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Flip Flap...shhhrrr shrrrrr...Jolies sauterelles !

--Sauterelles
Sauterelle au bord des champs
Saute avec tes ailes vertes!
As-tu des petits enfants?
J'en ai 3, 4, 5, 6, 7,
Ils ont tous des ailes vertes
8, 9, 10, 11,
En pension chez le grillon



Nous sommes portées par le vent et nos ailes, on nous entend arriver...on croirait entendre la pluie qui vient s'abattre

Flip flap flip flap

nous sommes des centaines, des milliers, nous sommes légions et cohortes, bourdonnement dans le ciel, nuage noir qui s'étire au-dessus de vos champs, de vos prairies, de vos forêts.

Nous venons de loin, de régions plus au sud, mais nous avons été chassées par la sécheresse, plus rien à croquer alors nous remontons vers des régions plus verdoyantes..

Vous sortez sur vos seuils de maisons, vous relevez la tête, vous arrêtez votre labeur dans les champs, vous scrutez l'horizon , vous vous demandez qui nous sommes, nous sommes une des sept plaies d'Égypte, plus dévastatrice que vos guerres, que vos sécheresse, et comme Attila le Hun, nous ne laissons rien derrière nous que des terres dévastées.

Nous nous repaissons de vos herbes, de vos céréales, de vos récoltes, des feuilles tendres de vos arbres, d vos plantes.... Vos animaux, votre bétail connaîtront la faim, nous resterons là jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien que la terre brune et nous repartirons plus loin.

Nous nous arrêtons, oh que voici de bien beaux clos d'un vert sombre et alléchant ! Nous bourdonnons en chœur et d'un seul mouvement nous nous posons, vos bêtes s'affolent et vous aussi!

A table mes amis !



rp ouvert à tous faites le vivre..allez une petite calamité, rien de mieux pour passer l'été
--Tettigonia_virdissima
Les infinies gambettes encore endolories après le long périple, Tettigonia Virdissima s'installa sur une haute herbe, baignant dans la clarté de la journée. Là, elle trônait fièrement, en compagnie de ses amies, qui s'étaient déplacées par milliers. Presque masquées par leur couleur verte, elles jouaient une symphonie qui témoignait leurs présences, et marquait le mauvais présage, qu'était le ravage des terres.

La crainte qu'elles suscitaient dans l'ensemble du Monde connu, s'accentuait d'autant qu'elles grimpaient dans l'hémisphère de part les folles rumeurs ou légendes courant à leur sujet. C'est qu'elles avaient même eu un passage dans un gros bouquin adoré des humains ! Leur invasion s'accompagnait de la famine qui s'abattait sur les régions où elles posaient pattes. Aujourd'hui, c'est à Gien que le fléau battrait les blés. Le sol sera vierge après leur départ.

Sieste terminée, Tettigonia bondit de son siège, et entama le chemin en direction de la salle à manger. En route, elle croisa divers hommes et femmes, qui manquèrent de l'écraser sous leurs gigantesques chausses. "Hého !" Sautant gaiement, elle débarqua dans une culture de mais, où elle entama un épis. Le désastre commençait.
--Coucoujaidelachance


Je suis le coucou le plus chanceux au monde... je vole au raz du sol et d'un battement d'ailes je virevolte, monte a la cime des arbres et me pose sur la branche d'un chêne. Après avoir trouver le nid idéal de la pie bavarde, J'y est pondue un œuf, il me tarde de voir arriver mon rejeton. Je patiente. Que vois-je arrivée, là, sur mon territoire, Cette nuée de sauterelle dévastatrice.
la nature fait bien les choses, moi qui commençait a fatiguer de devoir me coltiner que des vers et de chenilles... mmmm je vais me régaler, haha, venez petites sauterelles, à taaaaaaaaaaaaaaaaaaabe.

Pour me mettre en appétit je vais vous faire ma chansonnette.. Coucou.. coucou.. coucou..
j'entend le hibou qui me répond... je lui transmet ce que je vois, il dit venir me rejoindre, on va surement bien s'amuser, et d'un commun concert nous allons vous chantonner la chansonnette... houhou.. houhou.. houhou.. coucou coucou coucou..
--Tancedre
Le gamin courait dans le champ de maïs, jouant à cache-cache avec d'autres gosses de la ville. Parfois il s'emparait d'un épis par-ci par-là, histoire de ramener à diner à sa mère qui peinait à gagner suffisamment d'argent pour diversifier la nourriture. Bref, Tancedre continuait de courir avant de s'arrêter brusquement. Devant lui se tenait des dizaines de sauterelles sautant d'épis en épis.

Oh ! Bah ça alors !

Il s'accroupit pour mieux voir ces bêtes qui dévoraient le champ de maïs que les villageois se donnaient tant de mal à rendre beau sous cette chaleur étouffante.

Des sauterelles ? C'marrant ! Ca saute tout partout ces machins... Eh reviens là toi !

L'une d'elles sembla vouloir s'éloigner à la vue de ce géant, mais le gamin fut plus rapide et parvint à poser sa main au-dessus de la sauterelle, lui faisant barrage.

Mah t'en fais j'te f'rai pas d'mal ! J'aime bien les bêtes dans ton genre.

Tancedre emprissona la sauterelle entre ses mains, et l'observa d'un oeil sauter, voulant se libèrer. Le gamin rigola, la sauterelle le chatouillant à force de bouger. Puis, il reprit sa course vers les autres enfants, hurlant à tout va et à qui voulait l'entendre, qu'il venait de trouver un nid de sauterelles...
--Tettigonia_virdissima
Sur son épis de mais, Tetti' dégustait son délicieux repas, sautant à tout va. Posée sur le céréale doré, elle ressentit soudain de fortes vibrations dans le sol. Un séisme ? Elle bondit un peu plus loin, effrayée par le monstre la surplombant. Poussant sur ses longues pattes, elle les prenait à son cou devant la menace qui inexorablement se rapprochait. Trop tard, car les grosses mains du géant se refermèrent, l'emprisonnant. Elle s'excita comme une folle furieuse mais déjà elle était ballottée dans sa prison humaine qui hurlait à lui en friser les antennes des choses lui étant incompréhensibles.

"Niaaah lâche moi ! Didiou !"

Sa plainte silencieuse ne semblait arrêter le bambin, qui avait dénicher fièrement, ce qui serait son nouveau jouet. Caressée, observée, écrasée, la pauvre sauterelle essayait de se faire la malle à travers les doigts potelés du gosse, en vain. Ses amies quant à elles, étaient impuissantes devant l'effroyable spectacle auquel elles assistaient.

"Les keupiiines ! Au secouuurs !"
Xalta
Elle s'occupe de son jardin, il fait beau mais pas trop le soleil n'a pas encore atteint son zénith, elle a décidé de s'occuper un peu et d'arracher les mauvaises herbes et herbes folles qui l'ont envahi, elle a sur la tête un chapeau de paille tressé dans lequel elle a coincé quelques fleurs, elle chante une vieille mélopée pour se donner du courage, elle est baissée vers la terre, elle sursaute, quelque chose vient d'atterrir sur son chapeau, elle l'enlève et se retrouve nez à nez avec une demoiselle sauterelle.

Bonjour demoiselle ! je pense qu'il y a erreur, je n'ai rien de comestible pour vous !

Elle sourit et la relâche dans son jardin et la regarde s'éloigner de ses grands bonds. Elle se remet à la tâche, la sauterelle lui saute sur la main.

Têtue! On dirait!

Elle la pousse de la main

Allez ouste , file !

Une autre sauterelle arrive , puis une autre. Elle se relève et écarquille les yeux, des dizaines de sauterelles sont entrain de bondir dans son jardin. elle recule machinalement les sauterelles se font centaines

Oh par le Très-Haut!

Elle se rue dans sa maison, en laissant choir ses outils

Nashhhh ! Phémmiiieee! vite aidez moi, il faut fermer la maison et la réserve de grains,

elle ressort dans son jardin pour aller fermer au mieux sa réserve de blé, elle connaît la voracité de ces insectes, pendant que Euphémie alertée par elle s'empresse de tout clore, les sauterelles sont en train de dévaster son jardin! Elle sort de la réserve en tuant toute sauterelle qui tente d'entrer, elle rejoint la maison, puis se colle contre la vitre et regarde ses plantations disparaître sous une nuée verte
_________________
--Crisco
La nouvelle c'était répandue comme le vent, elle était dailleurs portée par le vent.
Crisco était donc arrivé à proximité de la ville, ses ailles demandaient Grâce à force de remonter voler contre le vent.
Il était épuisé et avait la dall comme rarement il l'avait eu.

Il arriva en plein champs et vit ce qui autraient pu être des cousines.

Eh bonne journo ! Comma t'allez vous ici bas ? Ma qué c'é dou maïs !!!!
A table !!!!!!!!


Il se jeta sur une fusée de maîs tendre pas mur et se délecta en goinffre du jus sucré des grains de couleur crème.
Après avoir dévoré le premier puis un second sous les yeux de ses "cousines" il continua tout en s'attaquant à un troisième.
Yé mé présente, yé souis Crisco ! Yé vient de la bella Toscana y suis une cricketté pélérinno. Y yé suis bien content dé vous rencontré!!

Il frotta ses ailes de contentement comme pour appuyer le plaisir de l'instant.
--Sauterelles
Flip flap shrrr chrrr miam miam frrrrr frrr croc croc croc

Pluie de sauterelles qui s'abattent sur les jardins sur les champs devant des paysans impassibles, qui les regardent hébétés, c'est bêtes les humains, tout de même , on dévore tout sur notre passage et ils savent rien faire d'autres que nous regarder avec des yeux de merlans frits.

Passons mes soeurs et mes frères régalons nous !
Tiens un cousin avec un drôle d'accent!
Y en aura pour tout le monde!
C'est banquet à ciel ouvert, sous un soleil de plomb!
--Crisco
Ma qué oui biensour qu'il y en aura pour tout le monde !
Nan mé régradez cé oune gradé maneger géant içi, rien qué du frais dou croquant jouteux !
Ca est lé paradis de la sauterelles içi !


Crisco n'en revenait pas de la profusion de nourriture qui se présentait et du peu de réactions qu'avaient les humains qui d'ordinaire sonnaient le tocsin à leur arrivées.
Là rien ! Pas de réaction, pas de bruit, pas fumée âcre pour les chasser plus loin.
Le rève !

En attendant pour ne pas démériter de sa réputation de goinfre, Crisco s'attaquait au maïs au blé à tous ce qui pouvait être doux à la mandibule.
Et même si il ne mangeait pas tout, voletait d'épis en fusées dévorantles grains et feuilles vitales, ce pouvoir de destruction le remplissait et le motivait à faire encore plus de dégats.
--Crow_le_corbeau
Crow le majestueux, était posé sur le toit de la chaumière observant la rousse dans son jardin à l'affût d'un vers ou de n'importe quel insecte qu'elle découvrirait en remuant la terre. Il se faisait discret le Crow. Il faut dire qu'il se méfiait des humains. Mauvaise race que celle-ci. Toujours à essayer de l'effrayer ou le chasser. Ses yeux perçant ne rataient pas le moindre mouvement de la femme et il fût ravi quand il vit une sauterelle sauter dans sa main, puis une autre arriva et encore une autre, puis des dizaines par dizaines envahissaient le jardin.

Miam enfin le diner.

Il attendit que plus aucun humain ne soit la et décolla pour foncer droit sur les sauterelles. C'était le paradis. Toutes ces sauterelles croustillantes et délicieuses. Il en mangea à se remplir la pense. Une fois repu, il retourna se poser sur le toit, afin de digérer tout ça. Il espérait qu'elles resteraient la un bon moment. Un festin pareil c'était pas tous les jours qu'il y avait le droit.
--Frere_thaumas_turge



Il arrive en marchant rapidement, il est sorti de son isolement , de son monastère, il a appris pour le fléau qui frappe Gien, il a bien une idée des raisons pour que cette ville soit frappée ainsi, il y voit un signe de la colère divine.

Il traverse la campagne au milieu des chants des sauterelles et des grillons, chant macabre à ses oreilles, les champs par endroit sont totalement dévasté , il croise des paysans éplorés mais résignés. Il arrive sur la place de la ville, il demande à un gamin d'aller sonner le tocsin.
Et de sa voix tonitruante accompagnée de mouvements de bras emphatiques

Mes frères, mes sœurs!
Venez à moi !
Voyez la colère du Très-Haut se manifester ! Il vous a envoyé des sauterelles!
Elles dévorent tout et causent votre ruine!
Et que faites vous pour les chasser?
Rien !
Vous êtes vous demandé pourquoi Gien?
Oh moi j'ai mon idée et je vais vous la dire...
Cette ville abrite milles et une perversions!
La fornication tout d'abord combien de couples ici coïtent sans être d'abord unis par les liens sacrés du mariage !
La colère et la rancune, l'intolérance , combien de disputes de chamailleries, de noms d'oiseaux qui volent !
L'égoïsme et l'égocentrisme des villageois, des autorités !
Votre église désertée !

A genoux! Repentez vous! Implorez la miséricorde du Très-Haut, priez ses prophètes Christos et Aristote !







[ HRP: Hé oui je l'ai ressorti du placard , il prenait la poussière le pauvre !pour toute remarque concernant le moine veuillez vous adresser à LJD Xalta en MP ]
--Tancedre
Le gamin continuait de jouer avec sa captive et d'autres gosses étaient venus le rejoindre, sauterelles en poing. Les bestioles sautaient partout avec de plus en plus de ferveur, tentant de s'échapper. Mais les enfants étaient vivaces et l'oeil vif. Ainsi, ils avaient fini par dénicher des bocaux où y installer les sauteuses vertes.

Tancèdre avait gardé sa première sauterelle en main comme un trésor inespèré. Il allait continuer son observation quand arriva un frère. Le toscin sonna et le gamin releva le nez pour écouter, curieux de voir un moine venu tout droit du monastère.


V'la un frèr', c'bizarre.

Ses yeux d'enfants innocents s'agrandirent et sa bouche s'ouvrit. Ses mains doucement lachèrent prise et la sauterelle n'hésita pas à sauter par l'ouverture, recouvrant la liberté. Voilà que maintenant, ces bestioles étaient là pour punir les adultes de leur comportement ! Tancèdre se rendit enfin compte que la sauterelle s'en allait.

Il leva le pied pour venir écraser lâ sauterelle, mais celle-ci fut plus rapide que lui. Elle s'éloigna de lui, semblant le narguer à chaque pas qu'il tentait de faire pour lui ôter la vie.

Reviens ici sale bestiole ! Il courut. Marcha, sauta, mais il ne parvint pas à la reprendre. Déjà elle s'en allait à nouveau vers les champs finir son travail. Le gamin, rapidement, fit demi-tour vers le frère, les yeux brouillés et tirant sur un pan de vêtement du moine.


Hé mon frère ! Hein qu'ç'pas d'not' faut' à nous ? N'a pas pu les tuer les vertes ! Hein qu'ç'pas d'not' faut' à nous ?
--Frere_thaumas_turge
Prions mes frères et mes sœurs prions ...

Voilà qu'il est interrompu par un garçonnet qui s'accroche à lui et à la bouille toute chiffonnée
Citation:

Hé mon frère ! Hein qu'ç'pas d'not' faut' à nous ? N'a pas pu les tuer les vertes ! Hein qu'ç'pas d'not' faut' à nous ?


Il jette un œil au mioche, soupire de façon exagérée.

C'est la faute de tous! Chacun d'entre vous !
un doigt accusateur qui balaie la foule assemblée
Vous vous écartez des enseignements aristotéliciens ! Vous ne savez que mentir , vous entredéchirez , vous vous désintéressez de votre prochain!

Vous vous êtes faits les alliés du Sans-Nom ! Lâches ! Vous l'êtes! Voyez ! Combattez vous ce fléau. Que nenni!
Je suis même certain que vos prières au Très-Haut sont juste pour qu'il préserve vos champs et non celui de votre ami, de votre voisin!
Je ne suis pas sur que nous trouvions parmi tous les villageois 10 Justes! *

Réveillez vous! Combattez !
--Fifille_de_joie
Fifille de Joie était en plein "travail" lorsque des cris dans la rue la remirent sur pieds hativement.

Lève toi, brave gars, et laisse tes écus sur l'lit. J'm'en vais voir dehors...

Dehors... Dehors, il faisait chaud, même pour la saison. Et les humeurs de quelques protagonistes rendait l'atmosphère encore plus lourde.

Tout un coup, on la pointe du doigt. Pas qu'elle. Mais entendant parler de cït, elle se sentit visée. Elle regardait autour d'elle. Dans la foule les faciès montraient perplexité, colère, moquerie... Mais elle, ressentait un certain mépris: elle était si loin de toutes ces bondieuseries, et le Très-Haut lui aviat choisi une vie bien amère.


Néanmoins, la panique autour d'elle était bien réelle: les récoltes, la famine, moins de clients...

Dis, gamin, c'était où tes sauterelles? Faut p't'être aller déjà voir où faut commencer, nan?
Ava
Ava, du haut de ses treize années, avait déjà connu la faim. Même les rats avaient mangé mieux qu'elle. Alors, elle en avait mangé quelques un.

Ben, y a qu'à les manger les sauterelles, non? qu'elle lâcha à un vieillard paniqué qui courrait autant que ses vieilles jambes le permettaient vers sa propre remise à grains.

Peine perdue, le vieil homme ne l'écoutait pas, tout à sa peur.

Et les paroles funestes et culpabilisantes d'un autre homme d'Aristote retentirent sur la place. Comme hypnotisée, Ava s'approcha de lui. Captivée par la force de ses mots.

Et une autre voix dans sa tête, la bien connue Voix obsédante, lui murmura:
Avance, oui, avance petite, mais tu penses vraiment que ton âme est pure et juste? Ava, comme à chaque fois qu'elle entendait la Voix, sentait déjà les yeux de l'inquisition se poser sur elle pour la faire griller comme une possédée. Mais la Voix se tut aussi vite qu'elel s'était faite connaitre.

Elle s'agenouilla, elle qui n'avait rien. Et elle pria. L'âme pure? L'âme juste? Ca consistait en quoi en fait? Volà bien un mystère pour la petite Ava.
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