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Info:
le passage obligatoire d'une gamine qui vit dans son monde vers le réel en devenant page d'un arrogant. On peut parler d'une rencontre décisive dans une taverne, d'une rixe et d'un duel au bâton.

[RP] L'inconscience d'un fléau : Livre I

Lili.
Et voilà, Bérénice était partie en Normandie avec la licorne, elle réalisait son rêve, alors que Lili, était restée cloitrée à Delle à récurer les douves, les écuries avec de la paille. Conséquence d'une désobéissance chronique de sa part, et cette fois marraine avait sévie. D’aucuns dirait qu’elle avait raison de vouloir discipliner pareille enfant, c’était sans compté le point de vu complétement erroné de la gamine. N’était-elle pas douée pour arranger la vérité à sa sauce ? Très même, au point même de n’entendre et de faire que selon son bon plaisir. Elle avait du tout de même s’excuser pour pouvoir prendre la route… Et pourquoi, pour provoquer en duel, un espèce de vieux nobliaux sur le retour. Il avait dit au bâton, tant mieux, c’était son arme de prédilection, de toute manière, malgré ses fanfaronnades, personne, n’avait voulu qu’elle touche, depuis sa prime enfance autre chose.

Donc rapide digression : arrivée en taverne en douce, sans la nourrice, sans prévenir personne, assise comme une grande avec des adultes et lui qui se permettait de la prendre de haut. Encore que dans une tout autre réalité, l’homme ne l’aurait même pas remarqué, mais là, il devait être d’humeur joueuse car à peine l’avait-elle provoqué, il répondait présent, non sans la promesse de n’en souffler mot à tatie marraine, qui surement lui mettrait le coquillard en feu.


[Dans une clairière au Mans]

Lili avait troquée l’une de ses nombreuses robes couteuse contre un simple pantalon de coton, à la fois léger et ample pour ne pas bloquer ses mouvements. Une petite chemise fabriquée dans la même matière que le pantalon et des petites bottines qu’elle n’utilisait que pour les entrainements. Après tout, elle se préparait depuis…toujours à devenir la protectrice de sa cops Béré. Treize ans et naïve. Pas vraiment, dans son monde édulcoré où elle devenait mercenaire et Bérénice chevalier.
Son bâton d’entrainement à la main, la gamine attendait d’un pied ferme, son adversaire, dont elle avait oublié le nom.
Oups.
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Chlodwig_von_frayner
Quoi il ne savait pas il voulait en avoir le cœur net… c’est pour ça qu’une heure avant l’aube, il était venu s’installer et que c’était bien lui et non elle qui l’attendait. Il laissa son regard descendre lentement de la cime et des feuilles dans la pénombre rouge orangée du couché de soleil, avant de se poser sur elle. Il la détailla encore et encore… mais ne croyez rien… nulle allusion déplacée ou autre, il la jugeait, la jaugeait grâce à son attitude, ses postures, corrigeant mentalement les positions qu’elle prenait. Hum… elle n’avait pas l’ir si mauvaise que ça en fait. Ça promettait d’être intéressant…

Il attendit encore, et encore… se réjouissant de la voir s’impatienter au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient comme s’égrènent les grains d’un sablier. Et soudain, lorsqu’il se dit que la leçon était suffisante, il se leva en baillant bruyamment et s’épousseta lorsqu’il fut sur que l’attention de la gamine avait bien été attiré par ses étirements. Il lui sourit légèrement…


Bien gamine, j’vois qu’t’es à l’heure… j’t’attendais.

Son propre bâton entre les doigts, il le fit légèrement tournoyer, par simple réflexe, sans chercher plus que cela à en produire un quelconque effet. C'est sur, ça faisait un brin kéké, mais bon, on ne se refait pas... un peu de poudre aux yeux en prime du reste, sinon ça ne faisait pas chlo... Si elle avait pu distinguer son regard à la lumière du jour, elle aurait vu qu'il avait les yeux fixés sur elle et qu'il la détaillait toujours... Qu'avait elle donc dans le ventre exactement ? Et pourquoi cet intérêt soudain qu'il lui portait alors que tout aurait du faire en sorte qu'il n'y en ai pas ?

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Lili.
Quand les minutes semble des heures pour ne pas dire une éternité.

L’orchidée n’avait de frêle que son apparence. D’ailleurs pourquoi ce doux surnom alors qu’elle était un véritable fléau pour qui la fréquentait. Un jour, oui un jour elle demandera à tatie marraine mais pas aujourd’hui, aujourd’hui elle a poney.

Bientôt le soleil allait darder de ses premiers rayons la clairière et il ne se serait pas montré. Dépité, déçue, colérique, Lili était sur le point de lui rendre la vie impossible, comme si cela pouvait pas être pire, lorsqu’elle le vit s’avancer vers elle.Ses yeux s'agrandirent en deux cercles bien grand. De rage, d'impatience, elle se serait bien rué dessus bâton en main sur sa tête pour lui montrer son mécontentement.


Non mais de qui se moquait-on, d’elle ? Se redressant impérieuse, elle serra le bois dans sa main jusqu’à ce que ses jointures crient grâce. Déjà, si elle avait été pareille à une fille de son âge, elle ne se trouverait pas seule au beau milieu d’un futur champ de bataille, tout est relatif, c’est une clairière et personne ne mourra ce matin, du moins normalement.


Vous zétiez là ? S’égosilla-t-elle en guise de salutation. Vous m’aviez pas vu arriver ? Vous zavez peur c’est ça ? C’pas humain d’me laisser comme ça dans le noir. Mais je comprends vous zavez, vous zêtes vieux et zavez eu besoin de vous reposer, si vous voulez on peut annuler, hein. Passe que j’suis trop balaise avec un bâton. Sans lui laisser le temps de répondre. Toute manière zavez promis de rien dire à tatie marraine, mais faut le jurer, crachez par terre et topez-là, dit-elle en s’approchant la main tendue, comme ça on pourra commencer.

En réalité, il fallait qu’il se crache dans la main pour le pacte comme le lui avait montré Luthi mais c’était trop dégueu, après sa main aurait été poisseuse et l’orchidée n’en avait aucune envie.

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