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[RP] Allo, la Bourgogne? Ici la chariote!

Breiz24
Citation:
    Chère Sorane,
Voila un long moment que j’ai quitté la Bourgogne maintenant, et que je découvre les joies du voyage en compagnie de Milo et des enfants. Malgré tout, peu de nouvelles nous parviennent, comment se porte le duché ? Je regrette tant de n’avoir pu rester pour les funérailles de Poup, y avait-il beaucoup de monde ? Savais-tu qu’elle avait une fille, âgée d’une quinzaine d’années déjà ? La demoiselle arrive tout droit d’Angleterre où elle a grandi avec son père, et cause bourguignon avec un accent délicieux. J’ai eu le plaisir de la rencontrer à l’atelier de couture d’Attia où je me rends souvent. Je crois que la demoiselle veut s’installer en Bourgogne, mais je n’en sais guère plus. Si jamais elle se présente à toi, fais lui bon accueil !

Et toi, comment te portes tu ? Et la petite fille que tu as adoptée ? Je t’admire d’arriver à concilier les soins à un nourrisson avec une charge aussi lourde que celle de CaC. Moi je suis bien contente de ne plus travailler pour le duché, je me repose, pour la première fois de ma vie, même si Elin me réclame à manger toutes les deux heures, même la nuit. Surtout la nuit, à vrai dire. Des fois je me dis qu’elle le fait exprès. Enfin, c’est toujours plus reposant que de courir partout pour le duché. Comment s’en sort Lenada à la charge de Bailli ? Et Ingeburge ? Je lui avais écrit avant de partir, mais elle doit être si occupée à remettre le duché debout après la catastrophe de l’Empoisonné et du Régent… Tout comme toi ! J’espère que tu prends bien le temps de te reposer hein, il ne faut pas que tu te laisses avoir par le duché. Pour être honnête je ne crois pas que cela en vaille la peine tu sais…

En tous cas, sur quatre duché que j’ai visités, je n’ai vu qu’une seule fois des mines ouvertes en capacité maximale, signe d’une bonne gestion et d’une économie saine. En Périgord, où d’ailleurs nous avons laissé l’ami qui voyageait avec nous. Nous allons voyager seuls un peu je crois, puis nous le rejoindrons à nouveau, enfin peut être. Je ne sais s’il t’a parlé de son voyage, ni si ce courrier sera ouvert par un autre que toi, alors je ne citerais par son nom.

Nous sommes en Guyenne depuis hier, à Marmande. Je ne sais pas combien de temps mettra le pigeon pour te parvenir, j’espère qu’il volera droit sur tes terres.
Tu peux m’écrire à Bergerac, en Périgord Angoumois, si tu as le temps de me donner des nouvelles, j’y repasserais sous peu et le gardien de la volière municipale est prévenu que du courrier peut m’arriver en son pigeonnier.

A très bientôt chère amie,
Breiz
Breiz24
Réception d'un pigeon, lecture au blond, dans la tiédeur d'une taverne. Ils sont content que la Cerise ait pensé à eux, les amoureux vivant d'amour et d'eau fraiche.

Citation:
Pour BREIZ / MILO / GAUVAIN et aussi la petite dernière, mais je pense qu'elle doit rien comprendre pour l'instant...

C'est Griotte ! Comme j'avais dit à Breiz que je vous écrirais pour vous donner de mes nouvelles quand vous ne serez plus en Bourgogne, c'est ce que je fais. Et j'attends aussi que vous m'écrivez ! Breiz, t'avais dit que tu m'enverrais une lettre. J'attends moi !

Vous êtes arrivés à la mer ? C'est comment ? C'est vrai que c'est salé l'eau ? Moi je crois que les gens ils racontent n'importe quoi ! Mais si vous me dites que c'est vrai alors peut-être que je croirais ce qu'on m'a dit.
Et Gauvain il a pas trop peur de la mer ? Je me souviens de la rivière où il avait eu peur de se noyer quand on est allé voir les lucioles, alors là, ça doit être encore plus impressionnant si on sait pas nager ! Moi je crois que j'aurais surement *rature* envie de tremper un peu les pieds dans l'eau. Mais juste un peu ! Faudrait quand même pas que ça ressemble à un bain. Déjà comme ça papa m'oblige à en prendre quand je suis trop sale. C'est trop *rature* nul !

Bon, sinon moi je suis allée en Helvétie avec papa et le tri-pépère. On est allé jusqu'à Lausanne pour chercher une fille qui va passer quelques temps avec nous à Sémur. Je sais pas trop qui c'est parce que je l'ai pas beaucoup vue pendant le voyage. Ils marchaient tous trop vite et j'ai pas réussi à les suivre. Je trainais loin derrière. Eusaias va voir ce qu'il va voir quand je serais rentrée à la maison ! Il aurait pu m'attendre ! Le Duc de Corbigny il dit que c'est de sa faute s'ils m'ont semé, mais quand même... La prochaine fois j'accrocherais papa au bout d'une corde pour pas le perdre, comme je fais avec Julius, le bouc dont je vous avais parlé la dernière fois qu'on s'est vu en taverne.

Voila je crois que j'ai rien d'autre à vous raconter pour l'instant. J'espère juste que votre voyage se passe bien et que la roulotte est confortable. J'attends de faire un tour avec vous !

A très bientôt !




Citation:
Chère Griotte,

Nous avons bien reçu ton courrier. Il pleut en Périgord où nous avons atterri. Nous n'avons pas encore vu la mer, mais ça ne saurait tarder.
Les enfants vont bien. Gauvain joue comme un fou partout, il adore nos nouveaux chevaux. Il te racontera tout en rentrant.

Milo te fais dire qu'il a été forcé de prendre un bain, mais c'est pas vrai du tout il a pas été forcé, on a été aux étuves municipales avec les enfants et il est venu aussi dans l'eau! N'importe quoi.

La demoiselle avec qui tu as voyagé, c'est la fille d'une amie à nous, elle s'appelle Elisabeth non? Sa maman est morte chez moi la nuit où Elin est née, alors faut être gentille avec elle hein. Aliénor, sa maman, c'était aussi une a*rature*ie de ton Eusaias là.

Enfin Milo te fais dire aussi - c'est pas facile, à chaque fois que je commence à t'écrire un truc, il me demande de te dire complètement autre chose! - donc il te fait dire aussi qu'il trouve les gens bizarre et étranges. Moi, je les trouve pas, juste. On voit personne, et quand on voit des gens bah... Ils font comme tout le monde, ils se méfient des étrangers. Sauf une fois à Bergerac, on a vu des gens assez sympa. Mais ils sont partis en voyage de noces.

En tous cas, on s'amuse bien. Et c'est sur, on ira bientôt voir la mer. Ptet en Normandie... Je sais pas, j'ai une copine qui a été là bas elle a trouvé ça sympa, ty as déjà été toi?

En tous cas, on t'embrasse bien, et on espère te revoir bientôt! Prend bien soin de toi, et embrasse Maelle si tu la vois quand tu seras à Sémur!

Breiz, Milo et Gauvain et Elin.
Elisabeth_stilton
Lotus était utilisé en Bourgogne pour sa correspondance aussi Elisabeth avait du se résoudre à utiliser Heineken, la chouette hulotte de feu son Beau Père. Elle avait peur que la lettre n'arrive pas en PA mais elle n'avait pas le choix. Eli regarda la pauvre bête et lui donna sa ration quotidienne de bière, elle lui avait fait faire une médaille qu'elle lui accrocha autour du cou. Sur celle ci était écrit : "Ne boit que de la bière". En peu anxieuse, Elisabeth ouvrit la fenêtre et laissa le volatile partir vers de nouvelles aventures ... enfin pas trop espérons le. Le parchemin accroché à sa patte contenait le message suivant.

Citation:
Cher Dame Breiz,

Je suis un peu honteuse de vous écrire pour vous demander de l'aide mais j'avoue être perdue. Vous n'êtes pas la seule à qui j'ai parlé de cette affaire mais un avis de plus est à mon sens une bonne chose. Vous connaissez la Bourgogne mieux que moi aussi j'ai besoin de vous.

Voilà le problème. Une femme dénommée Marie Gatienne et habitante de Dijon m'a frappée sans aucune raison, enfin un moustique selon elle. Ne voulant pas laisser passer cette offense, j'ai décidé de porter plainte, elle a avoué que pour elle j'ai été méprisante et que c'est pour cela qu'elle m'avait frappé. Oui j'ai osé hausser les épaules en signe d'incompétence pour répondre à une question qu'elle posait.
Bref, le procureur n'était pas là, le juge est intervenu, la gueuse aussi, elle m'a fait des excuses plus que douteuses. Après réflexion j'ai voulu porter plainte mais le nouveau procureur, dame Frime, refuse cette plainte.
Que dois je faire ?

Bien amicalement.

Elisabeth

_________________
Breiz24
’Tain Milo ! Y a des piafs qui viennent crever sur le toit de la roulotte maintenant, c’est dégueu raaaah Et rouquine de se hisser par la fenêtre, enfin, plus ou moins, et de tirer à elle le volatile décati par le bout d’une rémige. Ah, non, l’est pas clapsé ! Et l’a un message de…. Bourgogne ! La fille de Poup ! Rouquine qui lit, tranquillement, sirotant un verre de vin, le piaf posé sur la couchette, un peu groggy. Elle n’a pas encore remarqué la médaille, mais nul doute que lorsqu’elle le fera, elle foncera à la taverne. Quand les enfants auront fini leur sieste. Enfin Gauvain tout du moins, car Elin elle… dormait tout le temps.
En attendant, elle s’attela à répondre, sortant son écritoire du placard où il restait la plupart du temps.


Citation:
    Chère Elisabeth,
tu as tout à fait raison de m’écrire, j’ai juré à ta mère de veiller sa progéniture, et tu fais partie de celle ci. As-tu rencontré ta sœur ?
Concernant ton souci, je dois te dire une chose : je suis outrée !
De toutes façons, cette personne, Frim, n’est pas des plus recommandable, elle a pour amis des Lions de Judas reconnus et ne s’en cache pas. Cela présage plutôt le Mal pour la justice de Bourgogne ne crois tu pas ?

N’oublie pas qui tu es, Elisabeth de la Combe au Loup ! Tu es la fille d’un personnage important en Bourgogne, un évêque qui a beaucoup fait pour sa région. Tu es ambassadeur pour la très sainte Eglise, tu es Doyenne d’une université reconnue.
Je suis loin, mais tu as des soutiens en Bourgogne. Je ne l’aime pas, mais l’ami de ta mère, Eusaias, a été anobli en Bourgogne, il fait donc partie du Conseil de la Noblesse, il saura te trouver des appuis. Ne te laisse pas faire. La jeune femme, qu’elle soit gueuse ou noble je m’en moque, n’avait pas à te frapper. Qu’Eusaias aille lui faire un peu peur pour qu’elle se repente sincèrement (méfie toi tout de même, il a le sang chaud et tu ne souhaite certainement pas que le sang coule).

Tu peux aussi écrire à la Vicomtesse de Couches, Sorane de Voiturienvenir, qui était une amie très chère de ta mère. Elle est actuellement CaC de Bourgogne. Tu peux écrire à Jusoor, qui est une proche d’Eusaias, mais également une Rusée, tout comme Arthanagor, qui s’est occupé de ta petite sœur avec son épouse.

Tu ne dois pas te laisser faire.

Tiens moi au courant des avancées de cette affaire.

Bien à toi,
Breiz
Sorane
Citation:
A Messire Gauvain, fils bien-aimé de feu Pignon et de Dame Breiz Edwinson

Mon intrépide petit Chevalier,

Ce jeudi 1er juillet, tu es invité à venir participer à la cérémonie d'octroi de fief qui se tiendra dans la salle de réception, celle où tu adores jouer à cache-cache avec toutes les tentures et sièges.
Ta maman est évidemment la bienvenue, n'oublie pas de l'inviter de ma part. Je comptes sur toi.
La cérémonie débutera en début d'après-midi.

Tu auras la mission ô combien importante de chasser les vilains matous qui rodent dans le secteur et risqueraient de s'en prendre au buffet !

Que le Très-Haut veuille sur toi et ta maman.

Rédigée et scellée au Château de Couches, le 28ème jour de juin de l'an 1458.



Un petit mot pour ta maman : Ma chère amie, cela fait bien longtemps que j'ai reçu de tes nouvelles sans avoir pris le temps de te répondre. Pardonnes-moi. Nous aurons le plaisir d'échanger des nouvelles jeudi au cours de la cérémonie et je serais tellement heureuse de vous revoir. Il y a tant à dire...
Je n'ai même pas eu le temps de retrouver cette enfant de Poup et de faire sa connaissance. Je vais toutefois essayer de la convier à la cérémonie. Je vais charger Hector de la retrouver. C'est bien un des rares hommes qui ne me déçoit jamais !
Avec toute mon affection, à jeudi.

_________________
Elisabeth_stilton
Elles étaient devenues amies à force de fréquenter la rouquine à l'atelier des Doigts d'Or aussi elle voulait lui donner des nouvelles. Donc départ de la chouette Heineken, toujours aussi ivre, avec le vélin suivant.

Citation:
Cher Breiz,

Depuis le temps que je ne t'es écrit il s'en est passé des choses.

Déjà le procès n'a pas été lancé du fait que le curé de Dijon est intervenu dans cette affaire. La garce qui m'a frappé doit passer en confession. De toute façon au final c'était elle le moustique dans ma vie. Une personne bien insignifiante et peu intéressante.

J'ai gagné deux procès aussi. Un pour une affaire d'assignation à résidence en Bourbonnais, la femme était mourante et on enquêtait sur une affaire vieille de plus d'un an, tu vois le genre.
L'autre, est plus stupide encore, je ne sais pas si tu connais Dame Edwen. Mais elle a été accusé de Haute Trahison. Le procureur est un crétin finit, il se base sur les accusations d'un brigand notoire pour accuser une mairesse. J'ai démonté son acte d'accusation en un rien de temps.

Ensuite, j'ai eu un problème, un jeune noble qui est venu chez moi à fait une chute de cheval, pour le moment il ne peut plus marcher mais je m'occupe de lui, enfin pas personnellement. Je vais le faire rentrer chez lui et j'aviserais.

Vint la dernière nouvelle de mon courrier. Tu m'avait parlé d'une amie de Mère, Sorane. Elle m'a écrit m'invitant à une cérémonie d'anoblissement. Cérémonie qui aurait du anoblir Mère. J'avais retrouvé dans ses archives un papier comme quoi elle donnait un cheval à cette femme. Je profiterai de cette rencontre pour accomplir les désirs de Mère.
Seras tu là à la cérémonie ? J'avoue que je préfèrerais.

Je t'embrasse.
Eli.

_________________
Breiz24
Missive d'Anjou. Anjou? Elle n'y connait qu'un Maje illettré et une nobliote réfractaire à la plume. Le courrier est décacheté, l'écriture inconnue. Le message, ignoble.

--Villageois a écrit:
Madame,

Nous avons trouvé une femme entre la vie et la mort sur les chemins de Saumur. Nous avons retrouvé aussi ses malles, sur lesquelles était gravé ce que nous présumons être son nom: "Della".

Nous n'avons pour l'heure ouvert qu'une seule des dites malles, et rien ne nous a permis de trouver qui prévenir. Rien, à part une signature sur une robe de mariée: "l'atelier des doigts d'or, Breiz24".
Comme nous ignorons tout de l'agonisante, et que nous ignorons qui prévenir, nous nous sommes dits que sa couturière saurait peut-être avec qui elle comptait se marier, et pourrait le prévenir?

Respectueusement;

Jehan.




Citation:
Sieur Jehan,

Della, il s'agit bien de son nom. C'est une amie très chère. Quoi qu'il lui soit advenu, priez, priez je vous en conjure, pour le salut de son âme. Convoquez le meilleur médecin que vous connaissez. Par pitié ne laissez pas un certain Titi dict Maje l'approcher pour la soigner. Ne regardez pas à la dépense pour la sauver, elle est très précieuse à mon cœur. Le médecin sera payé en écus d'or, dites le lui, à la seule condition qu'elle survive.
Priez, payez le prêtre pour qu'il prie pour sa survie. Payez vos amis s'il le faut.

Je serais en Anjou dans deux semaines.

Breiz Edwinson


Citation:
Eli,

Pardonne moi mon long temps de réponse. Milo a été belssé en Limousin, je suis obligée d'attendre qu'il se remette de ses blessures, et Elin demande beaucoup d'attentions car elle supporte très mal la chaleur. c'est un bébé très étrange, mais je t'en parlerais une autre fois. Mon coeur est trop en peine aujourd'hui pour que je m'inquiète pour un bébé en assez bonne santé.

Connais-tu Della? Tu l'as peut être croisée à l'atelier, c'est une petite bourguignonne blonde comme les blés, une de mes amies. J'avais cousu moi même sa robe de mariée, ma toute première réalisation.

J'apprends à l'instant qu'elle a été grièvement blessée en Anjou - ces chiens d'Angevins n'ont vraiment rien de bon à l'âme! - et je te conjure, si tu es toujours en Bourgogne, de diffuser la nouvelle au plus vite autour de toi, à ses amis. Tu connais peut être déjà Umondel, par les Dragons? Tu connais aussi Sorane, je n'ai pas le temps de lui écrire, fais le s'il te plait. Je ne sais rien de plus que ceci : elle a été trouvée entre la vie et la mort sur les chemins de Saumur. Un villageois a ouvert ses malles et à trouvé la robe de mariée, qui heureusement était signée, c'est ainsi qu'il a pu m'écrire pour me donner la triste nouvelle.

Transmets le message à toutes les personnes que tu connais s'il te plait, je t'en serais éternellement reconnaissante.
Je me charge d'écrire à son fiancé.

Prie pour elle, je t'en conjure, toi qui es si pieuse. Le Très Haut t'entendra certainement! Prie pour elle. Je ferais de même dès que la missive pour son fiancé sera partie.

Ensuite, je remettrais Milo sur pied pour que nous puissions faire route vers l'Anjou au plus vite.

Je t'embrasse,
Breiz


Il lui restait une dernière missive à envoyer, la plus cruelle, peut être.

Citation:
      Au Duc de Normandie, actuel ou passé,
      Sa Grâce que je ne connais que sous le nom de "Fil"

        Votre Grâce,

    C'est l'âme en peine que je me dois de vous écrire aujourd'hui. Je me nomme Breiz, je suis une amie de Della.
    J'ai reçu aujourd'hui la pire des nouvelles : votre promise se trouve entre la vie et la mort, seule en Anjou. La personne qui m'a écrit m'a retrouvée grâce à *la robe de mar*rature* uen robe que je lui avait faite, et signée du nom de mon atelier.
    J'ai répondu au sieur de ne pas regarder à la dépense pour ses soins, et que je faisais route vers l'Anjou. Làs, mon époux n'est pas en état de voyager, blessé par un bandit de grand chemin, aussi ne pourrais-je pas être à son chevet avant deux semaines.
    L'homme ne sait rien de plus sur elle que son nom et qu'elle est mon amie, je n'ai pas jugé prudent de révéler à un Angevin son nom ni le votre.
    J'ose espérer qu'elle sera bien soignée.

    Soyez assuré, Votre Grâce, que mes pensées et mes prières sont entièrement tournée vers votre promise.

    En espérant que Della se remettra vite,

    Breiz Edwinson


Le courrier fut cacheté à la cire - mais non scellé puisque la rouquine n'était pas noble, précisons cette petite différence pour les prudes.
_________________

***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
Filsdhelios


Le Duc -enfin, ce qu'il en restait- venait de recevoir missive. Il l'a lu, avec peine... Il s'était senti trahi par Della, lors de son départ. Sans doute, s'il avait su la garder à lui, cela ne serait-il pas arrivé...

Nous, Filsdhelios, Seigneur de Blonville, Duc passé de Normandie... Non... Mauvaise introduction.
Hop, un parchemin de jeté. Calme toi, Fil. Alors... "Moi" ou "Nous"... Partons pour "Je".

Citation:
    Moi, Filsdhelios, Seigneur de Blonville,

    A Dame Breiz Edwinson,
    Dame que je ne connais sous le nom de "Breiz" ou de "rouquine"

      Salut, et courage.


    Je reçois avec tristesse et douleur, votre missive.

    Tout d'abord, sachez qu'elle fut ma promise... J'y ai cru. L'est-elle toujours ? J'en doute malgré tout. Sans doute son départ a-t-il marqué la fin de ce qui était une folie pure, je ne saurai vous le dire.Toutefois, votre missive n'avait sans doute pas pour but d'entendre un Duc destitué évoquer un amour perdu.

    N'hésitez pas à m'envoyer seconde missive, si un manque d'argent venait à remettre à plus tard sa guérison. Je saurai trouver où il y a à trouver.
    Dame, je prierai pour elle. Que le Très Haut l'épargne. Je prierai pour celle que j'aime
    *hésitation... rature* j'aimais.

    Passez lui mes doux mots, mais taisez mes maux.

    Votre pigeon a su me trouver. En espérant que le mien trouve votre chemin.
    Amitiés.

      En mon bureau de Blonville,
      Le sept juillet de l'An de Grâce mil quatre cent cinquante huit.

      Fil, ni Grâce ni Merdaille...
      Juste Fil.

_________________
Elisabeth_stilton
Della ? Della ? Della ? Ah oui !!! Amie de maman ... récalcitrante à l'université. Oui elle situait la femme. Si pieuse ... elle confond pas avec Mère là. Croyante oui mais pieuse ...




Cher Breiz,

Je connais cette femme, je sais qu'elle a été une amie de maman et je l'ai croisé le temps de la renvoyer de l'université des dragons.

Bien qu'elle ne m'aie pas laissé une bonne impression personne ne mérite un tel sort. J'irais prier pour elle.
Malheureusement je ne suis plus en Bourgogne, et donc je ne puis t'aider dans la diffusion de ce message.
Quoi qu'il en soit je trouverai un coin où prier pour cette femme par respect envers Mère.

Que Milo se repose bien, je vous embrasse,

Eli

_________________
Breiz24
Citation:
A Juste Fil,

Mon sieur,

Peu me chaut que vous pensiez votre amour avec Della perdu, la dernière fois que je l'ai vue, certes il y a quelques semaines, elle était heureuse et elle m'a commandé une robe de mariée.

Je vous remercie pour votre aide financière, j'ai cependant peur de ne pouvoir arriver jusqu'à elle. Trop d'armées patrouillent en Anjou, pour la sécurité de mes enfants. J'irais jusqu'à la frontière, et je patienterais là pour avoir de ses nouvelles.
Je ne sais pas encore quel est son état de santé, le seul contact que j'ai est un certain Jehan, à Saumur.
Je vais lui écrire à nouveau et joindre un courrier pour Della. Si vous le souhaitez, je vous ferais parvenir de ses nouvelles.

Cordialement,
Breiz.


Elle était un peu intriguée par la réponse en demi teintes de celui pour qui la prude et pucelle blonde s'était enflammée. Elle choisit d'occulter ce passage, et envoya un pigeon accomplir son devoir, avant de rédiger un autre courrier.


Citation:
Eli,
Je te remercie pour ton aide. Je n'ai pas encore de nouvelles de Della, mais nous allons essayer de nous rendre au plus près d'elle sans mettre les enfants en danger.
Peut-être s'est-elle mal conduite à l'école des avocats, et si c'est le cas j'en suis heureuse. A être trop vertueuse, on en devient fade, et ce n'est pas son cas. J'espère que ta route se passe sans encombre. Sois prudente. Très, très prudente. Je t'en supplie.

Breiz.
Breiz24
un courier arrivé par la calèche postale, avec un paquet très bien emballé a écrit:

Citation:
      Sieur Jehan,
    Je vous conjure de m’informer de l’état de santé de mon amie Della.
    Vous trouverez avec ce paquet une somme d’argent destinée à payer une avance de ce que coûteront ses soins. Je me rendrais au moins jusqu’à la frontière angevine, vous pouvez déjà me faire parvenir du courrier en la ville de Chinon, en Touraine. J’y séjournerais jusqu’à ce que la guerre faisant rage en votre duché s’apaise, afin de ne point mettre mes enfants en danger.
    Je vous prie de bien vouloir remettre à Della le courrier que je joins au votre, ainsi que le paquet, de la bourse d’écus qui l’accompagne. Veillez je vous prie à ce que mon amie ne manque de rien, que ce soit en soins ou bien en nourriture. Vous en serez récompensé, tout comme le médecin qui la guérira.

      Je vous remercie,
        Breiz Edwinson


Citation:
      Chère Della,
    Tu trouveras dans le paquet la robe pour la nuit que tu m’avais demandé.
    Je te somme de guérir au plus vite, car comme tu pourras le remarquer, la mousseline de soie est remarquablement douce et transparente, et ne convient pas du tout à une entrevue avec le Très Haut. Déjà qu’il est vieux, il manquerait plus qu’il devienne lubrique. Non, ce n’est pas un blasphème ma chérie, c’est juste moi. Alors tu guéris et plus vite que ça. Je t’attendrais à Chinon pour te ramener en Bourgogne si la guerre ne cesse pas en Anjou, sinon Milo les enfants et moi viendrons te chercher là où tu es soignée. Nous attendons juste que le passage soit sans risque, à cause des enfants.

    Guéris, sinon j’envoie Poup te chercher comme elle l’a fait pour moi lors de la naissance de ma fille.

    A très bientôt, je t’embrasse, et les enfants aussi. Milo, non, sinon il sait que je vais l’engueuler, mais il te salue bien chaleureusement et t’envoie ses vœux de guérison aussi. Il connait, lui, ce que ça fait de guérir, alors il t’adresse toute sa sympathie, tout ça tout ça.

      Breiz


Breiz24
Citation:
Chère Esyllt,

Veuillez pardonner mon outrecuidance à vous contactez à l'ambassade, mais c'est que voyez vous c'est de vos qualités d'ambassadeure dont j'ai besoin. Stationnant en Touraine, pour attendre Della à la frontière - jene pius m'avancer dans un duché qui assassine à tour de bras avec mes deux enfants, sans quoi je serais déjà au chevet de ma chère Della - l'on m'informe que je dois quitter le duché pour cause de fermeture des frontières et de loi martiale.

J'ai donc immédiatement rédigé un courrier à l'attention du prévost et du Duc, dont le nom, semblable au votre, me laisse supposer qu'il est de votre famille.

Voici copie des courriers, en espérant avoir bien agi.





Citation:
De Breiz Edwinson, ressortissante Bourguignonne,
      A Sa Grâce Aldur de la Louveterie,
        Votre Grâce,
    Veuillez dans la présente trouver copie du courrier envoyé ce matin au Prévot des Maréchaux, le Sieur Fradou. Ceci en réponse à une missive reçue des douanes dans la nuit, m’informant de la fermeture des frontières de votre beau duché, allié du mien.

    En vertu du traité d’alliance entre nos duché, l’ordre de quitter le territoire ne s’applique ni à moi, ni à mon époux, ni à nos enfants. De plus comme vous pourrez vous le faire confirmer par le vice chambellan de Bourgogne responsable de la diplomatie avec votre duché, la demoiselle dont le nom est fort semblable au votre, Esyllt Catarina de la Louveterie, je stationne avec ma famille à Chinon afin d’attendre une autre vice chambellan, blessée par la vilenie des armées angevines.

    Ci-joint le courrier envoyé à votre Prévot,

      Messire,

      Veuillez par la présente prendre note de ma demande de laissez passer.
      En effet, ayant reçu dans la nuit une lettre des douanes de la ville de Loche, leur réactivité sans faille a fait que je me trouve déjà à Chinon, ville qui est ma destination et où je séjournerais quelque temps.
      Cette personne des douanes, que je ne nommerais pas afin de lui éviter le déshonneur qui n’est aucunement je présume de sa faute, le pauvre homme ne faisant qu’obéir aux ordres, m’informait que vos frontières sont fermées et la loi martiale déclarée.

      Fort heureusement – pour moi – il se trouve que je suis ambassadeure en Bourgogne, étant donc ressortissante Bourguignonne.
      Vous n’êtes pas sans ignorer, je le suppose, que notre vice chambellan Della de Volvent a été lâchement blessée par les armées de notre enquiquineur commun : l’Anjou. Etant la Bourguignonne à ce moment là la plus proche du lieu où elle a été blessée, je me suis précipitée à son chevet. Malheureusement, étant également mère de famille, je ne peux risquer la vie de mes enfants en territoire aussi insécure que l’Anjou. Il a donc été convenu que je l’attendrais à la frontière, Chinon, donc.

      De surcroit, je me permets de vous signaler que l’article 3 « De la libre circulation » du traité d’alliance entre la Touraine et la Bourgogne signé le 26 mars 1458 stipule ceci :
      « Les provinces signataires accordent un droit de libre circulation à leurs ressortissants sous réserve que la libre circulation soit pacifique et respectueuse des lois.
      Les lances et groupes armés sont libres de circuler sur les territoires des deux duchés.
      Le port d'armes est libre pour tous les ressortissants des territoires des duchés alliés.
      La loi martiale n'est pas applicable aux ressortissants des provinces signataires sauf décision dûment motivée. »

      Enfin, sachez que copie de ce courrier sera envoyé à Sa Grâce le Duc de Touraine, afin d’assurer une bonne communication au sein de vos services – ainsi que la sécurité de mon mari et de mes enfants.

      Dans l’attente de votre réponse, soyez assuré de ma sincérité et de ma foy en l’amitié qui unit nos deux provinces.

      Aristotéliciennement,

      Breiz Edwinson


    Soyez assuré, Votre Grâce, de mes intentions justes et pacifistes, dans le respect du traité qui unit nos provinces. Tout comme soyez assuré que je ne bougerais pas de Chinon tant que je n’aurais pas avec moi mon amie remise de ses blessures.

    Salutations aristotéliciennes,

    Breiz Edwinson


Bien à vous,

Breiz

PS : j'ai eu vent de la tournure prise par les élections, je vous souhaite tout le courage dont vous aurez besoin et vous assure de mon soutien sans faille, dès mon retour en Bourgogne, après la guérison de Della donc.
B












Message ultra méga court mais que quand même le pigeon il a fait du kilomètre à tire d'aile alors il est plus proche des petits pois que de l'envol vers le ciel toussa a écrit:

      Esyllt,
    Tout est bien qui finit bien, Milo et moi avons notre laissez passer sans aucun souci, les tourangeaux sont trop choux.
    Portez [*rature*toi*] vous bien et bon courage pour [*rature*le merdie*] la Bourgogne, dont vous feriez une parfaite Duchesse.

      Bien à vous,
      Breiz


Della
C'est une Della raplapla qui reçut le courrier et le colis, sous un toit bringuebalant, dans une maison toute pourrite, sise à côté de celle de l'angeviniste Aurelien, le manoir de...Saltarius !
Hé oui, amis lecteurs, la Blonde avait rencontré Dieu, Il l'avait renvoyée sur terre mais dans quelles conditions, je vous le demande !

Pour couronner le tout, Saltarius de saint Vitu avait envoyé au chevet de la Renarde Noire, son...hum...médecin si l'on pouvait donner ce nom à cet allumé, le bien nommé L'Enflé du Pétard.
Entre les clystères et les saignées, la pauvre Blonde n'en menait pas large. Et l'on n'évoquera pas la couture que ce charlatan avait réalisée sur le corps beau - quoi ? Un jeu de mot ? Naaann - de la jeune femme.

C'est dire si la lettre de la Rouquine et le paquet firent du bien à la blessée.

Appuyée sur des oreilles, elle déballa avec soin la chainse commandée alors qu'une noce était toujours d'actualité. Ses yeux brillèrent tant la robe était splendide, elle pouvait deviner sans mal les heures et la patience nécessaires à la réalisation de ce vêtement et une énorme bouffée de reconnaissance envahit la Blonde.
Soigneusement à nouveau, elle replia la mousseline et referma le paquet qu'elle fit poser avec ses affaires.

Puis, elle commanda à Henri, le secrétaire, de prendre encore plume, encre et vélin. Bah, c'était l'Anjou qui payait les vélins...pas de scrupule !

La lettre fut dictée.

Citation:
Très chère Breiz,

Tu ne peux pas savoir à quel point ta lettre me fait du bien.
Je me sens un peu seule, ici, perdue aussi et je t'avoue que le médecin qui me soigne me donne la chair de poule.
Te rappelles-tu ces Angevins qui étaient venus dévaliser ma cave ? Figure-toi que je suis logée chez l'un d'entre eux, le fameux Saltarius de saint Bitu. D'ailleurs, je parie qu'il n'est pas noble et qu'il a usurpé sa particule.

Je guéris lentement et certains jours, je me sens si faible que j'ai bien envie de remonter sur le petit nuage, près de Dieu.
Tu me parles de Poup. Figure-toi que je l'ai vue comme je vois le médecin, là, au fond de la pièce. Elle était avec Dieu quand il m'a renvoyée sur terre. Hé oui, ne te moque pas, j'ai vu Dieu ! Même qu'il n'a pas voulu me garder. Mais tu me connais, tu sais que je ne lâche pas si vite le morceau. Alors, pour redescendre ici-bas, j'ai exigé certaines compensations. Et j'ai eu gain de cause ! Teigneuse, la Blonde.

Et vous, comment allez-vous ?
Tes petiots et le grand blond ? Ils vont bien ?
Et toi ? Tes petits doigts ? Pas trop de piqûres ?

Tu es à Chinon. Restes-y, surtout, ne tente pas d'entrer en Anjou. Ils ont des armées partout et ils dézinguent tout ce qu'ils voient. Saletés d'Angevins ! Que des crétins !
Quand je serais prête à reprendre la route, si tu es toujours dans le coin, je te ferais signe. On se donnera rendez-vous, en Touraine.

Je ne vais pas te dire au revoir sans te remercier pour la robe. Tu sais, je crois vraiment que tu es une grande artiste. Ce vêtement est tout bonnement magnifique, merveilleux, sublime. Je te promets que le jour où je le porterais, je te le ferais savoir.

Encore merci, pour tout, ton message, les robes, ton amitié précieuse.
Moi, je l'embrasse ton Milo et tes enfants aussi et toi, surtout.

Prends soin de toi.
La vie est précieuse.

Que le Très Haut vous bénisse.
A bientôt, je te le promets.

Della.


Lettre lue et cachetée.
Henri, faites porter ça à Chinon, à Breiz. Je suis certaine que tout le monde la connaît déjà, là-bas.
Et faites pas cette tête-là, c'est pas si loin Chinon ! 'Voulez ma place, je prendrais la vôtre !

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Breiz24
Et de fait, on la connaissait déjà relativement bien à Chinon. La lettre lui parvint donc en un temps assez record, et elle s'attela à répondre dès qu'elle le put, renvoyant le même messager avec le courrier.

Citation:
      Chère Della,

    Je suis si heureuse de te savoir en vie! Repose toi bien, prends des force, et dis à ce médecin que s'il te fait du mal je l'autopsie avant de le zigouiller.
    Tu sais que je pense la même chose que toi des Angevins, mais j'suis sure qu'au fond c'est comme partout, il doit y en avoir des plus sympa. Regarde ton Saltarius de saint chose, il aurait aussi pu te laisser crever dans le fossé, et là si ça se trouve tu serais pas revenue! Et ça, c'est mal. Il doit être comme tous les siphonés du bocal celui ci, il doit causer aux anges parfois.

    Pour Poup... Eh bienje crois qu'il est normal quand on frôle la mort de voir des choses étranges, comme [rature*son amie qui vient de se faire assassiner chez soi*] des amis disparus. Cela doit rendre le mort plus désirable que de rester sur terre parmi les vivants... Ou pas, parce que moi quand dans mon délire de douleur j'ai vu Poup, elle m'a sacrément engueulée! A tel point que j'ai préféré vivre, et pis je le regrette pas.

    Les enfants vont très bien, Gauvain est un ange, si tu savais! Il est si sage, et il essaye de me distraire quand je [*rature*craque*] m'ennuie quand Milo n'est pas là, il me raconte toujours ses découvertes, tu sais comme on découvre tant de choses intéressantes à deux ans! J'ai une collection de cailloux impressionnante maintenant, et je deviens imbattable à la marelle. Tu verras quand tu iras mieux nous t'apprendrons à jouer, Gauvain est un vrai champion!

    Si par hasard tu apprenais que l'Anjou était à nouveau sur, fais le nous savoir et nous te rejoindrons, je ne fais aucunement confiance à ce médecin dont tu nous parle, il ne doit pas te faire de saignées! Empêche le de t'en faire et dis lui que s'il te touche, en plus de l'autopsie, je lui ferais manger ses tripes avant. Enfin, pendant. Tu dois réclamer une nourriture riche en viande rouge pour te refaire le sang, pas en faire couler encore plus! Et plein de bonnes choses qui reconstituent la santé! Ce sale médicastre ne perd rien pour attendre! Réclame aussi un vrai médecin, ou a défaut une sage femme, elles ont souvent plus de conscience que ces abrutis de pseudo médecins!
    Prends des forces et ne t'en fais pas, tu feras le chemin du retour avec nous, plus jamais tu ne seras seule! Je te l'interdis!

    Chinon n'est pas une ville totalement désagréable, même si le curé jette les gens à la porte de sa taverne pour la seule raison qu'il ne lui achètent pas de consommation! Si je connaissais personnellement son évêque (un certain Monseigneur Chlodweck, m'a-t-il semblé lire sur l'annonce à l'église) je lui écrirais pour lui dire ma façon de penser de ce curé cupide, qui aurait bien pu blesser les enfants! Est-ce aristotélicien de pousser les gens dehors simplement parce qu'ils ne boivent pas?
    Est-ce aristotélicien d'obliger une mère allaitante à boire une immonde piquette tourangelle?
    Heureusement, tous ne sont pas ainsi. Leur prévot est d'une remarquable efficacité et très au courant des traités liant nos duchés, figure toi. Nous avons donc pu rester t'attendre malgré la loi martiale et la fermeture des frontières!

    Mais je t'ennuies surement avec mes bêtises, et puis je dois filer préparer le repas de ma marmaille, Gauvain mange comme un petit ogre!

      Je t'embrasse,
      Breiz


La rouquine ne se relut pas, mais l'eut-elle fait qu'elle n'aurait même pas remarqué que le prénom de sa fille n'était pas cité une seule fois, contrairement à celui du fils, et que le nourrisson n'était même pas présenté comme une entité à part entière.
Elle éspérait juste que son amie puisse avoir son courrier au plus tôt, et peut être pourrait-elle glaner quelques informations sur la sécurité des routes en Anjou.

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***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
Breiz24
Citation:
      Chère Sorane,


    J'espère que la présente te trouveras en bonne santé, ainsi que ta fille. Nous nous portons bien ici. Milo a guéri de sa blessure, enfin presque, et nous sommes arrivés sans encombres en Touraine, ou nous avons été fort bien accueillis. Nous attendons Della à la frontière avec l'Anjou, où, si les risques disparaissaient, nous irions la chercher directement à Saumur.
    J'ai eu de ses nouvelles : elle n'écrit pas elle même, mais malgré le fait qu'elle emploie un scribe, j'ai reconnu son style, c'est donc bien elle qui écrit, elle n'a point rejoint Aristote. Dès qu'elle sera guérie, nous rentrerons en Bourgogne où j'aimerais séjourner à nouveau un moment, je n'en ai pas encore parlé à Milo mais j'aimerais me lancer dans la culture de la vigne, c'est un projet qui me tient à coeur et j'ai quelques économies. J'avais repéré avant de partir un lopin de terre vers Sémur, peut être est-il toujours à vendre...

    Mon amie, je t'écris aussi pour une autre raison : j'ai besoin de toi, même si j'en ai parfois honte. Je voudrais, à mon retour en Bourgogne, trouver une nourrice pour ma fille Elin. Je sais que ce n'est pas ce que j'avais prévu au départ mais je crois finalement que ça serait mieux, pour nous deux, pour nous quatre en fait. J'aurais voulu savoir si tu avais en tes terres une jeune fille de confiance et en bonne santé, qui puisse s'occuper et nourrir Elin a moins la nuit dans un premier temps, puis probablement jour et nuit, restant donc en permanence avec nous. Peut-être la dame qui s'occupe de ta fille connait-elle une jeune fille qui aurait un enfant prêt à être sevré, et encore beaucoup de lait? L'enfant serait aussi le bienvenu avec nous et... Bref peu importe les détails, j'ai besoin d'une nourrice qui suivra la famille si jamais nous voyageons. Si tu connais en tes terres pareille jeune fille, fais le moi savoir, je t'en prie!

    J'espère que mon pigeon te trouveras à Couches, où tu dois te reposer car si je ne me trompe pas les élections ducales sont terminées?

    Je t'embrasse, ainsi que ta fille.

    Breiz.
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