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[RP]Le voyage du Cortège Royal à travers la Normandie ...

Ciciaa


[A Lisieux]

Depuis plusieurs jours c'était l'effervescence au sein de la Normandie, et tout ceci en raison de la visite tant attendu du Roy.

L'arrivée était annoncée pour le vingt-neuvième jours du mois de Janvier.
La présidente du CACN avait lancé plusieurs festivités qui étaient rondement bien mené par plusieurs Normands, ce qui lui simplifiait énormément la vie.

Le Roy devait fouler les Terres Normandes pendant quelques jours, son arrivée était prévu par Lisieux.
Ciciaa avait réquisitionné quelques hommes du domaine de Combray afin qu'ils aillent en éclaireur sur les chemins en direction d'Alençon, afin qu'elle puisse prévenir le Duc et le conseil en temps et en heure de l'arrivée du Roy.

Toujours aucune nouvelle des hommes qu'elle avait envoyé en éclaireur pour guetter cette arrivée si prestigieuse ...
A Lisieux, deux armées étaient déjà en place depuis plusieurs jours pour accueillir le cortège Royal.
Mais en cette matinée, une agitation toute particulière semblait parcourir les rues de Lisieux...
Les discussions allaient bon train dans Lisieux, Ciciaa pouvait entendre certains dire que le Roy était en ville...
"Le cortège Royal est arrivé en ville"

Ciciaa sourit, Le Roy ne pouvait pas être en ville sinon les éclaireurs qu'elle avait envoyé seraient de retour, ils ne pouvaient pas arriver après le Roy ...

Continuant son chemin, elle stoppa net en apercevant des hommes armés qui constituait l'escorte Royale ...
Le Roy était bien arrivé en ville, et ces éclaireurs qui n'étaient pas encore arrivés... Elle s'occuperait d'eux plus tard ...
La priorité était de prévenir le Duc de Normandie qui était en route vers Lisieux...
Et également de prévenir les organisateurs des différentes festivités pour que tout soit prêt...


RP ouvert à tous !!!
Edit du titre le 1/02

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Esji
[Lisieux-Jardin des milles senteurs]

Ce matin là, Esji était très affairée dans sa cuisine, le parfum des tourtes et tartes chaudes commençaient à se répandre dans toute la maison et même bien au delà du jardin. Les paniers regorgeaient de victuailles et de bon calva normand afin d'accueillir comme il se doit le cortège royal. Il lui fallait se hâter de porter tout cela sur la place du village ou avait déjà été installé de grandes tables afin que chacun puisse venir se régaler. Elle avait encore le temps mais elle avait grand peur que le cortège n’arrive avant que tout ne soit prêt. Elle espérait que ses amis viendraient vite se joindre à elle.
Les bras encombrés de paniers, elle sorti en hâte de la maison et traversa d’une traite le jardin. Elle qui aimait à s’y promener pour admirer quelque soit la saison les trésors qu’il recelait, aujourd'hui pas de flanneries c’est à peine si ces pieds touchaient le sol.


[Lisieux-place du village]

Toute à ses pensées, elle avait traversé Lisieux, glissant sur les petits pavés des rues, saluant distraitement au passage quelques connaissances. Sans s’apercevoir que le nombre de Lexoviens arpentant les rues en tous sens, semblait un peu élevé. Si elle avait prêté attention à leurs conversations, si elle avait noté leur agitation, peut-être aurait-elle compris…
Au détour d’une ruelle, quelle ne fut pas son étonnement. Elle se retrouva nez à nez avec des hommes en armes.


Grand dieu, qu’est ce donc là ????? Une armée à Lisieux, la guerre ???? Mon dieu non, Le cortège royal est déjà là !

De surprise, elle laissa choir certains ses paniers, le calva se rependant à flots pour le plus grand plaisir non des cavaliers mais de leurs montures. Quelle humiliation !
Ciciaa non loin d’elle semblait toute aussi saisie par l’apparition du fameux cortège.
Antiope
Elle se devait d'aller à Lisieux pour l'arrivée du roi. Elle consulta une carte, idée prudente puisque il y a peu encore, elle imaginait que Fécamp était à deux jours minimum d'Honfleur...La lecture des cartes n'était pas ce qu'elle appréciait le plus, elle n'y comprenait rien. Comment une carte aussi petite pouvait représenter la route à parcourir.
Elle en était persuadée, tous les virages et croisements n'étaient pas indiqués afin de ne pas décourager le voyageur.

Il faut dire que les commentaires des badauds pour l'aider à trouver son chemin n'étaient pas non plus très utiles.

"C'est le village entouré d'arbres!Vous pouvez pas le manquer ma petite dame".
Ben si justement, elle arrivait à le manquer, des arbres il y en avait partout le long de la route alors si en plus ils cachaient le village, elle n'allait pas le trouver facilement.

Elle ne devait pas être la seule à éprouver des difficultés à trouver son chemin et l'administré aux voies avait pris soin de ponctuer régulièrement le chemin de bornes indicative.
C'était mieux que rien même si s'arrêtait en chemin aussi souvent pour lire ce qu'il y avait d'écrit dessus, nettoyer la borne de toutes les saletés qui recouvraient les inscriptions n'étaient pas non plus pratiques.
Antiope trouvait toujours à redire à tout et à rien, elle était ainsi surtout lorsqu'elle devait prendre la route.

D'après la dernière borne le village qui était au loin n'était autre que Lisieux. Elle avait pourtant vu des hameaux qui n'étaient pas répertoriés sur la carte, elle en était sûre tout n'était pas inscrit!

A son arrivée, des gardes étaient en faction à l'entrée du village pour surveiller les entrées des nouveaux arrivants.
Elle arrivait à comprendre la raison d'un telle prudence, le roi devait venir et il fallait doubler la sécurité.

Elle du patienter avant de pouvoir enfin pénétrer dans le village et partir à la recherche de sa chef, dame Ciciaa...ce qui allait être plus dur car aucune carte ne lui indiquait où la trouver...

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Alcalnn
[Le Mont Saint Michel... Ou comment préparer une entrevue difficile....]



Le Vicomte du Mont Saint Michel arpentait le Grand Degrés, descendant le long chemin qui menait du troisième Degrés au Châtelet d'entré du Rocher. Il n'était pas spécialement tendu, mais il lui fallait une vigilance de tout les instants, une organisation impeccable, pour recevoir son Suzerain, le Roy de France et le Grand Duc de Bretagne... Les premiers devaient cheminer depuis Lisieux jusqu'à Avranches, de là ils devaient gagner le port d'Ardevin qui était à l'ouest, sur la Baie et en bateau se rendre au Mont. Pour les Bretons c'était évidement le Port de Cancale qui servirait de point d'embarquement pour le Mont. Le Chat avait clairement spécifié aux deux délégations que c'était le plus sûr pour venir jusqu'à cette forteresse quasi insulaire, inexpugnable, comme pouvaient en attester les Godons qui s'étaient moult fois casser les dents en assaillant la place que de braves Chevaliers Normands défendait au nom du Roy de France.

Une fine pluie battait le pavé, lessivant le Mont... heureusement, le système d'évacuation d'eau était bien conçu... Le Vicomte passa devant l'ancien logis abbatial, devenu le Logis Vicomtal. En effet le partage avec les moines du Mont lui avait permis de redéfinir la place de chacun. Suivant l'Ordre de Dieu, les moines s'étaient retrouvé au sommet, au Troisième Degrès, les appartements du Vicomte au Second, et le Commun au Premier. Les piquenaires de faction le saluèrent. Là aussi, la garde de son ancien Fief de Montgommery s'était plutôt bien acclimatée au Mont. D'un Mont à l'autre après tout.


-Soyez vigilants,
leur lança t il.

-Nous ouvrirons les deux yeux Monseigneur.

Il continua sa descente. Partout on accrochait des guirlandes aux deux couleurs, le lys et l'hermine mêlée... Après tout, le Royaume était en paix, du moins relative, et après la cérémonie on festoierai jusqu'à plus soif! Les réserves Vicomtales n'en pâtirai même pas, le Mont étant une source de revenu exceptionnelle!
Mais voilà qu'il arrivait en vue de la salle de garde qui flanquait le Châtelet... monument impressionnant qui surplombait ce que les Montois appelaient le Gouffre... Les assaillants, si tenté qu'ils aient pu passer l'enceinte, se retrouvait ainsi face à un déluge de feu et de fer qui stopperai leur avancée.... Le tinel était plein à craquer à l'heure de la pitance. L'ambiance bonne enfant eut un effet positif sur le caractère naturellement sobre du Vicomte, et elle lui arracha même une sourire! Lui si plein de vie, toujours prêt à rire comme l'indiquaient les petites rides autour de sa bouche, se montrait quand la situation l'exigeait d'un froid de pierre. Et recevoir les deux Grands ennemis d'hier était une situation qui demandait du sang froid. Saluant ses hommes au passage il passa l'entrée du Châtelet, herse relevée.




Il lui fallait inspecter le Logis du Roi au dessus de la Porte du Roi. C'était traditionnellement là que le monarque séjournait. Un peu avant, il avait visité l'hotellerie, qui sur le Rocher, accueillerai la délégation de l'hermine. Il passa tout près de la Tour Claudine qui suivait la barbacane. Dieu! Estouteville avait bien travaillé à l'édification de cette forteresse! Puis il descendit la Grande rue où les boutiquiers montois faisaient l'étalage de leur opulence malgré la pluie... Encore une journée où les pèlerins seraient tolérés... Demain, il leur faudrait limiter leur déplacement. Ca et là, des penons aux couleurs azurées ou semées d'hermines, flottaient furieusement dans le vent qui soufflait dans la baie. Le Chat resserra le col de son mantel doublé de fourrure. Il ne portait que des vêtements sobres marine et sable sous icelui. Un pourpoint bien chaud, des chausses noires... juste son épée battant le flanc de sa ceinture pouvait attester de son état... En plus il avait commencé à avoir des cheveux blancs! Ah! Enfin! Le Logis du Roi!



Rolan, le Capitaine de la Garde et accessoirement l'intendant vint à sa rencontre...


-Tout est prêt Monseigneur... Il ne manque plus que l'arrivée de vos hôtes. Les chambres ont été pourvues en braseros, fourrures... les dalles ont été jonchée de frais et tout nos hommes ont été informés des dispositions à prendre. Espérons que tout ce passe bien.

-Qu'Aristote t'entende Rolan! Qu'Aristote t'entende...


Il décida alors de se rendre sur les quais... Peut être qu'un continental pourrait l'informer de savoir où était à présent le Roi ou le Grand Duc.... Il passa la Porte du Roi, flanquée de la Tour du Roi, qui commandait la Grande Rue. Le quai en pierre débordait d'activité... D'une le déchargement des affaires personnelles du Vicomte en provenance de Montgommery n'était pas terminé, de deux les pêcheurs continuaient à transborder leurs cargaisons... et de trois les préparatifs de la fête qui s'annonçait réclamaient des acheminements spéciaux.... L'air vivifiant de la baie ébouriffa ses cheveux... On ne distinguait plus la côtes avec le brouillard venu après la pluie... La marée était au montant encore quelques temps....

*Vivement que tout cela soit fini et que ma douce me revienne! pensa le Vicomte... Mais il avait la charge de recevoir les Grands et de s'occuper de son fils, aussi....




La suite de se RP se trouve sur le forum2, au Mont Saint Michel.

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Cronos
Lisieux

Yvetot était arrivé à Lisieux le même jour que le cortège royal. escorté par son écuyère, il arpentait les rues couvert par son grand manteau noir.

Il y a avait longtemps que Lisieux la frontalière n'avait pas eu l'occasion d'être hantée par l'imposante et sombre silhouette du Vicomte. Mais à situation exceptionnel, voyage exceptionnel. Il fallait à tout prix que ce voyage reste dans les annales comme la plus festive étape du voyage royal.

Continuant de traverser les rues, Cronos ne trouvait nulles traces de Sa Majesté et son escorte; Il avait bien entendu ça et là des rumeurs et d'autres gens moins bien intentionnés qui murmuraient leurs mécontentement. Il y avait toujours des gens pour pester contre les meilleurs choses après tout ...

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Keyliah
[Lisieux]

Un petit groupe était arrivé d’Avranches dans la matinée. Il avait pénétré l’enceinte de Lisieux sans encombre, il était encore assez tôt, certains habitants étaient toujours endormis. Dans l’air, comme une pointe d’excitation tout de même, la plupart des villageois faisait déjà des pieds et des mains pour terminer les derniers préparatifs pour l’arrivée du Roy et de son escorte.
Keyliah suivait de près le vicomte d’Yvetot. Il avait eu la gentillesse de l’inviter alors qu’elle ne le méritait peut-être pas, son devoir d’écuyère étant quelque peu passé à la trappe depuis quelques temps.
Enfin, toujours est-il qu’elle se retrouvait là, il y avait également Sarga, elle ne pouvait donc pas se sentir seule dans un endroit qu’elle ne connaissait aucunement.

Plus les heures passaient, plus la foule de gens épaississait.
Pas de Roy en vue, ni même de gonfanons, mais il ne fallait pas désespérer, ils seraient là dans la journée, forcément, sinon les rumeurs auraient déjà cessé.
Ce n’était donc que le début du voyage, certainement le début aussi d’une véritable initiation en tant qu’écuyère de l’amiral.

Pas très bien habillée pour l’occasion mais qu’importe, ce n’était pas à elle de se mettre en avant durant cette visite, elle était là pour suivre, obéir, regarder, admirer, envier, sourire en toute circonstance, mais toujours garder ses impressions pour elle, surtout si celles-ci étaient négatives.
Quelle meilleure expérience que celle là après tout, autant ne pas gâcher le plaisir de suite.

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Fille de feue Meliana et de Petgaz.
Cronos
[Lisieux]

Ils marchaient dans le silence, ils marchaient et toujours rien. Lisieux n'était pourtant pas Paris ! Comment pouvait-on y perdre un cortège royal ?
Alors que la tempête commençait à monter sous le heaume, Cronos décida de se rafraichir l'esprit.
Son écuyère avait accepté de l'accompagner alors qu'il ne lui avait pas donné de nouvelles depuis trop longtemps. Il fallait rompre la glace. Quoi de mieux que de la tester et de l'instruire ?

Tout en marchant, il l'interrogea donc.


Dites-moi Keyliah, que savez-vus de Sa Majesté le Roy Levan ?
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Keyliah
[Lisieux - Toute petite en compagnie du vicomte d‘Yvetot et de Sarga.]

Keyliah regardait fixement où elle mettait les pieds, en jetant quelques rapides coups d’œil en l’air pour vérifier qu’elle ne fonçait pas sur quelque chose ou quelqu’un.
Elle était un peu rêveuse, après tout, on avait rarement l’occasion d’accueillir le Roy, encore moins de le suivre dans ses déplacements et elle imaginait toute cette suite à ses ordres. Cela lui rappelait son enfance, quand sa mère l’emmenait voir les défilés de l’ost dans la capitale normande avec ces armures rutilantes et les soldats fiers d‘être là. Le bon vieux temps, elle en affichait d’ailleurs un léger sourire au coin des lèvres.

Bien vite, son esprit vagabond fut interpellé par la question que venait de poser le vicomte. Le Roy, que savait-elle de lui ? Voilà bien de quoi embarrasser la jeune fille qui ne s’était jamais penché sur la vie du monarque. Elle avait appris comme tout le monde que ce dernier était malheureusement veuf, qu’il vivait au Louvre et que nul ne pouvait contester son autorité, mais allait-elle vraiment dire ces choses à Cronos, après tout, il ne s’agissait peut-être pas de ce qu’il venait de lui demander.


Et bien pour tout vous dire Mon Seigneur, je ne sais presque rien sur notre roy Levan, à part ce qu’on veut bien me dire.
Je pensais parfaire mon éducation mais n’ai jamais trouvé le temps jusque là …


De honte et de gêne, ses joues se mirent à rosir quelque peu. Elle était également sous le choc, après tout, il était bien rare qu’elle puisse converser avec l’amiral même si elle savait d’avance que les paroles échangées ne déviraient que peu souvent sur des sujets différents de la guerre, des armes, etc. Mais cela l’intéressait tout de même. Un père et une mère anciennement dans l’ost, elle avait de quoi les admirer et respectait tout soldat qui se présentait à elle. Le vicomte était un homme connu par ses faits d’arme et le heaume qu’il ne retirait jamais en public. Il était impressionnant, la brunette ne comprenait toujours pas pourquoi il l’avait accepté comme écuyère, mais ne réfutait aucunement son choix, trop honorée d’être à ses côtés.
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Fille de feue Meliana et de Petgaz.
Garance
[De Honfleur à Lisieux]

Elle ne regrettait pas finalement d'arriver juste à temps pour la venue du roy à Lisieux.
Son vieil ami Burgerqueen, était sorti d'une longue retraite juste au bon moment ,et avait accepté de l'accompagner à Lisieux.

Dossiers rangés sur son bureau, une robe pliée dans les fontes de sa selle, Garance prenait la route.. Le froid lui piquait les joues et galoper avec Orion la décrispait de toutes tracasseries bien inutiles.

Burger à croupe derrière elle. Au moins, elle n'aurait pas froid dans le dos. Elle souriait intérieurement à son ami qui devait bien s'accrocher pour ne pas tomber.

La venue du Roy, quand même, c'était un événement, elle ne l'avait jamais vu , ni même approché. Et elle comptait bien le faire cette fois-ci.

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Aristidedumoutier
[LISIEUX]

Aristide ne tenait que difficilement en place, certes, il avait de quoi s'occuper l'esprit, ce n'est pas le travail qui manquait, mais la perspective de retrouver son épouse...

N'ayant plus reçu de nouvelles depuis un long moment, il tentait de faire bonne figure devant les enfants.
Ceux ci ne le quittaient plus depuis son retour et guetaient le moindre de ses mouvements.
Les polissons avaient bien entendu parler de l'arrivée du Roy et comme ils avaient aussi entendu dire que leur maman était capitaine de la garde Royale, ils se doutaient qu'elle ne devait pas être bien loin.

Aussi, ce matin là, quand ils virent papa s'agiter un tantinet autour de sa jument, ils prirent la précaution de se tenir prêts.

Cela fit sourire Aristide...il installa les jumeaux et Ulrich en selle, et prit Ishtar par les rênes...marchant à côté, il dirigea la petite troupe vers les hauteurs, de la verraient ils peut être arriver le cortege...

De la poussière au loin sur la route, puis quantité de drapeaux, d'oriflammes....des cavaliers, des voitures....Aristide cherchait des yeux les armes qu'il connaissais si bien...la silhouette tant aimée de cette belle brune, un aigle sur l'épaule.
Les enfants excités comme jamais ne perdaient pas une miette du spectacle


Elle est où maman dis papa...elle est oùùùùùù ?

Aristide sauta entre les jumeaux et Ulrich qui le tenait par la taille, puis piquant des deux, il se rua vers l'avant du cortège...il n'avait pas oublié ses bâtons de garde, ça faisait lour en plus de la livrée de prévôt...il remonta ainsi la colonne, saluant au passage les têtes connues...puis s'arrêta net, il venait d'apercevoir le groupe des gardes !


Les enfants, voilà la garde Royale avec à sa tête la plus joli des capitaines....on salue !

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Prévôt des maréchaux, Garde Royal.
Arianrod
[Une Capitaine de la Garde Royale, excitée, angoissée, impatiente de retrouver sa terre... La Normandie]

Départ d’Alençon, cela faisait déjà quelques jours qu’elle n’arrivait plus à trouver le sommeil, elle ne cessait de penser à la Normandie, son époux, ses enfants, ses amis qui lui manquaient tant. Cela faisait quatre mois qu’elle était partie, que le temps semblait long par moment... mais être loin de sa terre natale lui avait fait du bien, repenser à son passé, son présent et son futur... quelques regrets... beaucoup de manque, mais elle savait ce qu’il en était maintenant, c’était très clair dans sa tête.

Elle espérait voir ses amis afin de les féliciter de vive voix cette fois, voir son époux... ses enfants, elle les imaginait sans retenu après cette longue absence de leur mère, mais Aristide avait surement du donner les consignes, se tenir bien en toutes circonstances, seulement un enfant reste un enfant. Puis elle chassait son imagination qui allait bon train, non loin du Roy sur sa monture elle observait, écoutait le moindre petit bruit suspect, croisant à la frontière une armée Normande.



[La Normandie enfin !! Arrivée du Cortège Royale]

La Normandie... enfin !! Un relâchement de joie de la part de la Capitaine, reste concentrer, c’est avec une grande fierté qu’elle avançait avec Edoras, cherchant du regard son époux, elle était certaine qu’il serait là, il ne pouvait pas ne pas l’accueillir. Son regard allait de têtes en têtes, essayant de reconnaitre son époux, des blonds ce n’est pas ce qui manquaient dans la foule, mais Son blond, n’était il pas arrivé encore ? Surement dans son bureau au Château alors... Légèrement déçu elle baissa la tête, puis se reprit et faisant bonne figure elle avança au coté de la calèche de la famille Royale.

Les enfants, voilà la garde Royale avec à sa tête la plus joli des capitaines....on salue !

Son cœur failli céder à l’écoute de cette phrase qui raisonnait maintenant dans sa tête, mais ou était il ?!! Relevant un peu son fessier de la selle pour "s’agrandir" un peu elle cherchait rapidement, ce qu’elle avait appris à faire de mieux en mieux depuis qu’elle était garde.

Aristide !! Laissa t elle échapper, heureuse de le voir, son cœur se mit à battre de plus en plus fort quand elle vit dans les bras de leur père ses enfants, les jumeaux. Son P’tit bout d’homme sur les épaules à son père. Retenir les larmes... Elle regarda Unole, lui glissant un petit mot très doucement, puis il quitta son épaule pour rejoindre la famille. Son époux avait revêtu la tenue de Prévot et portait aussi les batons de garde... qu'allait il faire ? Prévot ou Garde pour l'occasion ?!!!

Elle regarda son époux, et garde à la fois, le moment n'était pas aux trevouailles.... une regard lui faisant comprendre qu'il devait rejoindre le cortège aux cotés des autres gardes présents.


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Cronos
Lisieux

Keyliah semblait aussi tendue qu'au premier jour où Cronos l'avait nommé écuyère. Etrange jeune fille ... Avait-elle du mal à cohabiter avec les puissants ? Sans doute était-ce là une crainte que beaucoup ressentait en pareille situation. Elle s'y ferait. C'était aussi le but de ce voyage.

Alors je vais tenter de vous expliquer un peu mieux à qui vous aurez à faire. Sa Majesté le Roy est le troisième du nom et appartiendrait, dans les complexes histoires de généalogies, à une branche des capétiens. On le nomme "Levan de Normandie" en rapport à l'endroit où le royaume le découvrit pour la première fois. De mémoire, se fut lorsque lui et les troupes royales vinrent nous libérer des vils artésiens Raoul d'Andresy et Charles Maurice de Talleyrand qui avaient pris nostre château et assassiné le premier de nos ducs : le grand Phooka.
On le surnomme aussi de "Le Parricide", surtout ses détracteurs, en rapport au fait que du jours où il remporta à nos côtés la bataille du châteeau de Rouen, l'on ne vit plus jamais son père Levan II. Les rumeurs les plus folles ont couru ...

Il est actuellement veuf mais son épouse, la regrettée Catherine-Victoire d'Appérault, qui lui a donné deux filles. Il possédait aussi aux dernières nouvelles un héritier direct en la personne du Dauphin Marc-Philippe que nul ne voit plus. Le Prince Morgennes de Mortain figure aussi au rang de ses fils mais ceci est un peu plus complexe. Il serait un bâtard du Roy qu'il a fini par reconnaistre. Sa femme est la Princesse Armoria de Mortain, l'actuelle Grand Maistre de France.

Vous constaterez vite que l'escorte du Roy compte nombre des gens les plus influents du Royaume. Vous y verrez nombre de puissants nobles, de Grands Officiers de la Couronne et de Pairs de France. Rappelez-vous que si ces gens-là portent le royaume sur leurs épaules, ils n'en reste pas moins humains.
Quant au Roy de France, la chose est bien différente. Rappelez-vous, si nous le voyions, de ne jamais le fixer dans les yeux ni de lui parler sans qu'il ne vous ai donné la parole ou bien même de le questionner. Mais je crois que tout cela va de soi.
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Aristidedumoutier
[A LISIEUX]

Ulrich était tout fou, il venait de voir passer sa maman, impressionné par son uniforme. Les jumeaux quand à eux furent, il faut bien le dire déçus. Maman était passée, sans un signe, droite comme un i et tendue comme une corde à linge.
Seul Aristide avait cru percevoir l'espace d'un instant ce qui se passait dans la tête de son épouse


ah elle n'y arrive pas les enfants, et bien on va aller lui dire bonjour nous même...accrochez vous les zouzous !!!

Et Aristide de faire faire volte face à Ishtar, elle comprit de suite ce qu'il attendait d'elle et vint se placer docilement au côté de son vieux compagnon Edoras, elle semblait ravie de ces retrouvailles à voir comment elle hénit doucement.

Bien le bonjour capitaine, avez vous fait bonne route ? je vous souhaite la bienvenue à Lisieux. Vu la maigreur de votre groupe, je me serais bien volontiers mis à votre disposition, mais voyez vous, j'ai là charge d'âmes, et l'on m'a confié une mission de la plus haute importance.

quelques mouvements et coups d'oeil pour tenir les monstres qui menacaient de sauter au coup de maman...

Voyez vous, j'ai là 3 petits monstres qui n'ont pas vu leur maman depuis plusieurs mois et...il devient un peu dur de les retenir...de plus, j'ai une invitation officielle à vous transmettre. Le prévôt de Normandie aurait grand besoin de s'entretenir avec vous devant un bon calva, aussi vous invite t-il à partager sa table dès que vos obligations vous en laisseront le loisir.

Cela dit, il lâcha les fauves qui sautèrent agilement sur le cheval d'à côté en poussant des cris pleins d'amour. Edoras fut surpris mais se souvenant de ces trois petits poids ne broncha pas.
Aristide se mit légèrement en retrait et retrouvant instinctivement sa fonction, se mit à scruter les environs.

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Prévôt des maréchaux, Garde Royal.
Armoria
Devant les menaces qui pesaient depuis quelques temps sur la famille royale, le calendrier avait été bousculé, et l'arrivée, la veille, à Lisieux, s'était faite en petit comité, et fort discrètement.

D'aucuns prétendaient qu'Armoria avait tort de vouloir protéger son époux des Louvelle, puisque ceux-ci l'accompagnaient. Elle s'entêtait, préférant croire que le Prince était menacé d'un sale coup, et non pas complice d'ennemis notoires de la Couronne. Tout plutôt qu'admettre qu'il avait pour de bon sombré dans la folie qui s'était emparée de lui, et dont pourtant elle avait eu la preuve dans le Lyonnais-Dauphiné. Elle refusait de penser qu'il pouvait vouloir s'en prendre à cette partie du cortège où se trouvaient le Roy, elle-même et son propre fils. Elle repoussait toute possibilité qu'il pût avoir partie liée avec cet enfant inconnu auquel un mauvais plaisant, ou un comploteur avait donné le nom de Philippe-Lévan, et le faisait passer pour le vrai, le sien. Aussi avait-elle demandé aux autorités normandes de prévenir Morgennes que pour assurer sa sécurité, les Louvelle et affidés avaient été mis en ennemis des armées.

Elle attendait, torturée d'angoisse, une réponse, une réaction, la nouvelle d'un courrier de remerciement du Prince au Duc, prouvant qu'elle avait eu raison de croire en lui. Et cette réponse n'arrivait pas. L'armée de Morgennes n'était plus à Argentan, et pas à Lisieux. Elle aurait voulu pouvoir venir trouver le Roy en lui montrant les preuves que son fils avait bel et bien gardé toute sa tête, et que tout allait bien. Elle n'était pas sans réaliser que plus le temps passait, et plus elle allait devoir se résoudre à lui parler des soupçons que de toutes parts on lui rapportait.

Aussi ses traits étaient-ils tirés, son teint pâle, quand, après avoir rejoint toujours aussi discrètement le reste du cortège, la famille royale avait pris place dans le coche fleur-de-lysé pour l'arrivée officielle et la parade. Son fils, auprès d'elle, sentait sans doute quelque chose d'inhabituel dans l'attitude de sa mère, puisqu'au lieu de s'extasier sur les bannières et de saluer les gens assemblés avec un bel enthousiasme, il restait sagement assis auprès d'elle, ne la quittant guère des yeux.

Restait qu'elle devait se tenir à son rôle, saluer en souriant, tout comme le Roy le faisait à l'autre ouverture de la voiture, et inciter Philippe-Lévan à en faire autant ; il finit par le faire aussi, plus tièdement que de coutume.

Rien ne paraîtrait derrière ce sourire. Rien, elle y tenait, farouchement.

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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
*lysamaelle*
Lysamaelle trottinait pas loin du carrosse royale, elle était de la garde de personnelle de la Princesse. Elle avait un large sourire sur son visage, visage qui rayonnait de bonheur.
Quand la garde les avait rejoint elle avait vu le visage de son époux.
Il était arrivé. Il était là près d'elle.
Lysamaelle lui avait fait un signe au loin, déjà il était à sa place. Il l'avait regardé et elle avait eu la sensation de fondre comme un motte de beurre sur le feu. Cela avait été difficile pour elle de prendre sa place à son tour dans le convoi. Quand ils arriveront, ils pourront se retrouver à loisir. Le bonheur était là.

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