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Royaume de France Limousin Marche Bourganeuf

[RP] Fantôme...

Gladriel
[ RP restrictif… merci de ne pas poster et de m’envoyer un MP si vous tenez à participer ]


Le soleil a laissé place à un ciel d’un argent cotonneux. Un voile vaporeux couronne la cime des collines, dévalant avec lenteur les pentes verdoyantes tel un troupeau de rats affamé. Le brouillard s’empare des hauteurs alors qu’une brume légère auréole le lac d’un halo de mystère.

Les vapeurs doucereuses enlacent ses chevilles. La fraicheur humide filtre à travers sa chemise et dépose sur le cuir de son gilet, de fines perles d’eau. Ses deux bras encerclent ses genoux repliés contre elle. Deux yeux d’un bleu profond fixent la surface du lac d’un air lointain.

L’envie de solitude s’est fait ressentir. Voilà la Bourganiaude perdue une fois de plus au cœur d’elle-même. Seule, assise au milieu de la brume, elle laisse son esprit écouler lentement des flots de lassitude. Cette ville qu’il faut sans cesse réveiller, les fonctions qu’elle accumulent l’éreintent. De jour en jour la lanterne de la gardienne des fantômes se fait lourde. Arpenter les rues abandonnées est devenue pour elle une habitude monotone… Et quand la ville s’anime de nouveau, Gladriel en profite pour s’échapper quelque temps, s’effacer à la vue des habitants.

La brume glisse contre ses jambes, telles des fantômes qui entament une ronde morne et silencieuse. Qui est elle donc? N’est elle qu’une femme bourrée d’espoir qui n’est bonne qu’à vivre entourer des spectres du passé? Beaucoup on confiance en elle et apprécie sa joie sereine qui ne semble jamais la quitté… N’est-ce donc qu’une apparence?

Ses saphirs s’assombrissent. Une natte clairsemée laisse échapper de longue mèche de cheveux qui se plaquent contre son visage humide. Quand s’est elle réellement égarée? Un regard vague se pose sur l’épée qui repose sur ses pieds. Une main légère vient s’emparée de la garde. Dans un doux crissement, le métal se voix libéré de son fourreau.

Nirnaeth… ‘Lamentation’. La lame semble encore raisonner de l’échos des cris agonisant de ses anciennes victimes. La femme fixe le plat de l’arme qu’elle tient désormais avec une facilité dont elle ne se saurait cru capable. Cette épée n’a rien à envier à la faux mortelle de la Grande Faucheuse, et pour cause, elle avait appartenue à sa marraine… Alors qu’elle fixe le reflet que lui renvoie l’éclat glaciale de la lame, elle ne ressent plus l’aversion qui l’habitait autrefois…

Gladriel n’est qu’un faible agneau qui fut dressé par une louve. Il n’y a rien de plus frustrant qu’une élève qui refuse naïvement d’utiliser son potentiel. Une candeur, qui a faillit lui couté la vie plusieurs fois et qui a fait d’elle une assisté durant bien des années. Pourtant…

La femme se hisse tranquillement sur ses jambes, le bleu de ses iris toujours plongé dans l’argent de la lame. D’un geste souple du poignet elle exécute quelque moulinet habile. Le fil de l’épée tranche mollement les fantômes vaporeux de la brume indolente. L’agneau est devenue un pâle reflet de son professeur. Protégée d’une guerrière meurtrière, compagne d’un ange assassin, elle n’aurait put être mieux entouré… Aujourd’hui pourtant elle est seule à se battre avec ses démons.

Son jeu de ses jambes s’accélère avec précision et les passes s’enchainent. Latéral croisé, Brisé, fente avant, Croisé tête, feinte de l’ange… La femme s’embarque dans une danse armée rivalisant d’adresse et de finesse. La lame pourfend les cavaliers fantomatiques qui accompagne ses pas endiablés, transperçant les ombres du passé qui s‘agrippent avec hargne à sa mémoire. Un pas de côté et le coup d’estoc est donné. Un décalage et la riposte suit. Les paupières se ferment pour se laisser envahir pleinement par cette sensation qui la galvanise. Les pas se suivent avec vivacité, déchirant les lambeaux de brume qui lui lèchent les chevilles.

L’épée est armée sur l’épaule, elle volte, le coup part…
Un raclement grinçant craque à ses oreilles.
La blessure est faite, le sillon est habilement tracé…

La danse cesse subitement. Ses prunelles surprises se figent sur l’entaille qui éventre la vieille écorce. Lentement ses doigts se desserrent et la pointe de la lame s’affaisse sur le sol. De sa main gauche, elle frôle avec délicatesse la ravine tracée par le fil de l’épée.

Son visage se lève sur les membres noueux du vieux chêne. Des voiles de brume diaphragme drapent ses branches centenaires, tels des lambeaux de poussière qui pendillent mollement dans la brise nocturne. Les racines robustes de l’être végétal qui l’encadre sont les barreau d’une cage dont elle ne peut se défaire. Les doigts se recroquevillent sur eux même, le poing se ferme. Une fois encore, Gladriel ferme les yeux. Perché sur ses branches, les spectres de sa mémoire la guettent, tenant fermement les ficelles invisibles qui la retiennent au passé. Prisonnière éternelle des méandres de la vie, elle se retrouve une fois de plus balloté par les flots de doute. Un pantin décharnée jeté en plein mer, voilà ce qu’elle est.

Trop faible pour se défaire du passé…
Devenue forte grâce aux dérives du présent…
Que lui réserve le futur?

Un seule chose subsiste.. L’Espoir… L’espoir d’avoir un avenir meilleur, la détermination d’aller chercher le bonheur là où ils se trouvent. Les ficelles du temps lui ont percé le cœur… saura elle seulement trouver la lame qui brisera ses chaines?

Elle déglutit avec difficulté. Ses paupières s’ouvrent, et la tête baissée, elle scrute d’un regard sombre la brume vicieuse qui ronge peu à peu sa vision.

Lentement, les ombres l’envahisse…
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Arami.le.sombre
Le soleil se voile, abandonnant les hommes dans ce désespoir perpétuelle, cette franche peur d ne le revoir que par de la les cieux de la vie. Seul quelques hommes s'enivrent de ce doux tourment de l'âme qu'inflige ces cristaux finement ciselés lorsque, amalgamé, ils offres cette vision aux pâles couleurs qu'est le monde.
Il arpente le chemin tortueux, s'arrêtant sous la ramure d'un cerisier. Quelques goutes d'une eaux délicate, chargé d'un fin parfums sucré se laissent choir sur l'herbe tendre. Chute mortelle de l'oeuvre qui s'éparpille dans un fracas inaudible pour se reformer sur la chaire molle de notre mère la terre. Chaque feuille s'incline gracieusement au passage de son hôte cristallin, formant un balai calme et reposant! Loin derrière, résonne le cliquetis des sabot d'un équidé sur la voie, imposant au lieu un rythme monocorde.
Tel un orchestre de grande renommé, la musique commence à s'élevée pour l'oreille avertie.

Une langue rouge s'échappe langoureusement de ses lèvres pour se lisser sur la surface écarlate finement craquelée de son visage pour en récolté le condensé de nectar y ayant perlé par quelques mystères trop complexe pour l'intéresser.
Ce temps, il l'aimait, parenthèse de vie, l'horloge du monde s'immobilise dans ses nuances de gris laissant l'homme face à lui même, à ses fantômes tel un miroir brisé.

L'âme s'enfui dans les tréfonds d'entrailles fumantes alors que l'esprit s'évade , tel une coque sur l'océan, charrier par les vagues et le vents, luttant passivement pour ne pas chavirer. Le naufrage dans cette douce folie est fort attirant et y plonger que trop déconseillé.

Une cerise, brulée par le soleil se laisse tomber sur le tapis herbeux. La vision entraine dans sa descende l'homme au regard étrange. Les deux perles violette sombre dans le néant pour se voir obscurcir par le voile des paupières.
Qu'était -il donc? Un homme pourchassé, un rôdeur dangereux? Rien de tel, juste un homme. Un de ceux qui fut aimé et qui aima. Un de ceux pour qui la seul arme pouvant le défaire était ce sourire délicat à la commissures de ses lèvres. Un de ceux qui, tellement sur de bien faire vous abandonne sans se faire remarquer.

Qu'était il devenu? Un fantômes errant dans se monde pour ce racheter ou un lâche tentant vainement de se racheter. UN vague de mélancolie submerge son coeur, lui pourtant si fort et si déterminé. Sous les deux safirs, il avait cédé.

Coeur fragile, il avait fui essayant de l'oublier. Plus la route s'allonge et plus le pas est dur et donc logiquement il s'était arrêter d'avancer. Le voilà de nouveau sur les lieux de son forfaits, avec en son être la plus beau but qu'il lui ai été donné!

Il reprend son chemin pour s'enfoncé encore un peu plus dans l'écume cristalline:

Ou est tu donc mon aimée?

La main caressant l'épi qui s'est élevé, il vaque dans le néant tel l'éternité...
Gladriel
[Idyll's End]

Les doigts effacent avec regret les perles sanguinolentes qui s’écoulent de l’entaille. La pulpe se retrouve recouvert d’un sang invisible qui ne semble blesser que son âme. Son regard se pose sur sa main entachée d’un crime sans trace. La colère quitte lentement ses membres déversant dans ses veines les traces d’une amertume au gout âpre.

Des ricanement résonnent à ses oreilles, échos lointains des persifflages de spectre sortis tout droit de son esprit. Ils tiraillent sur les fils qui lui enserre le cœur, le lacérant un peu plus, lui qui a eu tellement de mal à cicatriser…

Pourquoi être fort rend-t-il si faible?

Il lui suffirait simplement de prendre dans sa paume ses fils qui la tenaille. Il lui suffirait simplement de les arracher et de les jeter dans l’oublis…. Mais Gladriel a peur… peur de cette douleur… La culpabilité d’abandonner son souvenir…

Une fois de plus les saphirs se lèvent sur l’arbre gardien et un sourire saumâtre étire ses lèvres. Dupée, une fois encore. Cette guérison n’était qu’une douce illusion… Elle a une nouvelle fois naïvement cru aux paroles douceâtres de cette perfide chimère. Celle qui vous étale des promesses de liberté et de renaissance… La passion est une sensation bien trop véhémente et fidèle. Tel le lierre dévoué, elle s’enracine avec ardeur dans la moindre parcelle du corps… On ne sent qu’elle; on ne voit qu’elle; on entend qu’elle…

Un sentiment qu’on appelle aussi amour.

Le jeune femme fait de nouveau face au lac coiffé de cette bruine vaporeuse. Les fantômes planent avec langueur au dessus de l’étendu liquide. Ils écument le lac, telle des âmes maudites, condamnées à errer par-dessus les eaux, dans la recherche éternelle d’un trésor tombé dans ses abysses. Quand Alsvinn et Arvak traversent le ciel, tirant derrière eux le char de Sol qui déversent la lumière doré du soleil, les spectres s’enfuient, délaissant la terre Mère à de meilleur jours… Toujours, pourtant, les fantômes reviennent quand le temps se fait gris.. Et il rôdent toujours à la recherche de leur échéance qui mettra fin à leur errances.

Les pieds s’avancent lentement dans l’herbe qui à ployée sous le poids des larmes que déversent les fantômes. Au fond des abysses du lac se cachent la clef, le dernier recours… La liberté rendue pour le prix du dernier souffle…

Lentement elle s’avance, son âme cédant peu à peu au susurrement de ses chimères. Dans sa marche, un son de craquement se discerne dans le silence. La botte se dégage, libérant de son poids, l’être innocent qui vient d’être piétiné. Une main plonge à travers la brume… Quand elle en ressort, les tiges de deux pensées sont coincées délicatement entre ses doigts. Elle porte à son regard les fleurs dont les pétales froissés se laissent choir sur le sol dans une dernière chute.
Bien ancré sur une tige d’un touché velours, les deux pensées resplendissent d’un blanc laiteux. Les saphir de la jeune femme s’accroche sur les pétales de ses toutes jeunes fleurs à la vie subitement écourte.

Timide, les fins pétales semblent hésiter à sortir de leur écrin de feuille qui signera le thermes de leur éclosion… Une réserve, une douceur qui est celle d’un enfant qui aurait peur de grandir. Les deux fleurs jumelles lui rappelle alors pourquoi elle n’est jamais aller chercher la clef au fond du lac… Deux pensées comme deux yeux aux regards d’un pure argent.

Un vent discret vient détacher un pétale qui tombe mollement. Les saphirs suit sa chute vers une mort certaine… Puis son regard se reporte sur la danse des fantômes.

Au grès des désirs d’une imagination désespéré, la brume prend des formes de silhouette qui avance jusqu’au lac comme une dernier pèlerinage. A cette instant Gladriel, ne se surprendrais pas de croiser l’Anaon ou les redoutables Lavandières, démons fantasques qui ont toujours habité les croyances de son enfance.

Un regard embrumé par un voile de compassion suit une silhouette qui traverse la brume avec lenteur et légèreté.

Les pétales des pensées s’écoulent toujours sur le sol comme des grains d’un sablier qu’on ne peut arrêter… Ce n’est plus qu’une tige stérile qui se dresse entre ses doigts.
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Arami.le.sombre
Ambiance embrumant l'esprit dans une danse macabre, les yeux perdus sur un paysage teinté dune palette de gris en évolution permanente, sans jamais pouvoir se fixer sur un objets, une chose tant le néant prend le pas sur la réalité. La raison semble laissé place dans le coeur à toutes les légendes et rumeur conté par les vieilles délirantes siégeant sans cesse sur les place fréquentées des villes morne et en manque de rêve, parmi une population, le regard rivé sur le pavé usée.
Dans ce tissus vaporeux continue de progresser l'ombre ciselée de notre personne sombre et étrange. La silhouette révèle un homme d'une stature assez haute, mais de corpulence maigrichonne. De loin, il ressemble à cette vision étrange de notre vieille compagne la dame à la faucille. Les différences flagrantes sont l'absence de faux ainsi qu'une démarche aisée. Cette démarche, souple et vagabonde assure une jeunesse toute relative à la créature. Deux yeux d'un bleu violacé tranche sur la palette grisonnante du reste de son corps, le visage perdu par l'absence de lumière engendré par une large capuche.

Les yeux fixés sur un horizon invisible, il continue d'avancé dans l'herbe délicatement rosée qui bruissent sous ses pas souple. Nul souffle perceptible comme si la vie le quitte doucement, laissant un corps se mouvoir dans une dernière gesticulation gracieuse vers le lieu qui abritera ses restes. Simple habitude en réalité que de rester impassible sous le joug du temps. Sensation de bien être dans ce manteau naturelle. Pas besoin de se cacher, il suffit d'être soit, seul les cieux en sont le témoin silencieux et loyale.

Doucement, tout les muscles de son corps se relâche, une fois depuis fort longtemps. Presque touchant son désire du bout des doigts, il est revenu des enfers de la vie vers la plénitude. Lentement, au fil des jours, l'océan ballotant dans son coeur semble enfin se calmer au vue des forme spectrales. Il les béni une fois de plus, alors que le paysan se calfeutre dans sa demeure afin d'en oublier les bienfaits pour se ramener à la crainte épiscopale des démons et autres bêtes féroces envoyer par les enfers pour broyer le pécheur.
Pouvait il seulement mourir, la question effleure sont esprit laissant un large sourire comme trace unique d'un passage fugace. Bien peut lui en importante tant qu'il peut veiller sur ce qui lui est cher.

Quelques corbeaux, dérangés dans leur ripaille par l'incommode invité laisse échapper leur cri perçant tel une menace brandie dans ce labyrinthe naturelle est sans paroi.
Un geste preste de la main et un essai. Réflexe toujours aussi efficace, l'envol se laisse entendre signe que la pierre n'est pas passée loin du volatile, roi de ses limbes.

Confiant, il continue d'avancer, touchant du bout des yeux une ombre, plus loin, plus consistante que les autres. Un froissement de tissus dans le silence, délicate mélodie à ses oreilles d'une autre vie. Surement encore un trouble de son esprit divaguant aux flot régulier de son imagination qui percute les parois bien trop étroite de son crâne. Plaisir inconfortable.
Aussi, il se débarrasse de son haillon pour percer la surface cristalline d'un doigt de pied hésitant. L'onde se perd dans l'écran alors que le pied pénètre la surface maintenant trouble. Le lieu ainsi pénétré se trouve aussitôt envahi d'un brouillard d'alluvion.

La main, avec une délicatesse étonnante vient caresser la tige courbé d'un roseau tout en gardant ses deux pointes violette braquées vers ce dessin de brouillard persistant.
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