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[RP] Passe à ton voisin...

Isaure.beaumont
Les yeux parcourent une dernière fois le papier, les mots semblaient parfaitement alignés et liés entre eux. C'est donc satisfaite que la jeune Wagner plia la missive et la scella. Elle espérait vraiment que Maltea accepterait, elle voulait vraiment retrouver sa liberté. Elle ne voyait aucun intérêt à rester dans cet endroit si ce n'est.. Ses yeux se posèrent sur le médaillon aux épées entrecroisées, et le visage de Cassian s'imposa à elle. Elle pourrait rester, pour lui, pour continuer à le voir, mais elle savait que même si elle partait, ils se reverraient. Telle était leur promesse: l'échange qu'ils avaient fait en était le gage. Aussi pouvait-elle partir le cœur léger, enfin... Si sa belle-sœur acceptait ce départ. Mais après tout, elle trouvait sa lettre convaincante. La plume était habile. Quoi de plus normal, c'était son œuvre après tout.

Citation:
De l’Exquise de Champagne
De la meilleure vassale
De la petite sœur
D’Isaure Wagner


A la double duchesse champenoise
A la géniale suzeraine
A la grande sœur
A Maltea Wagner


Ma sœur,

Si je vous écris ce jour, c’est que je vous supplie d’entendre ma supplique. Je sais que je suis ici par la volonté de mon Parrain ainsi que la vôtre. Je sais que c’est par souci de mon éducation que vous m’avez envoyée dans ce collège, mais un précepteur ne serait-il pas suffisant ? Je sais aussi que vous êtes fâchée de l’aventure de l’autre fois, qui fort heureusement s’est plutôt bien terminée, mais j’ose espérer que vous aurez la mansuétude de lire cette lettre jusqu’au bout, et que peut-être vous accepterez d’exaucer ma prière.

Ce n’est pas un simple caprice que je vous fais là, ce n’est pas une nouvelle lubie de ma part, non. Je pense à l’avenir d’une autre. Figurez-vous qu’en étant dans ce collège, je prends la place d’une autre petite fille qui a bien plus besoin que moi d’une éducation. Il faut dire que j’ai vraiment de la chance de vous avoir comme sœur et mon Parrain comme Parrain. Je suis la plus parfaite éduquée des nobles éduqués. Aussi, je crois qu’il serait plus sage de me rendre au monde, et de permettre à cette pauvre petite créature de toucher du bout des doigts cette éducation qui lui fait tant défaut. N’êtes-vous pas du même avis ?

Et puis, entre nous, si nous espérons un jour trouver chaussure à mon pied, il faut bien que je sorte de ce collège où les arts les plus nobles sont enseignés par la roture ! Et sans vouloir me vanter, pour certaines leçons, je dois avouer être bien en avance sur leur programme! Je sais que je serai bien plus utile dehors, à subliminiser notre nom. J’étincellerai pour mieux étendre notre prestige. Vous voyez, il y a bien plus d’intérêt à me sortir de cet établissement.

Mes malles sont prêtes à être bouclées, j’attends un signe de votre part.

Que le Très-Haut vous garde.

Isaure Beaumont-Wagner, Damoiselle de Morvilliers
.

_________________
Maltea
La duchesse n’en revenait pas de la lettre qu’elle venait de recevoir de sa belle-sœur. Elle n’avait pu s’empêcher d’éclater de rire devant le culot de la jeune fille. On ne pouvait nier le sang Wagner qui coulait dans ses veines, cela c’était certain. Elle ressemblait beaucoup à l’image qu’elle gardait de son père. Maltea ne l’avait que peu connu, mais elle retrouvait en Isaure , beaucoup de feu son beau-père.
Elle du se rendre à l’évidence que si elle décidait de la laisser au collège, les ennuis ne tarderaient pas à pointer le bout de leur nez. Après avoir réfléchit à ce qu’elle pourrait faire, elle se décida à prendre sa plume et à écrire à sa suzeraine. Une idée avait germé dans sa petite tête, et pourquoi ne pas tenter le coup ?
Elle coucha sa pensée sur le vélin, les mots glissant de sa plume, les uns après les autres. Une fois terminée, elle scella la missive et fit appeler un coursier afin de la faire parvenir le plus rapidement possible à Agnès.



Citation:
De Maltea Wagner di Favara, Duchesse de Brienne et de Jaulges, Dame de Menneville

A Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith dicte Gnia, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Devres, Dame de Seuiri et d'Herlies


Chère amie et suzeraine,

Si je prends la plume ce jour, c’est afin de vous mander un énorme service.
Vous n’êtes pas sans savoir que le décès de mon époux m’a laissé une sœur en cadeau et je dois bien avouer que ce dit « cadeau « est bien souvent empoissonné.
Figurez vous que j’ai reçu une missive de sa main. La demoiselle de Morvilliers veut quitter le collège. Je dois dire que sa missive m’a causé des douleurs de ventre… tant elle m’a fait rire. Ma chère sœur se trouve trop éduquée et n’a donc plus besoin de fréquenter ce collège. Isaure , en sa bonté d’âme, s’inquiète de prendre la place d’une autre jeune fille noble qui contrairement à elle, aurait grand besoin d’éducation.
Je dois dire qu’elle n’a pas lésiné sur les moyens pour essayer de m’attendrir et de me prouver que sa place n’y était point.
Quelque part je serais encline de le penser, je suis certaine que la directrice de ce collège me décernerait une médaille si j’ôtais Isaure de son établissement.
Connaissant ma sœur, je suis certaine qu’elle doit leur en faire voir de toutes les couleurs. Cependant, elle est loin d’être une jeune fille accomplie et quoiqu’elle en pense, son éducation laisse à désirer.

D’un autre côté, je sais qu’elle n’est point en sécurité au collège, non point que cet établissement ne soit digne de confiance, mais je connais Isaure et si elle n’est point surveillée 24 heures sur 24, je risque de la retrouver dans un sale état… pire que lorsque nous l’avons retrouvée à la cour des miracles.
Je sais ce dont elle peut-être capable, ayant moi-même était dans ma tendre jeunesse, une jeune fille aussi insouciante et écervelée qu’elle. D’ailleurs je le suis encore dans bien des situations… Je vous ai tout de même entrainé moi aussi dans les bas fonds de Paris….

Par moment, j’avoue avoir grande envie d’étriper la petite dinde de Morvilliers , mais elle est ma sœur et je l’aime beaucoup. Sa vie n’a jamais été facile et je me sens responsable de tout cela.

Je sais que ce que je vais vous demander, mérite réflexion, mais c’est la seule solution que j’ai pu trouver, à mes futurs ennuis.
Je vous demande de bien vouloir prendre la demoiselle sous votre aile en la prenant comme dame de compagnie. Vous pourriez ainsi veiller sur elle sans en avoir l’air et lui fournir l’éducation qu’une petite fille, fille, et sœur de duc mérite.

La patience n’est point une de mes qualités et je dois dire qu’hormis vous, la seule façon de l’empêcher de faire des bêtises serait de l’enfermer dans les oubliettes de Brienne, mais je gage qu’elle arriverait encore à trouver le moyen de se faire remarquer.

En l’espoir que ma demande vous intéressera. Je sais qu’elle sort de l’ordinaire, mais vous êtes la seule en qui j’ai confiance pour vous remettre la vie d’Isaure et veiller sur elle. Je suis consciente que je devrais m’en occuper moi-même, mais ma vie est bien trop mouvementée pour trouver le temps de l’accompagner pas à pas dans la vie… et puis je doute être assez crédible dans ce rôle de chaperon-cerbère, ayant trop de choses à me reprocher. Je sais qu’entre vos mains, elle deviendra une jeune fille accomplie et que je pourrais réussir à lui trouver un bon époux. En l’état actuel des choses, je me résigne à devoir l’avoir dans les pieds jusqu’à la fin de ma vie. Il me faudrait alors trouver un époux potentiel qui serait aussi fou que feu mon époux pour qu’un mariage soit scellé… si vous voyez ce que je veux dire…

Affectueusement,

Votre vassale et amie

Maltea Wagner di Favara





[modo ON] Attention, le sceau est trop grand (maximum 200x200), donc supprimé. Tout est dans les règles d'or.
Modo Rodrielle[modo OFF]
[j'ai diminué la taille, en espérant que ça ne pose plus de problème maintenant, je n'avais jamais regardé les dimensions, désolé^^]
_________________
Gnia
Lorsqu'elle avait reconnu le sceau de sa vassale et amie, Agnès avait décacheté à la hâte la missive, parcourant avidement les lignes. Cela faisait longtemps qu'elles n'avaient échangé des nouvelles et la vie trépidante de la Di Favara était toujours un régal à lire.
Cependant, cette lettre avait rompu à la coutume, arrachant une grimace à la Saint Just. Parfaire l'éducation d'une jouvencelle. Quelle plaie.
Le pli fut repoussé d'un geste agacé et la main fila triturer la fine cicatrice qui courait sur la mâchoire, signe d'une intense réflexion fortement teintée d'hésitation.
Un profond soupir et une plume fut saisie et bientôt l'encre dessina sur un parchemin une réponse.


Citation:
D'Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith dicte Gnia, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Devres, Dame de Seuiri et d'Herlies,

A Maltea Wagner di Favara, Duchesse de Brienne et de Jaulges, Dame de Menneville,

Très chère vassale et blonde amie,


Si je ne vous connaissais pas aussi bien que je pense pouvoir me targuer de vous connaistre, je pourrai accroire à la missive que vous me fîtes parvenir que vous me voulez du mal.

Me confier une jouvencelle écervelée et insouciante et parfaire son éducation ? Avez-vous conscience simplement que le Collège serait un bien piètre supplice à côté de ce que je pourrai lui faire subir ?
Alors, j'ai réfléchi, voyez-vous, et je pense que votre demande s'est faite justement à cette lumière. Je suis aussi crédible que vous dans le rôle de chaperon, quoique je puisse m'acquitter sans faillir de celui de Cerbère.
Vous la punissez et me punissez en retour. Soit.

Vous êtes ma vassale en sus d'être une amie chère, je ne saurai vous refuser grand chose et j'accepte donc la responsabilité de veiller sur votre encombrant paquet.
Dès au aujourd'hui, je prierai le Très Hauct pour ne point me faire regretter d'avoir accepté, même si je doute fort dans cette situation que mes prières servent à grand chose.

Toutefois, comme vous le savez, je suis retenue pour l'heure en Sud-Ouest et ne saurai me rendre en temps et en heure au Collège Saint-Louis pour accuser bonne réception de votre colis piégé. J'escompte donc mander à une connaissance mienne de bien vouloir faire guise de consigne le temps que je puisse préparer voyage en capitale. Je sais que la jeune Alénore Jagellon Alterac a également sous sa responsabilité jeunes gens en études au Collège, aussi je présume qu'elle pourra prendre soin de la Morvilliers pour ensuite me la livrer en main propre.

Espérons donc que faute de transformer votre dinde en cygne, je puisse au moins en faire un aigle plutôt qu'une buse.

Bien à vous,

Agnès de Saint Just.


Agnès ne prit même pas la peine de relire ce qu'elle venait d'écrire, de peur de revenir sur sa décision et passa directement à la phase deux de l'opération "Extraction de dinde du poulailler".

Citation:
De Nous, Agnès de Sainct Just et de Dublith, Vicomtesse maintenant Comtesse croisée au détour d'une chapelle de Nostre Dame par une pluvieuse matinée parisienne

A Vous, Aléanore Jagellon Alterac, Dame des menus plaisirs et paradis artificiels,

Salutations.


Il semblerait qu'après ne vous avoir donné aucune nouvelle durant des mois, la destinée m'amène à vous écrire deux fois en quelques semaines. Et une fois encore pour vous mander service.
Ne déchirez pas de suite ce pli, la demande que j'ai à vous faire n'a rien de commun avec la précédente.

Ma vassale et amie, Maltea Wagner di Favara, m'a confié la garde de sa jeune soeur actuellement élève du Collège Saint Louis. Etant tenue fort éloignée de Paris, ne pouvant m'y rendre avant quelques semaines et sachant que vous avez vous-même la responsabilité d'au moins un jeune damoiseau en ce même Collège, je voudrai savoir si vous accepteriez de vous occuper de la jeune Isaure Beaumont, Damoiselle de Morvilliers, le temps de préparer voyage jusqu'en capitale et de parcourir la distance qui m'en sépare.

Je ne vous cacherai pas que la Damoiselle semble faire partie de l'espèce des petites pestes et que ma demande n'est pas dénuée d'obstacles et de difficultés.
Aussi, je ne vous en tiendrai pas rigueur si vous deviez décliner. Toutefois j'ajoute que dans l'immédiat vous êtes la seule personne que je connaisse en capitale capable de s'acquitter de cette tâche sans que de cette simple idée naissent de vives inquiétudes.

Au plaisir de vous lire,

Agnès de Saint Just.

_________________
Aleanore
Tournent les vents, dans la chambre de l’hostel familial parisien, l’angevino-limousine relit les quelques lignes qui glissent sur le vélin. Surprise pour le moins étonnante puisque c’est encore une lettre de la Béarnaise d’origine Artésienne. Plus de nouvelles de la comtessa do bearn depuis un moment, mais elle-même ne donne-t-elle pas très peu de nouvelles voire aucune à ses proches ? Récupérer une jeune fille, pas n’importe laquelle, la Morvilliers, un sourire étire les lèvres de la jeune fille alors que Paris s’endort, l’esprit d’Aléanore s’éveille et une myriade de possibilités se présente à elle alors même qu’elle n’a pas encore accepté la requête. Le manteau d’intérieur est resserré autour du corps de la jeune fille tandis qu’elle gagne son bureau et attrape de quoi écrire.

Citation:

    D’Aléanore Jagellon Alterac, Damoiselle aux plaisirs loin d’être menus et certainement en passe de devenir impératrice de la superficialité.

    A Agnès de Sainct Just et de Dublith, Comtesse rencontrée dans une cathédrale consacrée et à l’amitié entérinée autour d’une table sans terrine.

    Nouvelles pour nouvelles, je n’en donne pas énormément non plus et je prie chaque jour pour que le Très-haut inspire confiance aux gens que je connais pour qu’ils sachent que je vais bien. Il faut croire que pour les services, il faut utiliser des vélins, c’est d’un banal. Remarquez, c’est peut être plus fiable.

    J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer la Morvilliers, et contrairement à ce que vous pourriez penser et malgré les appréhensions perceptibles derrière les quelques mots étalés sur le vélin, je vous annonce que j’accepte avec plaisir, cette enfant sous ses airs de petite pimbêche qui se croit plus grande que les plus grands de ce monde, est en vérité une petite perle qui ne demande qu’à être lustrée et nous savons toutes deux qu’en matière de frivolité, je m’impose. Aussi, je vous assure que dès que l’instant se présentera et il ne saurait tarder puisque je suis convoquée à Saint Louis pour ledit enfant dont j’ai la charge, j’irai chercher la jeune fille.

    Qu’Il vous garde et vous préserve.

    Au plaisir de vous revoir, encore une fois à Paris.

    A.J.A.



Oui, de la pâte de fruits de framboises, une douceur, pourquoi ? Pour rire, tout simplement. Et le deuxième vélin est attrapé, quasi en même temps que la pipe, et les bouffées sont aspirées en même temps que les pensées sont extirpées.

Citation:

    A Isaure Beaumont-Wagner, Damoiselle de Morvilliers, exquise pintade de Cassian, sœur de la Di Favara & protégée d’une Saint Just à son insu.

    D’Aléanore Jagellon Alterac, Damoiselle de Concèze & Thias, illustre inconnue & d’autres choses encore,

    Il y a tant à faire en la Capitale et je gage que rester au Collège Saint Louis ne fait pas partie de vos priorités et vous y laisser n’est pas non plus une des miennes, puisque je viens de recevoir missive d’Agnès de Saint Just et de Dublith, laquelle a été chargé de votre garde par votre sœur. Etant éloignée de Paris pour le moment, elle m’a confiée la tâche de vous extraire des murs du collège et de vous garder à mes côtés, le temps qu’il lui faudra pour venir en la capitale pour vous récupérer.

    Tenez vous prête jeune fille, car je viendrai sous peu à Saint Louis pour traiter quelques affaires concernant Cassian avec la rectrice, alors j’attendrai de vous que vos malles soient prêtes et que vous soyez prête à quitter les lieux pour gagner l’hostel familial Alterac à mes côtés.

    Portez vous bien et tentez de ne pas vous faire punir ou enfermer, jusque là, que le Très-haut et Aristote vous aient en leurs saintes gardes.

    A.J.A.




Toujours cette pâte de fruit de framboise.. Pourquoi ? Parce que c’est une enfant, et qu’on attrape pas les mouches avec du vinaigre. Les lettres cachetées déposées sur le secrétaire, l’Etincelle, pipe au bec, rejoint la fenêtre, un sourire discret aux lèvres, comme les choses se font bien..
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Isaure.beaumont
Voilà plusieurs jours que sa lettre était partie et aucune réponse favorable ou négative de sa sœur ne lui était encore parvenue. Etait-elle vouée à moisir dans ce collège ? Et de dépit, elle lança le livre qu’elle lisait par terre. Son petit confort lui manquait, Madeline lui manquait, ses domestiques lui manquaient. Tout lui manquait. Et ce collège, cet infect collège et tout son personnel l’écœuraient. Elle voulait en partir, et vite. Si seulement une bonne nouvelle pouvait arriver. Et les heures s’égrenèrent lentement, semblables les une aux autres. Et seule dans le dortoir quand toutes assistaient aux leçons, Isaure laissait son regard se perdre dans les arbres qui se dressaient devant sa fenêtre.

Bientôt lasse de se réclusion dans le froid dortoir, la jeune Wagner s’aventura alors hors de celui-ci, risquant de cette façon de croiser la rectrice. Quoique... N’avait-elle pas annoncé ses congés ? Et voilà la jeune fille déambulant dans les allées du clos. Parfois un soupire s’échappait de ses lèvres. Si aucune lettre ne lui parvenait demain, elle écrirait de nouveau à sa sœur, à qui elle ferait la promesse de suivre avec assiduité les enseignements d’un précepteur de son choix si seulement elle la laissait sortir d’ici. D’autres fois, elle se prenait à regretter sa décision, mais cela ne durait qu’un instant seulement. Juste le temps qu’elle se rappelle qu’elle portait autour de son frêle cou un bien précieux médaillon.

Et alors qu’elle rejoignait le dortoir, avant que les autres filles n’y retournent après la fin des cours, elle trouva sur son lit un pli. Elle dû se contenir d’abord pour ne pas sauter de joie et quand elle vit le sceau, la déception s’empara d’elle. Ce n’était pas Maltea. Mais la curiosité effaça bientôt sa déconvenue. La couleur était gaie et l’odeur exquise, comme elle. Mais de qui donc pouvait bien venir cette lettre ?

Et avec douceur pour ne pas abîmer le joli papillon de cire – mais ? Ce n’était pas de la cire ! Et de gourmandise, le cachet en pâte de fruit fut englouti dans une exquise bouche – et de ses pervenches, elle parcourut tout aussi avidement le vélin. Et alors son cœur se mit à battre : jamais ô grand jamais elle n’aurait espéré pareil miracle ! Déjà, on lui permettait de quitter cet établissement, mais en plus, elle séjournerait quelque temps avec LA Aléanore Jagellon Alterac ! Son idole – quand Clémence était son modèle.








Citation:
De l’Exquise Isaure Beaumont-Wagner, Damoiselle de Morvilliers
A la plus parfaite des parfaites damoiselles de Concèze &Thias, Aléanore Jagellon Alterac


Pas un instant je n’ai douté que ma sœur me sortirait de ce lugubre collège, mais jamais je n’aurais osé espérer être confiée à vous. Ma vie, qui me semblait si triste tout à l’heure, s’illumine à présent et me voilà de nouveau heureuse !

Je suis certaine que si vous aviez été à ma place, vous auriez vous aussi eu envie de quitter ce lieu. C’est un endroit dénué de confort où l’on nous traite comme de la gueusaille que nous ne sommes pas. L’on nous demande de porter des braies pour certaines leçons. Me voyez-vous donc porter des braies ? Moi ?

Que j’ai hâte que vous m’enleviez d’ici. Et me voilà déjà en train de guetter votre arrivée par la fenêtre. L’attente sera longue et dure, je le sens. Et ne vous inquiétez pas, mes malles étaient déjà presque bouclées. Il fallait que je me tienne prête si ma sœur me faisait la surprise de venir me chercher bientôt.

Que le Très-Haut vous garde, je vous attends déjà avec impatience.

L’Exquise Isaure Beaumont-Wagner


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