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[RP]Quand les Dames Blanches rencontrent le trouble...

Alandrisse
[Dans une auberge...]

La route s'arrêtait, l'auberge se profilait devant elle. Comme le disait Rosée celle-ci était des plus vastes. Au moins l'espace ne serait pas un problème, l'écurie était capable d'accueillir les chevaux des Blanches qui arriveraient d'ici peu. Regrouper les forces de l'Ordre serait plus aisé à diriger, la dispersion coûterait l'efficacité des Dames. Elles pénétrèrent dans l'établissement en ayant pris soin de laisser leurs montures au palefrenier. Al se permit d'avancer et se dirigea vers le tenancier.

Bonjour aubergiste, je me nomme Alandrisse, j'appartiens à l'Ordre de la Dame Blanche. Comme vous le savez votre Comté est en danger. De ce fait, mon Ordre a répondu à l'appel de notre soeur, Rosée. Mon ordre doit s'installer quelque part...Mes soeurs et moi pensons que votre auberge est idéale pour nous y établir.

L'aubergiste acquiesça, la mine grave.

Bien sur, Dame Alandrisse, mes portes sont ouvertes à votre Ordre. Je vais aller préparer les chambres. Savez vous combien de personnes vont venir?

Humm, je pense à une dizaine. Je ne suis pas sûr ceci dit.

Très bien, je vais faire en conséquence.

Il partit aussitôt, laissant les trois Montbazon. La première étape avait été faite, l'auberge deviendrait le point de rencontre des Blanches désormais. Il fallait prévenir les autres à présent. Elles dirigèrent vers une table, déposa leurs fardeaux et leurs capes. L'apprentie attrapa sa besace et sortit le précieux chargement. Une plume, du parchemin et de l'encre, elle avait toujours ce nécessaire d'écriture sur elle, une habitude prise à la commanderie, sans doute.

Je vais écrire des missives pour Atalante et Azélie afin qu'elles sachent où nous sommes. Pour les autres, espérons que les douanier n'omettent pas de le dire à nos soeurs.
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Chloe_de_chesnais
[Des portes de Clermont à l’Auberge]

La Chevauchée fut longue depuis le Béarn. Peu de pause, beaucoup de temps sur son étalon. Chloé sentait … ou plutôt ne sentait plus son séant. Les portes de Clermont pointés le bout de leur nez. Et cela n’était pas trop tôt.
La Dame Blanche avait laissé toute sa vie derrière elle. Un Béarn qui lui avait offert tant d’aventures et tant d’assurance en elle, tant de possibilités. Elle avait laissé son fils et sa nourrice dans le Comté de Rouergue. Espérant que ce village soit serein pour la durée de son séjour ici.

Son époux était venu avec elle. Ne pouvant se résigner à la voir partir seule défendre un Duché contre des brigands.
Ils chevauchèrent donc ensemble du Béarn jusqu’à l’entrée du Bourbonnais-Auvergne. Arrivée à Murat, le couple prit avec eux une dame blanche, Eullallie. Afin de l’amener à Clermont rejoindre le groupe de la Dame Blanche.

Seulement une journée de chevauchée, ils étaient tous les trois partis très tôt pour essayer d’arriver à l’aube dans la capitale du Duché, Clermont. Ce qui se fut, le voyage fut sans encombre. Croisant qu’un groupe à mi-chemin entre les deux villages.
Mais à l’entrée de la capitale, un groupe de maréchaux faisait sa ronde. Chloé s’approcha au pas près d’eux, pour leur dire.


Le bonjour Sieurs, je me présente, Chloé de Chesnais, je suis Esquire de l’Ordre de la Dame Blanche à l’Ecu Vert. Nous sommes à la recherche du campement de l’ordre, afin de retrouver les autres membres. Seriez-vous informés sur leur point de chute ?

Un des maréchaux se rapprocha de l’étalon, l’attrapant par l’une des brides, pour ne pas qu’il s’affole. Il regarda alors la Scribe Adjointe pour lui répondre.

Il me semble que votre Ordre a réquisitionné une auberge, là tout près. Continué tout droit, à la prochaine rue, tournez à gauche, et se sera la première auberge sur votre droite. Normalement c’est celle-ci.


L’homme lui indiqua le chemin à prendre en même temps avec sa main.
Chloé acquiesça, portant ses mirettes azur sur le reste du groupe.


Je vous remercie. Bonne patrouille à vous. Nous nous reverrons surement.

Et le petit groupe reprit donc la route pour arriver jusqu’à l’auberge. La route ne fut pas longue, et les rues de Clermont n’étaient vraiment pas surpeuplées… Les villageois semblaient être tous cloîtrés chez eux… Et ils avaient bien raison. Ce n’était pas le moment d’organiser des jeux ou un bal sur la place du village….
Arrivée à l’auberge, Chloé reposa ses pieds sur la terre ferme, ce qui ne fut pas pour lui déplaire. Elle dirigea son étalon jusqu’à l’écurie adjacente à l’auberge. Reconnaissant trois montures de ses sœurs. La Scribe Adjointe ôta la scelle de son cavale, le brossa, lui donnant de quoi boire et manger, afin de lui redonner des forces, pour quand ils partiraient patrouiller.

Se retournant vers Eullallie et Baptiste.


Rentrons. Nous pourrons nous reposer quelques instants, et surtout faire le point sur la situation dans le Duché et sur les actions de l’Ordre.


Le groupe suivi, les portes de l’auberge s’ouvrirent, et les bottes de l’esquire raisonnèrent sur le sol… Ses sœurs étaient là, assises à une table. Chloé se mit à sourire en les voyants. Remarquant Alandrisse très concentrée pour écrire.

Ne fait pas semblant Alandrisse ! On sait très bien que tu viens de troquer une bière contre une plume ! Tu ne nous auras pas.

Chloé échappa un léger rire. Il est vrai qu’Alandrisse aimait beaucoup l’alcool et les tavernes. Mais elle savait faire la part des choses. Il y avait les moments pour boire et se détendre, et les moments pour être sérieuse et saine.

Bonjour les filles ! Je vois que vous nous avez trouvé un bien jolie bicoque pour cette mission. Avez-vous fait bon voyage au moins ? Le notre fut long mais agréable.
Avez-vous déjà prit contact avec le Capitaine, afin de savoir comment nous nous répartirons la défense avec l’armée ?


Regard interrogatif vers les trois dames blanches qui étaient arrivées les premières.
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A la recherche d'un joueur pour faire vivre pnj homme
Alandrisse
[Auberge]

Lettres quasiment terminées, la regarde rapidement avant de conclure... elle s'était une fois de plus lancée dans un longue missive, la jeune femme fronça un sourcil, laissant ses soeurs parler de leurs côtés. Au moins, les destinataires allaient avoir de la lecture. Sa main plongea de nouveau la plume dans l'encrier pour clore la lettre. Une voix attira son attention et la teneur des propos la fit sourire. Elle signa la lettre et regarda l'Esquire.

Ahh tu m'as percé à jour, mais je n'ai pas vraiment eu le choix d'écrire ces lettres. Ma chope s'est enfuie lorsque j'ai voulu la remplir une énième fois. Je crains qu'elle ne supportait pas le rythme.

La voyageuse plia soigneusement les missives et les donna à l'aubergiste, glissant un écu dans la main de celui-ci.

Ses deux missives doivent être envoyée prestement vers mes soeurs, leurs noms sont indiqués dessus, elles doivent se trouver près des remparts, je pense.

Elle le remercia et retourna auprès de ses soeurs. Visiblement, les discussions avaient reprises incluant le nouveau groupe. Rapidement, l'apprentie se rendit compte de son oubli, elle salua donc les autres personnes présentent et retourna s'asseoir.

Nous devrions peut-être attendre nos autres soeurs, le soleil est encore haut. Nous avons encore un peu de temps devant nous. Quand penses-tu Chloé?
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Drizz
Enfin le jour du départ était arrivé, Drizz allait enfin pouvoir respirer, passer de longue heures sur les routes en compagnie de sa douce il aimait le faire, mais les choses avaient bien changées, pour l’heure le petit Alexis avait suffisamment grandi que pour être du voyage, c’est donc avec un grand plaisir que le baron s’était levé de bonne heure pour veiller à ce que tout soit en ordres pour le départ.

L’heure était venue, le baron monta donc sur son cavale, il laissa Chloé prendre les devant, qu’importe ou elle le me mènerait tant qu’il ne restait pas en Béarn, ils firent donc route pour le duché du Bourbonnais-Auvergne duché ou se trouvait l’ordre dont la baronne faisait partie, à cet instant Drizz ignorait encore que dans se duché avec éclaté plusieurs tentative de prise de pouvoir, c’es en faisant route vers ce lieu qu’ils l’apprirent par quelques personnes quittant sans doute le lieu .
Mais qu’importe, il était avec sa douce et voila tout ce qui comptait pour lui, enfin il avait l’impression de revivre, de la retrouver malgré ce qu’il leurs était arrivé quelques semaine plus tôt, le voyage se passait pour le mieux, bien que depuis un long moment il n’avait posé ses fesses sur une selle. Heureux de voir qu’il n’avait rien perdu de ses capacité de cavalier, Drizz se laissa aller quelques peu, oubliant sans doute qu’il pourrait être vu, et qu’importe, était ce parce qu’il était noble qu’il n’avait pas le droit de s’amuser ? Devait-il rester humble et fier de matin au soir ? il ne voyait pas les choses comme ça, il se mit à faire quelques folie de sorte à faire rire l’enfant qui les accompagnait.


Quelques heures plus tard, un village au loin, un trot qui s’accélère pour enfin arriver aux portes d’une ville. Villefranche-de-Rouergue était son nom, Drizz ne pu que sourire en lisant le grand écriteau qui nommait le lieu ou ils se trouvaient. Rire qui fut de courte durée tant les menaces qui pesaient sur le duché voisin était relatée icelieu, petit regard vers la douce Chloé, regard inquiet pour elle et pour l’enfant qu’il s’était juré de protéger, il avança vers son épouse et après une petite discutions tout deux tombèrent d’accord sur le fait de laisser Alexis dans cette ville en compagnie de la nourrice. Encore fallait’ il trouver une maisonnée à la hauteur de la famille, hors de question pour Drizz que l’enfant ne puisse pas jouer dans un jardin digne de se nom comme il aimait le faire, hors de question aussi de laisser Madeleine dans un endroit qui lui donnerait trop de travail, ils trouvèrent donc l’endroit parfait, se demandant même si cela n’était pas un coup de chance, l’aide d’Aristote peut être pour ne pas que l’enfant voit les horreur des hommes.

C’est le cœur lourd que le couple laissa l’enfant et la nourrice à Villefranche, Le baron ne cessait de se retourner, se demandant s’il reverrait l’enfant, le très haut avait déjà sauvé l’homme de la mort et en avait fait de même pour son épouse, le ferait il encore une fois si combat il devait y avoir…


La cavalcade les mena bien vite à Clermont, lieux de rassemblement de sœurs de son épouse, la capitale du duché résistait encore, et l’ancien soldat serait fier d’apporter son aide à la défense du château.

Il suivit donc sa jeune épouse dans les rue, se laissant guider jusqu’à une taverne, taverne qui était devenu le point de chute de l’ordre.


Drizz laissa Chloé entrer la première, bien que dans une autre circonstance il aurait sans doutes ouvert la porte à son épouse, mais à cet instant et il le voyait, se trouvait devant lui l’esquire des dames blanche et non pas son épouse, il était fier d’elle.
Le jeune homme emboita le pas de Chloé et posa son regard sur chaque dame présente dans l’auberge, les saluant d’un petit signe de tête.

Il se retourna enfin et fit quelques pas vers le tavernier.


Mon brave apportez à boire à toute ses dames, quant à moi servez moi ce que vous avez de plus fort, j’en ai grand besoin.


Pis se penchant un peu plus sur le comptoir

Un verre de prune pour la dame qui m’accompagne et ne vous en faite point j’ai de quoi vous payer.

Il alla prendre place non loin du petit groupe qui s’était formé, il s’assit sagement avant de regarder son épouse droit dans les yeux un bref instant avant de regarder chaque dame.


Je suis heureux de vous apporter mon épée pour cette noble cause
.

Puisse Aristote veiller sur vous
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Roseedumatin
[Dans une auberge à la Capitale]


Les trois Blanches entrèrent à la Capitale Bourbonnaise-Auvergnate, ou le trouble y était le plus mouvementé dans tout le duché. Encore des révoltes en vain, ne se lassent-ils pas ces brigands avec leurs tentatives et échecs, ne sont-ils pas convaincus que la défense du duché était renforcée ? Qu'ils se trouvent d'autres occupations, tout ce temps qu'ils ont perdu ils auraient mieux fait d'aller piquer les bourses dans d'autres villages, ou qu'ils retournent chez eux en Bretagne ou en Provence cultiver ou ouvrir une échoppe pour le bien de leurs contrées et d'eux même...

Ayant refusées l'invitation de la Conseillère Ducale Rosée pour séjourner au domaine de Montmorillon, les Dames Blanches préférèrent s'installer dans une auberge en ville pour y attendre leurs Sœurs qui n'allaient pas tarder à les rejoindre. Au triple galop, elles trouvèrent enfin une auberge des plus accueillantes, mais pas au point d'atteindre l'ambiance et la convivialité des auberges Montpensieroises bien sûr. La jeune Montbazon-Navailles laissa son étalon à la porte du lieu, et rejoignit sa cousine et sa sœur cadette. Une étrange sensation l'envahit en entrant dans cet endroit, elle s'était rendue compte qu'elle n'avait jamais mis les pieds dans une taverne ou auberge de la capitale, se contenant de faire des aller-retours à Montpensier qui étaient à une journée de marche de Clermont, ou bien, passer la nuit dans son bureau de Porte-Parole quand elle avait trop de travail, oui...Cela lui été déjà arrivé lui avait et personne ne s'en ai jamais rendu compte.

Elle entra dans l'auberge en regardant autour d'elle, en émettant un sifflement admiratif. L'endroit n'était pas luxueux mais bien chaleureux. Instinctivement, elle prit place dans un coin, mains croisées derrière sa nuque, pieds sur la table devant elle. Posture mais vraiment correcte mais là elle n'était ni au château de Clermont, ni au Castel des Dames Blanches. Elle prit une pomme juteuse qu'elle avait dans sa poche, la fit briller en la frottant du revers de sa manche, et mordit dedans. Crashhh.

Elle regarda ses sœurs, et au moment d'ouvrir sa bouche la porte de l'auberge s'ouvrit. Large sourire jovial en voyant sa marraine Chloé, et un homme qui l'accompagnait, surement son époux dont elle n'avait pas encore fait connaissance, ainsi qu'Eullalie la Murataise qui participait à la mission. elle se remit en une bonne posture et se leva pour les saluer.

Bien le bonjour à tous et bienvenue à Clermont ! Quoique j'aurais bien aimé vous recevoir à Montpensier...

Elle marqua une pause le temps que tous prennent place et continua.

Je me suis chargé de parler de notre venue au Cap'taine Korydwen concernant la défense. Nous aurons une salle à nous toutes seules à la caserne pour prendre connaissance des ordres quotidiens, la sénéchal de l'État Major a tout organisé, voyez ceci dans ce parchemin.

La Dame Blanche leur tendit le parchemin ou toutes les instructions étaient mentionnés, ainsi que la position des lances des Dames Blanches et quelques croquis pour éclaircir les instructions pour avoir une bonne idée sur la répartition des lances.

Elle écouta sa cousine puis se permit de lui répondre.


Nous devrions peut-être attendre nos autres soeurs, le soleil est encore haut. Nous avons encore un peu de temps devant nous.

Oui Alandrisse, je pense qu'elles ne tarderont pas à arriver, nous avons encore du temps.
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*atalante
[Dans une auberge à la Capitale]

Plusieurs jours de garde déjà à mon actif, quelques temps de repos trop court dans la caserne de la capitale ou l'on m'avait accueilli.
Caserne ou le bruit des troupes se préparant, bruit de ferraille, de cliquetis d'armures ne faisait que résonner et donc, permettaient peu de dormir comme il faut du sommeil réparateur.
C'est donc forte contente qu'ayant reçu la missive de mes sœurs me donnant rendez vous dans une des auberges de la capitale, je quitte avec mes maigres affaires roulées en baluchon les casernement de la COBA pour la douceur de l'auberge.


J'arpente les quelques rues qui me sépare du lieu de rendez vous, mon poney mené par la bride, gente bête de somme portant le fardeau à ma place.
Voici l'auberge, assez confortable dirons nous, l'écurie est là, j'y laisse mon compagnon de voyage, aux soins des palefrenier, il rejoint les chevaux de mes sœurs déjà sur les lieux.

J'entre à mon tour dans l'auberge, elles sont là, pas toute encore, mais déjà de quoi former la base de notre détachement, les autres vont arriver sous peu certainement.


Bonjour mes sœurs, je vous attendais depuis quelques jours déjà.
J'ai quelques tours de garde sur les remparts à mon actif, et je suis éreintée, la caserne n'est vraiment pas un lieu pour se reposer correctement, ça résonne trop là bas.
Je suis contente de vous voir là, il me semble avoir aperçu en sortant de la caserne l'amazone avec quelques cavaliers, elle à du aller au château pour voir le duc.
Vraiment, ça me fait plaisir, les soldats sont bien sympathique, mais bon, ça remplace pas la famille de l'ordre.
Une bière aubergiste s'il vous plait!


Je dépose mon baluchon sur le coté de la table ou siège mes sœurs, puis je les prend une par une dans mes bras, geste pour les saluer, plein de respect et de fraternité. Leur présence me dope, la fatigue s'évacue un peu.

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Pherea
Enfin, voilà Pherea à Clermont. Il lui avait fallu beaucoup de chemin pour arriver là. Pourtant le Berry n’était pas loin, même si le voyage s’était fait en partie à pied pour des raisons de discrétion, il lui avait surtout fallu convaincre son fiancé de la laisser partir en BA. Ce ne fut pas sans mal. Elle n’oubliait pas le ton moqueur sur lequel il lui avait dit qu’elle était incapable de tenir une épée. Il n’avait pas tout à fait tort… mais elle avait attendu un peu de soutien de la part de celui avec qui elle allait vivre pour le restant de sa vie. Il lui avait cependant promis de la rejoindre dès son mandat ducal terminé.

Pherea s’était portée volontaire pour venir en aide à Roséedumatin qui avait lancé l’appel à la commanderie des Blanches. C’était pour l’aspirante l’occasion idéale de prouver et de se prouver qu’elle était faite pour être membre à part entière d’un ordre de chevalerie et de défendre ceux qui en avaient besoin. Encore aspirante et peu habile avec une lame, Pherea avait été confiée à Lulue, une écuyère de l’Ordre. Cette dernière était venue la chercher chez elle, à Châteauroux et elles avaient pris la route dessuite, chargé de quelques victuailles et de leurs armes. Les deux filles avaient évité les villes au profit des campements en forêt. Lulue avait profité des repos nocturnes pour enseigner à Pherea quelques techniques de défense et les principes du combat à l’épée à la lueur du feu. Les cinq jours de voyage se déroulèrent sans encombre et elles arrivèrent au milieu de cette onzième journée de février à destination.

Aux portes de la ville, l’écuyère s’occupa de présenter l’aspirante et elle-même et demanda son chemin. Il tardait à Pherea de pouvoir s’asseoir et souffler un peu, car les deux femmes étaient parties très tôt le matin et avaient pressé le pas pour arriver au plus tôt rejoindre leurs sœurs et se mettre au service du duché.

Une fois arrivée devant l’auberge réquisitionnée par les blanches, Pherea adressa un sourire à
Lulue et se proposa de s’occuper des deux montures. Quand elle eu terminé, elle entra dans l’établissement. A l’intérieur, l’aspirante reconnue quelques personnes : Alandrisse avec qui elle fit une garde à la commanderie, Chloé qu’elle avait peu croisé mais dont elle avait beaucoup entendu parlé, Roséedumatin qui se devait d’être là et enfin Atalante, avec qui elle avait remué le dortoir au cours d’une belle bataille d’oreillers. Les autres présents lui étaient inconnus.
Pherea posa ses affaires sur une table et rejoignit Lulue pour saluer l’assemblée.
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Aspirante Dame Blanche
Une devise : "L'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but."
Alixe
[Dans une auberge, Clermont]

Enfin. Les deux Dames Blanches étaient arrivées. Enfin, le voyage était finit, et avec lui le calvaire des journées angoissantes. Désormais, de nouvelles journées débutaient, et eux avec elles leurs lots de nouveaux cauchemars, de nouveaux combats pour la jeune femme dépitée.

Alixe était à Clermont depuis samedi. Elle défendait la capitale Auvergnate depuis tout ce temps. Elle passait des journées éreintantes, épée en main, à scruter le danger pour mieux le repousser. Elle défendait ce Duché qui n’était pas le sien, mais aussi sa liberté, et le Royaume. Défendre, défendre. Se jeter à corps perdus dans la bataille. Laisser derrière soi les fantômes qui hantent les nuits pour mieux repousser les brigands. Elle ne pouvait pas. Ses journées étaient d’interminables lutte contre la mort, ou la vie, elle ne savait elle-même plus où elle en était. Que faire ? La mort, si proche, lui hurlait de la rejoindre … Ho, il aurait été tellement facile de se laisser aller, de baisser les bras, d’en finir avec ce sentiment qui lui rongeait le cœur … Mais non. Elle se bat. Elle se battra. Pour l’homme qu’elle se refuse à abandonner, pour ses sœurs.

Ce soir-là, Alixe rentrait à l’auberge où les Dames Blanches s’étaient établies. Porte qui se pousse pour apercevoir ses sœurs venues en renfort … Le mari de Chloé, qu’elle avait déjà aperçu à la commanderie ; Pincement au cœur. Tout lui rappelle Sagaben. Tout. Tout, jusqu’à l’odeur de cette taverne, jusqu’à ses missives qu’elles ne quittent plus, jusqu’à … sa cape qu’elle portait encore. Elle n’en pouvait plus. Alors, Alixe, qui abordait depuis une semaine un visage fermé où aucunes émotions ne filtraient, traverse d’un pas rapide la pièce en laissant courir un « Bonsoir » ferme, avant d’aller s’enfermer dans sa chambre. Elle se couche. Besoin de repos, besoin de dormir. Elle ne voulait plus penser. Plus sentir ces entrailles déchirées par la maladie, par ce sentiment. Elle se tourne, croit halluciner, pleure. La jeune femme sait bien qu’elle ne s’est pas remit de la maladie qui la prise en Limousin. Elle sait bien que sa vie est en danger. Mais elle refuser de s’avouer la réalité. Et combat, combat, pour cette fichue liberté qui finira peut-être par la tuer. Mais elle se refuse aussi à mourir. Pas avant de l’avoir revu une dernière fois. Pas avant de lui avoir dit ce qu’elle avait sur le cœur.

Entre deux sanglots, elle prend la plume et un parchemin, lui écrit une missive. Elle le sait en Lyonnais-Dauphiné, au conseil, incapable de sortir des frontières. Elle lui dit que son état s'améliore. Mensonge pour ne pas engendrer l'inquiétude.

Elle ne lui dit point que ses nuits n’étaient plus qu’insomnies, et ses journées luttes. Qu'elle ne tiendra pas. Elle le sait. Mais alors, que faire ? Rentrer en Lyonnais-Dauphiné ? Demander l’hospitalité à Rosée ? Où l’acceptera-t-on ? Alors la Dame de Deneuvre pleure, pleure, toute cette fatigue accumulée depuis des jours, toute cette tristesse qui la ronge, toute cette incompréhension.

Sûrement s’était-elle assoupie, finalement. Ces quelques heures de repos l’avait arrachées de ses cauchemars vivants. C’est une Alixe meurtrie qui se lève difficilement pour constater que la nuit est déjà tombée. Ira-t-elle faire une ronde, ce soir ? Elle se proposera. Avec le brin d’espoir de pouvoir se changer les idées. Ou peut-être de s’enfoncer encore plus sur le chemin de la mort.

Elle passe le pas de sa porte, s’avance dans le couloir quand une idée la frappe. Quelques secondes de réflexion suffit. Elle a prit sa décision. Peu importe les conséquences.

Titube pour descendre jusqu’à la taverne où les sœurs se font nombreuses. Yeux rougies qui scrutent chaque visages. Malgré leurs présences, elle n’y arrive plus. Visage fermé. Murmure, puis assurance.

Je pars demain pour le Lyonnais-Dauphiné.

Le pourquoi se lisait sur son visage rongé par les cernes et la fatigue. Elle regarde Chloé de ses yeux hagards, sachant que c’était elle la plus haut placé de l’Ordre dans cette taverne. Arf, et tant pis si corvée il y a.

Oui, demain, elle partirait, elle irait le rejoindre … Elle fuirait la mort.

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Lulue
[Tous les chemins mènent à Clermont]

Une envie de prendre des vacances…
Cela faisait des années qu’elle ne s’était pas arrêtée plus de quelques jours à Châteauroux, et même si elle trouvait l’air de Berry irrespirable parfois, elle aurait aimé prendre quelques jours pour s’occuper de ses affaires, faire preuve d’égoïsme, pour une fois.

Et puis il y eut l’appel de Roséedumatin à la commanderie.
Elle aurait souhaité y rester sourde la Dame, mais comment cela aurait-il été possible alors qu’il y a peu l’alliance entre le BA et la Dame Blanche à l’Ecu Vert fut fêtée ?
Comment pourrait-elle oublier le maître mot de l’Ordre… Sœur entre sœur ?
Et pour finir, Pherea allait partir pour la première fois en mission avec l’Ordre.
Alors Lucie avait promis de veiller sur elle nuit et jour telle une grande sœur.

Elles partirent tôt ce jour là.
L’aube ne pointait pas encore le bout de son nez.
Un petit détour par la forge du Ténébreux avant de partir pour le BA, afin que la lame de leur épée soit aussi tranchante qu’un rasoir.
Chemin faisant, Lulue testait durant les pauses l’habilitée offensive et défensive de l’aspirante et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle manquait un peu de pratique…
Et bien soit, l’Ecuyère avait quelques jours pour rectifier cela.

En pleine campagne pour plus de discrétion, Lucie en profitait également pour enseigner les bases nécessaires à sa sœur, comme ne jamais quitter son adversaire du regard ou que les armes ne sont pas qu’un matériel pour ôter la vie…
Puis, elle la laissait se reposer, tandis qu’elle montait la garde la nuit… rien de plus facile pour une insomniaque dans son genre.

Le 5ème jour, les Dames Blanches virent enfin les portes de Clermont se dresser devant elles…
Salutations des maréchaux où elle explique qui elles sont et la raison de leur venue, bien que cela semble évident.
Un étonnement de ne les voir que toutes les deux.
Il faudrait expliquer à Rosée, que l’Ambassadeur a eu un ennui de dernière minute et à donc été obligé de rester en Berry.
Une explication approximative de l’endroit où se trouve l’auberge et les voilà en route pour rejoindre leurs sœurs…



[Auberge ? Vous avez dit auberge ?]

Les deux sœurs ne mirent pas longtemps à trouver le point de chute indiqué.
Pherea se proposa pour s’occuper des montures.
Elle lui confia donc Hasufel.
Après l’avoir remercié, elle ne put s’empêcher de scruter minutieusement les alentours et d’être frappée par le calme apparent.
Le calme avant la tempête ?

Sa sœur de retour à sa vue, elles pénétrèrent toutes deux dans le dit point de rassemblement des Blanches.


Bonsoir mes sœurs !
Alors c’est ici notre petit coin de paradis ?


Petit sourire malicieux…
Le ton peut encore être à la plaisanterie, ça ne sera plus le cas dans 2 secondes.


Qui peut nous faire un petit topo ?
Pour notre part, le voyage s’est passé sans encombre. Rien de spécial à signaler.


Phrase à peine terminée qu’une Alixe aussi glaciale qu’un vent d’hiver arrive leur annonçant son abandon de la mission dont elles s’étaient toutes portées volontaires…

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Alandrisse
Les discussions avaient repris, les boissons étaient dans les mains. Chacune parlaient, donnaient son point de vue quand à la manière d'agir. Le repos, elle ne se l'était pas encore accordée, il fallait s'organiser au mieux. Les soeurs arrivaient au compte goutte, elle ne tournait même plus la tête pour savoir qui entrait. La jeune femme reconnaîtrait la plus part de ses soeurs les yeux fermés. A force de vivre ensemble, certains détails l'avaient marqué. Elle ne s'en était pas rendu compte avant aujourd'hui, un sourire s'afficha sur son visage pour disparaître aussitôt. Beaucoup de chose la préoccupaient en ce moment, l'apprentie était concentrée sur la conversation, mais elle était soucieuse pour sa cousine. Partir ainsi, ça ne lui ressemblait pas, le voyage depuis le Limousin, n'avait fait que renforcer ses doutes. Accoudée à la table, elle laissa sa tête se reposer sur un de ses bras. Regard perdu dans le vide, un instant elle tenta de comprendre le départ d'Ali... Sa main libre traçait le contour de sa chope, ce geste lui permettait de reflechir, la fatigue par contre était une digue qui empêchait ses réflexions d'atteindre leurs buts.

Une porte qui s'ouvre, le dernier groupe était là, elle se mit droite, pour leur dire bonsoir. Écoute leurs dires, en effet un résumé de ce qu'elles avaient prévu pourrait s'avérer utile. De nombreuses idées avaient été lancées, il était temps de s'atteler à la tâche. Elle allait prendre la parole quand Ali débarqua. Les yeux hagards, un visage qu'elle reconnut, la jeune femme se mordit la lèvre. Elle comptait partir... dans cet état. Elle se leva à son tour, une réaction spontanée, sans vraiment avoir eu le temps de prendre la mesure des actes.


Je viens avec toi. Si tu penses que je vais te laisser partir comme ça.

Al se retourna vers Chloé, le regard insistant. Avec ou sans son accord elle irait, la Blanche n'abandonnerait pas sa cousine ainsi..
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Alixe
[Auberge, où tout n’est que douleur dans l’esprit et le corps d’Alixe]

On aurait dit un pigeonnier. Les portes claquaient, les sœurs arrivaient, repartaient, parfois un homme venait annoncer telle ou telle nouvelle. Autant de courants d’airs dans l’esprit d’Alixe, autant de confusion. Elle voit bien une Lulue malicieuse, comme toujours, qui entre, salue ses sœurs. Elle lui envierait presque son air joyeux. Dans sa voix suinte la douleur lorsqu’elle lui répond.

Bonsoir, Lulue.

Elle laissera une autre sœur faire un bref résumé de la situation. Pour l’instant, Alixe se contente de regarder la Castelléo avec un regard de douleur, un regard désolé. Elle ne voulait laisser ses sœurs ici. Mais la vie implique des choix, et ce choix elle l’avait pris sans l'once d'un regret. Un toussotement rauque s’élève, avant qu’elle ne se tourne vers Alandrisse, sa sœur de cœur. Bouche qui s’ouvre, se referme. Comment ça, elle voulait partir avec elle ? Non, elle ne voulait embarquer personne dans ses histoires, dans sa tristesse. Balbutiements.

Al, tu …

Larme qui pointe sur le coin de ses yeux. Essuie d’un geste de main rageur la preuve irréfutable de sa tristesse qu’il est hors de question de montrer en public. Où était passé l’assurance qu’elle avait pris au cours des dernières semaines ? Elle n’avait même plus la force de lui hurler en tout franchise ce qu’elle pensait. Ses défenses volaient en éclat. Dans un effort, elle réussit à esquisser un faible sourire à Alandrisse en un murmure silencieux pour la remercier.

Chloé, maintenant. C’était elle qui fallait convaincre. Convaincre de ne pas la clouer ici, sur un lit, avec pour conviction de la soigner. Une pensée raisonnable aurait pris ce chemin.
Il ne serait donc pas étonnant que Chloé lui refuse le droit de partir…

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Alandrisse
Lève la main agacée, vers sa cousine. Elle sentait bien les regards sur elle, mais peu importait. Elle tenait à ses soeurs, s'était une chose dont elle était sur. Seulement voir partir Ali ainsi, une misère parmi les brigands qui rodaient encore, son coeur lui dictait de l'aider envers et contre tout. Elle savait bien ce qui pouvait hanter les pensées de sa soeur... ses yeux se perdirent un instant sur le visage de sa soeur. Une grande respiration plus tard, elle se retourna vers l'assemblée.

Rien ne me fera changer d'avis. Je préviens tout de suite. Je vais aller me reposer pour le voyage de demain.

La blanche salua ses soeurs... demain peut être qu'elle ne les verrait pas. Elle devait reprendre des forces et pour cela dormir devenait un détour obligatoire. La jeune femme fila dans l'escalier sans même se retourner, posa une main sur l'épaule d'Ali en passant devant elle, sourire de soutient, regard plus déterminée que jamais. Enfin dans sa chambre, l'apprentie tomba sur son lit et s'endormit.
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Wonderanny
Retour du Limousin.

Triste Retour … la Peste ou elles avaient tenté, la Peste ou elles avaient tout tenté pour soulager les habitants. Les Dames Blanches, un ordre répondant aux ordres du Roy, des guerrières, oui… mais pas que !
Nombreuses sont les facettes de ces Dames souvent trop inconnues. Guérisseuses, Emissaires, Muses… Des Dames aux nombreuses casquettes. Actives réactives. La preuve ! Et là, la place de la bataille était loin d’être armée… enfin si armée de patience et de courage uniquement.

Traverser le Comté puis le Duché bercé par le flot incessant de nécessiteux qui tentaient de fuir l’horrible maladie. A mesure que le petit groupe avance les représentants du comté qui les accueillent se répètent inlassablement : « vous n’auriez jamais du venir ! » A la réponse donnée, les regards se font étonnés souvent incrédules. Seraient ils suicidaires ? Frémissement de sourire de la Dame des Dames. Non ! Tel est leur devoir. Elles se sont engagées. Des Dames Blanches accompagnées d’un excellent médicastre. Leur vie pour leurs sœurs, leur vie pour le Roy, leur vie pour les habitants…

La Peste ! Non… pas Rosée hein… qui admirablement avait alerté les Dames, avait organisée avec brio le déplacement, l’arrivée, l’installation… Enfin bref, les Dames Blanches !


Clermont – Auberge

Impossible de s’en souvenir. Comment était elle donc arrivée jusqu’à cette chambre ? Quasiment couchée sur l’encolure de son numéro X des descendants de Fouc le Camp. Grogie, absente, grognante, elle avait suivie la petite troupe sans conviction. Combien de regards apeurés avaient ils croisés ? Combien avaient ils rencontrés de processions, priant, munies de cierges gigantesques déambulant à travers les villages et les campagnes enneigés ? Seuls ces regards revenaient troubler ses souvenirs.
Un mal de tête, un mal de ventre, une lente agonie.
Juste l’envie de rester tranquille, juste l’envie d’être seule avec son mal. Mais quel est il ? Avez-vous déjà entendu des hommes casser des pierres à la mine ? ! C’est que… au bout d’un moment le bruit de la pierre qui se brise en embrassant l’arme qui l’attaque est des plus insupportables ! Avez-vous déjà eu l’impression que … la mine était dans votre tête ? Vous j’sais pas mais… elle si !
Bercées dans son mal, ballottée dans ses souvenirs.
Revoir ces moments… Petite avec Vasco, Oya, Ali et Lady… apprendre… grandir… revoir ses sœurs heureuses au bras de leurs prétendants, jusqu’à revoir sa rencontre avec le beau lieutenant… Apprendre encore, découvrir les douceurs de l’amour tout comme la douleur de celui-ci. Revoir chaque visage des Dames, chaque visage des soldats de la Coba…
Repenser à ce jour ou ils se sont dit Oui !
Mais lui, ou est il ? Ils devaient se retrouver à Montpensier... Jamais ! amais elle ne l'avait revu. Jamais il n'était revenu.
Repenser à ce combat de la vie pour donner vie à leur petit.
Repenser aux combats en Anjou, en Champagne, en Orléans...
Repenser aux combats des Miracles.

Tout est flou... tout se trouble, tout resonne dans ses tempes brulantes.

Repenser à la douleur, aux pustules, aux crachements de sangs et à la longue agonie qui s’ensuit… La mort…
La mort... Elle l’a emporté… Noirs songes ou elle le voit pour la dernière fois… Il n’est plus…l’Ange a disparu. Ses ailes ne sont plus. Au fond de son coeur, elle le sait... L'espoir a cessé. Cette fois elle le sent... L'Ange n'est plus. La lame étincellante traverse le coeur déjà bien effrité de la Dame, la douleur fait vriller son ame.

Yeux clos, marmonnant un « ça va ! » de temps en temps quand à la porte quelques coups résonnent.
Oublier toute responsabilité pour se concentrer sur ce mal qui la ronge lentement.
Envie de s’enfoncer encore plus dans la pénombre de la chambre, sous les draps glacés… Seule… pour une fois, avec pour unique souvenir, ce visage qui elle le sait à présent a disparu à tout jamais.
Seule.

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[Cherche joueur pour le fils de W, me contacter par mp]
Absente du 13 au 21 février
Chloe_de_chesnais
[Dans l'Auberge, ou comment réclamer des corvées... ]

Assise à la tablée avec ses sœurs. Discussion, savoir comment s’est passé le voyage. Savoir si beaucoup de groupe ou de personne avait été croisés. Les arrivées se succédaient dans l’auberge qui les avait accueillit quelques heures plus tôt… accueillit… enfin, qu’elles avaient plutôt réquisitionné pour une meilleure communication des ordres et un meilleur roulement des patrouilles.

De nouvelles Dames Blanches qui arrivent pour donner les informations qu’elles avaient pu trouver sur les routes ou directement au Château de Clermont. Rosée faisait bien son travail. La mobilisation avait été rapide et très efficace. Un grand nombre de Dame Blanche s’étaient réunies afin d’aider ce grand Duché…
Ce grand Duché qui finalement représenté un peu l’âme des Dames Blanches… Et des anciennement nommée « Amazones ». Car la plupart des « anciennes » venaient de cette province. De maigre souvenir, part son jeune âge encore, l’Esquire pouvait se souvenir de Lady, Alivianne ou encore Oya. Et maintenant la releve était assurée. Azelie, Rosée, Atalante et encore tant d’autres.

Ce grand Duché ne serait pas seul dans la difficulté de cette épreuve… Quand Rosée leur tendit un parchemin détenant de nombreuses informations. Elles pourraient désormais se répartir en petit groupe, afin de rayonner plus amplement sur la grande ville et affiner leur recherche jusque dans les moindres recoins noirs.

Toutes étaient réunies… ensemble… sous le même étendard… cette dame blanche entourée de vert… Cette Dame Blanche qui était désormais leur fierté et leur symbole... Cette Dame Blanche qui suivait le Roy, et qui de plus l’avait reconnu parmi les Ordres Royaux du Royaume. Les discussions battaient leur plein, le plus introvertie des villageois n’aurait pu en placer une…. Non pas parce qu’elles étaient des femmes loin de là…
Mais pour mettre en place un plan de navigation dans la ville, sans gêner l’armée officielle et les maréchaux.

Chaque Dame Blanche avait son mot à dire. Pour certaines, ils étaient mieux de partir du centre pour aller vers les remparts. Pour d’autres s’étaient l’inverse. Aucune ne s’était contentée d’hocher la tête. Apportant leurs explications, pour montrer que leur idée était la meilleure pour la défense de la capitale.
Durant la conversation, certaines étaient partie à l’étage afin de se reposer du voyage, tandis que d’autre cachée leur fatigue en buvant une première bière auvergnate.

Chloé, elle, écoutait, notée, dessinée les plans d’actions. Jetant à plusieurs reprises des regards vers son époux, pour être certaine qu’il ne partirait pas en courant en voyant les techniques et l’approfondissement du plan avant la mise en pratique.
Mais finalement n’était-ce pas cela les Dames Blanches ? Un apprentissage théorique, pour la connaissance des bases. Un approfondissement théorique avec quelques pointes de pratiques… Et finir par la pratique en tout état de cause…
N’était-ce pas cela la description de chacun des rangs ? Apprends pour mieux défendre ? Apprendre pour mieux savoir ?

Oh cela était certain, pour la plupart, elles étaient jeunes, pleines de fougue, et devoir les enfermer dans une salle ou dans une écurie pour leur apprendre les rudiments de la médecine ou les principes fondamentaux de leurs montures, n’était pas toujours d’une grande facilité. Mais à force, elles seraient comprendre pourquoi l’apprentissage ne commence pas tout de suite par monter, se battre et guérir. Car sans le savoir faire… Il n’y a que la mort qui peut advenir…

Quand un bruit dans l’escalier se fit entendre… Il raisonna dans toute l’auberge, et le silence se fut, on pouvait presque entendre le bruit des oiseaux qui picoraient les reste des plats du tenancier à l’arrière de la maisonnée.
Toutes les Dames Blanches s’étaient retournées pour savoir ce qui se passait. Quand elles aperçurent Alixe. Celle-ci ne semblait pas dans sa plus grande forme. Et comme dans un dernier souffle, la demoiselle leur apprit qu’elle s’en allait.

La Scribe Adjointe écarquilla les yeux. Ses mirettes azurs s’étaient comme bloquées sur le visage de sa sœur. Pourquoi partir ? Mais surtout comment ? Nul le temps de réagir qu’Alandrisse se leva a son tour. Et lui envoya un deuxième boulet en plein visage… Par Aristote qu’avaient-elles donc toutes les deux attrapés pour vouloir partir comme ça d’un coup, précipitamment.
Alixe s’était mise à pleurer… ou plutôt remise à pleurer, ses yeux rouges l’avaient trahie à sa descente de l’étage.

Sœurs entre sœurs… Alandrisse l’avait bien comprit…

Et c’est après avoir déglutie difficilement, que Chloé se mit à répondre, encore dans un état de choc. Ses prunelles se baladaient entre ses deux sœurs.


Vous partez ! M’enfin... Vous partez où ! Alixe, crois-tu vraiment que cela est raisonnable vu ton état ? Tu me sembles bien fatiguée et à bout de force. Tu ferais mieux de te reposer à l’auberge. Nous prendrons tes gardes. Mais ce voyage va t’affaiblir encore plus voir….

La Blanche Esquire s’arrêta là… le voyage n’allait pas l’affaiblir mais la tuer ! Elle était bien trop faible pour partir comme cela même avec l’aide d’une autre. Bénédicte les regardait stupéfaite. Mais aujourd’hui, elle se devait de soutenir l’honneur de l’ordre. Toutes étaient venues ici afin de défendre le Bourbonnais-Auvergne, et non arriver puis repartir…

La guérisseuse avait bien vu le mal être physique et mental d’Alixe, mais la Scribe et membre du conseil ne pouvait laisser passer ce geste. Elle se devait donc de prévenir que des sanctions seraient prises à leur égard.


Puisque votre décision a été prise sans même être venu nous consulter avant. Toutes les deux devez savoir que ce départ ne restera pas sans suite ! Des sanctions seront prises pour vous deux, pour avoir fuit la mobilisation et abandonné le reste du groupe, sans l’accord d’un membre du conseil.
Nous avons une hiérarchie, vous vous devez de la respecter !
Et puisque cela ne semble pas vous effleurer un instant, nous serons vous le rappeler à notre retour de la commanderie !


Ses yeux s’étaient noircis pour cacher la pointe d’amertume et de colère… Ses sourcils s’étaient froncés… Et ses yeux azurs étaient devenus d’un gris aussi triste que celui du ciel par temps de pluie.
Alandrisse venait de partir… Chloé saurait se lever tôt demain, afin de s’assurer du bon départ de leurs sœurs. Elle les accompagnerait jusqu’à la sortie de la capitale. Espérant que durant la nuit, l’Esquire se serait fait une raison.
La Blanche se leva, attrapant le bras d’Alixe.


Je te remonte dans ta chambre. Tu dois te reposer si tu veux arriver en vie jusqu’à ton Duché !

C’est ainsi qu’Alixe et Chloé repartirent à l’étage dans l’une des chambres disposées pour les dames blanches. Bénédicte sortie quelques plantes pour soulager les maux de sa sœur. Sans vraiment savoir pourquoi et comment. Alixe semblait bien trop faible pour expliquer son état.
Un peu plus tard, la Baronne referma la porte de la chambre derrière elle, poussant un profond soupire dans le long couloir de l’auberge…. Prenant son courage, elle redescendit voir le reste du groupe, pour finir de mettre au point leur patrouille du lendemain…


Bien... après cet évènement revenons à nos moutons. Après toutes ces idées, le mieux serait de partir du centre et se diriger vers les remparts. Tout en créant plusieurs groupes au sein du notre.
Nous partirons demain en début de matinée. Un groupe ira vers le Nord direction Montpensier. Et l’autre vers le Sud direction Murat. Puis nous nous rejoindrons au même point de départ.

Cela vous va ?


Son regard parcourut le tour de la table. Prenant les avis de chacun. Le groupe était au complet, la nuit ne tarderait pas à pointer le bout de son nez. Les cavaliers fatigués, et la journée du lendemain serait encore longue…
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A la recherche d'un joueur pour faire vivre pnj homme
Drizz
[Dans l’auberge de la capitale]

Le jeune baron était toujours attablé un peu plus loin que le petit groupe tout en buvant le verre qui se tenait devant lui, son regard s’était posé sur l’extérieur, regardant ainsi vers les remparts et les points de défense du village, ces points étaient nombreux, ce qui finirait bien par décider les brigands de quitter les lieux. Les défenses étaient bien en place, beaucoup de monde était mobilisé et pas des moindres, rien que de savoir déjà l’ordre de la Dame blanches à l’écu vert suffirait à en faire pâlir plus d’un. Avant même que Drizz ne rencontre son épouse, se nom ne lui était pas inconnu. Quel soldat ou futur soldat pouvait ignorer le nom des ordres de chevalerie, en tout cas pas lui.

La taverne se remplissait à vive allure, le baron s’était levé de sorte à se rapprocher un peu de la table des dames, non pas qu’il se sentait seul, mais peut être que son expérience militaire pourrait aider son épouse et ses sœurs. C’est à cet instant une des dames blanche fit par de son envie de quitter Clermont pour rejoindre son duché, cette même dame blanche qui était quelques semaines plutôt alitée en face de son épouse, et pour l’heure, on pouvait lire sur son visage qu’elle avait eu beaucoup plus de mal que Chloé à se remettre de ce qui l’avait poussé à rester cloué sur un lit.

Là, l’ex sénéchal soupira discrètement, hésitant même à s’assoir prés de cette table, voila une chose qui ne devait arriver, quoi qu’il arrive ou quoi qu’il puisse se passer, un groupe armé était avant tout une famille, et pour le Baron, quitter ses sœurs ne méritait que punition au seins de l’ordre, bien qu’il ne doutait pas que les supérieurs de cette jeune femme saurait le lui faire comprendre. Déception dans le chef du jeune homme alors qu’il n’était pas de l’ordre, mais dire il ne pouvait… Et se fut le tour d’une seconde d’annoncer son départ… Drizz laissa les dames régler leurs comptes, un petit sourire quand Chloé en vint à énoncer ce qui pourrait leur arrivé à leurs retour prochain à la commanderie.

Un brin de nostalgie le parcouru, l’ordre lui manquait, la discipline tout autant, depuis son plus jeune âge il était militaire, et pour l’heure, il se rendit compte que quoi qu’il fasse ou qu’il puisse se trouver, tout saurait le lui rappeler… Alors qu’il était encore dans sa rêverie, Chloé avait prit le chemin de l’étage pour allonger sa sœur.
Leger regard vers les dames qui montent, pauvre d’elle… Comment comptait ‘elle quitter Clermont dans cet état, un acte suicidaire, un acte inconscient… Qu’est ce qui pouvait pousser cette dame à partir si vite, alors qu’ici, elle pouvait avoir toute l’aide dont son corps avait besoin.
Dans un coin de sa tête, Drizz pensa que la seule chose qui aurait pu lui faire quitter une mobilisation serait l’amour qu’il porte à sa douce. Pour elle oui il aurait tourné le dos à n’importe qui.

Il finit enfin par prendre place à la tablée, laissant son regard se balader sur chaque dame présente, comme pour les interroger de ce qui avait bien pu pousser deux de leurs sœurs à partir avant la fin de la mobilisation, aucune n’eu le temps de répondre que déjà Chloé revenait vers la salle ou se tenait le groupe.
Elle reprit place avant de parler de leurs plan de défense, la Drizz se sentait de moins en moins en territoire inconnu. Il posa son regard sur son épouse, laissant un petit sourire se dessiner. Un peu surpris de se qu’elle pouvait expliquer, encore que pour avoir travaillé avec elle au sein d’une garde comtale, il savait fort bien de quoi elle était capable. L’idée des groupes lui semblait plutôt bonne. Il acquiesça d’un petit signe de tête.

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