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La rencontre d'Umiko de Prume et Phelipe de Saunhac lors du mariage de Coms Legueux avec Polstephie. (voir livre associé)

Umiko & Phelipe : La rencontre

Umiko
Jehanne de Cassagnes


Oh, un mariage ! Ca ne se rate pas, un mariage. Comtal, qui plus est.

La mère Castelmaure s'était vêtue en grande pompe - c'est-à-dire avec son éternelle robe verte, parce qu'il est radin le fiston Charles - , avait relevé ses cheveux dans un filet, mis des gants, pris une perruche alexandre dans sa volière improvisée au logis de Phelipe à Carcassonne - où elle ne le voyait jamais, croyant naïvement qu'il était retenu par son travail de Juge à Montpellier, et avait joint une convoi de marchands pour se rendre en sécurité jusqu'à Maguelonne. Les bans avaient été publiés dans tout le comté, et aucune restriction ne semblait avoir été mentionnée concernant les invités. Et puis, quand bien même cela eut été le cas, elle était la mère du Juge, que diable !

Aussi, sans doute un peu en avance, elle arriva à Maguelonne et trottina jusqu'à la Cathédrale.
Encore vide, ou presque. Enfin si, vide.


Phelipe


Ces derniers jours, le juge avait passé ses nuits dans ses appartements au château de Montpellier. On lui avait rapporté de sa mère, Jehanne de Castelmaure, logeait dans sa demeure de Carcassonne.

Aujourd’hui était jour de fête pour tout le Languedoc, allait avoir lieu le mariage du Coms et les célébrations promettaient bien des réjouissances de toute sorte.
Se revêtant d’un habit fort plaisant, qu’il avait emprunté dans la grande garde robe de son frère ainé, Phelipe ne se mit pas en retard pour se mettre en route, à la suite du cortège du futur marié.

Les émotions fortes allaient être au rendez vous, et elles tournaient déjà la tète rien qu’a leur évocation dans l’esprit romancé du juge. Un mariage d’amour, voila qui n’était pas commun dans le monde de la noblesse. Peut être était-ce là une exception, un détachement d’une parcelle d’un monde onirique s’échappant sur Terre le temps d’allumer une lueur d’espoir dans le cœur des désireux et des rêveurs.

Il eut une pensée pour son amie Marguerite. Où était-elle aujourd’hui ? Elle n’avait donné de nouvelle à personne… Peut être n’avait-elle pas le temps.

La chapelle de Maguelone était maintenant en vue, il n’était plus l’heure de se poser ce genre de question. C’est avec un sourire sincère qu’il entra dans l’édifice.


Jehanne de Cassagnes


La mère Castelmaure vit que le Coms était arrivé, et adressa un signe de tête poli au marié. Elle n'avait pas encore vu la moindre trace de son fils, mais était décidée à le chercher dès qu'elle le pourrait, après la cérémonie sans doute. Une telle cérémonie devait bien rassembler un peu de noblesse, il faudrait lui trouver à se marier...
Oui, vous l'aurez compris, les motivations de la mère Castelmaure ne changent guère avec le temps, car c'est bien la seule chose qui la raccroche à la vie : voir la lignée se perpétuer.

Phelipe


Bon, avant la vinasse, la corvée. Des grands sourires, des blagues vaseuses de marchands qui lui proposaient des bouteilles de vin pour un verdict clément, encore des sourires, quelques clins d’œil… Bonjour messire, bonjour madame, bonjour ma jolie, bonjour maman, bonj….
Maman ?!?

Il se plaqua contre une colonne, les yeux grands ouverts et la respiration coupée. Elle avait tournée la tête un instant. L’avait-elle vu ? Il avait été rapide. Peut être n’avait-elle pas distingué visiblement ses traits. Elle ne devait pas le trouver !

Il attendit un instant, reprenant son souffle. Bientôt, la cérémonie débuterait et il serait hors de danger.
Umiko
Vanyel


Ils arrivèrent à la chapelle. Il y avait du monde, des visages connus, d autres non, elle essayait de dire à sa famille qui était qui, mais ce n était pas chose aisée en ce déplaçant.

Avançant vers l entrée ils aperçurent le marié, il avait bien choisi une place stratégique, près des portes… général un jour …

Elle le salua, il semblait fort pris, était-ce étonnant ? pas vraiment. Un hochement de tête en direction du prêtre qu elle ne reconnaissait pas, puis ils entrèrent dans l église.


Umiko


Umiko découvrait avec joie un peu du domaine de Maguelonne sur le chemin menant à la Chapelle. Au fur et à mesure qu'on s'en rapprochait, on pouvait constater une animation croissante, les personnes venues assister à la cérémonie arrivaient, certaines avaient sans doute déjà pris place dans la Chapelle qui se rapprochait.

Pendant le trajet, elle souriait. Elle ne reconnaîtrait certainement pas une grande partie des personnes présentes, il s'agissait de sa première venue sur les terres languedociennes et bien qu'elle connaisse un certain nombre de personnes grâce à des échanges de courrier ou uniquement de nom, cela ne suffirait pas. Toutefois, elle ne doutait pas que sa filleule saurait leur présenter, à elle et Regimon, une grande partie des invités.

Et en effet, une fois assez proches pour distinguer les visages, Vanyel commença à leur indiquer les personnes qu'elle connaissait ainsi que leur rang, les relations qu'elle entretenait avec eux... Umiko l'écouta attentivement, espérant réussir à garder toutes ces informations en mémoire, cela lui serait très certainement utile par la suite.

Arrivée près des portes, Umiko salua le Coms ainsi que l'ecclésiastique qui se tenait à ses côtés puis suivit Vanyel afin de prendre place dans la Chapelle... la cérémonie ne tarderait pas à commencer.

Jehanne de Cassagnes


Tiens tiens... Il sembla une fraction de seconde à Jehanne de Cassagnes-Begonhès avoir vu son fils. Après tout, quoi de plus naturel ? Mais elle ne savait plus où il était. Ah, fils ingrat ! Vite évaporé dans cette foule. A croire qu'il ne l'avait pas vue. Ou que, justement, il l'avait vue.

Serrant les poings, la mère, comme la cérémonie tardait à commencer, s'aventura parmi les invités en quête de son fils, jouant des coudes, sa perruche alexandre toujours perchée sur son poignet et tentant, parfois, de pincer des mains au hasard.


-" Pardon, excusez-moi, pardon, au nom d'Aristote laissez passer, pardon, n'avez pas vu Saunhac ? "

La perruche pinça la main d'une jeune femme qui était là.

-" Oh, excusez l'animal, il sait pas ce qu'il fait... Vous n'auriez pas vu mon fils le juge ? "

Umiko


Alors qu'elle entrait dans la Chapelle avec sa filleule et son parrain, un pincement soudain à la main lui valut une petite exclamation de douleur mais surtout de surprise et, relevant la tête, Umiko se retrouva face à une femme qui lui demandait où se trouvait son fils de Juge.

Ne sachant que lui répondre, un peu embarrassée :


Je vous prie de m'excuser, mais je ne connais point votre fils.

Puis se tournant vers sa filleule :

Vanyel?

Vanyel


Ainsi donc c était la mère de Phelipe… le juge lui en avait parlé lorsqu ils travaillaient au tribunal, étrange façon de se rencontrer.

Elle ne l’avait pas vu encore, il devrait aussi être présent quelque quand mais c est tout ce qu elle savait et le dit à sa mère.

Se tournant vers Umi, elle lui demanda comment allait sa main, quelle idée saugrenue de venir avec un oiseau dans une chapelle, que comptait-elle faire du volatile ?
Umiko
Jehanne de Cassagnes


La vieille femme soupira. Quel garnement ! Non, décidément, il était donc là, la jeune femme l'avait dit. C'était résolument qu'il la fuyait, sinon il l'aurait remarquée, serait venue la saluer.

Faisant une petite moue, s'éloignant légèrement, elle regarda les deux femmes, et constata qu'elles étaient jeunes, et peut-être même n'avaient pas encore d'époux. L'une s'appelait Vanyel, à ce qu'elle avait entendu... Ce nom était sur sa liste, elle en était certaine. A marier !
Elle ressortit sa liste, et scruta à la dérobée leurs tenues, cherchant un signe qui pourrait la renseigner sur l'identité de l'autre jeune femme. Elle eut à peine le temps d'entendre un "Umiko" adressé à la plus jeune d'apparence que sa perruche pinça le papier et secoua la tête avec, l'arrachant des mains de sa maîtresse.


-" Ma liste ! Mon doux oiseau, rends-la moi ! RENDS-LA MOI ! "


Il était cruel pour la mère poule d'avoir à lutter contre l'un de ses volatiles. Il fallait choisir, l'oiseau ou la liste. Lequel sacrifier. Elle choisit la liste. Elle en avait une copie chez elle - enfin, dans le logis de son fils à Carcassonne.

Cristòl


Cristòl était un peu poussiéreux, mais il semblait être arrivé à temps. La foule bavardait, et des cris se faisaient entendre, sans que l'on puisse déterminer avec précision leur raison.
Un oiseau, manifestement, qui faisait du grabuge. Comme le jeune seigneur le vit pincer une jeune femme, près de l'entrée où lui-même était, il s'approcha d'elle, et lui dit :


-« Mes respects, ma dame. Je suis Cristòl de Sìarr, seigneur de Marmorières. J'ai pu voir cet oiseau vous pincer, vous a-t-il blessé ? »


Umiko


Avoir avec soi un tel animal alors que la Chapelle se remplissait ne devait pas être des choses des plus évidentes, surtout lorsque l'on se déplaçait au milieu du flux de personnes qui prenait place.

Alors qu'elle rassurait sa filleule quant à l'état de sa main, un jeune homme s'approcha d'elles et s'enquit de l'état de sa main.


Mes respects messire. Je suis Umiko, ambassadrice du Lyonnais-Dauphiné, Vicomtesse de Voiron, Baronne de Varces et Dame de Fontaine.

Je vous remercie pour votre sollicitude. Comme je le disais à la Baronne de Lunèl, cela n'a pas l'air bien grave, j'ai ressenti plus de surprise que de douleur.


Sur ces paroles, elle leva à hauteur de visage sa main, certes un peu rouge, mais sans plus.

Cristòl


Cristòl frissonna en entendant ces titres. Pourquoi toutes les femmes qu'il croisait étaient-elles désespérément terrifiantes, par tout ce qu'elles avaient déjà assumé et vécu sans doute, alors que lui commençait tout juste sa vie dans le monde ?
Comme il avait eu peur de Marguerite, comme il avait courbé l'échine devant Motarde, il baissa les yeux devant Umiko, et regarda sa main.


-« Elle est rouge, en effet... Prenez garde toutefois à ce qu'elle n'enfle pas ni ne prenne mal, ces oiseaux d'Orient amènent souvent avec eux bien des vices. »

Umiko


Umiko crut sentir quelque trouble à l'énoncé de ses titres. Aussi, c'est avec un sourire chaleureux qu'elle répondit à Cristòl :

Je m'en souviendrai messire et ferai attention. Vous semblez avoir des connaissances en médecine, si jamais je vois que cela évolue défavorablement, permettez-moi de venir vous demander conseil, bien que j'espère ne pas avoir à vous rencontrer de nouveau à cause de cela.
Umiko
Phelipe


Il n’avait plus le choix maintenant. Il ne comptait pas passer la journée derrière ce pilier.
Un coup d’œil lui fit assister à la scène du piaf carnivore. Fort heureusement, sa mère s’éloigna peu après dans la direction opposée à la cache de Phelipe.

L’idée de placer sa mère en procès pour détention d’animal dangereux germa quelques instants dans son esprit... Apres quoi il se résolu à aller présenter ses excuses à la femme qui accompagnait Vanyel.

Mais avant qu’il n’arrive à hauteur des deux femmes, le jeune Cristol, que Phelipe avait déjà rencontré alors qu’il sentait encore la paille et le fromage de chèvre, avait abordé l'innocente.

Tiens tiens, de la concurrence ? La suite s’annonçait amusante. Il accéléra le pas et vint donner une large frape dans l’épaule du jeune homme.


-« Bonjour messire ! Voila bien longtemps que je n’avais eu le plaisir de vous revoir ! »

Puis, il détourna la tête en direction de la blessée, se plaçant entre eux deux.

-« Que puis-je faire pour que vous me pardonniez cette injure à votre délicate peau, ma Dame ? Car voyez-vous, je suis fautif ! Ma génitrice est bien, j’en ai peur, la propriétaire de l’horrible volatile qui vous a sauvagement agressé… et je réponds de ses actes, la pauvre n’a plus toute sa tête et ne peut assumer ses coups de démence. »

Il affichait un large sourire face à son interlocutrice. Pourtant il restait attentif à toute voix résonnant du timbre de sa mère, qui pouvait revenir d’un instant à l’autre.

-« Oh, pardonnez mon manque de courtoisie. Je suis Phelipe de Saunhac, seigneur de Saunhac et collègue de travail de votre … amie Vanyel en qualité de juge du Languedoc. Dame Vanyel, mes salutations.»


Mais les présentations furent interrompues par l’arrivée de la future mariée.

Cristòl


Cristòl se détendit un peu.

-« Il serait un comble qu'un écuyer de l'Hospital de Saint Jean, et languedocien, n'ait aucune notion de médecine... L'on dit Montpellier la meilleure ville universitaire pour la médecine.
Enfin, nul ne sera besoin de nous revoir pour cela, vous devez avoir bien des gens à votre service et plus qualifiés que moi. Mais vous revoir, sans cette raison, qui sait ? »


Et comme la mariée entrait dans la chapelle, Cristòl se tut et resta, là où il était, pour assister à la cérémonie. Mais un coup vint soudain secouer son épaule, et il adressa un regard suspicieux à celui qui semblait si prompt à le traiter familièrement. Le revoir ?

-« Pardon, seigneur, j'ai peur de ne point me souvenir où nous nous sommes déjà rencontrés, mais ma mémoire est peut-être fautive. »

Vanyel


Un jeune homme arriva près d Umiko, il semblait s inquiéter aussi mais elle le rassura. Puis une petite voix connue qui l appelle.

Elle se tourne et déjà sa filleule l’attrape. Elle semble surprise, parle de robe, de devoir, à qui le dit-elle…


Oui ma puce moi aussi je suis en robe, c est un mariage il faut s habiller de la façon la plus jolie possible, c est un devoir et cela fait plaisir à d autres personnes aussi.

Puis elle réclame un câlin, comment lui refuser cela ? Elle la prend dans ses bras se demandant où était Enduril et Zach en ce moment, avait-elle le droit d enlever Isabeau.. peut-être les prévenir avant. Elle les chercha dans le foule qui entrait, elle voulait aussi leur présenter sa famille, en attendant, elle lui dit :

Tu vois la dame qui parle là c est ma marraine Umiko, et le monsieur à côté c est Régimon mon parrain. Eux aussi ils se sont bien habillés, tout comme toi, tu es superbe dans ta robe.
Tu sais où ton papa et ta maman, que je les vois avant que la cérémonie ne commence ?...


Sur ce Phelipe arriva à son tour pour les rencontrer, il était donc bien là. Il s excusa pour sa mère auprès d Umiko, elle répondit à son bonjour allait lui dire que la dame à qui il parlait était plus qu une amie mais.

Trop tard, Pol arrivait accompagnée de Guilhem, elle sourit doucement en le voyant, tout se mettrait en place, elle garderait Isabeau en espérant que le capitaine ne lance pas de garde à sa recherche.


Phelipe


Se tournant vers Cristol et baissant la voix.

-« Oui, Marguerite et Volphilhat et moi-même nous étions rendu à un repas du nouvel an organisé par votre père. Mais je dois bien avouer que vous n’aviez pas la même prestance à l’époque. Les gens changent si vite et facilement, n’est-ce pas ? Tenez, la cérémonie débute… »
Umiko
Jehanne de Cassagnes


La mère Castelmaure avait traversé depuis l'entrée, où était Umiko, toute la chapelle, et revenait maintenant sur ses pas, déterminée à dénicher son fils.

Et c'est en grande conversation qu'elle le trouva, avec un jeunet et la fille qui avait été pincée, Umiko, qui disait ne point le connaître.


-" PHELIIIIIIIIIIIIIIIIIIIPE ! Où étiez-vous ? Je vous ai cherché pâââârtout ! "

Cristòl


Cristòl se senti piqué au vif.

-« Vous non plus n'aviez pas la même prestance... Un peu plus de barbe et de cheveux, je crois. »

Et alors que le jeune seigneur songeait à acquiescer à l'idée de se taire pour la cérémonie, un nouveau cri perçant retentit dans le bâtiment religieux. Mais qui donc osait profaner un lieu de silence, où seul le Très Haut pouvait élever la voix.

-« Ah, je constate que vous avez été à bonne école, en matière de décence... »

Il jeta un regard vers la jeune vicomtesse.

-« Il faut de la douceur pour apprivoiser une si délicate fleur... » glissa-t-il encore à l'oreille de Phelipe.


Vanyel


Tiens, la mère de Phelipe revenait sur ses pas ?

Sa voix était reconnaissable à 2 kilomètres à la ronde en tout cas et ce malgré le brouhaha environnant. Phelipe la regarda en haussant subrepticement les yeux au ciel. Le pauvre ... elle prit la parole avant lui.


Re bonjour madame,

Nous avons il semble retrouvé votre fils. La cérémonie va commencer, la mariée vient d arriver, mais permettez moi de nous présenter avant d aller prendre place plus avant dans la chapelle.

La jeune personne qui a déjà fait connaissance avec votre oiseau et depuis peu votre fils est Umiko, ambassadrice du Lyonnais Dauphiné attachée au Languedoc, Vicomtesse de Voiron, Baronne de Varces et Dame de Fontaine et avant tout ma marraine à dorer.
Le monsieur près de nous est Régimon, mon parrain et accessoirement duc de Rives et baron de Sassenage
La petite fille dans mes bras est ma filleule, Isabeau de Noumerchàt
Quant à moi, je me nomme Vanyel, baronne de Lunèl actuellement procureur du Languedoc et par conséquent collègue de travail de vote fils.


Elle sourit à cette femme qui semblait assez... spéciale.

J espère que vous nous excuserez mais il nous faut nous déplacer plus avant.


Jehanne de Cassagnes


La mère de Castelmaure resta sans voix - et oui, qui l'eut cru ? - devant cet étalage de présentations. Et la cérémonie commençait, et la troupe s'était dispersée vers le devant de la chapelle. Et mince. Elle caressa le front de sa perruche, tout en regardant le dos du Duc de Rives s'enfoncer dans la foule.
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