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Info:
Royaumes France Limousin Marche Bourganeuf

[RP] Les feux de la Saint Jean

Gladriel
Une animation bien heureuse agite fébrilement la bourgade.
Durant l’après-midi, Gladriel, aidé de volontaire -et notamment de bucheron- avait battit sur la place de la mairie un grand bucher. Le bois, issu de différent essence d’arbre, savamment posé pour ne pas risqué de voir l’assemblage s’écrouler, attend patiemment de s’enflammer

Un peu à l’écart, une table de bois est recouverte de boisson et de quelques mets à manger, délicate invitation à la dégustation . Une corbeille remplit d’herbe médicinal et posé contre le pied de la table.
Le soleil se couche alors doucement sur le paysage du limousin. Des nuages grisâtres remplissent le ciel qui resplendissait plus tôt du bleu éclatant voilant la course mourante du soleil qui finit son tour.

Vêtu d’une chemise blanche, la taille cintrée dans un corset d’un brun clair, portant des jupons beiges, Gladriel tient dans sa main droite une torche enflammée.

_ Bourganiaud! Bourganiaudes!

Venez honorer dignement Tant… euh la Saint Jean. Quand le feu sera allumé vous pourrez chacun venir y jeter une bûche et venir faire ensuite brûler un bout de vélins comme le veut la tradition.
Nous pourrons ensuite prendre les agapes ensemble dans la joie et la bonne humeur.

Sortez de vos chaumières! Venez partager cet instant avec nous…

L’animatrice se tourne sur elle-même, cherchant à discerner dans les passants quelque intéressé. Cette année, pas de saut par dessus les flammes, l’année dernière ce jeu c’est finit en tragédie et Gladriel ne tient pas à renouveler l’expérience. Voile de nostalgie passant sur son visage.

Agatha? Où es tu donc… n’étais-je donc pas donc pas ton ange gardien qui ne te quittait jamais?

Sans attendre, afin d’attirer les badauds Gladriel commence à allumer le bûcher. Rien ni fait, éduquée selon la vieille religion, elle ne peut s’empêcher de placer dans cette fête devenu populaire quelque que éléments rituels issus de l’enseignement des druides. Et oui, car avant que les chrétiens parasites ne fassent de ce jour la fêtes de la Saint Jean, le solstice d’été était une fête celte nommé Tantad.

Lentement, la torche qu’elle tient dans la main vient lécher les buches secs du bucher. Elle l’enflamme au Nord, puis à l’Est, puis au Sud et enfin à l’Ouest. Elle délaisse le bois enflammé dans le brasier naissant avant d’entamé dans un murmure le refrain chantonné rituellement en ce grand jour.

_Feu clair, feu joyeux
Allumé en ce lieu
Feu de bois, feu de roi
Tu es le même sous chaque toi
En tout lieux, feu des dieux.


Elle se tait et attend plongeant ses saphirs dans les flammes naissante du bucher. Le doux crépitement du bois qui se consume perce le silence de la ville en une douce mélodie. Un doigts délicat vient glissé contre un de ses deux pendentifs: un trèfle en nacre offert par Merwyn.

Lentement, Gladriel tourne la tête et pose un regard tendre sur ses deux enfants. Mélusine était venue sans rechigner… pour Caël se fut plu dur, mais quand sa mère lui a dit que durant la soirée elle raconterait des histoires et de légendes, il ne s’était plus fait prié.

D’un signe discret de la tête elle les invite à venir près d’elle.
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--Ducan_le_garde
Pour un fois qu'il n'est pas affecté au nettoyage des latrines ou à la garde de la porte, il assure un semblant de sécurité dans la populace agglutiné autour des étales à tonneaux, pressé de déverser la bière dans le fond de leur gosier. Nul encore n'approche du buché et malgré le blâme qu'il encourt, il s'avance.
Pas qu'il se sente concerné par l'évènement mais les formes proéminentes du maitre de cérémonie l'intéresse de manière insistante.
Par la manœuvrer il espère bien attirer l'attention de cette dernière et pouvoir la coincer dans un coin de la place pour gouter à ses chaires délicates, Poser ses mains poisseuses sur les galbes du corps.
Aussi lorsqu'il poigne dans le reste de la ramure d'un chêne brisé par les mains de bucherons expérimentés, il la gratifie d'un clin d'oeil, lui faisant ainsi par de ses intentions effervescentes.

Pour lui il ne fait aucun doute que ce morceau de viande est comme les autres, se soumettant aux hommes viriles tel que lui pour s'évertuer à assouvir les plaisir de cet être supérieur qu'est l'homme. C'est donc avec un grand sourire, persuadé de la réussite de sont entreprise qu'il se dirige vers le feu ou il bouscule l'éclat de bois gisant dans entre ses doigts collants.
Le vélin ne fait que suivre la logique du mouvement pour s'enflammer.

Une fois la chose effectuée il fait demi tour dans son armure dépareillée. Il traverse la foule, saisissant au passage le pain soufflé encore chaud d'un gamin. Les hurlements le laisse complètement indifférent et de ses dents jaunâtres, il extirpe une bouchée depuis la chaire moelleuse. Un filet de bave se laisse porter vers le sol lorsque les deux se sépare.

D'un pas boitillant il s'adosse a une paroi, ne quittant pas celle qui finira dans sa couche. Il se la réserve et elle ne pourra refuser.
Merwyn
Merwyn regarde son amie, qui après une brève allocution, boute le feu a la pyramide de bois avec la distinction d'une maitresse de cérémonie. Petit grésillement puis tout doucement les flammes montent a l'assaut de la construction.
Depuis son enfance, cette danse lancinante la fascine. Lumière, chaleur , mouvement. Une buche craque et une gerbe d'étincelles montent vers le ciel.
Le vélin, elle l'as déjà préparée chez elle. Un garde passe devant elle. Se saisissant d'une buchette, elle s'avance et la lance dans l'incandescence, suivi de peu par le papier. Ceci fait, elle s'avance vers L'animatrice.

Bonsoir Gladriel, bonsoir Mélusine et Cael. Vous allez bien ?

Souriant aux trois, elle attend la réponse avant de demander a voix basse

C'était quoi ce presque lapsus dis moi ?
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)
--Melusine_

Les flammes grandissantes du braisier tout juste naissant se reflètent dans le regard métallique de la fillette. Non loin de la table qui contient la nourriture, à côté de son incontrôlable de fripouille de frère, elle tient dans ses bras frêles deux petites bûches. Va falloir que Maman se dépêche car ses biscotos de mouches ne vont pas tenir longtemps!

Un signe de tête de Maman signe - justement - la fin du supplice. Sans attendre, elle trottine sur ses petite jambes, suivit de son frère pour rejoindre Maman.

C’est alors que la fillette voit arriver sur elle le gros garde de la porte. Elle jette au bonhomme un regard glaciale puis pousse son frère de l’épaule afin de l’éviter le plus possible. Le contournant exagérément, elle accélère brutalement pour avalé la distance qui les sépare de la personne protectrice. Elle percute presque les jambes de Maman, puis lève son petit nez en l’air.

D’un geste sec, elle lui tend la bûche pour qu’elle s’en saisisse. C’est pas trop tôt!


Bonsoir Gladriel, bonsoir Mélusine et Cael. Vous allez bien ?

La blondinette se retourne, et la froideur quitte son regard faisant naitre un sourire sur ses petites lèvres rosése. D’un signe de tête affirmatif, elle répond à Merwyn.
Elle pose une question à Maman et comprenant que la réponse risque d’être longue, elle se détourne d’elles pour commencer son office.

Dubitative, elle observe d’un œil critique la bûche qu’elle tient entre les mains. Maman les avait bassiné toute la journée en leur disant ce qu’il fallait faire pour la cérémonie, sauf que là on avait pas le droit de le faire, mais on le ferait quand même à moitié, mais fallait être discret pour pas déranger les gens, mais fallait que se soit assez visible pour que se soit utile… Bref la gamine n’avait rien compris à cette histoire.

Haussant ses épaules graciles, elle jette dans le feu sa bûche de sapin. Ah oui! Maman a insisté pour quel pense très fort à un petit poème.
Sapin, arbre jeu ne toujours vert,
Au…. Au feuillage frileux était comme hiver.
Arbre rési…rési… bref toujours odorant…
O sapin… O sapin…. O sapin?

Plissant ses deux sourcils, la fillette soupire décidant que çà suffit comme çà… De toute façon, elle y comprend rien…


Gladriel
Attendant que ses enfants la rejoignent, Gladriel observe discrètement les passants histoire de savoir si des fêtard intéressés oseront s’approcher. Il y a bien un homme qui s’avance.
Chacun de ses pas s’accompagne du cliquetis d’une armure donc la rouille à attaquer certain rebord. L’allure du personnage, lui confirme que c’est un soldat de la ville. Elle en déduit qu’il doit patrouillé pour veillez à… leur sécurité.

Le soldat passe près d’elle, et la femme laisse ses saphirs suivre son avancé. Un clin d’œil de sa part qui ne passe pas inaperçu, et Gladriel, toujours sereine lui renvoi un sourire quelque peu crispé. Alors que les pas de l’homme l’emmène loin d’elle, la jeune mère fixe le dos du dépareillé.

Gladriel n’aime pas critiqué, mais tout de même… dire que c’est ce genre d’homme qui sont censé assuré leur sécurité. Pas étonnant que la Gladriel, réputée si sereine et pacifique, n’avait pas hésiter à accomplir pendant des mois la tâche de lieutenant et partir en guerre contre le Berry il y a quelque lune. Aujourd’hui, elle n’a pourtant pas arrêter et elle patrouille bien souvent les rues en tant que citoyen gardien. Les ruelles sombres sont son domaine, les rempart quand à eux ne sont pas son histoire… mais tout de même.

L’animatrice secoue la tête se réprimandant d’avoir un telle jugement. Voyons! Ce n’est pas parce qu’un homme n’a pas l’allure d’un noble chevalier qu’il en est pour autant un pitoyable défenseur. Cet homme doit être une personne respectable.

Un choc contre ses jambes la tire brutalement de ses pensées. Elle baisse alors la tête pour apercevoir les têtes blondinettes de ses jumeaux.

_ Ah! Vous voilà!


Délicatement, la jeune mère s’empare de la bûche de châtaigner que lui temps sa file au regard d‘acier. C’est alors qu’elle voit s’approcher sa jeune collègue et amie, Merwyn. Elle la salue, lui répondant qu’elle va bien.

"C'était quoi ce presque lapsus dis moi ?"

Gladriel regarde un moment la jeune damoiselle. Un lapsus? Elle a faut un lapsus? Ah oui!
Une moue gênée vient se peindre sur son visage tandis qu’elle lui répond d’un ton bas.

_ Binh… tu me connais Merwyn… Euh… En fait, j’ai plus l’habitude de nomme la fête de la Saint Jean, Tan-tad, « Feu-Père »… Enfin c’est mes histoire de druidisme tout çà….

Toussotant légèrement, elle observe du coin de l’œil ses enfants jeter leurs bûches. Espiègle, elle ébouriffe avec affection le cheveux de son garçon boudeur.

_ Bah t’as vus… T’es pas mort!

Puis elle sourit à Merwyn, le regard pétillant, et fait face au feu. D’un geste souple, elle jette le bois au milieu des flammes purificatrices, qui s’empresse de dévorer d’un appétit ravageur la bûche fraîchement offerte.

Gladriel entonne alors un murmure.

_Gloire à toi, Châtaigner,
Ombrage de nos jardins,
Dont les fruits nourrissants
Pétillent sous la cendre
Et dont le bois résistant
Meuble nos demeures
Et protège ce que nous y rangeons…


Le murmure s’essoufflent et Gladriel plonge son regard dans le brasier qui délivre une chaleur appréciable en ses temps chargés de pluie. Elle conserve une minute de silence passé admirer la beauté d’un spectacle aussi simple et élégant.

Le visage souriant, empreint d’une sérénité qui fait son chare, elle invite Merwyn à la suivre. S’approchant de la table garnie de met, elle se saisit de la corbeille de fleur qui repose à ses pieds.

_ Millepertuis, Lierre, Thym, Sauge… Romarin mais aussi Armoise et verveine. Il est de coutume que les femmes jettent des plantes médicinales et odoriférantes dans les flammes.

Elle tend la corbeille sous le nez de Merwyn pour qu’elle puisse y plonger les mains et prendre son lot de fleur. Pas de mot, l’invitation est claire.

Attendant une réaction, Gladrile relève la tête. C’est alors que ses yeux d’un bleu profond vient croiser celui du soldat. La jeune mère ne scie pas, soutenant le regard de l’homme qui l’observe.

Elle est alors à dix milles lieux de se douter qu’en se soir de fête, elle est devenue proie…
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Merwyn
Mélusine hoche la tête et lui fait un beau sourire. Apparemment elle vas bien. Puis c'est au tour de Gladriel de lui répondre.

Tan-tad ...druidisme hein . Moi qui pensais que c'était Bel-tan ou Bel-tain. Enfin bref, faudra qu'on en rediscute a l'occasion quand nous serons entre nous.

Murmure la jeune femme a voix basse. Peu après son amie l'invite a la suivre, récupère un panier et le lui montre en expliquant ce que sont ces plantes qu'il contient et a quel usage elle sont destinées. Merwyn se penche et sent la douce odeur qui en émane. Elle en prend une petite poignée et regarde Gladriel, attendant que celle ci lui dise qu'en faire exactement.

Pour ce que je me souvient ....ma mère laissait le feu s'éteindre et rallumais la cheminée avec un brandon rapporté du feu de saint Jean, ou Tan-tad si tu préfère. Mais comme je te le disais , mes souvenirs d'enfance sont plutôt vague.
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)
Gladriel
Gladriel écoute patiemment son amie. Puis, après un bref instant de réflexion elle hausse les épaules.

_ On ne m’a pas enseigné cette pratique personnellement, mais si tu le dis çà dois ce faire. Chez moi, on attend que le feu soit éteint et le lendemain matin, les femmes viennent ramasser les cendres.

Merwyn ayant pioché dans la corbeille, l’animatrice s’approche doucement du feu.

_ A la Beltain, on allume des feux aussi pour purifier le bétail… Mais on la célèbre du la nuit du 30 Avril au 1 mai, le matin.

Cette brève explication est suivit d’un sourire. Un jour, oui, il va falloir qu’elles discutent toute les deux. Une main délicate plonge dans la corbeille pour extraire une généreuse poignée de plante. D’un geste leste, elle lance dans le brasier les précieux êtres verts. Leurs corps végétal crépitent dès que les flammes viennent s’emparer d’eux.
L’essence des plantes apporteront aux cendres une vertu médicinale, et Gladriel ne manquera pas de venir les récupérer au petit matin quand le brasier aura finit de se consumer.

Les deux jeunes femmes lance gaîment les fleurs dans le brasier, et quand la corbeille est désormais vide, Gladriel la repose à sa place initiale. Lentement, elle extrait d‘un sacoche de cuir pendant à sa hanche, un bout d’écorce toute plate, tailler non -sans raison- dans le bois robuste d’un chêne.

Un doigt fin passe sur le dessin soigneusement gravée. Elle avait fait porter au rouge une fine tige de métal et avec celle-ci elle avait brûlé des petites partie de l’écorce de manière à voir apparaitre le dessin schématique d’un Lilas. Gladriel avait longuement hésité entre le fait de représenter du lierr ou un lilas.

Elle tourne la tête vers Merwyn, et lui offre un sourire malicieux..

_ C’est mon vœu…

Elle offre un dernier regard à l’écorce gravée, puis , elle la lance avec soin à travers les flammes. Ses saphirs reste alors plongés dans le bucher, dont es flammes s’élève telle des langues dorée cherchant à engloutir le ciel.

Un air absent, le regard voilé par de nombreux souvenir, Gladriel, un sourire serein étirant toujours ses lèvres, parle à voix basse à la jeune bourganiaude.

_ On prépare des élixirs avec du lilas… Cette plante permet de rester en union avec le conjoint partit dans l’Autre-monde en attendant de le retrouver…


La jeune femme se tait.
Les minutes passent, lentement… Elle les souvenirs défilent dans sa mémoire. Quand l’écorce a été complètement dévorée par le flamme, Gladriel sort subitement de son mutisme et se tourne vers Merwyn.

_ De la prune… çà te tente?

L’animatrice commence déjà à se diriger vers la table essentiellement recouverte de fruit de saison et de bonne tarte dont l’odeur sera convaincre tous ceux qui oseront faire la fine bouche.

_ Mes Sieurs, Mes Dames! Approchez donc et profiter du fait que je vous fasses le service!

Levait la cruche de prune, Gladriel a coup sur, va attirer son monde.

_ Par contre le premier ivrogne qui s’approche du bucher et qui joue les torches humaines, je vous préviens, il va se prendre un sacré soufflet! Foie de Gladriel! Je tiens pas à faire l’infirmière toute ma soirée!

Petit rappel de la Saint Jean de l’année dernière qui avait faillit se finir en une véritable catastrophe. Autant le rappeler avec humour et légèreté!
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Merwyn
Merwyn écoute les explications que lui donne Gladriel avec son habituelle patience. Une fois la corbeille vidée, l'animatrice ajoute au brasier un moreau d'écorce décoré. Que cela puisse être un vœux intrigue la tribun, mais elle respecte le moment de silence que tient son amie.

_ De la prune… çà te tente?

Revenant a des choses plus terre a terre, la jeune femme acquiesce.

Une petite prune....Avec plaisir.

_ Mes Sieurs, Mes Dames! Approchez donc et profiter du fait que je vous fasses le service!

Merwyn s'approche pour aider a faire le service et ne peut s'empêcher de renchérir.

Venez par ici .. Ce n'est pas tout les jours que c'est miss Bourganeuf en personne, car c'est bien elle, qui vous sert . Allons ne soyez pas timide.

Puis elle fait un petit signe a Mélusine pour que celle ci lui indique ce qu'elle voudrait gouter parmi les mets posés sur la table tandis que son frère est occupé par le spectacle des flammes.
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)
--Melusine_
A son tour, la fillette au regard métallique jette un petit bout de papier dans le grand feu. Le monstre rougeâtre dévore son souhait sortit tout droit de son imagination enfantine…. Un monde où la magie à remplacée les problèmes des grands. Elle regarde patiemment les flammes manger son petit bout de vélin et elle en profite pour lorgner par dessus l’épaule de son frère afin de connaitre son vœux.
Elle n’a pour réponse qu’une mine rabougri de son jumeau qui jette rapidement son papier.

Humf?! Pfff de toute manière il a même pas fait l’effort de l’écrire tout seule… C’est Maman qui l’a écris à sa place. Frustré par cette curiosité qui ne sera jamais assouvie, la fillette part rejoindre la table. Un tarte aux fraises à l’odeur aguichante lui fait de l’œil depuis un moment. Quand Merwyn lui demande ce qu’elle veut, un petit doigt gourmand et décidé ce pointe sur la dites tarte.

La met tant apprécié en sa possession, Mélusine sourit rapidement à Merwyn et part se délecter de sa part près du feu. Une langue rosée passe sur ses lèvres fines avant que la précieuse tarte au fraise s’engouffre dans son estomac.

*

La soirée se continue, on mange, les grands boivent et discutent. Mélusine guette timidement l’arrivée d’autre enfant, son frère ne semblant pas très disposé à s’amuser. Pourtant, les plus jeunes ne se montrent pas. Un regard plein d’espoir se pose parfois sur Maman qui devait raconter des histoires et des légendes près du feu… Mais elle semble bien trop occupé à parler à ses amies.

Un bâillement caractéristique s’échappe de sa bouche, et la fillette n’y tient plus. Elle tire doucement sur le jupon de Maman et lève vers elle sa tête toute fatiguée. La fillette fronce légèrement ses sourcils et bouge maladroitement ses doigts. Des mots gestuels se forment avec hésitation… Avec Maman, elles ont toujours réussi à se comprendre par quelque regards, quelque mouvements. Mais depuis que Maman va dans son école, elle revient avec quelques notes qu’elle a piocher dans la bibliothèque. Elle lui a dit qu’il fallait qu’elle apprendre un langage plus… plus… comment déjà? Universel?

Peut importe, la fillette ne sait pas trop se qu’elle raconte avec ses doigts. Une chose est sur, son lit l’appel, est çà, c’est indubitable.



Gladriel
Alors que les discussions diverses et variées envahisses l’esprit de chacun, un léger mouvement vient interrompre Gladriel entre deux ragots. La femme se tourne vers sa fille. Les mains bougent et Gladriel fait une petite moue avant de jeter un coup d’œil à son fils qui ne semble pas plus énergique que Mélusine. Un soupire, puis Gladriel répond.

_ Bon… d’accord.

Prenant congés de ses compagnes de commérage, leur expliquant qu’elle reviendra vite, elle attrape doucement la main de sa fille et part chercher son fil.

_ Aller gone, on y va!

Une main nichée sur son épaule et elle le pousse en avant. La petite famille s’enfonce alors dans les ruelles de la ville.

Le feu des torches accrochées aux murs se reflète sur les pavés. Des flaques de lumières se forment, créant un chemin sûr guidant les promeneurs vers la sécurité de la chaumière. La nuit est sombre, aucune étoile ne vient parsemer le ciel voilé.

Gladriel, conduisant ses enfants à la lumière des flambeaux, affiche toujours cette mine, pour le coup, faussement sereine. La main est douce, mais ferme au contact de ses enfants. La démarche est légère, mais nerveuse.

Cette femme, maman tendre et détendue au yeux de tous, devient une vraie mère louve quand les rues se font noires et que la sécurité quitte ses pavés. Ces ruelles, elle les connait par cœur pour les parcourir depuis des années lors de ses patrouilles. Bourganeuf est relativement calme, mais Gladriel en a tellement vue et subie qu’elle en est devenu paranoïaque.
Chaque coin d'ombre peut être un coupe gorge, chaque mouvement furtif, les prémices d"une attaque.

La tension se relâche quand ils atteignent enfin la porte de la maison de la vieille nourrice. Celle-ci, s’étant douté que les enfants lui serait confié avant la fin de la nuit, ne s’était pas endormie. Les enfants enfin couchés, Gladriel échange quelque paroles avec la vieille Corinne, puis la porte se referme.

L’animatrice se retrouve alors seul, enfin soulagée. La fraicheur de la nuit l’enveloppe subitement, et ses yeux se perdent un instant dans l’obscurité de quelque ruelles mal éclairées. Lentement, elle entreprend de faire le chemins inverse afin de rejoindre le lieu des festivités.

La femme, les sens toujours aux aguets reprend alors bien plus sereinement la route. Un léger vent s’engouffre entre les bâtisses, transportant avec lui quelque effluves, promesses de pluie. Gladriel sourit en coin… Elle a toujours trouvé cela étrange que l’on puisse sentir la pluie…

Elle avance toujours, le pas leste, dont le rythme s’accompagne du frottement de ses jupons, bercé par la mélodie silencieuse des ruelles ...vides?
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Gueldnard
Une torche allumé dans sa main droite le blond se met en route vers la place du village en hâtant le pas. Derrière lui une bande de troubadour et autre bouffon avancent dans ses pas mais plus lentement. C'est qu'avec leur attirail, pas facile de se trimballer rapidement et discrètement. La route est parsemé par le son des grelots attachés aux bout des chaussures de quelqu'uns des hommes. S'arrêtant pour attendre les retardataires, le blond est surpris par le silence qui règne si près de la place du village. Pensant faire une entrée discrète afin de redonner un second souffle à la fête, il se rend compte que tout est calme. Préférant changer de tactique il demande aux troubadours de taper dans leur tambour afin de réveiller le village. C'est à coups de « BOUM BOUM » cadencé que la compagnie fait quelques détours dans le village afin de sortir tout le monde de son lit. C'est alors que le blond se met à crier à tue tête et bien à côté du rythme.


Youhou c'est la St Jean et qu'es ce que j'entends? Y'a point de gens pour faire la fête? Sortez vos pieds de vos pantoufles et venez perdre votre souffle! Y'a de quoi picoler et danser. Vous verrez pleins de beaux et charmants jeunes hommes prêt à inviter de belles demoiselles pour danser et les engrosser … euh .. enquiquiner.


Voyant un homme assez ancien dans ses pantoufles entrain d'exhorter tout ce beau monde à se taire pour retourner se coucher, le blond ne manquant pas d'audace, le poussa dans la petite assemblée pour l'entrainer vers la place du village.
Continuant son raffut dans les ruelles de la ville, il espérait faire sortir les jeunes gens pour qu'ils puissent s'enivrer de boissons et du rythme des danses, s'enivrer de la fête tout simplement.

Arrivé sur la place du village il fût encore plus étonné en voyant la mince assemblée présente sur la place. Il fit signe aux troubadours de se mettre en place. Une fois installé, ils commencèrent à se mettre en place afin de jouer. Les premières notes sortirent des instruments tandis qu'un bouffon commença à danser et à entraîner doucement chacune des personnes dans la chorégraphie.

Gueldnard se prit au jeu pour donner l'exemple en essayant de suivre tant bien que mal chacun des mouvements.


http://www.youtube.com/watch?v=M4FAz16x8Us
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Merwyn
Après quelques discussions, Gladriel prenant par la main ses enfants, s'éloigne de la place. Merwyn la suit du regard. Sans doute est il l'heure pour Cael et Mélusine de retrouver leurs nourrice et leurs lits. Alors que son amie et sa progéniture disparaissent dans l'ombre des ruelles, son attention est attiré par un curieux cortège. Un homme en chemise de nuit, suivis par des troubadours et une tête blonde. Peu après, les musiciens entonnent une mélodie entrainante. Enfin la soirée semble s'animer.
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Azurea
Du fond de la chambre aménagée de la taverne, la jeune brunette avait entendu parler d'une fête, les feux de la Saint-Jean. Pas franchement habituée à festoyer, la jeune Azu hésita un long moment avant d'aller se rafraichir un peu dans la rivière. L'eau y était limpide, les rayons du soleil s'y baignaient encore. Une eau fraiche mais pas froide, tout ce qu'il fallait pour se détendre un peu de ces derniers jours.
Peu après elle sortit puis s'apprêta. Rien de bien extraordinaire, loin de là, l'habituel coloris...le bleu nuit, le noir.
Elle démêla soigneusement sa cascade ébène qu'elle laissa retomber le long de son dos. Azu était de ces gens assez gauches, elle ne prenait donc que très rarement le temps de se coiffer "comme les dames", ce qui l'arrangeait, pour elle, elle n'était pas une "Dame" elle était Azu, juste elle, tout simplement.
Un coup d'oeil dans le fragment de miroir qu'elle avait toujours sur elle, un petit sourire fut naturellement on apparition. Sourire qu'elle avait perdu l'hiver passé. Et l'homme qu'elle aimait par dessus tout le lui avait rendu. Encore. La soirée de la veille avait été des plus agréables. Azu avait enfin ressenti le rapprochement entre eux. Mais il n'empêche qu'elle voulait lui prouver qu'elle n'était pas moins sociable qu'avant.
Sitôt dit sitôt fait, elle s'avançait déjà près de la grand place, elle entendait chanter, rire, la musique bourdonnait déjà dans ses oreilles et un sourire soulagé, serein...apaisé orna sa frimousse qui elle aussi semblait...presque radieuse.

Elle distinguait maintenant quelques silhouettes, certaines connues de par ses rencontres en taverne. C'est ainsi qu'elle reconnut au loin la silhouette de celui qui avait provoqué son emménagement ici. Elle sentit son coeur résonner dans sa poitrine et s'assit là, à proximité du feu de joie. Elle s'adossa à un mur et ramena ses genoux contre elle, sans même espérer qu'il viendrait. Il s'amusait et c'était plus que plaisant que de le voir joyeux après ce qu'elle lui avait infligé ces derniers jours.
Elle regardait les flammes crépiter, songeuse... et espérait que ce village resterait teinté de telles fêtes...

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Merwyn
Effectivement, peu a peu la place se remplissais de monde. De loin en loin, des visages connus dont celui d'une jeune tavernière qu'elle connaissait. S'approchant d'elle avec deux verres et un cruchon, Merwyn lance:

Bonsoir dame Azu. Cela me fait plaisir de vous voir ici a cette fête. Ne dit on pas que plus on est de fous plus on rit ? Et il faut bien l'avouer, le bal de printemps a été quelque peu boudé. Vous prendrez bien un verre avec moi non ?

Joignant le geste a la parole, elle verse le précieux nectar dans les coupes et en tend une a la jeune femme. Puis s'asseyant a coté , elle jette un dernier regard vers la ruelle ou a disparue Gladriel avant de revenir a la conversation.

Je me réjouie a chaque visage connu qui se rajoute lors de ces festivités. C'est a chaque fois une étincelle de vie qui éclaire un peu plus notre ville et qui pourrais bien en attirer d'autres.
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)
Eanwen
Eanwen qui venait de se réveiller décida de partir faire un petit tour en ville, une fois arrivée aux abord de la ville elle entendu des cris et vis une fumée danse monter dans le ciel déjà gris. Elle se précipita jusqu'à l'endroit d'où partait la fumée et hurla de toutes ses forces:

Oh feu! Oh feu!!!!!!

Soudain elle se rendis compte que les gens n'avais pas peur qu'ils étaient plutôt détendu, elle apercu son ami Dmae Merwyn et l'appela fortement, elle la trouva dailleur plus belle que jamais...
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