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[RP]Préparatifs d'élections, flot d'émotions, disparitions..

Terwagne_mericourt
(HRP : Pour info, autorisation m'a été donnée par LJD Kernos de faire agir sa marionnette.)

Entre Dié et Lyon, à quelques jours des élections ducales :

Assise dans le coche qui les conduisait tous deux vers les locaux des Gones, la Dame de Thauvenay se mordillait la lèvre en silence, n'échangeant pas le moindre mot avec celui qui se trouvait à ses côtés. Entre eux, il n'y avait pas toujours besoin de paroles de toute façon, ils se comprenaient au-delà de cela.

Elle ne se faisait aucune illusion sur le fait que Kernos avait bien remarqué que depuis de nombreuses minutes elle s'infligeait ces légères morsures qu'il connaissait à force de l'avoir vue faire en d'autres lieux et d'autres moments, ces signes indiquant qu'elle se torturait intérieurement sans oser faire part à l'autre de ce qui l'inquiétait ou la mettait dans cet état, comme si elle craignait de mettre des mots sur les maux, de les rendre plus réels et pénibles encore en les laissant s'exprimer. Parce que non, ces silences ne signifiaient en rien qu'elle craignait que son interlocuteur la juge au fond, elle savait que ce ne serait pas le cas.


Si ce cocher ne se décide pas à faire accélérer ses chevaux, nous allons finir par être les derniers arrivés à cette réunion.

Diversion... Habituel ça aussi chez elle, quand le silence lui semblait devenir trop lourd et son envie de hurler des vérités si forte qu'elle craignait de finir par les laisser s'échapper de ses lèvres dans un flot qu'elle serait incapable de retenir. Alors, comme on donne un bonbon à un enfant affamé pour le faire patienter, elle autorisait sa voix a se faire entendre, avec autre chose que ce qu'elle avait sur le coeur.

Le Rouvray ne répondit pas, se contentant de lui sourire avec douceur, comme toujours, accompagnant ce geste d'une caresse légère comme un vent d'été sur sa main. Elle lui rendit un semblant des siens, mais vraiment l'humeur n'y était pas, et on avait presque l'impression que sa nervosité était devenue palpable dans l'air.

Une semaine... Il restait à peine une semaine avant le début de la campagne électorale, et elle appréhendait grandement le début des hostilités.

Pour sûr, on ne la raterait pas, elle qui avait rejoint un parti autre que celui dans lequel elle avait été dès son arrivée en Lyonnais Dauphiné et qu'elle avait quitté il y avait à présent pratiquement quatre mois. Bien sûr on la jugerait, l'accuserait d'avoir retourné sa veste, rejoint les rangs de "l'ennemi"... On oublierait qu'entre les deux elle avait pris du recul par rapport à la politique et même par rapport au Duché pour voyager en Berry.

On oublierait qu'elle n'avait en aucun cas quitté son ancien parti pour rejoindre les Gones mais bien suite à un malaise qu'elle ressentait là-bas, suite à une impossibilité d'encore se reconnaitre dans les valeurs de la majorité des membres avec lesquels elle était sensée oeuvrer, suite surtout à une prise de conscience du fait que si les valeurs officielles de ce parti n'avaient pas changé, une bonne partie de ceux qui le représentaient aujourd'hui ne les partageaient pas, ne les comprenaient même pas pour tout dire. Certes, il y restait des "fossiles" garant de l'étiquette APD, mais ils étaient en sous nombre, et de plus en plus las. Alors oui, elle les avait quittés, sans rancune, sans colère, à peine de la déception dans le coeur suite à leurs non réponses à ses au revoir.

Ensuite, elle avait hésité, réfléchi, loin de tout et de tous, envisageant de fonder un nouveau parti, mais finissant par abandonner l'idée, persuadée que d'avoir quatre partis dans un duché était déjà bien suffisant, qu'un cinquième ne servirait qu'à amoindrir encore les possibilités d'un conseil ducal à pouvoir prendre de vraies mesures.

Très rapidement, oeuvrer pour ce duché lui avait manqué, elle s'était sentie devenue inutile, brulant de servir encore avec ses capacités et expériences cette terre qui l'avait accueillie, mais ne sachant comment le faire sans rejoindre un parti existant.

Rejoindre un parti autre que celui au sein duquel elle avait évolué... Elle avait mis du temps à se décider à le faire, non pas de crainte de la façon dont cela serait perçu, mais parce qu'elle-même avait du mal avec cette idée. Il avait d'abord fallu qu'elle l'assimile, la digère, s'en fasse une raison, et ensuite qu'elle se renseigne discrètement sur les idéaux de chacun des trois partis possibles avant de faire son choix.

Aucun de ceux qui demain la critiqueraient, qui sans doute déjà le faisaient aujourd'hui, ne devait s'imaginer un seul instant le cheminement intérieur qui avait été le sien avant de pousser la porte des Gones il y avait quelques semaines à présent. Pas plus qu'ils ne devaient se douter qu'au départ elle n'avait absolument pas voulu mener la liste aux élections qui arrivaient à grands pas.Elle avait voulu aider à la rédaction du programme, apporter ses idées, travailler avec eux, mais si possible dans l'ombre, pas sur le devant de la scène. Et puis, ils s'étaient mis à plusieurs à lui demander d'être tête de liste et, une fois la surprise passée, elle avait refusé, à maintes reprises. Refusé, encore et encore... Elle ne s'en sentait ni la légitimité ni les capacités, et puis surtout elle ne voulait pas que sa présence en tête de liste puisse servir les attaques adverses.

Seulement, ils avaient fini par la persuader d'accepter, au bout de plusieurs jours de travail d'équipe mais surtout d'arguments, et elle avait fini par dire oui. Ce n'était pas un oui forcé, pas un oui à contre coeur, pas un oui à la légère puisque tout ce qu'on attendait d'une tête de liste elle le faisait depuis et le ferrait jusqu'au bout avec le meilleur d'elle-même, mais ça n'en restait pas moins un oui rempli de doutes sur ses capacités à être à la hauteur des attentes de ses colistiers.

Assise dans le coche, voila bien ce qui une fois de plus la faisait se ronger intérieurement, mais aussi se mordiller la lèvre. Un choc du sans doute à quelque grosse pierre sur le chemin d'une des roues la fit relever le menton, la sortant un instant de ses pensées, mais surtout provoquant le début d'un aveu adressé à celui qui plus que tout autre avait une confiance aveugle en elle.


Vous me surestimez tous, Kernos.
Je ne suis pas forte assez pour porter cette liste et ce programme sur mes épaules.
Je vais juste vous décevoir, vous faire regretter votre choix.


Il ouvrit la bouche pour s'exprimer à son tour, mais elle ne lui en laissa pas le temps, comme souvent quand elle se décidait enfin à lui livrer ce qui la mettait dans l'état de nervosité où elle se trouvait.

Laisse moi finir, s'il te plait. Je sais ce que tu vas me dire...

Tu vas me dire que jusqu'à présent je m'en sors plutôt bien, que vous êtes tous derrière moi, et toi le premier, que j'ai fait de bons choix pour la liste, réussi à motiver les troupes, que le programme est d'ores et déjà prêt, que les affiches aussi, que nous sommes en avance sur l'emploi du temps prévu, que vous ne me lâcherez pas, que vous avez tous confiance en moi, que nous sommes une équipe, et tant d'autres choses encore.

Mais moi je sais qu'au fond je ne vais que vous faire du tord, servir de possibilité d'attaques en tous genres aux autres partis, être une mauvaise chose pour les Gones.

Tu veux la vérité?

La vérité c'est que si tu n'étais pas dans ce coche avec moi en cet instant, j'en serais presque à souhaiter une embardée, un accident, qui me laisserait blessée et vous oblige à me remplacer sur cette liste.

Voila, oui, j'en suis arrivée à souh...


La suite de ses mots se perdit dans son épaule à lui, sur laquelle le choc la fit basculer, juste avant que tous deux ne se retrouvent projetés hors de l'embarcation qui semblait soudain quitter le sol les roues vers le ciel.

Ce furent les dernières choses dont elle eut conscience avant de perdre connaissance.

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Musartine
Elle avait sa première réunion pour préparer les élections ducales. toujours impressionnant un moment pareil. On se demande comment ça va se passer, et puis faudra faire attention à ne pas dire d'ânneries ... difficile ça ... ne pas dire d'ânneries. Et puis, faut dire aussi que la vie du duché l'interressait, ça pour sur .... Mais quand même, elle allait être entourée de tout ces gens qui en savent bien plus qu'elle. Faudra surtout pas qu'elle oublie de tourner 7 fois sa langue avant de parler. Bon, elle savait tout de même se poser des questions, ça pour les questions elle était douée. Paraît même que parfois ses questions sont judicieuses .... mais bon.

Fébrile comme à son habitude lorsqu'elle était pressée, Muse se dépêcha de regrouper ses affaires, quelques parchemins où elle avait pris des notes sur les sujets dont elle aimerait entendre parler, quelques chiffres pour étayer les questions qu'elle poserait. Elle avait tout préparé. Maintenant qu'elle était chez les gones, elle voulait les aider du mieux qu'elle pouvait, elle voulait travailler comme elle aimait le faire : le mieux possible, quitte à passer pour une enquiquinneuse.

La voilà prête à partir, le cheval en face d'elle. Elle savait bien qu'il y avait un détail auquel elle n'avait pas pensé : comment rester sur le cheval jusqu'à Lyon sans tomber de celui-ci ? Bon elle avait fait des progrès ... Elle y arriverait. Le tout est d'y croire. Elle grimpa sur le canasson avec le plus d'élégance dont elle était capable .... c'est à dire ... chuttttttttt.

Agrippée à la crinière du cheval, dans la posture la plus élégante et grâcieuse possible, elle arrive enfin à Lyon, épuisée, fourbue, recouverte de poussière. Avant d'entrer dans le lieu fatidique, l'antre des gones, elle ne put s'empêcher d'épousseter sa tenue. fallait pas qu'elle est l'air plus que ridicule non plus ...

Silencieusement, impressionnée, elle entra enfin. Elle suivit un page qui la mena dans la salle où se déroulerait la réunion. Personne n'était encore arrivé. Epuisée de son voyage, elle s'assis sur une chaise en attendant l'arrivéer des prochains gones .... et commença doucement à s'assoupir.

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Milyena
Mily était seule chez elle, réfléchissant aux quelques aménagements qu'elle pourrait encore faire pour améliorer l'espace réservé au comité des fêtes de Vienne.

Ya lui ayant dernièrement suggéré d'emménager dans une partie de leur maison, à elle et Mad, qui était inoccupée.
Mily accepta avec plaisir, l'endroit était si plaisant et elle manquait quelque peu de place malgré tout, dans sa maison actuelle et c'est venant de là que notre Mily pouvait encore améliorer le confort du comité, des participants et des animations.

Une salle plus grande, une cuisine adaptée, un espace de lecture et détente où des conteurs pourrait venir y passer quelques soirées et distraite les plus petits comme les plus grands...

Et c'est perdue dans se flot de pensées, qu'elle eut la sensation d'oublier quelques chose...Mais quoi...

Elle se servit un verre de jus de fruits et s'assit un instant regardant alentour, mais non, elle ne parvenait à se souvenir de rien.

Plus le choix, cela l'agaçant de plus en plus, elle alla donc dans l'autre pièce et prit un carnet posé sur un bureau cherchant si elle avait une sortie ou autre indiquée pour ce jour...


Oh non! Voilà que j'allais rater la réunion. Allez vite ma fille, on s'apprête.

Se hâtant elle passa dans la pièce de toilettes, jouxtant sa chambre.
Après un bon bain bien parfumé aux huiles elle enfila la tenue qu'elle avait pourtant apprêté la veille, mais malgré tout elle avait bien faillit ne pas se rendre à Lyon.

Quand elle fut fin prête elle prit la route la menant au siège des Gones, se demandant si elle ne serrait pas la dernière, chose qu'elle avait en horreur.

Une fois arrivée sur place elle poussa la porte et put voir Musartine, assoupie sur un siège.
Ouf, elle était la seconde.
Ne sachant trop que faire, elle prit place sur un siège voisin et n'osa trop faire de bruit.

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Musartine
Muse était dans les limbes du sommeil. Ce sommeil qui vous fait sentir si bien quelles que soient les conditions d'endormissement, ce sommeil qui vous fait sentir la douce chaleur de la vie. Ce sommeil qui vous dit " la vie est belle", ce sommeil oùl'on sent la présence de l'être aimé même s'il n'est pas là.... un doux et merveilleux sommeil.

Un sourire de béatitude apparaissait sur son visage, quand, tout ayant une fin, elle entendit comme un léger grincement, lointain ... Que venait faire ce grincement dans son rêve ? Puis elle entendi un bruit d'étoffe ... qu'est-ce que cela ? N'ouvrant pas les yeux, elle s'étira sans gêne, terminant ainsi de délasser ses muscles. C'est alors qu'elle se rapella qu'elle n'était pas dans un lit, ni allongée d'ailleurs, elle se rendit compte qu'elle était assise. La mémoire lui revint peu à peu .... une réunion .... Par Aristote !!! Pourvu qu'elle ne soit pas assoupie trop profondément ! Sa première réunion et elle s'endort avant qu'elle ne commence !

Muse ouvrit peu à peu les yeux, lentement, histoire de ne pas avoir trop honte d'un coup. Elle n'osait pas bouger. Personne devant elle. Muse tourna la tête sur la droite ... personne. Sur la gauche ... ah ! quelqu'un. Le temps de se réveiller complétement, et elle reconnut Milyena.


Ahummmm

Bonjour Dame Milyena ! Vous portez vous bien ?


Le temps de lui dire ces quelques mots, Muse examina la tenue de la femme. Elle est une femme après tout, et une femme observe toujours les tenues des autres femmes. Et la honte de Muse grandit. Cette femme avait une tenue d'une propreté remarquable quand elle même avait encore la poussière de la route. Un coup d'oeil vite fait sur sa propre tenue pour voir si cela ne se voyait pas trop ne la rassura guère ... Muse se tassa un peu sur sa chaise, et entreprit d'observer la salle.

Rien à faire ... celle-ci était désespèrement vide. Où donc étaient-ils tous passés ? La jeune femme jetta un regard par la fenêtre ... l'après midi était bien avancé maintenant. Il se passait quelque chose...Guettant le moindre bruit venant du corridor, elle commençait à se demander si elle ne s'était pas trompé de jour .... Et comme toujours, sa curiosité l'emporta sur le reste, c'est-à-dire présentement, sa honte.


Euh ..... Dame Milyena ?
Serait-il possible que nous nous soyons toutes les deux trompées de jour ? Terry et Kernos ne devraient-ils pas déjà être arrivés ?

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Milyena
Au bout d'un court instant, toujours entrain de chipoter avec une mèche de cheveux, qu'elle tortillait autour de son index, ou devrais-je dire torturais, vu le nombre de minutes et de fois par jour où cette même mèche se faisait attraper, car pas très maligne non plus, elle avait pris une certaine ondulation, qui fit qu'instinctivement le doigt de Mily l'attrapait elle plutôt qu'une autre...
Ah les mèches de cheveux... toute une histoire...mais ici c'était bien une autre histoire qui se dessinait.
Tentant toujours de se faire discrète pour ne pas réveiller en sursaut Muse, elle commençait quelques peu à se poser des questions, quand soudain...


Ahummmm

Bonjour Dame Milyena ! Vous portez vous bien ?

Elle vit les yeux de Muse la parcourir de haut en bas, faisant de même, Mily observa sa propre tenue mal à l'aise...Rho, je dois encore m'être mal apprêtée, moi sans mes braies c'est vraiment pas possible. Comment font-elle pour être pimpante et à l'aise toutes ces bonnes femmes...Quand la voix de Muse lui fit reprendre le fil de leur présence à toutes deux au siège des Gones.

Euh ..... Dame Milyena ?
Serait-il possible que nous nous soyons toutes les deux trompées de jour ? Terry et Kernos ne devraient-ils pas déjà être arrivés ?


Hum.. Mily, Muse, Mily... Sans cesse vous me répétez de vous nommez Muse et vous ne me nommez pas Mily.

Lui sourit mais brièvement, car non elle ne c'était pas trompée et oui Terry et Kernos devraient déjà être là et depuis un long moment même.

Je vous confirme vos inquiétudes qui sont miennes également, je ne comprends pas, le jour est le bon j'en suis plus que certaine, les autres membres avaient avertit du risque de retard pour beaucoup, mais Terry et Kernos, là je ne comprends pas.
Ils devaient d'ailleurs être présent avant nous...


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Musartine
Mily confirmait ses soupçons .... il se passait quelque chose ...
Peut être une missive était-elle arrivée pour les prévenir de quoi que ce soit ?

Et si ils avaient eu un empêchement ?
Et si .... non valait mieux pas y penser.

Arf, c'était pourtant une des seules explications valables .... il leur était arrivé quelque chose.


bon Mily, je crois que nous n'avons pas le choix. Allons déjà voir ce page Gontrant, euh .. non Constant, euh ... non plus Armand .... enfin le page qui se trouve là bas, peut être a-t-il reçu une quelconque missive et qu'il aurait oublié de nous la transmettre ?

J'avoue ne pas trop y croire, mais cela nous évitera de partir à leur recherche inutilement ... enfin j'espère.

Sinon mon équidé est pas loin, j'avoue avoir des problèmes relationnels avec lui, mais si vous connaissez le chemin qu'ils ont pu prendre, nous pourrons aller leur recherche.

Qu'en pensez-vous ?

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Milyena
L'inquiétude de Mily était de plus en plus présente, sa soeur, sa tendre soeur n'était toujours pas arrivée et cela n'était vraiment pas normale, elle essayait du mieux qu'elle le puisse de cacher sa nervosité, sa peur...
Oui sa peur, car ce n'était pas ce qui avait put arriver à la tête et au second de liste du parti qui l'a préoccupait, mais bien sa soeur et l'homme pour lequel le coeur de Terry battait...
Muse de plus en soucieuse décida de demander au page si missive fut déposée et ensuite partir à leur recherche si cela n'était le cas.


Oui, Muse en effet je pense qu'il est plus raisonné de procéder de la sorte, quand au chemin emprunté je ne suis pas certaine mais allons toujours voir le page.

Le page répondant à la négative, elles se dirigèrent vers la sortie afin de partir à leur recherche.
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Ya
Avec du retard .Du retard ? Oui du retard en ce moment elle avait tant de choses à faire que certaines choses passaient en oublie .Une réunion pourtant elle n’oubliait pas souvent .Prise à finir toutes ses paperasses elle se rendit à l’endroit qu’on lui avait indiqué .Bien évidement elle ne prit pas sa monture et prendre l'air rien de mieux ,mais aprés réflection elle aurait bien dut la prendre cela lui aurait était bien mieux pour se rendre à l'endroit prévu plus rapidement .Comme on dit pas de tête ....... Ba reste les pieds .Bref de plaisanterie en avant ....Hein ? sisisi allez..........

Passant par ci , par là et re par ci .Endroit qui n'était pas le bon ... détours et chemin finissant en cul de sac car elle c’était tromper de rue , pas de chance ou un grand manque d'orientation par instant .En faisant vite rien de tel pour ne pas faire attention .Là son retard devint un vrai retard .Remontant légèrement le pan de sa robe pour aller plus vite .Accélérant le pas , croisant personnes affluentes dans la ville .Faisant des contours et re contour entre ces dernières , elle arriva enfin .Elle vu Dame Musartine et Milyena .Reposant sa robe correctement , se passant la mains dans les cheveux pour les replacer rapidement ......

Elle tomba alors nez à nez avec Mily……………


Bonjour Dame Musartine , Bonjour Mily .Heu ........ je suis en retard où non ?
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Musartine
Après la réponse négative de Prospère, ou Gautier, ou elle n'a jamais su son nom de toute façon, Muse se précipita à l'extérieur. Elle se retrouva nez à nez avec Ya. Elles seraient désormais trois pour rechercher Terry et Kernos, ça ne serait pas plus mal. Dans ces moments là, à 3 on est loin d'être de trop. Oui mais voilà, Ya arrivait à pied. D'ailleurs, par quel moyen de locomotion était arrivé Mily ?

bonjour Ya !!!!
Et appelez moi Muse !!! J'arrête pas de le dire !!!

Menfin Non vous êtes pas en retard, enfin si, mais non. Il n'y a personne à part Mily et moi. Et on commence sérieusement à s'inquièter. D'ailleurs, nous allions partir à leur recherche. Je pensais faire le trajet qu'ils auraient bien pu faire, histoire de vérifier qu'il ne leur soit pas arriver d'accident.
Bon mon soucis est que j'ignore quel chemin ils auraient pu prendre. Peut être que vous-même ou Mily en avez une idée ?
de toute façon, dès que j'arrive à monter sur ce fichu canasson, je vous suis ...


Oui bon, elle s'avançait peut être un peu vite, rester sur un cheval était toujours d'une difficulté extrême, mais là, elle n'avait pas le choix. Il fallait absolument aller vérifier tout ceci.

Muse entreprit donc de faire ce qu'elle disait : monter sur l'équidé. Et là, elle n'était pas chez elle à l'abris des regards, elle était en public. Il fallait éviter de tomber de suite ou de courir après le cheval. Regardant autour d'elle pour voir si elle pouvait monter sur quelque chose autour d'elle, elle essayait de se rapeller une technique qui pour certains semblait marcher. mais il lui fallait soit prendre de l'élan, soit avoir un promontoire. A priori, il faudrait prendre de l'élan....

Elle s'approcha doucement de l'animal, lui murmura des paroles un peu stupide "bouges pas hein ? tu me laisses grimper sur toi et je te donne une pomme".... Enfin dans ces moments là, on trouve ce qu'on peut. Tenant les rênes de l'animal, elle mis un pied à l'étrier, se concentra - sait-on jamais ça peut aider - et s'élança afin de pouvoir monter sur ce cheval trop haut à son goût. Par chance, elle s'était suffisemment élancée pour se retrouver dans une position légèrement bancale, mais lui permettant de retrouver rapidement une assise plus raisonnable sur une monture. Fière dece qui était pour elle un exploit, elle afficha un grand sourire, oubliant rapidement qu'un tel manque de technique pourrait apparaître comme ridicule aux habitants de la capitale.

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Milyena
Mily suivant Muse de quelques pas vit à son tour Ya et la salua, laissant expliquer par Musardine le pourquoi de son non retard et de leur sortie du bâtiment.
Quand Muse parla de son canasson, Mily fit une petite moue d'embarras.

Muse, je suis navrée mais tout comme Ya je suis à pied, non que j'aie préféré mais je ne possède pas d'autre moyen pour me déplacer que mes pauvres pieds...Bon réfléchissons un instant...
Ya je pense que l'idéale serrait que tu tentes ici à Lyon de te procurer un cheval, moi je ferrais mes recherches à pieds vu que je ne suis jamais montée sur quelques montures que ce soit.

Alors le chemin que Terrry et Kernos auraient put prendre, bonne question, la seule chose que je sache, est qu'il venaient de Dié et normalement en calèche, donc partageons nous les chemins possibles.


Leurs recherches commencèrent, la nuit passa, rien, personne pas un seule signe de leur passage, une journée passa et toujours rien...
Les membres Gones étaient à présent tous informé de cette disparition
et tous c'étaient lancé dans des battues sur les trajets possible...Mais rien toujours rien...

L'inquiétude était de plus en plus présente, Mily avait le visage marqué par la fatigue et le manque de sommeil, comment aurait-elle put manger et dormir correctement quand au bout de trois jours sa soeur n'avait toujours pas donné signe de vie...

Les jours passaient et elle devenait de plus en plus affaiblie, devant même constater que son énergie la quittait, quand au bout de cinq jours personnes n'avait trouver le moindre indice concernant la disparition de Terry et Kernos.

Ne sachant plus que faire, tous décidèrent de rentrer chez eux le soir à peine tombé et se rejoindre le lendemain à l'aube rue de la barre à Lyon, siège des Gones, pour réorganiser un plan de recherche, voir comment la campagne allait démarrer, qui allait partir dans le groupe recherche et qui allait débuter l'affichage du programme...

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Terwagne_mericourt
Entre Dié et Lyon, six jours plus tard :

La première chose qu'elle vit en soulevant ses paupières la glaça d'effroi... Le visage d'un homme qu'elle ne connaissait pas, et qui était penché tellement près d'elle qu'elle pouvait sentir son souffle contre sa peau.


Qui... Qui êtes-vous? Que me voulez-vous?
Qu'avez-vous fait de l'homme avec lequel je me trouvais?


Comme souvent lorsqu'elle se sentait menacée, sa voix s'était faite volumineuse, presque cri, et son ton à la limite de l agressivité afin de cacher la peur qui sourdait en elle.

L'homme lui expliqua qu'il n'avait pas vu d'autre voyageur après l'accident dont son coche avait été victime, que lui et son épouse les avaient juste retrouvés tous deux, elle et le cocher, au fond du ravin. Le bougre avait d'ailleurs eu plus de chance qu'elle, puisqu'il avait pu quitter le lit de fortune dans lequel on l'avait soigné au bout de trois jours à peine.


- "Trois jours? Comment cela trois jours?
Mais depuis combien de temps suis-je ici?
Et Kernos? Où est-il?"


- "Y avait point de Kernos Mam'selle.
Et ça ferra tout juste une semaine demain qu'vous êtes chez nous.
La Julie et moi on s'disait même que vous alliez finir par jamais vous réveiller."


D'un bond elle se leva, ré enfila ses vêtements qu'elle trouva posés au pied du lit, ne prêtant que peu d'attention à l'homme à qui pourtant elle devait la vie.

Kernos... Elle n'avait plus que son nom en tête, et son angoisse dans le coeur. Elle devait le retrouver. Avait-il péri dans l'accident? Non, ça n'était pas possible! On l'aurait forcément retrouvé, et puis l'homme le lui aurait dit. De toute façon, il était en vie, elle en était certaine, elle sentait encore son sang battre en elle, ce sang qu'ils avaient partagé le soir où elle...


- "Un cheval! Vous en avez un à me vendre?

Je vous remercie pour vos soins, votre gentillesse, votre hospitalité, tout ça, mais je dois partir, très vite! Le retrouver!
Il doit être fou d'inquiétude à mon sujet! Il m'attend sans doute là où nous devions nous rendre!"

- "Pour sûr qu'on a un cheval de trop et b'soin d'écus.
Mais z'allez pas prendre la route avec vot' jambe dans c't'état.
Z'irez point bien loin, puis vous êtes pas assez remise."


- "Ma jambe en a vu d'autre.
Et quand bien même elle souffrirait, ce ne serait rien en comparaison de la peur qu'il doit ressentir en me cherchant.
Votre prix sera le mien... Dites! Et vite, je n'ai que trop perdu de temps déjà!"



Quelques heures et grimaces de douleur plus tard, Siège des Gones :

Défonçant la porte sans même se dire que quelqu'un aurait pu se trouver juste derrière, elle n'attendit pas d'être entrée et d'avoir regardé si quelqu'un se trouvait dans la pièce pour rassurer celui dont elle était persuadée qu'il n'avait pas souffert de l'accident et était là, occupé à écrire des avis de recherche la concernant elle.


Je suis là! Juste un peu blessée, mais là!

Son regard parcouru alors la salle, à toute vitesse, et plusieurs reprises, avant que d'une voix tremblante elle ne s'adresse aux personnes présentes et parmi lesquelles il ne se trouvait pas.

Le sieur Rouvray... Kernos...
Il est bien revenu ici, n'est-ce pas?


Sur la table au fond de la pièce se trouvait tout ce qui attendait depuis six jours à présent d'être distribué, affiché, envoyé... La campagne pour les élections devait être lancée, et le second de liste était...

Dites-moi qu'il n'a pas disparu!
Dites-moi qu'il est juste parti pour quelques instants!
Qu'il va bien, qu'il...


Ce n'était plus des questions posées d'une voix tremblante, c'était à présent des cris remplis d'angoisse, comme si le simple fait d'exprimer à haute voix ses craintes lui mettait en face des yeux la pire éventualité possible, celle qu'elle devinait au fond d'elle être pourtant bien réelle.
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Milyena
Ils étaient tous là, réunit autour de la table à regarder de plus près les plans indiquant les routes et chemins reliant Dié à Lyon, à échanger leurs connaissances de coins et recoins connus et moins connus pouvant leur avoir servit de raccourcit et où un accident aurait put se produire, y avait-il un fossé que l'on n'avait loupé, y avait-il sentier passant à travers bois où leur calèche aurait put passer mais ce serrait faite attaquée par des brigands...
Mily n'arrivait plus à se rassurer, trop de jours étaient passés, trop de questions et possibilités, mais au fond elle, elle savait que ce n'était pas finit, que si Terry n'était plus elle le sentirais, quelques chose en elle ce serrait passé, elle savait qu'elle allait la revoir mais peut-être leurs heures étaient telles malgré tout comptées suite à des blessures et le fait qu'elle n'avait put les retrouver, tous avaient fait leurs maximum; mais elle, pourquoi n'avait elle pas put les trouver.

C'est la tête entre les mains, coudes posés sur la table qu'elle écoutait d'une seule oreilles les voix l'entourant quand soudain....


Je suis là! Juste un peu blessée, mais là!


Terry! Terry tu es saine et sauve...

Dites-moi qu'il n'a pas disparu!
Dites-moi qu'il est juste parti pour quelques instants!
Qu'il va bien, qu'il...


Les cris des deux soeurs se mêlèrent et c'est alors que tous comprirent que Terry le pensait ici...pas le temps de vraiment réfléchir Mily regarda rapidement les autres et attrappa les affiches les mettants dans les bras de Terry.

Ne t'inquiète pas vas plutôt placer tout ceci si tu en as la force nous discuterons de suite après, vas-y nous nous occupons de Kernos, tout vas bien...

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Terwagne_mericourt
Saine et sauve...

Saine et sauve? Oui, elle l'était bien, mais peu importait si lui ne l'était pas. En d'autres circonstances, le cri du coeur qui venait d'échapper à sa soeur en la voyant entrer l'aurait émue, mais pour l'heure elle n'entendait que sa propre inquiétude, et n'attendait rien d'autre qu'une réponse qui la rassurerait.

Regardant Milyena lui poser affiches de tous genres sur les bras, elle s'apprêtait à reformuler sa question concernant Kernos lorsque celle-ci lui coupa les mots sous la langue.

Tout va bien... Elle avait dit que tout allait bien...


Je... Oui, je vais me charger de lancer cette campagne, je vous ai déjà fait bien trop attendre tous.

Etrangement, les paroles de sa soeur ne l'avaient pas vraiment rassurée, mais pourquoi cette dernière lui aurait-elle menti? Cela n'avait pas de sens. Si Mily disait que tout allait bien, c'était forcément vrai.

Avait-elle la force de s'occuper de toutes ces choses qui lui encombraient à présent les bras? Peu importait, au fond! Elle s'était engagée à mener cette liste et cette campagne, et elle le ferait jusqu'au bout, comme elle l'avait fait toujours fait envers chacun de ses engagements, qu'ils soient politiques ou autres, quel qu'en soit le prix à payer pour elle-même, aussi bien mentalement que physiquement.

Avec un dernier regard inquiet malgré tout adressé à chacune des personnes présentes, elle quitta les locaux des Gones et partit vers la place publique.

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--_jehan
Lyon, sept jours plus tard au Siège des Gones

Vindiou! Où est-ce qu'il avait dit déjà? La rue de la Barre, la grande maison là, à côté du Rhône... pfiou il en avait de bonnes le messire, c'est pas comme si lui se rendait souvent à la capitale... Pour ainsi dire, il n'y venait quasiment jamais, sauf lors de la foire pour vendre quelques bestiaux, ça faisait combien de temps la dernière fois... hum... la Blondette allait bientôt mettre bas... Ouep, ça devait bien faire un an qu'il n'avait pas mis les pieds à Lyon, et encore, seulement pour se jeter un godet après une journée de bon et honnête travail sur les marchés, c'était d'ailleurs là qu'il avait acheté le torillon qu'avait fait fleurir les entrailles de sa génisse et dans quelques jours, un boyon tout chaud viendrait enrichir son cheptel... de la bonne viande en perspective, le lait c'est bien, mais ça fait pas de l'abonde. Parfois, il se demandait s'il ne ferait pas mieux de vendre ses bêtes pour faire dans la cochonaille, avec la gaude qu'on trouvait à foison sur les marchés, y avait de quoi emboquer du cayon et dans le coyon... tout est bon!

Nondidju! Voilà qu'il s'était trompé de rue, tout perdu dans ses pensées qu'il était. Après un chapelet de jurons adressé à lui-même pour son étourderie alors qu'il était en mission, il revint sur ses pas et arrêta l'une des fenottes qui passait par là, afin de se faire indiquer le fameux bâtiment où le sire l'avait prié de se rendre. La gendresse, toute aimable et sourire, lui montra du doigt une grande maison qui se trouvait un peu plus loin. Après s'être décoiffé et lui avoir montré ses dents pour la remercier, il courut pour s'acquitter enfin de sa tâche.

La porte de la bâtisse semblait ouverte, et pas de tape-cul ou de gardien pour se faire annoncer, le paysan entra donc dans le siège des Gones, en quête d'une personne à qui confier le message qu'on lui avait demandé de transmettre... Pfff c'est que ça semblait grande là dedans, il allait pas commencer à se perdre et à fouiller de bas en haut la maison non plus? Debout dans la cour, il mit donc ses mains en porte-voix et beurla un bon coup en espérant ameuter les bonnes personnes.


Hey!!! M'dames et M'sieurs des Gones! Y a quelqu'un?!! J'm'appelle Jehan et je viens de la part du Sire Rouvray... euh... Kernos Rouvray qui s'appelle!!!

Il avala sa salive et se racla la gorge avant de continuer.


Il m'a demandé de prévenir la Dame Terwoigne Méricourt, surtout, et les Gones, qu'il était sauf mais qu'il pouvait pas venir les rassurer lui-même, parce qu'il s'est cassé la canille et qu'il peut point encore prendre la route tout seul! Mais il va bien! Faut pas s'inquiéter qu'il a dit! Ah et oui... il veut savoir si la Damoiselle Terouane elle va bien aussi! Parce qu'il se fait du mouron le Sire, faut le voir sur la litière, on a eu du mal à l'empêcher de partir lui-même à sa recherche... on a même cru qu'il allait faire la route de Die à Lyon sur les genoux si on le laissait faire!

Il espérait bien qu'une porte ou l'une des fenêtres s'ouvrent, parce qu'il ne bougerait pas de là sans être sûr d'avoir été compris, mais aussi pour donner au sire convalescent les nouvelles qui calmeraient ses inquiétudes.
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