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[RP]L'exilé breton

Milouse
(Ce RP fait suite à des événements passés en Bretagne. Pour une meilleure compréhension tout y est révélé ici )


Des jours que nous étions en mer. Des jours que je n'en pouvais plus de devoir attendre sans occupation aucune, autre que de ressasser sans cesse les causes de ma présence sur ce bateau.
La Bretagne était dans mon dos bien malgré moi. Mes amis et surtout et ma famille par la même occasion.
L'issue aurait-elle pu être différente ??? Je ne sais pas
Refoulerai- je un jour la terre m'ayant vu naitre ??? Je ne sais pas.
Comprendrons -ils un jour mon geste ?? Sans aucun doute.

Il faudra faire avec. Facile à dire, petite voix de ma conscience. Tu avais gagné et depuis tu te faisais discrète. Au loin, j'arrive à percevoir ton rire.
Colère et tentation, tu t'y es laissé entrainer.

Je levais la tête. La vigie venait de hurler, pointant du doigt dans le sens de navigation.

Terrrrrrrrrrrre, Terreeeeeeeeeee, capitaiiiiiiiiiiiine.

Qu'il me faisait plaisir de l'entendre lui. Il n'aurait pas fallu escalader pour le rejoindre, je l'aurais embrassé.
Dans quelques heures, la cogue accosterait au port de La Rochelle.
Une partie était faite mais de loin, la plus facile. Devant moi, une autre vie m'attendait pour les mois à venir.
Une vie d'errant à fuir et se cacher.

Je connaissais par coeur, les possibilités de mon Duché.
Envoyer des maréchaux à ma recherche, trop dur pour eux alors que le linge sale se doit de se laver en famille.
Ils préféreraient choisir l'argument de la coopération du traité du Ponant laissant les autorités poitevines se débrouiller avec moi.
Sourire en coin, je les entends d'ici et gribouiller une jolie missive avec la forme pour se se rendre sérieux.
" Le dénommé Milouse est chez vous - stop- mettez le en procès sans ménagement -stop -aucune pitié pour cette individu -stop"

Une heure plus tard.
A quai, je me devais d'être discret. Personne ne me connaissait de visage et pas encore au courant de mes récents exploits.
Je quittais compagnons de voyage et capuche sur le visage, je m'enfonçais à travers la foule grouillante à chaque accostage de bateaux. Il fallait déjà se poser et ensuite retrouver des fidèles sur place.
Leur faire savoir ma présence et aviser et connaitre les possibilités sur place.

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Breizh, atao feal da viken
Milouse
Pour commencer, je n'avais pas 36 choix.
Sortir de la ville et gagner les tourbes poitevines pour se dissimuler le temps de recevoir consigne.

A y réfléchir, je devais avoir 2 ou 3 jours devant moi pour prendre mes dispositions.
Pas le temps de rêvasser, je m'activais avec cette unique pensée.

Le port de La Rochelle était en pleines effervescence à cette heure-ci. Marchand, marins, pêcheurs se côtoyaient sans vergogne. Chacun jouant sa croute par ses temps difficiles.
Les écus s'échangeaient de main à la main, une poignet de main pour d'autre.
Je m'arrêtais tout de même quelques instants pour assister en spectateur cette fois ci et écrire par la même occasion.
La tentation était grande de rentrer dans la danse des affaires mais je ne pouvais pas.
Quel regret, il y avait bénéfice à réaliser, c'est sur.


Citation:
Mon ami,

Je viens d'arriver dans ton Comté à la hâte par la mer. Je suis à ce jour à La Rochelle. Je sollicite ton aide non pour des affaires commerciales comme à l'accoutumé mais pour ma propre carcasse.
Le temps des explications se fera à notre rencontre.
Pour les quelques jours à venir, je dois me faire discret et oublier c'est pourquoi je me tourne vers toi.
Mes déplacements sont limités au strict nécessaire, tu en conviendras.
Tout comme moi, tu connais d'avance les moyens de réaction de mon Duché.

J'attends au plus vite retour de part.

Milouse Coatmeur



Me fondant dans les rues et ruelles, je trouvais sans mal une porte pour sortir de la ville. Je ne m'en éloignerais pas trop de toute façon...

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Breizh, atao feal da viken
Pano
Une de ces réunions matinales ,à jongler avec les différents problème économique du comté.
Cela faisait 2 semaines que Pano était redevenu CAC du Poitou.
Il avait une partenaire de choix en la personne d'Alizielle et en dépit de tout, ils arrivaient à s'en tenir a leur plan initial.
Les mines étaient leur priorité et la première mesure qu'ils avaient pris c'étaient de trouver du minerai pour enfin les optimiser.

Mais la tâche était ardu.

Soudain un page du château l'interrompit pour venir lui porter une missive.


Un pli cacheté pour vous messire, qui vient d'arriver par pigeon !

Il remercia le page, et lu la missive.
Citation:
Mon ami,

Je viens d'arriver dans ton Comté à la hâte par la mer. Je suis à ce jour à La Rochelle. Je sollicite ton aide non pour des affaires commerciales comme à l'accoutumé mais pour ma propre carcasse.
Le temps des explications se fera à notre rencontre.
Pour les quelques jours à venir, je dois me faire discret et oublier c'est pourquoi je me tourne vers toi.
Mes déplacements sont limités au strict nécessaire, tu en conviendras.
Tout comme moi, tu connais d'avance les moyens de réaction de mon Duché.

J'attends au plus vite retour de part.

Milouse Coatmeur


Milouse en danger...Mais qu'avais t il donc pu bien pu faire pour s'exiler de son propre pays, et être ainsi recherché par la Bretagne.

Il n'arrivait pas à démêler les nœuds de cet imbroglio...Il serait toujours temps de demander des précisions à Leyah mais pour le moment le plus urgent était de le cacher.
Malgré ce qu'il avait pu faire, Milouse restait son ami, et son devoir à lui était de le protéger.
La Bretagne ne manquerait pas d' alerter les comté voisin, et la maréchaussée poitevine ne tarderait pas à lancer un mandat d'arrêt contre lui.

Il courra vers l'écurie et s'entretint avec son escorte personnelle.

Préparez vous à partir sans délai à La Rochelle et ramenez moi Milouse!!
Vous le connaissez, je vous ai assez envoyé à Cholet à l'époque pour ramener de la pierre.
Voyagez de nuit et pas un mot a quiconque !
Cette mission est confidentielle, Vous ne rendrez compte qu'a moi même.

Vous l'emmènerez directement à la Caverne !


Il remonta dans son bureau illico et confia cette lettre à Alfred son fidèle pigeon.


Citation:
Mon ami,

J'allai t'écrire pour reprendre nos affaires commerciales mais tu as été plus prompt que moi pour prendre la plume.
Qu'as tu donc fait pour te retrouver exilé ici, dans le Poitou? Toi le duc de Cholet? Respecté partout en Bretagne, fournisseur de bon conseils et de minerais!
Tu me dois une explication!
Malgré tout tu as bien fait de me solliciter et je ne te laissera pas dans la détresse.
Mon escorte personnelle est en route pour La Rochelle, elle ne devrait pas trop tarder.
Tu reconnaitras les insignes du conseil du Poitou sur la selle de leur montures.
Tient toi près à la porte EST de la ville la nuit.
Ils ont pour consigne de t'emmener dans un endroit sur, ou tu trouveras gîte et couvert ne sors pas de cet endroit tant que nous ne nous sommes pas rencontré.

En attendant sois prudent et reste discret.

Pano


Pano ne savait pas encore dans quoi il s'était fourré, mais à ce moment la, aider son ami était la priorité numéro un.
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Lanie
le procureur marche de long en large réfléchissant à des dossiers que le prévot lui a communiqué. machinalement elle regarde son bureau Une missive bien en évidence y est déposée elle jette un rapide coup d'oeil puis intriguée regarde de plus près

Mais qu'est ce que c'est ça encore??

le procureur de Bretagne lui signale qu'un malfaiteur nommé Milouse aurait trouvé refuge dans notre comté

comme si on en avait pas assez avec les nôtres

et en appelle aux accords de coopération judiciaire du Traité du Mont St Michel pour mettre ce fuyard en procès.

petite vérification sur le Traité. En effet :

Citation:
-Le procureur du pays où la malandrin se croit en sécurité devra ouvrir un procès


Bien...reste à savoir si le malfaiteur en question se trouve réellement en Poitou après une petite enquête il aurait été vu et se serait caché.

il faut le trouver...


Citation:


Avis de recherche

Un malfaiteur nommé Milouse est recherché
Au nom de la coopération judiciaire dictée par le Traité du mont Saint Michel.

Cet homme est accusé de Trahison envers Le Grand Duché de Bretagne.

J'en appelle au Prévot, à la maréchaussée, aux citoyens de tout mettre en oeuvre afin de le retrouver rapidement.

Lanie Procureur du poitou
Milouse
Deux jours.
Deux jours que je me terrais comme une hermine dans les tourbes à l'abri des regards indiscrets.
La végétation était assez dense et touffue, lieu propice pour une cachette de quelques temps. Malgré cette impression de sécurité et d'isolement, je ne faisais pas grand parcours, me risquant très peu à la découverte des lieux.
Je restais sur mon semblant de camp de fortune, occupant mes journées à percer les jours à venir et méditer sur la dernière quinzaine.

La conclusion était toujours la même à quelques variantes près mais sans s'éloigner du sentiment principal.
" Comment avions-nous fait pour en arriver là ??? "
Je n'arrivais pas à trouver la réponse.
Nous avions tout pour réussir, bien étrange les aléas de la vie.
Pour la Bretagne et aussi personnellement....


Je relisais et relisais la lettre de ce cher Pano.
Son retour avait été rapide et au delà de mes espoirs.
Ma réponse avait été brève. En résumé, je confirmais ma présence au rendez-vous mais je lui demandais de me trouver refuge plus vers la frontière sud au cas où..

Une n-ième fois rangée sur moi je faisais le choix de m'aventurer de nouveau vers la ville. Je devais repérer la place de la rencontre prochaine.

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Breizh, atao feal da viken
Allydou
Un avis de recherche est déposé sur le bureau du prévôt, encore un.
Au non de la coopération judiciaire, elle devait mettre en place les recherches, en espérant arriver à la capture de cet homme.

Elle envoie un mot pour Theudrik, pour le prévenir d’ouvrir l’œil.





Theud,

J’apprends qu’un individu aurait trouvé refuge en Poitou pour … fuir son Comté ou il aurait commis quelques … méfaits.
Il serait, peut-être arrivé par bateau, mais je n’en sais pour le moment, pas beaucoup plus.
Je te demande d’ouvrir les yeux avec un peu plus de vigilance que d’habitude.
Vu ce qui lui serait reproché, je ne pense pas qu’il va parader mais sait-on jamais.

Si tu peux prendre un peu de temps pour sortir un peu de la ville, surveiller les alentours…

Tiens moi au courant, merci d’avance.

Ally.


Elle scelle le pli, et l’accroche à la patte d’un piaf. Du château au poste de police, il n’aura pas loin à aller, ça ne devrait pas lui prendre des jours.

Préoccupée, elle reste un instant devant la fenêtre ouverte, regardant la foule qui va et vient dans les rues.

Comment retrouver quelqu’un qui se cache … Ca n’allait pas être simple encore.

Ne tenant plus en place, enfermée, elle termine rapidement de consulter les rapports du jour et sort de son bureau en fermant la porte. L’activité du jour se passera en extérieur.

Elle passe aux écuries, récupère son cheval de location et se dirige vers les portes de la ville, passant lentement dans les rues ou les maisons s’espacent de plus en plus, essayant de repérer celui dont on ne lui a fait qu’une description sommaire.

Il serait vêtu de couleurs sombres, très certainement portant une arme à la taille. Grand, mais … Qu’elle est la mesure ? Des yeux oui, sans doute deux, quoi de plus original …
Peut-être, en plus, cache t-il son visage sous un capuchon, un foulard …

Partant de ces simples explications, comment voulez-vous qu’elle le trouve ?... Sa seule chance réside actuellement à la rencontre due au hasard ... Et la chance le Prévôt n'y croit pas trop.

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Mon chez moi
Milouse
Je ne connaissais que très peu cette ville mais son activité semblait florissante.
L'activité portuaire devait y contribuer pour beaucoup.
Surtout que pour le Poitou, ce port était la seule façade maritime sur l'océan.
La ville grouillait de monde de tout horizon, une aubaine pour moi.
Il était facile de se fondre dans la masse et ce flot de personne dans les rues et le places.
J'évitais soigneusement les ruelles et les artères reculées afin d'éviter toutes mauvaises rencontres fortuites. Il était facile de s'y retrouver coincer et dans la minute suivante un poignard sous la gorge ou dans le dos dans le pire des cas.
Tout cela pour quelques malheureux écus pour la pitance ou se rincer le gosier alors que j'ai consenti dans la moindre hésitation à les offrir de ma bonne grâce.

Je venais de longer la porte est de la ville mais durant toute ma ballade de repérage, un point me frappa aux yeux, activant du même coup mon instinct de discrétion.
Chose surprenante, la maréchaussée vadrouillait en nombre par petit groupe de 3 ou 4 à travers la ville.
Elle venait de questionner un homme sur son passage que je me fis un point d'honneur de croiser.

Au culot, je lui adressais la parole:

" Bonjour, la guerre est à nos portes ou quoi ce matin. je viens de traverser la ville et j'ai croisé bon nombre de groupe de la sorte, interrogeant les passants au hasard."

" Jn'en sais foutre rien, un breton qu'il recherche. Pas que çà à faire moi et pas mes oignons"

De la main, il me faisait comprendre qu'il n'avait pas plus de temps à m'accorder et se laisser engloutir dans le flot des habitants.


Ils étaient à ma recherche et faisaient valoir le Ponant pour me faire arrêter ici. Il avait du contacter tous les duchés limitrophes plus ceux avec qui j'entretenais des relations commerciales ou amicales.
Il me fallait retourner à ma cache et aviser promptement. Tôt ou tard, je me ferais prendre même ici....

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Breizh, atao feal da viken
Milouse
De son observatoire, son regard fut attiré par un bateau tirant vers le port et sans être un marin chevronné, je pouvais déduire qu'il lâchera l'encre sous quelques heures.
Je ne pouvais pas me tromper. Cette coque fendant les lames, ce mat fièrement dressé vers le ciel, cette voile blanche immaculée gonflée par les vents puissant et généreux, il ne pouvait pas en être autrement.
Le "Galetez Breizh" pointait vers moi et mouillait d'impatience de me retrouver et de m'embarquer; à mon plus grand soulagement.

Avant tout, il faudra gérer le déchargement tant attendu. Les cales seront soulagées de vider leur cargaison.

Il n'y avait pas de temps à perdre. Récupérer mes affaires et la discrétion était toujours de mise. Pas sur la fin de se faire avoir.
Nous allions être de nouveau réunis.

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Breizh, atao feal da viken
Alieniore
L'Artois , le chargement de la cale du bateau, la Galette Bretonne, le Galetez Breizh, ce cadeau, ce fleuron qu'il lui avait offert, qu'il leur avait offert, à leur clan, à leur famille, à leur proche, à ce en qui la confiance n'avait pas de limites. C'était ainsi , c'était sans discussion, c'était tout. Un tout, leur tout.
Un arrêt en Bretagne pour y faire vérifier le bateau, reprendre des forces et renouveler la nourriture. Kastell Paol, perle de Bretagne et ville prunesque par excellence, ville de jeunesse.
Puis le départ, les flots à nouveau et l'excitation au coeur et au corps. Livrer des pierres était toujours si jouissif pour leur bourse.. Enfin les affaires sont les affaires et personne en Breizh ne s'était inquiété de savoir si elle pouvait être d'une quelconque aide. Alors qu'en terre poitevine, le plaisir de vider sa cargaison ne faisait aucun doute.

Ils étaient bénis par les vents durant ce voyage. Aristote et la Mère les protégeaient c'était un fait indiscutable. Et enfin après trois jours de voyage les tours du port de La Rochelle apparurent à leur vue.
Elle du s'accrocher à la barre, les jambes flageolantes sous l'émotion de cette érection prouvant la force et le pouvoir du poitevin .. un port si bien gardé.. il n'y a que ça de vrai dans ce monde de brutes..

Le bateau peinant quelque peut par moment sous sa lourde cargaison de pierre artésienne , elle manoeuvra avec son équipage de main de maitre.


Mille million de mille Sabord!!! Souquez les artimuses!!! bachi-bouzouk de tonnerre de Brest, mais remontez moi ces voiles! Bougre de cachalot de moule à gaufres!!!

Rien de tel qu'un peu de gouaille pour un amarrage en douceur et volupté.
La Galette une fois solidement arrimée , son regard se porta sur les quais. Le bateau était attendu .. trés attendu. Elle fouillait du regard le moindre recoin, la moindre barrique, le moindre matelot qui vagabondait. Elorn sautillait partout sur le pont arrière. Elle lui fit les gros yeux mais rien à faire, celui ci manquait de passer par dessus bord à chaque instant.

Les officiels montèrent à bord et l'on discuta débarquement, eau potable et autres joyeusetés des voyages en mer. Son attention avait du mal a se focaliser sur le sujet mais elle fit contre ... mauvaise.. fortune , bon coeur.
Enfin les mains furent serrés, valant contrat pour ses personnes de paroles et le déchargement commença. Les hommes de quais montaient et descendaient à un rythme soutenu mais dans la bonne humeur et les chants de marins. La capitaine aidé de son équipage surveillait tout cela, gardant son calme.. péniblement.

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Milouse
Pour rien au monde, il n'aurait raté ce moment.
Ne quittant pas la capuche sur le visage, je m'étais installé sur les quais, vagabondant à droite et à gauche au gré de l'activité en ce lieu.
Il était très facile de se fondre dans ce flot de diversité. Chacun ne prêtant pas attention aux autres, préférant assurer sa tâche et gagner quelques écus.
Bateaux de pêche, de commerce ou de voyages se croisaient sans discontinuité. Les uns chargeaient de quoi repartir vers l'inconnu et les autres proposaient leur trésor de cale.
De mon côté, je venais de deviner l'emplacement réservé à mes libérateurs. Les autorités poitevines étaient déjà sur place, faisant place nette pour le bateau et surtout sa marchandise.
Le temps du déchargement, dans le tumulte des va et vient, je profiterais pour monter à bord.


Le bateau venait d'amarrer et je ne pouvais m'empêcher de sentir des larmes couler. En capitaine de rang, ma Douce se présentait sur la passerelle avec Elorn à ses côtés. Il s'amusait à je ne sais quoi en sautant sur le pont; toujours à faire le zouave.
Il y avait aussi mes fidèles amis Gaella et Riotam. Toujours au poste et ma famille pouvait comptait sur eux. Discrets, dans l'ombre mais toujours présent, répondant à chaque appel.
Ils me rendaient heureux et un cours instant, je pouvais me faire appréhender, je garderais le sourire.
Je venais de les revoir et cela suffisait à ma peine.

Le déchargement touchait à sa fin, il était temps. Capuchon toujours vissé, tête baissée, je m'incrustais dans la colonne des déchargeurs.
5,4...sur la passerelle...3,2... sur le pont 1...la liberté m'ouvrait ses bras.

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Breizh, atao feal da viken
Alieniore
Le va et vient des sacs de pierre semblait ne jamais cesser. Les mains tremblantes , la peur qu'il n'apparaisse pas commençait à lui nouer l'estomac.
Les patrouilles présentent dans le port n'étaient pas pour la rassurer mais la foule grouillante l'apaisait. La chance sourit aux audacieux et le ciel était avec eux depuis des jours. Pourquoi cela changerait il à présent ..

Les derniers vient aprés nombre de va et soudain cette capuche entre deux couvre-chefs crasseux de docker. Le coeur qui manque d'éclater, les larmes qui montent aux yeux.


Retiens toi Alié, crénon d'un Korrigan!

Ils avaient tout préparé avec Elorn. Il savait ce qu'il avait à faire. Gaella et Riotam de même. Quand elle attrapa la main de son fils pour lui lancer The regard qui veut tout dire et même plus , il se statufia un instant. Elorn sourit à sa mère qui tourna a nouveau son regard et lui montra ce qu'il y avait à voir. La prunelle de leurs yeux , la pépite de leur vie, le chaînon manquant.
Le gamin disparu entre les dockers à la vitesse du busard en pleine chasse, et couvert par Gaella et son double qui guettait cet instant , il attrapa la main cagoulée pour l'entraîner à l'abris de tous.


Reste calme, Alié, non d'une barrique vide!

Un dernier va et viens. Des cris entre le bateau et le quai. Des signes de remerciement et d'au revoir aux autorités qui vérifiaient un dernière fois la livraison et les amarres furent jetées.

La Capitaine, trépignante et impatiente , cria ses ordres, les voiles se gonflèrent et le bateau repartit vers le large. L'enceinte du port , le passage des tours dressées et le large, la liberté devant eux.

Enfin elle put laisser les manoeuvres et s'engouffrer dans le coeur de la Galette.

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Milouse
Je savais qu'ils me guetteraient et avaient prévu le scénario.
Je n'aurais qu'à me laisser guider.

Ce contact, ce touché. Tous les soirs, toutes ces nuits à s'endormir loin d'eux en souhaitant ces moments de tendresse.
Je devais me faire violence et calmer mon ardeur débordante afin de ne pas lui briser la main en lui prouvant mon amour.
Par dessus tout, je voulais le serrer, les serrer contre moi.

Plus quelques secondes, je serais à l'abri avec les miens autour de moi.

Au coeur de la "galette", je trouvais déjà la chaleur m'envahir et à l'abri de tout regard noir, je me laissais aller.
Je soulevais Elorn contre moi et le remercier pour son courage et son acte de courage pour ma délivrance.


- Trugarez mon fils. Trugarez. Tu es mon héros.
Le reposant à terre.
- Cours dire à maman que je l'attends ici jusqu'au départ.
Je suis fier de toi mon fils.

L'instant d'après, je me laissais sur le banc et respirais le calme revenu en moi. Je savais que les semaines à venir allaient être merveilleuses.
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Breizh, atao feal da viken
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