Leçon de Joute

Mimmome

Champ de Joute, 8h35

Un homme habillé en noir, comme à son habitude , suivi par ses deux valets, se plaça au centre de la lice, avec ses deux chevaux, de nombreuses armées, et attendit les élèves.

( Désolé le mini Rp, je suis en manque d'inspiration)

Stephandra

Stéphandra savait que le cours de joute commençait se jour, elle se devait d'y être et en même temps en profiterait pour en apprendre elle même plus sur les joutes.

C'était donc d'un pas léger mais déterminé qu'elle arriva à la lice, elle vit deux chevaux en pleins milieu du lieu et sourit. Elle s'approcha de messire Mimmome et le salua.

Bonjorn comment allez vous?

Petit sourire et elle se plaçât un peu en retrait en attendant les élèves.
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Mimmome

Ah, Bonjour ma chère Stephandra, comment allez vous?

Mimmome s'avança vers le Maitre des Écuries, et après l'avoir salué, lui demanda, d'un ton très éduqué:

J'ai ici mes deux chevaux, Xanthos et Balios, mais je doute que deux destriers soient adaptés à l'éducation de petits enfants. Sauriez vous nous fournir des animaux plus dociles?

Stephandra

Steph sourit à messire Mimmome, regardant doucettement les équidés présents elle acquiesça de la teste.

Je vais ma foi fort bien et vous même?

Oui je peux faire envoyer chercher deux welsh cob ça sera mieux effectivement. Hum je m'en occupe de suite.

Sans attendre Stéphandra interpella un des palefreniers qui n'était jamais loin d'elle, à se demander pourquoi, m'enfin c'était ainsi et elle l'envoya chercher Prince Fastic et Rapido de la Fontaine, puis revint vers le magister.

Voilà, ils devraient arriver sous peu je pense.

Vu la taille de la plupart des élèves si ils venaient à tomber, ils ne se feraient point trop de mal ainsi.
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Mimmome

Merci Beaucoup, très chère collègue. Je vous remercie beaucoup.

Il écouta les dires de la collègue.

Oui , en effet, on les attends.

( je suis en manque d'inspiration, c'est drammatique)

Elyaelle

Un nouveau cours s'annonçait. Un peu particulier d'ailleurs. Ely n'avait aucune idée de ce qu'elle allait y apprendre d'ailleurs ni comment elle devait s'habiller. Mais qu'importe, elle se leva ce matin comme à son habitude et se dépêcha d'enfiler la première robe venu et de faire un brin de toilette histoire de coiffée un peu la tignasse rebelle.
Et aussi vite que ses petites jambes le lui permettait elle se dirigea vers la Lice.

Drôle d'endroit pour un cours... Qu'allait-il apprendre ? A s'occuper d'un jardin, ou a castagner son voisin peut être ? Enfin qu'importe elle verrai bien.

Sautillant d'un pied sur l'autre la fillette s'arrêta net en voyant déjà présent le magister en compagnie de Dame Stephandra...

Était-elle en retard ? non pourtant, aucun élèves n'était là... S'était-elle trompé d'heure et d'endroit ?

Timidement la fillette s'avança et se présenta devant les magister en une petite révérence.
-Bonjour Dame et messire les magisters. J'espère ne pas être en retard....

Jehan_de_montfaucon

Il avait faillit oublier le cours de joute ! L'annonce avait été faite voici presque une semaine et il avait déposé le courrier d'invitation dans un coin, le laissant se perdre sous des parchemins divers et variés.

Jehan l'avait cependant retrouver par un heureux hasard. Et s'était empressé de s'y rendre. Un cours de joute, voilà qui serait intéressant. Il s'était initialement s'il s'agirait de joute verbale, mais s'était bien vite rendu compte qu'une lice n'était pas nécessaire pour ce genre-là. Et en était donc arrivé à la conclusion qu'il s'agirait bien de joute à cheval.

Il en avait vu quelques unes et avait été étonné par celles-ci. C'était assez spectaculaire, et il ne se voyait pas dans le rôle d'un des deux jouteurs. Cela dit, endosser l'habit d'un de ces personnages était tout de même assez excitant. Il se voyait déjà en chevalier, défiant un malotru qui lui aurait manqué de respect.

Il revint à la réalité, se vêtit d'une manière qu'il pensa approprié, braies et bottes, comme pour l'équitation, et fila en direction de la lice.

Là, deux magisters étaient présents, dont magister Stephandra avec qui ils avaient constamment cours depuis leur entrée au Collège. Le jeune de Montfaucon se dirigea vers eux et les salua :

Bonjour Magisters.

Puis il se dirigea vers la seule élève présente.

Bonjour... Elyaelle... c'est cela ?! Les autres auraient-ils oublié ce cours ?! Moi-même, je ne m'en souvenais plus.

Stephandra

Ils n'attendirent point longtemps que déjà les premiers élèves arrivés, la petite Ely et Jehan. Stéphandra s'inclina pour les saluer et les rassura:

Bonjour Damoiselle et Damoiseau, vous n'êtes point en retard je vous rassure.

Au même moment le palefrenier ramenait les petits chevaux qu'avait fait demandé la Maître des Écuries, elle alla à sa rencontre et revint avec les équidés proposant amicalement à Ely et Jehan d'aller attacher les chevaux à la barrière non loin de là.

Elle souhaitait les responsabiliser au mieux, ils avaient effectué la pratique mais celle ci devait se faire régulièrement de façon à ne pas perdre la main.

Pourriez vous attacher Prince Fastic et Rapido de la Fontaine à cette petite barrière je vous prie?

Large sourire aux deux élèves qui lui étaient forts sympathiques.
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Arnaut_de_malemort

Arnaut était un solitaire. Le sentiment de solitude, il l''avait ressenti depuis son plus âge, ainsi s'en était-il accommodé, et c'est dans cette même solitude qu'il se rendait au cours qui initierait les jeunes collégiens à la joute. Cette solitude était cependant toute relative, puisque ce n'était pas seul qu'il avait passé son enfance; pour sûr, là sa mère avait été plus que productive, non c'était plutôt de la distance physique qu'entretenait la charge de sa mère. Ainsi avait-il été très tôt soumis à la peur la plus fausse et la plus destructrice qui soit : la peur d'être abandonné. Sa famille avait été durement touchée, et le récent décès de sa soeur n'avait rien arrangé. Qui en était le responsable ? Un coupable à punir ! et vite ! Pour Arnaut, il n'y avait pas de doute. Le seul homme qu'il avait croisé jusque là, et dont la différence ne pouvait être que diabolique était le jeune Aymeric de Saunhac. Victime de son ignorance, le jeune Malemort avait succombé à la facile tentation de lui attribuer la responsabilité de ses propres souffrances. Aujourd'hui plus que jamais, à la joute, il en profiterait pour le provoquer en duel.

Et voila que le jeune Malemort était reparti dans ses pensés revanchardes... Le problème lorsqu'on est jeune et qu'on a l'habitude de se déplacer seul, c'est qu'on tombe avec trop de facilité dans la digression intellectuelle. L'association avec les autres élèves fut rapidement faite. Pourquoi eux ne se rendaient-ils jamais au cours en groupe ? Pourtant les élèves n'occupent pas des chambres personnels. Les filles quant à elles sont excusables, il leur faut le temps de se pomponner, de trouver tunique adéquate et froutifrouta. Mais les hommes ? Un mystère qu'il faudrait résoudre au plus vite, car jamais il n'avait cru voire que la méfiance était de mise. La défiance certes ! avec leur jeune âge et leur impulsivité, mais point trop de sentiment mauvais.

Et voila qu'on ne le retenait plus... Sacré le jour où Arnaut arrêtera de tout intellectualiser... Finalement arrivé à destination, il salua l'homme le plus âgé, sûrement le magister de joute.

- « Maître, je vous souhaite le bonjour. Je suis Arnaut de Malemort. j'avoue avoir eu grande hâte à suivre cette initiation aux joutes, et je vous remercie d'avances pour toutes la formidable expérience que vous nous proposez. »

Oh que oui il avait hâte de jouter ! Et surtout, de foutre bonne raclée à Aymeric. Beaucoup d'assurance, car il possédait fine notion d'équitation. Mais Aymeric lui, avait-il déjà jouté ? Ajoutez à cela le fait que le pâle avait deux années de plus qu'Arnaut, et une grande expérience de la chasse. Arf. Le doute ! Non ne pas douter. Stop. Retour à la réalité. Surprise, la magister d'équitation était également de la partie. Le jeune Malemort la salua également.

- « Dame Stephendra, c'est toujours un plaisir de suivre vos enseignements. »

Et enfin les deux autres. Un gamin, et la chérie d'Aymeric. Une folle cela va s'en dire, certainement victime des charmes obscurs du pâle. Comment pourrait-elle s'intéresser à lui autrement ? M'enfin, les saluer gentillement, après tout, ce ne sont que des victimes.

- « Jehan, Elyaelle, le bonjour ! »
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Mimmome

(RAAAAAAAAAAAAAAH, l'inspiration est là )

8h50

Mimmome sauta sur Balios , son cheval blanc ,et parti au galop pour chercher les retardataires . Il sauta les barres qui entouraient l'enclos et passa dans le fin espace qui divisait les deux tribunes, pour se rendre dans la cour de l'école. Non, rien , personne, nada, niet, le vide le plus absolu. Mimmome ressentit alors le vide que l'on sent en regardant une image mélancolique, et , aussi vite qu'il était arrivé, retourna à la lice. La bas, les élèves et Stephandra , sa collègue, attendaient eux aussi , tels des épouvantails cuisant au soleil.

Mimmome fixa les élèves un par un . Il comprit alors que l'unique qui allait savoir jouter de façon digne était l'adolescent qui devait être le fils de la CHAMBELLANE. Il fit donc signe ( à son valet Derrick) de donner Xanthos à cet homme et dit à Stephandra, d'un ton doux et mélodieux, quasiment pour l’amadouer:

Ma très révérée collègue, si ce ne vous dérange pas, je vais tester un à un les élèves pour voir leur niveau de "cheval". Si ce ne vous dérange pas, vous pouvez rester ici à attendre les élèves , bien sur, si ce ne vous dérange pas.

Mimmome fit un signe au jeune élève qu'il avait choisi, et lui indiqua l'entrée du champ de lice et attendit la réponse de Stephandra

( quoi que...)

Stephandra

Mimmome avait sauté sur son cheval était parti à fond la caisse, la jovente resta bouche bée limite à gober les mouches.

Mais les élèves arrivaient doucettement, elle salua damoiseau Arnaut qui avait joué au héros lors de son cours, elle se demanda à quoi il jouerait cette fois ci pour s'échapper du cours de joute, quoi que ça lui plairait sûrement bien plus.

Le magister revint et s'adressa à elle:

Ma très révérée collègue, si ce ne vous dérange pas, je vais tester un à un les élèves pour voir leur niveau de "cheval". Si ce ne vous dérange pas, vous pouvez rester ici à attendre les élèves , bien sur, si ce ne vous dérange pas.

Ô purée, elle se pinça bien fort , elle ne rêvait pas,voilà ti pas qu'il tentait d'user de .... elle ne savait pas comment... mais de qu'elle manière i lui parlait pour l'amadouer ...Rho pire que son neveu, pô possible. Mielleux et tout et tout, le truc qu'elle supportait pas de trop sauf d'Ulrich mais bon c'était de la famille ... et elle pouvait l'envoyer paitre sans se soucier mais là!!!

En même temps le jeune Malemort fils de la Grand Chambellan, savait monter elle ne se souciait pas de trop pour lui...

Alors elle interrogea Arnaut avec un large sourire sans tenter de l'amadouer du tout nomého!Mais bon le coup du plaisir de suivre son enseignement grrr, elle ne releva pas mais plissa le nez, bon la pratique effectivementmais la théorie hein!

Damoiseau hum jeune homme, souhaitez vous montrer vos prouesses de montes à vostre magister?
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Jehan_de_montfaucon

Tout en discutant avec Elyaelle, le Magister Stephandra leur demanda d'attacher chacun un cheval à une barrière. Maintenant qu'il avait pratiqué tout ceci, il était plus confiant et prit le licol qu'elle lui tendait, ne sachant s'il s'agissait de celui de Prince Fastic ou de Rapido de la Fontaine.

Bien Magister.

Une fois ceci fait, il retourna vers les Magisters, dont il ne connaissait toujours pas le nom de l'homme. Pour sur, celui-ci n'avait pas reçu son éducation au Collège Saint Louis de France !

L'homme voulait tester un des élèves et il avait jeté son dévolu sur le jeune Malemort qui était arrivé peu avant. Jehan fut soulagé, il ne souhaitait pas jouter tout de suite. Il voulait avoir des explications avant tout !

Chilperic

Un cours de joute et il allait manqué ça ? Pas question ! Mais Yvain avait juste beaucoup de mal à se lever le matin, et il arriva un peu en retard, comme souvent depuis qu'il est au collège.

Deux magisters étaient là, Dona Stephandra et un autre Magister. PLusieurs élèves aussi étaient déjà arrivés, ce qui paraissait normal, vu le retard de Lioure.

Apparemment les joutes allaient s'effectuer sur des chevaux. Yvain sourit. Une bonne chose, il allait enfin apprendre à maîtriser une monture tout en se battant.

Une fois près du petit groupe, il salua les magisters en inclinant légèrement la tête d'un :

Adishatz, Dona, messer.

Puis se retourna vers ses camarades, en souriant :

Bonjour ! Vous allez bien ?
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Aime_de_fairdowns

Hervald arriva a l'heure dite a la lice pour le cour de joute. Il était habillé de vetement simple, estimant qu'apres le cour ils seraient probablement bon a jetter.

Il salua les deux magisteres, puis les autres élève deja présent.

Les joutes ne devraient pas etre un cour trop dificile, il était a l'aise sur un cheval, il pourrait donc se concentrer d'avantage sur le maniement de la lance.

Il y avait néanmoins de l'appréhension, il avait vu en de multiples occasion des chutes de cheval spectaculaires, et ne tenait pas en faire les frais.

Il se demandait si il y avait une technique particuliere pour prendre le dessus sur l'adversaire, falit il fixer son attention sur le point d'impact sur l'adversaire, ou au contraire fixer le bout de la lance adverse ? peut etre meme fallait il regarder tout autre chose ?

Il attendait beaucoup de ce cours.

Aymeric_de_saunhac

Un matin prometteur, aujourd’hui, c’est leçon de joute. Si Russo ne m’avait pas dit qu’il y avait au collège des entrainements à la joute, je n’y aurais probablement jamais mis les pieds. L’écriture, la lecture c’est certainement très intéressant mais le combat et la chasse c’est bien plus amusant.

C’est donc plein d’entrain que je me lève, refais soigneusement mon lit et me prépare pour un premier entrainement qui je l’espère sera à la hauteur de mes espérances. Tout à mes affaires, j’essaye de m’imaginer le déroulement de cette journée. Les demoiselles seront-elles présentes ? Participeront-elles aux joutes ? En ce cas, je veux Isaure en adversaire (petit rire intérieur sadique). Pour une fois que je pourrais lui faire morde la poussière en toute liberté et sans risquer punition, il a de quoi être joyeux.

Prenant le chemin des lices, des questions plus techniques me viennent en tête. Utilisera-t-on des armes. Des lances peut-être ? A la fin des entrainements aura-t-on l’occasion de simuler une vraie joute ? Bref, l’esprit occupé mais le sourire aux lèvres, j’arrive au lieu de rendez-vous. Sans me préoccupé plus que de coutume de l’étiquette, je lâche un salut bien sonord.

« BONJORN ! »

Leçon de Joute

Arnaut_de_malemort

Oookkkeeyyy... ça marche toujours comme ça les cours à Paris ? On recommence. Encore et encore. Jusqu'à y arriver ? De la part du fils de la Grande Chambellan de France, on aurait pu s'attendre à un comportement capricieux et provocateur. C'était sans oublié son secret le plus cher, mais également le plus honteux, son état de bâtardise. Sur les 11 enfants de Nebisa, d'ailleurs le chiffre est à vérifié, onze ou douze, peut-être treize max, seuls deux étaient des héritiers. Il était su de tous qu'à chaque fois qu'on évoque le nom le Malemort, il existe une probabilité non négligeable que les liens de parentalités soient douteux... Douteux ? Jamais bougre de dieu ! Par les saints poils de Saint Binasse, jamais sa mère n'avait forniqué avec un bougre, et toutes la mesnie était de descendance glorieuse, un sang mêlé honorifique. Donc tout ça pour dire qu'Arnaut n'était pas du genre à renoncer, contrairement à d'autres héritiers qui ne compte que sur le népotisme.

Et voila que le Malemort repars en lice ! Redoublant de courage, trouvant dans la fougue de sa jeunesse la vaillance pour affronter une seconde fois cette épreuve ! Au galop tornado ! Arf non. Il avait depuis belle lurette oublié le nom de son fidèle destrier. Mais comme il était moche, il l'appellerait sûrement : l'âne, rapport à un vieux conte que sa mère lui avait lu jadis... Lancé au galop, au triple galop même, il abaissa sa lance en direction du sarrasin, pièce inerte qui l'avait déjà humilié précédemment. Le regard fixé vers la pièce centrale, cet écus qui vous hypnotise. Seul ceux qui ont déjà jouté peuvent savoir ça. Et là, pour le coup, Arnaut parlait d'expérience ! Pfff. Ces camarades ne pouvaient pas comprendre. Arrivé à proche distance, la chaleur le fit perler de sueur. Il n'avait point eu le temps de reprendre son souffle. La lance commença à glisser. Ajouter à cela son poignet faiblard, il n'en fallut pas plus pour manquer sa cible. Son second essai était raté, tout comme le premier, mais en pire. Un peu comme les enfants de Nennya. (hihi). Ah déception ! Il avait enchaîné le deuxième essai avec trop de précipitation. Le manque de concentration était flagrant.

Il ne quitterais pas le cours sans avoir réussi à toucher le sarrasin. Ainsi décida-t-il de rejoindre la lice, sans même prendre le temps de s'arrêter devant les élèves, de peur d'entendre les moqueries, ou de se voir interdir l'entrée de la lice une troisième fois. Un petit galop, et hop, ni vu ni connu j'tembrouille. Placé pour la troisième fois devant la lice, il pris le temps de reprendre son souffle, de déguster les bourrasques de vent, de faire une légère prière, puis de se lancer à nouveau en lice ! Après deux tentatives, les variables n'étaient de moins en moins flous. La lance était tenue d'une main forte, il avait chassé toutes les mauvaises pensés de sa tête pour se concentrer uniquement sur son ennemi. Oui, son ennemi. Faire de lui un méchant, un diable, mettre sa vie en jeu, c'est un vieux truc d'indiens de native kingdom pour se concentrer. Il suffit de modifier les enjeux, et PAF ! Une bonne dose d'adrénaline. Arrivé à proche distance du sarrasin, il se rappela la devise des Malemort : Omnes vulnerant, ultimat necat : toutes blesses, la dernière tue. Et oui, la dernière le tua. Sa lance toucha le mannequin en plein milieu de l'écus, avec encore plus de précision que Robin des bois lui-même. Le sarrasin, bien que fixé, se mit à tourné, heureusement que le Malemort était un fin connaisseur de l'artisanat parisiens, ainsi ne fut-il pas frappé par le retour. Quelle victoire ! et quelle adresse ! une preuve de plus de l'avantage innée du vivant sur la matière inerte. Après sa victoire, il s'avança vers ses camarades avant de descendre de son cheval, satisfait. Les deux précédents défaites avaient été bien vite effacé.

- « A qui le tour ? »

[J'ai tiré aux dés la réussite d'Arnaut. Il n'a réussi à toucher la cible qu'au bout du 3ieme jet. ]
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Nennya

Le cours débuta, et à cet instant, la rectrice se retira à nouveau, elle n’allait pas intervenir tout au long du cours, et pourtant, elle en avait envie. La Duchesse écouta avec attention le cours, peut être pourrait elle s’en inspirer pour les vassaux d’Alcalnn qui n’avait jamais jouté. Nennya n’était pas grand chose par rapport à son époux, et elle aimait au moins enseignée ce qu’elle pouvait à ceux-ci. Son oreille s’éveilla lorsque son fils prit la parole, non pour poser des questions, mais pour faire le coq ou le sarrasin. On entendit un raclement de gorge de sa part. Elle les laissa régler le litige de vive voix, le Magister semblait avoir beaucoup d’estime pour le jeune Arnaut, et ne prit pas en compte la demande de son fils. Fort bien, elle ne souhaitait pas à avoir le soigner, il lui était difficile de prodiguer des médications à sa famille.

Comment ça ceux qui ne souhaitaient pas jouter aller dans leur chambre, il faudrait lui passer sur le corps… Tout le monde était en cours, à part, si l’un deux avait une sacrée bonne excuse, comme un bras cassé, une perte subite de jambes.

Elle s’appuya contre le bord de la lice, et regarda la joute présente, elle avait envie de jouter…la dernière était celle de Montbazon, et avant celle du Lavardin, sa vie parisienne avait du l’encroûter, à son grand désespoir !

Mimmome

En fait, l'homme en noir, sans que personne ne s'en était rendu compte, avait profité de l'attention centrée sur Arnaut pour se faire porter une chaise relevée . Il s'y était assis et avait regardé avec plaisir le jeune Malemort jouter. Néanmoins, il voyait l'adolescent s'approcher du groupe et ce lui plaisait un peu moins. Qu'attendait il pour ressayer? Mimmome comprenait que peut être un doute s'était insinué dans les pensée de cet homme, enfin, de cet jeune homme, donc il ne le pris pas trop en compte la non-action et répondit de façon calme et posée :

Bien bien . Je doutes que les autres auraient fait le tier de ce que vous avez réussi à faire. Maintenant, il faut reussir. Allez hop hop, on y retourne .

Arnaut_de_malemort

Pas la peine de le demander deux fois. Après s'être emparé de la lance, d'un poids inférieur à la précédente, il donna un petit coup sec dans les rennes, accompagné d'un bruit très délicats du style *kik kik*. C'était un langage que sa monture comprenait. A mesure qu'il s'avançait vers l'entrée de la lice, l'excitation laissa place à une légère anxiété. Après tout, c'était la première fois pour lui qu'il allait jouté, même s'il venait à l'instant de dire le contraire à H. Redoublant de courage, il se lança à pleine allure contre le sarrasin. Son regard était posé sur le mannequin qui n'attendait que de recevoir sa lance. Il entama sa course effréné vers la gloire. Après toutes ces années à rêver d'entrer en lice, comme son père avant lui, tel un vrai chevalier, il se laissa aller à ses rêves de gloire et d'honneur. De sa main, il serra fermement la lance, au fond de la prise, comme le magister lui avait dit. En pleine charge, tenir l'arme s'avérait être beaucoup plus ardu que prévu.

L'espace d'un instant, il revînt à la réalité de sa situation. Soumis au regarde de ses camarades, arbitres de son habilité, après tant d'éloge faite par le magister. Sera-t-il à la hauteur ? Entendre le rire d'Hervald sera sûrement la pire des jacqueries. Heureusement, le plaisir d'accomplir enfin son rêve repris le pas, et sa concentration se fixa à nouveau sur le sarrasin, qui s'avançait à grande vitesse, à moins que ça ne soit Arnaut qui s'approchait de sa cible ? Et voila ses yeux qui se trouble. Dans un état d'extrême concentration, il regarda le bout de sa lance. Zut, elle avait dévié vers la droite. Le bout s'éloignait dangereusement du centre de l'écus, son bras ne tenait plus, emporté par le poids de sa lance, il perdit légèrement l'équilibre. Finalement, la lance se contenta effleurer la cote du sarrasin. Il avait raté sa cible. Zut. Dommage. Crottes. Pestouille. Quelque peu déçu, il s'avança vers le magister. Peut-être devait-il laisser un autre essayer ? Il ne s'en voulait pas d'avoir manqué sa cible. De par les sensations qu'il venait de vivre, il était loin de considérer son expérience comme un échec.
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George_aristote

george regarda arnaut aller a l'approche du sarrasin ,la lance bien que d'apparance plus légère que les autres paraissait quand même assez lourde, il regarda donc avec attention la démonstration qui s'apprétait a avoir lieu

Aime_de_fairdowns

Hervald avait écouté le cour du magister et a la fin il lui vint bien une question. De la a savoir si elle etait pertinente...

Magister, pourquoi utiliser un sarasin ?

Apres tout, si Arnaut est le plus fort et le plus agé d'entre nous, je suppose que se retrouver face a moi ne devrait pas etre un probleme pour lui.

Puis je remplacer le sarasin ?

Arnaut_de_malemort

Grand dieu, que la lance était lourde. La magister avait beau vanter la force du jeune Malemort, lui-même en venait à se demander où il pouvait bien avoir rangé sa robustesse. Si ce qu'il porte est une lance de taille moyenne, alors bonjour le poids d'une lance normale ! Les explications sur la joute étaient des plus délicieuses. Alors comme ça, il existait trois types de joutes différentes ? Arnaut connaissait la joute champenoise, la joute angevine, mais pas la normande. Ses camarades étaient rassemblés autour du magister, mais lui avait été élevé au rang de premier testeur. Un rôle somme toute gênant... Au moins, les suivants pourraient profiter de ses gaucheries. Puisqu'on lui avait demandé de faire un petit tour à cheval, il s'exécuta. Heureusement que le magister lui repris la lance des mains, car il commençait à faiblir. Il s'apprêtait à partir lorsque le jeune freluquet d'Hervald osa mettre sa petite touche d'impétuosité. Si le professeur n'avait pas repris la lance, à coup sûr, il l'aurait maladroitement laissé tombée sur les pieds d'Hervald. Tout en confiance après les nombreuses flatteries du magister, le jeune Malemort, adressa un regard supérieur à H, oui H, c'est son nouveau surnom, un regard supérieur parce qu'il était sur son cheval, point du tout l'envie de se montrer hautain, il s'exclama :

- « Le problème n'est pas que je me retrouve face à toi, mais que toi, tu te retrouves face à moi. De même, je doute que tu ais grande expérience en joute, et pour débuter un apprentissage, mieux vaut s'entrainer contre un sarrasin. Nonobstant, je t'ai entendu. Le moment venu, lorsque nous serons prêt, c'est avec plaisir que je jouterais contre toi. »
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Mimmome

L'homme en noir souria . Le fils de la rectrice était plutôt amusant , il voulait servir de pantin pour l'entrainement. D'ailleurs , le Florentin se demandait si ce n'était pas un peu surréel , un enfant qui voulait se faire taper dessus de la part d'un adolescent . "Ça m'aurait amusé, mais je ne peux pas " se dit alors Mimmome. Il avait trop peur du courroux de la terrible rectrice : il risquait sa tête . Il devait donc faire courir la chose et répondre de façon plus ou moins éduqué .

Tks tks tks, Hervald, ne soyez pas sot. Vous risqueriez de vous faire désarçonner et je doute que ma personne ( et surtout votre mère ) apprécie que vous vous fassiez mal le premier jour. Néanmoins, il faut apprécier votre "engouement envers le cours " .

L'homme en noir s'éloigna quelques minutes du groupe pour aller hors du champ chercher une charrette qui était là depuis le début du cours. Elle contenait des lances de différentes tailles et poids , pour que tout le monde trouve lance à son bras ( mouais, ça rend pas terrible). Mimmome fit avancer la charrette qui était tirée par un de ses valets vers le groupe, avant de dire :

Au fait, tout ceux qui ne veulent pas jouter peuvent désormais partir à leur risque et péril pour rejoindre leur chambre. Pour les damoiselles ne portant pas de jupe avec des braies ou des pantalons , ou simplement des braies, je vous invite à courir vous changer plus que rapidement.

En se tournant vers le Malemort, il pris une lance de poids plutôt léger ( quelques 5 kilos ), pour l'utiliser comme démonstration pour les autres. L'homme ne noir n'était pas cruel , il avait bien compris que le poids moyen était trop lourde pour lui. Il lui donna et lui expliqua que il fallait tenir la pointe de la lance vers le haut durant la préparation puis la mettre en position normale pour toucher l'ennemi dés que le galop commençait. Il s'approcha des autres élèves et dit alors :

Regardons tous ensemble messire de Malemort aller lentement vers le sarrasin . Je vous prie, Arnaut

George_aristote

george interessé par les joutes s'approcha du magistere et observa le plan qu'il faisait tenir
il fut étonné de voir que le peuple était dans les rang proche de la haute noblesse et se demanda si il n'était pas plus judicieux que ce soit la moyenne et basse noblesse et bourgeoisie qui s'y installe

Mimmome

L'homme en noir Répondit à la question.

Nous allons aborder ce sujet un peu plus tard , mais il faut en général désarçonner son ennemi .

D'autres questions?

Stephandra

Stéphandra avait suivi les différents échanges avec un peu d'effroi, certains se permettaient bien des choses sous prétextes peu juste ma foi... Elle avait été à la limite d'intervenir lorsque l'a rectrice apparu et posa les choses tel que point final on en parlait plus!
Regard admiratif vers les Duchesse qui savait employer les mots justes à toutes occasions, puis le cours prit son envol, elle écouta avec une grande attention .. tout en surveillant du coin de l'oeil les élèves.
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Jehan_de_montfaucon

Jehan prit des notes sur les différentes joutes. C'était un domaine qu'il ne connaissait pas, mais dont il s'abreuvait. Tout comme l'était l'équitation au début des cours du Magister Stephandra.

Des questions pertinentes. Le Magister Mimmone voulait qu'on lui pose des questions pertinentes. La pertinence étant d'une relative subjectivité, et cette relative subjectivité étant encore une notion relativement abstraite pour le garçon, il se lança :

Magister, comment gagne-t-on à une joute champenoise ?

Il avait cru comprendre qu'il fallait toucher un point en particulier pour une joute angevine, qu'il fallait être adroit pour le tir et le jeu d'adresse pour les joutes angloises et normandes, mais il n'avait pas compris le but de la joute champenoise.

Germaine

Eloïse, à l'écoute des paroles de la sage rectrice, approuva des deux oui/es. Enfin, fut totalement d'accord, de fait.
Sa vie personnelle prenait un tournant intéressant et elle devinait que, peut-être, il serait de bon ton pour elle d'apprendre l'art du combat. Elle s'approcha donc du magister au nom bizarre et s'exclama benoitement :

A vos ordres, soeur, yes , soeur !

Elle n'était pas totalement certaine des paroles, qu'elle avait entendu prononcer en autres lieux, mais elle en avait retenu la mélodie qui lui avait paru bien gouleyante et souriait benoitement pour montrer sa bonne volonté.

Mimmome

Mimmome, suite à l'intervention de la Rectrice, commença donc à faire son cours .

Bien, vu que maintenant les choses sont complétement en place, il est l'heure d'apprendre, messieurs les élèves. Commençons donc par parler de la joute en tant que telle, vu que l'histoire de ce sport nous sert absolument à rien. La joute se divise principalement en 3 types : joute Champenoise, Angevine et Anglaise ( ou Normande) .

La joute Champenoise est celle des longues chevauchés épiques, des éclats d'armes et des grandes récompenses, des chevaux courant au galop et des dames criant pour leur preux chevalier. C'est en général celle qui est la plus connue. Nous y reviendront plus tard.

La Joute Angevine, bien que beaucoup moins connue, est celle qui est de loin la plus cruelle . Cette joute est très très dangereuse, on y compte par ailleurs plusieurs dizaines de morts par an, ce qui cause par ailleurs sa rareté . Elle se divise en deux partie : une première à cheval ou les 2 chevaliers joutent entre eux jusqu'à quand un chevalier est désarçonné , plus une autre ou les deux chevaliers, à pieds, doivent toucher un point bien précis de leur ennemis pour gagner avec des armes lourdes. Inutile de vous dire que nous n'y essayerons même pas , vu sa dangerosité .

En dernier, la Joute Normande ou Anglaise est sans doute la moins connue de tous, bien qu'elle aie à une époque connu une gloire énorme. Elle est similaire à la joute Champenoise mais se différencie de part son ajout d'un concours de tir à l'arc et d'un jeu d'adresse , similaire à celui du jeu de l'anneau . Abandonné au siècle dernier, désormais plus personne ne l'utilise.

Mais revenons donc à notre joute Champenoise: comme vous savez tous, le champ est divisée en 2 parties : pour ceux qui ne le savent pas, il est important aussi de savoir ou se placer à la base de son rang social. Voici un petit schéma, pour vous aider à comprendre.

Mimmome pris un plan de la poche latérale de Balios, son autre cheval , et l'ouvrit pour le montrer au élèves , en le faisant tenir par son Valet Derrick et par son autre Valet Mario .

Après avoir refermée le plan, il se tourna vers le fils de la Chambellane. Il s'approcha du jeune homme , il donna une lance de taille moyenne, adapté pour son age et lui montra comment la porter :

Là, ici, sous le bras, entre la hanche et le coude, serrez fort. Ensuite, avec ta main, prend la lance au fond de la prise. C'est bon? Bon, ensuite, tu vois au fond le bonhomme en bois. C'est un sarrasin. Fonce y dessus de toutes tes forces. Je l'ai bloqué exprès pour ne pas vous faire tomber, donc, aucun danger. Mais avant, fais quelques tours de piste pour familiariser avec le terrain et le cheval.

Mimmome repris donc la lance et la posa sur le bord de la lice, avant de se retourner vers les élèves, qui n'avaient pas bougés depuis sa dernière intervention.

Bon, Arnaut va vous faire une petite démonstration avec un sarrasin, en étant le plus fort et le plus vieux des élèves ici présents. Mais avant, le temps qu'il fasse quelques tours de pistes et qu'il familiarise avec le cheval, j’attends de vous que vous me fassiez quelques questions PERTINENTES.

Nennya

Nennya observait, alternant entre claquement de langue, et soulèvement de sourcils. Elle regardait, attendant patiemment le début du cours. Elle laissa faire le magister, jusqu’à que l’envie lui prit d’intervenir. Quittant la douce ombre de l’arbre, elle s’approcha pour se mêler aux élèves, l’œil sévère, elle dit avec distinction :

-Point besoin de démontrer vos capacités Sire Mimmome, puisque vous estes magister ici, c’est amplement suffisant, à présent, je crois que le débat sur la noblesse ou non, ou bien si ces demoiselles doivent jouter, est terminé. Place au cours. Damoiselle Isaure, vous nommerez vostre professeur, Magister, ou Sire ou encore Professeur.

Damoiselle Cyanne, réfléchissez à vostre avenir, la joute est un exercice physique, si vous souhaitez garder une excellente santé tout au long de vostre vie, il vous faudra remuer plus que les froufrous d’une robe. En outre, la joute est un noble art, la personne représente des armes, un blason, une famille, et c’est un honneur de pouvoir le faire.

Elle frappa dans ses mains avec éclats, elle aimait bien passer pour la méchante, toutefois, si on attendait la Saint Glinglin pour le cours…Elle fit un signe de la tête significatif, demandant en ce sens, à ce que les élèves présents se mettent en jeu.

Mimmome

Mimmome souria aux mots de la jeune fille . En effet, il était clair qu'elle voulait en savoir plus sur son statut social, après, la raison importait peu à l'homme en noir . Mais le fait était qu'il n'avait pas envie de répondre à la question. La casser de façon sèche? Encore moins, la rectrice était la , et ça l'aurait fait sortir de l'école. Répondre en éludant ? Encore moins. Lui raconter la vrai histoire , celle ou il avait fait des choses pas très correctes( du moins d'un point de vue des coutumes, après il était sur que lui et la dame s'étaient fort amusés ) avec certaines dames à Florence? Ou simplement dire une vérité alternative? Va pour la vérité alternative, dit alors l'homme en noir . Et le voilà partir pour une vérité totalement partielle. Ce n'était ni un mensonge ni un péché , c'était un omission . Et puis, après tout , Mimmome ne croyait pas en Dieu, il s'en moquait donc royalement.

Vous voulez savoir la vérité, belle jeune fille? La vérité est que je ne suis ni noble et encore moins pauvre. Je fais partie de ces hommes qui bien que de la roture , sont riches bien plus que certains ducs Français. Je suis Bourgeois. Ma famille dispose des plus grandes installations de confection de draps de l'Occident. On produit plus de 50 mètres de toiles toutes les 7 heures , qui sont vendues partout en Europe.

Noble? Un temps ma famille le fut. Par ailleurs mon cousin l'est . Peut on pour autant me dire gentilhomme ? Ça , je ne sais point. Ce que je sais c'est que la noblesse ne m'aurait aidé durant ma vie . Non, je dois dire que ma " noblesse-roture" m'a porté à de nombreuses choses que la noblesse seule ou la roture seule ne m'aurait pas donné.

Votre grand mère Bianca? Ma foi, je dois admettre en avoir entendu parler, mais je dois admettre que tu haut de mes 30 ans je dois admettre que je ne l'ai jamais connue . Si maintenant vous avez peur que je n’aie les capacité pour recouvrir cette charge , je vous invite à me faire jouter avec n'importe quel chevalier que vous connaissez.

Mais si maintenant vous avez des problèmes pour savoir comment me nommer , appelez moi Maestro.

Isaure.beaumont

Nez qui se fronce, lèvres qui se pincent, petit mouvement agacé de la tête. Il n’avait absolument pas répondu à sa question. Et d’ailleurs, elle s’en moquait un peu de ce qu’il avait fait. De ses victoires, de ses défaites. Ce qui importait, c’était les titres. Comment bien s’adresser à son Magister si elle ne les connaissait pas ? Russo était Vicomtesse, la rectrice était Duchesse… mais lui ? Et puis ce nom aux consonances italiennes lui était totalement inconnu quand d’autres révélaient tous les quartiers de noblesse. Et si… ? Non, c’était tout à fait inconcevable.

Elle secoua la tête pour s’enlever ces idées saugrenues de la tête et fixa le magister. Y avait-il de la noblesse dans ses traits ? Et bien oui, parfois l’on pouvait deviner le sang bleu. Regardez-là, elle, la tête portée naturellement haute, la démarche naturellement élégante, la beauté naturellement exquise… Il suffisait de la voir pour savoir. Mais lui ?

Se pouvait-il que le prestige de Saint Louis soit bâti sur des piliers de sable quand tous les pensaient de marbre ? Nouveau secouage d’exquises boucles brunes. Pourquoi tant d’absurdité dans ses pensées. Jamais ils n’auraient osé mettre un roturier en place d’un noble, cela aurait été sacrilège. Un plébéien enseignant un art noble à l’aristocratie, c’eût été grossier et aurait déjà éveillé la colère des parents.

Oui, Messire, encore une question. Seriez-vous un Duc lombard ? Ou peut-être un baron Sicilien ? Il faut avoir un sacré prestige de sang pour avoir aussi bien réussi que vous… Et ce mystère dont vous vous entourez m’intrigue ! A votre âge qui vous rend sage, peut-être avez-vous connu ma grand-mère ? Bianca de Sicile. Puisque vous êtes italien. Enfin passons, vous devez être sacrément titré pour exceller ainsi aux choses de la guerre et de la joute. Et tant de victoires à votre actif a bien dû vous apportez les grâces de quelques souverains alliées !
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Mimmome

[ Qui est là est là, qui est pas là est pas là ]
L'homme en noir alla donc voir Arnaut, qui était au fond de la lice, avec une lance de 2 mètres de long. Mimmome était convaincu que ce jeune garçon était le seul qui aurait pu faire quelque chose qui ressemblait à de la joute, et c'est bien pour cette raison . En ignorant totalement la question des différents , il monta sur un des poteaux qui entouraient la lice et répondit à toutes les questions.

Mon nom est Marco Ignazio Castello, et je suis votre Magistère de Joutes.

Je compte 78 victoires à mon actif en différents endroits d'Italie et d'Espagne entre 1447 et 1452 , dans les variantes champenoises et Angevines.J'ai travaillé pendant 5 ans comme Capitan di Ventura avec le Gattamelata principalement dans le nord de l'Italie , j'ai combattu dans 57 batailles et j'en ai gagné la majeur partie . J'ai aussi gagné 127 duel dans la longue vie. Le reste de mon parcours ne vous intéresse pas .

Meme si je dois admettre que je connaissait seulement en pratique l'affaire et que très peu en théories, dans les derniers mois je me suis occupé de m'instruire sur la joute, et je suis donc maintenant capable de vous enseigner tout exactement comme il se doit.

Si quelqu'un veut se retirer maintenant, qu'il se fasse ou joute à jamais. Des question?

Germaine

Loelia a écrit:

Quand on voit qu'ils nous demande de monter à cheval en braies... je m'attends a tout.
Personnellement ils peuvent toujours le demander mais jamais ils ne me verront jouter... A la limite utiliser une arme en bois pour contrer des coups d'épées en combat singulier... mais pour le reste... Je préfère de loin encourager!

Intéressée par la réponse et la manière de la jeune personne, Eloïse s'approcha encore un peu plus :
Permettez que je me présente. Je ne sais pas si tous savent bien qui est qui par ici. Il y a tant de monde partout.
Je suis Eloïse de Guérande. A présent, loin de mon fier pays et de mes parents, et de surcroit, je les ai quittés il y a peu, pour m'installer en Anjou.

Pour ce qui concerne l'enseignement donné ici ; je suis bien d'accord avec vous. IL semble que dames et garçons soient traitées de la même façon. Mais, vous savez, j'y ai songé depuis quelques temps.

Ne croyez-vous pas qu'il peut être bon pour une féminine personne d'être capable de montrer qu'elle est tout autant capable que les garçons ? Après tout, nous avons autant besoin de survivre, sinon plus, dans ce monde qui est parfois bien hostile.

Puis, attendit la réponse, impatiente qu'elle devenait d'avoir enfin vraie conversation avec quelqu'un en ces lieux.

Isaure.beaumont

Et le jour s’était levé trop tôt, bien trop tôt. L’heure de la torture avait sonné trop vite, bien trop vite. Les yeux encore plissés de sommeil, la gravure de deux épées croisées sur la joue – marque éphémère du médaillon sur lequel elle avait dormi une partie de la nuit, le visage pâle du matin qu’encadrait une tignasse bouclée et défaite, voilà à quoi ressemblait la Morvilliers après une nuit difficile, pleine de doutes et d’interrogations.

Direction salle des ablutions dans un grand soupir. Beaucoup avaient déjà rejoint le réfectoire, les dernières s’apprêtaient à quitter le dortoir. Isaure, elle, essayait de se réveiller complètement, inondant son visage de l’eau fraichement puisée.

Cours de joute, voilà ce qui l’attendait. Quelle misère ! Isaure jouter, c’était comme Cassian en train de tresser une couronne de fleurs… L’Exquise était d’une humeur massacrante.
Et c’est trainant les pieds que la jeune fille, d’une robe vêtue, arriva sur la lice. Le cours commençait seulement : Arnaut venait tout juste d’enfourcher l’animal. Enième soupir de la matinée qui s’échappe de ses lèvres.

S’approchant du magister de joutes.

Le bon jour euh... Quels sont vos titres Magister ? Que je ne me trompe pas.

Désolée pour le retard, pas trop le temps pour les RPs ces derniers temps, mais me revoilà !

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Stephandra

Stéphandra accueillait les élèves qui arrivaient doucement mais sûrement, observant les mimiques boudeuses des damoiselles elle sourit légèrement. Les jolies robes étaient de sortie et la jovente étaient ravie d'être en braie pour cette journée.

Ses azurs surveillaient les élèves mais aussi les alentours et elle fit un min signe de teste lorsqu'elle aperçu la Rectrice en mission commando mais très vite son regard se rédigeât tout autre part afin de ne point éveiller les interrogations des damoiseaux et damoiselles.

Certains manquaient encore à l'appel ... elle soupira légèrement tout en patientant et observant du coin de l'oeil le magister et Arnaut.
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Nennya

Inactive la Blackney ? Ah ça, jamais ! Hors de question, elle aimait crouler sous le travail, et parfois faire des exercices pour garder sa taille de guêpe. Ce jour là, c’était le Magister Mimmome qui donnait un cours de joute et, il faut dire, que la Duchesse était intriguée. Elle s’était chargée d’apprendre cet art à sa mesnie, et elle aurait aimé comparé les méthodes d’apprentissage. De même, elle avait une envie furieuse (non de donuts), mais de débouter quelqu’un à cheval, ou bien avec une hache, ou une épée à une main, ou avec un coutelas…et autres objets peu recommandés. Envie plutôt étrange, peut être qu’elle était enceinte pour avoir de ce type d’envie…Malheureusement, elle savait que c’était impossible pour elle d’avoir d’autres enfants, même, en ayant essayer plusieurs traitement contre cela. M’enfin, elle verrait bien.

Dans sa chambre, elle retira sa robe en soie sauvage, pour ne garder qu’une chemise courte de lin blanc, dessinant bien ses formes, par-dessus, elle fixa un corsage noir, en bas des chausses de la même couleur, et des bottes en cuir montée jusqu’au haut du genou.

Direction, sous le martèlement de ses superbes bottes : la lice et ses élèves en plein cours. Inspection surprise comme aimait se dire la jeune femme. Elle n’avait pas de fouet en main, ni de hache, juste la pupille noisette bien ouverte, ses yeux de biche à l’affût.

Arrivée sur le terrain, la Duchesse resta discrète, elle était en mission commando ne l’oublions point. De la tête elle salua Mimmome, et Stephandra, et resta cachée à l’ombre d’un arbre, un pied appuyé contre celui-ci.

Plumedange

-Oh non!
Elle est toute tâchée maintenant!

*Moue dépitée de la blondinette qui se relevait péniblement et réajustait son chapeau sur sa tête.
On pouvait apercevoir sur sa robe qui fut un temps immaculée de blanc, des traces de verdure.

La rectrice avait envoyé missives aux retardataires et elle en faisait partie.

Leçon de joute, leçon de joute, la jeune fille se rappelait ce que Cyanne lui avait dit et elle c'était empressée d'oublier cette leçon.
Pas question pour elle de jouter.
En voyant qu'elle était en retard et pas du tout prête, Plume avait farfouilé dans sa malle, mettant un bazar monstre dans le dortoir.
Jupons, dessous, robe, éventail et chapeau elle avait l'attirail parfait pour une damoiselle qui va encourager un beau et courageux jeune homme.
Avec tout le tissu qu'elle avait sur le dos elle aurait même été incapable de monter à cheval et voilà qu'en courant vers son rayon de lune elle avait chu...*

-Olala, j'espère que personne verra la tâche et que je suis pas trop en retard...

*Elle avançait à pas rapide maintenant et regarda Stephandra, qu'elle commençait à bien connaître, ainsi que Mimmone, qu'elle avait déjà rencontré.
Le cours ne semblait pas encore réellement commencé, fort heureusement.
Sa Cyanne était en conversation avec une autre damoiselle et par conséquent toute attentive à celle-ci.
Profitant de l'occasion et arrivant par derrière discrètement, Plume mit ses mains sur les yeux de son amie avant de s'écrier:

-Devine qui c'estttttt!
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Ne cliquez surtout pas ICI!

Germaine

Dès réception de la missive convocante de la digne rectrice, Eloïse se précipita pour assister aux joutes. Après avoir suivi le cours d'equitation, elle se sentait capable de comparer l'assise et le maintien des fiers cavaliers qui allaient participer.

Elle repéra nombre de ses camarades déja arrivés, et saluant d'un sonore :
Bonjour tout le monde !

Et oui, elle avait appris les bonnes manières et perdu son "Demat" bretonnant. Elle adressa une révérence envers les professeurs, puis s'approcha d'une jeune fille qui restait à l'écart dans un coin.

Vous ne pensez pas que nos maitres vont demander aux dames de jouter ? Le croyez-vous ?

Loelia

Observant les jeunes garçons qui semblait heureux de fanfaronner a cheval une arme a la main pour défendre leur honneur et leurs couleurs, Cyanne perçut la jeune bretonne, qui dailleurs était plus agée qu'elle de peu, s'approcher.
Ne pensant qu'on pouvait s'interesser a elle ou venir lui parler, ne voulant que la jeune fille ai l'impression que la dame de Mions la dévisage, elle bassa la tête timidement avant d'entendre la damoiselle de Guerande s'adresser à elle. Elle lui adressa un sourire courtois fortement interessée par la question avant de lui confier.

Quand on voit qu'ils nous demande de monter à cheval en braies... je m'attends a tout.
Personnellement ils peuvent toujours le demander mais jamais ils ne me verront jouter... A la limite utiliser une arme en bois pour contrer des coups d'épées en combat singulier... mais pour le reste... Je préfère de loin encourager!

Puis elle lui sourit en esperant que la jeune femme lui donnerait son avis sur la question.

Chilperic

A sa question, une seule réponse, du plus jeune de la troupe il me semble. Yvain sourit à Jehan suite à sa réponse, et répondit :

Très bien merci

Ca devait être une de ses premières phrases qu'il adressait à un de ses camarades depuis son arrivée ici. Solitaire le petit...

Le cours de joute allait commencer avec Arnaut, qui avait déjà enfourché un cheval.
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George_aristote

George arrriva avec assez de retard, faut dire que le louvre est tellement grand que le jeune poilu avait du mal a s'y retrouver, il arriva donc a la lice ou la rectrice l'avait fait prévenir qu'un cours de joute avait lieu

il s'inclina auprès du professeur, salua les autres éleves dont arnaut qu'il avait eu l'occasion de rencontrer quelques jours auparavent et se mit a l'écart afin d'écouter l'enseignement

Jehan_de_montfaucon

Petit à petit, les autres élèves arrivaient, tous avec leur ruban rouge accrochés quelque part. Pour sur, on ne pourrait pas les perdre.

Après le bonjour de rigueur aux Magisters, Lioure se tourna vers ceux qui étaient déjà présents :

Bonjour ! Vous allez bien ?

Et Jehan de lui répondre, le plus simplement du monde :

Bonjour Yvain. Très bien et vous ?

Le jeune de Montfaucon était surtout concentré sur le déroulement de la joute. Ils n'avaient eut aucun cours théorique et le début du cours pratique commençait par une démonstration. Il ne fallait rien louper.

Dans l'ordre des arrivées, après Lioure, vient le Blackney, aussitôt suivi par Le Blanc qui faisait démonstration de ses cordes vocales. Un bref signe de tête à leur égard puis Jehan se tourna à nouveau vers le Malemort. Il venait d'enfourcher son cheval. La joute n'allait plus tarder.

Mais qui serait son adversaire ?!

Loelia

Cyanne avait lu l'annonce pour le cours mais... eut un instant bel et bien le sentiment d'etre totalement en retard. Neanmoins, se rendant sur place, elle constata qu'il manquait encore bon nombre d'élèves, ce qui la rassura partiellement.
Reverance pour saluer les 2 magisters et les élèves présents.
Dans sa tête ce cours était déstiné aux hommes et uniquement aux hommes... où a t on vu une femme jouter a notre epoque? seules les joueuses de soule qui s'apparentent a des massues plus qu'à des dames raffinées seraient capables d'une telle chose.
Discretement donc elle se posta debout dans un coin en attendant la suite, enthousiaste a l'idée d'encourager les élèves masculins en joute meme si au vu de sa timidité et du fait qu'elle ne connaisse personne ici, seuls ces yeux seront aptent a encourager, et encore, si ils ne se cachent pas derriere un éventail.

Aymeric_de_saunhac

Arnaut_de_malemort

Arnaut était l'un des premiers élèves a être arrivé au cours. La troupe s'y rassemblait un peu trop lentement à son goût. Heureusement le professeur su briser cette monotonie en lui proposant de montrer ses talents. Plutôt doué pour monter à cheval, le jeune Malemort accepta de suivre les instructions avec enthousiasme. Puisque Dame Stephendra n'y voyait pas d'inconvénient, d'ailleurs, il n'y avait nulle raison à ce qu'elle refuse, il s'exécuta :

- « Bien magister. Je m'y rends de ce pas. »

Enfourchant Xanthos, cheval qui lui avait été confié par un valet, il rejoignit l'entrée du champ de lice. Droiture exemplaire. Menton relevé. Figure fier.
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Chilperic

Aime_de_fairdowns

Jehan_de_montfaucon

Mimmome

Stephandra

Arnaut_de_malemort

Stephandra

Mimmome

Merci Beaucoup, très chère collègue. Je vous remercie beaucoup.

Il écouta les dires de la collègue.

Oui , en effet, on les attends.

( je suis en manque d'inspiration, c'est drammatique)

Elyaelle

Jehan_de_montfaucon

Mimmome

Stephandra

Mimmome

Stephandra

Elyaelle

Pour être présente, Ely était présente. Même si elle aurait bien aimé disparaitre sur le champ. L’esprit ailleurs, les yeux dans le vide, elle songeait à tout autre chose que le cours qui avait lieu. D’autant plus qu’un échange entre élèves et magister avait eu lieu et auquel elle n’avait fichtre rien compris.
Ce n’est que lorsque le magister exposa le principe des joutes que la gaminette se réveilla et ouvrit de grand yeux.

Joutes voulait dire se battre. Jusque là rien de bien méchant depuis le temps qu’elle désirait apprendre la castagne elle allait enfin être servit… Mais lorsqu’il commença à parler de chevaux, de désarçonner son adversaire à l’aide d’une lance, la gamine se mit à pâlir de plus en plus..

C’était une blague de la part des magisters ? Surement hein ? Ce cours était adressé aux plus âgés des Collégiens, pas à eux ?
Non parce que se battre, elle voulait bien la petite Elyaëlle, mais elle savait à peine monter à cheval… Alors se battre à cheval ? Ils n’allaient tout de même pas leur faire sauter des étapes…

Avec attention, la bouche ouverte, concentrée par le spectacle qui s’offrait à eux par la démonstration d’Arnaut, la fillette sursauta lorsqu’au troisième essaie elle vit le sarrasin tournoyer sur lui-même.

Terminer !
Elle était définitivement terrifiée…

Une boule immense se noua à son estomac et ses jambes se mirent à trembler.
Non !
Non !
Elle ne pourrait jamais faire une chose pareille !
Elle n’était qu’une fille, une petite fille et une petite fille n’avait pas besoin d’apprendre de tel chose !

Timidement elle s’approcha de Stephandra peut-être la sauverait-elle de ce cours de sauvage. Peut-être lui permettrait-elle d’échapper à cette torture ? Apres tout elle avait encore besoin de leçon d’équitation avant de faire cela…
Un petit regard vers son chevalier protecteur qui ne semblait pas l’avoir remarqué, un autre vers la rectrice qui semblait prendre plaisirs a ce cours, et un dernier regard vers les autres collégiens qui regardaient admiratifs le jeune Malemort.
Comme elle se sentait bien seule la petite Ely tout à coup… Les lièvres garou et autres nescargouilles lui semblaient bien loin…

Timidement, craignant de se faire houspiller, elle tira délicatement sur la manche de Stephandra et la regarda, suppliante.
-Magister… On va devoir tous le faire ca ? Dites ? On est obligé ?

Désolée pour ce long long retard...

Mimmome

Bon bon bon. Hervald?

L'homme en noir se tourna vers le petit garçon.

Stephandra

-Magister… On va devoir tous le faire ca ? Dites ? On est obligé ?

Stéphandra avait tout suivit avec grande attention, un peu frémissante mais ne laissant rien paraître, une envie d'y aller aussi mais une retenue face à certains jeunes élèves peu sure d'eux à cheval.

D'ailleurs ce regard et cette petite phrase d'Ely, la surprit sans la surprendre.

Ne vous souciez pas Damoiselle Ely, le magister adaptera un peu pour vous j'en suis certaine!

Petit regard à son homologue, il savait ce qu'il faisait!Puis instinctivement elle posa sa main protectrice sur l'épaule d'Ely pour la rassurer.
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Plumedange

*Plume était restée muette, à moitié cachée derrière la pauvre Cyanne qui venait de subir des plus ou moins reproches de la rectrice.
Elle lui jeta ensuite un regard désemparé dans lequel on pouvait lire un questionnement muet.
"Que va t-on faire mon rayon de lune?"
Pour sur, feue sa mère de cœur devait se retourner dans sa tombe.
A cette pensée Plume se signa rapidement...
Il était hors de question qu'elle joute et pour sa il fallait trouver quelque chose.
Son esprit blond travaillait intensément alors que le cours commençait.

Il y avait trois types de joutes, trois types de tortures, mais c'est en écoutant attentivement le cours que Plume trouva son salut.*

-La joute Champenoise est celle des longues chevauchés épiques, des éclats d'armes et des grandes récompenses, des chevaux courant au galop et des dames criant pour leur preux chevalier. C'est en général celle qui est la plus connue. Nous y reviendront plus tard.

*Un sourire apparu sur le visage de la blondinette qui regardait maintenant attentivement le plan.*

-Excusez moi, Magister à quoi correspond la Haute Noblesse, la Moyenne et la basse?
Est-ce normal que sur votre parchemin le peuple soit placé à côté de notre suzerain?
Ceux-ci ne devraient t-ils pas être disposé plus loin afin de ne pas incommoder la noblesse par leur parfum peu raffiné?
Puis, pourquoi vous nous demandé d'aller nous changer alors que vous venez de nous enseigner que les dames devaient crier pour les preux chevaliers, je puis très bien le faire en robe non?

*Il avait demandé de poser des questions pertinentes et sa l'était beaucoup pour elle puisque la seule chose dont elle avait besoin pour les joutes c'était de savoir ou elle devait se mettre.
Son plan se mettait doucement en place, peut être arriverait t-elle habilement à s'en sortir...
Alors qu'elle attendait ses réponses elle regarda Arnaut et frissonna.
Non, mais est-ce que les professeurs voyaient sa tête?
Elle était peut être une des plus âgée mais ses bras n'était guère aussi musclés que les siens et ce n'était pas avec ce qu'elle faisait de ses bras que cela allait changer.
Regardant autour d'elle son regard se posa sur la rectrice dans une légère moue, c'était sure qu'elle ne pourrait s'éclipser, yeux azurs de nouveau posés sur le magister en attente de ses réponses.*
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Aime_de_fairdowns

Hervald avait sourit en voyant les essais infructieux d'Arnaut. Le fils parfait ne l'était certe pas, il le savait depuis lontemps, mais les adultes s'en rendraient ils compte un jour ?

Toujours est il qu'il avait faillit par deux fois avant d'arriver a frapper l'écu du sarasin, et qu'il esperait bien faire mieux, et l'occasion lui en était donnée.

Magister, je suis pret pour essayer.

Il monta sur son cheval, celui la meme qui lui avait été désigné pour le cours d'équitation, et demanda qu'on lui passa la meme lance que celle qui avait servie a Arnaut.

Il était fin pret, souria a sa mere lui disant qu'il serait son champion, et se placa au point de départ.

La lance était diablement lourde, et il forçait pour la maintenir a l'horizontale. Il devait réussir a tout pris, deja pour rabattre son caquet a Arnaut, mais surtout pour briller aux yeux de sa mere et d'Héloise.

Il lanca son cheval au gallop, et la ce fut une toute autre histoire. Stabiliser la lance demandait des efforts considérables, qui l'épuisèrent bien avant d'arriver sur le sarasin, qu'il rata.

Il pesta intérieurement contre lui meme. Si Arnaut y était arrivé, il devait y arriver aussi, il le valait 10 fois ce beau précieux arrogant.

Il devait trouver un moyen de réusir. Il était musclé, du moins plus que la plupart des garçons du college, donc le probleme ne venait pas de la. Ce ne pouvait etre que dans la méthode qu'il avait péché.

Tout en rejoignant son point de départ il reflechissait a ce qu'il devait changer pour vaincre et il lui vint une idée.

Il positiona sa lance pour la faire pointer vers le ciel, elle serait moins difficile a porter comme cela, et il se relanca au gallop. Son bras s'était fait souple, il compensait les mouvements du cheval, au lieu de maintenir une position en force. Arrivé proche du sarasin, le moment le plus critique s'annonçait. Il laissa sa lance redescendre lentement, toujours en absorbant les mouvements du cheval jusqu'a ce qu'elle soit a l'horizontale.

Il ne lui restait que quelques instants avant de frapper, et il toucha l'écu du sarasin en plein centre.

Il l'avait fait ! et mieux qu'Arnaut ! le sourir au levre il arriva vers ce dernier, il allait lui lacher une remarque cinglante, mais son regard croisa celui d'Héloise, et il préféra lui sourir. Il s'occuperait d'Arnaut en temps et en heure.

Il chercha sa mere du regard, voir si elle était fiere de lui

La réussite d'hervald a été soumise au jet de dé

Elyaelle

Ely fit une petite moue. Pas vraiment satisfaite de la réponse du magister. Elle aurait nettement préférer qu’elle l’a renvoie en lui disant : Mais vous avez raison, Ely vous êtes trop petite pour ce genre de leçon, vous verrez cela plus tard… Oui mais non… Elle ne lui avait pas dit cela…

Adapter, adapter… Mais adapter quoi ?
Un cheval a sa hauteur ? Une lance a sa taille ? Ou un mannequin qui ne bouge pas… Non mais sincèrement… A coup sur qu’elle se retrouverait par terre en moins de deux…
Et si elle se faisait très très mal ? Et si même elle se faisait piétinée par le cheval ? Sûr qu’ils n’y avaient pas pensé à ça !

Elyaëlle ruminait son mécontentement, tout près de Stephandra qui avait posé sa main sur son épaule… Un moyen de la rassurer ? Pour le moment ce n’était vraiment pas le cas… Elle priait intérieurement de toutes ces forces pour que le magister de joutes l’oublie complètement…

Hervald s’élança à son tour. A plusieurs reprises la gamine retint son souffle jusqu'à finir par se cacher les yeux quand la lance du jeune garçon toucha sa cible.
Non ! Décidément, elle ne pourrait jamais y arriver… et puis jusqu'à maintenant il n’y avait eu que des garçons pour le faire… Alors ça ne devait pas être pour les filles…
Bon à qui le tour maintenant ?

-pas moi…. Pas moi… murmura la fillette en se faisant de plus en plus petite espérant ainsi échapper à l’échéance fatidique…

Et quand Plume posa une question au magister, Ely ne put s’empêcher de pousser un grand soupire de soulagement… Quelques temps de gagné… Et puis elle posait des questions tout a fait intéressantes en plus…

-c’est vrai ca ! S‘écria alors a son tour la gamine. On a pas besoin de faire tout ca pour encourager les chevalier nous !

Mimmome

Ah eum minute.

En premier lieu, l'homme en noir se tourna vers Hervald * , pour lui dire :

C'est quoi cette mascarade?? Est ce que vous avez vu Arnaut faire de cette ridicule sorte? La lance doit être horizontale dés le début de la cavalcade, et cette règle n'accepte aucune dérogation . Alors, recommencez, et dés maintenant. Et attention, vous avez seulement 2 possibilités de réussir, après ce sera le tour de ...... Héloise , voilà.

En se tournant ensuite vers Plume :

Mmmm, madame de la Chambre, voici l'explication sur ce papier - il déroule un autre papier devant les élèves :

Citation:

Haute Noblesse :
Roy, Ducs de provinces et Marquis pour les joutes à la Capitale.
Sinon, Ducs ou Gouverneurs avec les Ducs simples.

Moyenne noblesse
Pour la Joute à la Capitale : Ducs simples et Vicomtes , avec les Bourgeois possèdent plus de 5 manufactures ou ayant une fortune majeure de 12000 écus ( c'est mon cas ), même si les règles peuvent changer.
En provinces : Vicomtes et Barons et Magistrats ou Fonctionnaires.

Basse noblesse :
Pour la Joute dans la capitale : Barons et Seigneurs, plus les Magistrats.
En province : Seigneurs et petit bourgeoisie citadine.

Bien sur, ce schéma n'est pas absolu. En certaines régions, par exemple, des Bourgeois très riches côtoient les Grand seigneurs, comme en Andalousie,Flandres ou en Navarre, par exemple. Dans d'autres, les Nobles et les Bourgeois sont strictement divisés, dans d'autres, le suzerain ou l'organisateur de la joute décide qui faire assoir à coté de lui. Ce n'est pas absolu.

Pour ce qui regarde la bas peuple, normalement, un cordon de gardes défend le suzerain, ce qui permet au paysans et au pauvre de rester plutôt loin. De plus, Le Suzerain peux renvoyer le bas peuple en dehors du terrain s'il le désire. Mais en fait, ce qui rend cette action faisable, est la distance des champs de joutes des villes. Ce permet au nobles et au riches de s'y rendre rapidement, mais ce empêche tout aussi les pauvres d'y venir. J'espère avoir répondu à votre question.

Oula, pour ce qui regarde la dernière question, comme je vous ai dit, il y a rectrice juste ici, il suffit de lui demander l'exemple, madame de la Chambre. Moi je suis ici pour enseigner LA JOUTE, pas ce qui se passe tout autour. D'autres question?

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JE m'excuse d'avance pour ne pas avoir appliqué ces régles dés le début et je ne pas vous l'avoir dit, et aussi pour ceux qui doivent Refaire le rp par ma faute. J'ai décidé que à partir de maintenant, je lancerai les dés moi même, pour éviter, ne sais on jamais , triche. J'ai appliqué ce schéma :
2 dés 5
R>8, = joute reussie
RBonus :
Garçons : +1
Adolescents : +2
Participation au RP: +1

J'ai retiré les dés pour Arnaut : 3eme coups bon ( le bol, lol, vous aurez pas à refaire le Rp. )
Les déS pour Hervald : 4eme coup bon( .
Pour Héloise, si elle le fera, 3eme coup bon.

Loelia

Des mains fraîche, des doits raffinés, une peau douce, une voix ravissante, même aveugle Cyanne aurait reconnu son rayon de soleil. C'est alors amusée du jeu enfantin de son amie qu'elle fit mine de ne pas la reconnaître puis repondit a la devinette, qui lui valait une vision plongée dans l'obscurité, de la sorte :

Qui pourrais bien priver mon regard du soleil si ce n'est celle qui sait en procurer par son sourire et sa gentillesse?

Elle attendit la réaction de sa Plume qui sembla libérer le bronze de ses iris et leur rendre leur vue.
Suite à ça la jeune brune bretonne sembla engager une conversation des plus interessante. Sourire aux lèvres Cyanne l'ecouta avant de répondre.

ENchantée damoiselle Eloise de Guerande , je suis Cyanne Loelia de Vaucanson, je suis du Lyonnais Dauphiné.
Pour ce qui est de l'égalité homme/femme qui a lieu ici je la déplore car chez nous les nobles il est très rare que la femme est son mot a dire et je suis certaine que cela froisserait plus d'un grand Duc que sa femme soit capable de prendre les même dispositions que lui.
Pour ce qui est d'apprendre a se défendre dans ce monde hostile, je suis tout à fait daccord. Neamoins pour moi les joutes n'ont rien d'un mode de défense... et c'est pour cela que je me refuse de m'adonner a une telle violence.

Intervint la rectrice ... se soucierait elle pour la santé de Cyanne? j'en doute fort.. et la jeune fille malgré sa distinction n'étant pas à se laisser blamer sans réagir se permis de repondre.

Sauf votre respect dame la rectrice, je suis tout à fait encline à apprendre l'art du combat avec une épée pour contrer un mauvais coup qu'on souhaiterai me porter, mais je doute qu'un homme mal intentionné à mon egard débarque sur les terres de mon pères ou même en pleine rue avec un tel équipement que celui d'une joute..
Et comme je ne mettrais jamais les pieds sur un champ de bataille si ce n'est pour y prodiguer des soins, je ne participerais pas à ce cours dans la pratique. Mais si vous m'apprenez a me servir d'une épée d'estoc pour contrer les coups, ce sera avec plaisir. Mais merci de vous soucier de ma santé et de la longévité de vie que je pourrais avoir.

Puis le murmure de sa Plume qui juste avant sa réponse à la rectrice lui avait demandé dans un murmure ce qu'elles devaient faire, engendra un retour vers son amie dans son dos, face à elle lui fit un gros bisou sur la joue avant de la prendre par la main et la mener au devant pour ne pas couper sa conversation avec la jeune femme domiciliée en anjou.

Eloise, je te présente Plume de la Chambre, une amie.

C'est alors que le magister se mit a vociférer sur le pauvre arnaud sans l'épargner de son courroux. Le coeur de Cyanne fit un bond dans sa poitrine... pensait il vraiment qu'en hurlant sur son élève il arriverait à lui enseigner quelque chose? Drôle d'idée... dont la dame de Mions doutait fort de l'efficacité. Et pour finir, la cerise sur le gateau , son interlocutrice fut appelée a jouter...
Cyanne releva un regard compatissant vers la bretonne... souhaitant bon courage au travers de celui ci, mais après tout elle était libre de refuser.

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Leçon de Joute