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[RP] Atchi! V'là les Kannushis!

Tasuki
Invitez vous!



Un pet d'travers et tout s'écroule.
Vous connaissez l'effet papillon? Bah là c'est un peu pareil.
D'un p'tit rhume à la con, on en arrive à s'retrouver coincer dans un monastère au fin fond d'la cambrousse japonaise. Le trou du cul du monde que j'vous dis!!
C'sa faute en plus... A vouloir donner son éventail, valàààà c'qui arrivait! Plus d'vent pour écarter les méchantes petites choses de sous son pauv'museau et hop, voilà l'résultat.

C'est ce que ruminait Tasuki d'puis qu'il était enfermé dans ce maudit temple, loin de tout, à soigner cette foutue goutte au nez. L'pire c'est qu'il allait bien! Bon, l'éternuait bien par ci par là, mais c'était tout, fallait quand même pas en faire un foin... L'avait juste eu l'malheur d'se retrouver face à un grand d'ce monde quand il avait éternué... Bah fallait pas rester d'vant son ch'min! C'te crétin aussi...

Il avait survécu à tout. La faim, la soif, le tondage... Ouais c'est qu'ils vous mettaient chauve dans c'machin, puis quoi encore? Machinalement il passa une main dans ses cheveux teints. Oser abîmer sa touffe, manqu'rait pu qu'ça!! Aaaah ils l'avaient entendu hurler... S'ils voulaient conserver leur quiétude dans leur petit monastère, fallait pas l'y enfermer d'office.

Puis il avait été enfermé carrément dans une chambre à l'écart pour pas déranger... Mais après fortes magouilles, et autre creusage, il était arrivé à passer par la fenêtre... Ouais mais il avait pas tilté qu'le sol était pas à portée de main! Il avait été ram'né à la chambre en moins d'deux, presque ligoté et enchainé... (qui dit qu'il exagère?? A peine enfin!) En tous cas, il était sonné.

Un bras bandé très fort suite à sa chute, il avait cherché par quel moyen il pouvait se faire la malle... Une idée lui était bien v'nue mais y allait falloir ruser... Attendons l'repas...

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Neko_girl
Elle aimait bien faire traîner les moments de quiétude au temple, Neko. Il faut dire que Murakawa-senpai ne la ménageait pas, même après qu'elle se soit fait salement amocher l'épaule. Ah elle l'avait entendu son fameux "Ça t'forgera l'caractère !".
En un sens il avait pas tort, mais le passage entre sa vie de jeune nobliotte gâtée pourrie était rendu d'autant plus abrupt par cet incident. Pour sûr, ça lui matait le carafon... Non que ça la légumise beaucoup, mais elle se plaignait déjà beaucoup moins bruyamment et carrément moins inutilement.

Bon, nous en étions à dire qu'elle aimait bien venir au temple, par dévotion bien sûr, mais il y avait aussi ce vieux bonze qui trouvait toujours un peu de temps pour s'asseoir avec elle dans les jardins, pas trop près de l'eau à cause de ses rhumatismes. Au fil de ses visites elle s'était proposée pour rendre quelques menus services sans jamais troubler la quiétude des lieux ni corrompre la pureté de l'endroit par sa simple présence.

Ce jour-là il l'avait chargée d'une mission un peu moins ordinaire.
Depuis quelques jours un énergumène troublait leurs prières par ses vociférations incessantes. Le temple tentait de guérir ce voyageur d'un simple petit refroidissement mais les imprécation du forcené étaient telles qu'on l'eut dit possédé. Et puis il avait une fâcheuse tendance à éternuer au visage de ses soigneurs, ce qui les obligeait à multiplier les séances de purification et gâchait leur temps précieux.

Il lui avait dit qu'il n'était pas dangereux.
Mouais.
La gamine se concentrait pour ne pas laisser tomber le bol de riz, celui rempli de nabe* ou la cruche d'eau qui tenaient dans un équilibre précaire sur le plateau qu'elle tenait entre ses mains, au moins ça l'empêchait de trop réfléchir à ce qu'elle pourrait trouver dans la petite pièce.

Alors qu'elle poussait la porte du pied avec prudence, elle se demanda vaguement si les bonzes avaient pensé à l'enchaîner. Ou a le museler au moins.


Konnichi wa ! Euh... Ya quelqu'un..?

Tout en zyeutant à droite et à gauche elle essaya de se donner l'air le plus terrifiant possible, histoire de dissuader le "prisonnier" de la mordre.




* sorte de pot-au-feu japonais vach'ment trop bon
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Aïeuuh ! // "Après moi le déluge ! è_é" Ouais, mais nan :3
--Kazymodo
Chaque jour il remerciait les kamis de l'avoir fait croiser les pas de ce moine alors qu'il était rejeté de toute part, qu'il mourrait de faim à force de se voir refuser l'aumône, qu'il dormait près des cochons pour ne pas mourir de froid la nuit.

Fallait croire qu'en ce pays, être bossu n'était pas une bonne idée. Il paraît qu'en certaines contrée, on touchait la bosse des difformes pour s'accorder les faveurs du destin, et bien ce n'était pas le cas ici.

Fort heureusement ce moine avait eu pitié de lui, mi homme - mi animal et lui avait proposé de partager sa vie au monastère.
Au début il avait été suspicieux, non habitué à de la sollicitude à son encontre, mais aujourd'hui, il pouvait avouer que cette rencontre était une bénédiction.

La vie des moines était simple, rythmée par les processions, et lui allait plutôt bien. Pas trop fatigante, les tâches qu'on lui confiait restaient simples, il passait la plupart de ces journées à dormir ou vaquer.

Depuis plusieurs jours, il s'amusait à écouter les plaintes et les cris du dernier arrivé. Il n'avait pas bien compris pourquoi ils l'avait amené là, mais il devait avouer que cela l'amusait.

Et il avait failli s'étrangler de rire lorsqu'il avait vu leur hôte se casser la figure par la fenêtre. Cet homme n'était pas difforme physiquement, mais il ne semblait pas bien malin.

Aujourd'hui, alors qu'il désherbait un massif, enfin, ça c'est la version officielle, en fait il se dorait la pilule à l'abri des regards, il voit passer une donzelle. Ses sens aux aguets l'avertissent qu'il y a là sans doute de quoi s'amuser. La donzelle à l'air fraîche et innocente à souhait, bref une bonne victime pour l'art de la duperie qu'il avait développé avant d'arriver ici.

Aussi, doucement, discrètement, veillant bien à ne pas dévoiler sa présence, il la suit. Et ô merveille, il la voit entrer dans la cellule de l'escogriffe qui s'égosille dans le monastère ( même s'il est vrai que ça chute avait mis un petit bémol aux cris de l'énergumène ).

Et là, une idée germe dans son esprit. Sans bruit, dans un bruissement de tissu il se porte derrière la jeune femme et, dans un mouvement d'une rapidité surprenante pour un infirme, pousse la jeune fille dans la cellule dont il ferme la porte à clef.

Et c'est en pouffant qu'il s'éloigne pour se mettre dans un recoin d'où il pourrait entendre et surveiller.
Il se frotte les mains tant il est fier de son coup. Que va donc faire cette homme de cette fraîcheur ? A sa place, il n'hésiterait pas en tout cas. Son sourire béat laisse couler un petit filet de bave alors que déjà son esprit imagine la scène digne des illustrations qu'il a vu dans certains des livres des moines, ceux qu'ils dissimulent soigneusement et ne feuillettent que seuls, le soir avant de s'endormir.


Tatsuki
Y m'a dit d'dire MON éventail !!! hé bé c’est pas trop tôt, non mais ça valait le coup d’attendre, j’paris que je vais paraitre plus intelligente avec cette tite chose, y a pas à dire… Ah ouais... Et fallait la fuir aussi.

Ah! Et y m'a dit aussi ..*pause de starlette avec son nouvel éventail* vous rechercher * air d’intense réflexion se tapotant le menton avec son nouveau jouet* non mais oui ! C’est pile ce qui me manquait c’truc là..au sanctuaire … Mais c’était pas attaché à une chose rousse cette petite merveille ? mourrait pas avant d'sortir de là.


Fini de s’extasier, que voilà le morveux qui détalait, ignorant les appels de Tatsuki, non mais il croyait vraiment qu’elle allait écouter le moindre mot avant d’avoir fini …disons son essai d’éventail, hum…

Mais à quoi bon s’inquiéter, elle avait son éventail, à n’en point douter qu’il suffirait de réfléchir en se l’agitant sous le nez pour que lui science infuse le cerveau.


D’un coup sec elle ouvrit son éventail, faut dire que ça faisait un moment qu’elle attendait de pouvoir faire ça.
Au milieu de la place, laissant danser son nouveau jouet sous son nez, elle rentra en état de profonde réflexion… allez rechercher au sanctuaire un truc qui mourrait…
Non elle avait beau se creuser le ciboulot, elle avait rien laissé dans un sanctuaire.
Elle devait pas s’éventer assez fort… elle accrut le mouvement de poignet…
Tortillant le nez sous la réflexion attendant que la science lui tombe du ciel... non rien... bon ça devait peut-être prendre son temps pour infuser.

Le temps avait passé, Yawa lui avait ouvert les portes d’un monde fabuleux, rempli de montagnes de piécettes à compter, des rouleaux à griffonner de farandoles de chiffres, des rendements à chouchouter, des stocks à cajoler…
Un jour entre le bois et le blé, voilà que Yawa lui raconte l’histoire d’un forcené enfermé dans un monastère, après s’être moquées à gorges déployées du pauvre bougre que les moines torturaient, oui ça rigole d’un rien les femmes, c’est comme ça, la daimyo hilare continue son récit.


Et tu sais pas quoi ? Il parait qu’il a la touffe d’un renard, et que les moines voient ça d’un très mauvais œil, vont le tondre à la première occasion !

Hoquetant de surprise, jetant un regard rapide sur l’accessoire qui ne la quittait plus, Tatsuki se leva d’un bond, quittant la pièce précipitamment, laissant pour seul indice à sa complice qu’une phrase lâchée dans son sillage.


Ho punaise ! J’ai oublié un truc au sanctuaire moi !

Ha ba voilà, ça avait infusé, ça avait pris son temps quand même.
Tenant fermement son éventail comme pense-bête pour pas oublier où elle devait se rendre, c’est qu’en tête de linotte, on avait pas fait mieux, elle quitta d’un pas pressé le shiro abritant le conseil.
Tenant quand même à faire bonne figure face aux autres Conseillers, partirent en courant, ils auraient pu croire qu’elle tentait de s’enfuir, des jours qu’elle était enfermée dans sa salle aux trésors, pas séquestrée, mais absorbée.
Mais à ne pas mettre le nez dehors, on aurait pu croire qu’elle était enchainée à sa rouleaux de papiers.
A l’abri des regards des ses collègues, ses foulées se firent plus élancées, courant jusqu’aux abords du monastère.
De l’extérieur, elle jaugea le bâtiment, elle se souvenait d’une histoire de fuite, de pas être sûr de ressortir vivant, rien de bien encourageant en somme.
Mais comment faire ? Lancer des pierres sur la porte d’entrée ? Non ça avancera à rien, juste à signaler qu’elle était là, et si ils essayaient de l’emprisonner elle serait pas bien avancée.
Elle était décidée à aller le trouver, elle savait pas très bien pourquoi, mais elle y tenait, elle réfléchirait après au pourquoi du comment, si on devait tout le temps réfléchir, on ferait rien, et elle, elle en faisait, bon surtout des bêtises, on peut pas tout avoir.


Et on peut savoir c’que tu fiches ici ?

Se retournant, elle tomba nez à nez avec Yawa.
Non mais ma parole ! Tu me suis ou quoi ? J’ai un truc à faire là-dedans, me demande pas quoi ni pourquoi c’est comme ça !

Depuis le temps, Yawa s’était résignée à ne pas tout comprendre de ce qui pouvait émaner de la brunette, et on la comprend…
Après concertation, elles décidèrent d’escalader l’arbre jouxtant le mur d’enceinte.
Devant l’arbre et pas très rassurée par l’exercice…


Non mais vas y passe devant toi… comme ça j’regarde comment faut faire…

Sur ce la jeune Daimyo s’exécuta, et habilement, escalada l’arbre, enjamba le mur, avant de se laisser glisser à terre.

C’est sûr qu’avec un exemple pareil ça avait l’air facile… Tatsuki, se lança donc à son tour, s’égratignant à l’arbre, s’accrochant à la moindre branche, emprisonnant la moitié des feuilles de l’arbre dans sa chevelure, enjambant difficilement le mur, avant de se laisser « glisser » à terre… enfin le mot juste serait tombée, voir vautrée par terre…
Jetant un regard noir à Yawa en train de se gausser.


Rhoo ça va hein !!

Les cris du prisonniers les mirent vite sur sa piste, et les deux comparses trouvèrent rapidement la fenêtre d’où les cris s’échappaient, mais encore fallait-il y accéder.
A force de fouiner, elles finirent pour trouver de quoi esquisser un échafaudage de fortune, il était décidé que Yawa ferait la courte échelle à la brune.
Tenant un équilibre sur l’amas, Tatsuki entreprit l’escalade du mont Yawa, non sans mal, avant d’arriver à se hisser à la fenêtre.
Elle observa un instant la scène, une jeune femme munie d’un plateau enfermée avec la tête de renard alitée…
Prenant ses aises sur son rebord de fenêtre, tentant un semblant de dignité malgré la précarité de sa position, elle narguait son presque homonyme tout en ôtant les feuilles emprisonnées dans ses cheveux.



Si j'tombe mal faut le dire...
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Neko_girl
[Tasuki, you've got MP ! >_


HYAA !!!

Pas même le temps de réaliser ce qui se passe, en fait elle sentit juste qu'on la poussait brutalement dans le dos. Assez pour que la jarre d'eau se renverse sous la poussée, en plein sur elle évidemment. Puis un claquement sec et un bruit de clef qu'on tourne dans une serrure. Hein ??
Son premier geste fut de poser rapidement le plateau à terre et d'essayer d'ouvrir la porte de son côté, sans résultat. Puis elle saisit les barreau de la cellule monacale et s'égosilla à travers la petite ouverture pratiquée dans la porte.


Mésavapa ?!!
Reviens tout d'suite ou t'vas passer un sale quart d'heure !
... T'M'ENTENDS ??!


Un dernier coup sur la porte et la féline gamine grogna entre ses dents, dos contre la porte. Elle n'avait pas distingué les traits de l'auteur de cette petite plaisanterie mais elle le retrouverait et lui ferait avaler sa fichue clef, foi de Neko. Bon, pour le moment elle n'avait aucune idée de comment elle s'y prendrait ni rien, mais bon...

De toute façon à cet instant ce n'était pas son problème le plus urgent. L'occupant de la pièce, s'il dormait, devait s'être réveillée avec tout ce boucan, et étrangement depuis quelques secondes des rumeurs lui étaient revenues en tête, comme quoi il était possédé, tout ça.
La jeune fille (et non la jeune femme) se pressa contre le bois épais de la porte, les sens aux aguets. Elle n'avait jamais vu de personne possédée, mais ce devait être effrayant. Par un "heureux" hasard si on pouvait le nommer ainsi étant donné les circonstances et depuis cette fameuse nuit, elle portait sur elle en permanence un kaiken* dissimulé quelque part sur elle, dans un repli de ses vêtements élimés. Un des rares souvenirs de son ancienne vie.

Pour le moment elle ne fit pas un geste pour s'en saisir, mieux valait attendre le moment propice, aussi elle se contenta de rester collée à la porte en guettant le moindre mouvement du possédé, puisqu'elle avait décidé que c'en était un. Au moins, plus aucune surprise ne viendrait de ses arrières, déjà que le tissu mouillé adhérait à sa "gorge" de façon fort peu agréable ni pratique.


Si j'tombe mal faut le dire.

Bah ? Kessessétait ?
De là où elle était elle réussit à distinguer un drôle de singe dans l'arbre d'en face, genre c'était tout à fait normal de trouver là une fille à l'air aussi à l'aise sur sa branche qu'un paresseux dans l'eau.
Hum. Qu'attendait-elle pour lui ouvrir ?? Elle voyait bien que ça n'allait pas, voyons !
La jeune chatte se mit à chuchoter furieusement, comme si le son avait pu sauter par-dessus le possédé avant de sortir par la fenêtre.


Bah ! Je sais pas si t'auras mal quand tu tomberas mais plus tôt tu vérifieras mieux ce sera !

Puis elle articula exagérément tout en posant une main à côté de sa bouche, comme si elle lui confiait un secret. A plusieurs ken** de distance.

Il est pos-sé-dé !




* sorte de poignard, porté par les femmes samourai
** unité de mesure, environ 1m8

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Aïeuuh ! // "Après moi le déluge ! è_é" Ouais, mais nan :3
Yawasshi
Yawa discutait stock avec Tatsuki. Cela faisait un moment que toutes deux étaient occupées à parler de l'économie du Kuni. Peu à peu, la concentration leur fit défaut et aucune discussion constructive ne fut plus possible.

Yawa se lança alors dans une anecdote dont elle avait vaguement entendu parler. Riant tandis qu'elle racontait l'histoire à une Tatsuki planquée derrière un éventail reçu d'on ne sait quel admirateur secret (enfin on en a une tite idée quand même !), Yawa eut la surprise de voir celle-ci bondir sur ses pieds, lâchant pour toute explication un vague
:"Ho punaise ! J’ai oublié un truc au sanctuaire moi !"

D'abord interdite, la jeune Daimyo laissa le temps aux paroles de la daikan faire leur effet et soudain, sous l'oeil effaré des autres conseillers, elle fila aux trousses de Tatsuki en maugréant
:" ah non !! Pas le sanctuaire !"N'ayant aucune envie de voir encore un des conseillers s'y isoler.

Elle suivit donc Tatsuki, prenant la direction du sanctuaire. Elle la trouva plantée devant le bâtiment, semblant l'étudier sous tous les angles et s'avança juste derrière elle, lui lançant
:"Et on peut savoir c’que tu fiches ici ?"
Ecoutant les explications confuse de la jeune femme, Yawa renonça à toute compréhension, habituée désormais aux frasques de la jeune conseillère.

En soupirant, elle se mit à étudier à son tour le bâtiment. Une seule solution dans l'immédiat, sauter le mur d'enceinte et avant qu'elle n'ait eu le temps de se rendre compte du ridicule de la situation (faire le mur pour rentrer dans un sanctuaire !!! la plupart des gens normalement constitués font le mur pour en sortir ! M'enfin...)
, sa jeune amie invita Yawa à s'élancer en premier, la flattant plus ou moins en lui attribuant un rôle d'"instructeur" ..."Ben voyons..."lâcha t'elle, puis elle s'élança à l'assaut du mur, grimpant agilement à l'arbre le jouxtant, enjambant le mur avant de se laisser glisser de l'autre côté de l'enceinte. Se relevant, frottant ses mains et époussetant ses vêtements, elle chuchota à l'adresse de sa comparse :" Tsssssttt ... allez vas y !" avant de la voir à son tour glisser, ou plutôt s'étaler dans l'enceinte du sanctuaire.

Retenant un fou rire, la jeune Daimyo hilare fila en direction des vocifération qu'elles entendaient désormais, emboîtant le pas à une Tatsuki qui semblait sûre d'elle. Yawa quant à elle, l'était beaucoup moins et, arrivée sous la fenêtre, elle glissa à sa compère
:"euh ?!... t'es sûre là ???"

Elle furetèrent et finirent par dégoter un tonneau qu'elles poussèrent sous la fenêtre en question. La jeune daikan grimpa dessus mais elle n'atteignait toujours pas l'ouverture, et il fut alors décidé qu'elles s'y mettraient à deux.
Yawa grimpa donc sur le tonneau, joignit ses deux mains afin de hisser la jeune Daikan jusqu'à la fenêtre. Cà fonctionnait !!


A l'affût, Tatsuki lança alors :" Si j'tombe mal faut le dire..."tandis que Yawa tentait de la maintenir au mieux...

Soudain des craquements sinistres ... Mauvaise augure ...
"Euh.. Tat...", aucune réponse, la conseillère trop occupée à épier. Yawa répéta un peu plus fort "EUH .... TAT ..." N'obtenant pour seule réponse qu'un "chutttt ..." exaspéré.
Les craquements se faisant de plus en plus fréquents, la jeune Daimyo insista pourtant, tentant encore d'attirer l'attention de la jeune femme aux aguets. Yawa restait le plus immobile possible, mais cela ne suffit pas et tandis que les craquements se firent de plus en plus sonores et fréquents, Yawa lança alors un déséspéré : " nan mais TATTTTTTTTT ...." ne pouvant terminer sa phrase et tandis qu'elle sentit le couvercle du tonneau céder, entraînant les deux jeunes femmes dans une chute inévitable. Yawa s'enfonça jusqu'en haut des cuisses dans le tonneau, lâchant par le fait sa comparse. Basculant en arrière, toujours ceinturée par le tonneau, elle agrandit les yeux de stupeur en voyant alors son amie s'approcher dangereusement d'elle ....

Une chute plus tard .... Yawa habillée d'un tonneau en guise de hakama et d'une Tatsuki en guise de kimono, groguie par la cascade, balbutia un morne
:"Ca va ?!"
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Tasuki
(foutu courrier XD, et p'tit souci de cohérence là, j'fais plouf plouf? *gère* Si ça vous va pas j'édite^^)


Hmmmm... Intense réflexion. D'la fumée aurait pu s'échapper des oreilles du rouquin que ça aurait été pareil! Il fixait la porte tout en passant un doigt sur son menton. L'allait bien entrer par là pour lui donner à grailler quand même... Maintenant qu'il était enfermé là d'dans y avait pas l'choix! Alors comment s'y prendre...?

Scénario 1:

Un Tasuki derrière la porte, attendant patiemment que le préposé aux repas arrive, tenant la pitance sur un plateau...
Le grand futé s'approche, se tend, prêt à bondir...!
*PAF!!* La porte pleine tronche. S'est pas mis au bon endroit. Non ce s'rait l'air con... Après un bras en écharpe la gueule bandée, c'est moyen.



Scénario 2:

Une frêle jeune fille... Un Tasuki allongé au sol, mourant... Langue pendante et tutti quanti... La nenette approche, voulant s'assurer qu'il était clamsé... (bah serait bien aimable celle qui le ferait pas!) Et là BAM! il la met au sol et... ?? Barf, non l'aimait pas çui là. Il balaya cette idée d'un revers de main avant de regarder la fenêtre.


Scénario 3:

Au bord du gouffre...
*Atchaaaa!!! Snif, pardon reprenons :* Marre de cette horrible viiiie! Un Tasuki, prêt à sauter par la fenêtre au moment où on lui apporte son repas. Désespéré, il entreprend un grand moment de chantage... Et, grand maladroit se mange quand même... Gros gros soupire...


Scénario 4:

Il... Il rien du tout! Au moment où il allait y réfléchir, le bruit devant sa porte le surpris et du coup la première chose qu'il trouva à faire... Assit sur le lit... bah ce fut d'chopper les couvertures et d'se planquer d'ssous. peut-être qu'on l'y verra pas! Et quand çui là qui lui emmèn'rait son repas s'rait dans la chambre, il pourra ramper façon chenille discrétos à l'autre bout et l'enfermer dans la pièce pour voir c'que ça fait! MOUAHAHAHAHA! Il avait trouvé son plan diabolique pour s'faire la malle!


AAAAAAAH!!!

Cri intérieur mais venant du plus profond du coeur! Retenu pour pas faire de dégats mais qu'est-ce que cc'était que c'te machin!? Qu'est-ce qu'elle foutait enfermée avec lui?! D'un trou fait dans les couvertures, le rouquin il voit tout, l'est malin lui. C'est qu'elle a l'air en pétard la miss... Hmm va être coton ça. Pas prévu qu'la porte soit r'fermée... Que faaaaaire...? La v'là qui bougeait! L'Tasuki d'se défaire de ses draps l'plus discrétement possible et d'essayer d'se l'ver sans qu'on l'voit... Un bruit à la fenêtre, la jeune qui s'y rend... Argh! P't-être un monstre! Et Le tasuki attrapa la jeune qui était dans la pièce pour la planquer sous les draps avec lui! Cheveux hirsutes, en pagaille la plus complète, regard de fou décidé à faire ce qui était juste, pas peur lui!


'tention c'est p't-être un monstre!


Ah mais nan, après mûre réflexion nan. Mais le rouquin dévisagea la créature, les yeux ronds. Où était passé l'doux minois qu'il avait vu l'autre jour? On aurait dit une de ces p'tites sauvageonnes! C'tait pas pour lui déplaire, loin d'là, mais il ne put s'en empêcher...

Nan mais où qu'c'est qu't'as été t'trainer pour avoir c'te tronche?! Et qu'est-ce tu fous là??

C'tait à cause d'elle qu'il était là en plus! Absence d'éventail ça pardonne pas! Même si c'est que cinq minutes!


AAAAAAÏÏÏÏEUUU! Non mais ça va pas!?


C'est qu'elle avait un truc piquant la gamine!Pour sûr il l'avait lâché, sans soucis!

Mais, j'te protégeais du monstre, un peu d'reconnaissance quand même! Et qu'est-ce tu fous là toi aussi? pourquoi t'as r'fermé la porte?! J'voulais sortir!!

L'était plutôt en boule grave, mais un craquement sonore suivit d'une disparition soudaine de la jeune femme à la fenêtre lui fit l'ver l'nez et s'interroger en pointant la f'nêtre du bout du doigt...

Y 'avait bien quelqu'un là hein?

Un r'gard à la fille et il se précipita à la f'nêtre avant d'exploser de rire avant de s'accouder au rebord, son bras bandé servant de support de tête.

Sont pas mimi franch'ment?

Finit de s'extasier. Le grand r'garda par dessus bord cette fois. Tomber d'là ça lui avait d'jà servi d'leçon. Il cria en direction de Tatsuki et d'son amie qu'il connaissait pas, pis il avait la voix qui portait!

Ça va aller?! Heureus'ment que j'compte pas sur vous pour m'faire sortiiiir Huhuhhuhuhu!

La fin ironique, il guetta quand même si ça allait. L'était pas comme ça quand même tss! Un sourire, et l'rouquin s'tourne vers la gamine. Et il recule d'un pas. P't-être d'un autre encore pour être sûr!

T'es rentré comment? T'crois qu'on peut sortir par... Là? Deux doigts désignèrent la porte d'un même mouv'ment. Nan c'pas que hein, mais si les moines t'on envoyé pour réussir à m'calmer c'est sans façon, surtout qu't'as l'air revêche, c'pas drôle. C'mieux quand ça pleure, quand ça chouine, quand... pff pis non j'aime pas les filles.

Sourire Colgate et une tite question.

Mais pourquoi t'as r'fermé?! Sérieux j'voulais sortir sans encore m'casser la tronche au sol!

Il colla son oreille au panneau. De petits pas approchant... Nouveau sourire.


Bon j'crois qu'on a du bol. T'peux taper, avec ta voix d'fillette c'bon, on t'ouvrira, et ensuite, j'fonce. Tu m'remplaces?? J'compte sur toi!

Un bon coup sur l'épaule amochée, le savait pas l'pauvre! et il regarde par la f'nêtre.

Héé! Ram'nez vous que j'vous aide à monter! On va s'barrer d'là!

Tellement absorbé par son idée de fuite qu'il en oubliait d'écouter ce qu'on lui disait... Bah la suite lui apprendra la leçon!
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Tatsuki
Nan mais où qu'c'est qu't'as été t'trainer pour avoir c'te tronche?! Et qu'est-ce tu fous là??

Bouche pincée, égratignée dans sa fierté.

Non mais j’te demande moi c’que tu fiches au lit avec une gamine moi hein ?

Elle observait Tasuki, cheveux hirsutes, mine déconfite, bras bandé et la goute au nez.

Puis franchement toi c’est pas mieux !

EUH .... TAT ...

Chuttttt…Ata...

CCCCRRRRRRAAAAAAACKKKKKKK !!!!

Et la voilà dans les bras de sa Yawa, les yeux écarquillés, un peu sonnée.

Il est pos-sé-dé !

Se pressant dans les bras de Yawa, s’agrippant à son cou de toutes ses forces en pleurnichant.

J’veux pas mourirrrrr !!! Chuis trop jeune !!!! Et trop belle aussi !!

Puis entendant l’rouquin se moquer d’elles par la fenêtre, elle ouvrit les yeux, aucun danger à l’horizon, prudemment, elle quitta les bras de Yawa pour glisser au sol.

Un piteux ça va?!

La brune se tâte, non rien de cassé, tout en place, même l'éventail n'avait pas bougé, toujours coincé dans sa ceinture.

On dirait que ça va... et toi?

Prenant un instant pour admirer sa Daimyo emprisonnée dans son tonneau, petit regard soupçonneux.

Dis, t’aurai pas pris un peu de poids ces derniers temps toi ?

Sous le regard courroucé de Yawa, elle afficha un petit sourire angélique, avant de commencer à l’aider à se dépêtrer en ronchonnant.

La prochaine fois que tu veux lancer une nouvelle mode, attends qu’on soit tranquilles au shiro, parceque là pour ce qu’on a à faire, c’est pas la tenue la plus pratique qu’on peut imaginer…

Héé! Ram'nez vous que j'vous aide à monter! On va s'barrer d'là!

Relevant le nez vers le Roméo à sa fenêtre, elle lui jeta un regard noir.

Non mais ça va pas bien non ?
Il est hors de question que j’foute un pied là dedans !

Petit regard vers Yawa fichée dans son tonneau.
Puis en plus on a comme un souci ici, alors débrouille toi pour nous rejoindre !
On va pas tout te faire non plus !

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--Kazymodo
Quelle bonne idée il avait eu là ! Le spectacle qui s’offrait à lui était on ne peut plus plaisant. Tout avait commencé avec cette douce musique des poings sur la porte.

Pourquoi donc était-elle apeurée, l’homme n’était pas si vilain, il était sûr qu’en y regardant de plus près la gamine trouverait de l’intérêt au rouquin.

Le tambourin s’arrête et il entend des chuchotis dans la cellule. Il s’approche de la porte, histoire d’essayer de mieux entendre ce qui s’y passe mais son attention est détournée par d’autres chuchotis, externes.

Vite ! Du plus vite que sa pauvre carcasse le peux, il s’engouffre dans la cellule voisine pour zyeuter par la fenêtre.

Hi hi, quel drôle de numéro que ces demoiselles en train de jouer aux équilibristes ! Décidément ce drôle de bonhomme semblait attirer les demoiselles comme des mouches ! Ah… quel triste spectacle de voir des femmes s’abaisser à autant de pitrerie pour passer du bon temps avec un homme !

Lui n’avait jamais connu cette frénésie des foules de femmes en délire, arrachant ses vêtements pour qu’il leur procure le plaisir tant attendu ! Enfin si, il l’avait connue, cette douce sensation, dans ses rêves les plus fous, lorsque qu’alors son esprit vagabonde, lui ôte sa bosse et en fait l’un des plus beaux partis de l’empire.

Enfin, bref, on n’est pas là pour discuter des rêves de Kazymodo !


Tilt !!!

Quel est ce bruit ? Tout simplement celui d’une idée qui vient de naître dans son cerveau.

Il se frotte les mains et se dirige à l’extérieur, sortant juste à temps pour assister à la débâcle féminine, à l’étalement des jupons sur le sol, à l’enchevêtrement des corps et la création de contusions qui viendront marbrer ces peaux blanches et laiteuses.

Se retenant avec beaucoup de difficultés d’éclater de rire, il prend un air navré et obséquieux en se précipitant vers les femmes, comme pour leur venir en aide.

Le son de sa voix éraillée se fait alors entendre, il leur parle avec déférence, ceci étant accentué par la position de son corps qui semble éternellement en position de soumission.


Oh, mes petites madames ! Quel malheur ! Quelle chute ! Vous ne vous êtes pas blessée j’espère, ce serait si triste de voir les larmes couler sur de si beaux et virginaux visages !

Sa figure est parée d’un large sourire alors qu’il scrute les femmes, à la recherche de la vision d’un bout de peau, ou autre élément qui viendrait adoucir ses rêves.

Mais je sais bien ce que vous êtes venu faire ici mes belles, et je puis fort bien vous aider ! Mais pour ça vous devez me faire confiance mes jolies.

Son sourire s’accentue alors qu’il sort de sa poche une clef qu’il exhibe sous leur nez.

Hé hé, voici l’objet de vos désirs ! Cette clef qui mène vers le paradis, vers le Nirvana ! Et oui, cette clef vous ouvrira la porte de la cellule de l’homme aux cheveux de feu !

Avant même qu’elles fassent un geste, la clef retrouve l’intérieur de la poche du bossu, alors que lui-même se protège, trop habitué à être reçu par des coups de bâtons.

Si vous voulez bien me suivre, je vous conduirai là où vous voulez aller. Mais ne me perdez pas de vue, les couloirs de ce monastère sont dignes du labyrinthe de Minos. On raconte même qu’une âme s’y est perdue et qu’elle rôde dans ses couloirs à la recherche d’âmes innocentes pour la rejoindre !

Il rit sous cape, s’amusant de cette peur qu’il instaure dans l’esprit des femmes à sa suite.

Mais tant que vous êtes avec moi, vous ne craignez rien, mon âme est loin d’être innocente et repousse cet esprit. Mais si vous vous retrouvez seule dans ces couloirs, je ne puis plus rien garantir !

Il arrive devant une porte et y introduit la clef.

Entrez vite, je ne voudrais pas que l’homme s’échappe, j’aurais alors bien des ennuis !

Il entrouvre à peine la porte et invite les femmes à entrer dans cette cellule en les poussant légèrement, empêchant ainsi qu’elles puissent rebrousser chemin.
Lorsque les femmes sont entrées dans la cellule, il s’empresse de refermer la porte et de la sceller avec un tour de clef.

Puis il s’éloigne en riant du tour qu’il vient de leur jouer. Certes, elles ne sont pas loin de l’homme aux cheveux roux, seul un mur de pierre les sépare. Il était sûr que d’avoir enfermé les femmes dans la cellule voisine de celle de l’homme amènerait une bien drôle de situation !

Et puis, le moine se plaignait bien souvent de toutes ces cellules vides, il serait satisfait à présent !

Mais l’heure était maintenant à l’observation des captives et captif. 2 cellules, 4 personnes…. Comment allaient-ils réagir ?



Tatsuki
Non mais en fait tu t’es pris pour du saké, c’est ça hein !
T’as cru qu’en te plantant dans un tonneau t’allait te bonifier avec le temps, sacré toi j’te jure…



Tout en aidant Yawa à s’extirper de son tonneau, la brunette ne pouvait pas s’empêcher de la taquiner, c’était le moment ou jamais aussi, c’est pas de si tôt qu’elle le retrouverait dans une telle situation.
Puis une voix, la fit sursauter, la peur d’être prise, enfermée dans ce monastère austère, elle se retourna vivement, et c’est pas la vision de ce corps déformé qui allait la rassurer.
Grimaçant, elle se pencha à l’oreille de Yawa, elle lui chuchota :


Tu crois que c’est ici qu’ils lui ont fait ça ?

Ses yeux s’arrondirent alors que la panique l’envahissait.

J’veux pas finir comme ça !!!

ce serait si triste de voir les larmes couler sur de si beaux et virginaux visages !

Elle s’arrêta net de chouiner, écoutant désormais attentivement, puis se tournant vers la Daimyo en haussant les épaules.

Ba un homme qui sait reconnaitre ma beauté et la louer malgré mes chevelure embrouillée ne peut t’être qu’un homme bien, suivons le!

Les deux femmes lui emboitèrent donc le pas, Tatsuki, pour sa part le suivit sans sourciller, faut dire qu’elle adorait qu’on flatte son égo, et en plus il promettait de leur ouvrir toutes les portes, que demander de plus ? Quelques autres compliments peut-être…



Entrez vite, je ne voudrais pas que l’homme s’échappe, j’aurais alors bien des ennuis !



Elle se disait bien qu’il y avait un truc de pas clair dans l’histoire, mais pour le coup, et dans le feu de l’action elle ne releva pas, se laissa guider à l’intérieur de la cellule, entendit la clef tourner dans la serrure, ça aurait peut-être du lui mette la puce à l’oreille ça quand même, mais non…
Rapide coup d’œil dans la pièce, pas de Tasuki, pas de gamine… ils devaient se planquer sous le lit !
Et la voilà a genoux à vérifier les toiles d’araignées planquées sous le sommier, non rien…
Se relève en parcourant les à nouveau la pièce, nulle part où se planquer… l’bossu avait du se tromper de cellule…
Va à la porte pour tester la serrure, non elle était bien fermée…
Se tournant vers Yawa, l’air serein.


Il a du s’gourer de cellule, c’po grave, quand il s’en rendra compte il viendra réparer son erreur…

Et la voilà qui s’installe en tailleur sur le lit, un homme aussi hideux ne pouvait décemment pas lui vouloir du mal, et son ton si obséquieux avait eu raison de ses soupçons, non aucun soucis à se faire, aucun….
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Neko_girl
Et voilà qu'on l'attrapait par le poignet ! Pour.... POUR LA METTRE AU LIT ?!!! Et avec un HOMME en plus !
C'en était trop.

La jeune chatte se mit à feuler et à griffer tout ce qui était à portée de pattes, soit beaucoup de couverture mais un peu de peau du possédé quand même. Jusqu'à ce qu'il finisse par la lâcher et qu'elle puisse jaillir du lit comme un diable de sa boîte, les joues rosies par son honneur fortement éprouvé. Dans le même lit qu'un homme, par tous les kami, si cela se savait !
Bah si cela se savait il passerait un sale quart d'heure, le dernier de sa vie d'ailleurs.

Heureusement son attention fut vite attirée par le mystérieux singe dans l'arbre et elle se mit à observer son compagnon de cellule, s'éloignant prudemment quand même.
Il étai hirsute, c'était vrai, et il avait une drôle de couleur de cheveux, pis il avait l'air sacrément surexcité il fallait bien se l'avouer. Mais mis à part tout ça, il n'avait pas l'air si possédé que ça... juste un peu quoi. Il était plus vieux qu'elle, ça oui, mais pas tout à fait un grand-père encore.

Lorsqu'elle reconnecta son neurone pour voir où il en était dans ses borborygmes, elle se hérissa net.


Bakka !
Comment tu peux croire que j'ai fait exprès de nous enfermer hein ?? SI tu crois que ça me fait plaisir de prendre le frais ici avec... avec.. toi !!


Bah oui, elle est emportée Neko, et à cela il fallait ajouter la frustration de s'être laissée prendre au piège du mauvais plaisantin. D'ailleurs si elle n'entendait plus rien près de la fenêtre, le couloir retentissait de bruits de pas...

Tais-toi donc un peu !

L'oreille collée contre le bois de la porte elle tendit l'oreille pendant à peine une seconde avant de se mettre à signaler leur présence non-souhaitée dans la cellule à grand renfort de cris et de tambourinement, mais trop tard.

Mais c'est pas vraiii...
Misère de misère ! Tes copines se sont faites avoir comme moi, on est bien avancés maintenant !


Une dernière imprécation contre sa malchance et elle laissa échapper un gros soupir. Mais au fait..?
D'une démarche lente et souple elle fit quelques pas vers son co-détenu, méfiante et intriguée à la fois. La tête légèrement penchée de côté elle le dévisagea sans gêne aucune.


Au fait... t'es qui, toi ?
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Aïeuuh ! // "Après moi le déluge ! è_é" Ouais, mais nan :3
Yawasshi
Toujours empêtrée dans son tonneau-hakama mais libérée de son kimono-Tatsuki, Yawa jeta un regard noir au rouquin qui se gausser à la fenêtre. Elle allait lui envoyer une remarque cinglante quand les paroles de la conseillère la firent changer de cible.

Dis, t’aurai pas pris un peu de poids ces derniers temps toi ?


Lançant un regard assassin devant la moquerie évidente, elle ne tarda pas à rétorquer :


"Et dis donc ... on était deux sur le tonneau ! Tant que j'étais seule pas de soucis hein !!! alors laquelle des deux a grossi ?!"


Un sourire narquois sur les lèvres, elle continuait néanmoins à batailler avec l'objet encombrant et tandis que Tatsuki réglait son différent avec le rouquin moqueur, elle réussit à s'extirper de son réceptacle involontaire.

Soudain une voix ...

Oh, mes petites madames ! Quel malheur ! Quelle chute ! Vous ne vous êtes pas blessée j’espère, ce serait si triste de voir les larmes couler sur de si beaux et virginaux visages !

Yawa detailla le bossu de pied en cap et ni les paroles mielleuses, ni les regards gourmands masculins ne lui inspirèrent confiance.
Lançant à l'homme un regard Daymioniaque suspicieux, elle glissa à l'oreille de son amie
: "dis je le sens pas lui..." mais voilà que l'homme exhibe sous leurs nez l'objet des convoitises de sa comparse. Dès cet instant, Yawa comprit que c'était peine perdue et elle vit avec effarement la jeune daikan emboîter le pas au bossu sans aucune hésitation, toutes les peurs premières envolées et effacées par la promesse de retrouver le rouquin.

Yawa hésita à prendre la tangente, se souvenant un instant que les idées de Tatsuki ne s'étaient jamais avérées très judicieuses jusqu'à maintenant mais elle ne pouvait pas la laisser seule et résolut en soupirant de suivre le duo insolite. Une petite voix lui disant intérieurement que tant te mansuétude cachait forcément d'autres desseins moins avouables ...


Les paroles du bossu n'était pas pour la rassurer mais elles semblaient glisser sur Tatsuki sans même heurter son esprit ...
Elles entrèrent donc dans le sanctuaire suivant leur "guide" qui promettait de les conduire au rouquin et Yawa voyait là, la fin de cette situation rocambolesque où l'avait entraînée sa conseillère farfelue. Mais quelque chose clochait, elle le sentait, le trajet jusqu'à la cellule lui paraissait étonnamment long et la jeune Daimyo se demandait si l'homme ne les perdait pas volontairement ... incapables qu'elles seraient de retrouver leur chemin...


N'y tenant plus, elle tira sur la manche du kimono de son amie :" Tssst ... Tat ... je t'assure on devrait pas ..." espérant lui faire entendre raison mais elle n'y croyait pas vraiment et quelques corridors plus loin, le trio s'arrêta devant une porte.
Là les deux jeunes femmes furent délicatement mais promptement poussées dans la cellule et avant qu'elles puissent se rendre compte du subterfuge ...


"Clic-Clac ..."
Le bruit distinct d'une serrure que l'on verrouille ..." euh pourquoi il ferme lui ?!"

Observant l'intérieur de la cellule, Yawa constata dépitée qu'il n'y avait personne. Elle regarda alors la conseillère et la vit commencer à fureter sous le lit avant d'affirmer bravement que l'homme finirait par se rendre compte de sa méprise et de s'installer sur le lit, attentiste.

Incrédule, la jeune femme la regarda
:" dis t'y crois pas hein ? on s'est fait avoir !! et maintenant on est enfermé !!"

Se souvenant des regards vicieux du bossu, Yawa eut un frisson puis elle s'adressa à son amie d'un air résignée :" tu as dit à quelqu'un où tu allais ? Pas envie de moisir ici moi ..."

Se collant le dos à la porte, Yawa croisa les bras, réfléchissant au moyen de se sortir de là.

Elle eut soudain une idée et sans prévenir fonça sur sa conseillère pour lui retirer sans ménagement une des baguettes qui retiennent son chigon.
Indifférente aux protestations de Tatsuki, elle se contenta de lui répondre :
" on en est là par ta faute hein !!" puis elle se dirigea à nouveau vers la porte et entreprit de crocheter la serrure.

S'acharnant sans relâche, de longues minutes s'écoulèrent sans que la situation n'évolue. S'interrompant un instant, elle lança un regard courroucé à Tat toujours assise sur le lit
:" tu voudrais pas m'aider là ?!" avant de reprendre son ouvrage.
A force de persévérance et d'acharnement, l'instrument céda et Yawa regarda dépitée la moitié de baguette qui lui restait dans les mains.
Se tournant vers la jeune Daikan, elle la lui tendit
:" tiens je te la rends ..." un sourire moqueur sur les lèvres tandis qu'elle reprenait le cours de ses réflexions.

Un moment silencieuse, elle ne tarda pas à se planter à nouveau devant la jeune femme, lui enjoignant d'un ton sans réplique
:" enlèves ton obi et ton hakama !" sans plus d'explication, elle joignit le geste à la parole et fit de même, ne gardant sur elle que son kimono débraillé qui lui arrivait à mi-cuisse...ne prêtant aucune attention au regard ébahi de sa conseillère...
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Tatsuki
Tu as dit à quelqu'un où tu allais ? Pas envie de moisir ici moi ...

Levant les yeux au ciel en soufflant, exaspérée que Yawa ai des doutes sur son organisation.

T’me prends pour qui ?? Bien sûr que j’en ai parlé avant de quitter le Conseil !
Et tu devrais parfaitement le savoir, vu que c’est à toi que je l’ai dit !

Instant de réflexion.

Mais non… j’te dis qu’il s’est trompé c est tout… il va revenir nous libérer t’en fais donc pas…

En tout cas, Tatsuki, à moitié avachie sur le lit, elle s’en faisait pas, elle trouvait juste l’atmosphère dans la pièce était un peu tendue, ce qui l’empêchait de se détendre, elle aurait bien aimé en profiter pour piquer un roupillon la brune, histoire d’avoir le teint frais et dispo, mais non, Yawa ne semblait pas l’entendre de cette oreille, se débattant de toutes ses forces pour sauver ce qui restait de sa coiffure.


Mais arrêtteuuuu t’as qu’a prendre le tien !
Quoi t’en as pas ? Et alors ? T’as qu’à t’en payer !


Peine perdue, la Daimyo avait eu son butin, la brune n’avait plus qu’à bougonner assise sur son lit, la mine boudeuse, genoux repliés sur la poitrine, jetant des regards noirs à la Daimyo.
Toujours outrée que Yawa ait pu ainsi achever de la dépeignée, elle attrapa la baguette cassée avant de la jeter à terre.


L’est cassée ! J’en veux plus !Puis pointant un indexe menaçant.Et j’espère que tu vas m’en r’payer une !

Mais Yawa ne prêtait plus la moindre attention à ses menaces, elle n’eut droit qu’en réponse à un déterminé.

enlèves ton obi et ton hakama !

Les yeux écarquillés *non elle a pas dit ce que je crois qu’elle a dit la quand même….* he be si… et voilà la Daimyo qui se déshabille.
Tatsuki s’accrocha de toutes ses forces à son hakama, peine perdue, Yawa ne la voyant pas coopérer s’était jetée sur elle pour la déshabiller.
Mais hors de question pour la Brune de se laisser faire, résistant de toutes ses forces, elle se débattait comme si sa vie en dépendait.


Nooooooooooonnnn j’veux paaaaaaaaaaaassss !!!!
Arrêteuuu !! Non j’veux pas me mettre à poil !!!
Exhibitionniste ! Délinquante !!


Quelques ébats plus tard, Tatsuki se trouvait face à une yawa victorieuse, brandissant son obi et son hakama.
Terrifiée à l’idée qu’elle ne décide de s’en prendre au reste de ses vêtements, elle alla se blottir dans le coin de la pièce le plus éloigné de la voleuse de vêtements, brandissant son éventail comme une arme.


J’te préviens ! Si tu t’approches, j te tape !
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--Kazymodo
Et bien, elles en font un barouf les 2 dernières !!? Il a jamais entendu autant de bruit dans une cellule ! Il commence à comprendre maintenant pourquoi les moines sont des hommes. C'est beaucoup plus discret un homme, ça fait moins de bruit ! Là les gonzesses, pfiou !! A vous faire espérer devenir sourd !

En tout cas, Kazymodo était fier de son idée, ainsi il pouvait aller de porte en porte et écouter ce qui s'y disait.
Il pouffe de rire en entendant une des donzelle trifouiller dans la serrure. Comme si cela pouvait marcher !! Elle avait du un peu trop forcer sur les enluminures celle là !!

Et puis, un nouveau tilt dans sa tête. Qu'avait-il donc entendu ?


Citation:
Enlèves ton obi et ton hakama !


Non, il n'en revenait pas !! Voila que ça allait tourner en spectacle intéressant là dedans ! Vite, son oeil trouve refuge dans le trou de la serrure ( enfin, pas son oeil, hein, c'est une image ) pour se le rincer, l'oeil ( vous suivez oui ? ).

Et là, effectivement, non seulement la première exhibe de belles gambettes, mais une fois court vêtue, d'ailleurs pas encore assez court au gout du bossu qui aurait bien aimé que le kimono s'arrête bien plus haut, elle se jette sur la réticente pour lui retirer ses vêtements !

Pourtant en les observant, il aurait pensé l'inverse, que la brune serait chaude comme la braise et qu'elle arriverait un peu à réchauffer la deuxième, glaciale comme une nuit d'hiver. Comme quoi, les apparences sont trompeuses.

En tout cas, il est content du spectacle, non seulement les mouvements de bataille sont dignes d'un de ses plus beaux rêves inavouables, mais en plus il occasionne des remontées de kimonos permettant d'en découvrir un peu plus sur la blancheur postériale de la jeune femme.

Miam !! Il s'en lèche les babines, attendant avec impatience la suite du spectacle, ô combien intéressant et plaisant !



Tasuki
Rhaaa...

La libertéééé! Qu'il en révait! Lui, enfermé depuis si longtemps dans ce maudit temple... Des temps infinis qu'il n'a pas vu la lumière! Cinq longs jours! Non mais vous vous rendez compte?! Les donzelles voulaient pas monter les rejoindre... Pff vilaines... Et voilà sa presqu'homonyme suivre sans sourciller un... Monstre?! Plissant les yeux afin d'voir meilleur, le rouquin se pencha à la fenêtre... C'était quoi c'truc?! Et elles le suivaient sans mots dire?! Il eut envie de crier à l'inconscience, mais bon, dans un temple... Mouais... Puis la gamine enfermée avec lui prit le relais sur ses pensées.

Mais c'est pas vraiii...
Misère de misère ! Tes copines se sont faites avoir comme moi, on est bien avancés maintenant !


Un geste d'la main et un renâclement tout en tournant la tête.

Tss, j'en connais qu'une, et encore c't'un grand mot.


Du coin d'l'oeil il la vit avancer, et lui, méfiant, ne la quitta pas de regard. Qu'est-ce qu'elle lui voulait dont? Fallait s'méfier, elle avait une lame, et une lame, ça coupe!

Au fait... t'es qui, toi ?

Haussage d'sourcils en règle, croisage d'bras et tournage de tête vers elle.

Et pourquoi c'moi qui d'vrait l'dire?! C'pas moi qui m'suis enfermé dans c'te misérable cellule... A toi d'te présenter d'abord namého! Les femmes doivent l'respect aux hommes, on t'a jamais apprit ça??

Y a des principes qui r'montait quand il était frustré. Et d'se retrouver enfermé avec une fille dans une tite pièce et dans l'impossibilité d'sortir, c'était frustrant! Gmmmuf... Crétin...


Mon nom est... X... Comme ça j'peux signer d'une croix, c'plus facile...

Fier de sa conn'rie le grand... P't-être que ça allait pas vraiment amuser la gal'rie...


Tasuki! J'suis Tasuki, et le singe que t'as vu taleur, c'Tatsuki. C'presqu'pareil quoi. Bon faut qu'on trouve un moyen d'se barrer d'là, j'tiens pu!

Il se dirigeait vers la porte quand il entendit des cris étouffés venant d'la pièce à côté. Lorgnant sur celle qu'il appellera plus tard Neko, il s'pencha oreille au mur et lui fit signe.

Toi aussi t'entends?

on sait jamais, p't-être que l'enfermement l'rendait fou, il voulait s'en assurer!... Qu'il était pas taré! A la voix, c'tait sa piqueuse d'éventail.

Mais qu'est-ce qu'elle fout à côté?!


Il s'tourna vers Neko, l'air rassurant et rassuré, sûr d'lui et d'son coup à la con.

T'inquiètes, j'vais nous sortir d'là.

Dans un élan entièr'ment spontané, il fonça sur la porte. L'allait bien réussir à l'ouvrir nan?! C'tait un homme nan?! Un coup d'épaule et on en parle pu! Après le ratage d'échapp'ment par la fenêtre, autant tenté au plus facile... Qu'il croyait... Mais la porte fut la plus forte..... Traîtresse...

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