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[RP] siège de la compagnie du Léman - Genève

Labaronne
Après avoir été agressée, au détour d'un coude. Après avoir ordonné à l'agresseur d'arrêter tout de suite de faire l'andouille de cette manière, Lab poursuivait sa route tranquillement.

Non mais ces gens ne savaient donc pas vivre ? On se jetait sur elle, comme ça, pour lui piquer sa menue monnaie. Jamais un hydre ne se laisserait piquer la moindre piécette. Lab avait joué de la pelle, et réussi à toucher son adversaire qui s'enfuit comme ... elle l'avait fait peu de temps avant. Mais cela l'avait ragaillardie. Elle partie donc à toute vitesse à la recherche d'un nouvel adversaire ; un pas trop fort, car elle ne pourrait lutter longtemps à cause de sa blessure, et pas trop faible parce que c'était pas marrant.

Elle trouva son homme, enfin son homme non, mais son homme ... enfin elle se comprit. En un rien de temps elle jaillie et envoya un grand coup de pelle à sa victime :


Savez vous ... raaaaaah ! .... planter des chouuuuux ! .... raaaaaaaah ! .... à la pelleuh ... raaaaaah ! ...raaaah la pelleuuuuuuh ! ....

Elle chantait pour rythmer ses mouvements. Et oui ! elle avait été enfant d'choeur dans son jeune temps, elle livrait le vin à l'antrapouic à Uzès, c'est là qu'elle avait appris le chant. Elle connaissait tous les saints ! Saint Maclou, Saint Indalmatien, Saint Glinglin ... Mais revenons z'à nos gnons ...

On les .... raaaaaah ! plante.... raaaaaaah .... entre les dents ..... raaaaah !

Bon ! z'avez pas fini de bouger oui ? Comment voulez vous que j'm'en sorte si vous vous agitez ainsi ?

C'est à ce moment que le fourbe, lui envoya un coup de pied dans les tibias.

Raaaaaah manant !!!! gna fait maaaaaaleuh !!!

Le manant en question en avait profité pour dégainer son épée, et menaçait Lab, qui dégaina son pouce.

Stop ! temps mort !!

Elle regarda son peut être assassin. Elle posa alors sa main sur sa bourse, et décida qu'il n'était pas l'heure de mourir. Elle décida alors de sortir le grand jeu. Elle se redressa, toisa l'homme.

Z'êtes un homme mort si jamais vous osez me toucher de votre épée, ou de toute autre partie de je ne sais où.
Vous êtes encerclé.


L'homme se retourna alors. Et Lab, comme elle en avait l'habitude depuis le début du tournoi, pris ses jambes à son cou.

C'est là qu'elle trouva Fernand. Enfin, c'est là qu'elle percuta Demerzel et Mahaud qui tabassaient de bon coeur un Fernand inanimé.

Ah ben ça y est !! vous l'avez trouvé !!!

Elle vit qu'il avait adopté de magnifiques bracelets. Un homme délicat ce Fernand, toujours à la pointe de la mode.

Y s'rait pas un peu boulet sur les bords Fernand ?
Manonlapetite
[El & Manon versus Kirkwood - Fin oui. De toutes façons il est parti déjà...]

"Mais tout va bien!"

Le calme avant la tempête. Elle replace une mèche toute ébouriffée -pas étonnant avec leur méthodes de sauvages!- dans sa natte défaite.

"TOUT VA BIEN!"

S'éloigne d'un pas. Puis d'un autre et le hurlement strident retentit de nouveau.

"HIIIIIIIIIIIII!"

Le cuicui des oiseaux, le scrontch scrontch des écureuils, les ronflements de Nicbur, les tchac tchac des épées, se suspendent un instant. Même les mouches arrêtent de voler.
Une grande inspiration d'air helvétique -le meilleur après celui d'Aquitaine - puis elle revient vers son compagnon de filet arborant un sourire tout crispé, et se plante devant lui, mains sur les hanches, le regard furibond.


"Et on peut savoir ce que Môssieur faisait le nez dans la prairie??? Il cherchait des trèfles pitet???? Une soudaine envie de salade? Tssss..."


Haussement d'épaules trahissant sa vexitude extrême

"Trop gentille mes baffes... Tsssssssss tu vas voir trop gentille!!! Attends que les chèvres portent des robes blanches et tu vas comprendre!"

Vu de l'extérieur, ça semblait assez incompréhensible ces histoires d'animaux. Mais clairement ça tournait à la scène de ménage.

Manon remettait de l'ordre dans sa mise observant le champ de bataille d'un œil critique, profitant de l'accalmie pour reprendre son calme et sa douceur légendaires (Si, si!), et commentant toute seule le spectacle à voix haute, en enlevant les brins d'herbe de ses vêtements.

"Waaa il s'est pas loupé luiiiii... Il a même pas besoin qu'on lui tape dessus! Ohhh y'a Gaïa là bas! Mais qu'est ce qu'elle fait? Pourquoi qu'elle cause avec le gars par terre, celui qu'elle vient d'assommer presque? Les autres, je les connais pas mais y'en a de cocasses quand même! Ils se balancent des poissons! Sont pas nets ici! Manquent d'iode!"

Se tournant sans en avoir l'air vers De Cessac, elle lui glisse un regard en coin avant d'ajouter d'une voix toute mielleuse

" Pis d'abord on avait dit que les baffes c'était toi le spécialiste... Alors on fait quoi pour la suite? "
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Voix de Guyenne.
Misterbop
Misterbop, épée à la main, bouclier en berne, la bourse décousue mais partiellement tintante, l'homme, visiblement désorienté murmurait aux vents des vallées....

Arghhhhhhhhhh mais Où courge ? Qu'asperge je ? Dans quel étagère ?
Non Monsieur l'Huissier, je n'ai rien à déclarer sinon cette abominable atteinte de mes méninges qui fléchissent ma mémoire ! Et puis s'il vous plait, rallumez la lumière........ma chandelle est morte et moi je divague.......

Hier encore mon ami Maldrigar était mourrant, je me suis associé avec cette brave Val qui rit ......... du bruit, de la fureur, des gesticulations, des houras aussi !
Une Dame Germaine m'a sauté dessus avec un barbaresque, je crois avoir fait valoir le respect envers les ainés....

Et puis il y a eu l'excité des bois .... je sais pas pourquoi, il insistait pour me remettre sa bourse ! Par bonté, j'ai accepté ! La Dame à mes côté avait l'air hésitante.... mais elle a tout de même confisqué les sous !!

C'est là qu'un hurluberlu a surgit du fond de la nuit, un cri guttural ancré au fond de la gorges.... il m'a chanté un truc bizarre..... un refrain comme cela :
Moi, si j'étais un homme, je serais capitaine
D'un bateau vert et blanc,
D'une élégance rare et plus fort que l'ébène
Pour les trop mauvais temps.
Je t'emmènerais en voyage
Voir les plus beaux pays du monde.

Mais à vrai dire....et en rassemblant mes souvenirs, je crois qu'il ne me voulait pas du bien.... avec l'autre Christophe, ça il m'en a collé des maux bleus !

Réveil inanimé dans un champ, la fête est finie ?? Où sont les convives ??? Me reste 15 écus, un parchemin qui me fait l'heureux possésseur de viandes, pains, bois, maïs..... tant de denrées que je ne pusi goûter....
Je mange mon papier...Et puis je marche..... droit devant !

Un gamin passe, je lui confie un courrier pour les gens du grand château blanc loin là bas ! Bon....allez....avant de crever dans le fossé, une bonne rasade de muscat...

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Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

Être dans le doute, c'est déjà être résolu.
Capt.blair
Michel attendit plusieurs cris de voix qu'il finit par reconnaître, un regard au loin pour voir Raya, Jéjé et Asta. Leur présence lui donna la détermination d'aller jusqu'au bout de ce tournoi fort bien commencer.

Pendant la deuxième journée, fut plutôt tranquille jusqu'au moment où il vit le duo d'une dame et son chancelier, ce disant que tant pis pour lui..il ferait pareil à sa place, ce n'est pas son titre de connétable qu'il l'aurait sauvé.

Un regard vers Christophege puis chanta au chancelier un ptit refrain dans une voix sinistre pour les déconcerter tout les deux pendant que Christo fondit sur eux par l'arrière, un coup de bouclier sur leur tête, s'empara de leurs bourses et butin.

Un trop plein d'adrénaline et de satisfaction lui fit crié en anglais:


Wwwhaaat aaa russssshhhhh!!!

Les nombreuses missions militaires ensemble vint leur donner un avantage si précieux pour gagner les 3 combats qu'ils ont effectué.

Couru un peu et se lança sur une bute avec la hache et le bouclier bien haut en guise de victoire.

POUR MORAT!!
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Moratois à jamais ! Y a interêt!!
Fernand
Les pieds dans le ciment avec des vieux amis à la main lourde qui vous servent du bourre-pif façon beignet, autant dire que la tronche de Fernand commençait à ressembler à une citrouille à la sauce tomate.
- Tiens, Demerzel, c'est toi?
- Paf!
- gnnnn... ça faisait longtemps, c'est gentil de venir me voir
- Poc!
- gnn....
- Ah, Mahaud tu es là aussi?
- Paf!
- ouch! Moi aussi chuis content de te voir.... keuf! keuf! rhaaa.... dis je rêve ou tu as pris de la poitrine?
- Clac!
- je me disais aussi... c'est l'air de la campagne...
Bon sang... - et il y en a du sang...- tant d'attention me touche, il ne manquerait plus que...
- Pong!
- ah fiens, f'est toi kirkwoo....
- Poc!
dvifes, vous dsavez vu voutes ves evoiles.....?

Fernand bascula en arrière et s'étala lourdement dans l'herbe. Des petits dragons tournoyaient devant ses yeux gonflés et en sombrant dans l'inconscience comme s'il avait fait une cuite à la tabula rasa, sauf que la migraine arrivait avant de boire, Il entendit les derniers mots de Labaronne et songea qu'il méritait bien un prix spécial de boulet du tournoi... après tout, il en avait surement un au pied, on saurait bien le lui mettre au cou...
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droit devant!
Miette
Le clairon annonça la fin de la fête, Miette était déçue car il annonçait aussi, que bientôt elle devrait repartir, avec sa marraine vers st Claude, et à St claude.. Miette elle s'ennuyait..
Elle réussit tout de même à vendre deux pommes bien mûres, et se perdit dans les petites ruelles en quête d'une petite boulangerie pour s'acheter un petit pain.
Moko l'avait rejoint, lui aussi avait l'air triste, comme çi il se doutait qu'ils allaient plier bagages..
Nicbur
[Après le combat contre kirkwood le solitaire]

Nicbur commentait la perfomance d'Izaac contre Kirkwood:

Tu m'as surpris et, je dois te le dire, un peu déçu mon ami... Surpris car je ne croyais pas en aussi grande forme. Sous tes airs un peu rabougri, tu caches un formidable combattant. presque aussi fort que moi.

Ouais, Nicbur savait reconnaitre quand on l'impressionnait. Mais il ne le lui dirait pas. C'était déjà un incroyable compliment qu'il venait de faire à l'inventeur de la "guerre asymétrique"

Mais je suis déçu... Je pensais qu'en faisant équipe avec toi, j'aurai un handicap - ben ouais, l'est plus tout jeune l'Izaac - et que j'aurai dû employer tout mon talent pour qu'on gagne le tournoir - et accessoirement se faire mousser encore plus que d'habitude? - Au lieu de ça, je me retrouve avec un type qui pourrait me battre si j'étais malade. c'est pas du jeu, ils voudront plus participer la prochaine fois...

Il réflechissait, pour savoir comment il pourrait faire lors du prochain tournoi pour que ce dernier conserve un intérêt:

Faudrait qu'on fasse ca autrement dans le futur, un truc un peu plus équilibré, genre la Savoie entière contre toi et moi. Et une fois qu'on aura dépeuplé tout le duché savoyard, on pourra, sans nuit de sommeil, ni massage, ni collation, aller participer au tournoi. Si tous les participants joutent en groupe contre nous, la ca serait du sport, nan?

C'était un besoin chez l'Issime, il fallait toujours qu'il prouve (mais en avait il besoin?) que c'était lui le plus balèze.

En fait, nan, elle est bête mon idée... jamais les savoyards n'oseront nous affronter.

Faut trouver autre chose
Nicbur
[2ème combat: Izaac-Nicbur/El Barto-Manonlapetite]

Ca y est ils devaient y retourner. Enfin, Izaac devait y retourner. Nicbur, lui, devait y aller vu qu'il n'avait rien foutu contre Kirkwood.

Et qui se dressait devant eux? qui étaient les fous qui osaient les défier? El Barto et sa compagne, Manonlapetite. Un duc et sa dame, contre L'Issime et le Vieillissime. Ca allait être drôle, il le sentait

Messire El barto, ravi de vous voir ici. c'est un réel plaisir, que dis je, un honneur de jouter contre vous. Un ancien brillant Chancelier helvête, perverti en devenant duc en des terres lointaines, mais qui reste un gars de chez nous, donc pas mauvais dans le fond, et sa dame, qui viennent nous affronter...

Madame, depuis le dernier tournoi, je ne retiens plus mes coups contre les représentantes du sexe faible. Ma bonté m'avait valu quelques désagrément il y a quelques temps. J'espère que vous ne m'envoudrez pas?


Il se souvenait d'une conversation qu'il avait eu avec El barto en taverne avant le tournoi, se demandant tous deux qui bafferait l'autre. Mais il se rappelait également que ce dernier lui avait rendu service quand ils durent rentrer du Béarn.

Le combat allait commencer, et il était prêt comme jamais, ou plutot, comme toujours
El_barto
Assis dans l'herbe, les deux mains dans la mouse piétinée, il la regardait, en souriant.

- C'est moi l'expert en baffes ? Mmh c'est vrai qu'on avait dit ça.

Cueille une petite marguerite, regarde les groupes se reformer et se concerter.

On n'a pas été assez collectif. Faut du mouvement, du une-deux. Je cogne et PAN, tu re-cognes ! Je cogne, PAN !

Manon semblait toujours aussi concentrée, vibrant à chacun de ses cris, affirmant de petits mouvements de tête. Une femme qui aime les matchs, c'était beau à voir.

Prochain round, on reste ensemble. J'avance, je rentre dedans, je te l'envoie et toi BIM, coup de poêle sur la noix, par terre ! On a trop réfléchi. C'est pas un tournoi raffiné. Faut être sommaire : Grrr, TAPE, les SOUSOUS !

Il l'aida à se relever - oui, il restait quand même classe, De Cessac - et retourna au bivouac, boire un coup. Se retourna, et se croyant tout seul, fit craquer sa nuque. "Bon sang, il tape fort lui !".

Reprise ! On resserre les gants, on crache une dernière fois, on sautille.

Manon et El, El et Manon parmi la mêlée.

Et là... un groupe qui s'approche, Izaac et Nicbur. Puis un deuxième groupe. Oh, un troisième. Hein, un quatrième ? Oui oui, un quatrième se met en bout de queue, comme à la boucherie. A croire que mordre du noble était chose courtisée.

Et pour lui, l'air joueur mais tout de même un peu dépité :


Oh non les gars, z'êtes pas sport.

... Remarque, c'est un bel esprit d'équipe. C'est Raymond qui pourrait être content.

- Qui ça ??!

- Na... rien.



[El & Manon VS Izaac & Nicbur]

C'étaient donc deux Genevois pures souches qui voulaient défier le célèbre duo, connu désormais de part et d'autre du Royaume. Tout une affiche !

Seulement, 'l'avait les yeux qui brillaient, le Nicbur. Tout heureux a priori de casser du Duc.

"Eh, j'suis pu' Duc ! J'ai raccroché ! Arf ils s'en fichent tous. 'Veulent taper du poudré, du maniéré, du couronné."


- Messire El barto, ravi de vous voir ici. C'est un réel plaisir, que dis je, un honneur de jouter contre vous. Un ancien brillant Chancelier helvête, perverti en devenant Duc en des terres lointaines, mais qui reste un gars de chez nous, donc pas mauvais dans le fond, et sa dame, qui viennent nous affronter...

Ben justement, maintenant qu'il avait été Duc, c'était un brin plus compliqué de devenir sa dame, 'fin bref.

- C'est un plaisir, cher Nicbur. Des terres lointaines dont vous avez goûté aux charmes.

Je vous ai toujours dit que je repasserai par Geneve. D'ailleurs vous savez, ce n'était pas nécessaire de venir me faire coucou en Guyenne, vraiment. Si vous vouliez que je ramène du bon vin, 'suffisait de demander.


C'était avec un sourire franc qu'il aimait à taquiner son interlocuteur. Maiiiis faut dire qu'il avait bien envie de lui en mettre une belle, tout de même. Parce que ce coucou, avait bien contribué à creuser les pattes d'oie naissantes aux bords des yeux de l'ex-beaucoup de choses.
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Kirkwood
Samedi, Kirkwood vs Capt.Blair et Christophege, suite

Blurp !

Kirkwood recrache la carpe que le Capitaine Blair lui a enfoncé dans la bouche…
Y’a pas, ça manque indéniablement de classe…
Et Kirk a perdu. Sniff…
En plus, maintenant, il sent le poisson à 20 pas. Pour la discrétion, faudra repasser…
A moins que… ?
Une idée germe sur le terreau fertile quoique vaguement odorant de l’imagination kirkwoodienne…


Samedi, Kirkwood vs Maldrigar

Détour d’un sentier. Un poisson attaché via une corde à une branche fume lentement au-dessus d’un feu.
Le sieur Maldrigar, intrigué de trouver cela, se rapproche lentement, la main sur la garde de son épée.
Personne de visible.
Ni aux alentours, ni au-dessus.
Il se rapproche encore. Tourne autour du foyer. Il doit y avoir une arnaque, mais laquelle ?
Il se penche au-dessus du foyer.

Hop, un filet camouflé dans les feuilles (ah, oui, tiens, c’est vrai, ce n’est pourtant pas l’automne…) se replie brutalement autour de Maldrigar, suivant l’impulsion de Kirkwood, caché dans les branches, qui entraîne ainsi la corde du filet depuis sa hauteur.
Empaquetage réussi.


Messer, j’vous devinions gentilhomme. Je vous prennions donc à rançon.

Maldrigar libéré, Kirk s’éloigne, satisfait, les affaires reprennent malgré les beignes reçues auparavant.
Bon, 50 écus, 5 kilo de viande et deux bottes de carottes, c’est sûr, ça fait un peu rural, comme rançon de tournoi.

Pô grave…
Kirkwood
Dimanche, Kirkwood vs Bigmamma & Misterboop, puis vs Fernand

Observation : groupe de deux êtres humanoïdes, un mâle et une femelle.
Armés.
Sans doute des intentions hostiles, étant donné le contexte.
Le capitaine Kirk (d’accord, il n’est que caporal, mais bon, là, il rêvasse, alors lâchez-le un brin) serre ses armes et reste discret.

Identification grâce aux données transmises depuis la galère « Enterprise ».
Mâle : Chancelier helvétique, Fribourg, bavard.
Femelle : Bigmamma, innombrables fonctions à l’avoyerie de Genève, moqueuse.
Danger : rationnelle approximation de l’infini.
Recommandations de Spock, le vieux et froid philosophe de la galère : se méfier et attaquer en profitant de l’effet de surprise.

Ca tombe bien, Kirk n’a aucunement l’intention d’être gentil.


Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!

Regard de panique de l’humanoïde femelle. Le mâle se demande où est son épée.
Probabilité de réussite : 90%.

Dommage de laisser traîner le filet, surtout dans ses pieds.

Ignition !

Départ réussi.
Satellisation efficace.
Atterrissage en douceur grâce au landau règlementaire des tribuns genevois, afin d’encourager la reproduction des citoyens.

Observation : humanoïde gigotant et hurlant.
La femelle lui prodigue des caresses énergisantes, sans doute pour le calmer.
Échec assez net, malgré les encouragements audibles de son compagnon.



Le temps passe…


Heu, Capitaine Kirk, excusez cette question, mais elle est celle que n’importe quel Vulcain se poserait : à quoi est due cette couleur rouge qui orne votre visage ? Cela a-t-il une signification particulière, dans les mœurs de votre espèce ? S’agit-il d’une dance liée au rythme des saisons ? Une tentative de rapprochement anthropologique avec la femelle ou le mâle ?


BAM !!!!!

Kirk, tout entier à sa colère, ne se rend pas compte qu’il vient de croiser le pauvre Fernand, qui s’en ramasser donc une de plus dans la longue liste des beignes pas franchement méritées qu’il récolte…
Kirkwood
Dimanche, Kirk vs Labaronne

Kirkwood est un peu furax, alors il a encore besoin de se défouler. Et vu qu’il ne fait pas les choses à moitié, il est aussi très normalement incohérent sur les causes et les effets…

Ce qui fait que quand il voit une dame, fort charmante et gironde, certes, mais surtout portant une pelle à l’épaule, il s’imagine immédiatement qu’il s’agit d’une envoyée de Schmurtz qui veut relancer le travail dans les mines.
C’qui fait qu’il va l’engeuler, au minimum. ‘pas que ça à penser, non ?!! Non !

Il se dirige vers elle, sans se cacher, la main sur le pommeau de l’épée, le filet de pêche qui déborde un peu du bouclier pour bien faire remarquer son état fondamental de pêcheur…

…Quand elle bondit, la pelle brandie comme une oriflamme légèrement meurtrière…

Kirk, abasourdi, ne fait que prendre des coups dans le bouclier, jusqu’à ce que son cerveau se remette –un peu, faut pas exagérer- en route (je sais, c’est long, mais bon, petite ellipse, hein, s’il fallait suivre les méandres de son cerveau, on n’aurait pas fini demain).
Toujours protégé par le bouclier, il laisse pendre de plus en plus le filet, jusqu’à ce que Labaronne ait les deux pieds dedans, toute entière à sa tentative de vérifier la solidité de sa lame contre l’écu.

Et zou ! Emballage style veille de Noël, pour l’anniversaire du p’tit Christos.
Un pain direct dans la face, pendant qu’elle gigote, ça calme direct.
Kirkwood préfère s’esquiver, se disant qu’il causera demain à Schmurtz (le pauvre, il a pas mérité ça…) de l’affabilité de ses envoyés…
Izaac
[Nicbur & Izaac vs El Barto & Manon, dernier jour]

Izaac essuyait sa longue épée. L'exercice au petit matin lui avait fait du bien. Il admirait la lumière nacrée qui rebondissait sur le heaume de fer de son compagnon d'arme.


Voilà, c'est fini, on a tant ressassé les mêmes théories, on a tellement tiré chacun de nôtre côté que voilà c'est fini... Trouve un autre rocher petite huître perlée ! Ne laisse pas trop couler de temps sous ton p'tit nez, car c'est fini... c'est fini !


L'odeur du sang, bleu et très aristotélicien, avait réveillé les vieux démons. Humbert et Guillaume surtout. Le premier, l'évêque, l'avait initié à la guerre, jadis sur un chemin creux, entre Vesoul et Luxeuil. Le second, le grand maire de Fribourg, lui, avait tracé les chemins que le vieux chancelier avait pris jusqu'à Genève et Berne. Leurs cendres reposaient dans la crypte, près de l'ermitage sur le Salève. Aileron avait été brulé en Bourgogne sur l'ordre de la pucelle de France. Des diadoques du Lion, ne que restaient Cromwell et lui.

J'ai fini par me dire qu'on éviterait le pire, qu'il fallait mieux couper plutôt que déchirer... J'ai fini par me dire que p't'être on va guérir. Et que même si c'est non, et que même si c'est con, tous les deux nous savons que de toutes façons...

Cromwell était loin aujourd'hui. Izaac échangea un sourire avec Nicbur. Comme le Rhône avait coulé sous le pont depuis leur rencontre sur les remparts d'avril. Jamais les sicaires n'avaient été aussi nombreux. Des Pyrénées aux Alpes, leur dague courbe rappelait aux oies pourprées du Capitole que rien n'était jamais acquis.

Voilà, c'est fini ! Ne sois jamais amère, reste toujours sincère ! T'as eu c'que t'as voulu, même si t'as pas voulu c'que t'as eu... Voilà, c'est fini. Nos deux mains se desserrent de s'être trop serrées. La foule nous emporte chacun de nôtre côté. C'est fini... hum c'est fini.


Cromwell n'avait jamais cru vraiment qu'à Genève on rencontrerait l'archange du Ciel. Le chien de Deos avait poursuivit son chemin, semant la terre d'ici bas de l'or des puissants et l'arrosant de leur sang. Curieusement, ça poussait. Izaac, lui, s'était obstiné à tracer un autre sillon. Et le messager du Seigneur avait déployé ses ailes protectrices sur la cité du Lac et le sanctuaire des cimes helvètes.

Voilà, c'est fini ! Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit. Même si je m'aperçois que c'est encore moi qui te suis. C'est fini... hum, c'est fini !

El Barto se relevait doucement.
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Izaac
[sous les tonnelles, à boire une bière en feuilletant le pigeon quotidien]

Citation:
RODEZ (AAP) - Après la prise de Millau par l'Hydre qui avait eu lieu deux jours avant les élections comtales, Rodez vient de tomber, au quatrième jour du mandat. L'Hydre s'attaque au Comté dans lequel elle s'est réfugiée après sa défaite en Languedoc. Le prétexte avancé est l'emprisonnement sur ordre du juge Ophelya d'un des meneurs de l'Hydre, SieurFernand, au moment où celui-ci participait au tournoi de Genève.

Le 4 juillet matin, le ban est levé en Rouergue et tous les nobles appelés à honorer leur serment de fidélité en venant reprendre le Castel.

Harpège, pour l'AAP


Ahhh quand même....
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Izaac
[Même endroit, le lendemain]

Citation:
GENEVE (AAP) - En ce beau mois de juin, s'est déroulé la septième édition du grand tournoi genevois. La compagnie commerciale de la cité, dite compagnie du Léman, organise sa foire annuelle à la mine d'or de Nyon, à un nœud à l'est de la grande cité helvétique. Cette fois, une vingtaine de tournoyeurs se sont retrouvés.

Pour mémoire, le tournoi de l'an passé avait rassemblé cinquante participants venus de presque toute l'Aristotélité. La fermeture récente des frontières franc comtoises pour cause de péripéties gyrovagues de quelques compagnies franches et les tensions entre la république de Genève et le duché impérial de Savoie après le massacre de deux bourgeois genevois, en particulier le juge de la cour d'appel de la confédération helvétique, ont retardé, voire empêché, l'arrivée d'un certain nombre participants. Raoul le Glabre et Mahaud, vainqueurs l'an passé, ont remis leur titre en jeu. On trouve parmi les participants, rassemblés par paires, un ancien duc de Guyenne, Le chancelier helvétique actuel - appelé duc de confédération helvétique par les incultes et les étrangers - le bourreau de Berne, deux anciens chanceliers, plusieurs personnalités de Rouergue, Franche-Comté, Fribourg, Murten et bien entendu la fine fleur de la république de Genève.

L'évènement, jadis objet de polémique parce qu'il engageait les tournoyeurs à se battre selon des règles originales, est aujourd'hui devenu un monument du folklore helvétique. Autour des participants se rassemblent désormais de nombreux badauds et voyageurs de quelques jours, qui prennent part à la désignation des vainqueurs.

Karl Adolphe Paillard, pour l'AAP.

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

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