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[RP] A la rencontre du passé...

Ellerina


Après quelques jours de marche, Ellerina était enfin arrivé à Pontarlier...
Ce voyage , en temps normal , n'aurait pas été exceptionnel pour les jeunes femmes qui avaient l'habitude marcher. Seulement, elles avaient toutes les deux des blessures qui les dérangeaient.
Ellerina se malaxa l'épaule. Celle ci, douloureuse en conséquence d'une mauvaise chute, n'était pas complètement soignée. La douleur était lancinante depuis des jours... Il faudrait qu'elle se trouve des plantes.
La jeune fille observa Akina qui avançait péniblement, boiteuse de sa condition.

C'est avec difficulté mais volonté , qu'elles s'avancèrent vers la ville...

Ce soir là, la pluie battait à tout rompre. Encapuchonné dans son pardessus, Ellerina parcourut la ville du regard.
Elle se tourna vers Akina et lui dit:


Il faut que je trouve ma cousine.


Elle scruta le ciel.

Je ne peux le faire dans ses conditions. Je te propose de trouver une taverne ouverte et de nous y reposer en attendant que le temps se calme.

Akina hocha de la tête.


" Qu'elle étrange personne " se dit Ellerina. Hormis le fait qu'elle était muette donc peu loquace, Akina semblait relativement enfermé. Pourtant Ellerina la trouvait attachante malgré tout, même si elle ne savait rien d'elle.
Ellerina repensa à l'étrangeté qui avait crée cette association..

Ell secoua la tête. Ce n'était pas le moment de se poser des questions existentielles.

L'orage commença à gronder dans le ciel, la pluie se faisait de plus en plus violente. Ellerina sentit de larges goutes d'eau coulait le long de son dos tandis que ses pieds ne criaient que douleurs à force d'avoir taper contre le sol toute la journée dans des chausses de mauvaises qualités.

Les demoiselles activèrent le pas dans la mesure du possible.
Elles finirent par trouver une taverne du nom " La perle du lac ".
En voyant le lac, Ellerina ne put empêcher tous ses muscles se crisper. Les mauvais souvenirs ressurgissaient encore une fois... Une barque, du vent, un terrible accident!!!

Ellerina sécha une larme le long de sa joue. Cela promettait d'être difficile.

Tournant le dos au lac, la jeune femme entra dans la taverne.


Elle se dégagea de sa capuche et observa les gens aux alentours. La taverne transpirait la bonne humeur.

Bonsoir!!!! dirent des visages joyeux

Bonsoir répondit Ellerina de façon plus posée.

Elle était tellement fatiguée que ses pieds ne la portaient plus.

La jeune fille se dirigea vers le bar et commanda une bière puis s'assit , enfin.



Balise rajoutée par {Léon}
Saluzozette
Saluz était assise sur une chaise et grignotait un saucisson comme a son abitude. Après une journée bien remplit, passé a trimer dans son champs, la jeune fille n'asspirait qu'a une chose... Se reposer en taverne. Alors elle était venu a sa taverne habituelle. Celle de Tigre et de Drau, "la perle du lac".

Affalé sur le banc, Saluz sirotait sa bière tranquillement quand deux jeunes filles entrère dans la pièce. Saluz les salua joyeusement de la main, heureuse d'avoir des compagnons avec qui parler.

Boujour !! Moi c'est Saluzozette, enchentée !
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Tigre-d-o
Tigre remontait de la cave et sourit aux deux voyageuses avec bonne humeur et bonhommie. Il les regarda et prit deux couvertures seches avant d'aller vers elles en secouant la tête...

On n'a pas idée de se mettre dans des états pareils ! Séchez vous ! vous allez attraper un bon refroidissement si vous restez comme ça ! Vous avez l'air fourbues toutes les deux ! Vous venez d'où comme ça ?

Tigre leur servit de la tarte et regarda les pieds des deux jeunes femmes et revint avec un baquet d'eau chaude et des tisanes.

Allez hop ! les pieds là dedans, et on boit sa tisane pour se réchauffer ! et vous restez ici pour dormir et vous remettre ! vous êtes nos invitées ! Mais j'y pense ? vous avez mangé ? je vous apporte un bon jambonneau ? autre chose ? du saucisson ?

Tigre regarda le plateau de charcutaille vide devant Saluz et lui fit un clin d'oeil avant d'aller en chercher un autre, bien garni et le posa devant les deux voyageuses
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Ellerina


Un homme s'avança vers elles.
Les jeunes filles reculèrent d'un pas.


Citation:
On n'a pas idée de se mettre dans des états pareils ! Séchez vous ! vous allez attraper un bon refroidissement si vous restez comme ça ! Vous avez l'air fourbues toutes les deux ! Vous venez d'où comme ça ?


Ellerina resta bouche bée de se faire disputer ainsi par un inconnu.
La jeune fille était sur le point de retourner une réplique bien cinglante à l'inconnu quand celui ci dit

Citation:


Allez hop ! les pieds là dedans, et on boit sa tisane pour se réchauffer ! et vous restez ici pour dormir et vous remettre ! vous êtes nos invitées ! Mais j'y pense ? vous avez mangé ? je vous apporte un bon jambonneau ? autre chose ? du saucisson ?


Face à tant de gentillesse, la jeune femme ne put que ceder.
Elle observa Akina qui de son coté se tenait bien raide sur sa canne avant d'accepter la nourriture de l'homme.

Ellerina se laissa guider par l'inconnu. Il était évident qu'elle n'avait pas la force de lutter contre ce grand gaillard.

Elle s'assit près de Akina et dit


Bonsoir je me présente je suis Ellerina et voici mon amie Akina. Je ne parlerais pas au nom de mon amie mais je viens de Toul et avant cela du royaume de France.


Elle prit une morceau de jambonneau

Merci souffla t elle

Elle remarqua une jeune fille dans un coin et la salua.


Je suis désolée. Tout ceci est éreintant. Mes nerfs me jouent des tours en ce moment. Dit la jeune femme au bord des larmes. Je me suis fixé un but il y a des mois et maintenant que je suis à destination, le courage me manque.


Ellerina observa Akina qui était en train de piquer du nez.


Ma pauvre amie. Toi qui m'a guidé dans ce chemin, toi que j'ai attendu si longtemps, te voilà sur le point de tomber dans les bras de Morphée. Viens je vais t'aider à monter pour que tu puisse te reposer. J'oublie parfois que tu n'es pas encore remise des tes mésaventures.. Mais ça c'est une autre histoire.. Je vais veiller un peu de mon coté .J'ai des questions à poser

Elle aida Akina à se lever et l'aider à monter.
Ellerina redescendit quelques minutes plus tard.

Elle se tourna vers les deux personnes qui étaient dans la taverne en train de siroter des bières.

La jeune fille releva la tête.


Merci beaucoup pour l'aide. Je suis désolée de ma première réactions. Ce n'est pas souvent que l'on m'a aidé dans ma jeune vie. J'ai une requete à vous demander...
Voilà je ne suis pas là par hasard. En effet, je cherche ma cousine. Tout comme elle, je suis une Marchebrumes et elle est ma seule famille. Son nom est Draugaran...


Les deux personnes présentes dans la pièce en restèrent totalement interdits.





































Tigre-d-o
Tigre resta bouche bée après la déclaration de la jeune femme. Il regarda Saluz et puis Ellerina, se servit une framboise bien tassée, en donna une autre à Ellerina et regarda Saluz en lui en tendant une aussi.

Ellerina... Draugaran est ma compagne. Nous habitons ici... elle dort en haut. elle est blessée suite à un duel et se remet d'un enlèvement dont elle a été victime très récemment... Tu l'as donc trouvée... J'espère que cela te rassure ! Tu comprendras ma surprise. Elle croyait ne plus avoir de famille... Sa cousine Eana est morte il y a quelques mois dans des inondations... c'était notre abbesse. Ca l'a beaucoup affectée même si elle ne l'a pas trop montré... Mais je suppose que tu préfères lui en parler demain ? Quand tu te sers bien reposée , maintenant que tu es arrivée et que tu as trouvé ! Je suis ravi que tu sois entrée ici ! Repose toi et fais comme chez toi !
Tigre lui fit un énorme sourire
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Draugaran


Draugaran dormait, un peu plus tranquillement chaque fois. Elle ne lâchait pas pour autant Carcharoth, qu'elle serra plus fortement.
Son sommeil venait d'être troublé par des bruits semblants venir du couloir. Aux aguets, elle soupira de soulagement quant les pas passèrent outre sa chambre.

Mais a présent elle était réveillée et les voix qui lui parvenaient étouffés l'intriguèrent. N'étant réellement tranquille qu'avec Tigre, elle décida de se lever et de le rejoindre.

En chemise, elle sortit de son lit, sans lacher son épée, et sortit de la pièce, le coeur battant. Encore dans l'escalier, elle vit Tigre, présence rassurante, puis une femme qui lui était inconnue. Resserrant sa prise sur le manche de sa lame, la jeune femme acheva de descendre et alla dérechef se placer près de Tigre, légérement en retrait, la lame pointée vers le sol.

De son oeil encore mi-clos, elle détailla la personne devant elle. Apparement elle était une voyageuse, à en juger par son allure. L'inconnue lui semblat troublée, ce qui perturba d'autant plus Draugaran, aux aguets.


Qui-est ce Tigre ? demanda-t-elle d'une voix blanche, qu'elle aurait voulu plus assurée.

A la réfléxion, elle trouva Tigre étrange lui aussi, il se passait quelque chose de bizarre dans cette taverne et Draugaran espérait en savoir vite le pourquoi.

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Ellerina


Citation:
Ellerina... Draugaran est ma compagne. Nous habitons ici... elle dort en haut. elle est blessée suite à un duel et se remet d'un enlèvement dont elle a été victime très récemment... Tu l'as donc trouvée... J'espère que cela te rassure !


Ellerina poussa effectivement un soupir de soulagement. Elle y voyait là aussi un signe du siège comme pour sa rencontre avec Akina. La première taverne où elle entrait appartenait à Draugaran.

Le jeune homme, donc, elle l'avait noté, compagnon de Draugaran, poursuivit:


Citation:
Tu comprendras ma surprise. Elle croyait ne plus avoir de famille... Sa cousine Eana est morte il y a quelques mois dans des inondations... c'était notre abbesse. Ca l'a beaucoup affectée même si elle ne l'a pas trop
montré...


Ellerina eut un sursaut de tristesse. Ainsi, elle avait de la famille qu'elle n'avait jamais connu. Ses parents ne lui avaient jamais parlé de Eana mais ce n'était qu'une pierre de plus dans la disparition des Marchebrumes...Néanmoins, cette disparition l'attristait. Sans compter, sue cette cousine Eana était abbesse et ce n'est pas n'importe quoi..

Citation:
Mais je suppose que tu préfères lui en parler demain ? Quand tu te sers bien reposée , maintenant que tu es arrivée et que tu as trouvé ! Je suis ravi que tu sois entrée ici ! Repose toi et fais comme chez toi.


A peine l'homme eut il prononcé ces mots qu'une jeune femme débarqua dans la pièce.
Au vues des informations que venait de donner le gentil homme, Ellerina comprit qu'il s'agissait de sa cousine Draugaran.
Le femme qui avançait dans la pièce semblait craintive et cachait quelque chose derrière son dos.
A l'allure qu'elle avait il semblait que la vie ne l'avait pas épargné. Tout d'abord, elle était borgne et ensuite une large cicatrice parcourait sa joue. Dune certaine manière, par son apparence ,elle ne pouvait qu'avoir crainte et respect mais d'un autre coté son attitude tranquille et dévouée au jeune homme semblait emprunte de fragilité.
Bien entendu, il ne s'agissait que de l'avis d'Ellerina qui n'était pas tout le temps perspicace.
La jeune femme devant elle était forcément bagarreuse et téméraire à voir ses multiples blessures dont une importante au bras. Ou alors, elle n'avait vraiment pas de chances...

Ellerina ne savait comment réagir...D'un coté, elle voulait écouter l'avis de cet homme et aller se coucher afin de parler de tout ça demain mais d'un autre coté Draugaran était bien présente alors pourquoi reporter à demain ce qui pouvait être fait maintenant.


La jeune borgne s'aprocha de son compagnon..

Citation:
Qui-est ce Tigre ?


Ainsi, l'homme se nommait Tigre nota Ellerina. De plus Draugaran ne semblait vraiment pas dans son assiette. Cela ne semblait pas le bon moment mais la curiosité qui transperçait les yeux de sa cousine la poussait à parler sans parler de cette tension palpable dans la pièce. En effet, tout le monde regardait Ellerina comme si elle pouvait être un quelconque danger..


Bon se dit elle il est tant de prendre les choses en mains.

La jeune femme se racla la gorge et répondit avant que Tigre n'ait eu le temps de répondre quoi que ce soit.


Bonsoir je me présente je suis Ellerina

Ellerina resta en retrait de la pièce. Elle n'avait pas envie de se faire embrocher par sa cousine...

Elle continua


Je suis une Marchebrumes comme vous.





































Saluzozette
Saluz était rester coite devant la déclaration de la jeune femme. Le jeune fille se leva et rapprocha sa chaise. Saluz était exténué mais la déclaration avait effacé toute trace de fatigue sur son visage. Elle écouta attentivement le dialogue et sourit quand Drau dessendit. Elle se cala dans un coin et continua a écouté.

Saluz serra désormais absente pour une durée indéterminé, un mois minimum. Faite comme si elle était là mais elle ne poura pas répondre. Bon RP !

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Tigre-d-o
Tigre regarda Ellerina avec un sourire, puis prit Drau dans ses bras.

Tu te rends compte Drau , c'est formidable non ? Toi qui croyais être en voie de disparition ! Les Marchebrumes renaissent ! On va fêter ça et Ellerina va tout nous raconter ! Asseyez vous ! Approche ellerina ! Je vais chercher de quoi vous restaurer ! Vous devez toutes avoir faim et en plus, ce que vous aurez à vous raconter creusera votre appétit.

igre assit Drau en désignant une place à côté d'elle à ellerina, fit un clin d'oeil à Saluz et disparut dans la cuisine.
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Draugaran


Draugaran, l'esprit encore embrumé par le sommeil, eut du mal a ressembler ensemble les éléments entendus.
Et avait du mal a croire ce que cette étrangère disait. Une Marchebrumes, impossible, elle était seule, mis a part son cousin disparut, peut être même mort.

Eana était morte elle, aucun doute là dessus. Draugaran s'était habituée a cette sollitude filiale.
Et voila qu'une inconnue venait bouleverser tout cela. un autre membre de sa famille, venue de loin, c'était inattendu.

La jeune femme n'eut même pas le temps de réaliser que Tigre la prenait dans ses bras et l'assomait de son enthousiasme. Cela acheva de la réveiller et elle commença a réaliser ce qui se passait. Elle ne comprit pas vraiment comment elle s'était retrouvée assise. Posant Carcharoth sur la table, car ne pouvant la laisser au sol, elle dirigea la pointe vers le côté opposé a celui d'Ellerina.

Qu'elle regarda, d'un oeil éteint, empreint d'incompréhension.


Une Marchebrumes ? comme moi ? comment est ce possible ? d'où venez vous ? demanda-t-elle d'une voix tendue. Non pas qu'elle vit cette femme d'un mauvais oeil, mais elle ne se faisait plus d'illusion quant a sa famille, elle attendait donc d'être sure avant de se réjouir.

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Ellerina


Draugaran sembla accueillir d'abord la révélation d'Ellerina avec une certaine indifférence.

Néanmoins, la jeune femme constata que Draugaran restait sur ses gardes ainsi elle ne lâchait pas son épée ce qui rendait Ellerina plutôt nerveuse bien que ladite épée ne semblait pas menaçante dans l'immédiat.

En observant bien Draugaran, Ellerina constata que celle-ci n'était pas indifférente mais juste las dans tous les sens du terme.




Citation:
Une Marchebrumes ? comme moi ? comment est ce possible ? d'où venez vous ?


Ellerina tira un tabouret et s'assit près de Draugaran tout en gardant un espace de sécurité. Si sa dame était de son sang, Ellerina ne lui faisait pas non plus une confiance illimitée car elle savait trop ce dont les gens étaient capables par peur.

Elle regarda le visage impassible de Draugaran, bu une gorgée de bière et répondit aux questions posées par Draugaran


Oui je suis une marchebrumes comme toi. Ceci est une affirmation et je suppose que tu veux de plus amples informations et je suis prète à te les fournir car c'est également en cela que je répondrait à ta dernière question du "comment est ce possible"

Mais cela risque de prendre un peu de temps..

Je suis née à Toul il y a 20 ans. Ma famille vient de là bas. Mon père se nommait Willem et sa sœur était ta mère. Les Marchebrumes étaient une famille relativement nombreuse à l'époque bien qu'il n'en reste plus grand chose de nos jours.
C'est à la recherche de mes racines que je suis d'abord passé par Toul, pour avoir de plus amples informations. Hélas il reste si peu de choses que je ne sais pas en quoi cela aurait pu t'aider.
De ton coté, tu vivais à Pontarlier déjà à l'époque.


Ellerina fit une pause et regarda Draugaran qui n'avait pas l'air de se sentir bien...

Tu vas me dire que rien ne prouve tout ce que j'avance... J'ai des informations importantes que seul un membre de la famille peut connaitre mais voilà étant donné que je me suis laissé dire que tu ne connaissais rien de ton passé hormis ton nom je pourrais aisément être une usurpatrice.

Ellerina montra son accoutrement.

Voilà mes poches sont vides. Je suis d'origine modeste. La seule chose dont je dispose est un pipeau sur lequel est gravé le nom Marchebrumes. Je crains que sur ce coup là tu doive prendre le risque de me croire. Je sais que ce n'est pas chose aisée car si la situation était inversée je ne parierai pas sur ma réaction... Tant de gens sont peu recommandables.


Ellerina se rapprocha de Draugaran, tendit la main pour prendre celle de Draugaran et se ravisa...

Je peux néanmoins t'expliquer les motivations de ma venue. Tu es ma seule famille. Mes parents sont morts il y a un an. Honnêtement, tout le monde te pensait morte depuis longtemps. Il y a deux ans, nous entendimes une histoire étrange par des marchants ambulants: une jeune femme était sorti des bois à Pontarlier et personne ne savait qui elle était. Nous avons de suite pensé à toi et je vais t'expliquer pourquoi... As tu une tache de naissance au creux du poignée?? C'est une marque de famille...


La jeune fille se tut. Il était évident qu'elle parlait trop...

Ellerina but à nouveau une gorgée de bière puis s'essuya avec la manche...

Je n'ai qu'une chose à dire.. Mes parents m'ont expliqué énormément de choses avant leur mort et je pourra t'apprendre plus de choses que tu ne le penses sur ta famille et ton passé notamment en ce qui concerne le drame . Es tu prête à l'entendre??






























Draugaran


Draugaran écouta sa parente de son air le plus neutre, masque qui cachait un trouble grandissant. Elle était a présent bien éveillée, et concentrée. Voyant qu'Ellerina, puisque tel était son nom, regardait son épée sur laquelle sa main était toujours posée, la jeune femme la lâcha, avec un regard d'excuse et posa sa main sur la table, non loin cependant.

Elle fut suprise d'apprendre sa famille avait été nombreuse. Elle qui en avait connue si peu, elle n'imaginait pas un autre état de fait. Elle eut une drôle de sensation en attendant parler de "sa mère". La jeune femme n'avait jamais conçut en avoir une, ce terme, associé a elle lui paraissait incongrue. Et elle vivait à Ponta avec sa génitrice, peut être même un père ? elle n'était plus sure de rien.

Profondement troublée, elle venait de comprendre le pourquoi de son attachement insencé et irrationnel pour Pontarlier, là était enfouis son passé.
Mais une autre idée faisait chemin dans son esprit : et si cette femme lui mentait ? elle ne voyait pas pourquoi elle ferait cela mais sa récente expérience lui avait au moins appris a se méfier. Ellerina parlait bien et si elle la trompait elle était très habile, raisonnement qui fit penser à Draugaran qu'il était peu probable qu'elle lui mente, elle ne lui mettrait pas délibérément la puce a l'oreille. Malgrès sa méfiance, elle avait envie de faire confiance a cette inconnue si franche.

Draugaran recula et se crispa imperceptiblement tandis que Ellerina approchait sa main, et elle fut soulagée qu'elle la retira. Sans le vouloir elle la fusilla du regard, qu'elle baissa promptement, ayant pris conscience de sa réaction ridicule.

Ce que disait Ellerina tenait la route, elle était effectivement sortie des bois il y avait un peu plus de deux ans, mais elle n'était sans doute pas la seule a être venue de nulle part. Quant son interlocutrice évoqua une tache de naissance sur le poignet, elle haussa les épaules.


Je ne crois pas en avoir, dit-elle en regardant sans conviction son poignet droit, vierge, pas sur celui ci en tout cas. Elle dégagea tant bien que mal son autre poigné de sa guange de bandages, et ouvrit un grand oeil.
Effectivement, j'en ai une, je n'y avais jamais fait attention. Dit-elle, regardant avec étonnement Ellerina puis Tigre, qui était revenu.

En train de contempler cette marque dont elle n'avait jamais eu conscience, elle écouta distraitement sa cousine, et releva brusquement la tête a l'évocation du "drame".


Un drame ? quel drame ? Elle n'était pas sure de vouloir savoir, mais ne pouvait d'avantage rester dans l'ignorance maintenant qu'elle savait avoir eut des parents. Elle se demandait pourquoi ils n'étaient plus là.Je... oui, je suis prête a t'écouter, dit elle, hésitante, en prenant la main de Tigre et la serrant, le regard braqué sur Ellerina.

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Ellerina


Au fur et à mesure où Ellerina parlait, elle avait senti Draugaran se décrisper ne serait ce dans le fait d'éloigner sa main de son épée.
Il faut dire que la demoiselle n'était pas une affective . On pourrait dire que c'était un trait de famille mais il s'agissait plutôt d'une conséquences de moments difficiles qui avaient rendu Ellerina ainsi. Elle n'avait que peu d'attaches. Les seuls amis qu'elles s'étaient fait dans sa vie avaient fini par l'abandonner à cause de la réputation de sa famille.

C'est avec satisfaction qu'elle constata que Draugaran avait une tache de naissance. Ce n'était pas à parier mais ainsi la jeune borgne serait moins méfiante.


Citation:


Je... oui, je suis prête a t'écouter
dit Draugaran.

Elle semblait néanmoins inquiète. La question du drame l'avait fait paniquer.
Ellerina savait que parler de cela d'entrée était mal, que cela aurait pu attendre mais elle avait voulu attirer l'attention de Draugaran. De touta façon mieux valait tout dire d'un bloc.


Ce que je vais te dire est relativement long et j'en suis désolée car je sais que tu as récemment été éprouvée et que tu es fatiguée. Mais dis toi que c'est mieux ainsi et que mon état de fatigue n'est pas non plus à envier...



Je ne sais pas trop par où commencer...ni dans quel ordre. Faisons cela de manière chronologique. Mes aventures ne t'intéresse pas dans la cas présent.

[b]Comme je te l'aie dit tu es né à Pontarlier il y a environ 23 ans. Je sais que c'est toi qui t'aie donné ce nom de Draugaran mais ton véritable nom est Heloise Laurelin.


Ellerina sourit


Oui tes parents aimaient la complication.

Elle continua

Ta mère, la soeur de mon père se nommait Célestine. Je ne me rappelle pas d'elle mais mes parents m'ont dit que c'était une jeune femme douce et fragile, à la peau pale et blonde comme les blés. Ses yeux étaient d'un bleu très profond et l'ont vantait sa beauté partout dans le duché.
Ton père se nommait Burrich. C'était un homme de la terre, fort et surtout passionné. Il aimait la foret plus que tout et y passait des heures avec toi...


Ellerina regarde Draugaran qui l'écoutait attentivement mais ne lachait pas la main de son compagnon...

Elle observa Saluz qui dans son coin restait silencieuse.


Mon père était très attaché à sa soeur mais également inquiet pour elle au vu de sa faible constitution. Il passait donc la voir plusieurs fois dans l'an avec sa famille.

Nous vivions alors tous des jours heureux...


Ellerina poussa un soupir...

C'est vers tes cinq ans que tout a dérapé...
En effet, comme ton père tu aimais les bois et tu avais l'habitude d'y aller. Seule. On va dire que tu as eu une éducation très permissive. Ta mère et ton père t'idolâtraient et te laisser faire à ton bon vouloir.Je ne sais pas trop ce qui s'est passé mais un jour tu n'es pas revenu. Tu avais tout simplement disparue.
.

Ellerina releva la tête pour voir la réaction de Draugaran. Celle ci était totalement coite d'émotions. Pas de tristesse non, on va dire qu'elle bouillonnait intérieurement...

Nous sommes donc arrivés comme il se doit et tout le monde t'a cherché , cherché ... Mais nous n'avions que peu d'espoirs car des enfants avaient déjà disparu et ne sont jamais revenus.
Ma soeur et moi étions livrés à nous même pendant que les gens te cherchaient....Non je ne te reproche rien !!! Mes parents s'occupaient de ta mère pendant que ton père menait les investigations...


Les gens dans la taverne ne dirent pas un mot et attendaient la suite...

Burrich, homme plein de courage se rapprochait d'une piste mais c'était trop tard....

Ellerina eut le souffle coupé par une crise de larmes...

Elle se ressaisit


Ohh je suis désolée dit elle en regardant Draugaran.
Voilà, trois semaines après toi, ma sœur manithil a disparut...


Ellerina repensa à sa soeur, si belle si rousse...

Ton père a finit par trouver le coupable. Nous pensions avoir trouvé une issue mais ce fut la fin de notre famille...

Elle regarda Draugaran silencieuse depuis longtemps, en quête d'une réaction..
























































Tigre-d-o
Tigre s'était assis derrière Drau, laissant sa main dans la sienne et la soutenant, la laissant s'appuyer contre lui. Il écoutait attentivement Ellerina en jetant de temps en temps un oeil sur Saluz qui semblait aussi captivée que fatiguée.

Il avait remarqué la tache de naissance sur le poignet de Drau depuis toujours. Et l'évocation de son vrai nom fit surgir en lui un souvenir vague, une impression de "déjà vu" ou dumoins.... de déjà entendu. H.L. Où donc avait il vu ces initiales ? Où était-ce ? Mais oui ! bien sûr !! Le registre des baptêmes de Ste Bénigne ! Ce vieux registre abimé par l'humidité qui gisait près d'Eana lorsqu'elle avait été retrouvée sans vie !

Il regarda Ellerina et embrassa doucement le cou de Drau, se gardant de dire quoi que ce soit. Il reversa de la bière dans les chopes, jeta un saucisson à Rio et attendît que l'histoire continue. Il avait très peu de doutes quant à la véracité de ce qu'il entendait.

Quand Ellerina fondit en larmes, il fut désolé pour elle et se leva pour lui mettre une couverture sur le dos et la rassurer un peu, puis, se rasseyant près de drau, il posa Carcharoth derrière eux, sur un banc pour rapprocher le plateau de victuailles.
La nuit promettait d'être longue en révélations malgré la fatigue de toutes...
Tigre se sentait lui, bien éveillé. Certaines choses commençaient à s'expliquer et à prendre tout leur sens.
Il fit un sourire à Ellerina, cherchant à la rassurer et à lui signifier qu'elle était à l'abri sous le toit de la Perle.
_________________
Draugaran


Draugran écoutait Ellerina, une boule dans l'estomac et la gorge nouée étrangement. Ce qu'avait a dire sa parente l'inquiétait beaucoup. Elle ne voulait plus savoir maintenant et aurait voulu l'arrêter, mais c'était trop tard.

Découvrir son age et son nom lui fit un choc. Appuyée contre Tigre, le mouvement de suprise qu'elle eut avait du être senti par ce dernier. Elle était plus jeune qu'elle ne le pensait, ou plus âgée, cela dépendait. Et que dire de son nom, pour le moins suprenant. Elle s'était habituée a celui qu'elle s"était donné, et avait du mal a s'imaginer nommée différemment.

Elle ne réagit pas a la réfléxion de Ellerina, étant en train de se visualiser des parents qui l'auraient appelée ainsi, elle en était très troublée, la description qu'en faisait sa cousine éclaicissant sa vision. Sa main était crispée sur celle de Tigre et son visage impassible comme toujours quant elle était stressée. Elle secoua vivement la tête, retenant un grognement de douleur pour chasser les images qui venaient a son esprit.

La suite de l'histoire de Ellerina ne fit qu'aggraver sa tension. Tout cela était impossible, elle n'avait jamais eu de famille, et n'avait pas connue le sort qui lui était raconté, elle s'en souviendrait. Pourtant la même image ne pouvait sortir de sa tête.

Elle fit un drole de regard quant sa cousine évoqua sa solitude, mais repris aussi vite son air détaché, elle comprenait que ce n'était pas un reproche.
Elle la regarda pleurer sans plus réagir. Elle aussi avait envie de pleurer, mais ne le voulait, ne le pouvait pas. Se laissait submerger par les émotions ne lui faisait pas de bien, et elle préférait l'éviter.

Tigre était en train d'éloigner son épée et Draugaran sortit de son espèce de torpeur pour la suivre du regard. Sa main repris celle de Tigre et se crispa d'avantage.
Des centaines de question s'agitaient dans son esprit. Elle garda le silence encore un moment, puis, d'une voix blanche mais posée, elle demanda.


Qu'est il arrivé a ta soeur ? elle redoutait la réponse mais voulait savoir. Et ma ...mère ? que faisait elle ? Pourquoi ne m'ont ils pas reprise ? Tu parles d'une fin fatale.

Cela ne lui disait rien qui vaille et regardait Ellerina, une lueur d'angoisse dans le regard, n'ayant aucune pitié pour la narratrice.

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