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Info:
Echange de missives à Loches

[RP] Les courriers Lochois

Poeranie
Poe n'savait pas très bien écrire, aussi pour aller plus vite avait-elle demandé à un de ses amis de rédiger pour elle la lettre qu'elle voulait envoyer au cac.

Citation:
Bonjour,

Alors là tu mets un truc comme euh agacant je ne crois pas. Aveugle, peut-être. Le mandat à été rendu ce matin à 7h. Donc vos courriers à la suite m'ont rendue quelques peu perplexe... Je vous souhaite en tout cas une bien bonne journée.

Mets Cordialement s'il te plait ca fait bien,

Et là tu signes Poeranie.

Merci beaucoup d'avoir écrit cette lettre c'est sympa !


Merci encore !

S'était exclamée la brunette en empoignant le papier qu'elle ne prit pas la peine de relire avant de l'attacher à un piaf qui voleta jusqu'au curé.
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Poeranie
Jour-J, la jeune femme, s'éveilla très heureuse. Pourquoi ? Pour de multiples raisons. Immédiatement, elle courrut se rendre à la mairie. Esperait-elle voir son nom en tête ? Nullement. Mais sa nature parfois impatiente la faisait mourir d'envie de savoir de combien de points de pourcentage elle se faisait "laminer" comme disait l'un de ses frères avant de disparaître.

Elle faisait pour le moment 42% et quelques. Assez pour lui faire garder le sourire et prendre la plume pour écrire à la maire actuelle. Cela lui prit bien du temps car elle n'avait pas l'habitude d'écrire, mais justement, comme elle avait dit à Kilyhan un soir, cela l'entrainerait ! Et puis... N'avait-elle pas déjà eu un entrainement intense deux jours auparavant en se partageant un fastidieux travail avec la très gentille "m'dam'Tayabrina" ? Toujours est-il qu'en un temps qu'elle estima record, elle envoya ceci :

Citation:
Bonjour madame Rhiana,

Je vous écris tout d'abord pour vous féliciter de votre, je n'en doute pas, future victoire dans quatre jours. Je voudrais cependant vous informer que si je me présentais, et me présente toujours, à la mairie de Loches c'était simplement pour tenter de vous sensibiliser à l'animation de la ville. Voyez vous c'est bien là la seule critique que j'aurais à formuler à votre encontre. Il n'y a AUCUNE animation à Loches, en tout cas aucune menée par la mairie, et c'est bien dommage. Qu'en pensez vous ? On ne voit que peu ou prou le conseil municipal, en dehors de leurs noms tronant sur le panneau de la mairie... Et je ne comprends pas pourquoi, par exemple, vous n'avez pas déposé votre programme en halle, que chacun puisse y réagir s'il le souhaite... J'attends avec impatience votre réponse, espèrant que vous trouverez le temps nécessaire pour m'en rédiger une. J'ajoute que je me tiens à votre disposition pour défendre la ville depuis avant hier et attend donc les ordres. Mais je ne réclame aucune nourriture, je m'en sortirai.
Bonne journée à vous.

Avec tout mon respect, Poeranie.


Une fois le parchemin envoyé elle hésita... Elle ne l'avait pas encore vu de la journée, oui... Il lui manquait déjà, oui... Mais il était tôt... C'était peut-être exagéré... Elle renonca donc pour l'instant et rangea ce qui lui servait à écrire. Une fois fait, elle retourna voir comment se portait son petit frère. Ces derniers temps elle était nettement moins présente pour lui et s'en voulait un peu...
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Tayabrina
Elle avait passée la nuit à tourner en rond. Déchirée, elle ne savait que faire, sous la lumière d'une bougie elle s'était mis à écrire à sa fille. l'être la plus chère pour elle en ce royaume.

Au petit matin elle somma un coursier de faire parvenir le vélin à sa fille remise en main propre.





Ma fille …

Après maintes réflexions… j’ai fais le tour et le tour de la question. Suis-je digne de lancer mes foudres sur toi ? Je pense sincèrement que non. Je suis une mère impétueuse brisant si souvent les règles et violer la valeur de notre famille… la rencontre avec ta grand-mère fut très en dessous de mes attentes, jamais elle ne m’avait refuser quoi que soit. Et voilà en ce jour, moi qui trouve enfin l’amour en la personne de messire Seblebeau, qu’elle me semble un obstacle à cet amour si pure. Et je comprends à présent c’est que tu as pu endurer par mes ires. Somme nous différents ? Je crois que non ma zou lie. Je t’ai élever avec les mêmes valeurs que ta grand-mère ma inculquer.

J’ai crains qu’elle me demande de ne plus fréquenter Seb… Je crains aussi qu’elle ne me trouve époux rapidement pour m’enlever de ses bras. Elle semble ne point l’apprécié. Et sans parler de son prétendant messire Dams qui a un peu empiré la situation. D’ailleurs celui-là je m’en charge. Je n’accepte pas le fait qu'il débarque ainsi dans nos vies et met son grain de sel. Il nous faut aussi s’en inquiétée de ses intéressements auprès de la baronne. Elle me semble aveuglée par l’amour. Et elle nous mène déjà la vie dure. Cet homme semble avoir beaucoup d’influence sur sa personne.

Mais revenons à la raison de ce vélin… Si moi qui prends un en compte chaque parole de ta grand-mère, toi aussi tu le feras à mon égard. Avec le respect et l’honneur que tu dois à ta famille. Tu ne feras rien qui puisse nous nuire. Même si l’étalon qu’est ton garde du corps semble avoir le feu à ses braies, tu sauras retenir tes pulsions amoureuses et bien te tenir. Digne d’une fille ayant réçues le meilleur éducation possible. Même en ayant eu une mère qui as reçu bon nombres d’amant dans son lit, je t'ai préserver de cet environnent malsain.

En ce jour du 12 juin 1458, je t’accorde ma confiance et t’accorde la permission de voyager sans chaperon auprès de Messire El Oso. Malgré le fait que souvent j’ai envie de lui couic le cou ou lui tchaak ses mains, je ne doutes pas que un jour il changera d’idée et déciderais de t’accorder l’honneur d’enfiler ta robe blanche et de le rejoindre devant l’autel.

Je sais a présent c’est que c’est qu’être déchiré entre sa famille et l’être aimé. Je priverais mon bonheur pour notre famille et je sais que j’en souffrirais beaucoup de perdre les miens. Je ne veux pas que toi aussi tu sois dans la même situation même si cela a déjà était le cas. Pour ça que moi je ferais tout pour que Seb soit accepté de ta grand-mère sinon j’en mourrais.

Fais ce voyage ma fille, avec l’être aimé et va demander la permission à ton pabbu qu’il accorde à ton zozo ta main. Tu lui diras que je suis consentante de cette union. Ton père ne peut rien me refuser. Je suis la seule qui détienne le plus de droit sur toi. Si je dis oui il n’a qu’à suivre, sinon je viendrais le foudroyer sur place.

En attendant de t’avoir bientôt dans mes bras.


Ta mère qui n’agit que pour ton bien être dans tout les cas.


Tayabrina de Salières de Villandry



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Mais qui sont cachés là?
Davia
Davia s'était levée de bon matin. Elle était impatiente. Sa mère les suivrait-elle dans leur périple afin de les chapperonner? Messire Seb se joindrait-il à eux? Qu'allait penser Babak de tout cela?

Elle avait délaissé sa chère houppelande pour revêtir braies et corsage et être plus à l'aise pour voyage, laçant ses bottes, elle entassa ses quelques vêtements de voyage dans sa besace et s'apprétait à descendre faire le tour de la ville avant de partir, comme à chaque fois, lorsqu'un pigeon frappa à sa fenêtre.

Elle prit doucement l'animal et le caressa tout en dénouant consciencieusement le vélin. Elle le déroula et reposant le pigeon sur le bord de la fenêtre elle se mit à lire, ouvrant des yeux de plus en plus grands.

Son coeur se serra d'émotion en sentant toute la confiance que lui donnait sa mère. Oui, elle en serait digne et elle n'attirerait pas les foudres paternelles. Finalement l'exemple de Taya lui servirait. Elle serait droite et intègre, digne des siens, Corsu et Villandry. De toute façon, elle n'avait pas le choix.

Elle prit la plume pour répondre à sa mère.




Ma très chère Mère, ma petite Maman bien-aimée,

Ta missive m'a fait chaud au coeur. Je te remercie infiniment de la confiance que tu m'accordes, je saurai m'en montrer digne. Je me sens plus forte et plus courageuse maintenant que tu m'as écrit tout cela.

Maman, si tu aimes Messire Seb, ne renonce pas à lui, je suis sûre que tu peux trouver un arrangement avec Babak, elle a toujours été compréhensive, elle ne peut pas avoir changé de la sorte!!! Même si elle est sous l'influence de cet homme que je ne connais pas et que je ne me permettrai pas de juger.

Nous partons donc et je serai sage, je garderai mon garde du corps à bonne distance, sois en sûre et Bab pourra vérifier à mon retour, comme nous en avons parlé hier. Nous irons voir mon père, même si je sais qu'El Oso n'acceptera jamais de m'épouser et que, dans ce cas, je devrai supporter non seulement le couroux paternel, mais aussi que ma réputation soit entâchée. J'espère faire les bons choix au moment venu et ne pas regretter, car je sais que de toute façon, dans ces choix, il y aura des sacrifices.

Petite maman, prends soin de toi, je reviendrai vite, et entière!!!

Je t'embrasse tendrement, et merci encore ma chère Mère.

Ta fille qui t'aime.

Davia Corsu de Villandry.


Elle sécha l'encre et plia le velin, puis l'attacha avec précaution à la patte du pigeon qu'elle regarda s'envoler. Il fallait maintenant qu'elle soit à la hauteur.
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