Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP ouvert] Auprès de la blonde, qu'il fait bon... courir!

Natasha
RP ouvert à tous, victimes de l’improbable groupe, vainqueurs ou tout simplement inconnus croisés sur les chemins… si l’envie vous prend, bienvenus pourvu qu’on garde la cohérence des lieux.
Suite des aventures des « vilaines ».


[Heu… ou pas, c’est selon]

Pfff… pas un chat, même pas la queue d’un rat ; quelle idée de camper sur ce nœud où personne ne passe jamais… elle est de qui d’ailleurs cette inspiration ?... et la blonde de ricaner en marmonnant :


Erf, elle est d’toi ma belle… y’a pas à dire, pas toujours des éclairs d’génie moi !


Elle aurait pu s’en douter la donzelle quand, quittant la ville où le groupe séjournait, ils n’avaient croisée qu’une personne… mais la tête occupée à réfléchir – on me fait grâce des commentaires désobligeants hein^^-, elle n’y avait pas prêté plus d’attention que ça ; ben pensez donc, ça se prépare un bivouac en pleine nature hein… rien à voir avec les campements en bordures de forêt ou sur les berges d’un quelconque lac ; bref, ils s’étaient installés dans un calme approximatif et la journée s’était écoulée doucement, très doucement.

Quand la nuit pointa, la galère commença… ils avaient perdue Sa brune qui, partie faire un tour d’horizon, n’en était pas revenue ; l’impatiente l’avait cherchée en vain et déjà l’agacement pointait… Ses autres comparses, quant à eux, s’occupaient ça et là, trompant l’ennui ; quelques lancés de dague plus tard, ils se mirent en position… n’étaient pas là pour sucrer les fraises non plus !
Un craquement se fit entendre non loin, une démarche légère sur le chemin ; la féline, frémissante, observait la proie qui s’approchait sans se soucier du danger… le souffle court, exaltée, elle attendit que la jeune femme soit à leur hauteur et donna le signal ; aussitôt, le groupe encercla la voyageuse et la platine de prendre la parole :


‘soir Dame… il n’est pas prudent d’voyager seule…

Elle ne termina pas sa phrase que l’objectif essayait de fuir… ah mais oui, mais non hein, namého ! Lequel de la brunette ou de l’homme la fit choir, Nat’ ne pourrait le dire, mais les deux avaient sauté sur la cible… Quelques coups échangés plus tard, c’est qu’elle tapait fort la bourrique et la blondasse d’en être pour une lèvre légèrement fendue ; gueulant plus qu’elle ne parlait, elle lança la bourse à la mignonne…


28-07-2010 04:07 : Vous avez racketté W... qui possédait 79,21 écus et des objets.
28-07-2010 04:07 : Vous vous êtes battu avec W... (coefficient de combat 2), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

(edit = ajout des evénements pour la compréhension^^)
_________________
Natasha
[Retour au point de chute]

…et ils laissèrent la victime assise sur le bord du chemin… Le silence… chacun étudiant l’étendue des dégâts et de partager le butin ; une première pour le trio et quelques détails à mettre au point. La méprisante tâtait sa lèvre inférieure en grimaçant et ronchonnait, un vocabulaire fleuri s’échappant de la bouche meurtrie ; elle observa ses comparses dans une moue qui se voulait sourire :


Bon… m’a pas ratée la donzelle ! P’têt falloir qu’on s’organise mieux hein… mais pas trop d’bobos finalement.

La blondasse s’éloigna du duo afin de nettoyer sa plaie et de reprendre les ronchonnements :


P’tain… la vache, ça fait mal quand même ! Penser à taper la première et éloigner ma caboche sinon j’ai pas fini d’morfler moi…


Quelques heures plus tard, le quatuor reprit la route… ben ouais, j’vous l’donne en mil !! La belle Mari réapparue après la bataille, comme la cavalerie celle-là, toujours en r’tard ; et dire qu’on parle des blondes, si c’est pas malheureux d’voir ça !
Peu de rencontres sur les chemins, et le vilaines de bavasser sous l’œil malicieux du sédunois… pensez-donc, seul représentant masculin de l’équipée sauvage et c’est pas peu dire… Persévérance et endurance s’avéraient nécessaires faces aux donzelles, davantage encore à l’écart de la civilisation.

_________________
Natasha
Ils arrivèrent en terres limousines et… vla pas qu’le blond éprouvait une envie soudaine de communier avec Machin et, du même coup, étouffait dans l’œuf les projets de la râleuse. La petite troupe arpentait donc les chemins limougeauds à allure restreinte, pour ne pas dire en se trainant… z’avez d’jà vu un canasson ramper vous ?... afin de dégoter un quelconque monastère.
L’insupportable y allait de ses commentaires désobligeants quand elle fut touchée en pleine caboche, manquant de la faire choir de sa monture ; autant dire que son humeur ne s’en trouva pas adoucie :


AIEEUUUUUuuuu !!! Tous aux abris… on nous attaque…

On nous attaque ? Namého, tu d’viens dingue ma belle… coup d’œil alentours pour apercevoir un piaf assommé non loin ; la féline sauta aussitôt de l’équidé pour choper le volatile suicidaire et sans lui laisser la moindre chance, lui trancha le gosier… un peu violement sans doute puisque le pauvre pigeon en perdit la tête –oui, c’est un monstre^^- devant ses compagnons médusés. Le regard assombri par la colère, elle poussa la dépouille du pied avant de remarquer le fin rouleau qu’elle portait ; elle s’en saisit et prit connaissance du message :

Citation:
Chère Blondissime Divinissime Nat',

Comme tu le sais, nous allons unir nos vies devant Aristote, pour notre plus grand bonheur.

(…)

Amitiés,

Ladyphoenix et Julien du Moutier.


Les prunelles retrouvèrent leur couleur originelle tandis qu’un sourire apparu sur les lèvres sanguines… sourire qui se transforma en rictus à la lecture de la missive ; le mal du siècle cette passion pour le mariage. Léger haussement d’épaules associé aux ronchonnements habituels et la platine d’informer la folle équipe :

Alors… bonne nouvelle, on bouge ! Direction l’Berry où, t’nez vous bien… on va assister à un mariage.

Devant les mines déconfites qui lui faisaient face, la blondasse céda au fou rire et de reprendre :

Vous aurez l’temps d’digérer pendant l’voyage… mais on lève le camp !
_________________
Natasha
Direction l’Berry, ouais mais pas les poches vides quand même ! Fallait pas déconner, d’autant qu’elles commençaient à avoir des fourmis les donzelles… ben ouais, sont p’têt sympas les limougeauds mais pour l’savoir faut en voir ; et pourtant elles avaient écumées les tavernes hein, rien d’mieux à faire d’façon…
Pis ça la rendait nerveuse la blonde… l’inaction, les cérémonies, les sentiments, les chiards ; ouais bon, pas l’sujet mais ça illustrait assez bien l’humeur… d’autant qu’les lièvres s’faisaient rares et la « Blondissime Divinissime » avait les crocs !

Taciturne, à peine si elle remarquait les paysages qui défilaient, à mesure que le groupe chevauchait ; les prunelles mordorées, brillaient d’une lueur froide tandis qu’elle arborait un sourire malsain… signes qui ne trompaient plus ses compagnons, lesquels suivaient sans parole à son attention.
Au détour d’un chemin, sa monture fit une embardée et la vilaine de rejoindre le sol avec autant d’élégance qu’un porc se vautrant dans la soue :


P’tain d’canasson !!! Tas d’bidoche avariée !! VIEILLE CARNE… j’vais t’saigner avant l’heure et…

SCROoompffff ! Bruit produit par une russe qui, voulant se jeter sur ledit équidé, embrasse de nouveau la terre en trébuchant sur… sur quoi d’ailleurs ? Le regard se pose sur la forme inerte et le minois d’afficher l’écœurement ; sifflement pour ses complices et le quatuor de reluquer le macchabée :


Erf… je l’ai pas touchée hein, c’pas moi qui l’ai occise la donzelle ! l’était d’jà froide quand j’suis tombée d’ssus… au sens propre du terme en plus…heurk ! La vache c’qu’elle pue en plus, date pas d’hier…


La faim justifie les moyens et vous pensez bien que notre charmante équipe n’allait pas en rester là… d’la compassion ? Vous rigolez ! De l’humanité ? Ouais l’jour où les poules auront des dents p’têt… Non, non, figurez-vous qu’ils lui ont fait les poches et la besace ! Hannn, quelle honte, sont trop méchants et gnia gnia… ben on l’sait d’jà ça, gaspillez pas votre salive^^.

Ben j’comprends qu’elle sente si fort, zieutez les poiscailles… Surtout les bouffez pas, pas envie d’vous faire les poches hein !

Ricanements dignes du malin accompagnèrent le partage de leur pêche odorante, il faut le signaler et nos adorables mécréants de repartir l’air de rien… si ce n’est les relents qui ne tarderaient pas à leur coller à la peau.
06-08-2010 04:05 : Vous avez racketté E... qui possédait 1,20 écus et des objets.

(edit = ajout des évènements)
_________________
Natasha
Pour peu, le dépouillement du cadavre féminin aurait adouci l’humeur blondesque… sauf que l’odeur pestilentielle l’indisposait franchement ; après quelques lieues, elle stoppa la vieille carne sur laquelle elle était juchée –un magnifique hongre plutôt qu’une carne d’ailleurs, mais faut suivre hein^^- et proposa à la troupe d’arrêter pour la nuit… ouais, proposer c’est p’têt pas l’mot, disons qu’elle informa poliment ses complices que l’bivouac se ferait à cet endroit.
Tandis qu’son blond se débattait à monter la tente, les donzelles partirent en éclairage et, bien sur, ne revinrent qu’une fois le camp installé… ben ouais, pas folles les guêpes ! La poissonnerie mise à l’écart ; faut pas gâcher hein, et avec un peu d’chance, ils trouveront bien un pigeon sans odorat qui leur achètera à bon prix… et soyons fous, qu’le même crétin s’trouve mal, quelle aubaine !
La poiscaille à bonne distance donc, ils passèrent le temps de manière indécente, sans doute, et attendirent la nuit tombée pour partir en chasse… Bien beau d’dépouiller une morte, mais pas franchement exaltant et la féline de n’pouvoir souffrir telle facilité, les autres non plus d’ailleurs. Non loin du campement, chacun pris place en silence et l’attente commença…

Et dura… longtemps, très longtemps… déjà la blondasse fulminait intérieurement « p’tain d’comté désertique de m… » Quand un bruit se fit entendre ; à l’affut, les chasseurs zieutèrent d’où venaient les pas et le sourire d’apparaitre sur les lèvres de chacun avant d’encercler l’innocente proie… la féline s’approcha méfiante, la dernière confrontation encore à l’esprit, et d’une arrogance sans conteste :


Bien l’bonsoir jolie dame ! * léger sourire ironique à l’attention de la victime potentielle et de reprendre* pas d’panique, nous n’en voulons pas à votre vertu… seulement à votre bourse !

Contre toute attente, la jeune femme lui tendit sa besace sans résistance et la platine d’en rester interdite l’espace d’un instant ; le temps qu’il fallut à la gamine pour choper la sacoche et du même coup, le bras de Nat’ afin de l’entrainer à sa suite… nouvelle extorsion sans violence… à qui l’tour ?
07-08-2010 04:06 : Vous avez racketté C... qui possédait 19,45 écus et des objets.

_________________
Rouls
Suite aux 2 larcins bien trop faciles, la ptite troupe dont il était le seul représentant masculin, avait repris la route pour attérir dans un nouveau village quelconque.

Le blondinet, qui avait le verbe facile après quelques bières, s'était dirigé tout de suite vers la première taverne qu'il avait vu.

Il entra, fier comme un poisson-chat, le sourire pendu aux lèvres et prêt à attaquer quand soudain............
......
...
..
.
Pas un chien dans le bouiboui.. pas meme de quoi se rincer l'oeil..
Il commanda tout de même au tavernier une première choppine, histoire de ne pas avoir ouvert la porte pour rien et de goûter le breuvage houblonné local.
Il s'enfila la pinte cul serré (jamais sec le rouls) et sorti après avoir jeté le verre et quelques pièces au tavernier.

Il s'engagea dans la rue pour trouver une autre taverne et croisa quelques personnes mais la plupart n'osait soutenir son regard.
Il se dit qu'ils devaient le prendre pour un grand brigand et sourit de plus belle. Il se rendit compte qu'en fait les jeunes femmes étiaient génées et parfois amusées de voir qu'il ne portait rien en bas.

Il reçu alors un pigeon de sa blonde, pigeon tout emoussé et prêt à passer l'arme à gauche..

Il ouvrit le message
Citation:
P'tit changement d'programme! On bouge demain...


Il se dit donc qu'il avait toute la nuit et toute la journée du lendemain pour trouver des ames interessantes et ptete même interessées pour gouter du blond.

Il vit ensuite le pigeon trésaillir devant lui et souria, se disant que sa blonde avait dû un peu trop jouer avec avant de l'envoyer.
Il ne se pensa pas qu'il avait été envoyé la veille et qu'il avait eu du mal à le retrouver... ben non...

Il sourit et entra dans une autre taverne...
Maribel
Des jours qu’ils sillonaient les routes berrichonnes, raflant de temps à autre ce qu’ils pouvaient bien trouver au détour d’une route… L’attrait des écus leur permettant d’agrémenter leur soulerie journalière d’un pinard de meilleur qualité… Il tombait parfois sur un marchand de bidoches, détroussement qui donnait lieu à un véritable festin… Ils n’étaient point difficiles sur le choix des victimes, seul le poids de leur bourse penchait dans la balance… L’odeur de poiscailles leur collant à la peau et résultant d’un macabre pillage en était la preuve indéniable… Tel était le lot quotidien de l’immoral quatuor composé de Nat la divine blonde en tête, Caren la gamine débauchée, Maurice le poisson chat (nom qui lui allait d’ailleurs comme un gant étant donné les instincts animals de ce dernier) et bien sûr de la ténébreuse Mari, incendiaire créature dont il sera question ici…

Comment parler de cette brebis égarée et retrouvée par la bête sans nom, sans penser à l’enfance plutôt quelconque de cette dernière… Notre jeune Mari, dont la douceur du nom prédestinait une vie à la grâce d’Aristote, rencontra plutôt le malin dans les ruelles de Paris…. Sa mère qui offrait ses charmes aux plus disgracieux en échange de quelques deniers ne s’occupant point d’elle, notre jeune intrépide comprit rapidement comment se servir de ses atouts pour obtenir ce qu’elle voulait… Gagnant de quoi vivre en partageant la couche de nobliaux de passage, à l’inverse de sa mère qui se contentait de la racaille des bas-fond, elle fut mise rapidement à la porte par celle-ci… C’est pourtant soulagée qu’elle quitta le taudis infâme qu’elles habitaient… Peut-être sentait-elle à quel point le destin allait tourner, car ce fût grâce à ce départ qu’elle fit la connaissance de sa blonde…

-Nous vous réserverons donc les détails de cette rencontre intemporelle, exquise, torride et charnelle entre la brune et cette fée aux cheveux de blé dans le prochain épisode… (bah oui faut bien garder un peu de suspense!)-

Revenons en des temps présents… Nous vous épargnerons les détails sur les allées et venues de l’inséparable quatuor mais situons-le en ce mois d’août 1458, par une chaude nuit d’été, dans une taverne castelroussine …Notre libertine brunette s’étant paré de ses plus beaux atours avait gagné le lieu de beuverie à la recherche du mâle prédisposé à satisfaire ses bas instincts… Un blondinet attira son attention (faut dire qu’elle a vraiment un faible pour les blonds cette Mari!) Aux antipodes du Maurice, qui pourtant arborait une chevelure semblable, ce dernier n’osa à peine la toucher… D’abord décontenancée, notre féline prête à montrer les crocs, se laissa amadouer avec surprise… Quelques chopes plus tard, regagnant le campement bel et bien seule, elle se prit à penser à cet homme si différent… Ne vous détrompez point! Il fallait tout de même plus qu’un joli minois pour assagir la diabolique… Le départ imminent rendait également peu probable une deuxième rencontre mais elle prit la décision d’échanger quelques pigeons si jamais l’adonis donnait de ses nouvelles… Mieux valait ne rien dire à la blonde qui serait exaspéré d’une telle intention… C’est en imaginant, le sourire en coin, la tête que ferait sa sublime amie devant une telle ineptie sentimentale, que notre Mari reprit la route vers le nord, accompagné de son éternel trio… Il n’était point question de se séparer de sa jumelle adorée… Car auprès de la blonde, il faisait certainement bon courir parfois (et même très souvent), mais pour la belle, il faisait bon y vivre tout simplement…

_________________
Natasha
Changement d’province… escale prévue, histoire de s’remettre des émotions…ben si quand même, dépouiller un cadavre et emprunter à long terme la bourse d’une femme seule, quelle poussée d’adrénaline hein !!
Ils devaient donc séjourner à Châteauroux mais c’était sans compter la caboche dérangée de la blonde ; à peine une journée s’était écoulée que déjà l’ennui la gagnait… inutile de dire qu’elle devenait une emmerdeuse sans nom dans ces cas là ! Ephémère éclair de génie -forcément me direz-vous- et l’irascible d’écumer les tavernes dans l’espoir d’y tromper l’oisiveté… Erf, fine équipe que voilà puisque les brunes l’avaient devancée, les proies déjà dévorées comme de bien entendu… en deux mots, la mouise !
Le résultat ne se fit pas attendre et dans l’heure qui suivit, les piafs partaient… Chang’ ment de programme, on bouge !...

A la nuit tombée, elles se retrouvèrent aux portes de la ville… Elles ? Erf, un homme, un seul dans le groupe et il avait fallu qu’il soit blond… Furibonde la platine ? Si peu ; mais l’poisson-chat ferait la route tout seul, l’impatiente peut encline à l’attendre… le quatuor se reformerait à la prochaine étape mais pour combien de temps ? Mystère !
J’vous l’donne en mil… on récupère un blondinet, on perd une brunette… et d’vinez laquelle ? Ben ouais, la divine… surement trop occupée à chalouper dans un quelconque estaminet des bas fonds ; extrapolation de la blondasse quant aux activités de sa jumelle peut être, mais ça, elle ne le saura que plus tard.
C’est donc un trio qui quitta la capitale berrichonne en direction de…tsss, secret défense !

Dire qu’ils s’installèrent dans le calme serait mentir, la blonde piaffant tels les chevaux de course dans les starters ; quasi tyrannique… bon, complètement… elle fut écartée par ses compagnons, invitée à baliser leur prochain terrain de jeu. Quand elle revint, les ambres reflétaient la méfiance :


Erf… va falloir s’faire discrets, on n’est pas tout seul !

L’incertitude vite balayée par la nuit tombante, nos charmants complices s’occupaient sagement –comment ça, même pas vrai ?!- quand des cris les interpelèrent… la curiosité est un vilain défaut qui ne manquait pas aux helvètes ; aussitôt, les comparses se dirigèrent en silence vers les bruits de combat et devinrent spectateurs d’un duel inégal…
Un homme de bonne stature, vêtu plus que convenablement et de bonne manufacture… de ce qu’ils pouvaient en voir bien sur… bataillait contre une femme brune qui ne semblait pas démunie non plus, autant dire qu’ils se délectaient d’un tel spectacle, attendant l’issue avec intérêt. Pensez-donc, deux individus aisés…fortunés peut- être !

La conclusion… le violent eut raison de la frêle créature qui se retrouva sans connaissance dans le champ ; ils attendirent que l’inconnu quitte les lieux et… fidèles à eux-mêmes dépouillèrent l’étrangère sans retenue. Contre toute attente, la prise fut des plus fructueuses, la donzelle chargée de marchandises en plus des quelques écus de sa bourse et les vilains de rejoindre leur camp d’humeur festive…

14-08-2010 04:06 : Vous avez racketté T... qui possédait 168,02 écus et des objets.




Edit : suppression du message modo
_________________
Natasha
Bivouac replié, montures harnachées et les joyeux complices de repartir… ben ouais, vont pas non plus attendre de s’faire pincer, heu poutrer serait plus juste, par quelconque armée hein !... afin de rejoindre la belle évadée.

[Gien… ou quand le séjour se prolonge]


La divine brune avait bifurqué, on ne sait comment, et s’était retrouvée en Orléans ; la sublime blonde, n’écoutant que son grand cœur –je sais, je sais^^-, traina les autres dans ledit duché… de trop longues semaines à la chercher, pour la perdre de nouveau.
Le trio trouva sans mal le campement, au bord du lac mais surtout, à bonne distance des habitations… non pas qu’ils soient d’une nature bruyante mais la discrétion n’était pas leur point fort, d’autant qu’après plusieurs jours sur les chemins, les soirées promettaient d’être mouvementées.

La platine partit rapidement à la découverte de la ville mais surtout, de ses habitants ; l’accueil fut mitigé, c’était classique… méfiance, animosité, attirance ; le quatuor stimulait nombre de sentiments divers, rarement l’indifférence et la belle de comprendre que sa jumelle avait déjà fait bonne mesure. L’éternel sourire scellé aux lèvres purpurines et la féline d’apprécier d’éventuelles proies… nul doute quant à l’intérêt du séjour, jamais elle n’avait traversée ville avec un tel potentiel luxurieux…

Gien la rebelle… ouais, terrain de chasse remarquable pour les prédateurs… et Gien la charnelle, lui conviendrait mieux !

_________________
Maribel
(Flash du passé… Reeewinddd… rererererererewwwwwwwddddddd…)


Paris, novembre 1450, une de ses journées maussade où pleure les nuages…

L’âtre brûlait tranquillement, les flammes dansant dans une cadence que seul le vent s’insinuant à travers les volets ne venait trahir. Mari, nu et immobile sur une montagne de coussins, tenait la pose, respirant faiblement et cillant à peine. Belle ingénue ayant quitté trop tôt le monde de l’enfance. Son corps valloné de courbes démentant une jeunesse certaine. Il n’en fallait pas plus à l’homme pour vouloir la posséder corps et âmes. Dernier vestige d’une fausse pureté qui serait bientôt comblée de désillusions.

Il était anxieux, lorsque de ses doigts, il faisait apparaître les contours sinueux de la petite Mari sur le vélin. Le cœur épris de battements fous, le désir harassant son ventre, il la peignait encore et encore. L’atelier du maître était d’ailleurs rempli de dessins de cette muse qui réveillait son talent autant que ses envies incessantes les plus lubriques.

Il la savait jeune et démunie, puis l’avait pris sous son aile. Dans son lit, tard la nuit, il lui apprenait doucement le plaisir, à coup de suaves caresses et de baisers enflammés. Il l’aimait… Encore innocente du mépris des hommes, elle se laissait aller à cette vie riche d’émotions en donnant son cœur sans répit à l’artiste. Ne voyant pas la fin de cette idyllique passion dont l’intemporalité les faisait vivre hors du monde et de la société.

Il avait terminé son dessin et comme à chaque fois, il était venu la rejoindre impatient sur les coussins, essuyant doucement ses mains tachées d’encre sur son ventre délicat et couvrant ses cuisses de ses lèvres affamées… Comme tant de fois, elle l’avait regardé de ses jades pures et émerveillées tandis qu’il faisait d’elle encore une fois une femme…


Petite Mari… tu as versé sur ma vie des milliers de roses…

La belle avait sourit, puis se tournant sensuellement sur le ventre, elle lui avait présenté son dos dont la peau diaphane brillait à la lueur du feu. C’est alors qu’elle lui avait fait une demande des plus étranges, mais dont elle garderait à jamais le souvenir... Palpant le dragon et le phénix que l’homme arborait sur son torse, elle le supplia d’ancrer ce même dessin dans sa peau, y voyant une façon de montrer qu’elle lui appartenait à tout jamais. Des heures durant, la douleur l’avait assaillie, la fine lame gorgée d’encre martyrisant ses chairs en un dessin obscur, qui insidieusement, révélerait plus tard sa vraie nature...

Car ce jour était bien sûr arrivé…



Petite Mari, m'entends-tu? Je n'attends plus que toi pour partir...

L’amant, dont les tempes grisonnaient à peine pourtant, avait durement passé l’hiver. Pris d’une toux mêlée de sang, il avait cessé de manger, il avait cessé de dessiner, il avait cessé de caresser sa peau du bout des doigts, mais n’avait jamais cessé de l’aimer… Une journée hypocritement ensoleillée du printemps, il avait rendu son dernier souffle dans leur alcôve qui n’était guère plus qu’un taudis. La belle s’était assoupie contre lui, son oreille contre sa poitrine. Dans un dernier élan, l’homme avait caressé la chevelure d’ébène tendrement comme il l’avait toujours fait. Elle était restée ainsi prostrée à écouter les faibles battements de son cœur. La vie le quittant tranquillement, la nuit était tombée, la mort avait frappé, elle était restée là, des larmes sillonant ses joues. Et c’est contre le corps froid et sans vie de son amour que les ténèbres s’étaient installées sur la sienne…
_________________
Sara
Sara ouvrit les yeux. Le soleil étendait ses rayons matinaux dans la petite chambre crasseuse de cette auberge de bord de route, embellissant faussement son plafond délabré. La femme referma les paupières, prise d’un mal de crane épouvantable qu’elle attribuait à la copieuse cuite de la veille. Sa bouche pâteuse et sa mémoire défaillante lui confirmait qu’elle avait encore abusé de son goût trop prononcé pour le divin liquide de Bacchus... Bah, elle en avait l'habitude.

Un lourd bras à la pilosité généreuse enserra sa taille et Sara tressaillit. Un grognement masculin à son oreille lui rappela quelques moments de la nuit qu’elle venait de passer. Elle hocha la tête en se disant combien elle était incorrigible et repoussa l’homme à l’haleine fortement aviné. Il lui fallait quitter cet auberge. Le plus vite serait le mieux. Elle entreprit de s’extirper du lit sans réveiller ce compagnon nocturne, mais l’homme en avait encore pour quelques heures à cuver son vin sans entendre quoi que se soit.

Sara regarda autour d’elle en cherchant ses vêtements qui étaient éparpillés ici et là dans la petite pièce malodorante. Elle trébucha maladroitement sur quelques bouteilles vides tout en s’habillant à la hâte. Qu’avait-elle fait ? Ses jupes étaient à demi recouvertes de boue séchée et les coutures de son corsage avaient cédées à bon nombre d’endroits… Elle jeta un coup d’œil à l’homme qui ronflait, dénudé sur la couche en se rappelant mieux de leur abus de la veille. C’était un voyageur, comme elle, à la recherche de compagnie et de vertiges… Sara sourit malgré l’horrible mal de crâne et rassembla ses effets, prenant bien soin de recompter ses écus et de replacer la bourse de cuir à sa taille, sous une de ses jupes.

Avant de quitter la chambre crasseuse, lieu de débauche Ruthénoise, Sara lança quelques piécettes sur le lit. Les écus métalliques tombèrent éparses sur le torse poilu du dormeur sans que celles-ci ne le réveille. La jeune femme ferma la porte et quitta la gargote sans regarder derrière.

Allongeant le pas, elle songea à ses amies qu’elle allait rejoindre…
Maribel
Chapitre 2 – Quand l’innocence sombre dans la déchéance…

Il arrive un instant dans la vie où tout bascule, où l’on ne sent à peine le vent effleurer notre peau, où même la faim ne se fait point ressentir, comme si le corps traversait une autre dimension pour se détacher de la douleur de l’esprit. C’est alors que la bête tente de s’imiscer et prendre possession de l’âme. La petite Mari, errant dans les ruelles de Paris, serrant des dessins sans valeur sur son cœur, n’était plus que l’ombre d’elle-même. Beauté indicible enveloppée d’un brouillard impénétrable. Il n’en avait pas fallu davantage pour donner envie à la vermine de pourrir ce fruit divin qu’était la belle.

On l’appelait Lafayette…

Le maquereau avait repéré cet ange à la démarche aérienne depuis quelques jours déjà. Elle déambulait au marché le regard vide, les cheveux emmêlés, mais il était évident aux yeux du perfide personnage que cette beauté transcendait toute celle qu’il avait pu contempler jusqu’à maintenant. Contrairement à l’homme normalement constitué qui aurait pu ressentir un désir bien compréhensible devant le déhanchement provoquant quoique innocent de la créature, Lafayette, lui, en avait ressentit une jalousie immorale et une envie immonde de la posséder, de la rendre abjecte et d’éteindre cette flamme qu’il voyait briller faiblement en elle. L’ignoble avait réussi à l’approcher et à l’amadouer. Après plusieurs jours sans de quoi se sustenter, les besoins primaires de la belle avaient refait surface. Dernière volonté d’un cœur meurtri de s’accrocher à la vie et ne pas mourir de la perte de son âme-sœur. Peu à peu, à travers les nuits, il lui avait appris les jeux de la perversion et comment stigmatiser la chair. Mais loin de mépriser le plaisir, la belle en redemandait davantage chaque soir, se vautrant dans cette extase luxurieuse de nouvelles sensations. Découverte d’une volupté où le cœur est enfin absent de tout sentiment.

Quand l'irréparable se produit...

Voyant sa courtisane la plus lucrative devenir très populaire eut pour effet d’éveiller la rage de la bête qu’était Lafayette. Au lieu de se contenter de récupérer les écus sonnants tombants dans sa bourse, le méprisable sentit l’objet de toutes ses convoitises se libérer tranquillement de son infâme emprise. Il se devait de taire cette souffrance qui le rendait vulnérable, la taire à jamais… Un soir fatidique, elle avait regagné la maison délabrée qui leur servait de repère dans les bas quartiers. Il l’avait attendu toute la nuit dans le noir, ruminant les pensées vengeresses d’un esprit troublé et jaloux. Il voulait l’avilir pour que cesse cette envie oppressante et malsaine qu’il avait d’elle. Anéantir sa beauté et son hédonisme grandissant et ainsi ne plus ressentir la blessure de son indifférence…

Elle n’avait rien senti lorsque la massue s’était abattue sur sa tête encore et encore, le sang coulant lentement dans ses cheveux jusqu’à son visage. Couvrant une dernière fois son corps inerte de baisers ravageurs, il l’avait prit sauvagement et sans remords jusqu’à ce que soit assouvit complètement sa haine, jusqu’à ce que le corps meurtri de la belle ne soit plus qu’une poupée désarticulée. Puis, seulement plus tard, bien plus tard, alors qu’il la laissait pour morte sur une route déserte à l’extérieur de la ville… À ce moment là seulement, il la pleura de rage, avant de regagner Paris, sans un seul regard en arrière…

_________________
Sara
Lui... et elle.

Dieu qu’elle avait aimé ! Avec étourderie, ayant tout donné de son corps, de son âme et de son esprit. Elle avait bu ses paroles, caresser ses jours, s’était nourrit des ignominies du monde afin de les transformer en de magnifiques oboles pour son amour. Cet homme pour qui la Terre tournait, pour qui son cœur battait, pour qui elle avait donné tant de fois sa vie… se transformant en véritable Phénix afin de revivre à ses côtés et se repaître de ses baisers jusqu’à la fin des temps. Ne fallait-il pas qu’elle soit folle ?

Il était de toutes ses pensées, de tous ses soupirs; il l’aidait à vivre et à croire que l’amour était la solution à tous les maux. Dieu qu’elle avait aimé ! Dieu, qu’elle l’avait aimé, sans demie mesure.! Pourtant, pendant tout ce temps, cet homme avait écrasé avec hargne et fureur l’amour généreusement donné. Il s’était bien joué d’elle ! Comme elle avait été naïve ! Il l’avait trahi, non-pas avec le plaisir physique de celui qui trompe, mais avec celui des meurtriers qui éviscère leurs victimes afin de leur enlever toute substance. Elle l’avait aimé avec souffrance, écrasant son désespoir et ses larmes dans la vision aveugle d’un jour nouveau appelé « pardon ». Elle ne pouvait se résoudre à le voir tel qu’il était réellement… Comment avait-elle pu trouver un cœur si odieux à aimer ? Elle se détestait bien plus qu’elle ne lui en voulait. Comment s’avouer cette faiblesse sans entrevoir les reflets de sa propre ignominie ? Pourtant…

Combien de trahison un être humain peut-il endurer ? Combien de colère l’âme d’une femme peut-il être remplie ? La rage la rongeait depuis trop de temps déjà. Devait-elle l’expier et cesser de faire payer à tous ces innocents les fautes d’un seul homme ? Elle ne croyait plus à rien, ni en personne. Elle n’arrivait plus à se faire confiance, puisque de toute façon, sa vie pouvait la tromper à tout moment. Le vent guidait ses pas, l’amenant dans des endroits qui se ressemblaient tous; vides de sens et de vérité. Tout était du pareil au même, ayant jusqu’à conserver les mêmes odeurs putrides que la voyageuse avait désormais en accoutumance.

Dans ses quelques moments de lucidité, elle s’interrogeait sur les raisons de s’acharner à vivre. Qui était-elle vraiment et que valait-elle ? Pourquoi continuer dans ces conditions ? Oh! Ses interrogations ne la menait jamais très loin… quelques prénoms qu’elle avait porté lui revenaient en mémoire, ainsi que l’ébauche de jolis souvenirs qu’il lui fallait oublier puisqu’il les avaient salis. Lui; toujours lui. L’amour; aussi néfaste soit-il, ne s’extirpe pas de l’âme aussi facilement… C’était ce qui la blessait le plus et qui la déchirait sans cesse. Il fallait faire le point et s’arrêter pour panser les douleurs, du moins pour un moment.

Un cavalier passa à quelques pas de Sara, faisant monter un nuage de poussière autour de sa silhouette sans âge. Elle ne sembla point s’en rendre compte tant la contemplation des remparts de la ville l’absorbait. Tel un nid de guêpes, la cité qui s’élevait devant elle grouillait, laissant entrer par les interstices de ces murs, racailles et saints hommes… Elle allait y pénétrer et y trouver une tanière pour se cacher quelques temps. Pour l’instant, c’était la seule issue qu’elle avait trouvée; profiter des vertiges d’une existence paumée et fuir les déboires plus rapidement encore…pour piétiner son ombre en essayant de l’oublier.
Natasha
[Gien ou… nan rien !]

Notre charmante équipe avait donc séjourné à Gien, une petite ville de l’Orléans ; cité quelconque finalement qui se vantait d’insoumission mais qui, en plus de posséder quelques poules lubriques, pouvait également se glorifier d’être un nid de cancrelats… m’enfin, tout cela au regard d’une blonde ignorante et de ses compagnons bien sur !
Que valait telle reniement à la glorieuse rebelle ? Simplement un séjour en prison de la platine pour… comment était-ce déjà ? Erf, l’a fait l’tour de son bocal et la mémoire hop, envolée !... mhm, débauche luxurieuse, un truc dans c’genre là. Pas bien grave à vrai dire, sauf quand on vous colle au violon et qu’on se fait oublier… en deux mots, ils l’avaient laissée moisir, sans autre forme de procès que celui d’intention.

pour la petite escale et la petite histoire, suivez le guide… http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=7467

Bref, nos doux agneaux avaient quitté ladite ville, le groupe gonflé de quelques curieux ou autres fouineurs en mal de sensation… laissant le blond, convalescent, aux soins des moinillons voisins. Mais non, vont pas l’abandonner dans l’nid… Tsss, vont juste l’attendre plus loin avant d’faire des choses qu’ils pourraient regretter ; et la féline n’avait jamais de regrets et ne comptait pas commencer de sitôt. Aussi, afin de préserver l’équilibre mental de la meute – que nous savons, heu, non sans commentaire finalement- ils préférèrent prendre la clé des champs… pour des souris des villes, c’était plutôt comique !

[Quand l’ignorance engendre la violence]

Qu’on se le dise, l’oxygénée avait conscience de ses vices et autres défauts ; elle assumait pleinement cette vie corrompue… on choisit son chemin et le sien la mènerait tout droit en enfer. A moins qu’elle y soit déjà.
Elle en avait entendu au fil de sa courte vie, elle en avait vu aussi… et bien évidemment, elle en avait fait, continuité ordinaire d’un destin dévié. De son passé ne subsistait que peu de choses, quelques visages flous, quelques souvenirs altérés, un accent prononcé et une identité qui fleurait bon le bout du monde… une créature parmi tant d’autres, tranchant cruellement dans les populations doucereuses, par une attitude tantôt arrogante, tantôt aguichante… un minois angélique, une silhouette à damner un saint mais une âme aux antipodes, aussi maligne qu’un poison.

Le venin pourtant sommeillait ; rarement elle le laissait vaincre, luttant continuellement contre une nature profonde qui effraierait indubitablement… chaque exaction était réfléchie, infime brusquerie et seulement si nécessaire ; la brutalité engendre la violence qui engendre la barbarie qui mène à l’horreur… et l’horreur, elle connaissait la russe.
La toxine s’était insinuée lentement, chaque jour davantage, sans qu’elle en perçoive le danger ; l’ignorance des prudes, ceux qui portaient jugement sans comprendre, sans savoir, avait provoquée la colère… la haine s’en était suivie, après deux jours sans sommeil, dans une cage puante et sombre… elle avait bataillé encore et encore, mais trop tard et le sang coula, noyant la dernière once d’indulgence qui subsistait.

_________________
Carensa



L'homme a un instinct sadique, et la femme un instinct masochiste, lesquels sont inconscients, donc incontrôlables. S. Freud - Pas toujours !!

La mignonne suivait sagement le quatuor qui se trouvait changer en « troupeau » comme elle l'avait clairement et ironiquement dit à Nat.

C'est que la brunette n'aimait pas les curieux et les « profiteurs » et qu'à leur arrêt à Gien, certains s'étaient pris de penser qu'ils seraient les bienvenus parmi eux..Bah nan raté! Ça ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout du tout et elle ne se contentait pas que de le penser.

D'abord elle avait eu du mal quand la Ténébreuse les avait rejoint, puis elle s'était faite à l'idée. Bein oui, c'était quand même la brune de sa blonde – chuis claire là ? Tout le monde suit ? - mais elle ne supportait pas l'idée qu'une autre personne qu'elle puisse réchauffer la paillasse de la blonde..- Oueh oueh oueh..que voulez vous..l'age ! - Carensa était d'un caractère plutôt facile jusqu'au moment où, vous commenciez de lui taper sur les nerfs..là valait mieux éviter d'être sur son passage, parce que ce n'était pas son petit mètre 50 qui l'aurait empêché de poutrer un géant.

Contrairement à ses compagnons, sont plaisir était devenu avec l'age – bon ok elle n'a que 15 ans..- beaucoup plus sadique.. Son plaisir donc, elle le trouvait dans le fait de se faire désirer sans jamais se donner. Difficile ? Non pas tant que ça quand on connaît la nature humaine et surtout les bas instincts de l'homme en général.

Elle avait souffert, elle avait pleuré aussi et aujourd'hui tout ça elle ne voulait plus en entendre parler mais une chose était certaine, les uns prendraient pour l'  « Autre ».

Alors elle en était là, son plaisir elle le trouvait en les voyant ramper, demander un mot, quémander une caresse comme un chien le ferait, et elle, pleinement satisfaite du résultat, souriait de ce spectacle désolant de la gente masculine.

Même celui qui avait trouvé grâce à ses yeux au début, celui qui partageait ses joies et ses peines avait été mis au parfum.

Carensa grandissait et son dessein lentement prenait forme aux cotés, jusque dans la mort si il le fallait,de ses compagnons.

See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)