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La cérémonie a l'église (voir livre associé)

Umiko & Phelipe : Le mariage

Umiko
Stela


"- de peur d'arriver trop tard, on finit par arriver trop tôt..."

se dit quelque peu amusée Stela. Elle avait tellement eu peur de manquer la cérémonie annoncée qu'elle s'était levée de fort bonne heure, s'était apprêtée et avait pris la route de Vienne depuis Embrun. Le temps était plutôt beau pour cette journée d'hiver et elle aurait aimé cheminer aux côtés de son bien-aimé...

Une fois les remparts de la ville franchis, il était assez facile de trouver l'édifice monumental dédié au Très Haut. Elle pénétra dans la cathédrale et se signa : elle était effectivement arrivée trop tôt ! Elle en profita pour prier silencieusement recommandant les futurs époux, son bien-aimé, ses amis dont elle n'avait pas revu certains depuis longtemps, à la protection miséricordieuse d'Aristote.

Voyant qu'elle était arrivée vraiment trop tôt, Stela decida de se rapprocher de l'auberge où elle croyait retrouver dame Umiko...


Vanyel


Elle reconnut Stela pour l avoir rencontrée tandis que son parrain et sa marraine étaient venus lui rendre visite en Languedoc et la salua.

Le chemin jusqu’à la cathédrale semble durer quelques fractions de seconde. Elle joue distraitement avec le petit coussin sur lequel elle posera les alliances au moment opportun, en espérant ne pas se mélanger les pinceaux quant au déroulement de la cérémonie.

Arrivées, elles descendent tour à tour de voiture, et s avancent sur le parvis regardant aux alentours.
Elle hausse un sourcil, une silhouette semble plus familière que les autres …


Stela


Stela salua dame Vanyel, contente de la retrouver en de telles circonstances. Toutes trois dessendirent et s'approchèrent de la cathédrale...

- Heureuse de vous revoir dame Vanyel. Votre parente est resplendissante ne trouvez vous pas ?

Regimon


A son tour, et fraîchement sorti de retraite, Régimon arriva devant le parvis de la cathédrale. Il ne mit pas longtemps à apercevoir l'élue de son coeur. Il prit doucement la main de sa fiancée et s’apprêta à la serrer longuement dans ses bras. Il aperçut également Vanyel et fut ravi de voir arriver sa deuxième filleule.

Stela


Stela sentit une main se glisser dans la sienne. Elle se retourna promptement.

Son coeur sembla s'arrêter, elle faillit vaciller, ses jambes ne la supportant soudainement plus : Il était là ! Il n'avait point prévenu de son retour de retraite. Le moment tant attendu était arrivé, justement en ce jour de gaité où Stela avait eu peur de se retrouver un peu seule pour partager la joie de dame Umiko et de son futur époux. N'y tenant plus et oubliant quelques instants l'honneur que venait de lui faire dame Umiko en lui permettant de l'accompagner ainsi, elle se retourna complètement. Sa vue se brouilla un peu...


- Vous mon ange ! Dites moi que je ne rêve point. Le Très Haut a exhaussé l'une de mes plus chères prières, vous revoir enfin !
Umiko
Zagelle


Zagelle venait d'arriver à Vienne. Elle ne connaissait pas la ville, mais elle aurait sans doute le temps de la visiter après le mariage. Peut-être resterait-en Lyonnais-Dauphiné quelques jours ? Ou bien continuerait-elle son voyage vers le nord ? Rien n'était décidé, et cette sortie des terres de Vergèze était comme un test pour elle qui était restée loin du monde si longtemps. Aujourd'hui, l'humeur était très bonne, bien qu'elle se sente un peu perdue ici. Mais, arrivée devant la cathédrale, elle reconnut la Vicomtesse d'Agde, accompagnée sans aucun doute de la future mariée et d'autres gensque Zagelle ne connaissait pas. Elle s'avança vers le groupe, et salua ces différentes personnes.


Cristòl


Le jeune seigneur de Marmorières allait assister à sa troisième noce noble depuis sa descente des Monts Pyrénées... Combien encore en vivrait-il ! S'il avait été joueur, il aurait bien parié tout son bien qu'il en passerait d'autres avant le sien... Mais un peu superstitieux toutefois, il préférait s'en garder. Avec les réponses de sa marraine sur sa requête, du moment qu'il se déciderait à écrire en Bourgogne, tout pourrait aller, qui savait, très vite.

Détendu, il descendit à Vienne, dans une fort bonne auberge, où il paya assez pour avoir une chambre seul avec son page. Celui-ci l'ayant apprêté en livrée d'azur et d'argent, tout comme Saint-Félix, Cristòl revêtit sa cape crême frappée d'une grand croix hospitalière - dont il était fort fier.

Arrivé sur le parvis de la Cathédrale, où comme pour tout mariage les époux échangeraient leurs anneaux avant d'entrer, Cristòl reconnut quelques visages, et s'en alla les saluer.


Ingress


L'archeveque de Vienne , était prêt à procéder au sacrement pour lequel il avait été convié .
Convié , mais également acteur de première importance puisqu'il ferait office de prêtre pour cette cérémonie.
Il était en retard , mais dans les délais , les invités arrivaient peu à peu , la cathédale se remplissait lentement .


Guidel


On ne peut décidément rien refuser à la Vicomtesse de Voiron.

Voilà ce que Guidel se disait en entrant la cathédrale encore vide. Aux aurores, il avait abandonné son travail quelques instants pour célébrer les noces d'Umiko avec Phelipe et rendre ses hommages discrets à deux amis.

Il avait revêtu ses vêtements noirs pour l'occasion, car deux personnes qu'il avait connues et qui avaient contribué à faire du Lyonnais-Dauphiné les avaient quittés quelques jours auparavant. Il se dirigea vers l'autel et s'agenouilla devant celui-ci et murmura un semblant de prière.

A toi, Samuel, pour la sagesse et le calme si légendaires, à toi Mystère, pour la gentillesse et l'altruisme don tu avais le secret. Je ne vous oublierai jamais.

Il se releva pour ressortir devant le parvis où les gens s'assemblaient pour célébrer les noces. Il aperçut parmi les invités le Poursuivant d'Armes de Legueux, dict "Lengadoc", qu'il avait vu plusieurs fois à l'atelier de confection des blasons, à la chapelle des hérauts d'armes. Il s'avança vers le jeune homme et lui tendit la main.


Bonjour, cher collègue! Bienvenue en Dauphiné, j'espère que vous vous plaisez dans le duché... Bien que ses cathédrales ne soient sans doute pas des plus représentatives du Lyonnais-Dauphiné.

Quelles sont les nouvelles par chez vous?


Une présentation un peu maladroite sans doute, mais Guidel préférait souvent garder la franchise du peuple que d'adopter une attitude plus hautaine... Il espérait que l'hospitalier ne s'y méprendrait pas.

Zagelle


Le fiancé n'était pas encore arrivé... Zagelle se demandait si elle avait bien fait de venir directement à la Cathédrale... Peut-être aurait-elle du attendre son filleul ? Mais il devait être avec sa mère à l'heure actuelle, en train de finir de se préparer... Et puis la veille au soir, il lui avait dit qu'ils se retrouveraient... à la cathédrale.. c'est ce qu'il avait dit, non ? Un doute s'insinuait en elle... Mais il ne pouvait pas en être autrement, et puis il était trop tard maintenant pour partir dans la ville à la recherche de Phelipe... En plus, il devait connaître la ville surement bien mieux qu'elle, qui y venait pour la première fois !

Tournant sur elle même pour tenter d'apercevoir si le baron d'Apcher arrivait, elle vit non loin le seigneur de Marmorières... Décidément, ce devait etre al personne qu'elle croisait le plus souvent en ce moment... Une lettre d'abord, puis l'assemblée nobiliaire à Montpellier, et maintenant à Vienne... Zagelle se déplaça pour aller le saluer.
Umiko
LeGueux


Il avaient remonté doucement la vallée du Rhône. Coté Vivarais, rive droite. Non qu'il n'eut des scrupules ou craintes à voyager coté Dauphiné du fleuve, mais il voulait au passage vérifier l'état de quelques fiefs languedociens. Lentement, vu l'état de son épouse.

Ils avaint donc suivi la rive gauche jusqu'à Annonay, puis étaient passés en rive gauche au niveau de Roussillon. Ne restaient ensuite que quleques lieues pour atteindre Vienne relativement rapidement parcourues.

Quelques moments de repos puis ils partirent pour la cathédrale.

Descendant du carosse, il aida son épouse à descendre et regarda le parvis.

Fallait il attendre sur le parvis pour voir l'échange des anneaux devant les hommes avant que les promis n'entrent ensemble afin d'être unis devant dieu dans sa demeure comme il l'avait vu faire, ou fallait il entrer et prendre place, l'échange des anneaux ayant alors lieu à l'intérieur et après l'union devant Dieu comme il l'avait lui même fait. Chaque mariage était différent, ce qui faisait la richesse de ces cérémonies, mais du coup, il ne savait trop où se tenir. La position des autres invités l'aiderait surement.


Titan


Un nuage de poussière, et deux cavaliers arrivérent devant la cathedrale de vienne.
Titan descendit de son destrier, allant aider son épouse a descendre de sa monture.
une fois tous deux à terre, il s'avançat vers la cathedrale, jeta un coup d'oeil à l'interieur et revenant vers kalopsite avec un large sourrire.


Viens!!! la ceremonie n'est pas commencée, allons à l'auberge la plus proche pour nous mettre en tenue correcte.
je suis content de ne pas être en retard au mariage de mon amie umiko.


aprés avoir pris le necessaire dans leurs fontes, il se dirigérent vers l'auberge proche en tenant leurs chevaux par la bride.

Kernos


Kernos arriva à Vienne après une longue chevauchée. Ne désirant pas arriver en retard à la noce, il prit juste le temps de confier Corwin aux bons soins de l'aubergiste chez qui il avait trouvé gîte, de se débarbouiller et d'enfiler une tenue plus approprier à un mariage. Puis, il prit le chemin de la cathédrale.

Arrivant sur le parvis, il remarqua que les invités commençaient à se presser au pied de l'édifice, il se mêla donc aux autres convives rassemblés sur la place. Un rapide coup d'oeil lui permis de reconnaître quelques personnes de sa connaissance. Le Duc Régimon en tête à tête avec une jeune demoiselle, Guidel en conversation avec une personne qu'il ne connaissait pas et Monseigneur Ingresstar qui attendait que tout ce petit monde s'installe.

Kernos hésita un instant, il espérait secrètement que son épouse puisse venir à la cérémonie, mais son état de santé ne lui permettrait certainement pas de prendre la route pour le rejoindre... Malgré tout, il espérait.


Cristòl


Le seigneur de Marmorières ignorait qui il pouvait s'attendre à croiser à Vienne, et quelles étaient les personnalités invitées. Un homme s'avança devant lui, tout de noir vêtu, et qui revenait de l'intérieur de la Cathédrale où, peut-être, il avait prié. Un clerc ? Non, la démarche et le franc-parler le trahissait, c'était un soldat ! Et qui ne semblait pas, effectivement, inconnu. Aussi l'hésitation fut de courte durée lorsque Guidel appela Cristòl 'collègue' : il n'y avait guère qu'à la Hérauderie qu'il pouvait être collègue d'un Dauphinois, puisqu'il savait trop bien qu'il n'y avait pas un seul Hospitalier en Languedoc. Son visage se fendit d'un large sourire, et il répondit :

-« Bonjorn, Sènher ! Ravi de me trouver ici, même si je ne connais pour l'heure du Dauphiné que les paysages que j'ai traversés venant de Languedoc, et l'auberge à laquelle je suis descendu. Mais nous pourrons y remédier !
Du côté du Languedoc, ma foi, force agitation politique, à laquelle je me plais à ne point entendre grand chose. Une motion de censure, déposée à l'intention de notre Comte... Mais enfin, dans ma vie, je suis arrivé tard dans le monde, et il me semble que quelque part, je préférais le seul bêlement des brebis dans les montagnes aux jappements des politiciens ! »


Et de fait, pour avoir ancré au fond de lui un fond de berger pyrénéen, Cristòl était bien à l'aise lorsqu'un homme de son rang lui parlait aussi directement et sans détour alambiqué. Mais comme la politique n'était pas son domaine de prédilection, il se hâta, alors qu'il voyait arriver son parrain et maître le Héraut 'Lengadoc', il changea de sujet :

-« Sinon, dans un registre plus personnel, il se pourrait que je voyage, bientôt, pour demander une main... L'incertitude encore me tient. »

Et l'arrivée de la dame Zagelle, venu le saluer, lui permet de conclure :

-« Mes respects, Dòna Zagelle. Sènher, je vous présente Dòna Zagelle, Dòna de Vergèze, marraine du marié si je ne me trompe. Dòna, je vous présente Guidel, Poursuivant d'armes de Dauphiné, et seigneur de... de quoi déjà ? »

Guidel


Guidel rit de bon coeur aux remarques du poursuivant de Lengadoc.

Il semblerait que nous ayions plus en commun que vous ne le croyez, Sieur Cristol, avant de suivre mon parcours dans l'Ost Dauphinois, j'étais aussi un familier des bêlements... Auxquels je n'ai jamais eu a substituer les babillages politiques, Aristote m'en garde!

Il rit de plus belle.
Une Dame, du nom de Zagelle d'après Crisol, approcha et lui fut présentée. Il s'inclina en baisant la main de la Dame avant de répondre.


Ecully est mon fief un petit village au nord-ouest de Lyon, juste à la sortie de la ville, reçu en même temps que la fonction de Seigneur des Lances de Lyon que j'occupe actuellement... Ma maisonnée est bien modeste, mais je vous acueillerais avec joie durant les festivités si vous le souhaitez.

Umiko


Les gens commençaient à se rassembler sur le parvis de l’Eglise. C’est au moment de descendre de la voiture qui les menait à la cathédrale qu’Umiko aperçut son parrain. L’expression de Stela, lorsqu’elle le vit, faisait chaud au cœur. La relation qu’ils entretenaient, Regimon et elle, était un modèle pour Umiko et en même temps, une sorte de rêve qu’elle n’osait espérer pouvoir concrétiser. Enfin, l’avenir seul le lui apprendrait. Elle était déjà heureuse de partager une certaine complicité avec son futur époux et de prendre tant plaisir à converser avec lui.

Elle salua les invités avec chaleur, tout en pensant dans un coin de son esprit que la vision que l’on avait du monde était un peu bizarre à travers un voile. Ses témoins, une amie chère, dame Zagelle qu’il avait hâte d’apprendre à connaître, messire Cristòl qu’elle avait rencontré lors du mariage de dame Polstephie et de messire LeGueux, messire Guidel, qu’elle était heureuse de revoir, tout comme messire Titan, messire LeGueux, Kernos… sans Axel, étrange… elle irait discuter avec lui après la cérémonie et continuerai d’espérer la voir, monseigneur Ingresstar bien sûr sans qui la cérémonie ne pourrait avoir lieu… mais, et Phelipe ? Où était-il donc ? Umiko ne voyait pas non plus Jehanne, ce qui l’étonna car elle pensait sincèrement, étant donné ce qu’elle avait pu en voir et surtout en entendre. Jehanne était certainement la personne la plus impatiente de voir ces noces célébrées. Comment avait-elle vécu la période de fiançailles ? Peut-être en faisant une liste de prénoms pour ses tant espérés futurs petits enfants. Hum… il valait mieux ne pas trop penser à ça…

Certaines personnes qu’elle espérait également voir à cette occasion n’étaient pas encore arrivées mais il restait encore un peu de temps. Enfin, elle alla se placer sur le parvis, à côté de monseigneur Ingresstar, Vanyel avait son petit coussin, les mains plus froides que le temps ne pouvait l’expliquer, Umiko se préparait à échanger des anneaux avec celui qui partagerait sa vie.
Umiko
Cristòl


Cristòl avait rit en même temps que le seigneur, de ces politiciens qu'ils ne comprenaient point. Rien de méchant, juste le soulagement de n'avoir, finalement, pas à les comprendre vraiment. Pourtant, Cristòl savait... Il n'y couperait pas, on ne conseille pas son suzerain sans savoir de quoi il retourne.
Puis le seigneur leur proposa le gîte, et Marmorières sourit :


-« C'est fort aimable à vous ! J'apprécierais de bon coeur. J'ignore, toutefois... Est-ce loin de Voiron ? Si les festivités se déroulent là bas, il serait dommage d'avoir une longue route à faire, alors qu'il y a à n'en point douter des auberges dans la vicomté.

Mais, d'ors et déjà, pour vous assurer que j'apprécie votre élan d'hospitalité, sachez que la porte de mon domaine vous est ouverte... Excellent pour de petits gibiers ! Il est de plus à quelques lieues de la mer, que vous ne goûtez point ici. »


Et soudain, Cristòl, parce qu'il avait dit un mot qui bien souvent chez lui avait un autre sens, il songea que cet homme brave et courageux, cordial, fraternel, aurait sa place dans un ordre comme l'Hospital. Cela renforça le sourire qui était déjà accroché à ses lèvres.

Espoire


Espoire qui venait de passer quelques jours a Lyon, fit le voyage jusqu’à Vienne afin d’assister au mariage d’umiko.
Elle entra dans la cathédrale où elle trouva déjà pleins d’invités. Elle reconnu quelque uns mais pas d’autres.
La cérémonie n’avait pas encore commencé donc elle s’approcha pour s’asseoir sur un des bancs, quand elle vit Kernos.


Bonjour Kernos, comment vas-tu?

Feanaro


Feanaro était arrivé de Dié dans la nuit. Il avait pris une chambre à l'auberge afin d'être à l'heure le lendemain à la cérémonie.
Les oiseaux gazouillaient déjà lorsqu'il se réveilla. Il prit moins de temps ce matin là pour choisir son costume qu'il enfila avec hate.
Une fois impeccable, en ayant mangé un morceau au passage, il prit le chemin de la cathédrale en espérant ne pas trop se faire remarquer.

Lorsqu'il arriva sur le parvis, il y avait déjà quelques personnes qui discutaient ici et là en rentrant petit à petit dans la cathédrale.
Il aperçut au loin Guidel, le Duc de Rives et Kernos, il se dirigea vers l'intérieur à la rencontre de ce dernier.


Zagelle


Zagelle salua l'interlocuteur de Cristol. Elle n'avait pas eu l'intention de déranger le jeune seigneur Languedocien dans une conversation, et s'était en fait approchée au moment même ou celui-ci saluait le seigneur d'Ecully.

Messires, je suis ravie de vous rencontrer ici. Mais je ne vais pas vous déranger plus longtemps et user de votre temps, vous avez sans aucun doute des sujets à discussion que je ne comprendrais pas.


Axel


Profitant du carrosse de son frère de passage à Die, Axel avait prit la route très tôt pour Vienne , elle avait confié les jumeaux à leur tante promettant de rentrer dès la messe terminée. De toute manière, elle était consciente que la fatigue du voyage même en voiture ne lui permettrait pas de rester pour la fête.
Le ballotement de la calèche au rythme du trot cadencé des chevaux avaient eu raison de la fatigue d'Axel qui s'était profondément endormie. Lorsque plusieurs heures après elle ouvrit les yeux , Julien le valet de son frère se tenait à la porte la main tendue vers elle s'apprêtant à l'aider à descendre. Sa coiffure était en partie défaite, la jeune femme décida alors de dénouer ses longs cheveux , ceux -ci virevoltaient autour de son visage blème tel une auréole. Jamais avant son surnom d'ange blond n'avait été aussi peu usurpé. La robe de mousseline aux reflets d'argent que son cher Haldir lui avait rapporté de Guyenne, lui donnait un air si vaporeux qu'elle paraissait presque irréelle. Elle sourit faiblement au valet puis accepta sa main afin de retrouver la terre ferme. Elle défroissa les plis de sa toilette et demanda à boire. ses lèvres étaient desséchées par la nuit prolongée qu'elle venait de s'offrir. Lorsqu'il lui remit son outre emplie d'eau, Axel but quelques gorgées puis imprégna son mouchoir afin de tamponner son visage pour se rafraichir. Elle prit ensuite une longue inspiration priant pour ses enfants et son époux qu'elle espérait retrouver dans la foule.
Elle s'avança doucement sur le parvis puis pénétra dans la cathédrale, elle hésita longuement avant de choisir une direction pour trouver un siège. Mais la silhouette altière de son ami Féanaro l'aida à choisir. Et ce fut avec une joie insigne qu'elle le vit rejoindre Kernos. Essayant de se faire la plus discrète possible elle se dirigea vers les deux hommes de sa vie.


Stela


Les invités arrivaient à présent en grand nombre sur le parvis de la Cathédrale, échangeant des salutations polies et apprenant à se connaître. Stela ne fut point surprise de voir tant de monde : dame Umiko, Vicomtesse de Voiron, Barone de Varces était très appréciée et à travers ses fonctions, son dévouement à la cause de la contrée et ses nombreux et longs voyages connaissait foultitude de personnes.

Dans la foule à présent dense, elle perdit de vue son bien-aimé. Elle n'avait point senti sa main glisser de la sienne. Le cherchant du regard, elle croisa celui de dame Umiko toujours rayonnante.


Freyelda


Pour l'occasion, la nouvellement vicomtesse de Guillestre avait bien évidemment différer son départ pour ces montagnes dauphinoises qu'elle ne connaissait pas encore mais qui feraient maintenant partie de sa vie. S'éloigner de la capitale et de son tumulte... quelle plaisante perspective.

Mais l'évènement du jour promettait d'être des plus réjouissants. C'est donc un doux sourire aux lèvres et vêtue d'une robe de velours bleu aux multiples broderies d'or, rappelant à la fois Guillestre et Maubec que Francesca-Amalya arriva sur le parvis de la cathédrale de Vienne. L'ambiance y était déjà fort festive et la jeune femme était loin d'être la première arrivée, loin de là.


Diantre... Serai-je en retard ?

Elle balaya la foule du regard : nombre de têtes lui étaient connues, certaines bien plus que d'autres. Elle alla saluer en tout premier lieu son amie Espoire puis elle adressa un large sourire à Guidel, qui semblait en grande conversation avec un jeune homme dont le visage ne lui était pas étranger... La vicomtesse fouilla quelques instants dans sa mémoire... Elle devait sans doute l'avoir croisé lors du bal de Nîmes... En effet, les Languedociens étaient venus en nombre. Elle salua également le duc de Rives qu'elle fut agréablement surprise de voir en galante compagnie et adressa un signe de tête amical au Coms de Gevaudan ainsi qu'à son épouse. Freyelda espérait bien avoir l'occasion de leur parler plus longuement durant les réjouissances qui suivraient la noce.

Elle se dirigea ensuite vers la reine du jour, Umiko, qui resplendissait dans sa robe de soie blanche. Cette dernière était d'ailleurs d'un grand raffinement et rehaussée par des choix de couleur de ruban judicieux. Mais ce qui donnait à la toilette tout son éclat, c'était assurément les perles...


Mesdemoiselles... dit-elle, d'un air malicieux à la promise et sa filleule. Nous faisons toutes trois une bien étrange assemblée à laquelle je fais honneur en vous souhaitant un vicomtal bonjour... Elle laissa échapper un discret petit rire avant de se taire pour observer silencieusement, l'espace de quelques instants, la fiancée.

Grand Dieu, chère amie, que tu es belle en ce jour... Jettant un coup d'oeil alentour et fronçant légèrement les sourcils, elle ajouta. Ton fiancé serait bien fou de ne point venir en ce jour...

Puis se tournant vers Vanyel :

Dame Vanyel, quel plaisir de vous revoir... surtout en de si réjouissantes circonstances. Avez-vous fait bon voyage ?
Umiko
Carnil


Le Major des Compagnies nobiliaires arriva aux pieds de la cathédrale, accompagné de son fils. Le Chevalier de l'Ordre Royal des Templiers ainsi que son jeune écuyer avaient toujours le visage marqué par la peine, leur coeur était toujours meurtri par le deuil qui les avait frappé. Aussi, bien que cela n'était guère au goût du jour, avaient-ils revêtu leur plus belles tuniques au couleur des nuits les plus sombres et froides d'hiver.

Mais il aurait été impensable pour Charles de Macquart de manquer cet évènement tant important pour la Vicomtesse de Voiron, et de ne plus honorer son invitation. Cela faisait longtemps à présent qu'il la connaissait, ils avaient tous deux oeuvré à la justice de leur duché à la même période. Un léger sourire apparu sur les lèvres du Duc qui se dit que chacun avait fait bien du chemin depuis.

Une main posée sur l'épaule de François, les trois nouveaux arrivant se frayèrent un chemin parmi les personnes déjà présentes. Dauphiné en profita donc pour saluer Languedoc et son poursuivant, le Seigneur d'Ecully et dame Espoire, le duc de Rives et un des ses anciens lieutenants de la prévôté, Titan. Puis il vit la Vicomtesse de Guillestre, à qui il adressa un nouveau sourire.

Sa présence, son soutien avaient toujours tendance à le réconforter et ils allèrent donc la rejoindre.


Kernos


Kernos sortit de ses réflexions en voyant Umiko arriver sur le parvis. Ah l'air resplendissant de la future mariée, il avait connu ça également, revoyant Axel arriver devant l'autel pour unir leurs deux vies pour l'éternité, mais aussi ses deux amies dont il avait célébré la noce cette année. Il adressa un sourire à la Vicomtesse de Voiron quand leurs regards se croisèrent, puis une voix lui fit détourner son attention.

Bonjour Kernos, comment vas-tu?

Il sourit à Espoire.

Bonjour, je vais bien, et toi...

Il s'interrompit en apercevant une silhouette vaporeuse, parée de blanc apparaître à l'angle d'une rue donnant sur le parvis. Son doux visage, dont la pâleur faisait ressortir ses yeux océans, était encadré d'une abondante chevelure blonde, comme une perle reposant sur un écrin d'or... une apparition divine, un ange descendu du Soleil... Elle était là! Il ne put s'empêcher de sourire béatement en la voyant s'avancer discrètement mais tant de beauté ne pouvait passer inaperçu aux yeux de l'élu de son coeur.

S'excusant dans geste de la main, il quitta la compagnie d'Espoire, passa Feanaro qui venait de les rejoindre en posant sa main sur son épaule, il s'avança auprès d'elle. Kernos prit sa main dans la sienne et la porta à ses lèvres pour y déposer un tendre baiser.


Tu es venue mon amour, tu ne peux pas savoir combien je suis comblé de te voir ici... Mais tu dois être épuisée après ce voyage? Tu te sens assez bien pour rejoindre nos amis? Ou bien désires-tu te reposer un peu plus au calme?

Walan


Walan arriva à son tour sur le parvis de plus en plus peuplé, accompagné d'Alyanne, sa promise. La jeune femme était resplendissante dans sa robe azur aux couleurs de Meyrieu et le seigneur des lances, vêtu d'un pourpoint simple du même ton, était lui aussi plutôt élégant. Il était néanmoins toujours assez peu à l'aise avec ce genre de vêtements bien qu'il dût en porter de plus en plus souvent.

Les robes et les habits rivalisaient tous en couleurs et en ornements, et c'était une foule incroyablement chamarrée qui se pressait dans l'édifice. Les Languedociens à l'accent chantant se mêlaient aux Dauphinois auxquels était plus habitué le seigneur des lances, le tout dans la bonne humeur due à l'événement.

De nombreuses personnes étaient plus ou moins connues de Walan et il s'appliqua à saluer chacune autant que possible. Il évita néanmoins de perturber les conversations, et se contenta donc d'un signe de tête amical à l'intention de Guidel, salut qu'il répéta pour Kernos, Espoire et les autres personnes présentes à leurs côtés, puis d'un large sourire vers Freyelda associé à une respectueuse inclinaison du buste en hommage à la mariée et à la femme qui l'accompagnait.

Les salutations faites, et afin de ne pas encombrer les lieux et de gêner l'arrivée d'autres convives, le couple alla se placer un peu plus loin, main dans la main et devisant à mi-voix.


Marguerite de Volpilhat


Depuis près de deux semaines, un convoi de dix hommes montés et une voiture parcourait du Nord au Sud les routes de la France, de Melun à Vienne. Les oriflammes portés par les cavaliers battaient l'air froid de février, lorsqu'il y avait du vent ou du galop, ou ondulaient mollement à l'amble des chevaux.

Equipage inattendu, car l'on s'était bien chargé de faire savoir, et avec sincérité, que la vicomtesse enceinte, aucun voyage n'était envisageable avant la délivrance, prévue au début de l'été.
Mais voilà... Il y avait eu une lettre, le nom d'une terre, l'appel du sang... Qui sait, s'il en avait obtenue une autre ? Ce retour était impulsif, n'avait rien de raisonnable, quand bien même il serait raisonné. S'il était arrivé malheur sur la route, si le froid avait mordu à travers les rideaux du coche, s'insinuant sous les fourrures et les couvertures de laine qui enveloppaient les deux époux côte à côte dans le sens du chemin, le page, la camériste et le messager occitan, dans la voiture ? L'enfant que le couple attendait aurait pu en subir les conséquences... Et rien n'était encore gagné, puisqu'il faudrait, du Dauphiné, aller jusqu'en Vaunage. Douce Vaunage...

Voyager, quelle épuisante épreuve ! Les cahots, la langueur, l'inactivité... C'était pourtant dans la tête de Marguerite que tout se passait, et puisque c'était vers l'Oc qu'ils allaient, elle avait choisi de trouver cette escapade agréable. Alors qu'à son aller, en compagnie de Ricoh, vers l'exil du mariage, elle n'avait regardé qu'en arrière et rien des paysages qu'elle traversait et l'éloignaient de là où son cœur battait, pour ce retour elle jouissait de chaque image entr'aperçue, la gravait dans son esprit pour mieux pouvoir comparer avec l'incomparable beauté de la Vallée des Nages...

Le convoi entra dans Vienne, et comme il était tout juste à l'heure, alla jusqu'à la Cathédrale pour que descendent le Vicomte et son épouse. Ils auraient le temps, plus tard, de trouver quelque bonne auberge pour se reposer.


Phelipe


Si le passé du Baron n’est plus à faire parmi nos invités Languedociens, les autres doivent savoir qu’il n’est pas envisageable de marier Phelipe sans commencer la chose par une métaphore orientée sur la boisson. Ne dérogeons pas aux principes du marié, ce serait inconvenant.

Un mariage c’est un peu comme une bouteille de vin, vous dirait-il. On cherche, on tente sa chance. L’année doit être bonne, la robe bien rouge. Une fois trouvée, on la fait vieillir un peu dans sa cave, puis on la consomme lors d’une grande occasion.

Si vous n’avez pas trouvé la métaphore dans la phrase précédente, c’est que vous n’avez pas connu Phelipe suffisamment tôt.

Bien, parlons-en, du Phelipe. Phephe pour les intimes, bien que ce fût un ridicule surnom, il y avait de quoi déjà en philosopher long sur la personne. Du phephe au feu phe, du phe feu au feu feu qui fût fut, et fut de Frêne faut pas faire la faute de confondre les deux, il est assez pointilleux sur la chose.

De quelle mouche l’eu piqué pendant son enfance pour qu’il tombe dans la déchéance, il vous parlerait une grosse mouche verte qui crie beaucoup, de quelques traitres mal placé dans la hiérarchie des gens respectables, et puis d’une petite mèche rebelle qui ne se plaque jamais totalement.
Quand au second insecte qui, en bien comme en mal, l’avait ramené à la raison il y a de ça plus de six mois, il était plutôt de la taille d’un moustique anorexique, à tendance psycodépressive avec dédoublement de personnalité. Depuis le parvis de l’église l’entendait-on encore ziziller (ou bzibiziller selon les régions, ça dépend de l’accent du moustique) parmi les convives.

Que nos lecteurs se rassurent, il était aujourd’hui en paix avec les deux bestioles. Enfin, Jehanne continuait à l’exaspérer, bien sûr, mais elle faisait partie de l’ensemble, de son entourage. Parfois se demandait-il même si certain ne serait pas plutôt venu pour assister aux scènes de sa mère en lieu de son mariage. Lui-même d’ailleurs… Allons ! Il plaisante bien sûr, ne va pas prendre la mouche, Umiko... Enfin, façon de parler.

Vous avez décroché ? Vous ne comprenez plus rien aux pensées chaotiques du Baron ? Reprenons pied en ancrons les bases du petit monde de Saunhac.

Au commencement il y avait les invités.

Dame Zagelle, dite l’effet Z, marraine, témoin et amie de Phelipe. Un effet qui vous met du vent dans les cheveux (désolé pour la discrimination capillaire. Les chauves, il vous aime aussi). Une femme honnête, travailleuse, droite, noble, Blonde (avec un grand B, pas de racisme cette fois, on parle du concept). On ne peut pas être parfait !

Dame Vanyel, une cuisinière hors pair, qui ne manque que de temps pour s’adonner à ce talent Gros-Gimonesque (notez l’inventivité). D’abord patron, puis collègue, puis de nouveau big boss pour finir bientôt cousine par alliance de notre énergumène.

Messire Cristòl, une espèce de berger joueur de pipeau avec des yeux à faire peur aux gosses, qui avait tenté, grand mal lui en avait prit, de jouer sur les plates bandes de Phelipe lorsqu’il rencontrait pour la première fois dame Umiko. Il était du genre timide, mal à l’aise, faux cul aussi. Mais généreux, certainement. En fait, le Baron l’aimait bien, au fond. Ce n’était pas un lâche, et Phelipe appréciait cela. (Oui, il paraitrait même que le bouvier fut l’amour secret de dame Motarde, c’est pour vous dire si ce garçon avait du cran)

Dame Jehanne, Maman, la furie. Signe distinctif : Crie. Principal défaut : existe. Des siècles plus tard, des philosophes en étudieront encore les causes inexplicables de cette vie insolite.
La cérémonie s’annonçant, il n’est pas nécessaire de s’attarder plus sur cette personne. Les lecteurs auront l’occasion de la découvrir en détail, à n’en point douter, dans les heures à venir.

Dame Marguerite, le moustique. Aucun ne sait sinon les deux, qu’un jour de désespérance profonde, notre jeune marié avait demandé en épousailles la Fleur d’Oc. Elle était une incarnation de sa Terre, le Languedoc. Une forme qui ne peut se trouver accomplie loin de son berceau.

Messire Charles, son frère ainé. Un homme affamé de titre et de femmes titrées et infécondes. (En fait, dans son domaine de Chablis, les serviteurs eux-mêmes parlent d’un mot commençant par Impuissant et se finissant à peu près au début.) Chef de maison de Castelmaure, il était à la fois la fierté et la honte de sa mère (si tant est que cela puisse perturber quiconque d’être la honte de Maman)

Et puis il y avait Umiko. La mariée. Une femme, Sa femme. Déjà Amie, bientôt Amante. Le Plus Haut voulait les mariés amoureux. Ils n’en étaient peut être pas là en ce jour, qu’importe. Certain ont bien moins de chance… Elle était belle dans sa robe bardée de rouge et d’or.

Le soleil annonçait le midi, et le Baron d’Apcher s’avançait enfin sur le parvis de l’église, vêtu de ses plus beaux habits, un sourire gêné sur le visage.
Umiko
Hardryan


Hardryan monta les marches du parvis de la cathédrale...
Il y avait toujours foule dessus, il n'était donc pas en retard contrairement à ce qu'il croyait.
Il avait fait la route directement de Briançon et avait tout juste eu le temps de se raffraichir un peu avant de venir pour cet événement.
Il se faufila à travers tout ces gens à la recherche de visages connus, il en vit quelques uns. Étrangement, il choisit de se faire discret, cela ne lui ressemblait pas.
Il alla saluer Umiko qui était ravissante comme toujours, puis entra dans l'église, s'asseyant à l'arrière.


Polstephie


Il avait tenu à faire le voyage et ce lentement... Peut-être était-ce mieux, peut-être était-ce pire... elle ne le saurait sans doute jamais... Et ils étaient arrivés... Pendant de longues journées, elle avait oublié ces noces... préoccupée par la non réapparition de son messager... Lui était-il arrivé malheur ? Elle ne le savait pas... mais espérait que ce n'était pas le cas...

Et puis... et puis ils étaient arrivés... et ils s'étaient rendus à la Cathédrale... en toute simplicité, Pol dans une robe manteau couleur émeraude réhaussant l'éclat de ses cheveux ainsi que son état de future mère. Son ventre étonnamment rond pour la période à laquelle elle pensait être la gênait parfois pour se mouvoir... Elle vit Dame Freyelda les saluer et rendit sourire et petit mouvement de tête... Et puis... et puis elle la vit ...

Petit éclat de feu dans la foule, mais ce n'était pas possible... elle ? ici ? mais... Pol avança alors d'un pas... puis... reconnut la silhouette, légèrement changée, mais de profil, ce petit nez ... Elle sentit son coeur faire un bond et à cette image, elle ne sut se retenir et ce fut une tornade émeraude et feu qui déboula sur la "petite baronne" et la serra tout contre son coeur... Les mots lui manquaient, ses yeux s'humidifiaient de bonheur, elles étaient enfin réunies...


Axel2fersen


Axel fut interceptée par Kernos. Son visage radieux faisait plaisir à voir. Mais son inquiétude reprit vite le dessus et il lui proposa d'aller se reposer. Axel déposa un baiser sur ses lèvres et lui sourit .

Ne t'inquiète donc pas pour moi, je vais bien... mais je voudrais m'asseoir, allons donc rejoindre Espoire et Féa . Leur présence me manque beaucoup ces temps-ci. Vous êtes tous tellement occupés, toujours par monts et par vaux^^

Lui prenant le bras, comme au jour de leurs noces Axel s'avança dans l'église pour aller rejoindre ses amis et surtout un siège.


Cristòl


En discussion avec Guidel, Cristòl vit arriver un équipage aux couleur, ma foi... Pas toutes inconnues. Mais ce n'était pas normal, on la disait cloîtrée en Champagne. Qu'était-ce ?
La Comtessa du Gévaudan avait l'œil plus vif que lui, et c'est à son allure empressée qu'il confirma sa pensée, à savoir que sa marraine avait quitté les lointaines terres septentrionales. Etrange... Un voyage si périlleux, quand on la savait enceinte ? Il se promit d'aller la saluer quand elle serait moins accaparée de prévenances.


Judtta


Judtta et Gros Gimont courraient à toutes jambes dans les rues. Bah oui, le bon maît' et son frère le marié étaient allés en voiture à la Cathédrale, mais c'est-y qu'y avait point de place pour le bon Gros Gimont et la brave Judtta.

Ladite camériste teutonne couraient jupons relevés, manquant de glisser dans les ordures qui jonchaient la rue, soufflant comme un bœuf, rougeaude et transpirante, tandis que le factotum qui avait réussi à négocier avec l'aubergiste une tourte au lapin sur le compte de ses maîtres trottinait derrière elle, semant de ci de là des morceaux de tourte - une bonne partie notamment sur son tricot.


-« Deupêucheu-toi... Pouf pouf ! .... Gimont ! Cha va... Pouf pouf ! ... commencher chans nous ! »

-« Et, euh... C'est grave, Judtta ? »

Trop essoufflée, la camériste ne répondit pas, et continua sa route. Ils arrivèrent finalement à la Cathédrale, où un monde fou s'était assemblée.

-« Où est mâdameuh ? »

-« J'ai faim, Judtta. T'as pas un truc pour moi ? »

Jehanne de Cassagnes


La grosse mouche verte était arrivée en même temps que son fils, mais déjà ne s'en préoccupait plus trop : il fallait passer le temps jusqu'à la fin de la cérémonie où, enfin, il serait possible selon les lois du Très Haut qu'elle ait des petits enfants sans que sa lignée soit dans le péché... En même temps, avec toute la débauche qu'avait déployé Phelipe durant sa jeunesse, il n'était pas impossible qu'elle eût déjà pléthore de petits fils bâtard dans le Rouergue...

Mais quoi qu'il en fût, projetant déjà de jeter bien vite après la cérémonie les époux dans la sacristie fermée à double tour, elle cherchait maintenant du regard l'officiant : pour l'avoir vu lorsqu'il avait béni la période de fiançailles, elle ne dirait pas non. Auprès d'un homme si étroitement lié à Dieu, serait-ce vraiment un péché ?

A quarante-six ans, et déjà presque plus de dents, il était temps de prendre une dernière fois du plaisir - et Jehanne de Cassagnes-Begonhès avait ce jour quelque lubricité enthousiaste dans l'œil, convaincue que si elle laisse passer ce jour, elle mourra sans avoir atteint une dernière fois le septième ciel.


Marguerite de Volpilhat


La Fleur d'Oc n'eut pas le temps de chercher du regard qui que ce fût qu'elle connût parmi les invités. Les oriflammes sans doute avaient parlé pour eux, car elle eut tout juste le temps d'apercevoir entre la foule la Comtessa se frayer un passage, que déjà on la serrait avec ardeur contre un sein chaleureux, sous les yeux sans doute sceptiques de son époux.
Marguerite s'abandonna un moment à cette étreinte maternelle, douce, attendue, mais consciente que les lieux n'étaient pas propices à l'effusion intime de sentiments longtemps frustrés, elle finit par se dégager doucement de la Comtesse de Gévaudan, le vert printemps de ses yeux brillant d'émotion, et se dressant sur la pointe des pieds, lui murmura à l'oreille :


-« Torni... »

____________________
[NB : Petit avantage de l'occitan, le verbe "tornar" (ici à la 1PS) signifie "revenir", mais aussi entre autres sens "recommencer à être ce que l'on était auparavant".]
Umiko
Argael


Argael de Saint Giraud se maudit, quelle personne indigne ne trouvait point le temps de venir voir sa suzeraine pour son mariage. Il s’en voulait le conseil ducal l’accaparait tant qu’il ne trouvait plus le temps de venir voir les bonheurs de la vie des gens qui compter pour lui.

Il arrivât devant la cathédrale que de monde pensât il, nous ne remarquerons point mon retard ainsi.

L’échange des anneaux avait semble t’il pas eu lieu, il était finalement pas encore trop tard. Il fut une fois encore impressionne des relations qu’entretenait Umiko avec la noblesse du royaume, tant de personnes prestigieuse était présente.

Il remarquât le bourgmestre de Briançon et se déplaçât vers lui, pour se mettre à ses côtés.

La joie de voir Umiko son ami au delà de sa suzeraine heureuse le combler de bonheur.

Profite de ses instants magique Umiko


Umiko


Si Umiko semblait calme et pour certains, rayonnante, plus le temps avançait et plus cela n’était vrai qu’en apparence. Elle était troublée, plus qu’elle ne l’aurait pensé, mais il est vrai qu’elle était à un tournant de sa vie. Elle était heureuse également de voir se rassembler ainsi les invités. Une fois la cérémonie terminée, elle espérait pouvoir échanger quelques mots avec chacun. Car cette journée était non seulement celle de son mariage, mais encore celle où elle sortait du refuge qu’avaient constitué les terres de Voiron alors qu’il fallait organiser ces noces. En ce jour, il y avait tant de personnes à revoir et d’autres à rencontrer.

Arrivèrent alors dame Espoire, Feanaro, Axel, plus pâle que dans les souvenirs d’Umiko, dame Freyelda qui allait apparemment mieux désormais, Aristote en soit remercié, et à qui elle répondit en souriant :


-« Chère amie, c’est un plaisir de te voir en si grande forme. » Et d’ajouter un peu plus bas avec malice,-« Sinon, concernant messire Phelipe, je pense ne pas me tromper en affirmant que quelqu’un doit veiller à ce qu’il se présente bien à la cathédrale en temps et en heure. M’est- avis qu’il devrait bientôt arriver. »

Ce qu’Umiko n’ajouta pas, c’est qu’elle se disait que son futur époux n’apparaîtrait peut-être qu’au dernier moment, s’il avait réussi à échapper à sa mère, afin d’éviter un sermon, une tirade sur les petits enfants qui étaient devenus sa nouvelle obsession, maintenant que Phelipe était sur le point de se marier, ou que savait-elle encore.

Se présenta ensuite à la cathédrale messire Carnil accompagné de son fils, François. Ils étaient venus, malgré leur deuil, et cette preuve d’amitié de la part du Duc d’Hostun fit chaud au cœur à Umiko. Elle espérait que le père et le fils goûteraient un minimum à la joie qui accompagne généralement des noces. Au moins seraient-ils en ce jour entourés de nombre d’amis rassemblés pour l’occasion.
Puis arriva messire Walan, avec qui elle avait apprécié travaillé lors de l’organisation des festivités communes au Languedoc et au Lyonnais-Dauphiné.
Des cavaliers portant des oriflammes qu’Umiko avait appris à reconnaître se présentèrent alors. Etonnée, Umiko vit pour la première fois celle que l’on appelait la Fleur d’Oc accompagnée de son époux. Sa filleule lui avait, à plusieurs reprise, parlé de cette jeune fille devenue désormais femme avec qui elle avait eu l’occasion de travailler et Umiko savait également que Marguerite de Volpilhat était une amie chère à son futur époux.

Enfin, elle aperçut le Seigneur de Saunhac, accompagné par un homme qui devait être son frère et suivi de près par sa mère. Il n’avait donc pas réussi à lui échapper. Vêtu de ses plus beaux habits, il s’avançait, un sourire gêné sur les lèvres. Habillé ainsi, elle avait l’impression qu’il n’était pas vraiment lui-même. Umiko se dit alors qu’elle le préférait naturel, comme lorsqu’ils discutaient le soir devant la cheminée, avec parfois un verre de Chartreuse à la main.

Les invités continuaient à se présenter à la cathédrale et c’était apparemment au tour des briançonnais. Tout d’abord Hardryan, Bourgmestre de renom, connu au-delà de Briançon pour le nombre de mandats cumulés, avec qui elle espérait pouvoir discuter prochainement… ensuite messire Argael, son vassal et ami, qui sembla soulagé de voir qu’il n’était pas en retard. Elle les salua tous deux d’un signe de tête, souriante, même si cela ne devait pas trop se voir à traver son voile puis son regard s’en retourna vers son futur époux.


Polstephie


Et au bout d’un instant d’éternité, pourtant trop bref, mais somme toute déjà bien assez important pour les avoir fait remarquer alors qu’il n’aurait pas fallu, la petite Baronne, ou plutôt la Vicomtesse se détacha doucement de la Comtesse. Pol avait encore les yeux humides de la joie de revoir son Amie… Elle n’en revenait pas, toutes les communications la disaient pourtant cloîtrée pour le bien de sa santé. Et pourtant ! Pourtant elle était maintenant ici, tout près d’elle… Et puis… et puis…

-« Torni... »

Un murmure, un doux murmure, une promesse, … Etait-ce vraiment possible ? Se pouvait-il que vraiment … ? Pol en sourit, heureuse, recherchant la confirmation dans les émeraudes brillantes qui la fixaient… Et enfin, son sourire se fit plus libre, plus éclatant… Oui… Elle revenait ! Elle revivrait donc enfin !

Pol la regarda et, du fait de la situation, ne voulant gêner personne bien qu’elle mourrait d’envie de la serrer à nouveau contre son cœur, elle se contenta de lui prendre la main et de la serrer un instant en murmurant en réponse :


Soi estremament benastrosa de lo saber. *

Puis la Comtesse se ressaisit un instant en réalisant qu’elle n’avait pas salué le Vicomte ? Elle s’approcha alors de l’époux de Margot, puis s’inclina devant lui pour finalement, cédant à son impulsion et d’une certaine façon le remerciant d’avoir permis ces retrouvailles, le prendre contre son cœur… Après tout, elle est et reste une femme de sentiment…

Elle regarda alors un peu autour d’elle, recherchant des yeux son époux qu’elle avait laissé pour courir auprès de son Amie, réalisant seulement à quel point elle a dû être ridicule à ainsi se donner en spectacle ! Une femme enceinte et bien ronde maintenant qui se met à courir pour saluer une autre femme portant la vie… Elle s’en voulut et, reprenant une de ses habitudes, se mit à rougir violemment en murmurant pour les deux époux…


Soi cordolenta… **





__________________________________________________
* Je suis extrêmement heureuse de le savoir.
** Je suis navrée...


Zagelle

Le baron d'Apcher était enfin là. Un sourire se fit sur le visage de Zagelle... Bientôt cet homme serait marié, il serait un époux... L'idée était surprenante, mais sans nul doute qu'il saurait être un mari agréable comme il avait appris à se faire à la vie noble qu'il avait longtemps reniée.

L'arrivée de Phelipe fut pourtant un évenement presque anodin comparé à la scène qui se jouait sur le parvis de la Cathédrale. Un groupe était arrivé, et les cavaliers portaient haut des couleurs... inattendues, mais pourtant attendues ! Voir la fleur d'Oc se déplacer, hors de Champagne, redescendre vers le sud... Elle n'était pas encore en sa Vaunage, mais on la pensait cloitrée... Zagelle vit la Comtesse du Gévaudan courir vers son amie. Elle-même irait saluer ses suzerains quand l'attention autour d'eux seraient retombée.

Elle devait aussi tenir son rôle de marraine et témoin du fiancé, aussi, après une courte hésitation, elle s'avança vers Phelipe et le salua, le complimentant sur sa mine et sa tenue... Elle salua également la mère de Phelipe, croisée une fois ou deux, femme étrange, et le frère du fiancé, qu'elle ne connaissait guère.


Marguerite de Volpilhat


Toujours la même... Depuis ce jour où elles s'étaient rencontrées, par hasard presque, dans la roseraie de Montpelhier, Polstephie n'avait eu de cesse de serrer contre son cœur la Fleur d'Oc. Plus surprenant, qu'elle osât en faire de même avec Louis-Raphaël.
Assurément, c'était croyant sa démarche aboutie que Polstephie se comportait ainsi, ignorant que la décision de revenir au Sud avait été convenue avant l'arrivée de la lettre... Cela relevait, pour Margot, du mystère le plus complet. Comment aurait-elle pu savoir que la Comtesse avait écrit à Louis pour lui demander de faire revenir sa 'petite baronne' ?

Avec un sourire épanoui, elle se pencha près de son époux, et lui traduisit en latin ce que venait de dire la dame de Cazilhac.

Comme ils étaient descendus tous deux, la voiture repartit avec à son bord les deux gens du couple vicomtal et le petit messager - ils allaient trouver une bonne auberge. Esquissant un pas vers la Cathédrale, en prenant son époux au bras, elle entama la discussion avec la Comtesse :


-« Vos présents m'ont fait grand plaisir, et je les ai laissés à Melun, qu'ils me rappellent lorsque j'y retournerai combien ma Vaunage est belle. Comment va Monseigneur votre époux, et vous-même ? Vous me semblez plus en avance que moi... » sourit-elle en constatant la rondeur du ventre de Polstephie.

Walik


Un pigeon arriva dans la Cathédrale de Vienne, venu tout droit du Duché du Bourbonnais-Auvergne, celui-ci alla se poser sur l’autel, un rouleau de parchemin accroché aux pattes :



Puis une procession de colombe arriva, l’une d’elle déposa un énorme bouquet de Roses Blanches sur l’autel.
Deux autres Colombes déposèrent sur leurs têtes une couronne de Rose Blanche.
Tandis que deux autres lâchèrent autour de leurs cous un collier de Roses Blanches.
La dernière quant à elle, déposa sur l’Autel deux Bracelets d’Argents gravé d’une sublime Rose Blanche.

Lorsque la procession eut finit, ils repartirent en formant un cœur dans le Dôme de la Cathédrale de Vienne.
Walik avait de nouveau frappé…


Juddta


Presque aussitôt, Gros Gimont se mit à courir après les volatiles de paix, disait-on.

-« Pitit pitit pitit ! Par ici, mes belles ! Miam ! »

Un grand filet de bave coulait de la commissure de ses lèvres : les colombes rôties, ça doit bien être aussi bon que les pigeons !

Pendant ce temps, Judtta regardait les fleurs tomber du ciel, l'air dubitatif :


-« Ch'est ben qu'on est en hiverrrrr, mais les flocons chont quand mêmeuh foutrredieus'ment groß... »

Phelipe


A deux cent mètre de là, deux gardes de la ville assistaient à la scène.

-« C’est pas possible le coup des couronnes » Disait le premier, « une colombe ne pourrait jamais porter un truc aussi lourd ! »

-« Bien sûr que si ! Tu n’y connais vraiment rien en ornithologie. »

-« Bien plus que tu ne le pense ! Une colombe ne peut pas porter plus de sept cent gramme sans perdre un mètre d’altitude toute les minutes. Au dessus de neuf cent, elle coule ! »

-« Elle tombe, on dit. On coule dans l’eau, idiot. Déjà, ça veut dire qu’une colombe, qui se déplace à environs huit cent mettre par minute, ben si on la balance depuis le haut de l’auberge là bas, elle peut faire presque trois kilomètres ! Et en plus tu oublie quelque chose… »

-« Et quoi ? »

-« Les colombe d’Afrique peuvent porter plus de deux kilos ! »

-« Et qui te dit que ce sont des colombes d’Afrique ? Ca ressemble plus à des colombes d’Europe. »

-« On peut vérifier, j’ai une noix de coco. »


De retour sur le parvis de l’église, il était l’heure de l’échange des anneaux. Phelipe se rapprocha de la mariée et se tint à coté d’elle. Debout sur les marches de l’église et faisait face aux convives, il chercha du regard celle qui devait porter les petits bouts de métal.
Umiko
Umiko


Phelipe était venu se placer à côté d’elle. Umiko salua avec un petit sourire son futur époux, le voyait-il avec son voile? Sa présence sur le parvis de l’Eglise étonnait encore une petite partie de sa conscience, elle qui ne songeait même pas au mariage il y a quelques mois de cela… Le souvenir d’une promenade nocturne à Mende, d’un voyage en Lyonnais-Dauphiné, d’une promenade en montagne… et son trouble qui s’accentuait. Plus le début de la cérémonie approchait et plus elle avait l’impression de se transformer en une petite écervelée, en une pucelle effarouchée.

Petit sursaut mental salvateur, qu’est-ce qui pouvait bien la faire appréhender autant ce qui allait suivre ?

Oui, elle était en train de vivre un moment important de sa vie, oui, lorsqu’elle sortirait de la cathédrale dans peu de temps, son quotidien changerait. Mais cette situation, ne l’avait-elle pas acceptée et même souhaitée ? Après tout, elle avait appuyé la demande du jeune Seigneur lorsqu’il s’était présenté à son parrain à dorer afin de lui demander sa main. Depuis, n’avaient-ils pas passé presque toutes leurs journées ensembles, à parcourir les terres de Voiron, de Varces et de Fontaine et devisé des heures durant ? Leur complicité n’avait cessé de se développer et jamais elle n’avait trouvé la présence du jeune Seigneur pesante, jamais elle n’avait cherché à fuir sa compagnie, au contraire. Alors, oui, il était certainement normal d’avoir le cœur qui battait la chamade, d’être à fleur de peau mais si c’était à refaire, elle savait pertinemment qu’elle le referait.

Forte de ce raisonnement qui lui avait permis de reprendre le contrôle de ses émotions, elle se tourna alors vers sa filleule qui n’avait cessé de s’amuser avec le petit coussin destiné à porter les anneaux. Il était temps de sceller la fin de la période de fiançailles.


Vanyel


Elle répondit doucement à Dame Freyelda que le voyage s était bien passé, une esquisse de sourire, aussi bien que celui d’Umiko étant donné qu’elle séjournait à Voiron.
Elle se réjouit en voyant son parrain et la réaction de dame Stela.
Les invités arrivaient, certains qu’elle reconnaissait, d’autres non.
Le fiancé également, accompagné de sa famille.

Elle se perd un moment dans ses pensées, oubliant le temps, s’occupant les mains sans vraiment s’en apercevoir.. pauvre coussin.

De revenir, enfin, à la réalité, un peu surprise d’avoir manqué des arrivées. Elle regarde sa marraine qui semble vouloir indiquer que tout est en place pour commencer. Effectivement, Phelipe a également pris place auprès d’elle.
Elle chercha un instant ses yeux au travers du voile, lui sourit, se demandant si cela l aiderait à lutter un peu contre la nervosité qu’elle savait l’habiter.

Elle sortit une petite bourse de velours de quelques replis de sa robe, l’ouvrit et de déposer délicatement les anneaux sur le coussin. L’un était plus menu, celui destiné à Umiko. L’autre avait été conçu pour Phelipe, elle y avait gravé une petite rose, symbolisant sa marraine. Ce n’était pas vraiment un travail, et elle n’avait pas tenu à confier cela à quelqu’un d’autre.

Elle se plaça légèrement en retrait par rapport à eux, l un à sa droite, l autre à sa gauche et leur présenta les anneaux à échanger.

Ne pas se tromper, le côté avec le plus petite alliance, vers Phelipe, et l’autre, vers sa marraine...


Phelipe


Il prit l’anneau que lui présentait la Baronne de Lunel puis de se tourner vers sa fiancée…

-« Umiko, je vous donne cette alliance, en signe de notre union et de notre devoir présent et à venir, en tant que dernière promesse faite devant les hommes, avant de nous présenter devant Dieu. »

*Pourvu que ma mère ne s'en mêle pas, pourvu qu'elle reste calme! S'il vous plaît Seigneur!*


Freyelda


« Sinon, concernant messire Phelipe, je pense ne pas me tromper en affirmant que quelqu’un doit veiller à ce qu’il se présente bien à la cathédrale en temps et en heure.»

Freyelda acquiesça avec une petite moue. Certes... la furie verte... certes... Le simple souvenir de la réaction de la maternelle harpie lors de l'annonce des fiançailles faisaient encore souffrir les oreilles fragiles de la vicomtesse de Guillestre.

Je ne t'accapare pas plus... Profite pleinement de cette journée, noble dame. Que le Très-Haut veille sur toi et ton futur époux.

Puis elle se recula avant se fondre dans la foule des invités : le sus-nommé fiancé venait d'arriver, flanqué de sa mère qui visiblement dégoulinait moins qu'à Nîmes... ce qui était heureux. Craignant pour sa quiétude auditive, la jeune femme fut prompte à s'éloigner. Elle salua d'un franc sourire amical Walan et Alyanne sans pour autant aller les déranger plus avant : sans doute voulaient-ils profiter l'un de l'autre pour imaginer, ensemble, le jour de leurs propres noces, qui ne saurait plus trop tarder maintenant...

Et puis il était là... et venait vers elle, accompagné de son fils. Carnil était finalement venu, tout de noir vêtu, bien évidemment. Les pensées de la jeune femme se firent plus confuses, son esprit semblait happé par le passé : cette froide nuit d'automne et l'effroyable nouvelle qu'il avait apportée... une conversation au château d'Artas... puis le malheur s'abattant à nouveau mais sur Carnil cette fois, par une triste et troublante ironie du sort... Elle avait parfois l'impression de voir se voir dans un miroir déformant tant leur parcours et leur vie commençaient à se ressembler. La tristesse dans les yeux de François était en tout cas pareille à celle que Freyelda avait pu lire dans le regard de sa propre fille. Mais Aristote avait été encore plus dur avec Charles qu'avec elle puisqu'Il lui avait repris un ami, un frère d'armes quelques jours plus tôt.

Francesca s'avança à la rencontre du père et du fils et leur adressa un doux et franc sourire en guise de salut car ce n'était point de pitié dont ces deux là avaient besoin. Et la vicomtesse était bien décidée à rendre à Charles de Macquart tout ce qu'il avait pu faire pour elle.


Mon très cher ami, me voilà fort aise de te voir ici, en ce jour... Elle le regarda un instant, en silence : elle ne lui ferait pas l'affront de lui demander comment il se portait, elle connaissait déjà la réponse. Elle se contenta de continuer à lui sourire, nul besoin de mot, c'était sa manière à elle de le soutenir. Elle s'adressa alors à l'écuyer de Macquart.

Bonjour à toi, jeune François. Aliénor n'est pas ici : elle est un peu souffrante aussi lui est-il interdit de quitter son lit. Mais elle m'a chargée de te transmettre toute son amitié. Il faudra que tu viennes lui rendre visite quand elle ira mieux. Je crois qu'il y a une chose dont elle voudrait t'entretenir...

La vicomtesse fut satisfaite en observant la mine réjouie, l'espace d'un fugace instant, de l'enfant. Puis jetant un coup d'oeil alentour, elle s'aperçut que la cérémonie était sur le point de débuter.

Demons


Le trajet vers Vienne s’était fait d’un traite, sellant bien leurs chevaux la petite troupe de Salerans avait préféré arriver de bonne heure et était partie très tôt dans la matinée.
L’air fatigué par les derniers événements, Demons ne pouvait ne pas se rendre au mariage de Umiko. Durant le trajet il s’était amusé à se plonger dans sa mémoire afin d’y faire ressurgir tous ses souvenirs auprès de la jeune femme. Passant par le conseil ducal, la maréchaussée en finissant vers les préparations de festivités ducale il avait eu beaucoup de plaisir à travailler avec elle. Il ne connaissait pas son futur époux, ou alors que de nom et de renommée mais Demons était très heureux pour elle. Ce mariage venait à point comme pour balayer les douloureux événements qu’il venait de traverser après la mort de plusieurs de ses chers amis.

Se rendant donc à la cathédrale de vienne Demons s’était vêtu d’un pourpoint bleu et noir qui lui donnait un air de joie. Ses armes claquaient doucement dans le vent qu’un de ses hommes arborait fièrement. Apercevant divers carrosse il sourit, il n’aimait que peu de genre de moyen de transport et préférait nettement le cheval, peut être qu’un jour sa position changera…

Laissant à son fidèle page son cheval, Demons refit son catogan d’un geste un peu nerveux. Puis souriant, il monta seul les marches de la cathédrale saluant de la main quelques amis au loin. Puis il rentra dans le grandiose édifice, véritable défit humain. La cérémonie était sur le point de commencer…


Umiko


La main de Phelipe était ferme et le métal froid au toucher. Umiko prit alors sur le coussin que leur présentait sa filleul l'anneau destiné à Phelipe, commun d'apparence, mais néanmoins unique, et dit d'une voix étonnamment claire :

-« Phelipe, je vous donne cette alliance, en signe de notre union et de notre devoir présent et à venir, en tant que dernière promesse faite devant les hommes, avant de nous présenter devant Dieu. »


Mailys


En retard, elle était en retard... Elle prit une mine consternée alors que, dans sa précipitation, elle faillit se prendre les pieds dans sa robe sur le parvis de l'église mais une fois devant la lourde porte, elle se reprit, rajusta sa tenue puis entra le plus discrètement possible.

Le dos collé aux murs, elle rejoignit un des bancs du fond puis s'installa. Son regard parcouru la foule qui admirait le couple s'échanger promesses et amour. Elle s'arrêta un instant sur Umiko, ravissante comme jamais, l'air comblé...

Une jeune femme attira son attention et une foule de souvenirs lui arrachèrent un sourire alors qu'un mot lui vint à l'esprit..."hibou"... Un frisson la parcouru à la pensée qui lui titilla les papilles. Narbonne soudain lui manquait...

Tous se concentraient sur le couple, lui même ému par l'importance du moment...
Umiko
Guidel


Guidel dut réfléchir un moment afin de se rappeler le trajet entre Lyon et Voiron, sachant qu'Ecully était juste à côté du Chef-Lieu.

Hum... Disons qu'Ecully n'est pas la porte à côté, mais ce n'est pas plus loin de Voiron de Vienne en tout cas!

Les invités commençaient à être de plus en plus nombreux et Guidel salua quelques amis, essentiellement Lyonnais et Briançonnais ainsi que quelques Viennois.

Il retint son souffle en même temps que la plupart lorsque la cérémonie commença, mais un page se précipitat vers lui dès qu'il l'aperçut. Le Seigneur des Lances lui préta oreille et prit un air préoccupé.


Messire, je dois prendre congé à l'instant, il semblerait que mon temps de répi était de courte durée. Peut-être aurais-je la chance de revenir avant la fin des festivités, mais j'en doute fort... Nous aurons l'occasion de reparler à Ecully si vous me faites l'honneur de votre présence.

A très bientôt!


Sur une poignée de main amicale, il se précipitat à la suite du page.

Stela


Stela ressortit de la Cathédrale n'y ayant point trouvé la silhouette qu'elle cherchait. Mais elle s'arrêta net & tenta de se dissimuler le mieux qu'elle pouvait.

A quelques enjambures, les deux futurs époux s'étaient enfin retrouvés et étaient présentement devant la monumentale porte de la maison du Très Haut.

La baronne de Vanyel présenta aux futurs époux un petit coussin sur lequel Stela devina plus qu'elle ne les vit vraiment, deux magnifiques anneaux. Messire de Saunhac en prit un & le passa délicatement au doigt de dame Umiko. Il prononça quelques mots que Stela n'ouït que de façon incomplète. Puis se fut au tour de la Baronne de Varces de se saisir d'un anneau & de le présenter à son futur époux. Stela espérait qu'une fois la cérémonie achevée, dame Umiko lui permettrait de voir sa bague de plus près.

Se doutant que la foule nombreuse n'allait point tarder à suivre les futurs mariés en la maison du Très-Haut, Stela s'enfonça à dextre un peu plus afin de libérer le passage. Elle jeta un regard par dessus son épaule espérant une fois encore revoir celui qui, quelques instants plus tôt, lui avait causé tant d'émoi. Elle adressa en son for intérieur une brève prière :
"Tout Puissant, faictes qu'il soit à mes costés durant la cérémonie..." Prière égoïste qu'elle se reprocha aussitôt, le Très Haut devant être plus attentif à l'union qui se préparait qu'à ses désirs personnels... "Qu'il soit à mes costés & que les deux époux vivent longtemps, connaissent un amour permanent & une descendance nombreuse !" ajouta t'elle afin de faire pardonner cette pensée égoïste...

Samarel


en retard. il était en retard.

décidément le travail l'accaparait de plus en plus et la présence des écorcheurs lui avait encore fait tomber 3 chevaux sous lui à force de silloner le duché.

arrivé à vienne, le capitaine prit un bon bain parfumé avant de revétir les nouveaux atours chamarés qu'on lui avait préparé.

diantre. cet affublement est gent. mais allons prestement sinon nous raterons les épousailles.

arrivant à la cathédrale, samarel se fit un chemin à travers la foule et entra dans la nef. il repéra dame mayrian et s'assit à ses cotés.


j'ai raté le début ? est ce commencé depuis longtemps chère amie ? votre frère vous fait dire qu'il a eu un petit incident au siege de crest. il a chu sur un mandrain mais sa jambe va déjà mieux.

puis il s'assit et écouta la cérémonie.

Deedlit


Le comte et la Comtesse de Lille avaient fait une longue route pour venir en Dauphiné, ce n'était pas la porte à coté...Ainsi quand il arrivèrent devant la parvis de la magnifique cathédrale de Vienne, ils ne purent que constater qu'ils étaient légèrement en retard. La Comtesse de bleu vêtue se hâta de descendre, ajusta sa robe et sa coiffe, sous les yeux amusés de son époux.

Elle prit finalement son bras, et ils se faufilèrent le plus discrètement possible dans la sainte bâtisse. Une fois à l'intérieur ils prirent place... Un soupir de soulagement, la cérémonie n'était pas terminée, heureusement...Les futurs époux s'échangeaient les anneaux...Elle espérait pouvoir féliciter de vive voix la vicomtesse, mais la cathédrale était noire de monde... Elle gardait un très bon souvenir de leur échanges diplomatiques. Un petit sourire naquis sur ses lèvres, signe d'accomplissement dans les temps de quelques chose qui la tenait à cœur.


Phelipe


Le Baron rabaissa son bras, plus lourd de quelques grammes de métaux. Le contact froid de l’alliance l’avait surpris, mais déjà se réchauffait-elle au creux de sa main, comme adoptant son nouveau propriétaire. Un sourire à Umiko, aux convives, et d’un mouvement net, il emboîta le pas vers l’église, et s’y engouffra suivit des invités.

Déjà dedans se trouvaient certaines personnes, admirant l’autel, semblant y déceler quelque scène digne d’attention. Mais plus étonnant encore, ces personnes étaient assises… Assises à même le sol bien sûr.


-« Allons nobles gens, avons-nous été si long ? Vous voila assis sur la pierre dure et poussiéreuse ! Cela me rappelle l’histoire de ce jeune garçon aux noces d’une amie, il essayait de me faire croire qu’il existait des églises et des cathédrales avec des bancs de bois pour les fidèles ! Vous imaginez ! Des bancs !»

Il rit de bon cœur.

Continuant la lente procession, ils arrivèrent enfin devant l’officiant tandis que les différentes connaissances du couple qui venaient assister au mariage s’étalaient dans la cathédrale.
Dans les premiers rangs, les témoins des époux attendaient patiemment que la cérémonie débute.


Thierrylafrance


Thierrylafrance assistait à la cérémonie heureux pour dame Umiko, qu'il avait connue il y a fort longtemps à l'époque où elle n'était que potagère et qu'elle se disputait avec son voisin Gracieux Grémoulin... comme le temps avait passé et l'eau coulée sous les ponts... maintenant elle était noble il assistait à son mariage à un excellent parti. Il était heureux pour elle. Il allait bientôt pouvoir la féliciter de vive voix.

Il reconnu et salua tant de monde, son capitaine Samarel, ses homologue le seigneur guidel et Walan, Mailys, la vicontesse Freyelda, Kernos et son épouse Axel, la chancelière Espoire et tant d'autres... Les mariages étaient l'occasion de revoir ses amis que l'on avait pas l'occasion de voir chaque jours. Il remarqua une jeune femme qui lui semblait avoir déjà croisé... il demanda qui était-ce, on lui répondit "Marguerite de Volpilhat"... Ce nom ne lui disait rien mais il se promit d'aller lui parler plus tard...


Marguerite de Volpilhat


L'échange des anneaux devant les hommes ayant eu lieu sur le parvis de la Cathédrale, il était désormais temps de passer devant Dieu, et d'entrer dans l'illustre bâtiment. Marguerite avait l'étrange mais non moins douce impression d'avoir déjà assisté à semblable scène, - comme si elle ne participait pas elle-même à ce souvenir, son mariage, comme si elle n'en avait été que le témoin silencieux et lointain.

Avec son époux, ils entrèrent, le port droit et altier, dans l'édifice imposant, et s'approchèrent de l'autel. Marguerite se signa. Quand ils ne purent plus avancer, pour ce qu'il y avait déjà des invités plus avant, Marguerite remarqua celle qu'elle aurait dû remarquer plus tôt, la blonde de Carcassonne, la très précieuse Zagelle, vassale de Cauvisson, et témoin du marié. Elle se promit d'aller à elle sans tarder après la cérémonie, et tournant la tête ailleurs, remarqua entre des têtes à quelques pas la flamande Comtesse de Lille et son artésien d'époux - cousine à la mode bretonne, paraissait-il, puisqu'elle était Cassel, apparentée aux Appérault par le mariage de Dotch et Lilin, Appérault auxquels Marguerite devait, désormais, son époux. Histoire de noblesse...

Il y avait tant de monde à cette noce, comme à toute, et bien que ce fût l'hiver, dans cette maison du Très Haut, forte de la ferveur de son âme et de la chaleur humaine environnante, Marguerite se sentit infiniment bien. Va, Apcher... Fonde une nouvelle lignée ! Un jour, te je dirai mon nom.
Umiko
Scyllah


C'est tout au fond de la cathedral drapée dans sa cape, discrète (comme toujours) que Scyllah vient assister au mariage. Un sourire se dessinais sur son visage, non vraiment elle n'aurait pas voulut manquer cela pour rien au monde...

Zagelle


L'échange des anneaux avaient eu lieu, et s'était déroulé comme si cette promesse était la chose la plus évidente qui soit. Les voix des mariés étaient claires et portaient dans la foule qui les entouraient.On entra alors dans la Cathédrale à la suite de Phelipe et Umiko et les quelques mots lachés par le baron d'Apcher firent sourire Zagelle : il n'avait décidément pas changé !

Enfin, la traversée de la Cathédrale fut terminée et Zagelle se trouva proche du marié, afin de pouvoir remplir son rôle de témoin quand le moment viendrait.


Wahl


Que la route avait été longue, et semée d'embuches! Wahl avait certes été prévenu bien assez tôt par Umiko de la cérémonie à venir, mais finalement, il était arrivé en retard! Voyant les époux heureux et unis sortir de la Cathédrale, il se sentit honteux d'avoir manqué à la cérémonie.

Mais il espéra que les époux n'avaient eu d'yeux que l'un pour l'autre, et que son absence dans la foule n'avait pas forcément été remarqué. Il se fraya donc un chemin jusqu'à eux pour les saluer chaleureusement et leur transmettre ses meilleurs voeux de bonheur.


Gaal


La route était longue aussi depuis la lointaine Fribourg, mais Gaal n'aurait manqué pour rien au monde le mariage de son amie la petite Gone Umiko....

Il était heureux qu'Umiko trouve enfin l'amour, la stabilité et le bonheur. Il lui souhaitait sincèrement tous ses voeux de bonheur pour de trés nombreuses années...

Gaal attendit patiemment la fin de la cérmonie pour féliciter chaleureusement les futurs jeunes époux

Mailys


samarel a écrit:
j'ai raté le début ? est ce commencé depuis longtemps chère amie ? votre frère vous fait dire qu'il a eu un petit incident au siège de crest. il a chu sur un mandrain mais sa jambe va déjà mieux.


Sam s'essayait près d'elle et le plus simplement du monde lui narrait sur le ton du fait divers un accident survenu dans une bataille...

Shad est blessé et personne n'a prit la peine de me faire avertir avant ?

Elle tente de garder son calme et de maitriser le son de sa voix pour ne pas perturber le déroulement de la cérémonie...Difficile épreuve pour une Maïlys si impulsive de ne pas se lever et s'en aller dur le champs mais... n'avait il pas dit aussi qu'il allait bien ?

Nonikw


Que la route fut longue depuis la lointaine Helvétie importait peu. Le mariage d'Umiko, son unique filleule, était un événement qu'elle n'aurait manqué pour rien au monde.

Au bras de son époux, elle cherchait des yeux parmi la foule, le parrain à dorer d'Umiko, qu'il lui semblait avoir vu quelques instants plus tôt. Des visages connus parmi la foule, d'une époque désormais révolue, d'autres qu'elle n'avait jamais rencontrés.


Dame Stela semble un peu esseulée,
murmura Nonikw à Gaal, tenons-lui donc compagnie en attendant que Regimon la rejoigne.

Vanyel


Les anneaux de s’envoler du coussin.. des promesses d’être échangées. Et maintenant qu’allait devenir le coussin ? il resta dans ses mains tout simplement, genre d’anti-stress, bien que ce ne soit pas sa cérémonie, elle allait quand même « perdre » une partie de sa marraine.. Certes au « profit » de Phelipe, mais ce n’était pas une raison.

L’air était frais et vif, elle se rappela le mariage de Marguerite… la saison hivernale semblait avoir été marquée au début et à sa fin par des noces, heureuses, ou à tout le moins pas trop malheureuses espérait-elle.

Puis le couple s’avance à l’intérieur de la cathédrale. Elle leur emboîte le pas frissonnant légèrement.
Umiko
Kalopsite


Après s’être un peu reposer et changer, ils quittèrent l’auberge et prirent la direction de l’église.
Ils arrivèrent pour l’échange des anneaux, grand moment d’émotion, la ramenant elle-même quelques jours en arrière. Le jeune couple entra dans la cathédrale, suivit de leurs amis venus pour la cérémonie.
Elle prit le bras de son mari, trouvèrent une place dans le lieu saint, et s’installèrent pour suivre le mariage.


Titan


suivant de prés sa tendre épouse, titan regarda avec émotion l'echange des anneaux, il était heureux que sa trés grande amie umiko puisse enfin trouver le bonheur auprés du baron d'Apcher qu'il ne connaissait que de réputation.
les futurs mariés pénetrérent dans l'immense édifice, prenant le bras de son épouse, il suivit le flot des invités.
il les connaissait presque tous, ses anciens amis des gones, et nombre d'autres qu'il avait plaisir à revoir.
un petit signe par ci, un sourire par là.
il aperçut une silhouette feminine, sa mine se durcit et il detourna le regard, point n'etait ici lieu d'esclandre.
son épouse ayant trouvé une place, il se glissa prés d'elle pour suivre la ceremonie.


Knightingale


Charles entra dans l'église.

Quel idiot... Bon, sur quel banc je me râpe les miches, moi ?

Ingresstar




L'Archevêque prit la parole.

Chers enfants, nous sommes ici en ce lieu pour unir deux êtres désireux de poursuivre leur vie ensemble dans le respect des valeurs Aristotéliciennes .

Umiko et Phelipe , ce jour marquera à jamais votre existence , j'espère que vous êtes conscient de l'engagement que vous prenez envers l'autre mais aussi envers Dieu.

Soyez heureux , rendez heureux votre partenaire quelquesoit l'adversité.
Aimer est plus fort qu'être aimé .



Avant de poursuivre, réaffirmons, et cette fois ensemble, notre foi en le Très Haut et en l’Eglise :



Préparons-nous maintenant à la célébration du repas, symbole de l’Amitié Aristotélicienne qui nous lie, en reconnaissant que nous sommes pécheurs.

    Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
    C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
    Amen.


Père Ingresstar1er fit ensuite l’eucharistie

Christos, alors entouré de ses disciples dit

« Prenez et mangez car ceci est mon corps »

l’archevêque d’Avignon brisa le pain puis saisit la coupe de vin

Puis Il dit

« Prenez et buvez en tous ; car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle »

Le Père but une gorgée et tendit la coupe aux fidèles. Une fois l’Eucharistie terminée, il revint devant l’autel pour reprendre la parole :



Vanyel


L’intérieur de la Cathédrale. Des regards discrets vers les vitraux percés par les rayons colorés du soleil. Souvenir de verre brisé dans un endroit similaire… Elle secoue doucement la tête, elle n’y est plus, c’est ce qui compte.

Les presque ex-futurs mariés et bientôt mariés s’arrêtent devant le prêtre. La cérémonie va commencer.

Etrange d’être témoin à nouveau, surtout étrange de l’être pour sa marraine. Elle se place légèrement en retrait par rapport à elle puis écoute les paroles de monseigneur Ingrestarr.


Umiko


Tout le monde avait pris place dans la cathédrale : les invités, les témoins, monseigneur Ingresstar et bien entendu, les futurs époux.

Les murmures se turent lorsque l'Archevêque prit la parole, marquant ainsi le début de la cérémonie qui unirait Phelipe et Umiko devant Aristote.

Si elle était consciente de l'engagement qu'elle s'apprêtait à prendre? Ma foi, elle n'avait cessé d'y songer depuis quelques mois, alors oui, elle était aussi conscient que possible de ce qu'elle s'apprêtait à faire.

Rendre heureux le Seigneur de Saunhac et l'aimer? Elle espérait pouvoir remplir ce devoir, Aristote seul savait si elle y parviendrait.

Elle pria ensuite à l'invitation de monseigneur Ingresstar puis but une petite gorgée dans la coupe que lui avait tendu l'Archevêque et la présenta ensuite au Seigneur de Saunhac.


Phelipe


Jamais il n’avait été à l’aise avec les cérémonies. C’était encore plus vrai aujourd’hui, lorsqu’il prit la coupe pour la porter à ses lèvres.

*Gloups du Vin…DU VIN ! Oh pardonnez-moi Seigneur j’ai péché, j’ai…. Attends… c’est Umiko qui m’a passé la coupe ? Qu’elle a elle-même reçue du religieux ? Mais alors… Si l’Eglise encourage à boire du vin, c’est que c’est bien le vin ! J’en étais sûr !*

Mais avant qu’il n’eu le temps d’en boire une gorgée, on lui avait déjà piqué des mains et le précieux breuvage se trouvait loin.
Umiko
Ingresstar


Le prêtre poursuivit la cérémonie en lisant un passage consacré à l'Amour extrait de la vie d'Aristote .
Il n'avait poinct vu fiancé aussi amoureux de sa fiancée que du contenant de la Coupe.
Il est vrai que la beauté de la fiancée était ennivrante.
Il faisait froid au sein de la chapelle , l'hiver serait cette année encore rude .



Citation:
Création VII: L’amour

Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort par le faible.

Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

Et Dieu lui demanda: “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !”. Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: “Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste...”. Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai !”.

Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.


Phelipe


L’église nous demande d’aimer. Le mariage, selon les textes, est destiné à unir deux amoureux. Phelipe ne savait que trop où s’arrêtait l’idéologie de la réalité. Il eut envie de se retourner pour chercher le visage de Marguerite, mais il se ravisa. Il pensa aussi à Senher Legueux et à sa tendre épouse. Ils étaient les extrêmes et lui se trouvait balloté entre deux. Il ne savait pas s’il continuerai à apprécier la compagnie de son épouse, il ne savait pas si il finirai par l’aimer d’une passion… Peut importe. Il ferai de son mieux, pour être un époux respectable et aimant, au moins au sens que lui donnait le Plus Haut.

Ingresstar


Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes et des tristesses. Mais avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage. Que Dieu vous bénisse !

Le moment solennel était arrivé. Les époux se rapprochèrent , le silence régnait au sein de l'assistance, l'archeveque s'avança vers eux:

" Phelipe, veux-tu prendre Umiko pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?". "

Phelipe


Il n’était plus l’heure de se poser des questions. Plus l’heure de réfléchir à l’avenir. Il n’avait plus qu’à faire un pas.

-« Oui, je le veux, je le sais… »


Knightingale


Charles se tenait à côté de Phelipe.

C'est incroyable ce qu'il y a comme mouches, ici.

Zagelle


Près du marié se tenait également Zagelle, qui en tant que témoin, prenait bien garde à ce que disait Phelipe... Elle serait chargée de lui rappeler ses dires un jour si cela était necessaire ! Elle avait déja accepté d'être sa marraine, et la voila témoin de son mariage... Un étrange sourire lui éclaira le visage tandis qu'un souvenir embrumé de leur première rencontre occupait ses pensées... Un mouvement de la tête fit onduler ses cheveux de droite à gauche, et chassa ce souvenir, pour la ramener au présent de la cérémonie...
Umiko
Ingresstar


Le curé se tourna vers la fiancée du jour

" Umiko veux-tu prendre Phelipe pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?". "

Umiko


L’amour, ce sentiment qui semblait si euphorique mais si inaccessible d’après la définition qu’on lui donnait quand on l’associait à une majuscule. A défaut de la définition donnée par les poètes, même si cela ne correspondait pas à un sentiment passionnel, Umiko pouvait affirmer aimer le jeune Seigneur, l’apprécier. Pour cela, elle remerciait Aristote.

Leur vie, à Phelipe et elle, après le mariage, à eux de la construire et d’essayer de faire en sorte que leur relation se développe de la façon la plus harmonieuse possible.

Vint alors le moment d’échanger leurs vœux. Quelques mots… qu’elle prononça en regardant le jeune Seigneur dans les yeux.


-« Oui, je le veux. »

Ingresstar


L'écclésiastique entendit ces paroles qui le remplirent de joie.
Ces derniers temps , il officiait plus pour des enterrements que pour des mariages.


Par les pouvoirs qui me sont conférés , je vous déclare donc mari et femme en vertu du Droit Canon de l'Eglise Aristotélicienne .

Vanyel


Et voilà, c’était trop tard pour espérer une quelconque intervention, enfin sans doute que la mère de Phelipe aurait veillé à ce qu’il n’y en eut point d’autre que la sienne.

Tous deux avaient irrémédiablement prononcés leurs vœux. Les dés étaient jetés..plus qu’à espérer que leur union soit placée sur une bonne étoile. Enfin connaissant un peu la nature des deux époux, cela ne devrait pas trop mal se passer, mais des fois les relations humaines.. non ça ira bien.

Un regard discret à Regimon près d’elle en tant que témoin d Umiko également. Son expression impassible ne trahissait en rien ses pensées.


Knightingale


Couic

Foutredieu, c'est vraiment crade.

Demons


Une fois la cathédrale de Vienne comble, le futur couple entra, Demons découvrit alors le visage de celui qui avait charmé Phelipe, il était en effet bel homme comme on lui avait indiqué. Puis Ingress commença la cérémonie. Et enfin arriva le moment fatidique, le moment qui liait une vie à une autre, un simple mot qui changeait tout : oui. Mais ce moment là n’était pas une fin au contraire, il était le début d’une longue route. Ce joyeux événement rempli le cœur du jeune baron de joie, il venait de voir trop d'amis mourir, la vie reprenait enfin ses droits. essuyant d'un rapide geste une larme qui venait de couler de son œil afin que personne ne le remarque, heureux pour son amie, Demons oublia quelques instants qu’il était dans la maison d’Aristote et cria :

Noël ! Noël ! Que Vivent les mariés !

Gaal


Quelle jolie cérémonie, la mariée était radieuse... d'un coup d'oeil vers son épouse, Gaal remarqua que Nonik n'avait pas changé non plus après 2 années de mariage...
Pourvu que les jeunes mariés vivent le meme bonheur
Umiko
Deedlit


Deedlitt se leva à la fin de cérémonie, applaudissant les jeunes mariés et les regardant sortir de la cathédrale. Elle irait les féliciter en personne dès que la foule et les époux le permettraient.

Marguerite de Volpilhat


C'était bien... Rares étaient les partis aussi bien dotés, pour Phelipe, et sans doute aussi aimables, et proches du pays d'Oc. Marguerite avait officié le baptême du marié. Ce jour, elle se tenait dans la foule des invités, et ne put réfréner un frisson à la lecture du texte sur l'amour dans le mariage.

« Mon Dieu, pardonnez-moi, donnez-moi de l'aimer... Pardonnez-moi ! »

Elle chercha la main de Louis et la serra.


Jehanne de Cassagnes


*SPOUM*

Jehanne avait bondi sur son fils et sa bru, avec qui désormais elle pouvait se permettre quelque familiarité, et leur dit de sa voix haut perchée :


-« Maintenant, il s'agit de rattraper l'impuissance de Charles. Hâtez-vous, je ne pourrai bientôt plus le faire moi-même ! »

Et ce disant, elle eut un nouveau regard admiratif pour le baron de Chaponnay. Non, résolument, ce ne pouvait être un péché que de désirer un homme de Dieu - c'est presque désirer Dieu, vous ne croyez pas ?

Feanaro


Feanaro s'était avancé vers l'intérieur de la cathédrale, Kernos lui avait dit bonjour en plaçant sa main sur son épaule et avait continué sa route vers la foule qui se massait peu à peu à l'extérieur.
Il s'était retourné et avait vu Axel, il était heureux de la voir debout et qu'elle ait pu fair le déplacement.

La cérémonie allait commencé, il essaya de se placer assez près pour ne pas louper les voeux.

Il écouta les mots de monseigneur Ingresstar et les voeux furent échanger.
Il se perdit dans ses pensées en se demandant si un jour le mariage lui serait possible, il était passé si proche ...
Il fut sorti de ses rêveries par les applaudissements .
Il releva la tête et se mit à applaudir les jeunes mariés ...


Kernos


Après avoir accompagner Axel auprès de leurs amis, pour quelques bavardages agréables, la cérémonie débuta. Se remémorant les diverses épousailles auxquelles il avait assisté, Kernos ne put s'empêcher de remarqué à quel point toutes finissaient par se ressembler, malgré le faste et la noblesse des époux, n'était-ce l'union de deux âmes que l'on célébrait? Peu importait les titres, la condition ou les personnes, c'était toujours un moment émouvant, certes beaucoup plus émouvant quand les mariés étaient des gens de sa connaissance, mais l'émotion était toujours au rendez-vous.

Il serra la main d'Axel dans la sienne quand Monseigneur Ingress prononça les engagements du mariage devant les deux futurs époux.


Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes et des tristesses. Mais avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage. Que Dieu vous bénisse !

Il la regarda, lui aussi l'avait juré, et chaque jour que Dieu faisait, il faisait tout pour remplir son serment et ne l'avait jamais regretté. Partager sa vie, ses joies comme ses douleurs, jamais il ne l'avait regretté, au contraire. Son amour était la chose la plus précieuse pour lui, cet amour qui s'était manifesté par la naissance de deux beaux enfants qu'il chérissait tant.

L'Archevêque posa alors la question que tout le monde attendait avec impatience, ainsi que les réponses que donneraient les deux fiancés. Il s'approcha de l'oreille de son amour.


... pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Oui, je l'ai voulu et je le veux toujours.


Il la regarda à nouveau et c'est lèvres se mouvèrent en silence pour former un "Je t'aime" qu'elle seule pourrait entendre. Soudain, des applaudissements et des cris de joie s'élevèrent de l'assistance. Kernos se tourna vers l'autel où se tenaient les deux nouveaux époux et se joignit au concert de claquements allègres qui emplissait désormais le saint-édifice.

Thierrylafrance


Thierrylafrance applaudit, il était content pour les nouveaux mariés et pensa à sa douce Zoyas et que son tour viendrai bientôt. Il souriait à cette idée

Wiglaf


Wiglaf arriva à la cathédrale le teint marqué et le visage fatigué par un mois de Janvier ... mouvementé. A l'abaye de Dié il avait reçu une missive lui indiquant la mariage de Dame Umiko avec une petite invitation glissée dedant. A peine sortit de Dié et en plein rétablissement il accourut à l'adresse indiquée sur la missive. Quand il arriva dans la cathédral la érémonie était finie et les mariés allaient sortirent. Dans la salle il ne conaissait que tres peu de gens et il avait l'air bien ridicule devant tous ces gens bien habillé.
Il s'assit au fond de la salle sur un banc libre et écouta la fin de la cérémonie
Umiko
Axel2fersen


Axel sentit la douce pression de la main de Kernos sur la sienne. Il lui murmura qu'il l'aimait , elle aussi l'aimait elle colla son front dans le creux de son épaule. Il était un soutien indéfectible depuis tant de temps, rien ne les avaient séparé jusqu'alors et seule la mort le pourrait à présent. Elle avait beau tout faire pour chasser ces idées morbides, rien n'y faisait pas même le faste de la cérémonie, pas même l'émotion qui habitait chaque être présent. La vie l'abandonnait ...

Elle ferma les yeux s'unissant par la prière aux amoureux qui se disaient un oui éternel


Umiko


Comme sa désormais belle-mère avait dû se faire violence pour se retenir pendant toute la cérémonie. Mais une fois les vœux désormais échangés, qu’est-ce qui aurait bien pu la retenir ? Rien et elle avait effectivement bondi sur les nouveaux mariés. Et d’Umiko de répondre à sa belle-mère :

-« Soyez sans crainte, vous ferez parti des premières personnes informées. Mais en attendant, que diriez-vous de sortir de la cathédrale et de nous rendre à Voiron ? »

Elle se tourna alors vers monseigneur Ingresstar, pour le remercier et le convier à se joindre à eux pour le banquet qui allait suivre, puis vers son époux, lui prit le bras, l’invitant à commencer à se diriger vers la sortie de la cathédrale.

Stela


De sa place, Stela avait ouï les deux promis échanger leur consentement sous la bénédiction de l'Archevêque. Ainsi, sous le regard et la protection du Très Haut, les deux jeunes mariés étaient-ils présentement l'un à l'autre.

Stela regretta un court instant de n'avoir point son bien-aimé à ses côtés en cet instant où le bonheur se lisait sur tous les visages des convives mais encore plus sur celui des époux.

"Noël ! Noël ! Que vivent les mariés" cria quelqu'un.


- Vivent les mariés, s'écria Stela à son tour. Que leur vie ne soit que bonheur !

Bousiero


Il s’était préparé pour aller à la cérémonie de mariage de la Vicomtesse de Voiron, mais rien ne pus n’y faire, il n’était pas capable encore d’entrer dans cette cathédrale, le souvenir de sa marraine était bien trop récent.
Il était arrivé en Dauphiné déjà depuis plus d’une semaine, le temps était bien plus long maintenant, et la vie n’avait plus vraiment de même goût. Toutefois, par respect à la Vicomtesse qui lui avait envoyé une invitation, il se rendit au parvis de la cathédrale. Dans quelques jours sera organisé la veillé pour son ami Samuel... que les temps étaient difficiles...
Il était accompagné de Jean, son fidèle servant qui lui confia les rênes de sa monture avant de marcher en direction des portes, regardant le ciel par delà les hautes tours… la mine sombre, il entra discrètement dans la cathédrale. Il se mît au fond, mettant ses mains l’une sur l’autre. L’union des époux venait d’être fait et il put s’empêcher d’esquisser un léger et bref sourire… enfin un peu de gaieté, se disait-il.

Ça et là, quelques cris accompagnèrent l’union du couple. La joie se lisait sur les visages, le bonheur… bien qu’il était difficile de s’en résoudre, il n’a pas eu à ce forcer pour sourire, et pendant un instant, avoir quelques secondes d’insouciance, comme beaucoup, il commença à frapper dans ses mains. Espérant que le Très Haut allait bien veiller à ce bonheur, cela faisait si plaisir à voir…


Umiko


Les convives sont invités à se rendre au domaine de la famille de Prume pour le banquet.

Stela


La cérémonie achevée sous les félicitations des uns et des autres, le signal du départ pour aller festoyer sur les terres de Prume.

Stela heureuse pour les jeunes mariés, chercha une nouvelle fois son bien-aimé dans la foule. Ne le trouvant point, hélas, elle proposa à la Vicomtesse d'Agde de cheminer ensemble.


- Dame Vanyel, repartez vous avec les mariés ou faisons nous route ensemble ?
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