne pour répondre de ses actes.


Large grimace, la rouquine ravala un sanglot discret et tenta de rester sur ses guibolles bien que la gymnastique était de plus en plus difficile.
Parchemin posé sur la table, sceau apposé, vert oeuf corse parce que c'est Fulgence qui aime mieux le vert , c'est juste .. contagieux ..


Citation:
E Roazhon,
D'ar Sadorn 5 a viz Mezheven 1458
Leyah Bleizhmorgan de Brocéliande
Vicomtesse de Montfaucon et Baronne de Batz.


Voila qui était fait .. la rouquine demanda a ce que les crieurs se chargent de propager la nouvelle, que ceci soit affiché où cela devait l'être.


Bien .. pour qu'il soit ensuite su de la Ville de Vannes , faites parvenir ceci également aux crieurs ..

Citation:
Peuple de Vannes,

Ce qui s'est passé dans votre ville cette nuit me chagrine au plus haut point. La réaction ne devant pas se faire attendre, Milouse Coatmeur Duc Cholet, est évincé du conseil ducal, et en attendant de faire la lumière sur toute cette affaire , j'invite la maire en Table Ronde afin d'organiser au mieux la reprise de la mairie.

J'en appelle également au calme, même si la phrase est facile a écrire, nul ne doit oublier qu'un bain de sang entre Bretons ne servira jamais à rien et qu'avant de prendre les armes, d'autres solutions peuvent être envisagée afin de comprendre ces évènements plus que fâcheux et de les résoudre en évitant le pire.

Je prends dès ce soir la route pour Vannes, prendre compte de la situation en personne, en espérant que tout soit réglé dans le calme d'ici là.

E Roazhon,
D'ar Sadorn 5 a viz Mezheven 1458
Leyah Bleizhmorgan de Brocéliande
Vicomtesse de Montfaucon et Baronne de Batz.


La rouquine tourna les talons, s'enfermer dans son bureau rapidement avant de peter totalement une case.
Devoir se placer ainsi contre son Suzerain était pire que tout, elle avait juste envie de lui coller une de ces foutues claques pour lui remettre les idées en place ..
Une fois la porte fermée , elle reprit sa plume



Citation:
A Aleniore de Guerande

Chère duchesse,

Cette lettre pourrait prendre un ton cordial de la régente a la chambellan comme nos dernières discussions, mais c'est à l'amie que j'écris, donc de manière totalement officieuse et privée.

Milouse, mon cher Suzerain a .. je ne sais ce qu'il lui a pris, je tente encore de comprendre , encore qu'il ne soit pas bien difficile finalement d'en savoir les raisons. En bref il a pris la mairie de Vannes par les armes, s'y est enfermé . Ce qui soit dit entre nous, ne serait pas encore une réelle catastrophe, mais à l'instant présent, j'ai peur pour sa vie .

Vous savez duchesse cette amitié complice qui nous lie , mon Suzerain et moi et même si, son acte est possiblement inqualifiable, même si en tant que Régente, j'ai du agir en conséquence, je ne pourrais porter sur ma conscience qu'il puisse lui arriver quoique ce soit.

Aussi j'ai besoin de vous, préparer son exil, sa fuite si nécessaire , mais éviter qu'il soit lynché est ma priorité personnelle a l'instant précis ou je vous écris ces quelques mots.

Je lui ai juré fidélité et protection, et il est hors de question que je reviennes sur cette parole.

J'espère avoir de vos nouvelles rapidement

Leyah Bleizhmorgan de Brocéliande.



CYPRIEEENNN

Et le majordome toujours présent d’entrer sur la pointe de pieds dans le bureau

Oui madame ?
Faites porter ceci de toute urgence a Alieniore de Guerande, je sais qu’elle n’est pas tout pres, prenez le messager le plus rapide pour ce faire
Bien madame
Et pas un mot, a personne !
Compris ! J'y vole !


Il quitta la pièce sans plus de manières, il tiendrait parole, personne d'autre que la duchesse ne verrait cette missive.
La rouquine s'affala sur son bureau, le front venant d'exploser sur le bois

_________________
--Alieniore



Dans une ville quelque part , après presque deux semaines de mer et de vents épouvantables.

'Dame la Capitaine, Duchesse!!
un petit gars tout brun de cheveux et de crase entra en trombe dans l'auberge où l'équipage du Galetez Breizh avait larguer l'ancre pour quelques jours de repos et de transaction avant un retour en Breizh.

Oui oui je suis là .. pas la peine de beugler jeune homme! je t'ai payé pour surveiller les alentours et me rapporter ce qu'il se passe autour pas pour nous rendre tous sourds!

Il se plante à coté de la tablée et essoufflé déclare : just'ment 'Dame, c'est que y a un albatros tout plein d'hermine qui a atterris sur le pont avec un rouleau accroché à son coup et il a l'air un peu effaré et tente de percer un tonneau de chouchen encore intact accroché sur le pont!

Alié se lève d'un bond. Un message de Breizh!

Regard entendu avec la bande de la Galette et elle fonce vers le pont du bateau, amadoue le volatile avec un bout de pain trempé dans le chouchen et attrape le parchemin. Le scelle intrigue la duchesse. Leyah .. un problème avec le contrat pense t'elle.
Le temps est au beau , elle va donc s'installer sur la Dunette , non loin de la barre.
Elle lit une première fois , puis une deuxième et n'y crois toujours pas.


Non d'un korrigan!

Elle n'a pas retenue grand chose de la lette si ce n'est qu'il était en danger. Elle se précipite vers sa cabine et sa plume pour répondre.

Et ne sais quoi écrire sur le coup. Maudit les vents et l'éloignement, les vannetais et leur anneries , l'arrogance des bretons et celle de son double aussi.
Elle enrage d'être loin et ne sait quoi faire pour l'aider. Elle imagine bien certains bavant déjà , se gargarisant de la situation qu'ils avaient provoqué.
Breizh allait perdre une fois de plus des hommes de valeur. Elle eu une pensée pour son ami et roy. Il allait encore devoir gérer la bêtise et les jérémiades.

Elle trempa sa plume dans l'encrier et traça les mots suivant.


Citation:
Ma chère Leyah,

Je ne doute en aucun cas de votre intégrité et votre aide dans ce cas.
Je suis loin et j'enrage de ne rien savoir et de ne rien pouvoir faire. Je m'absente un peu et il perds le contrôle de lui même .. les hommes je vous jure..
Il est intelligent et futé , je sais qu'il trouvera une solution pour s'en sortir indemne. Du moins je ne peux pas penser autrement sans sombrer dans le désespoir.
Il a grandit à Vannes et en connait les moindres recoins. Il faut prévenir mon père , Rieux n'est pas loin. Il pourra l'aider mieux que moi en ce moment présent. L'Anjou et le Poitou ne sont pas loin... et vu l'état des défenses de Breizh .. l'armée moribonde .. pauvre Bretagne ..

Pour ce qui est du lynchage , si quelqu'un touche à un seul de ses cheveux de sa tête , croyez bien qu'il subira mes foudres lors de mon retour. Mairesse, Duc ou tout autre !

Je vais activer quelques contacts qui peuvent servir.. et écrire à notre GD qui va une fois de plus devoir gérer les pleurnichards de service en Breizh. Vannes est une ville à raser de la carte décidément! déjà du temps de Roxadana .. une verrue dans le paysage breton, je vous le dis..

Faites moi savoir en quoi je peux être utile et parer au plus pressé. Je vous renvois votre charmant messager à plume un peu voyant et soiffard.

Prenez soin de mon Double, mon amie et courage à vous en ces moments de tension à la place qui est la votre.




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[post écrit par ljd Alieniore]
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