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Banquet du mariage d'umiko et phelipe (voir livre associé)

[RP] Banquet du mariage

Ida
Les tréteaux pour la table avaient été disposés dans la grand salle et recouverts d’un doublier et d’une longière. Des petits bols contenant des fleurs séchées et des pétales avaient également été disposés ensuite sur les tréteaux. Les gens aux cuisines n’avaient cessé de s’affairer et attendaient désormais l’arrivée des convives qui ne devraient plus tarder.

D'une nature timide, Ida appréhendait le banquet à venir. Combien de personnes se rendraient jusqu'à Voiron? Il faudrait faire honneur au Vicomte et à la Vicomtesse mais... ne pouvait-elle vraiment rester aider aux cuisines? Nombre de mets avaient été préparés et d'autres continuaient à l'être.




Source pour la succession des plats, les archives de l'ermitage Saint-Antoine de Galamus et merci à ljd Ermelina pour les si nombreux exemples de plats qu'elle a donné. ^^
Jehanne de Cassagnes
Il faisait faim ! La Castelmémère avait accompagné son fils jusqu'à Voiron - et comptait bien y rester jusqu'à avoir obtenu la satisfaction qu'elle attendait de longue date.
Elle prit place à la gauche de son fils - à la droite étant l'épouse - et sourit toutes dents dehors. L'officiant de la noce allait-il être de la partie ?
Umiko
Qu'il était bon de retrouver un peu de chaleur (Umiko s'était bien emmitouflée dans la pièce de fourrure qui complétait sa robe pendant le voyage, grâce soit rendue à dame Stela pour cela, mais le froid avait néanmoins réussi à s'immiscer au niveau de son visage et du bout de ses pieds) et de ne plus être cahotée. Pendant le trajet qui les avait mené jusqu'à Voiron, Umiko avait commencé à sentir la fatigue, sans nul doute due à sa courte nuit de sommeil, mais également la faim, devenue de plus en plus tenaillante.

Dans la grande salle, ses gens attendaient l'arrivée des invités pour leur indiquer où se placer et disposer les plats sur la table en U.

Elle prit place avec à sa gauche, son époux, et à sa droite, son parrain, à côté duquel une place avait été réservée pour dame Stela, et sa filleule.
zagelle
Zagelle avait suivi le convoi jusqu'à Voiron après le mariage. Elle avait amené depuis le Languedoc des tonneaux de l'eau si particulière de Vergèze, mais n'avait pas eu le temps d'en faire gouter à son filleul, ni à sa... femme, désormais, avant le banquet. Les tonneaux seraient donc goutés plus tard sans aucun doute...

Le calme reposant dans lequelle elle avait vécu ces derniers mois lui semblait bien loin dans cette agitation de mariage, et elle révait déjà au retour en Languedoc, en son domaine. Mais avant, elle aurait aimé croiser la vicomtesse de Cauvisson, qu'elle avait aperçu rapidement à la Cathédrale, mais qu'elle avait ensuite perdu de vue... Serait-elle présente au banquet ?

Faisant un geste discret vers l'un des valets proche d'elle, elle lui demanda ou elle devait s'asseoir.
Marguerite
La vicomtesse de Cauvisson et son époux étaient bien entendus venus au banquet. Surtout, Marguerite avait envie de pouvoir s'entretenir avec son filleul, Cristòl, et avec sa vassale, Zagelle, pour qui elle avait de l'amitié. Il n'y avait pas foule, et sans doute bien des personnes n'auront pas eu les moyens ou l'envie de voyager jusqu'à Voiron pour poursuivre la fête - le plus important était ce qu'il s'était passé devant Dieu, et qu'ils en fussent témoins ; même si, songea la jeune fille, pour Phelipe le plus important était sans doute à venir : libations à foison, et fin de sa période de privation des plaisirs de la chair.

La table était en U, comme de coutume, et faisant partie de la moyenne noblesse, Marguerite et Louis se devaient de prendre place au milieu des tables latérales, davantage vers le haut que vers le bas. Mais enfin... Jamais ces règles n'étaient très bien respectées. Dans ses mains, la Fleur d'Oc tenait deux petites bourses de velours.

Elle alla saluer les mariés, leur présenta ses vœux de descendance et de prospérité les meilleurs, et remit à la Vicomtesse de Voiron l'une des petites bourses, tout en disant :


-« En mémoire de ma mère, et du collier qu'on lui offrit pour son hymen et que je porte désormais, voici pour vous un fin bijou d'or pur, travaillé par d'excellents orfèvres. Un cœur, parce qu'on en manque toujours, même si c'est souvent sans le vouloir... »

Puis, ayant incliné la tête en signe de respect, elle retourna vers le bas de la table, où un valet avait mené la dame de Vergèze, et s'avança souriante :

-« Adieussatz, Dòna Zagelle ! Comme je suis heureuse de vous trouver ici ! »
zagelle
Zagelle n'avait pas eu beaucoup l'occasion de sortir de chez elle depuis qu'elle avait en charge le domaine de Vergèze, et bien qu'elle connaisse les obligations de la noblesse, elle n'en connaissait pas toutes les habitudes et les codes qui régissaient leur vie. Elle s'était vue attribuer ainsi une place autour de la table en fonction de son rang de noblesse, et attendait pour aller porter son cadeau aux jeunes époux. Alors qu'elle allait s'asseoir, une voix claire la fit se retourner. Découvrant la jeune fleur d'Oc, souriante et à la voix enjouée, Zagelle sourit, et s'inclinant face à sa souveraine, elle lui répondit :

Vicomtesse ! Je suis bien heureuse de vous voir ici, si près de votre Vaunage... Je vous pensais cloitrée en Champagne jusqu'à votre délivrance et j'ai été bien surprise en vous apercevant sur le parvis de la Cathédrale. Puis-je vous demander si vous êtes sur le chemin du retour vers vos terres Languedociennes ?
Marguerite
Oc ! Oc ! Torni ! Cela réjouit mon cœur, vous l'imaginez ! Messire mon époux a été bien bon envers moi d'accepter ce voyage, alors que Messire son père est malade... Je suis si heureuse, et à Cauvisson, mon bonheur sera parfait ! Je le pensais aussi, que je resterais cloîtrée en Champagne, et c'était sans doute plus prudent pour l'enfant à venir... Mais c'était trop dur, trop triste, je n'en pouvais plus... »

La vicomtesse tout en parlant s'était assise, même si c'était au bas de la table. Dans son état, mieux valait éviter les efforts inutiles, et tenir déjà toute la cérémonie de mariage debout avait été une épreuve - mais ô combien heureuse !

Elle tendit la bourse de velours, ajoutant :


-« Ma dame, dans nos correspondances, si je reconnaissais votre écriture, j'ai remarqué que vous n'aviez pu ou songé vous faire ciseler un sceau... J'ai fait faire une matrice pour vous, considérez-la désormais comme un bien très cher : c'est en partie une preuve de votre noblesse, elle n'appartient qu'à vous, et sera brisée quand le Très Haut vous aura rappelée... »
Vanyel
Une fois arrivée, elle était passée déposer le petit coussin dans ses appartements. Elle aurait aussi bien pu demander à quelqu un de la maisonnée de le faire, mais n en avait pas eu envie.

Elle avait déambulé, perdue dans ses pensées jusqu à atteindre sa chambre. Poser son petit fardeau. Umiko accepterait-elle qu elle le garde ? question qui lui venait maintenant à l esprit.. enfin sa marraine avait sûrement autre chose à penser en ce jour.. non elle lui laisserait.. sans doute …
Elle le posa sur son lit, puis plaça dessus son anneau, son regard se faisant vague et lointain.

Avant de s en aller, elle observa un instant son reflet devant sa coiffeuse. Elle aurait dû être heureuse. Sa marraine était mariée avec quelqu un de bien, quoiqu un peu trop amoureux d un bon verre peut-être, mais bien quand même. Elle secoua doucement la tête pour chasser la sensation de vide et de perte. Elle tira la langue à son reflet et sortit de la pièce.

Dans les nuages, elle descendait les marches d un escalier et glissa sur une marche. Maladroite qu’elle était, elle tomba et le choc sous sa tête l’assomma un moment, lui faisant voir quelques étoiles. Heureusement qu’elle était encore dans une aile privée avec personne aux alentours. C était bien le moment d apparaître comme la filleule gauche de l héroïne du jour.
Elle se releva et passa la main sur son crâne. Pas de sang mais une douleur qui promettait une belle bosse et maux de tête...
Elle finit de rejoindre la salle du banquet, à pas plus prudents.

La salle n était pas encore trop remplie. Elle regarda un peu qui était là. La mère de Phelipe, de toute facon elle voyait mal comment il aurait pu en être autrement.

Dame Zagelle et la petite Vicomtesse Marguerite qui semblait avoir pris quelques rondeurs étaient en train de discuter ensemble. Ne voulant pas les interrompre, elle leur adressa simplement un petit signe de tête et alla prendre place vers les mariés.
zagelle
Voir la fleur d'Oc si heureuse était un bonheur. Retourner à Cauvisson après en avoir été éloignée semblait pour elle une joie plus grande que si elle n'avait jamais subi cette séparation. Marguerite avait toujours semblée très attachée à sa Vaunage, mais le retour au pays semblait extraordinaire pour la jeune femme.

C'est une bonne chose que votre époux ait accepté ce voyage. Votre humeur joyeuse ne pourra que faciliter cette grossesse, même si se déplacer et toujours un peu risqué, comment ne pas vouloir vivre ces interminables mois dans un lieu ou l'on se sent bien ?

Voyant la Vicomtesse s'asseoir, Zagelle prit place également à la table, car bien qu'elle n'était pas grande, elle ne voulait pas obliger Marguerite à lever les yeux pour tenir une conversation agréable avec elle.
Acceptant la petite bourse des mains de sa suzeraine, Zagelle l'ouvrit avec grand soin pour admirer le travail minutieux du forgeron qui avait gravé dans cette matrice le levrier et les quatre roses de Vergèze.


Vicomtesse, c'est un honneur de recevoir de vous cette matrice. Je n'avais en effet pas encore eu le temps et l'occasion de me pencher sur cette question, ayant peu de correspondance à écrire dans ma retraite. Ma présence à l'assemblée nobiliaire du Languedoc m'a rappelé cet oubli de ne point encore avoir de quoi sceller une lettre, mais je n'ai pas eu l'occasion de le demander, partant aussitôt après pour Voiron...

Apercevant dans la salle presque vide la Vicomtesse d'Agde qui leur faisait signe, Zagelle répondit à son salut.
Umiko
Umiko reçut avec un doux sourire la petite bourse que lui offrait la Vicomtesse de Cauvisson.

-« Je vous remercie pour ce présent. Soyez assurée que j’en prendrai grand soin.

Les convives arrivaient doucement. Sa filleule se présenta alors dans la salle, sans le pauvre petit coussin avec lequel elle n’avait cessé de jouer plus ou moins consciemment. Il y a quelques mois de cela, Umiko était persuadée que sa filleule prendrait époux avant elle… mais les choses avaient apparemment changé. Puisque sa filleule ne souhaitait pas spécialement en parler, Umiko attendait simplement qu’elle vienne à elle et continuerait à l’entourer de chaleur familiale. Peut-être que dans quelques temps, Aristote se pencherait sur le sort de sa filleule et lui permettrait de retrouver la joie de vivre.

Mais l’heure n’était pas à de telles pensées. Elle sourit à Vanyel quand cette dernière s’asseya près d’elle puis tourna de nouveau le regard vers l’ensemble de la salle.
Marguerite
La rouquine balança doucement sa tête en souriant.

-« Vous n'avez pas à vous excuser, Dòna Zagelle, ce n'était pas une faute de votre part, et je me rappelle aussi que vous avez été malade... Nous avons souvent mille préoccupations plus importantes que ce genre de requête administrative. Parlez-moi plutôt de vous, de la Vaunage, et de tous ceux que nous connaissons, et dont je n'ai pas de nouvelles de longtemps. Parlez-moi de l'assemblée nobiliaire, qui s'y trouvait, ce qui s'est dit... »

Alors qu'elle parlait, Marguerite s'était interrompue un très léger instant, pour saluer avec joie la Vicomtesse d'Agde qui avait paru. La dernière fois qu'elle l'avait vue, elle était Comtesse de Languedoc ! Que le temps passait vite...
Freyelda
Francesca se présenta dans la grande salle où elle n'était pas mécontente de pouvoir se réchauffer un peu. La route avait été longue et le froid mordant. Elle balaya la pièce du regard : si elle n'était pas la première arrivée, elle fut satisfaite de constater qu'elle n'était pas non plus dans les dernières.

Etaient présents de nombreux Languedociens si bien que la vicomtesse de Guillestre se sentit un peu impressionnée par tous ces accents chantant. N'osant pas aller déranger la reine du jour qui avait l'air fort occupée, elle préféra se tenir un peu à l'écart, auprès de la grande cheminée dans laquelle le feu crépitait joyeusement.
zagelle
La Vaunage... Vous pourrez la découvrir par vous-même dans quelques jours, aussi je ne vais vous en dire trop... Si ce n'est que bien que l'hiver soit encore là, le soleil brille tellement ces jours-ci qu'on s'attend presque à voir les fleurs déjà sortir de terre.

Après un instant de silence, Zagelle reprit, ne sachant pas si sa demande pourrait être acceptée...

Je me demandais d'ailleurs, à condition que votre état le permette, et que vous en ayez l'envie, si vous accepteriez de vous promener avec moi en Vaunage, à Vergèze ou autour, me montrer ce qui vous touche, ce que vous aimez sur ces terres que vous connaissez bien mieux que moi j'en suis sûre.

Enfin, votre état demandera peut-etre du repos jusqu'à la délivrance, cette promenade sera peut-etre préférable après l'accouchement ?

Se demandant si sa question obtiendrait une réponse positive, Zagelle poursuivit aussitôt sur les autres thèmes abordés par la Vicomtesse :

J'ai envoyé une lettre à votre époux il y a quelques jours à peine pour l'informer de ce qui fut dit lors de l'assemblée nobiliaire, peut-être aurai-je du vous en faire parvenir une copie ? Enfin, vous connaissez sans nulle doute mieux que lui les personnes participant à cette assemblée aussi ce que je peux vous raconter sera bien différent de ce que j'ai pu lui rapporter.

Et Zagelle poursuivit à voix basse, ne voulant que des informations ne concernant que la noblesse languedocienne soit répétée dans toutes les chaumières du Lyonnais...[Suite par MP dès que j'ai le temps]

Elle termina sur ce sujet, et reprit son souffle, avant de délivrer une dernière information...


Oh, et saviez-vous ? Nous arrivons bientôt en mars, et des Carcassonnais sont en train de réfléchir à l'organisation du cinquième grand carnaval de Carcassonne... On m'a déjà prévenu pour me demander les clés du manoir que je garde précieusement...
thierrylafrance
Thierrylafrance c'était un peu perdu à travers le chateau mais arriva enfin pour la suite du mariage

Il alla féliciter Dame Umiko et Son époux

je tiens à vous souhaiter à tous deux tous mes voeux de bonheur et une longue vie à votre couple. Je vais vous laisser tranquille quelques instant car avec tout ce monde ça ne doit pas être facile pour vous. Je reviendrais vous voir plus tard.

Puis il vit Dame Feyelda qui était pret du feu, il alla la saluer

A ce que je vois il y a du beau monde par ici.
Mes respects Dame Freyelda, vous avez l'air en pleine forme
Phelipe
-« Comment ça, ça manque de goût ? Vous plaisantez ? Ca arracherait les sinus d’un porc ! »
-« Je vous assure, messire, je pense que nombre de vos invités le trouverons fade. »
-« Et bien moi, ça me suffira comme cela ! Vous imaginez l’haleine pestilentielle de la pauvre victime de votre…mixture ? ! »
-« Elle sera bien couverte par le plat suivant. »
-« Parlons-en du plat suivant, justement ! Ou est la sauce ? »
-« A part, messire. Dans ce récipient là »
-« D’où vous vient cette originalité ? »
-« De l’inspiration que m’apporte messire. »
-« Vous devenez insolent Maurin. »
-« Que messire me pardonne. Mais le plat prendrait trop de goût si s’y mêlait déjà la sauce. »
-« Comment donc les gens penserons ils à une sauce plutôt qu’a une soupe ! Nous n’allons pas leur apporter le moutardier sur un palanquin en s’écriant bien fort : « Sauce ! Sauce ! » »
-« En effet messire, ce serait indécent. »
-« A qui le dites vous ! »
-« A vous, messire. »
-« Vous recommencez… »
-« Recommençais-je ? C’était la dernière fois, messire »
-« Je l’espère, ou vous finirais en paillassons avant ce soir. »
-« C’est bien compris, messire. »


Et Phelipe s’en revint en salle du banquet avant de s’assoir à la place qui était sienne.
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