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[RP] Le lac d'Angers.

Ludi59


[Chez elle...dans sa chambre...]

Cela fesait plusieurs jours que Ludi s'était enfermé chez elle, dans sa chambre... ne voulant voir personne ou presque...
Les cheveux en pagaille, revêtue d'une simple petite robe... elle tournait en rond... fesant les cents pas dans sa chambre... sortant de celle ci... allant de pièces en pièces...
Elle poussa un long soupire puis à voix haute, parlant toute seule :


"Bon faut que je me bouge... je vais pas rester comme ça ! ça ne me ressemble pas !! Zut il faut que je me bouge, je ne suis pas le genre de personne qui reste enfermé comme cela dans sa chambre... allez zou c'est décidé, je me prépare pour aller me ballader..."

Voila qu'elle devenait folle... elle parlait toute seule...Nouveau soupire qui se fit entendre... La blondinette n'avait pas vraiment le coeur a sortir... mais il le fallait, comme elle se l'ai dit, ça ne lui ressemble pas... Elle demanda donc qu'on lui prépare un baquet pour elle se lavait... Pendant que l'on lui prépare elle se posa à sa fenètre et regarda par celle ci, la ville semblait calme... presque personne dans les rues... c'était le moment de sortir en toute discretion...

On vient alors la prevenir que son baquet d'eau était prêt, elle remercia, puis une fois la personne partie, Ludi se devêtit, laissant tomber sa robe sur le sol, puis entra doucement dans le baquet...

Quelques minutes plus tard, elle ressortie de l'eau, dans son plus simple appareil, tenue d'ève bien entendu, elle se sécha puis enfila une robe rose pâle, legère... laissant ses épaules dénudées... Elle s'avança vers sa coiffeuse, peigna ses cheveux et les releva en passant un ruban de soie blanc pour les attacher... un peu de fleur d'oranger au creux de son cou, derrière les oreilles, et sur les poignets, la voila prête à sortir...
Elle se dirigea donc vers la sortie... direction le lac...


[Arrivée au lac d'Angers...]

Le temps était magnifique, le soleil brillait haut dans le ciel, tout était parfait pour une petite sortie... certes seule... elle aurait aimé être accompagné de son tendre ou alors une amie... ou encore un ami... enfin peut importe, elle était seule, et arrivait à pas très lent, profitant du soleil qui se refletait dans sa chevelure blonde... qui taper sur son jolie petit minois, sur lequel se déssina un petit sourire.

Elle arriva tout près du lac... elle se ballada le long de la rive, avec un petit sourire qui s'étira un peu plus sur son minois...
Elle vit alors un petit rocher, elle alla s'installer sur celui ci, relachant la tête un peu à l'arrière, fermant les yeux et profita du soleil... en pensant aux récents evenements, aux évenements un peu plus lointain... puis pensa à son tendre... se souvenant de leur enfance... elle l'avait laisser de côté quand elle était plus jeune, pour flirter avec un autre... puis elle avait du quitter l'Anjou pour la bourgogne ou elle avait grandi, ou elle s'était fait de nouveau ami, puis eu une histoire d'amour... mais cette dernière fut terminer dramatiquement par la mort de celui qu'elle avait aimer... mais tout ça était du passé... elle était donc revenue en Anjou près des siens, sa mère était venue la chercher, ayant fait une petite ballade, avant de rentrer en Anjou. A son retour, elle était passé bien entendu par Saumur, et elle voulait revoir Louis-marc, mais ça personne ne le savait, sauf lui qui l'a su bien après... Sans l'avoir vu elle était donc rentrer à Angers, ou elle s'installa puis le soir même sa mère lui annonce qu'elles auront une visite le lendemain, mais pas n'importe quelle visite... la visite de celui qu'elle voulait revoir... Louis-marc... Il était la dès le lendemain et depuis ce jour, ils étaient ensemble... certes ça avait peut être été un peu trop vite... mais elle ne l'avait jamais oublier, très souvent elle pensait à lui depuis son enfance... enfin bon on va arreter la...
Depuis ce jour, elle vivait heureuse à ses côtés, avec certains bas mais ils étaient plutot rare...un sourire se dessina à nouveau sur son minois en pensant à celui qu'elle aimait...
Aurore81


Elle était arrivée depuis quelques jours déjà, sans se faire remarquer , sans faire parler d'elle, le voyage avait du bon apparemment. Un effet bénéfique dont elle se serait bien passée car finalement elle s'ennuyait comme jamais.

Son frère avait du partir quelques jours chez les cureton, se reposait lui avait il dit, la jeune sœur pensait plutôt que c'était pour l'alcool, mais ça bien sur elle n'en dit mot et avait acquiescer avec un joli sourire, aussi innocent qu'il pouvait être.
Se retrouver seule, dans une ville inconnue, cela lui été familier, mais depuis que son frère l'avait retrouvée, Aurore ne supportait plus la solitude. Comme elle le disait si bien, c'était le seul homme de sa vie qui ne la laisserait soit a cause de son caractère, soit a cause de sa façon de voir certaines choses.

La jeune femme sortit donc de l'auberge, le temps était maussade mais ça, fallait pas s'étonner. Malgré tout la brise qu'il y avait était douce et légère. Se qui poussa Aurore à se diriger vers le lac.
En se promenant, elle regardait chaque rue, chaque boutique, chaque visage, elle découvrait en somme. La ville ne lui était pas déplaisante, bien au contraire et étrangement pour une fois, quand elle décrivait la ville à ses amis par courrier le mot "merdique" ou "naze" ne sortait pas. Elle n'y connaissait pourtant personnes, ou alors vu qu'une fois.

Arrivant aux abords du lac, Aurore sourit, c'était vraiment magnifique, enfin pour un lac.^^ Elle pouvait enfin se défouler à sa manière, elle déposa donc son épée et son bouclier sur l'herbe verdoyante, ainsi que sa besace. Elle prit son élan, fit une roue, puis deux , le poirier pour redescendre doucement son corps afin de faire pont et se laisser tomber sur le dos dans l'herbe. Respirant à plein poumon, le sourire au lèvres.

Elle était étendu sur le sol, regardant le ciel et en trifouillant son pendentif qu'elle avait au cou, un genre de grigri. L'air frais lui faisait le plus grand bien et resta là a rêvasser....
--Gaelante



La roulotte s'était stoppée au bord du lac pour une petite journée. L'endroit où la vieille voulait se rendre n'était plus bien loin aussi il lui tardait d'arriver. Elle descendit du siège où elle trônait, rênes en mains, et attacha Dirta, le cheval, à l'arbre le plus proche.

Elle était pensive la vieille. Elle réajusta le châle qui lui couvrait ses cheveux gris et repensa à tout ce qu'elle essayait de cacher. Trop de questions posées, un jour elle finirait par dire une bêtise si elle ne mentait pas maintenant, aussi prétendait-elle avoir la mémoire très courte ou encore ne pas savoir où elle se trouvait au moment où elle l'avait trouvé.

Maintenant qu'elle avait retrouvé sa "fille", il était hors de question qu'elle la laisse de nouveau partir loin d'elle. Aristote l'avait renvoyé du ciel pour elle. Ce n'était pas pour rien qu'elle l'avait trouvé sur son chemin. Gaelante l'observait de là où elle était, tout en préparant leur repas. L'inquiétude la prenait quand elle pensait qu'un jour ou l'autre Ava connaitrait tout, se souviendrait de tout ce qui avait été sa vie avant... Et ce jour elle la perdrait pour de bon... Peut-être devrait-elle lui dire tout maintenant?

Non! C'est hors de question sorcière, tu ne lui diras rien du tout, elle est là, elle y reste, si tu lui dis elle va repartir au Nord pour voir si elle connait du monde. Faut aller là où elle connait peut-être pas. L'éloigner du Nord.

Un signe de tête, et la vieille acquiesça à ses propres paroles. Plus elles s'éloigneront du Nord et mieux ce sera. De toutes façons elle avait des affaires en Lorraine...
--Ava
Elle avait passé une bonne partie du trajet à l'intérieur de la roulotte de Gaelante, trop angoissée à l'idée de regarder la croupe du cheval de trait jusqu'à ce qu'elles s'arrêtent. L'idée même d'approcher un canasson lui était pour le moment impossible. Est-ce qu'elle avait toujours eu cette peur des chevaux? Aucune idée... Quand sa "mère" lui dit qu'elles faisaient une pause, Ava n'attendit pas pour attraper le bâton qui l'aidait à marcher, et descendit poser pieds à terre.

L'immense étendue d'eau qui se trouvait devant elle lui donna envie de se rapprocher. Ce qu'elle fit, boitant jusqu'à le berge, aidée du bâton. Elle aimait l'eau. De ça elle s'en rendait compte. C'était déjà une bonne chose! Avec un sourire, ravie d'avoir au moins retrouvé ça à défaut d'autre chose, la brune se pencha au dessus du lac afin de voir l'évolution de sa blessure au front. Gaelante n'avait rien pour se regarder dans sa roulotte, et c'était bien embêtant! Repoussant la mèche de cheveux noirs qui tombait devant, la jeune femme observa le coquard qui s'atténuait doucement autour de son œil. Au moins il en rehaussait la couleur verte! La plaie commençait à cicatriser. Du bout du doigt elle tâta la ligne au dessus de son œil gauche, et grimaça. Encore douloureux...

Ava se retourna pour regarder la vieille femme, plus loin. Des centaines de questions se bousculaient dans sa tête, mais elle n'en tirait rien du tout. Comment faire pour lui faire dire d'où elle venait? Comment faire pour lui faire cracher le morceau concernant ses cicatrices aux poignets, les bracelets qui étaient dans sa besace et qui servaient sans doutes à cacher ces marques... Comment lui faire dire la provenance des anneaux...? Gaelante ne lui disait rien... Le visage fermé, elle l'observait. S'il fallait user de grands moyens elle n'hésiterait pas. Elle voulait la vérité...

Changeant de champ de vision, elle aperçut un saule pleureur non loin, glissant doucement dans l'eau du lac. Il serait tellement bien de se laisser glisser contre le tronc et de rester là... Peut-être que sa mémoire reviendrait... Mais elle avait eu bien du mal à se relever la dernière fois qu'elle s'était ainsi posée au pied d'un arbre... Bah... Gaelante n'était pas loin au pire. Elle pourrait l'appeler pour l'aider...
Himm
Himm, les pieds dans l'eau, pêchait en écoutant les bavassages de toutes ces dames !
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Zakarine
Après une assez courte nuit à l'hôtel, suite au long parcours à travers la campagne, Zakarine avait laissé Lyane dormir...
La matinée était passé très vite. Le météo avait été des plus clémentes, le soleil avait enfin montré le bout de son nez. La brume matinale au dessus du lac s'était dissipée.
Tout en marchant en direction du lac, elle repensait à son voyage passé, sa rencontre avec Lyane... La rouquine sourit à l'avenir: il promettait d'être radieux grâce à lui.

Contrairement à la Bretagne où la mer était très souvent déchainée, le lac d'Angers était paisible. On aurait dit que le temps s'était arrêté ...

La Bretonne prit un moment pour se reposer. Elle goûtait au silence calme de l'étang.
Le seul bruit qu'elle entendait, c'était le chant des oiseaux dans les arbres et un poisson qui sautait hors de l'eau de temps en temps........ah, ce qu'elle était bien !!!!!
Elle était à la limite de s'endormir, là sur place....Zakarine s'assit tout au bord pour se mirer et se recoiffer, si besoin était.

Allons donc! Voyons voir la tête que j'ai ...

Elle eut une vision d'horreur! Ses cheveux étaient en bataille, sa peau n'était pas très nette... Un bain! Viite, un bain !!!

Elle regarda bien qu'il n'y avait personne aux alentours et se déshabilla, complètement nue.

Elle entra dans l'étang, à petits pas. L'eau était bonne, juste assez fraiche pour elle....
Dans ce coin-ci, il n'y avait pas de vase.....le souvenir de sa dernière pêche remontait à sa mémoire et elle avait choisi un endroit plus propice à la baignade!
Elle faisait de grandes brasses, ce qui la détendait bien.
Des poissons la frôlaient pendant qu'elle nageait.....Ils me narguent, pensa-t-elle en souriant!

Puis Zakarine sortit de l'eau et s'étendit sur l'herbe, lasse par les efforts qu'elles venait de fournir.....
Le soleil caressait son corps et elle s'endormit dans une plénitude qu'elle n'avait pas ressentie depuis très longtemps déjà.......

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Joachim.du.bellay
Une course, rapide. Direction l'hôtel.
Par tous les diables où était ce foutu garçon qui avait gracieusement, du moins il ne savait pas encore que ce service avait été rendu à titre gracieux, décider de s'occuper de son cheval. Borysthène ! Ce cheval était majestueux comme pas deux, toutefois, il ne lui aurait pas déplu de profiter de toute la fougue d'Incitatus, un cheval sanglant comme pas trois - faut changer un peu - qui, quand il se lançait n'admettait aucunement se laisser dépasser.

Mais par je ne sais quel hasard qui régissait ce bas monde, Joachim avait décidé de s'emparer de Borysthène et non d'Incitatus pour chevaucher le long des routes françaises, pourtant il aurait du prévoir que sa franchise le conduirait au point actuel.

"Joachim, voyons ... tu es bien trop franc avec autrui
- Et c'est de ta faute si nous en sommes là, idiot. Si tu n'étais pas tant attiré par ce qui brille.
- Et si toi tu n'étais pas paumé au point d'en oublier de préparer notre cheval pour la route, ça irait mieux ! Tu veux que je te dise, mon vieux, ça irait mieux si tu ne détruisais pas tous les bénéfices que je me tracasse à créer en oubliant de manger ! Tu nous détruis par ta fainéantise !

Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"

Un long cri intérieur face à cet égal qui s'imposait à lui. Contrairement à ce qu'il en semblait vu d'ici, sa présence devenue familière ces derniers temps ne nuisait en rien à son équilibre, au contraire. A l'image de la Rome antique, tout allait pour le mieux avec deux chefs dans le ciboulot ... Du moins jusqu'au jour où par surprise, par hasard comme je ne sais quel Empereur romain, le trop plein d'un peu tout le prenne, qu'il en vienne à cracher son sang, qu'il en vienne à ressentir ce trop plein par nombre d'épanchements internes qui l'achèveraient.
Comme la dernière fois.
Il avait survécu. Par surprise, par hasard, par chance. Sur un coup de ramponneau, un coup de dé, Doué avait décidé de son sort.

"- Doué ne joue pas au dé voyons, Joachim. La folie te guette par de telles idées, le sais tu ?
- Blasphème, Gildwen ! Blasphème ! Cesse donc d'imposer à Doué ses occupations."

De vaguelettes en vaguelettes. De pensées en pensées. De dialogues en folies. Le sens de l'orientation aussi fin que celui d'un aigle aveuhle, Gildwen arriva devant un lac, l'étrange sentiment d'y ressentir une quelconque présence bretonne. L'étrangeté et le mysticisme qui nourrissait ce sentiment, le força à arrêter toute quête et tout dialogue avec sa propre tête. Il s'approcha alors du petit étang, qui n'était donc pas vraiment un lac, et regardant le calme bleuté, les volutes qui s'y dessinait légèrement au gré du vent, redevenant Joachim le temps d'un instant, il se perdit dans tous les soucis de la vie, trouvant en ce lac l'allégorie de tous ses soucis...

Les yeux brillants. Le cœur battant la chamade. Substituant à la véridique rousse, une image inventée d'une autre, il crut presque voir en ce lac, Leyah habillé en camarde venue le chercher lui, pauvre fou pour venir vivre en son royaume. Mais ce royaume n'y avait il pas déjà habité de son vivant déjà ? Un royaume où la folie était bras droit de la Grande Reine, un royaume de jeunesse, de fougue, de passion ...

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Un sourire. Un retour. Gildwen refaisait surface.
Il se détourne alors du lac, ayant un cheval à rechercher. Il retourne vers la ville, malgré l'armée dirigée par le maire qui semble dans les murs, et tente de se faire discret, file à l'hôtel, refaisant pour la x-ième fois ce trajet à la recherche du garçon.

Ah ! Le voilà ! De loin, il le hèle en chuchotant :


Heps ! Petit ?!

L'enfant le reconnait, comprend, puis le dirige vers l'écurie où Borysthène semble attendre. L'enfant attend quelque chose et, dans un élan de bonté, quelques pièces changent de main. Gildwen repart au plus vite, l'armée encore dans les murs, il sourit, content de son affaire. Non qu'il soit un escroc - après tout les escrocs ne sont aussi franc, ni aussi nobles ... enfin quoique - mais surtout que faire chier ceux qui le font chier l'a toujours ravit.

Il repasse devant le lac. Sa beauté le fait sourire. Son infinité le ravit. Quelque part, c'est un signe. Un signe de quoi ? J'en sais foutrement rien, mais ça doit bien être un signe de quelque chose ...

Ma petite entreprise ne connait pas la crise ...

Au loin, façon "Le bon, la brute et le truand" ... ou façon "Lucky Luke" - Leon ou Morris, chacun ses gouts ! - un homme s'en va vers l'ouest à cheval, une chanson dans l'air.
Cocotte_
Cocotte était arrivée dans ce village depuis peu, mais elle ne se plaisait pas. Il était chiant à mourir, aucune ambiance, uniquement des chiens errants pour compagnons. Cocotte pensait que les animaux étaient de meilleure compagnie que les êtres humains. Toutes ces bonnes gens aimaient à se pavaner, fières comme des coqs, sans jamais le moindre faux pas. Un ennuie mortel, aucun plaisir, tout dans l'apparance. Beaucoup courraient derrière un quelconque titre de noblesse, l'épanouissement des autres avant le sien.

Cocotte detestait l'hypocrise qui empestait. Tout ici transpirait la bonne volonté, aucun profit personnel. La peste elle, ne voyait que par elle, pour elle, selon elle. Elle aimait se voir comme le nombril du monde. Ceux qui ne l'adulaient pas vivaient les pires heures de leur vie, les tortures qu'elle leur affligeait étant sans égal. C'était son jeu favoris. Elle ne résistait à aucun vices, plaisir de la chair, argent, nourriture, alcool... Elle ne se refusait rien. Même pas le brigandage. Pou se justifier, la vipère arguait qu'elle soulageait des pauvres personnes d'un poids trop lourd pour leur pauvres épaules.

Aux premiers abords pourtant, cette jeune femme aurait eu le bon Dieu sans confession. Elle avait un visage fin, des cheveux noirs jaies lisse et long, des yeux verts comme on en voyait peu. Elancée, ses formes étaient parfaites et faisait palir plus d'un homme. Elle n'avait rien à envie à qui que ce soit, sa beauté était digne des Dieux. Mais son coeur lui, était dévoué au malin. Elle était autaine, violente et vulgaire pour autant. Bizarrement, les hommes aimaient ça. Plus d'un avait été dominer par la sauvageonne. Un homme dans chaque ville, parfois deux, souvent dans le même lit. Elle les menait par le bout du nez et cela la faisait jubiler.

La plus grande peste du royaume visita toutes les tavernes, qui comme à l'accoutumée étaient vides, elle se dirigea vers le lac. Peut être là bas trouverait elle quelqu'un à malmener... ou à mettre dans son lit.
Laurelin
Laurelin et Elowan arrivèrent au lac pour la pêche au grenouille...Laurelin se tourna alors vers le petit avec un air soucieux...

Dis moi, j'espère que tu sais comment on attrape une grenouille parce que je l'ai jamais fait moi !

Tout en papotant Laurelin commenca à se pencher pour scruter l'herbe et les abords du lac dans l'espoir d'apercevoir une grenouille.

grenouille, petite grenouille... petit petit petit petit petit... viens je ne te ferais pas de mal ! je veut juste te voir...

Elle pesta tout bas entre ses dents... Maudite bestiole viens ici... il faut que je lui trouve une grenouille à ce petit !
--Elowan.


Elowan suivit cette jeune femme qu'il ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam. Si son père sait ça, ça va chauffer pour ses oreilles !! et ce sera amplement mérité. Toujours est il que l'escapade lui permet d'arriver au nid à grenouille ! le lac ! seulement.. ne trouve pas grenouille qui veut et la recherche du petit animal était bien plus ardue que prévue..


genouille.. genouillllle.

Regard vers Laurelin...

Mon papa m'a dit y'en a des rouges des genouilles. Ché vrai ?

Le petit sautille en bordure du lac, cherchant à imiter la grenouille pour pouvoir l'attraper. Son papa lui a dit un jour "pour attraper un lapin il faut penser lapin", et même si le petit ne comprends pas bien le sens de cette phrase, ayant vu son papa manger des carottes, il se dit qu'il a donc user de cette astuce pour les attraper les lapinoux !


Même que j'sais les nattraper moi. Comme mon popa il sait attraper les lapins.

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Laurelin
laurelin regarda le petit qui décidément ne manquait pas d'humour.

Mon papa m'a dit y'en a des rouges des genouilles. Ché vrai ?

Oui bien sûr, on va en trouver une si tu veut... Laurelin se dit qu'elle n'aurait pas fini de chercher surtout vu qu'elle savait po comment on attrape une grenouille.

Même que j'sais les nattraper moi. Comme mon popa il sait attraper les lapins.

Elle continua malgré tout à chercher des grenouilles pour faire plaisir au petit. Puis au bout d'un bon moment elle se laissa choir dans l'herbe.

Dis moi, j'ai un petit creux moi. Est ce que tu veut manger un bout avec moi ?

Elle sortit alors de son sac une baguette, du saucisson, et du fromage, et un couteau pour le tout. Elle commença à faire des sandwichs.


Au fait tu m'as même pas demandé comment je m'appelais... ton papa t'as jamais dit de ne pas faire confiance aux étrangers ? Enfin bon, heureusement que c'est sur moi que tu es tombé.

Laurelin lui souria gentillement et lui tendit un sandwich.

Tiens prend, la chasse aux grenouilles ça donne faim. Et il faut avoir des forces pour les attraper.
--Elowan.


La chasse à la grenouille ça n'avait pas l'air d'être la tasse de thé de laurelin ! mais pas du tout ! Elowan se sentait bien seul dans sa recherche quand il remarqua du coin de l'oeil qu'elle préparait quelque chose à manger. Pi être même qu'il y'aurait du vin !!!!! du vinnnnnn !!!! il en a bu une fois et il s'est fait pipi dessus sur les genoux de son père. Pas si bonne idée en fait le vin. Elowan se rapproche de Laurelin et s'assoit à coté d'elle en lorgnant la nourriture..

Le casse croûte tendu au mini-Ed il le prit dans sa petite main..


Merki !

Puis jette son dévolu sur le pain saucisson avant de sentir une vive douleur dans la bouche.



Il sort de sa bouche avec ses doigts le morceau de saucisson coupable de la douleur et voit à l'intérieur une de ses dents...


HANNNN !!!!

Les yeux deviennent tout humide, pour finir par dégouliner avec un nez qui se plisse et un gros chagrin qui débute. De quoi réveiller un Angevin mort..

OUINNNNNNNNNNNNNNNNNNN


OUINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

OUINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN


OUINNNNNNNNNNNNNNNNNNN

Il a même pu trop mal mais bon il sent le goût du sang dans sa bouche et ça il aime po du tout !

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Hylenä
Cela faisait déjà quelques jours qu'Hyl' était partie d'Angers en compagnie de Travis pour faire une sorte de "voyage". Ils étaient d'abord partis en direction du nord et finalement avaient changé d'avis pour plutôt aller se balader vers le sud. La blondine ne savait pas s'ils allaient rester plus d'une journée à Angers, c'est pourquoi elle avait entrepris de profiter d'être revenue dans sa ville.

Un peu plus tôt dans la journée, elle avait croisé son p'tit prévôt préféré. Elle l'avait trouvé fatigué, irritable et assez nerveux, ce qui n'était pas trop dans ses habitudes. Cela dit, son humeur tenait au fait que le p'tit brun cherchait partout sa progéniture et qu'il n'avait pas vraiment le temps de lui courir après dans tout Angers. En croisant Hyl', il l'avait donc chargée de retrouver le sale gosse, enfin le petit ange en lui précisant qu'elle ferait bien de commencer par le lac car le gamin aimait aller y jouer et y chasser la grenouille. Ca tombait plutôt bien parce que la blondine avait justement envie de revoir le lac où elle avait passé pas mal de temps à pêcher.

Après un bon paquet de minutes de marche vers le lac, Hylenä put en effet apercevoir le marmot près de l'eau. Enfin, elle pouvait surtout l'entendre car il braillait comme un cochon qu'on égorge. Elle accéléra le pas et s'approcha de lui.


B'jour Elowan, qu'est ce qui t'arrive ? Pendant qu'elle lui parlait, Hyl' put remarquer que le petit saignait de la bouche et que c'était sûrement pour ça qu'il hurlait. Fais moi voir ça un peu.... t'as perdu une dent on dirait. C'est la première ?? Le gosse reniflait, la lèvre tremblante, et fixait la blondine sans rien dire. Hé petit, tu t'souviens pas d'moi ? J'suis Hylenä, une bonne amie d'ton papa, je suis déjà venue chez toi quelques fois. 'Fin bref, j'ai vu ton père justement et il t'cherche partout, alors tu vas m'suivre illico presto sinon tu vas t'prendre une râclée en rentrant.

La blondine commençait à tirer le gamin par la main lorsque son regard tomba sur une jeune femme assise dans l'herbe, pas très loin d'eux. Elle alla vers elle, les sourcils froncés.

B'jour M'dame. Dites euh... c'est vous qu'avez embarqué l'marmot au bord du lac sans rien dire ? Parce que c'est pas très malin, Ed' le cherche depuis des heures. Tout ça pour dire que j'suis venue le ramener à son père.
Laurelin
laurelin toisa la jeune femme de haut en bas en pensant que de tirer le gamin comme ça ne serait surement pas la meilleure façon de le ramener chez lui. Elle se leva.

Déjà Bonjour, Je m'appele Laurelin et je suis le tribun, il se trouve que je travail justement avec son papa. Ensuite, je l'ai trouvé seul dans la forêt à la recherche de grenouille. Je l'ai donc emmené ici pour la trouver et je comptais ensuite le ramener à son père. Ce que je vais d'ailleurs faire. Si vous pouviez donc arrêter de lui meurtrir le bras, ce qui serait pas plus mal pour lui, il pleure déjà assez comme ça. Je lui avais promis de ne rien dire à son père. Ce pov marmot se retrouve coincé avec une nourrice, il est normal qu'il ai eu envie de prendre l'air. Mais de toute évidence son papa est déjà au courant. Donc je vais le ramener avec moi et j'expliquerais les détails à son père. Ce que vous ne pourrez pas faire puisque vous n'étiez pas là ! Je vous remercie, bonne soirée et au revoir.

Sur ces mots tranchants elle se retourna ramassa son sac, essuya gentillement les larmes du petit garçon en lui souriant. lui prit la main et pris la route du retour avec lui qui tenait fébrilement sa dent dans la main. Elle jeta un dernier coup d'oeil à la femme tout en s'éloignant avec le pauvre petit bout...
.aemiliana.
Mili visitait la ville avec un intérêt certain, un ami lui avait parlé d'Angers et ne sachant pas quand elle pourrait y revenir, tenait à découvrir cette ville au mieux.
Il était tellement difficile de s'arrêter et de poser ses malles ...

La voilà enfin sur les rives du lac, qu'on lui avait décrit avec tant d'admiration qu'elle avait décidé de s'y rendre.

A peine eut elle découvert les lieux qu'elle ôta ses chausses et s'avança pour mettre les pieds dans l'eau.
Un peu plus loin, un attroupement mais elle ne souhaitait pas déranger et donc resta un peu à l'écart.
Le rayons de soleil commençait à être chauds et elle aimait cette sensation sur sa peau un peu trop blanche à son gout.

Elle décida alors de s'assoir au bord de l'eau laissant les vaguelettes venir lui lécher la plante des pieds et s'appuyant sur ses mains, ainsi elle profitait de la sérénité des lieux.
Chose dont elle avait bien besoin car il lui fallait prendre une décision importante pour la suite de son voyage.

Mili laissa alors son esprit voyager entre souvenir et réflexion fermant les yeux par moment pour se détendre.

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