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massacre hydrique en roue libre

--Bourru
Bourru se réveilla d’humeur joyeuse ce matin là, ce qui chez lui se manifesta par un rictus abominable de ses lèvres minces comme un couperet et de ses mauvaises dents jaunâtres et disparates. Si on rajoute la plissure de ses petits yeux vicieux et la grosseur dans ses braies, on commencera à peine à toucher l’état du bonhomme à l’instant où il sortit de sa cahute nauséabonde en se grattant avec insistance le fondement. Car Bourru mangeait très épicé, à vrai dire, pour lui l’épice était le met principal, le reste n’étant que l’accompagnement. Il était de ces drogués qui chaque jour augmentaient la dose, toujours insatisfaits, toujours frustrés de ne pouvoir atteindre ce degré de nirvana tant espéré, cette plénitude utopique qui effacerait d’un revers de manche une existence gâchée. A sa décharge, Bourru n’avait pas été gâté. Il était d’une laideur, mais d’une laideur, qui n’avait d’égal que son odeur. Même sa mère avait refusé de lui donner le sein, ne sachant trop si c’était ses yeux ou son nez qui le repoussaient en premier. Il serait vain de le décrire tout à fait, la langue n’a pas prévu le vocabulaire adéquat pour réaliser cette tâche ardue, sachez simplement qu’il inspirait le dégoût le plus vivace qui soit et qu’il suffisait qu’il apparaisse quelque part pour créer un grand vide abyssal autour de lui.

Les autorités du Rouergue avaient fini par se pencher sur son cas, à distance respectable quand même, n’oublions pas que les dentelés sont gens délicats. Un tel individu, forcément, ce devait bien être utile à quelque chose. On avait pensé tout d’abord à l’utiliser pour vider les tavernes le soir, à l’heure du couvre-feu. Il s’était révélé d’une efficacité redoutable, il fallait voir détaler les soulards, renversant tables et chaises et décuitant instantanément quand il pointait le bout de son mufle grumeleux. Efficace, oui, seulement son odeur pestilentielle s’imprégnait dans les murs, les boiseries, les sols, les tapisseries, et les tavernes restaient désertes du matin au soir, ce qui valut assez vite une belle révolte des tenanciers et de leurs clients. Alors, on pensa à lui comme éclaireur des armées, toujours loin devant évidemment, idée lumineuse, le Rouergue commença à gagner toutes les guerres, et sans combattre s’il vous plaît. On se frotta les mains au château. On s’imagina conquérir sans peine tout le royaume. Sauf que rapidement, les ambassadeurs se succédèrent devant le conseil, criant au scandale, et les règles de l’art, et celles de la noblesse, et les accords de Genève, c’est pas du jeu,vraiment, on boude, sans parler de l’inquisition qui voulut sans mêler, accusant le comté des pires tendances, sorcellerie et diablerie que tout cela, si bien qu’il fallut renoncer.

Or donc, on le vit un matin, alors qu’on prenait soin de contourner sa propriété de plusieurs hectomètres, aller au clapier et saisir un lapin. On s’approcha, pris d’une curiosité malsaine, un mouchoir brodé et imprégné de lavande sous le nez, et on regarda la scène avec des yeux horrifiés. Là encore, le vocabulaire me manque pour bien saisir le tableau, je vous promets d’étudier la question d’arrache-pied pour les prochains épisodes. Sachez cependant que le on en question dégobilla les neuf mètres de ses intestins et renonça à vivre avec un tel poids sur la conscience. Il eut quand même le temps sur son lit de mourant d’en informer quelque ami haut placé, ne trouvant pas plus que moi les mots pour expliquer la chose mais réussissant assez à interpeller son compère pour qu’il décidât d’aller au Castel en courant comme ce pauvre léporidé avant son supplice afin d’alerter la comtesse.

Ainsi, on comprit ce pour quoi il était fait. Bourru serait bourreau. Le bourreau du Comté. Ne manquait plus qu’à lui trouver matière à exprimer son talent. Heureusement pour lui, il y avait juge actuel en tribunal du Rouergue qui faisait parfaitement son pendant, enfin, façon de parler, disons qu’il se démena pour lui trouver clientèle. Bourru put donc assez vite se mettre à la tâche. Mais les premiers suppliciés, aussi nombreux que les sept doigts de ses mains, se révélèrent décevants, se prêtant au jeu de mauvaise grâce et surtout refusant de passer l’arme à gauche, ce qui pour un bourreau était, vous en conviendrez, le comble de l’humiliation.

Et voilà qu’on lui proposait de s’occuper de Garance, l’Hydresse, celle qui avait bouté dans les douves la fière Harpège qui créait tant d’émoi dans ses pantalons. Un morceau de choix. Une promesse de réussir enfin son coup, de finir le travail, sans omettre avant de s’en donner à cœur joie, de la faire passer par toutes les atrocités, de laisser libre court à son imagination tortueuse et criminelle. On lui proposait la roue ? Ce sera donc la roue.

Pas regardant, Bourru.

Pour l’heure, il s’agissait d’aller cueillir chez elle son assistante, la seule personne sur cette terre qui pouvait le sentir sans toutefois pouvoir le blairer, puis d’aller en place public de Rodez installer son matériel.
--Cruelita
Cruelita, trop grande pour le commun des mortels, une chevelure de feu descendant jusqu’au bas des reins, ondulé à souhait. Un visage de celles qui en ont vu des mètres… Enfin des mètres… vu que c’était pour la plupart des noblios..
Des jambes à n’en plus finir, une paire de fesse à faire damner un curé.. Quand à sa poitrine.. aussi énorme que tombante. Dur loi de la gravité..

Oui Cruelita est une chaudasse une vrai comme jamais vu auparavant. Elle est passé par la cour du roi dans les bras même de celui ci en passant par les noblios du Limousin à l’Artois en passant par la Bretagne..

Des noms ?? bien sûre voyons mais ça se paye cher, très cher.. tout comme son corps maintenant car il à prit beaucoup de valeur.. à force.. Tellement de valeur que tout le monde la crains. Les confessions sur l’oreiller, elle en a entendu un paquet.

Mais voilà son problème, si elle en a tellement entendu, c’est qu’il n’y à que le bourru qui ne lui est pas passé dessus.. Aucune crainte avec lui, elle ne risquait rien et vice versa . Un seul accessoire avec lui, une pince pour se boucher le nez quand elle s’approché de trop prêt.

Elle ne pouvait pas le blairer mais il lui avait tout appris.. L’art de la torture, plus jouissif que certains actes qu’elle devait accomplir pour subvenir à ses besoins. Mais le plaisir remplace vite le besoin, elle aime çà et y prend de plus en plus plaisir.

Installé dans une maison close où elle pouvait s’adonner à son plaisir sans retenue elle avait suivit le bourru entendant au loin les BAM BAM de plus en plus fréquents ce qui signifié qu’elle allait s’amuser.. enfin.

Au petit matin on frappe à la porte de la maison close . En petite tenue, Cruelita descend pour ouvrir et voit l’bourru planté là lui faisant signe qu’il était temps d’y aller.

Elle remonta rapidement enfiler sa tenue de cuir de vachette toute neuve, un trait noir sur les yeux ses escarpins haut perchés. Et hop direction la place public pour installer le matériel avec sans oublier ses propres outils qui n’attendaient que ca depuis un petit moment.

Le supplice de la roue.. un vrai régale ce début de journée
--.garance.


Geôle première classe. Pas d’ouverture vers l’extérieur. Le noir absolu. Adossée à un mur suintant, Garance caressait d’une main négligente les quelques rats qui y avaient trouvé refuge.

Emiettant le pain rassis que les gardes lui avaient jeté à la figure, Garance leur donnait à manger. Une cruche d’eau pour étancher sa soif et les pensées vers le dernier jour avant le supplice.

Elle entendait vaguement les préparatifs de son exécution . Coups de marteau, ahannement des ouvriers pour monter une estrade sans doute et la foule. Ivre de sang pour se défouler de son apathie.

Elle s’était battue contre des armées, mais là, il ne lui restait que son esprit.


Petit scarabée, enfin !
Vous êtes bien joyeuse vous ou joyeux. Je ne sais jamais si vous êtes homme ou femme ?
Toujours ces interrogations stupides.
On fait ce qu’on peut.
Allons, allons, réjouis-toi.
J’ai un peu de mal, vais vous dire.
Le passage de la douleur ultime
Merci pour le renseignement, ça me réconforte.
Cesse de parler comme une humaine de bas étage.
Hum..
C’est ta chance.

Garance de soupirer.
Qui sait si le Dode t’apparaîtra ?
Ah oui, le Dode. Depuis le temps qu’on m’en parle.
Mets son existence en doute et tu seras rejetée sur terre comme une pauvre hère.
Mwoui..


Récalcitrante, réticente, elle l’avait toujours été d’une manière ou de l’autre. Déjà en Bourgogne, ses dents n’avaient pas repoussé après le choc contre l’armée de la Frimeuse. Fernand, taciturne et froid. « Tout repousse chez une hydre ». Il avait fallu la bataille contre l’armée du Languedoc pour vérifier le bien-fondé de l’enseignement du Dode. Fausses dents disparues. Entière. Et toujours un fond de scepticisme accroché comme la chair à ses os.

Plongée dans ses réflexions, elle attendait que la porte s’ouvre et qu’on l’emmène.
--Bourru
Bourru descendait la grand rue qui menait à la place publique de Rodez comme Moïse ouvrant la Mer Rouge, c'est-à-dire qu’il refoulait les villageois devant lui, des vieillards qui retrouvaient des jambes de vingt ans pour courir dans les maisons, des mômes pétrifiés sur le pavé, braillant, hurlant, et que des bras saisissaient à la volée pour les faire entrer précipitamment, des portes, des volets qui claquaient, avec les coups de marteaux qu’on entendait au loin en échos, tout ceci créait un joyeux tintamarre, du moins aux oreilles avertis de bourru, et la grimace horrible de son sourire s’accentua encore, comme si elle avait décidé de déchirer les chairs molles de son visage malsain pour faire le tour de sa tête.

-Holà, Cruelita ! On n’attend que toi, céans !

Il était obligé de s’arrêter régulièrement, laissant stagné son gros nuage de putréfaction, au grand damne des habitants calfeutrés derrière les fenêtres et pestant qu’on n’ait pas encore à cette époque amélioré les systèmes d’isolation. C’est que la Cruelita, si haut perchée sur ce qui lui servait de chaussures se tordait les chevilles tous les trois pas, jurant comme un conducteur de mules, et ils n’avançaient pas.

-Je sais pas si t’es au jus, la vilaine, mais on a l’hydresse à torturer pour l’apéro ! J’ai fait affaire avec la gente aubergiste, dix pour cent sur les boissons, ça te parle ? Alors, ramène tes grosses miches.

Ils finirent quand même par arriver à destination et contemplèrent le spectacle avec ravissement. L’échafaud était terminé et il trônait fièrement au milieu de la place. On était justement en train de fixer la roue sur un essieu pendant que d’autres montaient par l’échelle tout le matériel du Bourru et de la Cruelita, et il y en avait, à tel point qu’on faisait la chaîne. Evidemment, l’odeur précédent la vue, l’arrivée des deux loustics créa un vent de panique et les ouvriers saisis soudainement d’effrois laissèrent tout tomber et prirent leurs jambes à leur cou, on les retrouverait sans doute en Languedoc ou en Espagne le soir même.

-Putain, les gars, faut pas déconner, c’est pas à nous de finir le travail, c’est pas dans le contrat, ça !

Il soupira, ce qui chez lui était fort risqué puisque qu’il aspira son haleine pestilentielle, tourna de l’œil avant de se reprendre et commença à monter sur l’estrade son kit du parfait tortureur délaissé par les froussards. Il y avait de tout : des pinces, des couteaux, des scalpels, des marteaux, des crochets, des entonnoirs, des cordes, des ficelles, des vrilles, des pics, des barres et des mâchoires de fer… ah, il fallait être bien organisé pour s’y retrouver, heureusement, Bourru était un méticuleux et il disposa le tout dans un ordre bien précis sur une longue planche entre deux tréteaux qu’on avait prévu pour lui, répétant mentalement et se délectant par avance de la façon dont il allait cuisiner la belle brigande.

Puis il s’approcha de la roue en se fourrageant les parties de contentement, vérifia qu’elle était solidement fixée pour finalement se tourner vers son assistante :


-Bon, ben je crois qu’on est prêts, Cruelita, il ne te reste plus qu’à aller préparer la vedette, hein ?
Garance
La lumière aveuglante assaillit Garance.
Main devant les yeux, elle tâcha de se faire une idée des bourreaux.
Une gueuse vulgaire à souhaits et au sourire mauvais l'arracha à l'attente des trois derniers jours.


Ah! Une femme en plus!
La dévisageant des pieds à la tête.
Vous êtes parfaite pour votre métier.

Sans ménagement, les fesses tremblantes de la gueuse comme horizon, des gardes la traînèrent jusqu'à une estrade au milieu de la place.

Faites attention à ma chemise voyons, vous ne voudriez quand même pas que je finisse nue. Morte sans doute mais pas dans le plus simple appareil.

Plus loin les tribunes avec le gratin de courgettes rouerguates et autour la foule. des rictus grimaçants, des sourires édentés.
Ses yeux s'adaptaient au soleil et comme dans un mirage, elle le vit.. Lui.. Nu comme un ver devant la Régente et ses sbires.
Garance pila net au risque de représailles des gardes.
Est-ce donc les préliminaires? Le supplice avant le supplice? Lui montrer son amant nu et ne pas pouvoir le toucher avant de mourir?
Garance aurait voulu hurler pour qu'il s'approche et se retint en se mordant les lèvres. Il viendrait. Levant la tête , son regard croisa celui du bourreau. Torve et jaune comme un des moutons fous de Diab. Une odeur d'égoût et de vomi l'assaillit.


Mauvaise digestion l'ami?
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Pas de réponse HRP à du RP. "Rôlistes restez. On viendra à bout du "clic"! (Breiz24)
--Bourru
Bourru regarda la fière brigande libérée de l’emprise des deux gardes qui tombèrent inanimés sur l’estrade. Les pauvres, ils avaient le nez délicat. Pourtant, depuis le temps qu’on remuait toute cette fiente en Rouergue, ils auraient dû s’habituer. Curiosité de la nature humaine.

-Ah ! Tu veux faire la maline, l’hydresse !

Il se pencha vers elle et lui rota à la face bruyamment. Maintenant que vous connaissez un peu le bonhomme, vous pouvez sans peine imaginer quel effluve de soupe de cadavres s’échappa de sa gueule ignominieuse. Il était comme ça, Bourru, un supplice à lui tout seul, et on pouvait raisonnablement se demander à quoi lui servait tout son matériel.

-Bon, Cruelita, tu me réveilles ces deux crétins ? Improvise, tu leur mets des baffes à coups de mamelles, ou tu les chevauches gaillardement, aux grands maux les grands remèdes ! Moi, je m’occupe de madame…

Il saisit Garance par le bras et sans ménagement la tira vers la roue. Et c’est là qu’il hésita. Il avait tout prévu, sauf comment il fallait procéder, ben oui, c’était sa première, jusqu’à ce jour, le juge avait été timoré, d’un classicisme redoutable, sept pendus, facile ! Alors que là….

-Un instant s’il vous plaît…

C’est alors qu’on put assister à une scène remarquable : le supplice du Rouergue qui suppliait des yeux en regardant la foule amassée, qui réclamait éperdument de l’aide sans oser le formuler autrement que par sa figure immonde déformée par une grimace qui tentait de dessiner un point d’interrogation.

Heureusement pour lui, on comprit son émoi et on lui tendit un parchemin qu’il s’empressa de dérouler :





Le supplice de la roue procède de la façon suivante :

le condamné est attaché sur une croix de Saint-André pourvue d'encoches sur la longueur. À ces endroits, le bourreau frappe les membres avec une barre de fer pour les briser. Puis il défonce la poitrine d'un grand coup. Il attache alors le supplicié, bras et jambes repliés sous lui, sur une roue montée sur un essieu et le laisse ainsi exposé jusqu'à ce que mort s'ensuive.






Il lut le texte, il regarda l’image, il inspecta la roue, il chercha les encoches, il chercha la croix, il se gratta son cuir chevelu huileux, il fronça ses sourcils en poils de putois, il faillit renoncer à la carrière. Finalement, il rejeta le parchemin puis fit un signe à son assistante.

-Bon, on va faire simple, hein ? Cruelita, laisse tomber la garde et viens m’aider.
Garance
C'est la consécration, Garance
Bien la première fois que je vous sens si enthousiaste
Ah! les mirages de ce monde vont craquer à chacun de tes os.
On pourrait pas le faire sans ?
.......................


Bon, elle en menait pas large, faut bien le dire. La roue lui paraissait déjà bien grande et le bourreau , à part une haleine de moribond, bien inexpérimenté.

Au lieu de demander de l'aide à celle qui vous sert d'assistante et qui serait plus à l'aise avec les joyaux d'un gueux, , prenez un peu connaissance de vos outils, que Diable!
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--Bourru
Saisi au vif, le bourru. Cette garce de Garance le provoquait, et en fait de provocation, la grosseur qui pointait le bout de son… euh nez dans ses braies prenait des proportions inquiétantes. Ah, l’ivresse de l’hydresse, il se pencha un peu et la renifla de sa grosse truffe suintante d’une mauvaise humeur, puis l’empoigna violemment, la souleva de terre et la jeta sur la roue.

-Tu vas voir, raclure, tu vas tâter de mes outils, je te le dis …

Il prit les cordons sur son étale et fixa ses pieds et ses mains solidement, surpris quand même que la dangereuse ne se débatte pas, pour un peu, il en serait presque déçu. Il prit le temps de regarder l’ensemble, consulta une dernière fois la gravure sur le parchemin et eut l’air satisfait.

-Bien ! Nous y voilà…..

Il se frotta les mains et alla vers ses outils, prit une première barre de fer, puis une autre, et encore une autre, testant chacune dans la paume de sa main, exécutant des mouvements explicites, et jeta finalement son dévolu sur la plus grosse, on s’en serait douté.

-Alors ma belle, on commence par quoi, les mimines ou les petons ?
Garance
Y a rien qui ressemble plus à un mâle qu'un autre. Provoquez-le et immédiatement une enflure de l'ego le prend comme une mauvaise toux.

A voir le degré d'évolution crânienne du bourreau, l'enflure devait se passer au plus bas, et Garance n'avait aucune envie d'y jeter un oeil. A vrai dire, elle retenait sa respiration pour ne pas sentir les odeurs pestilentielles de l'homme et crut compter une vingtaine de comédons purulents lorsqu'il approcha son visage du sien.

Il se décida enfin à l'attacher sur la roue. Grimaçant quelque peu, les bouts de cordes éraflaient sa peau, garance ne put se retenir de le provoquer.


Je me souviens d'une nuit.. un amant...Il y a longtemps. Un de ses passe-temps favoris était de m'attacher..

Sourire en coin, elle l'observa une barre de fer en main et ferma les yeux.

Ca va faire mal
Oui
Très mal?
Oui
Pire qu'un coup d'épée?
Oui

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--Bllaanncchheeee



Quelle vie de chèvre, seule dans son enclos !

Mes maitres sont partis assister à je ne sais quelle représentation et ils n'ont même pas pensé à me nourrir, saletés d'humain... Après avoir ruminé ma rancoeur , à défaut de foin, en grattant du sabot ... Que vois-je ? La porte de l'enclos mal refermée ... Quel bonheur !
Je pars toute guillerette à la recherche d'herbe fraiche...

Je m'aventure bien sagement dans le près du voisin, mmhhh quelle bonne herbe bien grasse, bien verte, un régal. Tout à ma dégustation je ne m'aperçois pas qu'une bestiole bizarre à 4 pattes qui dresse ses oreilles s'approche de moi. D'un coup elle me hurle dessus en poussant de gros "WOOOF". Abandonnant mon festin je prends les pattes à ma barbiche et je m'enfuis à toute allure, foncant au hasard droit devant moi ! BEêêêêêêêê !!! Je fonce tant et si bien qu'après une longue course je bouscule quelques humains sur mon passage. BEEEEêêêêêêê !!!! La peur ayant eu le dessus sur ma raison je ne vois l'estrade que trop tard ,et je finis ma course folle assomée par ma brutale rencontre avec le mur en bois... Bb..
--Floricella
Sagement installée à califourchon sur une branche de prunier, (pour ne rien manquer du spectacle et être aux premières loges…) à voler les prunes dans le jardin du Bourru ….oui … SEULEMENT A VOLER LES PRUNES et pas autre chose… Floricella. suit la scène avec amusement…

Bon, faut vraiment avoir la dalle pour oser approcher de la masure.du Bourreau, mais lorsque l’on a faim .. on ose….pis des prunes à cette hauteur, risque pas la contamination olfactive et gustative…Il va pas pisser en l'air le Bourru..pas dans l’état qu’y se manie depuis le jour ou y sait que l’hydreuse est à lui.
Donc question purin les prunes risquent rien…..et Floricella non plus…

Manque de tomber de l’arbre, lorsqu’elle le voit attraper au vol un parchemin et en déchiffrer les lettres,,, mais il a appris ou le type ? chez le Seigneur (Ga) Rance d’Epoisses pour sur…elle manque de gerber quand il se mouille le doigt pour suivre les lignes d’écriture…mais elle se retient…les prunes , c’est bon et pis c’est dur à voler…mais rien qu’à la couleur du doigt… elle se rend compte ou il l’avait mis avant de le mettre dans sa bouche… Beurkkkkkkkkkk…. BeurKKKKKKKKK… c’est plus des prunes qu’elle a dans l’estomac,,, mais de la Prune !

Et tout a coup, elle pense que si il brise les membres( espèce de nase ! Messire, le Bedeau les veut pour faire de reliques) et éventre la belle Hydre( Hic… ça remonte…y a pas que de l’eau dans le sous sol.)…ben pour récupérer la peau et en faire des parchemins c’est râpé….

Oui, c’est son travail à la jeune Floricella… voler les peaux des condamnés pour les apporter aux tanneurs….ben quoi on fait les meilleurs livres d’églises avec ça,,, Non vraiment vous saviez pas ?... mieux que des vélins… et surtout avec de la peau douce couleur de sang….Garance…quoi !

Et puis surtout parfois , elle peut aussi faire des bourses avec… et les revendre aux belles dames…
Les sécrétions des pendus vont chez la sorcière du coin, ainsi que la mandragore… ( non j’ai pas dit la madrague, on est pas à Saint trop… c’est pas d’époque encore… quoique… certaines habitantes du coin peuvent jouer le rôle de la méchante) qu’elle ramasse au pied de Mont-faucon….C’est’y point parce qu’on a p’être onze , douze ans qu’on se débrouille point !

Alors lorsqu’elle voit le Bourru empoigner la barre de fer…son sang bout ( pas de contrepèterie s’il vous plaît… c’est pas elle, Bourru)…elle tire de sa ceinture sa fronde qui ne la quitte jamais…glisse dans la poche de cuir des petits galets ronds qu’elle trimbale dans sa besace,,, et va viser les parties érectiles du tortionnaire ….lorsque surgit de nulle part, arrive chevrette fine et blanche………qui a pas vu le loup depuis longtemps…
Toni_montana
Voilà une animation que le comte ne pouvait manquer. le spectacle finissait en apothéose.

Il approche pour ne rien manquer de la scene.

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Brockanteur
Brock , qui traversait la place à cheval , n'est pas dans son assiette...

lui qui , d'habitude , est un fervent défenseur de la justice , il a plus envie , aujourd'hui , de tuer le bourreau que la condamnée...

Ce spectacle répugnant , ce bourreau monstrueux qui semble sorti droit de l'enfer , cette foule malsaine qui se bouscule pour se repaître du spectacle de la mort d'une femme en public...
tout ça lui donne la nausée , il a envie de foncer sur l'estrade et d'achever la pauvre fille d'un coup d'épée , franc , définitif , qui stopperait enfin cette cérémonie honteusement humiliante !

Il entend des rires , voit des gens s'esclaffer , certains , même , qui s'impatientent , ayant hâte que le "spectacle" commence...

Il se demande ce qu'il fait là...comment peut-on se réjouir ainsi de la souffrance d'un être humain ?
Comment peut-on condamner quelqu'un à subir ce genre de traitement au nom de la "justice" ?
Il sait qu'aucun de ses amis n'est présent , pas besoin de regarder , il les connait assez pour savoir que , comme lui , ils n'approuvent pas cette barbarie gratuite et , sentant une envie de vomir , il s'éloigne de la place et lance son cheval au galop vers la sortie de la ville , pressé d'échapper à cette hystérie collective malsaine !
Il ne peut s'empêcher de prier à voix basse...


mon dieu , faites que cette femme perde connaissance dés le début , je vous en supplie !

Il évite de justesse une petite chèvre qui lui coupe la route , galoppant tête baissée , sans doute effrayée par quelque chose , et perd l'équilibre , manquant de peu de chuter de son cheval ...

il se rattrape in extremis et , attrapant sa gourde , boit une gorgée d'armagnac pour enlever son envie de vomir...

_________________
--Bourru


En entendant l’hydresse le provoquer une nouvelle fois, le sang de Bourru ne fit qu’un tour, et croyez-moi, faire un tour de Bourru, même pour du sang, ce n’était pas rien. Soyons clair, son sang tourna, comme le lait, il se cailla, il s’épaissit, si on l’avait saigné comme un gros porc qu’il était –euh… excusez moi les porcs, je ne voulais pas vous insulter – donc, si on avait planté une lame dans une de ses artères – solide, la lame, hein ? Du cuir de vieux pachyderme, la peau de Bourru, quant à trouver une artère, pffff – on aurait obtenu un jus épais, brun, genre kaki, et évidemment nauséabond. Donc, des pieds à la tête, rouge violacé et vert bleuté, un brin jaunâtre, le Bourru, remonté comme pas deux – et il en vaut dix dans son genre, bien qu’étant le seul de son espèce – surtout que la Garance évoquait des ébats nocturnes, à lui, le puceau, le frustré, le chantre du plaisir solitaire ! Il leva la barre de fer au dessus de sa tête, suant, dégoulinant, râlant, pétant, hors de lui –hum, hors de lui, encore un de ces trucs, là... euh… comment vous expliquer… et si on m’expliquait un peu à moi, pour changer, hein ? – et, au moment même ou il allait écraser la dite barre sur une des chevilles nouées à la roue, on entendit un grand choc qui fit presque chavirer l’estrade, envoyant le bourreau s’étaler de tout son long sur sa victime.

-Tudieu !

Bon, il mit un certain temps à se relever, le coquin, profitant d’être ainsi calé entre les formes rebondies de la belle. Il laissa même trainer ses mains poisseuses sur le corps encore intact et toujours aussi voluptueux de la brigande, mouillant d’une sueur crasse le tissu de sa chemise de condamnée. Enfin, il se releva, tout chose, tout retourné, décidemment, une manie, rougissant comme un jeune écolier –imaginez la couleur que ça donne sans moi, je ne sais plus, là – et alla se pencher au bord de l’estrade.

Une chèvre.

Une biquette blanche, assommée et gisant au pied de l’édifice en bois.


-Qu’on me l’amène !

Eh, Bourru, ce n’est pas l’heure du casse-croûte, ou d’un verre de lait ! C’est l’apéro ! Euh… dis, tu ne vas pas torturer la bestiole, n’est-ce pas ? Occupe toi d’abord de l’autre, là, qui n’est pas chèvre, d’ailleurs, juste un peu provocante !

-Allez, les gars, du nerf !!

C’est qu’une idée saugrenue venait de germer dans l’esprit torve du bourreau. Alors, quand on lui passa enfin la biquette par l’échelle, il la tira par les cornes jusqu’aux pieds nus de la dame, essaya de la motiver en plaquant son museau contre une des plantes, puis, comme elle restait stoïque, têtue comme un âne, quoi, au lieu de crier à la forfaiture, à la contrefaçon, enlevez-moi cet âne de chèvre et donnez moi un vrai caprin, il préféra joindre le geste à la parole, s’accroupissant et léchant lui-même sous les petons.

Chleurp… Chleurp…. Chleurp

L’animal pourtant domestique resta toujours sourd à son dessein et le regarda faire, un brin courroucé. Puis il se décida enfin au bout de quelques minutes, mais pour lécher la mauvaise sueur qui dégoulinait sur son visage infâme. Sans doute lui rappelait-il un de ces boucs puants, des lieux à la ronde, dans l’attente impatiente d’un troupeau de femelles à couvrir.

Chleurp… Chleurp…. Chleurp

C’est donc ainsi que commença cette curieuse séance de torture, un bourreau léchant goulument les pieds de sa suppliciée, et, il faut bien l’admettre, y prenant goût, puisqu’il passa soigneusement sa grosse langue pâteuse entre chaque orteil, plus une chèvre occupée elle-même à nettoyer la gueule pustulente du vilain bonhomme.


Chleurp… Chleurp…. Chleurp
Serph51
Serph lui passait d'un coté de la foule pour aller a un autre,il ne
faisait que sa depuis un moment

Il finissa par trouver un coin en hauteur avec une belle vue sur le
susnommé spectacle qu'il regarda avec une légére flemme

Bah oui,ici il n'y avait pas de télé ont faisait avec les moyens du bore

Pour lui,cela n'avait rien de si choquant,touchant peut etre ?

Pauvre enfant pouvait il dire mais cela lui aurait donner que trop
l'envie d'agir,ce don il ce retain

Serph ce dit a lui meme qu'il aurait aimé voir un exorciste du vaticant
ce ramener,cela aurait été curieux certe mais utile,du moin c'est ce
qu'il penssait

C'est plus ou moin a ce moment qu'une idée vint a son esprit

Oh fait,quesqu'ont mange ce midi ?!

C'est avec flemme qu'il resta la a regarder,aller savoir peut etre cela deviendrait il interressant

Citation:
C’est donc ainsi que commença cette curieuse séance de
torture, un bourreau léchant goulument les pieds de sa suppliciée et
il faut bien l’admettre, y prenant goût, puisqu’il passa soigneusement
sa grosse langue pâteuse entre chaque orteil, plus une chèvre occupée
elle-même à nettoyer la gueule pustulente du vilain bonhomme.


Décidement cela devenait de plus en plus interressant ce dit il

Bon,avec tous ce qu'il a ramené ce bourreau,il va bien
finir par commencer sérieusement quand meme


Regardant son voisin qu'il ne connait point et qui commence aussi a s'ennuyer

Regardé moi sa !

Si il continue il va la défloré devant tout le monde,je ne savais pas que
la torture était pour nous


Ce a quoi les deux hommes riérent ainssi que d'autre qui semblaient
avoir écouter

A lala,c'est pas en armagnac que je reverrais sa !

Le voisin lui demande si il n'y en a pas la bas,ce a quoi serph repondit

Non pas a ma connaissance mais c'est fort dommage,enfin
je crois,oh et puis il faut vivre avec son temps ...!


Un léger sourir s'empara des deux hommes qui regardérent cela de pret
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