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[RP]Disparition d'un contrat d'alliance sur pattes...

Kazushi


[Domaine Miymoto, dans les hauteurs de Gifu]

Ce matin là, le Seigneur Miyamoto se réveilla avec quelques regrets, la veille il avait eu une discutions des plus houleuse avec la petite protégée de sa famille : Tokugawa Emiko*.

Flash Back a écrit:
La petite Emiko, avait été confiée aux Miyamoto lorsqu'elle était encore enfant afin de sceller un pacte d'alliance entre les deux familles, elle avait à peu prêt l'âge de sa fille et au fil des années, elle était un peu devenu comme la seconde fille de Kazushi.

Il eut donc tout loisir de la voir courir et jouer dans les tortueux couloirs du Miyamoto Joukaku**, un jour pourtant alors qu'elle était encore toute jeune de moins d'une dizaine d'années...elle montra quelque habileté au sabre alors qu'elle se battais avec d'autres enfants du domaine avec des bokens qu'ils avaient sans doute piqué au Dojo.

Kazushi l'avait alors placée auprès de son oncle, Miyamoto Chomei qui était encore le sensei de la famille à l'époque, afin qu'il lui enseigne la technique niten-ryu***...technique ancestrale des Miyamoto.

Les années passèrent aussi vite qu'une goute d'eau qui s'écrase au sol lors d'une pluie torrentielle et puis un jour...la veille de ce jour en fait, elle lui avoua entretenir à son égard des sentiments peu avouables.
La voyant comme sa fille depuis tant d'années, le patriarche refusa alors ses avances d'un ton qui se voulais sans répliques, ne lui laissant nul espoirs, ne lui laissant pas l'opportunité de négocier...le ton était alors, bien évidemment, monté crescendo et c'est fâchés l'un envers l'autre qu'ils se couchèrent ce soir là...


Regrettant ses dures paroles de la vieille, Kazushi décida alors de se rendre dans les appartements qu'occupait la jeune fille depuis toutes ses années afin de lui présenter des excuses, mais quand il passa la porte...la chambre était vide, les tiroirs restés ouverts montraient qu'elle avait pris toute ses affaires et s'était enfuis du domaine.

Catastrophé, le Miyamoto avait fait fouiller chaque parcelles, chaque lopins de terre du fief familial par sa garde mais comme il s'y attendait...le chef des ses Bushi, Masamune, vint lui annoncer que les recherches s'étaient avérées infructueuse et que la jeune Tokugawa demeurait introuvable.

Il devrait donc le faire...annoncer à son allié et ami qu'il avait échoué et perdu la jeune fille qui lui avait été confié.
Il se saisit de son nécessaire de calligraphie et quelques parchemins de riz...plusieurs furent froissés et brûlés mais il finit par arrivé à un résultat à peu prêt acceptable :


Citation:
Courrier adressé à Tokugawa Takezo sama et lui seul.

Konnishi wa cher allié, si je prend aujourd'hui le pinceau ce n'est, hélas, point pour deviser avec vous comme nous aimons à le faire, ne n'est pas non plus pour prendre de vos nouvelles...

J'ai l'immense regret de vous apprendre que la jeune Tokugawa Emiko à fugué du domaine Miyamoto et que j'ai donc échoué dans la tâche qui m'était confiée.

Sachez que je ferais tout ce qui est humainement possible pour la retrouver afin que le déshonneur ne puisse s'abattre sur nos familles et notre alliance mais bien plus que ça...l'amitié qui lie ces deux familles depuis des années maintenant.

Emiko était devenue comme ma fille depuis le temps qu'elle était sous ma responsabilité et c'est donc aussi une lourde perte pour moi ainsi que pour tout ceux qui ont eu le bonheur de la côtoyer ainsi que de faire son éducation.
Il est, de plus, hors de question de perdre une Tokugawa détentrice de la technique ancestrale de Miyamoto, la technique Niten-Ryu.

J'attends votre réponse avec la plus grande impatience Takezo sama et lance sans tarder mes bushis à sa recherche à travers tout l'Empire Nippon s'il le faut.


Fait au Miyamoto Joukaku, le vingt-neuvième jour du septième mois de l'an mil quatre cent cinquante sept.

Kazushi sama,
Seigneur de la famille Miyamoto.


Il tendit la lettre à un jeune messager et lui dit de se hâter et de partir sur l'heure...


* : Le nom IG est Neko_girl.
** : Joukaku se traduit par château fort, citadelle.
*** : Le Niten-Ryu est la technique qui fut inventée par le légendaire Miyamoto Musashi, Miyamoto n'était pas son nom de naissance et ayant été orphelin...nous nous trouvons donc dans un parallèle purement fictif.

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Tokugawa_takezo


C'était une journée presque comme les autres, si ce n'est qu'il s'agissait du jour où l'élection se terminait et où les résultats sortiraient dans le courant de l'après-midi.
Takezo se sentait bien.
Assis à son pupitre, après avoir terminé la lettre pour Yoshimasa, il repensa à son rapide entraînement dont l'échauffement avait fait du bien à son corps et son esprit.
Les mains sur ses cuisses, il décida d'écouter simplement le bruit des oiseaux qui chantaient à l'extérieur malgré la fine pluie qui tombait sur ce début de mois d'août. La fraicheur en était revigorante et l'humidité serait bonne pour les champs de blé et de riz qui manquaient cruellement pour les bêtes d'Oda.

Tandis qu'ainsi il méditait, la même servante poussa le panneau avant de s'incliner de nouveau.

"Et bien, c'est qu'on se rencontre aujourd'hui"


"Veuillez m'excuser Tokugawa-sama! C'est qu'il vous a été parvenu une lettre de première urgence, il semblerait cependant que la lettre ait été retardé en chemin, elle date de plusieurs jours. C'est de Miyamoto-sama."


S'approchant de deux coups de genoux au sol, elle s'inclina et lui tendit la lettre.


"Merci beaucoup, je vais traiter cela dans l'instant. Vous pouvez disposer... Et n'oubliez pas votre jour de congé..."

La servante s'inclina tout sourire avant de sortir.
Soupirant de devoir traiter des "urgences" alors qu'il s'était senti dans un tel état d'harmonie, il déroula alors le message pour le lire.

Parcourant les colonnes de lecture, il haussa un sourcil.
Tokugawa Emiko.

Takezo avait complètement oublié son existence. Qui était-elle?
Dans ces nombreuses conversations avec Kazushi, il n'en avait jamais été question...

Takezo se leva alors et partit parcourir les archives du Clan et de la famille Tokugawa, recherches au terme desquelles il découvrit qu'elle était une jeune cousine effectivement confiée à la famille Miyamoto en témoignage d'alliance, et ce, il y a plus de dix ans.
Takezo ayant à peine vingt ans comprit pourquoi il n'en avait pas le moindre souvenir.

Il se rappellait néanmoins quel était les devoirs d'un Seigneur soumis à un serment d'alliance.



Citation:

Le Mercredi 4 août 1458,

Au Seigneur Miyamoto Kazushi,
Konnichiwa.



C'est avec une profonde tristesse que j'apprends la disparition de Tokugawa Emiko, malgré le fait que je ne l'ai jamais connue.

Il serait bon que nous nous entretenions de vive voix à son sujet lorsque le temps le permettra. Néanmoins, l'heure n'est pas au verbe mais à l'action et même à la réaction.

Sachez que je ne considère pas cette maladresse comme une insulte au Clan Tokugawa et que je vous soutiens dans cette histoire qui pourrait bien se terminer en tragédie.
Il est à nous de faire en sorte que l'issue soit des plus joyeuses et puisse finir dans un banquet d'allégresse par lequel nous pourrons alors discuter bien plus intimement que nous ne l'avons jamais fait.


En attendant, j'engage mes troupes dans les recherches également.
Je vous suggère de mener les recherches habilement par un quadrillage.
Etant de la région de Gifu, je vous propose de mener vos recherches par Gero jusqu'à Takayama.
Mes guerriers s'occuperont de la région de Nagoya, Kiyosu et traverseront les montagnes jusqu'à Nakatsugawa pour la retrouver.


Puissent les kamis la protéger.



Très cordialement,


Tokugawa Kotaro Takezo




C'est alors que les troupes Tokugawa situées à Nagoya s'organisèrent pour effectuer le quadrillage.
Les ordres de Takezo furent immédiats et les guerriers Tokugawa purent partir dans les deux heures. Chevauchant leurs fières montures élevées par Sakura, épouse de Kadokawa-sensei, ils partirent alors en armure et armés en guerriers à la recherche de la jeune Tokugawa égarée, brandissant en évidence le nobori de leur Clan afin d'être reconnu par quiconque.


Takezo de son côté les regarda partir et songea éventuellement à rédiger une lettre de recherche pour les Oda-jin.
Chose qu'il ferait si ses troupes n'obtiennent aucun résultat au bout de deux jours...

_________________









Neko_girl
[le lendemain, à une journée de marche vers le nord-est]


La lune? Ce n'est plus la même
Le printemps? Ce n'est plus
Le printemps d'autrefois.
Moi seul
N'ai pas changé.

Ô fleurs du ciel!
Tombez en obscures nuées
Au point que la vieillesse
En perde son chemin

Des fleurs qui tombaient en nuées obscures... obscurs ses yeux, obscurs ses pensées et ses songes...

Elle était apparue à l'homme en pleine sieste à la mi-journée. Sans qu'elle ne prononce un mot la vieille femme à ses côtés l'avait salué puis elle avait agité sous son nez un kanzashi* de bois laqué orné de quelques perles de jade en lui expliquant où elles souhaitaient se rendre. Son hésitation avait plus été une formalité qu'un réel danger pour l'entreprise des deux femmes. Quelle que soit la provenance du bijou et l'identité de la fille, il trouverait bien quelqu'un pour le lui échanger contre quelques kobans qui le dédommageraient de ses heures de pêche perdues.
Au moment où il s'apprêtait à le saisir, Rika rangea prestement le bijou dans une de ses manches.
Compris. Il ne le toucherait pas avant de les avoir menées à bon port.

Tout de même, "Le plus loin possible", c'était une destination peu banale.


La voix du pêcheur était loin d'égaler celles de ses suivantes mais elle savait qu'il lui faudrait se passer de ses compagnes de solitude à partir de maintenant. Fumika, Chiemi, Keiko... Neko savait qu'elles pleureraient leur maîtresse. Elles avaient vu, elles savaient depuis longtemps.
Le chant continuait :


Ô fleurs du ciel!
Tombez en obscures nuées

Ainsi tombaient les fleurs crépusculaires au souffle ravageur du vent. Elle était la dernière née de la famille au kamon de mauve, un bourgeon d'une branche cadette que l'on avait arraché à sa tige maternelle si tôt, bien trop tôt pour qu'il s'épanouisse à son tour, trop petit pour qu'on le remarque.
Un fleur ne peut être jolie individuellement, n'est-ce pas ? Elle ne pouvait que participer à l'égaiement de la plante dont elle était issue, sa famille à proprement parler, et son existence même, sa raison de vivre ne tendait que vers ce but commun. Dès lors aucune individualité n'était possible mais cela importait peu. Une fleur ne peut avoir la prétention d'embellir seule une vallée entière, tout comme une simple goutte ne peut étancher la soif du paysan.

La jeune fille pauvrement vêtue s'était assise à la proue du gyosen** et elle semblait contempler rêveusement les eaux calmes du Gujo. Elle ne parlait pas, mais parfois sa gorge virginale se gonflait d'un soupir silencieux qui laissait croire que quelque triste pensée l'habitait. Il est vrai que si quelqu'un avait pu sonder la profondeur de ses iris sombres il aurait pu y surprendre un rêve d'une mélancolie infinie. Parfois elle laissait le bout de ses fins doigts blancs troubler la surface de l'eau et son regard indolent s'attardait sur les gouttelettes irisées qui dansaient au bout de sa main.
Une fois le vent avait soulevé une mèche de ses cheveux d'ébène, la faisant glisser sur son cou gracieux comme aurait pu le faire la tendresse d'un jeune amant... La jeune rêveuse était sortie de son apathie le temps de remettre vivement en place cette mèche imprudente, mais trop tard. Elle n'avait pu dissimuler à temps la marque rouge qui troublait encore la pâleur lactée de sa peau, au niveau de la joue.

Souvenir du coup qu'Il lui avait porté la veille.

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Aïeuuh ! // "Après moi le déluge ! è_é" Ouais, mais nan :3
Kazushi


Douze jours, douze jours que la gamine avait disparu, douze jour qu'il avait prit le pinceau et avait écrit à son allié et ami, douze jour qu'il regardait la main qui l'avait giflée avant un intense regret, rongé par l'inquiétude qu'il lui soit arrivé quelque chose...
Non pas que l'alliance risquait véritablement d'en pâtir puisque c'est elle qui avait décidé de prendre la tangente, mais il l'avait vu grandir durant treize ans dans sa demeure, elle était comme sa fille après tout, il avait grandement contribué à son éducation.

Les jours étaient passées à la fois vite et lentement, car chaque jours était atrocement long lorsqu'il se demandait où elle pouvais bien être mais chaque jour était également atrocement court quand le soir Masamune rentrait bredouille au domaine avec les guerriers, Kazushi se disait alors que malgré le supplice de l'attente inquiète, les journées étaient bien trop courtes.

Pourtant en ce deuxième jour, un évènement nouveau se produisit...la réponse de Tokugawa arriva enfin !
Il l'a parcouru avec avidité aussitôt que le messager la lui avait donné et avait reçu sa bourse d'or, il fut évidemment soulagé pour les relations entre les deux familles mais il ne perdit néanmoins pas une seconde en palabres inutiles.
Il regarda le messager et lui dit alors :


Dit à ton maître que nous suivrons son plan, surtout n'oublie pas cela messager !

L'homme s'inclina en s'écriant haut et fort :

A vos ordres Miyamoto sama, ce sera fait selon votre bon vouloir !

Il se remit en selle après avoir prit les provisions que les serviteurs lui amenèrent et s'en fut au galop...

Kazushi souffla alors puis s'écria :


Masamune ! Nous partons pour Gero, commence les préparatifs !

L'homme s'inclina et posa front contre sol avant de répondre :

Dois je faire préparer le palanquin Miyamoto sama ?

- Non, fais sceller nos coursier les plus rapides nous ne nous encombrerons de nul ornements superficiel, nous devons voyager vite !

- Il en sera fais selon vos désirs Miyamoto sama.


Il se releva et partit alors préparer le départ, le Seigneur Miyamoto regarda l'homme partir et se dit qu'il l'anoblirais un jour car jamais il ne lui avait fait défaut, nombre de fois il lui avais sauvé la vie, plus qu'un serviteur, plus que le chef de ses guerriers...il était un véritable vassal, un ami, un frère d'armes.

Kazushi monta alors dans ses appartements et prit le minimum vital de bagages qu'il fourra dans sa besaces et dans ses fontes, il laissa aussi des instructions aux serviteurs du domaine et leur laisser pour directives d'expliquer aux membres de la famille le départ soudain du chef et que son frère dirigerais le domaine en son absence.

Une fois que tout fut prêt, il sangla alors ses fontes sur la selle de son coursier et monta en selle non sans avoir vérifié son armement et celui de ses hommes.
Masamune et cinq guerriers l'accompagnerait, un nombre convenable mais ils devraient éviter les villes au possible pour ne pas perturber les autorités...
Ils arrivèrent devant les portes qui s'ouvraient lentement sur le monde extérieur vers lequel Tokugawa Emiko s'était enfui, ignorante de ce monde sauvage et sans pitié...Kazushi s'écria alors :


En avant !

Des bruits de sabots dans le jour déclinant, des bruits de sabots au soleil couchant, une porte de bois qui se ferme dans un grincement puis plus rien...

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Murakawa
La route était belle qui menait à Kiyoshu, Murakawa ne regrettait en rien d'avoir entrepris ce petit voyage malgré ses premières réticences. Bien sûr il n'était pas là pour l'agrément, mandaté par le so pour une mission capitale, du moins se plaisait il à le croire, il n'était pas question de lambiner en route. Mais qui résisterait à ces petites parcelles de nature ombragées qui invitaient au repos et la contemplation? Qui ne pourrait se fendre d'une petite sieste à l'abri des branches des cerisiers sauvages, fraîchement bercé par les cours d'eau qui serpentaient vers la vallée? Et bien pas Murakawa en tout cas.
Se disant qu'il ne risquait pas de se faire griller par Amaterasu, étant à bien des jos de Takayama, il se fendit donc d'une petite halte bucolique sur son trajet.

Ainsi Murakawa déposa son barda à l'ombre d'un arbre qui poussait en bordure du chemin, remisant son sac et sa canne à pêche dans la barque qu'il se trainait depuis son départ. Il s'installa confortablement contre le tronc, sous le branchage et se repu du paysage à grand coup de saké qu'il prélevait sans modération de sa jarre de ceinturon.
Il ne lui fallut pas plus d'une demie heure pour s'endormir profondément, un léger filet de bave montant et descendant du coin de sa lèvre à mesure qu'il ronflait lourdement.

La sieste fût de courte durée, du moins au goût de Murakawa. Trois heures de sommeil n'était en rien satisfaisant pour un somme d'après midi selon les critères du takayamite. Deux heures se seraient facilement écoulées avant qu'il ne s'éveille si on ne l'avait pas brusquement tiré de sa torpeur de force.
- Hé toi! debout! lui intimait une voix qui n'avait rien de sympathique.
Murakawa ouvrit un œil ensommeillé et distingua une forme gigantesque. Le propriétaire encore flou de la voix devait bien faire ses deux kens de haut pour deux de large. Perplexe et encore dans le brouillard, Murakawa ouvrit l'autre œil histoire de faire la mise au point, et en effet tout s'éclaircit d'un seul coup.
Ce qu'il avait prit pour une personne était en fait un cavalier juché sur sa monture. Le guerrier le regardait d'un œil sombre, son cheval trépignant sur le chemin. Un peu plus loin, une troupe de cinq autres hommes à cheval semblaient attendre celui qui lui parlait, des guerriers aux aussi, bien que l'un d'entre eux semblait noble et de haute lignée.


- Ohaïo, dit Murakawa en se levant et saluant son interlocuteur, je peux vous aider?
- Nous sommes à la recherche d'une jeune fille, répondit le cavalier sans ambages, quatorze ans aux cheveux noirs, accompagnée d'une dame âgée.
- Une jeune fille? dit Murakawa incrédule, ah mais si vous voulez de la jeune fille faut aller dans un okiya, ils vous fournirons ce que vous voulez, et avec de la vieille aussi si c'est votre...
- Tais toi pégu! intima le cavalier, nous ne sommes pas là pour la gaudriole! Nous recherchons Tokugawa Emiko, une fille de haute lignée accompagnée de sa servante. La jeune fille est sous la tutelle de la famille Miyamoto, et si tu nous renseignes, ce ne sera pas sans récompense.
- Ha oui, évidement, c'est pas la même chose, se mit à réfléchir Murakawa. Une fille de la haute?... avec une servante?... non, désolé mais il me semble que je l'aurais remarqué si je l'avais vu, c'est que ça court pas les rues dans le coin ce genre là.
Puis, soudain, il vint à l'esprit de Murakawa que Neko qui devait faire route avec lui était portée aux abonnés absent, la description du guerrier l'ayant rappelé à ses bons souvenirs.

- Ah mais attendez! dit il au cavalier qui l'observa avec intérêt, espérant une information, vous allez vers Takayama là? Nan parce que moi aussi j'ai paumé une jeune fille. Bon elle est rustraude elle hein, c'est pas de la qualité de votre Tokugawa, mais j'y tiens quand même. On s'est perdu de vue et si vous la croisez vous pourriez lui dire que...
- Nous avons autre chose à faire que de porter les messages des paysans! répliqua le cavalier, débrouilles toi avec ta femme!
- Ah mais c'est pas ma femme! c'est mon ap...
Mais le cavalier s'en allait déjà rejoindre le reste de sa troupe, faire son rapport infructueux au noble qui en était apparemment le meneur.

Foutus aristo, marmonna Murakawa en rassemblant ses affaires en vue de reprendre la route. Besace sur une épaule, canne à pêche sur l'autre, jarre à la ceinture et, humpf!,proue de la barque sur la tête. Il jeta un regard à la petite troupe qui était toujours en palabre à la croisée de deux chemins et s'en détourna. Il reprit lentement son voyage dans la direction opposée, se disant qu'au moins il serait enclin à croiser des gens plus aimable dorénavant, politique du bol de saké à moitié plein.
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Kazushi
Il étaient partie la veille au soir des hauteurs de Gifu, là où était situé le domaine, ce jour là ils arrivèrent alors à la fameuse croisée d'Oda, croisée qui séparais de manière équidistante les villes de Gero, Gifu, Kiyosu et Nakatsugawa.
C'était environ le milieu de l'après midi, ils se concertèrent pour choisir une direction...Kazushi allais alors suivre le plan et diriger sa troupe vers Gero mais à ce moment là il vit un homme du peuple qui dormais au pied d'un arbre sur la bordure du chemin, il se dit d'abord qu'il devais bien être inconscient pour dormir prêt d'une croisée ou nombre de brigands cheminaient mais il était armé et quelque chose lui disait que le paysans savait traiter par les armes.

Il regarda ses hommes et dit alors :


Kaemon, va questionner cet homme ! Je ne veux pas que la vue de voir six cavaliers en armes lui arriver dessus ne l'effraie.

L'homme inclina du chef et répondit alors simplement :

- Bien, Miyamoto sama !

Il fit alors tourner les talons à son coursier et se dirigea vers l'homme du peuple...il l'éveilla et la façon dont il lui parlais fit froncer le sourcils du Chef de famille.
Quand il revint alors rapporter ce qui lui avait été dit, Miyamoto fronça les sourcils à l'évocation d'une jeune fille un peu rustaude. L'homme avait pensé à elle d'après une description physique et Kazushi savais bien que la jeune fille n'était polie au domaine que pour coller à son rang, il l'avais déjà vue dans des situations bien plus équivoque...

Il regarda son guerrier avec un regard courroucé et reprit :


Kaemon...

- Oui seigneur ?

- S'adresser ainsi à un homme du peuple que nous protégeons...est ce là tout ce que tu a appris de mes enseignements ? Cet homme à t-il l'air d'un animal ? Ou simplement d'un homme qui a choisis une voix différente de la tienne ? Doit on mépriser ceux qui sont différents ?
J'attends ta réponse Kaemon !


Sa voix était monté d'un cran et s'était faite menaçante sur la dernière phrase qu'il avait prononcé en approchant sa monture de celle du guerrier qui devint alors hésitant et commençait à avoir peur...

- Je...je hmm Miyamoto sama je...

Miyamoto le saisis alors par le col et le regarda d'un œil noir, non pas l'œil qu'il avait pour ses ennemis mais l'œil qu'il avait pour ce qu'il méprisait, il dit alors à voix basse mais suffisamment fort pour que les autres entendent :

La prochaine fois que je te prend à cela, tu n'aura même pas le droit au seppuku, suis je clair Kaemon ?

Le guerrier descendit alors de sa monture et s'inclina devant Kazushi face contre terre avant de le regarder dans les yeux d'un air résolu et déterminé avant de reprendre :

Veuillez me pardonnez Miyamoto sama, cela ne se reproduira plus j'en fais serment !

Kazushi mit alors pied à terre et mit la main sur l'épaule de son guerrier avant de reprendre avec un sourire indulgent :

Relève toi guerrier, tu est pardonné.

Il regarda alors dans la direction de l'arbre pour regarder l'endormi de la croisée mais il avait disparu...paniqué, il regarda alors le long de la route et il le vit en train de s'en aller calmement.
Il dit alors à ses hommes de l'attendre et se dirigea d'un pas hâtif vers le voyageur et hélant :


Toi ! He toi ! Attends un moment je te prie !

Alors que l'homme se retournais avec un regard interrogatif, Kazushi lui prit une main et fourra une belle bourse bien bombée sans plus de manières avant de reprendre :

Dit moi ce que tu sais sur la femme que tu recherche toi aussi, depuis quand la connais tu ? Parle je te prie !
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