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[RP]Les Estuves publiques de Montauban sont ouvertes !

--Angelique


Secoue la tête.

- Désoler m'dame, je ne saurais répondre et maîtresse est absente aujourd'hui, mais nous avons comme savon un miel et lavande ainsi qu'un lait de chèvre qui adouci la peau pour 5 écus. Pour un écu de plus je peux vous offrir un mélange de feuille de chêne qui s’agencerait bien avec les deux savons et votre chevelure en serait que plus douce, soyeuse et magnifique, cela sera certes une distraction pour vos adversaire! Avec le frottage, c'est seulement 1 écu!


Angélique fit sentir à la dame le savon parfumé miel et lavande et celui du lait de chèvre.
Bubu.la.rousse
Lasse de ces journées à batailler, à rentrer et sortir des tavernes hors normes à coups de pied au fessier, Bubu La Rebelle et surtout l'étrangère se décida en voyant sa tenue à passer aux étuves.
On lui avait indiqué le chemin et ni une ni deux elle fila en ces lieux.

La chose se présenta bien devant elle.
Et sourire sur les lèvres trop sèches par la chaleur de la journée, elle pénétra en la demeure.

Voyant personne, elle s'avançat vers ce qui devait faire office de présentoir et elle s'empara de deux serviettes de lin ainsi qu'un fin et long linge imprégné d'huile essentielle pour le corps.

S'engouffrant dans le couloir, elle arriva vers une énorme salle d'eau où de voluptueuses vapeurs s'échappaient.
Se recouvrant de son linge transparent, elle glissa doucement dans le bain bouillant.
Fermant les yeux, elle se laissa doucement aller au fil de l'eau et surtout de son envie d'évacuer tout ce qu'elle avait en elle.

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...Si...
--Angelique


Occuper avec Zorgl, Angélique n'avait pas entendu la nouvelle cliente arrivée... Elle commença à paniquer, et se tourna vers dame Zorgl.

- Je vais essayer de vous trouver de la poudre de seiche.... et je reviens vous faire un bon frottage.

Elle se devait de trouver une raison pour aller voir la nouvelle cliente sans faire sentir celle-ci in-importante la dame dont elle s'occupait. Elle alla donc en direction du troisième et dernier bain, là ou dame Bubu avait prit place. Angélique fit une petite révérence avant de prendre la parole.

- Je suis désolé m'dame, mais ... vous d'vez payez à l'avance... J'suis sensé m'occupé de vous et faut pas prendre sur vous m'dame de prendre sans d'mander.. et j'pourrais connaitre les soins que vous désirez pour pouvoir vous aidez? La maîtresse se trouvant absente, j'suis responsable , et ne voudrais ne pouvoir vous offrir le meilleur possible m'dame.


Angélique se sentait vraiment mal d'avoir perdu le contrôle, elle espérait que tout rentre dans l'ordre rapidement... heureusement que dame Mélina avait choisis e s'occuper des marmots....
Zorgl
L' Angélique tardai a revenir et la matinée avancait ....
Zorgl s'extirpa de l'eau et attrapa l'un des deux savons que la fille de bain avait déposé sur un rebord du bassin.

Lait de chévre ..... ou miel...

L'idée de se frotter la peau avec un dérivé caprin lui fit venir une nausée, aussi choisit t'elle la volupté du nectar que les petites bestioles ailées fabriquaient chaque jour sans relache , délice du palais et ce jour là , savonnette.

Vé...

Debout dans le bain frais, la mousse lui couvrit le corps comme fantome blanchatre et odorant.

Angéliqueeeeee.............


la petite n'arrivai toujours pas , mais elle entendait , de derriére le voile, quelques éclats de voix.

Une brosse de soie de porc était posée à portée, et elle se résolue à commencer le frottage sans l'aide de ses mains expertes.
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Chancelière de Guyenne
--Angelique
Angélique revenu enfin à Zorgl vit qu'elle avait débuter son frottage.

- Si j'puis m'dame


Prenant la brosse dans ses mains, elle frotta bien comme il faut sa cliente.


- Pour vot'e patience je vous fait les cheveux gratuitement M'dame


Puis aux petits soins avec La dame, angélique termine enfin ses soins et lorsque la dame sort, elle l'entoure d'un drap propre.


- Vous pourrez aller dans la pièce en passant les rideaux, l'masseur vous y attends. ho j'oubliais, j'y ai déposé la poud'e de rèche que j'ai trouvé pour vous, avec un bol d'eau fraiche et une cruche.


Puis Angélique , après s'être assurer que sa cliente était bien, alla vers le grand bain. S'adressant à Mélina et Yanci.


- Puis-je vous offrir l'frottage pour vous? Cela pourrait vous relaxer M'dames , surtout avec le nombre d'enfants que vous avez... J'ai placer un paniers avec quelques jouets pour eux pendant que vous vous faites frotter. Vous pourrez les avoir à l’œil!
Melina
- Non merci. Mais c'est très gentil

Puis voyant l'air insistant de la petite, elle finit par changer d'idée.

- Très bien. Pour Yanci et pour moi, un bon frottage.

Mélina aida les enfants a sortir du bain, les essuya avec le drap, avec l'aide d'Angélique qui se montrait très bonne pour son age. Elle serait bonne gouvernante... Mel divaguait bien sure. Qui voudrait être gouvernante pour 4 enfants... Elle sourit et leur montra ou ils pouvaient tous allez jouer. Heka bien trop heureuse de sortir du bain, entraina Niria avec elle.

Mélina relaxa pendant le frottage de Yanci qui semblait bien apprécier. À son tour, Mélina n’eut qu'une objection.


- Mon épaule gauche, éviter, elle est encore un peu sensible, et je ne voudrais l'irrité

Elle apprécia son frottage et une fois terminer, elle remercia Angélique.

- Vous avez des mains agiles ma chère! Je vous remercie.

Puis elles sortirent du bain, enfin propre. Mélina paya les surplus et remis 3 pièces dans la main d'Angélique. Ce fut bien mérité tant qu'à elle. Puis les dames accompagner des enfants quittèrent les estuves publics.
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Matalena
En se penchant sur les livres de comptes, la brune ne put retenir un immense soupir de lassitude. C'est que tous ces assassinats et ses propres recherches l'avaient tellement tenue occupée ces temps-ci qu'elle en avait oublié les affaires courantes. Les dates inversées, les montants notés dans les mauvaises cases, et s'agissant des salaires des employés, le Pandémonium total... Enfin, si la rousse lui avait demandé son appui pour la gestion, elle commençait à comprendre pourquoi.
Après avoir consacré une bonne heure à remettre en ordre la comptabilité, la donzelle passa commande auprès de son fournisseur privé pour une nouvelle livraison de soins corporels. C'est que les Montalbanais se révélaient être de fiers bourgeois très soucieux de leur hygiène corporelle... En revanche, question poil, de vrais portugaises. Il faudra songer à lancer une campagne publicitaire à ce sujet. Heureusement qu'il était au moins la Belette et elle-même pour prôner la douceur d'une peau imberbe, mais ne soyons pas trop exigeant, la nouveauté effraie toujours, et l'on est si à l'aise dans sa toison d'hiver !

Les salaires des unes et des autres ayant été versés, elle s'assura qu'un grand ménage et une vidange des cuves serait effectuées le matin même. Les premiers arrivés seraient les premiers servis...





Nouvel arrivage

Essences de rose et de tilleul pour parfumer les eaux et la peau : 3 écus le petit flacon
Savon parfumé au lilas : 5 écus
Extraits de camomille pour blondir les cheveux : 2 écus

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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Matalena
En cette belle matinée d'automne, les feuilles se détachaient tranquillement des arbres, les fillettes cueillaient des fleurs de champs pour en tresser leurs cheveux, les oiseaux roucoulaient tranquillement sur les branches, et chacun sentait en son cœur épanoui s'amplifier l'amour universel... Bref, c'était la paix, la joie, et le calme Olympien, quand soudain...

AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !

Un hurlement sinistre et sauvage, du genre à vous faire dresser les cheveux sur le crâne, s'échappa des estuves pour venir résonner dans toutes les rues environnantes. Deos ! Serait-ce un pourceau qu'on égorge ?!
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Scath_la_grande
Encore une journée qui s’étire, inutile, encore un de ces jours à broyer du rien…
Un néant sans fin, un néant sans fond.
Un ennui si profond qu’la rousse se demandait si elle n’allait pas « épouser la veuve » comme on disait à la Capitale.

Scath avait posé son cul sur une caisse et terminait les comptes à la réserve, bien à l’abri des regards indiscrets.
Entre deux lignes que la rousse auscultait avec une inquisition maladive, une grande lampée de vin légèrement jusquiamisé était prélevée en impôts.

Froncements de sourcil, moues boudeuses, comptages sur les doigts rageurs tout y passa.
Et une grande goulée pour hydrater le cornet et remettre les idées au claire.

Sa sombre s’occupait bien de la trésorerie « officielle » comme toute bonne commerçante qui se respectait mais la rouquine gardait ses autres finances uniquement à son œil avisé.
Il y avait un livre pour les jours d’ouvertures affichés et un autre plus discret pour certaines nuits enfiévrées où le bourgeois bien gras aimait se prélasser aux étuves en bonnes compagnies.
Et bien sûr pour ce supplément pécuniaire, il y avait une lourde taxe que prélevait le bourgmestre, pas si bon et généreux quand il s’agissait d’affaires.
Et justement les affaires n’avaient pas été des plus reluisantes à cause de son déménagement qui lui avait couté bonbon et sucre d’orge.

« Foutredieu… !!!»

Prunelles qui se levèrent sur un ciel inexistant. « S’cuse Tad… ‘fin Deos que j’dois t’appeler maintenant… mais entre nous, c’est tout pareil, hein… »

Sa plume aussi nerveuse que sa main, se planta dans l’encrier, et elle y annota quelques chiffres qu’elle biaisa un peu pour alléger la taxe, « l’vieux n’y verra que dalle ! »


AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !

La Belette sursauta, griffant odieusement son livre de comptes d’une belle rature.
Dehors, une tripotée d’oiseaux prit le large, effrayés par l’orfraie beuglante qui venait de scinder le silence dans le lieu.


Et meeeeeeeeeerdeu !

Livre planqué à la va -vite sous une pile de draps propres et ramenant ses jupons sous sa panse rebondie, crinière rousse à tout vent, Scath se hâta dans le couloir.

MATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, SI TU TE FAIS DÉPUCELER J’AI DROIT À VINGT-CINQ POUR CENT DE LA VENTE DE TON HYMEN !

Ben quoi, ça valait le coup de demander, non ?

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Matalena
Mais quelle s*******e de m***e cette c*****e !

Si vous n'entendez rien, c'est à cause des acouphènes dû à son précédent cri.
Telle un diable sortit de sa boîte, la Languedocienne quitta son bain comme une furie, cheveux lâchés en une tornade capillaire, serviette battant les vents sur ses longues jambes maigres et imberbes, bave aux lèvres, et cire à la main. Montauban, citée de femmes, de débauche, capitale du poil ! Car dans cette ville embourgeoisée jusqu'à la garde à l'image de son bon bourgmestre, la générosité pilleuse ne connaissait elle non plus aucunes limites ! Et pas la moindre nobliaute échaudée du conet pour venir dignement s'en délester en échange de quelques pièces. Nul doute qu'on pouvait mettre l'embonpoint naissant de certains sur le compte des réserves de fourrage qu'ils devaient mâchonner chaque soirs pour parvenir à la fine fleur de la féminité. Pas un hasard si les vaches ont plusieurs estomacs...
Or donc, notre tisserande brandissait à la main, tel l'étendard ensanglanté d'un combat dont elle sortait vainqueur, les galettes de caramel roulées en boule et remplies de toison brune qui évoquerait des couilles de chameau à un voyageur poétique. Paradoxe intéressant sans doute, si l'on considère que les vierges Montalbanaises de plus de douze ans devaient être constituées d'une bonne sœur, un travestie, la vieille borgne manchote de la rue Saint Denis, et d'elle, bien sur.

En tout les cas, traversant le couloir en sens inverse en criant à qui mieux-mieux, elle finit par intercepter sa comparse, lui dédiant en guise de salut un regard exaspéré option sourcils -fins- froncés.


Mais t'es tombée sur la tête ou quoi ?! Le jour où ce sera le cas je prendrai grand soin de m'exiler en Terre Sainte pour être sure que tu ne débarques pas !

Puis, plus doucement...

C'est juste le sucre qu'était trop chaud...
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Scath_la_grande
[Leçon ouaneu : comment faire pour que Mata rapplique plus vite que son ombre ?]



Pour sûr parler des royalties sur l’hymen d’une des dernières vestales de Montauban était la technique pour la voir arriver colère sous le bras, le pas pressé.
Premier état des lieux visuel, les fauves se posèrent sur ce que la brune tenait entre ses doigts. Un truc aussi ragoutant qu’un rat éviscéré qui aurait pourri au fond d’une cave municipale entre deux barriques de vin bourguignon sous le coup de la nouvelle loi sanctienne.

Les sourcils se haussèrent, hésitant entre la surprise et l’effroi, ses deux mains pâles vinrent se plaquer contre son visage.


Mataaaaaaaaaaa nooooon ! Ne me dis pas que c’est la rouspignole du pépé. Après une grande goulée d’air pour recharger ses poumons. C’était notre seul client meeeeeeeeerdeu, fallait pas l’abîmer, il a même pas encore réglé ses extras en plus l’ancêtre.

Les lèvres se pincèrent et elle se les mordilla nerveusement, la Grande se trouvait un peu en panique.
Déjà que ses affaires n’étaient pas au summum de la gloire financière, si sa première-estuvière galvaudait le seul client, même si ce dernier avait apparemment des lubies étranges, adieu la manne aux écus.

Dans la cabèche à la crinière rousse poussaient des scénarios catastrophes en masse.
Réputation foutue, plus personne ne viendrait, la ruine, l’opprobre sur sa notoriété… adieu veaux, vaches etc.
Déjà que le montalbanais de base était un peu frileux de la croupe et aimait à contempler sa couche de crasse entre ses orteils.
Sûr qu’avec c’te histoire, le chaland allait se faire inexistant.


T’sais bien que les vieux, il y a tout qui branliotte. Bordel !
Même si il t’a demandé de lui ôter les poils à c’te endroit incongru, fallait refuser…


...Et surtout rouquine, tu devrais arrêter la Jusquiame ça te tape un peu trop la calebasse, hein !
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Matalena
Et comme souvent face à sa comparse au crin de feu, la colère qu'elle avait mis temps et patience à monter en château de cartes s'écroula soudainement en même temps que s'affaissèrent ses épaules. Mais de QUOI pouvait-elle bien encore être en train de causer ? Plus moyen de faire quoi que ce soit en dehors de sa présence scrutatrice sans qu'elle aille s'imaginer le pire. Comme si, après une vingtaine d'année de préservation, la brune allait soudainement perdre sa virginité au détour d'un chemin. Ba zut alors, où qu'elle est donc partie celle là ? J'étais sure de l'avoir laissée dans le tiroir de la table de nuit... Agresser un pépé à grand renfort de cire maintenant ? Là, ça devenait carrément inquiétant.
Deux explications possibles à ce discours absurde et décousu :
- elle avait définitivement perdu la boule
- elle était déjà bourrée comme une barrique de vinaigre à huit heure du mat, ou encore bourrée de la veille.
Les sourcils haussés, la jeune femme s'approcha de son amie, le museau tendu, narines frémissantes. Mmmm... Diagnostic : situation d'urgence. Normale quoi.


Viens par là sac à vin. T'as besoin d'un bon bain, j'ai fais couler d'l'eau toute neuve dans la seconde cuve, on peut y tenir à trois : toi, moi, et ta bedaine.

Prenant d'autorité sa rousse par la main, elle la traine à sa suite vers la cuve sus-citée, posa sa serviette sur le bord du baquet et, nue comme au jour de sa naissance, se plongea dans la flotte. A croire que c'était la semaine naturiste à Montauban !
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Scath_la_grande
Sac à vin !
Nan mais c’était l’hospice qui se foutait de la charité… parce que dans l’genre outre à vinasse sans fond, la Sombre méritait une belle place au côté de sa rousse acolyte, que dis-je de sa rousse alcoolique.
L’œil s'était bien assombri par les quelques colères soulevées par les dires de sa complice de picole. Et puis cette manière désagréable de la prendre par la main comme si elle était atteinte par on ne sait quelle vers parasitaires de cervelet, de cerveau lent.


T’sais ce qu’elle te dit ma bedaine ? Elle te dit …

La suite fut noyée par les petits secousses d’un rire enfantin dudit pépé susmentionné plus en amont. Le vieux machin se poilait alors que Savonnette, la toute jeune estuvière, lui frottait avec vigueur le flaquet*.
Ben, il était là l’vieux pépé.

Haussement de sourcil automnal et en réponse, haussement d’épaules dédaigneux de la jeunette.
Tiens ? A celle-là, Scath allait lui chauffer l’échine à coups de bâton, ça allait lui raviver les couleurs et surtout ça lui apprendra qu’on ne se montrait pas déplaisante avec la patronne sauf si on s’appelait Matalena.
Et là, en l’occurrence c’était pas le cas !

Le visage tourna à l’aigre et en direction de sa sous-employée avec un ton de morgue.


Dis ? Tu diras aux Belrond…c’est BELMONT m’dame S…Tais-toi à la fin quand j’cause. Alors tu diras AUX BELMONT qu’ici, on ne fait pas du gardiennage de séniles, faudrait voir à ne pas se foutre de ma gueule aussi.

Bien m’dame…

Puis tu videras la cuve où trempe le pépé, chuis certaine qu’il a pissé d’dans l’vieux dégoutant.

Son occitane, quant à elle, avait déjà pris ses aises dans le baquet d’où s’échappaient quelques volutes de vapeur. Finalement un bain ne lui nuirait pas.
Les doigts glissèrent sur le soyeux de sa houppelande, dégrafant, dénouant les liens qui la retenaient prisonnière du carcan de tissu.


J’croyais que le truc que tu tenais à la main, c’était une des rouspignoles du vieux, désigna l’endroit où le à moitié sourd, à moitié aveugle –belles moitiés en perspectives, hein !- était entrain d'ablutionner. J’ai eu un peu peur… se mit à rire du quiproquo qui l’avait effleuré à l’instant.

T’sais que c’est la journée des hommes aujourd’hui ?

La face carnassière se para d’un sourire amusé.
La dernière vestale de Montauban à poil aux estuves, la caboche rousse se demanda si ça valait la peine de faire une annonce publique.
Avec un peu de chance, elle pourrait faire payer l’entrée plus chère.

Après quelques longues hésitations-plus pas pudeur de son abcès ventral qui lui ôtait de sa sublimité que pour sa broussaille automnale- le vêtement finit par choir au sol. Une des grouillots lui ramassa, avant de l’aider à se glisser dans l’eau délicieusement chaude.


Après tout ! Vu le nombre de mâles qu’il y a à Montauban, on ne risque pas grand-chose de transgresser ce fichu règlement.

*cul

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Matalena
Tu parles, ça s'embourgeoise, ça achète des tonnes de vêtements... Je fabrique à la chaîne en ce moment, ben j'commence à comprendre pourquoi : en fait y doivent jamais se laver, racheter des fringues pour sauver les apparences olfactives quand elles sont trop dégueux, et jeter les anciennes.

Ce qui aurait le double avantage d'expliquer le commerce florissant de la fripe à Montauban, et celui, bien moins honoré, des estuves. Pour se faire pardonner ses vilainetées, la tisserande fit signe à sa compagne de pivoter dans le baquet pour lui laver le dos, brosse douce dans une main, petit pain de savon à la rose dans l'autre. Senteur belette, ça n'avait pas encore été crée, et pas dit que ce soit un véritable succès commercial. En nettoyant avec délicatesse la peau d'albâtre de la rouquine piquetée ça et là de points couleur feuilles d'automne, la donzelle examinait ses propres mains, noyées sous la mousse, d'un doré très brun au sortir de la saison chaude... Un manque de distinction évident que le pâle épiderme sur lequel elle s'appliquait faisait ressortir d'autant plus.
Elle grimaça, se gardant bien d'exprimer à haute voix cette sorte de complexes ô combien honteusement féminins, et préféra enchaîner sur les propos de la rousse.


Mouais. Je me demande comment tu fais pour éviter de chopper des bêtes dans le fourrage : vu comment l'eau les faits fuir, m'est d'avis qu'il doit se développer de vrais élevages dans les braies des Montalbanais.
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« N'oubliez pas que, si longue vous apparaisse votre existence, votre mort, elle, est éternelle.»
Robert Merle

Scath_la_grande
Qu’il était bien agréable de se faire ainsi étriller le dos par des mains douces-ou presque- et –carrément-vestaliques.
Même si pour la rouquine, elle eut préféré que cette personne soit un peu moins imberbe et surtout qu’elle n’ait pas cette paire de tétins, ma foi aux allures appétissants ceci-dit mais guère au goût de la Belette.
Loin des considérations douteuses qui gravitaient dans l’esprit licencieux d’une Scath aux abois, la Sombre s’évertuait à un frottement tout en hygiène et lui tapait la causette tout autant.
Après les fripes vinrent des histoires de pelage, normal me diriez-vous dans une conversation entre une tisserande et une Belette.

Son museau se plissa d’une grimace à l’évocation de bêbête bouffeuse de gazon, nan mais elle la prenait pour quoi la Mata, une morbac-sitter propulsée à au rang d’éleveuse de ses petites bestioles racées et affectueuses, hum, non plutôt infectieuses pour le coup.


Eurk, t’est dégoutante Mata ! Tu crois qu’une belette ne prend pas soin de son pelage ?

Se retourna de moitié pour laisser courir un instant ses fauves sur l’occitane. Nez qui se troussa de dédain, elle para sa moue d’une offense de pacotille.

Nan mais tu t’imagines que je m’allonge au premier clampin venu ? Juste au deuxième si la nature a été généreuse avec lui, lui chuchota sa voix intérieure. Je choisis mouaaaaa mâââdame !!!

Et la voilà qui se drapait dans ses grands airs alors qu’il eut été plus simple d’expliquer à sa Sombre comparse de picole, qu’il y avait rupture de stock de mâle dans l’bled. ‘fin de mâle digne d’intérêt bien sûr. Et que de cacher une pastèque sous la peau de sa panse hyaline, ça rameutait pas forcément grand monde… quoique… un pauvre hère en manque de tendron parfumée, ça devait bien se trouver à quelque part.

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