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[RP] Vengeance à huis - presque - clos

--Horrora
Ceci est sur RP ouvert, participez si cela vous tente ou alors laissez ma marionnette mettre la prévôt en charpie, du moment que vous vous faites plaisir et respectez la cohérence du RP. Amusons-nous c'est tout ce qui compte!
LJD Horrora






Klinggggggggggggggggg

Ma dague tomba sur le plancher en un bruit retentissant.
Mais elle ne se réveillait même pas!
C'était donc si fatiguant son travail? fallait croire que non pourtant vu comment le duché était facilement tombé deux mois avant.

Accroupie à la regarder dormir, je patientais et patientais, imaginant dans ma tête des tortures que je rejetais.
Je ne voulais pas la tuer, au contraire, je voulais qu'elle vive dans la souffrance!

Mais là, ça commençait à devenir long... plusieurs heures que la belle au bois dormant roupillait à cause du coup que je lui avait collé derrière le crâne pour l'embarquer avec moi.

Je lui soulevais les cheveux pour voir un peu si j'y étais pas allée trop fort quand même... elle avait perdu du sang mais ça saigne toujours beaucoup à cet endroit, c'est comme les cochons, quand on les tue, faut taper très fort à la base du cou, car c'est dur et après y a plein de sang on voit plus rien.

Non c'est bon, elle est ouverte mais ça la tuera pas!
J'ai pas tout préparé pour qu'elle me claque dans les doigts maintenant la prévôt!

J'attends encore un peu mais comme elle ne se réveillait toujours pas, je me levais, la mettais sur le côté avec le pied, et reculant celui-ci, lui assénait un formidable coup de pied dans le ventre.

Pour le coup, réveillée, elle l'était, et pliée en deux aussi par la douleur!
Sur les genoux le front sur le sol poussiéreux courbée en deux, elle cherchait à retrouver son souffle.

Je me penchait vers elle et lui tirait les cheveux en arrière d'un coup sec.
Elle se retrouva le cou tendu vers l'arrière dans une position extrêmement inconfortable, à la limite du tolérable.
Si j'avais tiré plus fort je suis sûre que les vertèbres auraient lâché!


Bonjour jolie Sakura... tu sais que ça fait un bail que j'attends que l'on soit présentées toutes les deux?
Quoi? je n'entends pas, parle plus fort!
Tu as mal?
Qu'est-ce que tu fais ici?
Mais c'est simple ma jolie, tu es là pour apprendre ce que souffrance veut dire, et connaitre un peu de celle que je subit par ta faute tous les jours.


Je la relâchait d'un coup sec et elle s'affala sur le sol. C'est sûr qu'il est difficile de bouger quand on a les mains attachées derrière le dos et les pieds liés à la cheville...

En face, elle se tortillait dans tous les sens pour retrouver un certain équilibre, risible la conseillère ducale, trop drôle, et d'un ridicule!!!
Elle réussit quand même à se redresser et à s'assoir sur ses jambes, pas mal, elle était plus musclée qu'elle n'en avait l'air.


Ohoo c'est quoi ce regard mauvais hein?
Quand mon chien me regarde comme ça, je lui fiche une trempe tu sais, et c'est ce qui va t'arriver ma colombe si tu baisses pas les yeux tout de suite!
Baisse, allez!
Baisse!
J'ai dit baisse!!


A peine eu-je le temps d'entendre un "chiche" que ma main partait en arrière avant de repartir vers l'avant avec une vitesse folle pour heurter sa joue droite de plein fouet.

Sa tête partie sur le côté et heurta la caisse prêt de laquelle elle était assise, lui ouvrant l'arcade sourcillière.
Et tandis que le sang coulait en débit rapide, elle tomba dans les vapes.


Et m****, déjà, c'est bien ma veine....
Sakurahime


[Au fin fond de la forêt, entre Thiers et Montpensier, sur le sol d'une cabane forestière]

Depuis plusieurs heures, elle gisait par terre, sans connaissance, littéralement assommée par le coup qu'elle avait reçu sur la nuque.
Du sang coagulait sur la plaie laissée par son agresseur dont elle n'avait même pas vu le visage.
Qui était-il elle n'en savait fichtrement rien, et encore moins ce qu'il lui voulait, probablement ses écus et la nourriture qu'elle transportait.

Une voix parvenait jusqu'à elle, sans pour autant qu'elle parvienne à en distinguer le sens. Alors quant à en reconnaitre le propriétaire...

Néanmoins, elle ne parvenait pas à se réveiller, le coup reçu l'avait plus durement atteinte qu'il ne pouvait y paraitre.
Et manifestement, cela dû agacer prodigieusement son assaillant car celui-ci lui explosa le ventre par le coup de pied le plus fort qu'elle n'ai jamais reçu.

La douleur lui vrilla instantanément les entrailles, tandis que son estomac fit un bond extraordinaire en elle.
Tous ses organes semblèrent se déplacer quelques instants, provoquant une nausée insupportable.
Mais voila elle était réveillée, l'objectif était pleinement atteint pour son assaillant.
Enfin, son assaillante en réalité pour ce qu'elle pouvait en juger.

Luttant pour retrouver son souffle à demi-allongée par terre, la furie lui saisi une énorme poignée de cheveux et tira pour que leurs yeux se rencontrent enfin.

Elle ne la connaissait pas... ou tout du moins ne la reconnaissait pas... le vol devait manifestement être le motif de tout ceci... mais pas besoin de tant de violence!

Elle gémit sous la tension provoquée dans sa gorge, ce qui eu l'heur de plaire à la donzelle sauvage qui la torturait.


"Bonjour jolie Sakura... tu sais que ça fait un bail que j'attends que l'on soit présentées toutes les deux?"

"Comment savez-vous qui je suis..."

La femme tira un peu plus sur ses cheveux pour approcher sa tête de sa propre oreille.

"Quoi? je n'entends pas, parle plus fort!"

"Lâchez-moi je vous en prie, qu'est-ce que vous me voulez?"

Petit sourire malsain...


"Tu as mal?"

Le sourire se transforma en une immense risette de plaisir.

"Qu'est-ce que tu fais ici?
Mais c'est simple ma jolie, tu es là pour apprendre ce que souffrance veut dire, et connaitre un peu de celle que je subit par ta faute tous les jours.
"

La tension dans sa nuque cessa soudainement tandis qu'elle lâchait sa proie et que cette dernière s'écroulait sur le sol.
La jeune Montluçonnaise se contorsionna dans tous les sens afin de pouvoir faire face et retrouver en semblant de dignité et y parvint tant bien que mal au bout de quelques minutes qui permirent à la douleur dans son ventre et à la tête de commencer à s'estomper.
Stabilisée, elle planta son regard vert d'eau dans les mirettes plus noires que la nuit de la jeune femme qui la séquestrait et lui lança un regard mauvais de défi, décidée à ne pas se laisser faire, malgré les liens qui la maintenaient prisonnière.


"Ohoo c'est quoi ce regard mauvais hein?
Quand mon chien me regarde comme ça, je lui fiche une trempe tu sais, et c'est ce qui va t'arriver ma colombe si tu baisses pas les yeux tout de suite!
Baisse, allez!
Baisse!
J'ai dit baisse!!
"

La maréchale sourit pour la première fois en dépit de la situation précaire dans laquelle elle se trouvait.
La femme était manifestement folle à lier, auquel cas, elle la tuerait quoiqu'il arrive. Dans cette hypothèse, autant en finir au plus vite car rien ni personne ne pourrait l'aider.
Ou alors elle n'était pas folle mais attendait quelque chose d'elle, et si c'était ça, elle la maintiendrait en vie, pas trop amochée, sinon elle ne pourrait rien lui livrer ni lui dire.
Elle opta pour la seconde option, elle l'aurait déjà tué si c'était ce qu'elle voulait, donc, elle voulait quelque chose.
Des renseignements? de l'argent?
Quoiqu'il puisse en être, elle ne lui ferait pas vraiment de mal, alors autant s'affirmer et montrer qu'elle en avait.


"Vas-y sale catin, chiche!"

Elle n'aurait pas dû... elle était là pour la tuer et la faire souffrir avant.
Le coup qu'elle se prit en plein visage en était le meilleur témoin.
Sa tête partie en arrière et sa course ne fut arrêtée que par le coin d'une caisse qu'elle se prit au dessus de l'oeil.
Puis ce fut tout, le noir, et le néant...



[Quelques heures auparavant, à Clermont]

Le procès opposant le Sieur Oesophage au Duché venait de s'achever.
La journée avait été éreintante et éprouvante, surtout psychologiquement.
Après être brièvement repassée au bureau à la sortie du palais de justice, elle était allée récupérer sa monture aux écuries.

Malgré la fatigue, elle devait prendre la route pour se rendre à Thiers où elle était attendue pour raison professionnelle.

Elle éperonna sa jument dès les remparts franchis et elles partirent au trop.

Il pleuvait légèrement, mais cela ne suffisait pas à atténuer la lourdeur persistante de l'atmosphère difficilement respirable tant la chaleur était accablante.

Rapidement arrivées en forêt, la cavalière et sa monture purent enfin goûter une fraicheur bienvenue en cette nuit tombante.
Les lieux défilaient sous les sabots de sa placide jument, jusqu'à un petit point de contrôle de la coba, perdu entre Montpensier et Thiers.
Elle ralentit un peu en y arrivant, son regard attiré par des affiches placardées sur les arbres.

Elle fronça les sourcils, aucun avis de recherche n'avait été émis ces derniers jours, et le lieu était trop étrange pour qu'il s'agisse d'une annonce...

Mettant pied à terre et laissant sa bête brouter le temps d'aller voir ce qu'il en était, ne prenant pas la peine de l'attacher, certaine qu'elle était de repartir quelques secondes plus tard, elle s'approcha des annonces et écarquilla les yeux.

"C'est... c'est une plaisanterie..."

Et pourtant pas de doute... ce qu'elle regardait... c'était bel et bien elle:

Citation:
Oyez Oyez!!!

On recherche cette ribaude, originaire de Montluçon, conformément à l'article 1er de la loi du Talion!
Si vous la voyez, attrapez la!
Voici la description de cette scélérate:



Cette individu est très dangereuse, totalement stupide et mérite la mort!

Alors pas de quartier!

Merci de m'avoir écouté.


Il s'agissait d'un faux extrêmement grossier, mais voir son portrait sur ce qui pouvait ressembler à un avis de recherche avait choqué la jeune femme.

Sa jument henni, toute bon aise qu'elle était à se régaler de l'herbe grasse sous les arbres.

Ce bruit la ramena à la raison, et d'un coup sec et rageur, arracha la première affiche, couru presque à l'arbre suivant et arracha la seconde affiche puis passa à l'arbre suivant.
Au bout de quelques minutes, elle avait arraché une bonne quinzaine de ces parchemins, sans toutefois prendre garde au fait qu'elle s'était éloignée de son cheval... et de son épée.

Erreur fatale.
Elle ne perçu la présence d'une personne derrière elle que lorsque celle-ci brisa une branchette sous son pied et abattit son gourdin sur la nuque de la maréchale qui s'affala comme une poupée de chiffon.

Jetée en travers de la selle de sa propre jument comme un vulgaire sac de maïs, son assaillant se saisi du licol de l'animal et la mena par la bride jusqu'à la cabane dans laquelle la jeune femme s'éveillerait quelques heures plus tard.

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~Prévôt des maréchaux~












--Horrora
Les minutes passaient mais elle ne se réveillait toujours pas.
Je me demandais comment j'allais faire pour la réveiller, hésitant entre une paire de gifles bien senties et la secouer comme un prunier quand un mouvement attira mon attention.

Une petite flaque de sang noir se formait sous sa tête et commençait à s'étaler lentement.

Ce n'était pas normal, je lui avais juste mis un coup.


"Oh la caisse!"

Et oui, elle l'avait percuté et l'avait prise en pleine tête, elle avait dû s'ouvrir le crâne et comme ça saigne beaucoup par là...
Je m'approcha d'elle et la fit rouler sur le dos pour voir la blessure.
Je ne voulais pas la tuer juste lui faire mal donc j'espérais quand même que ce n'était pas trop grave, je n'avais guerre envie de pendre au bout d'une corde pour assassinat sur un membre du conseil ducal...

Elle roula et... je ne pu que constater les dégâts...
Pour être réussi, c'était réussi, mon plan avait superbement marché, moi qui voulait la marquer à vie comme une bête, c'était fait... sauf que ce n'était pas tout à fait ce que j'avais imaginé.

La drôlesse ne verrait plus jamais pareil, et ne serait plus jamais vue pareil.
Ca arrive quand on est borgne.
Elle serait maintenant regardée comme le monstre qu'elle était.

Je fit le tour de ma victime, un peu anxieuse quand même.
J'avais peur d'avoir été trop loin maintenant.
Mon envie de vengeance était toujours là, insatisfaite, mais je ne pensais pas aller aussi loin, et aussi vite!


"Et mer**", soufflais-je.

Je me relevais et aller chercher une boîte dans ma besace.
Ma trousse de secours.
Je retournais avec auprès d'elle et appliquais un linge propre sur la blessure.
Elle était toujours dans les vapes... valait peut-être mieux, elle allait souffrir le martyre quand elle se réveillerait, sans compter le choc d'avoir un oeil et de se savoir défigurée à jamais.

Je ne pu m'empêcher de retenir un sourire.
C'était quand même magnifique.
Cette garce payait plein pot, ça marchait complètement!

Je terminais rapidement par un bandage autour de la tête lui bandant complètement les yeux, retournait m'assoir sur une caisse et attendis son réveil.
Sakurahime


"J'ai mal... j'ai mal..." furent les seuls mots que Sakura parvint à articuler en se réveillant, barbouillée, une douleur atroce qui enlevait quasi toute sensibilité entre la pommette de sa joue droite jusqu'à la partie supérieure du lobe frontal.
Cette sensation indescriptible qui lui donnait l'impression qu'on lui avait fracassé le visage avec un burin l'amenait au-delà de la douleur.

Broyée...
Explosée...
Atomisée...

Il faisait noir dans la cabane. La jeune femme avait réussi tant bien que mal à ouvrir plus ou moins son oeil gauche, mais elle ne savait pas ce qu'il se passait du droit, elle ne sentait plus rien, comme si cette partie de son visage n'existait plus.
Quelque chose autour de son crâne la gênait en tout cas, serrant et comprimant le haut de son oreille gauche.

Seuls quelques sons lui parvenait... l'orage qui commençait à gronder, le crépitement de l'être puis...


"Ca y est blanche-neige? on est réveillée?"

La femme qui venait de prononcer ces mots s'assit carrément sur son ventre, l'empêchant de se débattre... comme si elle en avait la force, elle avait déjà du mal à se rappeler où elle était ou même qui elle était...
Deux mains commencèrent à s'affairer sans douceur autour de sa tête.


"C'est plein de sang faut que je refasse le bandage!"

Le poids de son corps parti tandis que la femme se levait.
Elle revint, un bandage propre à la main.

Et elle se souvint... le piège, la cabane, la folle qui voulait la torturer, la gifle qu'elle s'était prise puis.. plus rien... mais cette voix.. c'était elle!!!

Sa tortionnaire se pencha vers elle en lui susurrant d'un voix trompeusement veloutée:


"Ne bouge pas"

"Me touche pas sale catin!!!"

Un éclat de rire retenti tandis qu'une main ferme lui retira le bandage avec brusquerie.
Quelques secondes passèrent pendant laquelle elle la regarda, les yeux brillants, d'un regard quasi lubrique. Puis un sourire mauvais se dessina lentement sur ses lèvres purpurines.


"A ta guise..." murmura-t-elle avant de se redresser totalement et de rejoindre la cheminée, sur le linteau de laquelle elle posa une main, fixant le feu en lui tournant le dos.

"Dis moi princesse, tu sembles encore bien vigoureuse...
Ca ne va pas durer... je t'ai retiré le bandage... et tu n'as toujours rien remarqué?
"

Elle se tourna à demi vers sa proie, et son demi sourire s'étira en un rictus cruel, attendant d'assister à quelque chose qui ne devrait pas manquer d'arriver rapidement.


"Remarquer quoi?!", demanda violemment la Montluçonnaise.

Elle regarda à gauche à droite, gênée par le fait que malgré le bandage elle ne voyait rien côté droit.


"Qu'est ce que je suis censée comprendre?!!!!"

Quittant la cheminée, son agresseuse s'approcha à pas lents d'une caisse sur laquelle une besace était posée, béante.

Elle en sorti un objet brillant et plat, aux contours nets mais sans forme particulière.
Du métal poli... S'en servait-elle de miroir?
Pourquoi sortait-elle ça.

Elle s'approcha d'elle, son mauvais sourire sardonique toujours plaqué sur les lèvres et lui présenta le morceau de métal dans lequel la jeune femme distingua clairement son reflet, enfin, cela ne pouvait être qu'elle, car elle n'en aurait pas juré si elle avait pu confondre son propre reflet avec celui d'une autre.

Mais elle était seule... et ne comprenait pas ce qu'elle voyait...
Une énorme zone tuméfiée irradiait son oeil droit, de la pommette jusqu'à mi-front, hésitant entre le bleu, le violet foncé et le noir violacé.
Son arcade sourcilière semblait bizarrement déformée, mais de façon trop prononcée pour qu'il ne s'agisse de la distorsion naturelle causée par le fait qu'il ne s'agisse pas d'un véritable miroir.
Et juste en dessous... ses paupières étaient ouvertes autour de ...

Sur sa nuque, ses cheveux se hérissèrent tandis que son cerveau interprétait l'énormité de ce qu'elle voyait et qu'elle venait de comprendre.

Un bruit horrible, suraigüe, et continue, comme si quelqu'un trainait un morceau de métal comme une cuillère sur un gigantesque et interminable morceau d'ardoise, lui déchira les tympans, sans qu'elle ne sache d'où il provenait.

La femme qui tenait le miroir improvisé recula rapidement, le lâchant précipitamment, et plaqua ses mains sur ses oreilles.

Sakura ne comprit qu'il s'agissait de ses propres hurlements d'horreur que lorsque que le souffle lui manqua et que le bruit cessa simultanément.
Son oeil désormais unique fixait le vide, luisant de la monstruosité qui lui avait été infligée.

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~Prévôt des maréchaux~
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