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[RP] Et si on dansait ?

Zazanilli
RP ouvert !

Enfin ! Enfin quitter cette terre aztèque ! La jeune femme en saute presque de joie. Rectification : elle en saute de joie.
L'est contente, la Zãzanilli. D'une part, elle va retrouver Atl et Papalotl. Et puis... Quand bien même les choses se sont faites d'elles-même, les Caliente n'ont pas touché à l'Occident, ni encore aux Loxetla. Elle-même a participé à la prise du clan aztèque. Et se trouve maintenant ravie de leur fausser compagnie en emportant avec elle la Prunette, qu'elle protège ainsi des combats.
La Décap' a même gagné dans l'histoire de la viande et un bouclier à bas prix.

J'suis géniale, quand même.

Ne pas oublier de garder un oeil sur les Caliente... Ils ne lui feront sans doute plus trop confiance lorsqu'ils réaliseront qu'elles ne sont plus avec eux, mais elle passera par la gamine pour se tenir au courant.
Oh, et puis... Pourquoi ne pas envoyer un message à Géri-chéri ?


Citation:
Niltzé ô toi sérieusement vérolé du ciboulot,

Besoin de te dire que Prune et moi ne sommes plus parmi vous ? Je l'avoue : c'est de ma faute. Vois-tu, je protège Prune des combats que vous aller mener... Alors, un kidnapping par-ci, un kidnapping par là... C'est chose habituelle, avec moi.
Ne t'en fais pas : elle va bien. Un peu sonnée sans doute, mais plus je lui parle, plus elle m'aime, et plus elle te déteste.
D'ailleurs, merci à toi encore, pour la viande... C'était une bonne affaire.

Veille sur ta troupe de cinglés du bulbe,

L'Agressive Gamine.


Ça, c'est fait ! Elle l'enverra dès qu'elle trouvera un messager pour faire le voyage. Bon, maintenant...

- Mon PimenTueur ?

Des yeux, elle cherche la gamine, la trouve, lui sourit. Contrairement à ce qu'elle a écrit plus tôt, elle ne cherche pas à l'utiliser, et la fillette est en parfaite santé. Zãzanilli ment. Assez souvent.
Elle attrape sa sacoche, rejoint la petite, avant de lui souffler à l'oreille :


- Envie de bouger ?


Parce qu'il faut lui faire oublier sa calamité de soeur, à la Prunette. Zãzanilli ne la connaissait pas, en a donc strictement rien à faire, mais n'aime pas voir son amie broyer du noir.
Décap' qui lui attrape donc la main, la tire au centre de la place.
Et là, se met à beugler :


- Je mets au défi quelqu'un de danser mieux que moi !


Cogite, cogite. Idée un peu bancale, vu que personne ne danse mieux qu'elle. Personne ne va donc relever le défi, pourvu qu'il ait trois grains de jugeote.


- Bon. Je mets au défi quelqu'un d'apprendre à danser avec moi !

Ah ! Ça, ça peut être plus amusant. Elle a toujours rêvé d'infliger à quelqu'un ce que lui ont infligé les prêtres pour lui apprendre leur foutue danse, et puis... Elle doit s'entrainer pour Papalotl. Car sa Larve dansera, c'est certain.
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Lunran
Baillement très prononcé et mains qui se levèrent vers le ciel avec toute la grâce que possède Lunran. Elle rejeta loin d'elle ce qui lui couvrait le corps et plissa les yeux devant les rayons de soleil. Tiens ? C'quoi ce machin ? Elle se contorsionna pour voir ce qui lui collait la hanche et haussa un sourcil en remarquant un homme dont la tête ne lui disait fichtre rien. L'avait bu quoi hier déjà ? Combien de feuilles de coca ? Ah. Une moue se dessina sur son visage et elle repoussa brutalement le pauvre type, avant de se relever d'un bond et de filer de là. Dès fois que l'truc se réveille, elle voulait pas savoir ce qu'il foutait là. Soudain son oreille capta un mot qu'elle appréciait particulièrement.

Citation:
...défi...


Ses pas lui firent changer de trajectoire, bousculant au passage un type devant un étal de tortilla, sa main leste prenant de quoi grailler pour aujourd'hui. La jeune femme finit par s'arrêter à quelques mètres de Zazanilli, son repas en bouche, la gourde de pulque à la main.


Citation:
Je mets au défi quelqu'un d'apprendre à danser avec moi !


Lunran faillit s'étouffer en entendant ça, et elle partit d'un grand éclat de rire.

Hé la nattée ! T'es devenue folle ? La danse c'bon pour les péquenots.

Si elle avait cette attitude agressive c'était parce que elle ne savait pas danser, elle se contentait de se déhancher. Ce qui suffisait à ses affaires. Mais chut... elle aimerait bien savoir. Danser.

Montre voir comme tu danses bien ?

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Prune
[Itzohcan, clan d'l'ignoble Xuchi, Aztéquie]

Et tout à coup c'est l'urgence, sirène hurlant dans son p’ti corps "Alerte ! Alerte ! Casses-toi, prends tes jambes à ton cou, tailles-toi d'là, par pitié !"

Fallait absolument qu'elle parte, là, maintenant. Partir de ce lieu maudit, de ces terres purulentes, pour pourvoir faire le deuil de Kalamité, sa soeur, celle qui était pour elle son modèle - mais elle s'en était bien gardée de le dire de vive voix.
A l'annonce, elle s'était évanouie. Un de ces chocs trop difficile à amortir, qui vous fouette en pleine face et vous fait l'effet d'un tsunami dévastateur. Une déflagration. Depuis ce jour fatidique, elle n'arrivait quasiment pas à se reposer et ce n'était pas les pulques et la coca qui l'aidaient. Sans cesse des instants passés avec elle lui revenaient. Des instants magiques, heureux, drôles, parfois tristes ou colériques. Elle regrettait qu'elles n'aient pas eu assez de temps pour se voir et apprendre à mieux se connaître. Elle lui manquerait et pas juste pendant cette période difficile et pénible par laquelle elle devait passer.



[Sur le chemin… à quelque part]

Prune marchait légèrement en retrait de son amie Décap’ en lui tenant la main, butant parfois sur des cailloux, l’regard planté sur ses pieds poussiéreux. Elles arrivaient en vue du clan, heureusement. Prune en avait marre de marcher. En temps normal, ca ne l’aurait pas dérangé, elle a toujours aimé marcher, mais là elle avait plus qu’envie d’aller poser ses fesses en pulquéria et d’hydrater son gosier de n’importe quelle façon, elle s’en foutait royalement.
Aperçevant au détour d’un chemin un arbre fruitier lourd de sa production, elle lâcha la main de Zazanilli pour grimper lestement à l’arbre et enfourner des fruits frais. Ca calmera son estomac, du moins pendant un moment.[i]

Mon PimenTueur ?

La p’tite baisse quelques branches verdoyantes devant son visage et la regarde, la bouche pleine.


Ouich ? T’en veux ? Elle redescend de l’arbre en ayant rempli son petit sac préalablement et tends quelques fruits à son amie.

Envie de bouger ?

Pas besoin de lui reposer la question, Pruneau sautille légèrement, signe qu’le fruit + l’idée de sa Décap’ lui remontent petit à petit le moral. Les enfants ça se réjouis même quand l’heure ne l’est pas, mais ca n’oublie jamais. Elle la prend par la main et la tire en courant vers le clan et puis elles arrivent à la place centrale.

Je mets au défi quelqu'un de danser mieux que moi !

Prunô se marre doucement. L’idée est bonne, ca va attirer des personnes. Elle regarde sa Décap’ en souriant. Danser mieux qu’elle ? Mis à part elle, qui pouvait faire le poids ? Voit qu’elle réfléchit, attends la sortie.

Bon. Je mets au défi quelqu'un d'apprendre à danser avec moi !


Gloussement d’Prune.… Et avec moi ? Nan, parce que j’sais aussi super trop bien danser ! Maman m’avait dit p’tite que j’devrais faire danseuse. Sourit largement et regarde arriver en toute trombe une femelle inconnue avec des choses fameuses en main et en bouche… Faim ! Oué, les enfants ca fait des trous dans l’budjet nourriture et en grandissant ca va pas en s’améliorant.

Hé la nattée ! T'es devenue folle ? La danse c'bon pour les péquenots.

Froncement de sourcils. Elles se connaissent. D’puis quand ? Prune la regarde en plissant les n’oeils, se rapprochant un p’ti peu plus de Zazanilli.

Montre voir comme tu danses bien ?

T’es qui pour connaître ma Décap’ ? Einh ? Et d’abord, on danse très bien les deux. Alors si tu veux apprendre, déjà t’es gentille et pis tu parles sans postillonner d’la tortilla parce que j’ai la dalle. Voilà.

La zieute en croisant les bras.
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Ex-Procureur d'Orient - Soeur de Kalamité
"In otin ihuan in tonaltin nican tzonquica"
Lunran
Et v'là qu'une demi portion lui lorgne son repas.
Déjà que Lunran a horreur de tout ce qui n'a pas encore entamé ou dépassé le stade de l'adolescence, voilà que cette mioche lui parle. Après Xalli, l'a trouvé un nouveau boulet.
La jeune femme plissa le front en signe de répulsion.

J'suis Lunran, la Sublime.
Chieuse dans l'âme, adepte de pulque, et fidèle du plaisir. J'suis pas quelqu'un de gentil.


Elle tendit sa tortilla entamée à la môme.
Peut-être que ça la fera taire, qui sait.

Mange et boucle la.

Puis elle jeta un oeil vers Zazanilli, attendant réponses à ses questions, curieuse.

_________________
Zazanilli
Lunran. Il fallait qu'elle tombe sur elle. Quoique, après petit temps de réflexion, ce n'était pas si terrible.

Montre voir comme tu danses bien ?

Non, vraiment pas. Et au contraire, ce serait peut-être l'occasion de se venger de la jeune femme. Se venger de quoi ? D'un souvenir resté en travers de la gorge de l'ex-nattée, et dont Lunran fait partie. Fol défi...

...Epte de pulque, et fidèle du plaisir. J'suis pas quelqu'un de gentil.
Mange et boucle la.


Un sourcil -le gauche !- se fronce, tandis qu'elle commente, amère :

- Prune, c'te dindonne aux effluves de cocotte bigleuse en chaleur, c'est Lunran. Puis elle sourit, moqueuse, à l'attention de cette dernière.
Alors comme ça on veut m'voir danser ? Que j'fasse le péquenot, c'bien ça ?

Un geste de la main, simple, roulement du poignet qui attire l'oeil, et elle se lève sur ses demi-pointes. Se grandir un peu. Zãzanilli espère secrètement prendre encore une bonne dizaine de centimètres, afin de pouvoir toiser les gens d'une façon méprisante qu'elle affecte tout particulièrement, mais à l'effet sacrément gâché du fait de sa petite taille.
Enfin, d'en haut, ou presque, elle se sent maîtresse de la situation.


- Prunette et moi, on danse, à la condition suivante : tu danses également, et choisis, à la fin, de retirer le "péquenot" sorti tout à l'heure, ou non -ce dont je doute.
Alors, Luny-chérie, tu n'vas pas refuser une pareille offre, hein ?
Ou sinon c'est qu't'as peur de t'humilier en bougeant ton gros derrière ? Mhm ?


Redescend les pieds sur terre, bien campée sur ses talons. Et arque un sourcil, provocateur.

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Lunran
Ou sinon c'est qu't'as peur de t'humilier en bougeant ton gros derrière ? Mhm ?

Lunran plissa le front et ses lèvres se retroussèrent en grimace de mépris, tandis que ses bras vinrent se croiser contre sa poitrine. Elle se prenait pour qui cette conne ? Lunran lui adressa un regard dédaigneux.

T'as toujours pas digéré l'épisode de ta natte on dirait. Atl n'est pas là pour te sauver de la honte aujourd'hui ?

Un sourire mesquin se figea sur son visage et elle décroisa les bras, face à Zazanilli.

Allez envoie le jus ma poule, on verra d'jà si j'arrive à suivre la cadence.

Avec toutes les fois où elle avait du courir à toutes jambes pour semer ses victimes ou se contorsionner pour se planquer dans un coin exigu, c'est pas un peu de danse qui lui faisait peur. C'était juste qu'elle redoutait le ridicule. L'orgueil est à double tranchant.

Même si habituellement je ne danse pas seule.

Son sourire plissa le coin de sa bouche, et elle haussa un sourcil malicieux, avant de se reculer de quelques pas, pour avoir de la place.

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Iztaccihualt
Izta, sagement assise derrière son nouveau bureau de calpullec, relisant les dossiers et les peaux de dinde jusqu'à en perdre la tête, poussa un profond soupire. Elle avait vesoin de distraction, elle n'était pas habituée à faire autant de travail, elle qui passait ses journées à servir de pillier à la taverne du calpulli.
Soudain, l'esclave numéro 13 vint se présenter à elle, un sourire perché au coin des lèvres. Elle lui avait demandé un peu plus tôt de parcourrir les gargotes et autres pour lui apporter des nouvelles extérieures.
Elle prit donc des nouvelles auprès de l'esclave:


-Ayyo esclave numéro 13, qu'as- tu donc appris qui pourait me concerner?

L'esclave lui répondit tout sourire:
- Ayyo ma calpullec, j'ai là de bien bonnes nouvelles pour toi. On a ouvert un cours de danse et comme tu ne sais pas remuer ton corps avec grâce, j'ai pensé que celà te serait utile.

Izta fronça des sourcils et des oreilles, une particularité offerte par les dieux à sa naissance,elle savait que la danse n'était pas son fort. D'ailleurs la dernière fois qu'elle avait éssayé, elle avait faillit perdre l'usage de ses jambes. Sa hanche étant restée bloquée pendant tout le soirée.
Des amies à elle avait essayé de lui apprendre comment se trémousser, en vain. Elle n'avait jamais eu ce don.

Même si l'idée d'apprendre à danser avec un bon professeur lui titiller l'esprit, elle ne pouvait passer sur l'impertinence de l'esclave. Décidement à Olac, tout les esclaves sont fous.

- Esclave numéro 13, tu devrais partir avant que je ne sorte ma massue! Vas de là et rapportes de moi des nouvelles sérieuses veux-tu!

Attendant que l'esclave quitte la pièce, elle se mit à réflechir et se dit qu'elle irait bien faire un tour sans être reconnue, ainsi elle pourait se montrer digne de son statut lors de ses soirées pulquolisées.


-------
Izta rejoignit donc la salle, selon les renseignements de son esclave et se présenta:

- niltzé, je suis Izta calpullec d'Olac. C'est ici qu'on peut apprendre à danser ?
Zazanilli
Atl n'est pas là pour te sauver de la honte aujourd'hui ?

La frapper. La frapper. Claquer cette joue, ce sourire humiliant, ravaler cette dernière question, la faire disparaître : elle n'a pas existé. Mais il est des choses auxquelles on ne peut rien toucher : le passé, par exemple. Atl n'est pas là... Elle contient sa rage, se mord la joue. De quel droit Lunran se permet-elle... ? Mais le pire, et ce pourquoi elle arrive à retenir sa main, c'est qu'elle sait bien que la jeune femme est dans le vrai... Pour te sauver de la honte... Foutu défi. Mais elle y a échappé, non sans laisser des cheveux de côté, et, même si elle ne l'avouerait à personne sinon les concernés, c'est bien grâce à Atl et au petit papillon.
... Aujourd'hui ?
Aujourd'hui elle se venge, aujourd'hui elle va lui en mettre plein la vue.

Elle se retourne, sort une poignée de quachtlis de sa sacoche, interpelle :


Quelqu'un pour m'jouer un rythme ! Musique !


Quelques minutes plus tard, un étrange bonhomme très baraqué mais qui semble timide s'avance, en lui montrant un pot en terre.

Ca f'ra l'affaire.

Ils se posent à l'extrémité de la place. La Vérole se défait de sa sacoche, se répète encore une fois qu'elle devrait s'acheter des bracelets. Signe au musicien, qui se met à taper sur l'objet qui, chose surprenante, résonne assez joliment.
Sourcils froncés, colère froide contenue, elle se concentre. Retrouver ce pas de base.
Pied droit devant, petit saut pour le repasser derrière, un, pied gauche devant, petit saut pour le repasser derrière, un, et on recommence dans le sens inverse. Le souffle, le souffle. Tout lui revient. Elle avait travaillé dur. Ses hanches se font au rythme, balancent lorsque ses pieds se posent.
Elle sourit, maintenant. Mouvement des poignets, et rapidement -très rapidement-, elle tourne sur elle-même, sans perdre le rythme. Le tempo de la musique rentre en elle...

Ô Dieux ! Voyez comme je danse. Je danse pour vous, dieux. Et puis aussi un peu pour fermer le clapet de l'autre dinde.
Ses bras décrivent des courbes, tandis que, sans perdre ce pas sautillant des pieds, elle se cambre vers le ciel, tourne sur elle-même. En oublie presque l'autre greluch...

- niltzé, je suis Izta calpullec d'Olac. C'est ici qu'on peut apprendre à danser ?


Elle s'arrête brusquement, inspire une grande goulée d'air. C'est qui celle-là ?

J'suis Zãzanilli.


Fronce les sourcils, plante un poing sur sa hanche, tandis qu'elle observe la nouvelle arrivante.

Apprendre à danser... Serait très long. Et puis d'abord, j'danse pas comme les autres dindonnes qui veulent chauffer du mâle.
La danse, c'est un art, qu'on destine aux Dieux.


La Teigne s'amuse quelque peu de la situation. Elle, gamine écervelée à peine adulte, qui peut enseigner, comme bon lui semble, à danser à des femmes. En y réfléchissant... Elle pourrait se faire des quachtlis.


J'peux t'enseigner quelques bases. Moyennant... Vingt cinq quachtlis.
Et je préviens : j'n'suis pas un gentil professeur.


Et toc. Ca passe, ou pas ?
Elle glisse un clin d'oeil à Prune, ignore délibérément l'autre Chieuse.

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