[RP] : Mariage de Bambou et Promether

[Aachen, le troisième de Juillet de l'an de Grâce 1458]

Majestueuse, n'est-ce pas ?

Telle était la pensée du premier Archidiacre de Trèves face à cette vision qui s'offrait
à lui.
Tenant dans sa main celle de la belle Duchesse d'Herbéviller, Sybille von Frayner, Uriel se plaisait à déambuler autour de la Cathédrale d'Aix-la-Chapelle, ce lieu leur rappelait les souvenirs de leur propre mariage.
Ils étaient arrivés de bon matin, voyageant en carrosse depuis la Lorraine ; satané véhicule qui lui donnait la nausée, l'on y était cahoté dans tous les sens et chaque bosse faisait l'effet d'une montagne et chaque nid de poule celui d'un précipice ; il se disait que rien ne vallait un bon voyage à cheval ...

Ainsi, il fallait préparer le lieu pour un mariage important, celui de sa nièce, la belle et discrète Bambou, avec le loyal et prévoyant Colonel Promether.
Deux êtres, deux âmes, qui s'aimaient d'un profond amour et qui souhaitaient le concrétiser, face à Dieu et face aux humains.

Arrivé devant l'entrée, les lourdes portes de chêne étaient ouvertes, Uriel pénétra alors dans le bâtiment et comntempla le transept, le choeur et les magnifiques vitraux.
Les colonnes semblaient s'élever vers un plafond qui faisait presque office de ciel tant il était haut. Tels des arbres tenant le toit du monde, leur solidité semblait à toute épreuve, travail de titan, qui serait encore debout dans plus de 500 ans ... du moins l'espérait-il, car les ravages du temps n'étaient rien en comparaison de ce que pouvait faire l'homme.
Il chassa ces
pensées négatives de son esprit pour se concentrer sur le moment.

Se rendant dans la sacristie, il déposa sur une table sa besace, qui contenait toutes les autorisations nécessaires, pour officier dans le lieu sacré.
Il prépara ainsi le linge d'autel : les nappes, le corporal, le pale et le purificatoire. Enfin, il prit un manuterge, mais dès lors que ce n'était pas un baptême, il n'en aurait sans doute aucun usage.
Sa tenue, elle aussi avait été posée par un bedeau sur un portant et il n'aurait plus qu'à la passer le lendemain matin, à l'aube.

Il quitta la sacristie et vérifia que l'endroit était parfait - comment en aurait-il pu être autrement ? - car à mariage exceptionnel, lieu exceptionnel ...

Arrivé devant l'autel il s'agenouilla, inspira profondément et leva les yeux vers les vitraux multicolores en face desquels trônait, presque irréelle, la Croix de Christos.
Uriel récita un silencieux Credo et fit un instant le vide dans son esprit, pour profiter du calme de l'endroit sacré ...



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[Née un 4 juillet]

Et bien oui, cette concrétisation de sentiments trouverait son accomplissement en ce jour.
Uriel s'était éveillé un peu avant l'aube, à l'heure où la noirceur du ciel se radoucissait et où les étoiles commençaient à s'effacer de la voûte céleste.

Un coup d'oeil au visage de Sybille, encre plongée dans le sommeil. Elle aurait bien le temps de se préparer car elle était le témoin de Bambou, juste retour des choses, finalement ; parfois les choses étaient bien faites.
Il quitta ainsi la chambre d'auberge sur la pointe des pieds et se rendit directement sur la place, afin de voir le soleil se lever et frapper de ses rayons les pointes des clochers de la cathédrale.

S'asseyant sur les escaliers d'un bâtiment à l'opposé de l'édifice sacré, il respira calmement, profitant du calme avant l'agitation de la ville, car déjà des porteurs commençaient à apparaître - si Nancy grouillait de monde, Aachen était pire encore.

Presque une heure passa avant qu'il se rende dans une dépendance pour y faire ses ablutions. Il renfila des vêtements propres avant de rejoindre la sacristie.

Arrivé à la Cathédrale, il aperçu une silhouette déjà en train de prier. Il s'avança et reconnut la diaconnesse de Toul.
En lui souriant, il la salua ; il espérait qu'elle s'était remise de "l'incident du couronnement".

Oh bonjour Syndel ! Et bien, je suis "frais et dispo", comme on dit ; et vous ? Tout va bien ?
Alors oui, avec plaisir, je vous remercie, j'ai déjà préparé ce qu'il fallait pour l'autel ; mais il reste des cierges et des bougies à rallumer et à enlever sur les divers candélabres.

Après ue courte prière, ils s'affairèrent à mettre en ordre la Cathédrale, tout était enfin prêt pour recevoir les futurs mariés, leurs témoins et leurs invités.

Floche a fait en sorte d'arriver à temps pour le mariage de deux personnes pour qui elle a une estime profonde. Ils se sont bien trouvés tous les deux, fait de loyauté, d'altruisme et de gentillesse. Elle connaît Bambou depuis son arrivée à Toul il y a plusieurs années et Promether depuis le mandat qui l'amené à travailler avec l'Ost. Elle est vraiment heureuse d'assister à cet événement.

En arrivant, elle ne peut qu'admirer la magnifique bâtisse qui se détache sur le ciel bleu. Elle se réjouis d'avoir un peu de temps pour faire le tour des vitraux au soleil du matin avant que les invités n'arrivent. En entrant sous le porche la température change tout d'un coup, elle passe du très chaud au presque un peu trop frais. Floche est contente d'avoir vêtu sa plus belle houppelande qui l'empêchera d'attraper un rhume.

Dans la semi pénombre, elle vit que Shendus était déjà là avec l'archidiacre. Elle se dirigea vers eux.

Bonjour Uriel, comment allez-vous et bonjour à vous Shendus. Vous avez fait tout le chemin pour venir jusque là. C'est un plaisir de vous voir.

Elle vit aussi Syndel déjà plongé dans la prière. Elle se dit qu'elle irait l'embrasser un peu plus tard, ne voulant pas la déranger dans ses dévotions.

La veille de ce fantastique jour pour les futurs époux, Promether avait demandé à Kyroper de venir avec Munella. Il avait hésité, n'étant pas un habitué des cérémonies, mais sachant que Munella allait y aller, il se décida; d'autant plus que Bambou lui en avait reparlé.

Il arriva donc vers la Cathédrale, totalement impressionné par la magnificence du lieu, s'attarda quelques instants pour contempler cet édifice. Il se rappela soudain que Munella l'attendait peut être, et se remis donc en marche, décidé à ne pas arriver en retard.

Il l'aperçut sous le porche, entrain d'attendre, et accéléra le pas. Arrivé à sa hauteur il lui dit:

Coucou Munie! désolé de t'avoir fait attendre.. J'ai été subjugué par la beauté du lieu!
Puis, apres un sourire radieux il ajouta:
Mais je suis là maintenant!

Il balaya ensuite du regard le lieu, constata qu'il allait pas tarder à se remplir. Il aperçut Uriel de loin, et se dit qu'il le saluerait plus tard, car il a sans doute beaucoup de choses à préparer, et laissons le se reposer un peu avant que les invités et les mariés entrent en masse!
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Majoie avait rapidement sellée Atore et était rapidement partie en direction de la célébration. Promether était un homme bien qu'elle appréciait beaucoup et elle apprenait à connaître Bambou... ils vont nous repeupler la Lorraine ceux-là pensa-t-elle.

Elle pénétra dans l'église, cligna des yeux pour s'habituer à la pénombre et se signa.

Hééé Muni la belette ca va toi?Kyroper toi dans une église???...elle riait bien contente de voir des gens de Verdun n'hésitant pas à les taquiner un peu...elle vit Floche un peu plus loin et la salua et le père Uriel qui semblait fort occupé..visiblement ils attendent beaucoup de gens ici..

[Transept l'antique]

Le soleil pénétrait doucement par les vitraux, laissant tomber sur le sol des couleurs aussi irréelles que chatoyantes.

Ayant été aidé de Syndel pour tout mettre en place, Uriel eut alors davantage de temps pour venir accueillir les invités.
Même si il n'était pas le Maître de Cérémonie, cela lui faisait toujours une immense joie de pouvoir venir saluer tout un chacun.

De l'autre bout du transept, il vit arriver les personnes bien matinales, il rejoignit l'allée centrale et traversa enfin l'allée centrale pour venir les saluer.
Pour commencer il tendit la main à l'ancien forgeron verdunnois.

Bonjour Shen', comment allez-vous ?

Il s'inclina alors et salua la Vicomtesse.

Bonjour Floche ; ça va bien merci, j'ai reçu une aide providentielle de Soeur Syndel, ainsi me voici déjà prêt.
Vous voici toute rayonnante, je gage donc que vous vous portez bien.

Il salua alors la fille de son parrain et messire Kryoper. Le fait qu'ils arrivassent ensemble lui mit la puce à l'oreille sur leur motivation pastoralienne ; il sourit alors, légèrement.
Enfin, il salua Majoie qui venait d'arriver.
Ainsi une grosse partie d'actuels ou d'ancien Verdunnois était présent, ainsi que des Touloises ... l'Est de la Lorraine serait-il plus matinal que l'Ouest ?

Mais non ! Car voici que venait la dévouée Rosa, à qui il fit une révérence amicale.

Didine avait enfilée sa plus belle robe pour le mariage de sa soeur, elle arriva devant la Cathédrale émerveillée par l'édifice qui était devant elle.
Elle gravit les marches et salua les personnes présentes et embrassa sa soeur heureuse de son bonheur.

Shendus pris un grand soupire puis regardas Uriel

Hum pour ce qui est du corp tous va tres bien ,mais ce qui est de mon Ame je suis un peut torturé ! Jaurait besoin de vous voir une fois que mon pied toucheras la LOrraine ! jaurait conseil a vous demander !

Puis shendus vit arrivé sa douce Fieule

Tien ^^ ma belle Ellebasi ! Shendus lui deposa un baiser sur chaqune de cest joux Comment va tu ?

Shendus vit de loin une de cest plus grande amie Rosana il se promis daller lui faire cest homage mais avant tous la regle il ce presenta devant Sybille_von_frayner courbat légèrement le torce pour la saluer

Mes Hommages Sybille ^^ content de vous revoir !

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La duchesse de ligny etait allée voir sa fille la veille ,pour la rassurer et lui dire que tout se passerait bien ,puis elle était rentrée pour préparer son vpyage vers Aix

Elle avait peu dormi et avait pris le chemin des le levé du jour

Elle arriva un peu à l avance et s arreta dans une auberge pour prendre une collation et se changer

[aix-la-Chapelle]


Marjolainne entra et vit deja quelques personnes de présente . elle alla saluer ses amis , embrasser son frere et sa femme puis alla se mettre à coté de sa fille didine .
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Yarwelh n'était pas en avance. Pas en retard non plus, mais vu la distance qu'elle avait à parcourir, on aurait pu attendre mieux. Mais bon. Cette journée s'annonçait mal. Et morose. Alors un peu plus ou un peu moins. Revenons en arrière pour comprendre.

[Quelques jours plus tost]

Yarwelh passait le plus clair de son temps assise. Ou allongée quand elle en avait la possibilité.
Chez elle, elle ne faisait guère plus rien. Hilda tenait la maison depuis son accouchement. Enfin, la domestique contrexévilloise la tenait déjà en partie depuis la fin de la grossesse, mais depuis la naissance, elle en faisait encore plus. La nourrice avait aussi pris quartier dans la petite maison d'Épinal. A tel point que la jeune dame de Contrexéville envisageait de se retirer sur ses terres.
Aujourd'hui, elle était retourné travailler pour la première fois plutost que de faire venir chez elle un page avec les dossiers. Ce fut épuisant. Jamais elle n'avait ressenti une telle fatigue dans son travail.
En rentrant, elle s'écroula presque sur le sofa après avoir mis le berceau près de celui ci. Elle allait gouter à un repos bien mérité quand un pli attira son attention. Elle avait oublié de l'ouvrir. Lasse, elle soupira. Toutefois parchemin fut finalement déplié et lu.
Bambou et Promether... Mariage.. Aachen..

La première pensée fut qu'elle n'irait pas. Trop loin, trop fatiguant, trop fatiguée.
Elle se rallongea complétement sur le sofa. La nouvelle l'avait achevée. Alors qu'elle n'avait aucune nouvelle de son Aimé depuis des mois, d'autres se mariaient.
Pourquoi n'avait-elle pas droit à ce bonheur?
Elle ferma les yeux, essayant de chasser ces noires pensées et ses larmes. Elle ne réussit qu'à se convaincre d'y aller. Elle connaissait Promether depuis si longtemps. Ils avaient été JAP ensemble, tour à tour responsable l'un de l'autre. Puis bien qu'il ai demandé de garder contact à son départ, Yarwelh s'était éloigné de tout lorrain en Limousin.
Et depuis plusieurs mois, ils travaillaient de nouveau ensemble, à l'ost. Malgré tout ce temps, jamais la jeune femme n'aurait imaginé qu'il épouserait une duchesse, devenant duc par la mesme occasion.
La duchesse, sa grasce Bambou. Yarwelh n'avait fait sa connaissance que tardivement comparé à son promis. Depuis qu'elle avait intégré le conseil ducal en fait. Elle avait ainsi appris à la connaître. A travers le travail, surtout. Pour une fois, la voir en dehors.
C'est ainsi que la connétable s'entendit dire

Hilda, vous préparerez les malles. Nous partirons la veille. Faites en sorte que je puisse m'allonger dans la voiture. La nourrice viendra avec moi. Vous monterez dans une deuxième voiture. Nous ferons route puis logerons tout quatre dans une auberge à Aachen.

Et c'est ce qu'il c'était passé. Yarwelh avait somnolé tout au long du trajet, ne pouvant réellement dormir, trop chaotique malgré les nombreux coussins. La nourrice veillait sur l'enfant, hormis les moment d'éveil de la mère.

[Au petit matin]

Yarwelh se réveilla tost. Elle avait encore une fois mal dormi.
Elle avait la poitrine lourde. Elle se dirigea donc vers le berceau. Elle pris doucement son enfant dans les bras et se rasseya sur le lit pour le nourrir.
Hilda entra alors, des victuailles dans les mains, les posant près de Yarwelh.

Ma Dame. La nourrice est là pour cela. Vous ne devriez pas.

Je sais Hilda, je sais. Peut estre plus tard.

Yarwelh grignota du bout des doigts une partie du plateau, tandis que son enfant finisssait son repas.

Hilda aida ensuite la jeune mère à s'habiller. Elle lui passa un jupon blanc, puis elle laça une houppelande au corsage bleu pastel et les manches aussi blanche que le jupon qu'elle laissait apparaître.
Yarwelh ne disait plus un mot, se laissant faire comme une poupée de chiffon.
Cela ne lui ressemblait guère. Mais elle n'avait plus d'autre choix. Elle n'arrivait plus a le faire.
Peu après, Hilda signifia à sa dame qu'elle était preste.

[Sur le parvis]

La nourrice descendit du carrosse et tendit le nourrisson à sa mère.
Plusieurs de ses connaissances étaient la. Elle les salua brièvement avant de se diriger vers Barberine et Sybille, espérant ne pas déranger.

Bien le bonjour, vos Grasces
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Moni avait chevauché toute la nuit pour arrivé à temps et à l'heur à ce mariage. Car elle avait reçu l'invitation de Bamabou.

A son arrivé elle remarqua très vite que la mariée n'était pas encore là.

Ouf!!! Juste à temps se dit elle

Elle entra donc dans la Cathédrale et chercha une place d'ou elle pourra tout voir!!!

comme c'est loin !! se dit une rousse perchée sur son Quérido ... un alezan roux comme les cheveux de sa cavalière.

Pour aller plus vite, Cléo avait mis un baluchon en travers du col de son cheval et vêtue comme un garçon en bottes et braies avait d'une traite traversé champs, bois et forêts ... de grandes forêts de sapins noirs et hauts comme des piliers de cathédrale.

La maire de Toul ne pouvait laisser longtemps son village sans s'en occuper, c'est pourquoi, cheveux et cape au vent, elle cravachait sa monture qui filait à vive allure...

Excuse-moi Quérido mio, mais là, il ne faut pas trainer !!
Allez garçon du nerf .. on est presque arrivé !

En effet, tard dans la nuit, la rouquine avait débarqué dans une hostellerie sise à deux pas de la grande cathédrale d'Aix-la-Chapelle ... elle confia l'alezan humide d'avoir tant galopé au bon soin du palefrenier de l'auberge et lui promis piéces d'or si elle retrouvait au matin son cheval nourri et bien soigné.
Cela fait, elle monta quatre à quatre les marches de l'escalier menant à sa chambre ... et la cavalière fourbue tomba sur le lit et s'endormit en moins de temps qu'il faut pour le dire.

Demain, elle irait à la Cathédrale pour le mariage de son amie Bambou et se réjouissait qu'elle avait enfin trouvé celui qui avait su faire battre son coeur ...

Et déjà elle partait dans un rêve ...

Voyait sur un tapis de fleurs les amoureux avançaient ..
Ils avaient les visages radieux et des colombes les accompagnaient ...
Et la cathédrale était une forêt peuplée d'écureuils, d'elfes et de fées
Son de lyres et chants d'anges, hautbois et tambourins joyeux
Le couple changeait mais dans leurs yeux c'est la mm flamme qui brulait
En s'approchant elle se reconnut au bras d'un moustachu heureux
Des cloches résonnaient vibrantes dans .... DES CLOCHES !!!

DING, DONG !

HO ! mais c'est quoi ce bruit !

Cléo se réveilla en sursaut assourdit par les cloches qui sonnaient à tout va en face de sa chambre ..

Mon dieu le mariage de Bambou qui doit commencer !!! pensa la roussette tout affolée d'avoir dormi si longtemps .. le soleil était déjà haut ...

Faut que je me prépare !
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A peine avait-t-il salué les personnes présentes et demandé de leurs nouvelles, que quelqu'un d'autre arriva. Il s'agissait d'une jeune femme que Prom n'avait jamais vu auparavant et apprit à la fin de la cérémonie qu'il s'agissait en fait de la soeur de son aimée. Aussitôt qu'il eut salué l'inconnue que deux autres personnes firent leurs apparitions, ils n'étaient d'autres que Ellebasi , le témoin et la meilleure amie de Promether qui était accompagnée de sa fille. Le jeune homme sourit en les voyant et alla à leurs rencontres. Il salua sa petite fille, qui était adorable dans sa robe rose puis sa mère :

- Bonjour Tra... s'arrêta-t-il pour ne pas prononcer en entier le surnom avec lequel il avait l'habitude de l'appeler par pure taquinerie et se doutait qu'avec la prononciation des trois premières lettres elle ferait directement le rapprochement avec son surnom. C'est deux là étaient toujours entrain de plaisanter et ne manquait pas de se charrier, ils étaient toujours bon enfant. Il sourit innocemment puis répondit à son compliment : Merci. En disant tout bas avec plaisanterie ( la taquinerie est un moyen comme un autre de ne pas montrer son stress et d'essayer de l'apaiser un peu) : arrête tu vas me faire rougir. Sourit. Je te remercie d'être là. Eh comment je suis stressé, tu n'imagine même pas à quel point, cela fait plusieurs jours que j'ai du mal à dormir.

Derrière Elle un homme arriva à l'entrée, il reconnut immédiatement Niconoss, c'était lui qui présenta Bambou à Promether pour la première fois il y a un peu plus d'un an. Sans lui, les futurs mariés ne se seraient sans doute jamais rencontrés. Le jeune homme alla donc le saluer après avoir prit congé de son amie Elle qui voulait discuter avec Shendus.

- Bonjour Niconoss, comment vas-tu ? Comment ça se passe à Alençon ? Merci d'être venu et d'avoir fait tout ce chemin exprès pour assister à la cérémonie, avec ce temps sa n'a pas du être chose simple.

Il aurait voulu discuter plus longuement avec lui pour prendre plus de nouvelle mais d'autres personnes commencèrent à venir, d'autres voulurent lui parler alors il ne pouvait pas perdre le rythme, autrement il ne serait plus où donner de la tête. Le jeune homme salua Niconoss avant de se retirer et lui demanda qu'il n'hésite pas à donner de ses nouvelles par courrier.

Le futur marié se posta dans l'entrée de la cathédrale et accueilli respectivement deux homme qui devait être des connaissances de son aimée, son ami et camarade d'armes Adelphe, sa future belle-mère (il fut content qu'elle put tout de même venir malgré son emploi du temps serré), mais aussi deux autres connaissances de Bambou qu'il n'avait jamais vu, la connétable Yarwelh (ahhh au moins maintenant Prom se sentira moins seul en tant que blond dans la cathédrale) , Sybille une grande amie et confidente de sa future épouse dont il avait entendu parlé à plusieurs reprises, il avait même il y a quelques mois plus tôt assisté au mariage de celle-ci et de son aimé Uriel.

Le jeune homme constata que Floche avait l'air d'être à l'aise, son attitude lui fit sourire : elle passait d'une personne à l'autre avec facilité, naturel et tact en les saluant et en discutant un peu avec eux. Contrairement à Promether qui n'avait pas l'habitude de parler à autant de personne, et était habituellement assez timide et réservé alors il avait de quoi perdre pied. Son amie se rapprocha de lui :

- Bonjour Promether. Vous voilà enfin heureux.... je vous souhaite tout le bonheur du monde. Et je suis certaine que vous rendrez Bambou très heureuse ... une fois de plus je sais pouvoir vous faire confiance.

Le jeune homme l'accueillit d'un sourire, et lui répondit :

- Bonjour Floche. Oui le grand jour tant attendu est enfin arrivé, depuis le temps que nous l'attendions, je nage donc en plein bonheur malgré le trac. J'espère que vous pourrez vous aussi un jour vous mariez avec celui que vous aimez.
Je vous remercie en tout cas pour vos vœux, c'est gentille. Je ferai bien entendu du mieux que je peux pour combler Bambou, son bonheur passe avant tout et évidement avant le mien.

Par la suite, la femme d'Eglise de tout à l'heure qui lui était étrangère approcha et se présenta à lui. Il sourit, et répondit :

- Bonjour, je suis enchanté de faire votre connaissance et vous remercie pour vos congratulations. Je pense que nous nous reverrons, j'envisage de déménager à Toul dès que mon champ sera vendu évidement.
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Assise d'un coup sur son cul, la rousse qui avait dormi toute habillée, se fut réveiller en sursaut par les cloches de la cathédrale toute proche ....

Elle mit bien 5mn à se remémorer ce qu'elle faisait céans .. oui... euh ... oui ! je suis à Aix-la-Chapelle pour le mariage de Bambou et Prométher !!

Elle se frotta les yeux, s'étira comme un chat et sauta du lit dans une rayon de soleil où voletait un nuage de poussière qu'elle avait ramassé sur le chemin depuis Toul ...
La rouquine affola les petits grains qui virevoltaient dans la lumière autour d'elle en otant ses vêtements de voyage.

Une bassine et un broc pour la toilette firent l'affaire et la vitre poussiéreuse de la fenêtre fit office de miroir ...pas fameuse cette auberge, mais hier j'avais pas le temps de faire du tourisme... hihi ...

L'eau était froide et finit de réveiller complétement Cléo qui défaisant son baluchon en sortit la plus jolie robe qu'elle avait, un peu froissée mais qui ferait parfaitement l'affaire pour faire honneur à sa chère et douce cousine Picsounette en une si importante cérémonie.
Elle secoua le vêtement pour lui redonner son volume et en camisole entreprit de se coiffer ... Voilà ... ça ira ... je vais finir par me mettre en retard si je trainasse encore ...

Passant la tête par la porte de la chambre elle héla un serviteur qui somnolait sur une chaise ...

hé toi !! réveilles-toi bonhomme !
montes-moi de quoi manger !
Du vin, du pâté et du pain et quelques fruits ou des pasteleries ...
Viiiiiite, je dois me rendre à la Cathédrale !!

Ne traine pas !

La rousse lui agita sous le nez une bourse pleine d'écus pour l'encourager et on put voir dans l'oeil torve du loufiat un petite étincelle d'intelligence ... ouf ! il bouge sa graisse dieu soit loué ! pensa la rousse pressée ...

En attendant la collation, elle finit la confection d'un improbable chignon qu'elle fixa d'un ruban de satin vert ...

TOC, TOC !!

Ah ! enfin !!! entres !!!
J'ai faim !!
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Isis trouva enfin un moment pour se rendre à Aix-la-Chapelle.

Elle avait bien reçu l'invitation de Promether et de Bambou.
De plus, elle avait promit à son colonel d'Armée de venir dès qu'elle le pourrait.

Après avoir chevauché depuis Epinal, elle arriva enfin dans cette magnifique ville.
Elle se souvint du mariage d'Uriel et Sybille ou son géant avait fait l'effort de venir.
mais cette fois, elle vint seule. Elle savait qu'il n'aimait pas ce genre de cérémonie.
De plus, elle ne savait pas si elle allait pouvoir rester jusqu'à la fin ayant bien des choses encore à régler en tant que capitaine du l'ost.

Elle trouva une chambre dans l'auberge ou ils s'étaient arrêter avec Fiha et Barberine.
L'aubergiste l'avait reconnu à son arrivée et lui avait donné la même chambre.
Isis le remercia et après s'être restaurer rapidement, elle alla se changer et prit la direction de l'église.


Arrivant sur le parvis, elle constata avec bonheur qu'elle n'était pas trop en retard.
Elle alla dire bonjour à ses amis déjà présent et s'approcha du futur marié.

Bonjour Promether.
Comment allez-vous en ce jour de bonheur pour vous??

Puis, elle rejoignit ses amis se sentant bien seule loin de son géant.

Après avoir terminé la petite conversation avec soeur Syndel, il remarqua qu'il avait salué tous les invités alors il se contenta de rester sagement dans l'entrée de la Cathédrale. Le jeune homme regarda un instant à l'extérieur pour voir s'il n'y avait pas d'autres invités qui arrivèrent, seul des habitants d'Aachen étaient présents dans la rue, aucune tête ne lui était familière et personne n'avait l'air apriori de se diriger vers la cathédrale. A l'intérieur de l'édifice religieux, certains prirent déjà places sur les bancs – ils avaient grand choix, la place ne manquait pas - , d'autres continuèrent à discuter en parlant de tout et de rien.

A ce moment il pensa à son aimée, elle devait être à cette heure déjà debout et prête à venir d'un instant à l'autre. Le temps lui paraissait au ralentit depuis ce matin et il n'avait qu'une hâte c'était de la retrouver. Durant sa rêverie, ses yeux fixèrent le vide jusqu'à ce qu'un mouvement juste devant lui, lui fit quitter ses pensées : c'était Zahra qui venait d'arriver .

- Bonjour; messire Promether, 'fin mon colonel, je vais attendre la fin de la cérémonie pour vous féliciter tout deux, vous et sa grâce Bambou, je vous souhaite tout le bonheur du monde; et une excellente cérémonie.

- Bonjour Dame Zahra. Comment allez-vous ? Il lui sourit et la remercia pour ses sympathiques propos. Puis il rajouta : Inutile de m'appeler '' mon colonel " , nous sommes ici tout deux en temps que civil, non à l'Ost alors je pense que nous pouvons nous parler d'égal à égal. Il lui souhaita une bonne journée et la laissa prendre place.

Zahra et Promether ne se connaissait pas particulièrement, ils se côtoyaient seulement à certains moments à l'Ost voir à de rare occasion peu-être dû au fait que l'Ost était un grand bâtiment et qu'ils ne font pas parti de la même ville.

Par la suite, son Oncle Theudric arriva. Il l'avait choisi comme témoin car il tenait tout simplement à ce qu'un membre de sa famille le devient. Il regrettait seulement que d'autres membres de sa famille n'étaient pas venu à son mariage. Le jeune homme quitta le coin où il était resté planter depuis un long moment et s'avança vers son Oncle pour l'accueillir comme il se le doit. Il croisa au passage et salua chaleureusement l'amie de sa fiancée la Duchesse Barberine qu'il avait pu rencontrer à Toul autour d'une table de rampo puis il dit « bonjour » plus respectueusement -car il ne les connaissait pas – à deux autres femmes qui entrèrent dans la cathédrale dont une qui était une ancienne Médecin-major de l'Ost et l'autre portait une robe blanche assez élégante et à la mode de l'époque. Ensuite c'est Isis qui arriva -il lui avait fait promettre de venir, en la voyant pas tout de suite il crut qu'elle avait oublié. La jeune femme l'aborda :

- Bonjour Promether.
Comment allez-vous en ce jour de bonheur pour vous??

- Bonjour Isis. Comment allez-vous ? demanda-t-il puis il répondit qu'il allait bien : heureux que ce jour est enfin arrivé mais stressé.

Uriel était derrière l'autel et vérifia que tout était prêt pour commencer la cérémonie puis lorsque Promether jeta un regard vers lui, il lui fit signe de s'approcher vers l'autel. Le futur marié s'exécuta et traversa l'allée centrale pour se placer devant la table servant aux cultes. Dehors on entendait résonner jusqu'à l'intérieur de la cathédrale les bruits de sabots de plusieurs chevaux tirant un carrosse, et les invités allèrent s'asseoir sur le banc de leur choix. Ainsi la cérémonie allait commencer et Prom sentit le rythme de son coeur accélérer.
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[Départ de l'auberge]

La calèche partit vers la cathédrale, plus elle approchait de sa destination, plus son cœur battait la chamade, des doutes vinrent gâcher cette belle journée, et si elle faisait une bêtise ?, et si ce n’était pas le bon, et si ce n’était pas le grand amour qu’elle avait tant attendu ?

[Arrivée à la cathédrale]

Ils arrivèrent devant l’édifice, elle voulut faire demi tour tellement son stress et ses doutes lui voilaient l’esprit. Elle prit une grande inspiration et sortit, Dolores lui mit sa robe bien en place, elle prit le bouquet que lui tendait Ernesto le cocher.

Elle croisa son frère sur le parvis, il l’attendait pour l’emmener à l’autel, elle lui prit le bras, Dolores mit bien la traine de sa robe, elle descendit le voile pour cacher son visage et ses émotions



Elle entra dans la cathédrale, il y avait énormément de monde qui s’était déplacé pour son mariage, ses jambes vacillaient elle s’accrocha au bras de son frère, elle regarda droit devant elle, marcha doucement jusqu’à l’autel, se concentrant sur ses pas

Dès qu’elle le vit, dans son costume bleu nuit et or, tous ses doutes s’évanouirent, elle s’approcha de lui en souriant. Elle savait que c’était l’homme de sa vie.

Elle leva légèrement son voile pour faire un bisou sur la joue à Uriel, ce n’était pas très protocolaire mais même si c’était lui qui officiait il restait avant tout son oncle. Puis elle prit place à coté de son Promy.[/i]
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Elle n’avait rien vu en entrant dans la cathédrale trop concentrée à ne pas se prendre les pieds dans sa robe, après avoir bisé son oncle, elle regarda l’assemblée qui était présente, elle reconnut pratiquement tout le monde.

Quand Uriel prit la parole, elle s’approcha un peu plus de son Promy et écouta solennellement la cérémonie.

Elle récita le crédo comme il le demandait


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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A ces mots le cœur de Shirelle se serra. Elle ne connaitrait jamais la joie de prononcé ces vœux. Maintes fois la vie les avait réuni son barbu et elle et maintes fois elle s'était acharnée à les séparer. Cette fois elle y était parvenue pour de bon... plus jamais elle ne verrait le visage de l'homme pour qui son cœur battrait à jamais, plus jamais elle ne caresserait ses joues barbues, plus jamais elle n'entendrait sa voix chaudes lui murmurer qu'il l'aimait...

Shirelle inspira un grand coup le plus silencieusement possible, i l n'était pas question pour elle de se donner en spectacle. Elle serra ses mains rassembler devant elle et récita le credo comme toutes les autres personnes présentes.
Certes elle avait perdu l'homme qu'elle chérissait plus que tout mais elle n'avait pas perdu la foie. Elle savait qu'aujourd'hui il était auprès du très haut et qu'il veillait sur elle.

Armael s'était retournée a l'entrée de Bambou , magnifique dans sa robe blanche .
Elle sourit se remémorant son mariage très récent fait dans l'intimité de leur chapelle et auquel Bambou lui avait fait l 'honneur de venir.

La messe commençait et elle s'apprêta a réciter le crédo quand elle aperçu une silhouette qu'elle connaissait fort bien entrer discrètement dans la Cathédrale.

Elle essaya de croiser le regard de son époux mais il ne la vit pas au milieu de la foule.
Tout en récitant le crédo elle essaya de se placer de façon plus visible sans trop se faire remarquer .

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Cléo avait commencé à manger et à boire avant de partir à la cérémonie et bien sur comme la rousse était gourmande, elle ne vit pas le temps passer ...
C'est en entendant les voix des gens priant qui venaient de la cathédrale juste en face des fenêtres de la chambre de l'auberge qu'elle occupait que Cléo s'aperçut qu'elle avait oublié l'heure !

Oh !! p... de .. b ... m ... !!

Elle remit en place sa tenue, secoua les miettes qui s'y étaient oubliées dans les plis du tissu et dévala l'escalier pour courir jusqu'à la Cathédrale à quelques pas de là.

Un peu essoufflée par sa course, la rouquine se glissa par la porte de coté pour ne pas se faire remarquer ...
Tout le monde récitait le credo ... enfin lui semblait-il .. elle n'était pas très férue de ce genre de littérature ...
Prés d'un pilier, elle reconnut Juste qui regardait en souriant l'autel où Bambou resplendissante bien plus que sa magnifique robe rayonnait, couronnée d'un rayon de soleil filtré par les vitraux rouges et jaunes de la nef .. une caresse lorraine sans doute.

Flamboyant, oui, ce mariage était tout de lumière et même si ce n'était qu'une jolie représentation pour la belle société réunie, le principal était dans la lumière de ces deux êtres qui s'étaient promis amour pour l'éternité dans l'intimité de leurs cœurs.

Cléo s'adossa à un confessionnal ... toujours possible d'y piquer un petit roupillon si ce bon Uriel voulait faire durer le plaisir .. héhé ... elle se serait presque convertie pour lui faire plaisir mais elle avait trop de ressentiment contre certains curés aux grands mots mais aux petites actions.

Pendant que certains répétaient le credo, Cléo ferma les yeux et souhaita de toute son cœur tout le bonheur du monde à Bambou et Promether ... oui ! c'est certain ! ceux qui s'aiment sont bénis par les dieux !
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Debout devant l'autel Prom attendit en fixant du regard la grande porte principale. Il sentit des regards posés sur lui, et n'osa donc pas les croiser, il était déjà assez stressé comme ça - c'était assez troublant d'avoir plusieurs pairs d'yeux braqués sur sa personne il faut l'avouer.

Au bout de quelques secondes, la porte s'ouvrit et son aimée apparut à l'entrée. Elle était élégamment bien vêtue d'une longue robe blanche qui mettait bien en valeur sa belle silhouette svelte, elle était ravissante comme toujours . Lorsqu'elle s'avança dans l'allée centrale une musique adapté pour l'occasion se fit entendre. Prom ne put retirer son regard de son aimée, il était comme hypnotisé par elle et le fait de la voir enfin le calmer peu à peu intérieurement. Il l'accueillit avec un sourire quand elle n'était plus qu'à quelques pas de lui tout en la regarda dans les yeux avec tendresse. Son aimée alla faire la bise à son oncle puis se plaça à côté de son aimé. Prom prit la main de Bambou et la caressa doucement à l'aide de ses doigts - c'était une main qui se voulait être rassurante car il savait son aimée stressée depuis quelques jours, bien avant le mariage.

Uriel prit ensuite la parole dans le but de commencer le sacrement. Prom l'écouta avec attention et était formellement d'accord sur le fait que la mariage était un engagement à vie et à ne pas prendre à la légère. Par la suite le Premier Archidiacre invita tout le monde à réciter le crédo. A ce moment cela fit rappeler au futur marié que quelques mois plus tôt il avait récité pour la première fois cette prière lors de son baptême...
Ainsi comme l'a demandé Uriel, Prom s'exécuta et récita avec conviction le crédo aristotélicien afin de montrer sa foi :

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis ,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen.
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Apres avoir réciter le credo sursauta sur place et regarda arrivé la mariée.

Ellebasi essaya d'apercevoir sa fille dans la foule et la vit près de mon parrain Shendus .

Soulager de la savoir auprès de lui elle pu se concentrer su r les futurs mairies et fut heureuse pour eux il le mérité tellement et se jour est une source de bonheur pour eux que dieu dans sa miséricorde les bénisses toujours .

Ellebasi vit la mariée elle etais magnifique dans sa robe blanche et savait que Prom la rendra heureuse sourit émue à chaque mariage .

Voyant la duchesse et Sybille se déplacer et écouta d'une oreille se qu'Uriel demanda et fit autant en allant se placer près des témoins comme demandais et attendit ..

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Voyant le discourt prendre fin de la duchesse Ellebasi avança pour parler des futur marier émue .

Elle s'éclaircit la gorge, et garda son calme pour éviter de devenir rouge comme pivoine.
Mon dieu en se plaçant en face du couples et se concentre un instant pour prendre la parole .

Promether est mon meilleur amis, quelqu'un de toute confiance ,
A toujours été la pour moi, dans les bon comme dans les mauvais moment comme dans les doutes ,
il savait que j'étais la pour lui pour le conseillés s'il le demandait comme c'était des fois le cas.
C'est quelqu'un honnête ,respectueux ,bon avec tous,
Adore me taquiner et surtout son amour est fort et beau pour Bambou qui lui rend l'amour qu'il lui porte.

Je suis heureuse et fière que tu m'es choisie comme témoin et je t'en suis reconnaissante d'être présente ce jour .
Prom et Bambou vous vivez un jour merveilleux,
l'amour que vous vous portez sera plus fort chaque jour si vous savez l'entretenir.
Je vous souhaite tout le bonheur du monde, que votre vie soit belle et sereine,
bien que je sais d'avance qu'elle le sera .en leur souriant d'avoir terminer le discours sens faire une bévue .

Et laissa la place au autre témoin

C'était à elle de parler. Sybille, bien qu'habituée aux discours officiels, était un peu fébrile. C'est que ce discours là était différent, personnel, chargé en émotion.

Elle sourit à Bambou et posa sur Promether un regard bienveillant avant de se lancer.

- Bambou c'est... une amie de toujours rencontrée au D2L. Alors que je faisais mes débuts en politique, elle était déjà conseillère ducale et imposait le respect. De ses conseils, j'ai beaucoup appris. De son appui, j'ai bénéficié. Pour tout cela Bambou merci...

Bambou c'est... un sourire, une étreinte, un regard... des bras rassurants, une voix qui console... une confidente, une amie, une soeur de coeur... Pour toutes les heures passées à m'écouter, à me conseiller, merci...

Bambou c'est... le calme, la sérénité... stoïque en toute occasion, elle possède un flegme à toute épreuve... Pour ton influence bénéfique, pour le temps passé à apaiser, merci...

Bambou aujourd'hui, c'est... une jeune femme qui respire le bonheur au bras d'un homme dont je n'entends que tu bien.

Elle posa le regard sur Uriel comme pour dire : "C'est lui qui me l'a dit !".

- Je suis là à tes côtés en ce jour pour t'accompagner dans ta démarche. Tu vas t'unir à Promether et tu as voulu que je sois témoin de ton engagement. Pour m'avoir permis de partager avec toi ce moment important de ta vie, merci.

Puis elle s'adressa à Promether.

- Promether, en ce jour béni, vous recevez pour épouse l'une des plus grandes dames de Lorraine. Grande par l'expérience, grande par le coeur.

Des années durant, toutes deux, nous avons parlé de l'amour parfait, de l'homme qui ferait vibrer notre coeur, de celui qui nous mènerait à l'autel. C'est chose faite ! Et je sais qu'elle a fait le bon choix. Je le sais parce qu'elle fait toujours des choix judicieux...

Faites vibrer son coeur et étinceler son regard tant que la vie vous portera pour qu'ensemble, vous puissiez vous épanouir dans le respect des préceptes aristotéliciens.

Regard chargé en émotion à l'attention de son époux, sourire tendre.

- Je vous adresse tous mes voeux pour l'avenir... Qu'il soit riche et fertile...
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De Saint Dié à Toul, de Toul à Nancy, Flavien courait de partout pour défendre son duché! Par ailleurs une campagne ducale, qu'il l'occupait assez, avait fait sortir de la tête du jeune homme le mariage de Bambou, la vieille Bambou! Il l'avait toujours connu, et malgré les moments difficiles, elle était toujours restée en tête d'affiche!
Promether quant à lui, était une personne discrète! L'ayant croisé quelques fois dans le domaine familial, il n'avait jamais réellement eu de contacts avec lui!
Enfin bon, il parait que les deux se mariaient! Prit à droite et à gauche, vaguant du castel de nancy, aux locaux de NUL, le mariage lui était sorti de la tête.
Alors qu'il mit sur papier le mot mariage, papier à direction de FC, il eut soudainement une révélation, la révélation qui va le faire arriver tant bien que mal au mariage! Il prit la route de Lignéville, cheveux au vent, beau gosse sur étalon, pour aller revêtir une tenue correcte! Une tenue composée d'un pourpoint court, moulant avec un col haut. A sa taille il était maintenu par une ceinture. Il portait en dessous une chemise à manche longue et une braie courte complétée par un collant. Les manches du pourpoint sont fendues au niveau de l'avant-bras. Les épaules, la poitrine et le dos sont rembourrés, il devait être beau jusqu'au bout. Par dessus, le jeune frayner portait une longue robe blanche recouvrant le reste des vêtements de couleur bleutée!

Une fois habillé, il partit en direction d'aix la chapelle! Après plusieurs jours de route, habillé toujours de la même façon (baahh le crasseux!), il arriva enfin sur le parvis de la cathédrale! A quelques pas de la grande porte, les deux gardes lui ouvrirent les deux lourds battants de bois. Par chance, il arrivait au moment le plus important, le moment où ils allaient se dire oui pour l'éternité! Le NULléen se signa et prit place là ou il en trouva une! Pour se faire, il marchait "discrètement" au milieu des rangs pour enfin poser son popotin non loin d'une personne qu'il ne connaissait pas.
Dans quelques mois, voir quelques semaines, ça sera à lui, de passer la bague au doigt et de s'unir dans un amour qui le comble au plus haut point! Jade, sa belle Jade incarne la perfection, et il espérait que la perfection de leur amour soit aussi le cas pour les deux, et qu'ils puissent vivre heureux le restant de leurs jours!

Il attendait maintenant la fin de la cérémonie pour passer au grand buffet et enfin pouvoir gouter le vin qui ornerait les tables... (oui je sais drôle de chute qui casse les pensées précédentes)
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Uriel saisit un instant la lueur de panique dans le regard du Colonel de l'Ost lorrain.
Après tout ce que lui avaient dit les témoins, il devait sans doute penser qu'un regard comme le sien tentait d'appuyer ces propos ou déceler une quelconque once de malversation.
Le Premier Archidiacre savait qu'il n'en était rien, mais il ne put s'empêcher de sourire intérieurement lorsqu'il le vit mal à l'aise ; car il était vrai que Bambou était sa nièce et que chez la plupart des Réaumont, la famille c'était sacré.

Le futur marié se ravisa et comprit bien vite le sens du regard et répondit comme il se devait à la question fatidique, celle qui lierait son destin à celui de la Bailli de Lorraine.
Il hocha alors légèrement la tête et reporta son attention sur la jeune fille.

Et toi, Bambou veux-tu prendre pour époux Promether, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour ?
Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

Il lui sourit, attendant sa réponse ...

Le regard posé sur Bambou, il l'écouta prononcer sa promesse.
Ainsi donc, ces deux là s'aimaient d'un profond et inextinguible amour, c'était vraiment ce que l'on pouvait leur souhaiter.
Il tourna les yeux vers le Baron de Bléré et tendit la main ; ce dernier lui remit les alliances, deux beaux anneaux d'or, qu'il bénit.
Il en plaça alors un dans chaque paume et contourna l'autel et vint se poster face aux futurs mariés.

Tendant légèrement les bras, il ouvrit les paumes ... face vers le haut, bien sûr, un peu comme on tend une friandise à un enfant, dévoilant les magnifiques alliances.
Chacun d'entre eux en prit une et l'échange tant attendu eu lieu : ils étaient mariés devant Dieu, devant le peuple. Il ne restait plus maintenant qu'à prononcer les paroles rituelles.

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.

Par ces anneaux, lien immortel de votre union, voici que vous liez vos destins ensemble.
Et ainsi, je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage.
Ce que Dieu a permis d'unir, nul ne pourra le désunir.

A cet instant, il contempla les regards pétillants de bonheur des deux mariés, un instant d'éternité qu'il grava dans son esprit.

Promether, vous pouvez embrasser la mariée.

Il fit un quart de tour et revint derrière l'autel, souhaitant silencieusement tout le bonheur du monde à sa chère nièce et à son promis.

Lady_Emeraude arriva seule à la cathédrale ...
Elle y était déjà allée aux mariage de un de ses grands amis feu, et cette pensée remua quelques souvenirs. En cet endroit, il était certainement là en pensée.
La jeune femme voyait que quelques uns étaient arrivés et se posta dans le fond comme à son habitude. Elle pouvait voir sans être vue

...Puis la cérémonie se déroula
elle ressentie de merveilleux moments d'émotions...Sur le visage de Bambou.
Elle observa sa marainne et son époux dans leurs beaux habits et surtout leurs yeux
qui pétillaient de millier d'étoiles d'or !

[size=9]Quel merveilleux jour

Dit elle tout bas

Un doux sourire sur ses lèvres se déssinat
Lady s'assied tranquillement et attendit la suite de ce merveilleux mariage.

Elle récita le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis ,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen.

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Dernière édition par Ladyemeraude le 01 Avr 2011 10:03; édité 4 fois

Constance trouvait que les promis étaient très beaux et assortis.
Elle se rappelait les tenues rouge et or qu'elle avait fait confectionner pour son mariage qui finalement n'avait jamais eu lieu, faute de fiançailles...
Enfin il n'était vraiment pas temps de se replonger dans ce passé d'autant plus qu'il était triste.

Elle se tourna pour faire un sourire à Cléo et saluer les autres personnes qu'elle connaissait.

Elle avait récité le credo, fait plusieurs fois les signes de croix.

L'échange des anneaux avaient eu lieu, l'émotion était palpable et Constance attendait de sortir pour faire une haie d'honneur pour les jeunes mariés.
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Le Premier Archidiacre de Trèves s'émerveilla de toute cette passion, toute cette tendresse ; c'était un spectacle unique et tellement encourageant pour les autres, et quand bien même il vivait au quotidien ces moments, il ne pouvait que les souhaiter aux autres humains.
Uriel allait pouvoir clôturer la cérémonie.
Les alliances furent échangées, comme il se devait, établissant la cause formelle du sacrement du mariage.

Laissant patiemment aux mariés le temps d'échanger enfin un baiser aux yeux de tous, il attendit en souriant, puis reprit :

Lorsque l'on se marie, on fait alliance, on s'unit à vie pour le meilleur et pour le pire.
D'où le nom "alliance" donné à cet anneau échangé lors du mariage.

Il était temps maintenant de Communier, les nouveaux mariés allaient pouvoir profiter de leur banquet !

Uriel se pencha pour sortir de dessous l'autel un plateau sur lequel il y avait un pain et une coupe.

Il rompit le pain et versa du vin dans la coupe, y but ... pour savoir si le vin n'avait pas un goût de bouchon et il tendit la coupe à Bambou et à Promether en leur murmurant quelques mots.

Une fois encore toutes mes félicitations, je suis si heureux pour vous.

Il sourit et demanda alors à tout le monde de venir communier.
Ensuite, chacun pourrait féliciter les mariés et Aller en Paix, dans la liesse, la joie et la bonne humeur.
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Son aimée parut gênée par son baiser jusqu'à ce qu'il lui prit la main. En temps normal il l'aurait été aussi comme c'est le cas en taverne où il évitait de l'embrasser lorsqu'il avait quelqu'un, car pour lui sa ne se faisait pas, c'était par respect surtout. Pourtant à son mariage il n'avait pas sentit le mal à l'aise habituel, depuis la récitation du crédo il ne se préoccupait plus du regard ou de ce que pouvaient penser tout ceux présents derrière les mariés. Comme aujourd'hui est un jour exceptionnel, le jeune homme a fait en sorte d'offrir à son aimée un beau et doux baiser, chargé en amour.

Il sentit Bambou serrer sa main avant qu'elle s'approche un peu plus contre lui. Il répondit à son sourire. Pendant ce temps Uriel avait préparé le pain et le vin pour la communion, il gouta le vin puis donna la coupe à Bambou en félicitant les deux mariés dans un murmure. Promether le remercia pour ces propos.
Bambou bu alors un peu du contenu de la coupe et en vue de sa grimace Prom comprit que celà avait mauvais goût. Il prit la coupe que lui donna sa femme, et bu une petite gorgée. Il grimaça en sentant l'arôme désagréable de l'alcool dans sa bouche et avala aussitôt comme pour échapper à ce goût. Son comportement pourrait paraître exagéré mais pour quelqu'un qui ne boit pas une goutte d'alcool c'est donc difficile de supporter ce liquide. Il redonna la coupe qui était encore bien remplit à Uriel.
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