[RP]Les Thermes de Châteauroux

De la pratique de l’hygiène au Moyen-âge

Contrairement aux idées préconçues qui germeront au 20ème siècle, l’hygiène faisait partie des mœurs de l’époque. Loin d’être l’exclusivité des temps modernes, c’est un art que le Moyen-âge, malgré sa mauvaise réputation, cultivait avec amour et vivacité. A l’opposé de la vision qu’on peut en avoir, l'eau n’était pas perçue comme source de maladies mais au contraire était alors un élément sacré, un remède purificateur et bienfaisant, et surtout, source de plaisir.

On se lavait pratiquement tous les jours. Les enfançons étaient même baignés plusieurs fois dans la journée. De plus, ils existaient bien des produits de beauté à l’époque, savons, jus de différentes plantes telles que la saponaire ou la bette aux vertus antipelliculaires.




On attribuait alors au bain des vertus curatives et purificatrices. A l'origine d'ordre essentiellement hygiénique, il semble qu'au fil des ans cette pratique ait pris un caractère plaisant prétexte à toutes sortes d'agréments galants. Il est bien évident qu'au début les gens y allaient pour se laver et se relaxer. "On n'ignorait pas le côté prophylactique des bains ; tous les médecins répétaient que cette pratique aidait à se conserver en bonne santé, et cela dès le 11e siècle : Aldébrandin de Sienne, dans son traité de médecine, écrit : "Li baigners en eau douce fait en étuve et en cuve, et en eau froide, fait la santé garder."*



On s’y retrouvait pour se plonger dans l’eau chaude, s’y retrouver et discuter ensemble. La nudité alors n’avait pas la même connotation que quelques siècles plus tard. On portait sur le corps nu un regard dénué de malice et de convoitise. Femmes et hommes devisaient ensemble calmement.

* Nicole Corsson


Les Thermes de Châteauroux


Il était plus facile, pour la plupart des gens, d'aller aux étuves que de se préparer un bain chaud chez soi. C’est donc ainsi que bien des bourgades et des grandes villes virent fleurir dans leur antre des établissements de bains publics.

C’était le cas de ceux de Châteauroux qui avaient été érigés par Sieur Froissart, à côté de la Porte de Bourges. Bâtis à la fois sur le modèle des thermes romains et à la fois sur ceux de son époque, ils mélangeaient allégrement les deux traditions.




Une grande salle voutée dont la peinture était écaillée couvrait une énorme piscine commune où reposait une eau tiède et fumante. Dans une autre salle plus grande encore, de grandes étuves en bois étaient disposées afin que les clients puissent se laver.



De chaque côté de cette salle, deux petites pièces destinées au déshabillage. D’un côté les hommes et de l’autre les femmes. Puis, entre les deux, le hall d’entrée où siégeait Adémard le maistre étuvier, qui s’ouvrait sur la rue de la Fronde.

L’ancien édifice Castelroussin ne payait pas de mine depuis la dernière guerre. Les blessures infligées étaient guéries mais il en conservait des cicatrices presque outrancières: murs fissurés, crépis défraichis, colonnes renversées, dallage éclaté et bien d’autres traces, vestiges des rudes combats qui s’y étaient déroulés.

Néanmoins, les Castelroussins semblaient ne pouvoir se passer de leur moment de détente aux Thermes. Ils avaient été nettoyés, rénovés en partie afin de permettre l’usage qu’était le leur, soit favoriser l’hygiène corporelle tout en devenant un moment de relaxation.
Et comme pour témoigner du courage des valeureux Castelroussins, il résonnait encore et toujours des clapotis de l’eau, des rires des baigneurs, de leurs murmures et de la voix des étuviers.





Chaque matins, Le Maistre-étuvier envoyaient quelques crieurs annoncer dans les rues du villages que les Thermes étaient ouverts.

" Seigneurs, venez vous baigner et étuver sans plus attendre... Les bains sont chauds, c'est sans mentir "



Derrière son comptoir, on pouvait apercevoir des savons, des onguents, des draps, des peignes, tout le nécessaire à la toilette.



Il vérifiait également à ce que les clients soient en bonne santé. Les malades et autres porteurs de germes n’avaient pas leur place en ces lieux.
Une pancarte dans le hall d’accueil affichait les prix :

[HRP : Ouvert à tous. Les Thermes de Châteauroux est un monument historique selon l’histoire RP du village, il ne tient qu’à vous de le faire vivre comme bon vous semble.]

Le pigeon le plus rapide du royaume, portant le nom de Roquette, arriva jusqu'a Aphrodyti, avant meme que l'encre soit seche !!!!!

Des thermes !!! Oh, quelle bonne nouvelle ! Heureusement que sa soeur avait entendu le crieur.

Attrapant son sac a la volee et une poignee d'ecus, la jeune femme parti en courant dans la ville. A chaque croisement elle demandait aux passants si ils savaient ou se trouvaient les nouvelles thermes . Pffff !!! Pas evident tout ca ...........Bref apres quelques recherches , elle arriva essouflee et en nage aux portes des thermes.

Ah !! haleta t elle. Mini , quelle idee de me prevenir au dernier moment.... pfff je vais avoir besoin d'un sacre massage .....
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Aphrodyti fit la moue a la remarque de sa soeur. Et puis, ses cheveux qu'elle s'appliquait a brosser longuement, lui retombaient sur les yeux et cela l'agacait.

Elle soupira ...... colla deux bises sur les joues de sa petite chipie de soeur et bras dessus dessous , elles se deciderent a visiter les lieux.

Bah ..peut etre qu'ici ils ont des masseurs .......jetant un coup d'oeil a sa soeur, et pis je reluque pas chez les messieurs......ajouta t elle, pleine de mauvaise foi.

Au regard coquin de Mini, elle eclata de rire.
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Mini vit une tête sortir de derrière le comptoir...Cessant ses plaisanteries à l'encontre de sa soeur,elle lui fit son plus joli sourire et renouvela son salut...

Bonjour Messire!Ma soeur et moi désirons profiter des bienfaits de vos Thermes...

La jeune femme scrute la pancarte et les tarifs,jauge sa bourse et hausse les épaules...

Je prendrais la totale!

Sourire immense...Après tout,on a qu'une vie et il était grand temps d'en profiter un peu...La petite brune interrogea sa soeur...

Qu'en dis tu Aphro chérie?On prend la totale,hein...Notre bourse sera plus maigre en sortant de là mais au moins,on sentira bon!!!

Et Mini de se mettre à rire en zieutant la réaction de sa soeur...
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Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!

Adémard lui rendit son sourire et ses lèvres s’étirèrent de la façon la plus affable qu’il put. Il est fort à parier que si les demoiselles avait été de jeunes éphèbes grecs, le maistre étuvier aurait déployé tout son savoir en matière de charmes.

La totale vous dites ?!
Donc étuve et bain…ça vous fera 10 deniers chacune.
Avez-vous besoin de draps afin de vous couvrir et vous sécher ? Un savon ? Du jus de feuilles de chêne afin de lustrer la chevelure ? De l’huile de bain afin d’avoir la peau douce et débarrassée de ces impuretés ?

Au fur et à mesure qu’Adémard listait les produits qu’il avait à disposition, il les montrait du doigt sur l’étagère située derrière lui.

La seconde demoiselle précisa sa commande...

J'ai du lait d'amande, de l'huile d'olive vient juste d'être livrée...mais point d'eau de jasmin, je suis désolé. Cependant, j'ai de l'eau de rose ou de violette si vous désirez ?

Aphrodyti pouffa de rire devant les explicatons de sa soeur.Elle hocha la tete en signe d'acquiescement.

Puis se retournant vers le maistre des bains : Voila ! Notre commande est prete ! Et ... je vais prendre de l'eau de rose , puisqu'il n'y a pas de jasmin.

Elle ajouta , en lui jetant un regard coquin : Pour le massage, c'est vous qui vous en chargez ?
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Mini s'empara des deux seaux,retenant bien les consignes du Maistre des étuves et fila dans la salle de deshabillage,pressée qu'elle était d'aller se jeter dans l'eau chaude!Elle se dévêtit en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et fonça vers les piscines,n'attendant pas sa soeur qui la rejoindrait bien assez vite!

A nous les eaux chaudes et relaxantes!Profitons en avant de partir...
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Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!

Mini qui s'était précipitée dans les vestiaires en avait oublié de donner les écus demandés pour l'accès...C'est une fois immergée dans l'eau bien chaude qu'elle s'en rendit compte!Mais quelle tête en l'air cette brunette!!Après s'être délassée,savonnée,rincée...Il fut l'heure de...Se rhabiller!Petite moue dépitée,c'est qu'elle serait bien restée plus longtemps mais...Il était temps de s'en aller...

La jeune femme se sécha,remit sa chemise et ses braies...Puis elle ajusta son col autour de ses épaules...Sûr qu'elle n'aurait pas chaud sur son canasson durant sa chevauchée nocturne!Après avoir vérifié brièvement qu'elle avait retrouvé apparence humaine,elle rejoignit l'accueil,un sourire béat accroché sur le visage....

Grand Merci messire pour ces quelques heures de bienêtre!

Puis avant d'oublier,Mini lui tendit les écus demandés à leur arrivée...

Veuillez m'excuser pour cet oubli!

La jeune femme lui sourit et lui donna un écu de plus pour l'accueil qu'il leur avait fait et pour la tolérance dont il avait fait preuve envers la tête en l'air qu'elle était!
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Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!

Après avoir longuement lézardé sur le banc sous l'horloge à se chauffer la peau au soleil, elle reprit ses pérégrinations à travers les rues de la ville.
C'est ainsi qu'au détour de l'une d'elle, elle se trouva nez à nez avec un crieur qui appelait les seigneurs à venir se prélasser dans les bains publics.
Sans plus attendre elle le suivit jusqu'aux étuves trop heureuse au final de pouvoir se décrasser, après avoir passé plusieurs jours sur les chemins poussiéreux voilà qui était pour elle une aubaine.
Pénétrant dans le lieu, les effluves odorantes et la chaleur ambiante ne manquèrent pas de lui rappeler les etuves qu'elle tenait elle aussi à Arras.

Après avoir consulté les tarifs et les offres de services elle s'approcha de celui qui semblait être le maistre etuvier.

Le bonjour à vous, si j'en crois à votre tenue vous semblez être le maistre de ces lieux.
Je suis une humble voyageuse à la recherche d'un long moment de détente, j'ai pu voir que vous proposiez etuves et bains, j'aimerai pouvoir profiter des deux.

Elle n'en dit pas plus pour l'instant attendant sa réponse.
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Elle sortit les deniers qu'il lui réclamait, de sa bourse qu'elle gardait attachée à la boucle de sa ceinture.
Que ses vetements commençaient à lui peser, et comme elle aspirait à ce délicieux moment de détente.

Dites moi auriez vous egalement une chemise de lin à me louer afin que je ne mouille pas la seule que je porte.
Et bien entendu je prendrais egalement un draps pour me sécher.

Du savon au gingembre dites vous? De quoi tonifier ma peau fatiguée et y laisser une douce odeur citronée, ça sera avec plaisir.
Et proposez vous une huile pour le corps, celà me plairait de m'en enduire une fois mon bain terminé.

Elle commença de nouveau à fouiller sa bourse se doutant bien evidemment que ces produits lui seraient egalement facturés.
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Pas quelle soit pudique mais pas totalement impudique non plus, mais connaissant par expérience les etuves et sachant qu'elles etaient publiques elle s'imaginait mal face à face avec un inconnu dans le plus simple appareil, aussi opta t elle pour la solution que le maistre etuvier lui proposa.

Je vais dans ce cas prendre un second drap...Pour tout au moins ne pas déambuler nue entre l'etuve le cuvier.

Elle ajoute aux 10 deniers qu'elle avait dejà preparé, 15 ecus et 4 autres deniers pour les deux draps.

Voici qui font donc 15 ecus et 14 deniers, hum dites moi y a t il d'autres clients qui se trouvent dejà là?

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Des petits vieux qui jouent aux cartes....y a d'autres endroits quand même...songea t elle pour elle même...mais elle n'était pas là pour s4en inquIéter mais pour se délasser et oter toutes cette pooussière qui lui collait à la peau.
Elle se saisit du petit baquet qu'il lui confiait, remercia poliment le maistre etuvier et se dirigea vers la porte qu'il lui indiqua.

Merci bien, je vous dis à plus tard.

Et elle disparut dans les vestiaires...

Une fois dévêtue elle enroula son corps nu dans le drap prévu, et laissa l'autre auprès de ses vetements.
C'est avec la plus grande précaution qu'elle se rendit vers l'etuve,le sol humide était glissant ne manquerait plus qu'elle y glisse et se retrouve par terre.
La vapeur dégagée par l'etuve empechait de deviner si l'endroit était vide d'occupant, elle alla s'allonger et profita pleinement de ce moment de tranquilité et de détente.
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Mariane n'avait pas pris de temps pour elle depuis bien longtemps. Son corps était pourtant propre, ni trop ni pas assez. Elle entra donc dans les thermes, espérant pouvoir s'y reposer.
Elle vît alors un messire et l'interpella :

" Hey ! Bonjour messire, je suis Mariane et je voulais savoir... y a t il encore de la place dans les thermes pour moi ? * sourire encourangeant de Mariane et un peu charmeur*
Merci d'avance, hein ! "

Elle n'en dit pas plus, attendît sa réponse.

Arazabal en bon castelroussin se devait de connaitre sa ville et de visiter si possible les nouveaux établissement public... il v'a sans dire !

Depuis peu des Thermes avaient ouvert à Châteauroux et cette nouvelle fut apprise en taverne , chose qui lui avait titiller les oreilles car lors de son dernier voyage il avait déjà croisé un tel lieu et en connaissait les bienfait et les vertus si précieuse .

Il décida de se rendre sur place et de profiter pleinement des Thermes afin de prendre un peu de bon temps bien mérité . il se présenta devant l'établissement , entra dans un hall et se planta devant un panneau indiquant les tarifs en vigueur...

Une pancarte dans le hall d’accueil affichait les prix :

La liste était attractive et diverse... le choix semblait difficile , que choisir se disait il...

un bain , une étuve où les deux ! et la température elle aussi il faut la choisir et je ne parle pas des jus , savons , eau , lait , huiles , sel et les ustensiles nécessaire afin que le lavement soit des plus complet et agréable.

Il resta un long moment devant les offres et se décida .

Il s'aperçu bien vite qu'il n'était pas seul , en effet une dame semblait vouloir elle aussi profiter des vertus , car elle était en pleine conversation avec le maitre de lieux . Il lâcha la pancarte du regard , fit un mouvement de la tête et se replongea sur les tarifs afin de faire son total... car Arazabal avait déjà choisit et savait exactement se qu'il voulait et se disait... alors voilà , je vais... et tout d'un coup il lâcha !

alors voila ! je vais commencer par prendre un bain bien chaud et une étuve , ainsi qu'un un drap et je souhaiterai avec un savon au gingembre , du jus de saponaire de feuilles de chêne , de l'eau de rose , et pour terminer de l'huile .

Arazabal commença a faire le total de ses choix , d'après lui il devrait donner la somme de ... 17 écus et 17 deniers mais seul l'homme pourrait lui répondre avec exactitude .

Il regarda le maitre des lieux et attendit son tour , il en profita pour observer le hall et remarqua que tout semblait en ordre , il avait remarqué que les bains étaient proprement tenu et que chaque choses semblaient être a sa place . Le bruit de l'eau et les clapotis retentissaient et les odeurs qui emmenaient étaient des plus diverse , les Thermes paraissaient être conviviaux et reposant , idéal pour oublier son quotidien .

Le maitre de lieux avait semble t'il entendu ma requête se qui avait l'air de l'amuser... il avait esquissé un léger sourire et semblait surprit par autant de détermination et de choix .

Arazabal avait bien prit le temps de lire la pancarte et son choix était fait ! qu'importe le quand dira ... l'homme qui était figé derrière son comptoir donnait l'impression d'être agacé par l'attitude et l'indécision de la dame

Dans un mouvement direct et sans aucune retenu il saisit les pièces dans la main d 'Arazabal et lui lança un regard torride et plein de désir... Arazabal restait impassible , mais sentait bien que le maitre des lieux avait une attirance certaine pour les hommes... et ce choix en amour ne dérangeait en rien notre charpentier , la raison pour laquelle il avait décidé de venir aux Thermes n'était nullement compromise et sa détermination restait intacte , il ne devait porter aucun jugement et devait se rendre a l'évidence , que cela ne changeait en rien les services rendu par l'homme des bains .

La scène se déroula tellement vite que lorsque l'homme saisit l'argent , il ne prit même pas le temps de vérifier si la somme était exacte et cela fit sourire Arazabal .

Il prit les effets nécessaire tendu par le maitre et sans vraiment savoir ou aller exactement il demanda...

Merci pour les effets et le drap , mais je ne sais ou se trouve l'endroit permettant de se dévêtir et de profiter pleinement des bains... vous... vous avez une idée je suppose ? !

L'homme semblait absent et présent a la foi , il avait l'air plongé dans une sorte de rêve éveillé , comme absorbé par un je ne sais quoi... alors Arazabal attendit que l'homme refit surface et puise enfin donner la marche à suivre .

Arazabal les bras chargés , se trouvait face a un dilemme car il avait remarqué deux portes et se disait que les bains étaient forcément derrière l'une d'entre elles , mais laquelle ? se disait il...

Il savait que le lieu était mixte et qu'il ne lui était pas possible de faire une intrusion dans le monde des dames , voyons ! cela ne serait pas sans conséquence et puis il n'avait pas le goût aux découvertes et autres... son objectif était simple , prendre un bon bain .

L'homme toujours absent et toujours aussi présent , ne semblait pas réagir et restait figé comme si il ne s'avait plus ou étaient les bains .

Le hall était plongé dans un silence , jusqu'au moment ou une voix bien connu d'Arazabal se fit retentir et brisa le mutisme ambiant . C'était Clealan qui semble t'il n'avait même pas remarqué la présence d'une dame ainsi que celle d'Arazabal qui attendait que le maitre des lieux lui explique quelle porte franchir .

Il se retourna et lança un... Bien le bonjour Clealan ! tu a l'air très pressé de prendre un bain... tu n'avais pas vu que tu n'étais pas seul ?

Puis il lui fit un sourire complice... ne sachant trop se que pensait Clealan .

Il regarda une dernière foi le maitre des lieu et lui offrit son plus beau sourire espèrent ainsi déclencher chez lui un réaction qui puisse amener Arazabal à la bonne porte .

Adémard cessa de se perdre en contemplation et se réveilla enfin. Il salua le second homme d'un sourire niais et commença à préparer les petits baquets avec le nécessaire commandé. Les affaires marchaient bien en ce moment et les savons au gingembre connaissaient un vif succès. D'ordinaire, il n'y avait pour aussi dire que des habitués qui venait faire leurs ablutions quotidiennes après une dur journée de labeur. Ils venaient avec leurs propres affaires et se contentez de prendre l'étuve. Mais en ce moment, moult étrangers arpentaient les rues et venaient se délasser.

Les deux baquets prêts, il en tendit un au premier client et lui indiqua...c'est sur la droite messire, la porte droite...un petit clin d'œil...à très bientôôôôôt...d'une voix fluette. Adméard s'imaginait déjà en train de lui gratter le dos.

Il fit alors face à Clé. "Oh non...pas cette grenouille de bénitiers" ..songea Adémard. "Il va me faire la morale à cause de mes penchants". La mine sérieuse, il lui annonça le prix du bout des lèvres puis lui indiqua la même porte qu'au premier homme.

Il prit le nécessaire tendu par Adémard, le regardant en pinçant un peu les lèvres et ne put s'empêcher dans un rictus de lui dire,


Merci jeune homme, cependant une remarque, un sourire ne coute rien! Vous devriez aller à l'église, celà vous rendrait peut-être plus avenant....

Puis il se dirigea vers le baquet désigné par le maitre des Thermes.

Il rangeat conscencieusement ses vêtements, et se plongea avec délice dans l'eau tiède melée de lait d'anesse, il resta là un long moment, puis se glissa le long du baquet plongeant la tête sous l'eau. Il remonta au bout de plusieurs secondes en faisant des bulles avec sa bouche. Pris le savon et se frotta vigoureusement. Il se lava de la tête aux pieds, se rinca, et ressortit au bout d'une bonne heure, ses doigts étaient tout fripés, il saisit le drap de lin et s'enroula dedans laissant le tissu absober le surplus d'eau, il se sentait bien dans la moiteur de la salle. Puis il alla récuperer es vêtements et se rhabilla.

Il salua Adémar.


A bientôt jeune homme! à l'église peut-être

Il sortit le souire aux lèvres,
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1458... Il reflechit longuement. Il n'y avait guère de doute. Ce serait le premier de l'année.

Il prit le bras de Davia et poussa résolument la porte. Signe de tete à la femme stationnée devant le comptoir, rapide coup d'oeil aux alentours. Pas un péquin. Pas un loufiat préposé au service de leurs nobles personnes.

Il se tourna vers la brunette.

Bien. Comme souvent, l'hygiène est délaissée ! Mais nous ne nous laisserons pas vaincre !

A grands pas, il alla ouvrir les deux portes. Personne non plus dans les baquets et les bassins.

Vous avez celle de droite, j'ai celle de gauche. Si vous avez besoin, vous criez. Si vous n'avez pas besoin, vous criez aussi. je garde les serviettes, comme ca vous aurez besoin.

Il inspira profondement. Il allait falloir frotter. Au moins, il ne se baignait jamais pour rien.

Ca doit être ici, le vestiaire...

Cape, épée, écu, bottes, braies rejoignirent le sol avec fracas. Un instant d'hésitation, et la chemise suivit, dans une envolée d'un blanc sale.
Fierement dressé dans ce qui lui restait de tissu, c'est-a-dire pas grand chose, il regarda Davia.

Z'allez pas vous baigner tout habillée, non ? Je vous montre !

Il recula de deux pas, prit son élan, et demarra en trombe, vers la salle choisie.

Un appel au bord du bassin, et il sauta dans un cri desespéré

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
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waouhhh... Quel était le sagouin qui avait foutu de l'eau glacée là-dedans ??? Il s'était gourré de salle. Sur. Manque d'habitude.

Il serra les dents. Et se savonna comme jamais. Il grognait. Pas bon, l'eau froide. Pas bon pour sa virilité. Houla non. Tres tres embetant, ca. Du coup, il sortit presque aussi vite qu'il était entré. Juste plus mouillé et moins fringant.
Nouant une épaisse serviette autour de ses reins, il se dirigea vers la pièce d'à coté.

Glissa un oeil par l'ouverture. Et d'un coup, se sentit plus... Enfin, plus mâle, devant le spectacle offert.

Il s'approcha, sans bruit, et s'accroupit derrière son escortée, profitant de la vue, malheureusement brouillée, de son corps sous l'eau.

Ma chère... Puis-je vous aider ?
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Masser, le dos. Bien. Tres honnetement, il avait orienté son interet un peu plus bas. Mais, ce que femme veut...


Elle s'avanca un peu pour lui laisser la place. Et lui posa, par là meme , un vrai probleme. Avec ou sans serviette ? Avec, c'est ridicule, et gorgée d'eau elle allait tomber. Oui mais sans... Il n'était pas trop en état, là.
Mais il ne pouvait pas reculer. Ne le voulait pas, non plus.

Il laissa donc tomber la serviette, et se glissa rapidement dans l'eau, priant pour qu'elle ne se retourne pas avant, et ne decouvre pas sa, son, ses, son humeur du moment.

La vie est bien faite, et il y avait un petit flacon d'huile sur le rebord du bassin. Il s'en enduisit donc les mains, avant, tout en restant le plus possible en arrière, refusant de la frôler, de les poser sur son dos, et de commencer, lentement, en appuyant à peine, à chauffer sa peau douce.
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Ne reculez pas, ne reculez pas, ne reculez ....

Elle avait reculé !
Il cessa de respirer, un instant. Se sentit pris d'une envie brutale de se jeter en avant, et... Se jeta en arrière, violemment, en s'écrasant les reins contre le rebord. Outch. Il serra les dents. Il n'avait pas revé, pourtant. Il avait senti sa peau contre...

Il ferma les yeux, et tendit les bras, pour assurer une distance de securité. Et se concentra, autant que possible, sur son dos, s'appliquant à suivre le tracé des cotes, des vertebres.
Il se retint, à grand peine, de serrer ses hanches, prélude à des étreintes énivrantes, et articula péniblement :

Je... Ca.... Votre.... Ca va le dos ?
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Il tenta de lire une quelconque étiquette.

C'est du... J'en sais rien, c'est pas écrit dessus !


Il s'empressa de mettre ses mains devant sa virilité, apres avoir réalisé qu'elle s'était retournée. Heureusement, il avait les mains larges.

Je suis plein de qualités, oui ! Presque autant que de défauts.

Oh et puis, après tout, pourquoi devrait-il etre géné ? Résolument, il croisa les bras, et plissa les yeux.

Arretez donc de faire des vagues, je ne vois pas bien sous l'eau !
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Alors c'est ainsi. Un sourire carnassier etira ses levres. Elle n'avait pas froid aux yeux, il aimait ca.
Patiemment, il attendait que se calment les clapotis, le regard fixé sur son visage.
Elle avait un petit air provocant qui lui fit mordre doucement sa levre inferieure, tandis qu'elle le devisageait, a demi cachee sous ses cheveux mouilles.
Une fois la surface lisse comme un miroir, il abaissa lentement son regard. Tres lentement, pour qu'elle n' ignore rien de sa curiosite.
Sous le voile de la chevelure collee a la peau, sa poitrine pointait fierement, tentatrice. Seul, le souffle un peu rapide qui la soulevait trahissait le trouble de sa proprietaire.
L'eau, qui refletait la lumiere des fenetres, eclairait le dessous des seins, la ou regne habituellement une ombre legere. Elle soulignait la paleur du ventre tendre, palpitant, appuyait le relief des pointes arrogantes.
Les hanches s'elargissaient juste sous la surface, soulignant la marque de la taille, lui laissant au creux des mains un leger fourmillement.
Il s'approcha doucement, laissant le bout de ses doigts effleurer, comme une caresse, l'humidite du bassin.
Plus grand qu'elle, il avait l'eau plus bas que la taille, evidemment, et laissait librement son etrave ouvrir l'onde, devant lui.
Dans le silence, la tension avait monté d'un cran. On n'en était plus au jeu, aux sous-entendus. La civilisation avait depose les armes, l'animal reprenait le dessus. La chasse. Deux fauves, deux proies, alternant les roles.
Il n'alla pas directement vers elle, non. Il tournait autour, silencieux, tendu, attentif. Attentif aux formes qui se devoilaient, estompees par l'eau.
Aux cuisses fuselees, a la croupe arrondie, au leger creux des reins. A l'effacement soudain du ventre, a la plongee vers le coeur de tout.
Elle etait belle, desirable. Rien d'autre ne comptait, en cet instant. Il la lui fallait. C'etait une evidence, aussi claire que celle qui pousse le fer glace dans les tripes de l'ennemi.

Il fit un pas vers elle, rompant la distance de moitie. Reporta son regard sur le sien.
Sans sourciller, une etincelle ironique au fond des yeux, la voix basse et rauque, il articula :

Un massage ? Mais qu'en penserait madame votre mere ?
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Hum. Coriace, la jolie brune. Esprit de repartie, et bonne tenue à la tentation. Il fronca le nez. Se vexer, ou pas ?

Il choisit la negative. Et la regarda fuir. Oh, pas loin. Elle fit face bien vite.

Il sourit.

Je ne doute aucunement de vos talents, jolie brune. D'ailleurs, la seule vue de votre silhouette me ravit le coeur et l'esprit. Entre autres.

Il s'approcha, mais s'arreta a distance raisonnable.

Vous avez raison. Votre mere n'en saura rien. Alors, pourquoi s'arreter a un massage ? Si nous fermions la porte, tout simplement ? Il me semble que nous sommes seuls, par ici.
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Il lacha un rire léger.

Vous êtes maline, mia cara. J'apprécie, croyez-le !

Allons, ca n'était pas pour ce soir, encore ! Il soupira, et se laissa pousser vers le bord. S'installa confortablement, la tete sur les bras, a genoux, et s'abandonna à son sort.

Je suis à vous, ma chère. Mais je vous souhaite bon courage pour me détendre !
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Les yeux fermes, il grognait par moments, sous les mains expertes de Davia. Elle allait chercher, d'instinct, les points noueux, et la pression de ses doigts lui arrachait des douleurs fugaces mais salutaires.
Sa tete dodelinait, molle, tandis qu'elle le massait longuement.
Il ne reagit meme pas lorsque ses mains s'egarerent sous la ligne de flottaison. Il se contenta d'apprecier d'un sourire.

Pas trop fort ? Non, bien sur. Il etait de toute facon absolument exclu de l'avouer, quand bien meme.

Il aurait voulu que cet instant dure eternellement, mais dehors les contraintes les attendaient.

Alors il finit par s'etirer, apres qu'elle l'eut embrassé dans le dos.

Il sauta sur le bord, ramassa sa serviette et s'en drapa. Neanmoins, il ne poussa pas la bienséance jusqu'a lui en tendre une, et lui proposa sa main pour sortir de l'eau, profitant une derniere fois du spectacle.

Merci, demoiselle. Vous avez des mains de fee, je viens de gagner 10 ans !

Il lui sourit, et detourna enfin les yeux.

Nous y allons ?
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