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[RP] Le Mystère du Sceau de l'Empereur : 1er tour de Jour

Murakawa
    RP sur inscription. Merci de votre compréhension.






Informations sur le Chapitre en cour
    - Premier Tour de Jour : du 23/08 15h01 au 25/08 14h59
L'Embarquement : Montez à bord du Kikuzuki. Toute personne qui ne postera pas sur ce chapitre sera laissée à quai et le RP se déroulera sans elle.

Résumé des Chapitres précédents


Retour sur quelques règles

    - Des PNJ
- Les pnj ne sont autorisés que durant les tours de nuits.
- Vous ne pouvez utiliser qu'un pnj correspondant à votre personnage secret.
- Vous devez m'avertir par MP avec votre personnage principale chaque fois que vous postez avec un pnj.
- Tout message dérogeant à ces quelques règles ne sera pas pris en compte et fera l'objet d'une demande de suppression, merci de votre compréhension.
    - De la présence

- Dans l'idéal jetez un œil au RP une fois toute les 24h
- Consultez ce premier post à chaque tour de jeu, vous trouverez dans Informations sur le Chapitre en cour les consignent HRP que vous devrez suivre pour le tour.
- Vous devez poster au moins une fois par tour de jour.
- Si vous deviez vous absenter, prévenez moi par MP ou sur le Sujet de Régulation. Une absence trop longue et sans nouvelles vous vaudra d'être jeté par dessus bord.
- Si vous deviez arrêter le RP, prévenez moi aussi afin de vous arranger une belle mort .
    - Des Postes

- Postez au moins une centaine de mots minimum par poste, ceci afin de donner de la consistance à l'histoire et du grain à moudre aux autres joueurs.
- Aucun HRP n'est autorisé sur ce sujet. Si vous deviez faire du HRP pour n'importe quelle raison que ce soit, merci d'utiliser le Sujet de Régulation.

    Je vous souhaite à toutes et à tous un très bon RP et/ou une bonne lecture.
Murakawa


Midi passait lourdement sur le port d'Hyuga, un soleil pesant s'écrasait sur les épaules des badauds et des marins qui courbaient l'échine sous le poids de la charge calorifique.
Cependant, comme chaque jour, les quais bruissaient d'une vie grouillante. Des matelots débarquaient la marchandise de navires de toute taille, d'autres faisaient le plein des cales en partance, des voyageurs se pressaient de tout coté à la recherche du bateau qu'ils devaient prendre, souvent suivit de toute la troupe de leur famille venu dire au revoir, et bien sûr profitaient de tout cela de nombreux marchands ambulants qui haranguaient la foule à grands cris promotionnels.

Sur la poupe de son navire, Murakawa observait tout cela en fumant une longue pipe de bois. Le capitaine du Kikuzuki aimait ce petit rituel qui précédait le départ du navire et n'y aurait déroger pour rien au monde.
Sur le pont et dans les haubans deux hommes d'équipage s'affairaient aux derniers préparatifs avant la traversée jusqu'à Hokkaidō. Le Kikuzuki n'avait guère besoin de plus de matelots, c'était un petit navire de transport de voyageurs qui ne pouvait accueillir qu'une vingtaine de passagers à son bord. Une grande voile bardée de bambous fournissait l'unique moyen de propulsion, et bien que le pont soit suffisamment vaste pour permettre à chacun un espace vital confortable, la cale n'offrait que des couchages rudimentaires divisés en simples hamacs suspendus au dessus de futons à même le sol. Sur la proue du bateau on accédait par un petit escalier de bois à un espace réduit qui offrait une vue panoramique sur la mer, et en dessous se trouvait la cale des marchandises fermée par une trappe cadenassée.
Sur la poupe, deux petites cabines réservées au capitaine et aux matelots leur permettaient de prendre du repos entre leurs quarts, et au dessus se trouvait l'espace dédié au pilotage avec la grande barre de bois qui permettait de manœuvrer le lourd gouvernail.


- Moussaaaaaaaaa!cria le capitaine qui avait finit sa pipe, Mouussaaaaaaaaaaa! Est ce que tu as la liste des passagers?
- Oui Cap'taine! lui répondit tout aussi fort celui des matelots qui rangeait les cordages du pont. Je vous apporte ça!
Il termina d'enrouler la drisse et trottina jusqu'au capitaine pour lui donner un rouleau de papier de riz. Murakawa le déroula, laissant Moussa retourner à son turbin, et examina la liste de ceux qui avaient prit un billet à la gargote du port. Dix huit passagers pour cette traversé, un beau score, avec le prix des billets les marins pourraient prendre un peu de bon temps en arrivant à Hakodate.

Le capitaine replia la liste et observa le ciel posé sur l'horizon. La traversée devrait être belle, et les vents favorables. Si aucun vaisseau pirate ne frayait dans les parages pour venir troubler le voyage, ils arriverait à Hokkaidō dans les temps. Et Murakawa était confiant, ces temps ci les attaques se faisaient rares, et il naviguerait très près des côtes comme d'habitude. Cela lui permettait d'accoster rapidement en cas d'urgence et de se mettre sous la protections des daimyos maîtres des zones.
Un pétal rose porté par le vent vint se poser sur son épaule. Il l'ôta d'un revers de la main sans y faire plus attention, mais cela le décida à se mettre au turbin.

D'une zori trainante, Murakawa descendit à quai, s'installa derrière une petite guérite improvisée, et fit retentir la cloche qui se trouvait juste en bas de la passerelle d'embarquement.

- Hakodateeeeeeeeeeeeeeee! se mit il à crier dans le brouhaha du port, Départ pour Hakodateeeeeeeeee dans trois heures! Embarquement pour Hakodateeeeeeeeeeeeee! Veuillez présenter vos billets et monter à bord! Hakodateeeeeeeeeeee!
_________________
Tatsuki
Mais laissez moi passer !!! J’dois monter à bord j’vous dis !!

L’matelot aux gros biscottos ne voulaient rien entendre, et Tatsuki avait beau lui agiter son billet sous le nez, rien n’y faisait, toutes feintes de côté contrées.

Tat !

‘ta Yawa, j’cause à * jette un regard assassin au matelot* cette gourde à saké qui refuse d’nous faire rentrer !

Non mais Tat…

Lève son éventail en l’air pour couper court au reste de sa phrase, enchainant.

Ha non j’l’ai payé assez cher ce billet pour pas rester sur l’quai ! ‘lors laisse moi négocier cette histoire !
Reporte son attention sur le sujet de sa frustration, reprenant d’un ton sec.

J’ai payé ! J’veux monter ! Sinon j’appelle à l’armée pour vous dénoncer, on vend pas des billets pour ensuite abandonner les passagers, alors oust, hors d’ma route !

Sur ce, elle tenta une nouvelle fois de forcer le barrage, rien à faire ! Furieuse, foudroyant l’homme du regard, trépignant sur place, elle lui balança un coup d’pied dans l’mollet de rage.

Non mais Tat, c’est pas le bon bateau !

Hein ?

Levant un regard perplexe vers le matelot furieux, petit coup d'oeil au nom du bâteau... et se drapant dans un voile de mauvaise foi d'une opacité déconcertante, elle lâcha.

Et pouviez pas le dire vous non ?

L'homme aux traits émoussés par les années au rythme des marais, fit un peu vers elle, poussant un grognement, la Brune ne demanda pas son reste, et prenant son courage à deux mains, se mit à déguerpir à toute vitesse, pour se planquer dans le sillon de Yawa, se retournant vers la furieuse montagne de biscotos en montrant la Daimyo du doigt.

Ha non ! Oublies ! C’est n’te Daimyo ! Pas touche sinon c’est l’gnouf !

Mais par précautions, elle attrapa Yawa par la main et lui fit presser le pas, histoire de mettre le plus de distance possible entre elle et l’furieux.
Le bon bateau trouvé, elles purent embarquer, leurs cabines indiquées, elles allèrent y déposer malles et paquetages.
La chose faite, Tatsuki monta sur le pont, et s’appuyant sur la rambarde laissa son esprit lentement s’embarquer sur les flots.
Le vent marin venant se jouer des mèches de ses cheveux, les faisant voleter furieusement, fermant les yeux, levant son visage aux rayons du soleil, elle inspira ce parfum de liberté au gout iodé.
Quand Yawa lui avait proposé de l’accompagner, elle avait d’abord pensé refuser, mais l’occasion était trop belle de s’éloigner, oublier un instant l’émoi qui l’habitait, au moins essayer.
Et puis il y avait Yawa…
Entre la Daimyo et elle, ça avait été comme une révélation, une sorte de coup de foudre d’amitié, un gout de certitude, celle d’avoir trouvé un point d’encrage dans les tourmentes de ce monde.
Et puis il y avait cet autre tourment, celle que même la plus fidèle des amitiés ne sait calmer.
La brune souffrait d’impatience, en quête de certitude, elle ne trouvait que l’étreinte de l’attente, qui chaque jour broyait l’envie, l’enflammait, et chaque jour un peu plus présente, la cuisante brûlure de sa solitude.
Elle voulait fuir, oublier que le moment n’avait jamais existé, que seuls des fantômes avaient hantés ses lèvres, telles étaient les pensées qu’elle laissait flotter au rythme des vagues se fracassant sur la coque. Ses yeux embrumés, rivés sur l’horizon, espérant qu’il serait la clé de sa prison.

_________________
Yawasshi
Elle venait d’arriver sur les quais et jetait un regard circulaire aux alentours, cherchant les deux conseillères qui devaient l’accompagner Kimikiko et Tatsuki ne semblaient pas encore présentes et Yawa résolu de les attendre, assise sur sa malle de voyage.
Toutes trois allaient embarquer à bord du Kikizuki afin d’entreprendre un voyage à des fins diplomatiques et commerciales.
Yawa contemplait le bateau sur lequel elles devaient embarquer ; Un sourire aux lèvres, elle écoutait les claquements des voilages soumis aux caprices du vent, s’enivrait des senteurs iodées, tandis que les rayons de soleil venaient lui caresser le visage. Elle était désormais impatiente d’embarquer et espérait que ses conseillères ne tarderaient pas à la rejoindre.
Elle ne prêta pas attention aux badauds qui l’entouraient dans un premier temps, puis elle fut tirée de sa rêvasserie par des cris qui l’interpellèrent. Il lui semblait reconnaître la voix suraigue de sa daikan en pleine crise d’autorité.
Se levant, elle se dirigea vers l’origine des vociférations et s’arrêta devant le spectacle que lui offrait une Tatsuki passablement enervée qui s’en prenait à un pauvre bougre pour on ne sait quelle obscure raison, lui brandissant un bout de papier sous le nez.
Yawa resta un moment silencieuse, tentant de comprendre ce qui pouvait bien mettre Tatsuki dans un tel état, et surtout ce qu’elle pouvait bien faire sur ce bateau … Soudain, elle comprit ! Tatsuki voulait embarquer ! Yawa lui lança alors un
« nan mais Tat … « qui fut immédiatement coupé par un geste impérieux de l’éventail qui ne quittait plus la daikan.
Soupirant, Yawa persista, se disant que décidement, ce voyage n’allait pas être de tout repos…:


« Euh Tat …. »

mais rien n’y faisait. Alors la jeune Daimyo s’écria, espérant que ses paroles heurteraient à un moment donné l’esprit de Tatsuki :

» c’est pas le bon bateau ! »

Gagné ! ces paroles eurent pour effet immédiat de faire cesser vociférations et menaces de la daikan qui s’en demander son reste devant le matelot furieux, vint rapidement rejoindre Yawa, l’enjoignant de quitter vite l’endroit …

Tout en cavalant vers le Kikuzuki, Yawa ne put s’empêcher de se moquer :

» nan mais franchement Tat ! Tu pouvais pas lire sur ton billet non ??? «



Elles finirent par embarquer tant bien que mal, tendant leurs billets au capitaine devant la passerelle qui ne fit aucune difficulté pour les laisser passer.
Toujours moqueuse, Yawa adressa à sa daikan :


» tu vois quand c’est le bon bateau, ça va tout seul ! »

Une fois les malles remisées dans leurs "cabines" respectives, ou plutôt dans leurs "coins" respectifs, Yawa grimpa sur le pont en compagnie de Tatsuki et tandis que cette dernière semblait se perdre dans ses pensées, Yawa s’accouda au bastingage et guetta l’arrivée de Kimikiko.

Tout en surveillant les quais, elle pensait à la petite Yuna qu’elle avait laissée aux bons soins de Chou. L’enfant avait voulu la suivre dans ce périple mais Yawa ne savait ni comment cela allait se passer, ni pour combien de temps elle en avait et malgré les protestations de la petite, elle n’avait pas cédé, mais c’est le cœur gros qu’elle avait quitté sa pagode ce matin.

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Slado
ça y est, le jour était enfin arrivé... Il avait longuement réfléchi à cette possibilité... Rester et tenter de les convaincre, ou partir et ne plus avoir à faire à eux.. Le choix ne fut pas des plus faciles, mais il avait fini par opter pour ce voyage. Après tout, l'avenir lui dira ce qu'il lui réserve en temps et en heure.. Sa famille n'étant plus à ses yeux, il n'avait plus vraiment d'endroit où aller si ce n'est partir à l'aventure.

C'est dans cette optique qu'il prit le chemin du port, marchant tranquillement comme à son habitude. L'on le surnommait le poison, parfois même l'endormeur... Allez savoir pourquoi. Il souriait en pensant à certaines personnes, sa petite soeur, ceux qu'il avait pu rencontrer depuis son premier voyage, et quelques uns qui allaient l'accompagner dans cette nouvelle épreuve de sa vie.

Comme toujours, il flânait sur les chemin, admirant la nature, s'en approchant pour mieux la comprendre, humant les diverses odeurs qui en émanaient, il aimait les plantes et les plantes savaient le lui rendre. C'est qu'il passait du temps en concoctions diverses, quand ce n'était pas avec les femmes... les femmes... la femme ? Le trajet qui aurait du durer qu'une quinzaine de minute prit une bonne heure et demi... Et s'il était en retard ? Impossible il avait acheté ce billet avec ses dernières économies, le Capitaine du bâteau devait avoir son nom...

A moins qu'ils n'attendent personne finalement ! Il hâta alors ses pas à cette pensée, arrivant jusqu'au port où il chercha le bâteau quelques minutes.. Pas bien longtemps il n'y en avait que deux ! Une espèce de petite barque, ou un petit voilier pouvant accueillir 5 personnes au grand maximum, et un plus grand voilier à coté. Le choix ne fut pas difficile ! Il resta un moment en bas, sur le quai, ne voyant pas grand monde sur le pont.

Il ne s'y trouvait que deux personnes apparemment, le capitaine du navire qui le lorgnait du regard, attendant quelque chose probablement. Il le regarda à son tour puis ne put sortir qu'un..


Quoi ?!?

En voyant sa tête changer du tout au tout, il fouina dans sa besace et lui tendit son billet.

ça va j'suis pas clandestin j'ai ach'té l'billet comme tout l'monde !

Lorsqu'il lui prit son billet, il s'empressa de prendre la passerelle, ne manquant pas de jouer de l'épaule avec l'homme alors qu'il vérifiait l'état du billet, puis grimpa jusqu'au pont pour s'adosser à une rambarde, curieux de connaitre ceux qui embarqueraient dans ce navire.
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Aeris
Des jours et des jours que la jeune occidentale triturait ce billet encore encore entre ses mains. Avait-elle bien fait de l'acheter? La tête toujours emplit de questions, ces derniers temps impossible pour elle de passer quelques heures sans réfléchir. Les sourires lancées quotidiennement ne rimaient à rien, dès qu'elle retrouvait un soupçon de bonne humeur des remords venaient l'accabler. Aurait-elle dû se comporter autrement? N'était-elle finalement qu'une enfant pourri gâtée? Profond soupir , cri silencieux de désespoir. Dans le fond, elle avait la certitude qu'embarquer à bord de ce navire et partir loin d'ici était la solution à ses problèmes. Aéris n'avait informé personne de son voyage, sa famille allait être paniquée et elle s'en voulait de leur faire subir une frayeur de plus mais c'était impossible de faire autrement ils la retiendraient contre son gré. Pas le choix..

Il est midi. Port d'Hyuga, certains bateaux sont amarrés quand d'autres déjà prenne le large vers des destinations plus ou moins connus. Il y a foule, les voyageurs ne veulent pas louper leur départ. Aéris tourne la tête vers la droite puis vers la gauche à la recherche de son bateau. Elle tente de se frayer un chemin entre les nippons. Des vois surgissent de toute part, le bruit est assourdissant. La jeune fille ne sait pas vraiment où se diriger. Elle décide de longer le quai..

Bateau à destination d'Hakodate.
C'est donc grâce à ce bateau qu'Aéris va partir ou fuir comme on veut. Sa tête se tourne vers le soleil, il est au plus haut dans le ciel. Faible sourire. Son regard se pose une dernière fois vers son billet que la cadette Domyos triture une nouvelle fois. Il est encore temps de reculer et de rester à quai. « Et si c'était notre destin d'endurer de telles épreuves Aéris? » Pensée pour sa petite sœur, hier soir elle avait failli tout lui dévoiler sur son voyage mais elle y avait finalement renoncer. Après un dernier baiser, elle l'avait laissée seule avec ses sombres pensées qu'Aéris n'arrivait plus à calmer..

Son regard se posa enfin sur le capitaine puis sa bouche s'ouvra lentement.


« Konnichi. Aéris de Domyos. Voici mon billet. Puis je embarquer? »

Pas un mot de plus, la jeune fille pénétra dans le bateau pour un voyage qui se promettait inoubliable et respira un nouveau souffle de liberté..
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Okko
Le grand jour était arrivé, Okko n'avait quasiment pas fermé l'oeil de la nuit et se rendit bien en avance au port. Elle avait emporté toutes ses affaires, autant dire très peu. Voyager léger était quelque chose qu'elle appréciait particulièrement. Le voyage en mer était une grande première pour la jeune femme, et elle était quelque peu nerveuse. Son regard perdu au milieu des voyageurs plus ou moins honnêtes et marins qui se bousculaient d'un bateau à l'autre, l'adolescente versa délicatement un peu d'alcool de riz de son petit tokkuri dans son masu. Aussitôt versé, aussitôt bu.

- Hakodate ! hurla quelqu'un dans le brouhaha du port, départ pour Hakodate dans trois heures ! Embarquement pour Hakodate ! Veuillez présenter vos billets et monter à bord! Hakodate !

C'était sa destination. Un son de cloche vint accompagner la voix grave et portante du locuteur qui se trouvait à quelques pas d'Okko. Le petit papier de soie qu'elle avait choyé avec amour pendant toutes ces semaines était soigneusement rangé dans son petit baluchon qu'elle portait sur son épaule. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front, mais l'adolescente eut vite fait de les essuyer de la paume de sa main moite elle aussi.

Elle s'avança alors vers la guérite de fortune où attendait ce qui était sûrement le capitaine du navire. Elle s'inclina respectueusement et d'une main tremblante d'émotion, posa son petit shamisen au sol afin de pouvoir fourrer ses mains dans son ballot. Lentement, elle posa le billet devant l'homme qui commençait à s'impatienter. Elle lui adressa un faible sourire qu'elle voulut chaleureux et le remercia d'une voix chevrotante. Son petit bagage sur l'épaule et son instrument dans les bras, la Petite Carpe monta à bord du navire. Trois femmes et un homme étaient déjà sur le pont, et Okko s'empressa de les saluer et de se présenter. Ne voulant pas prendre le temps de partir dans une grande discution ou même de parler du pourquoi et du comment de ce voyage, elle s'éclipsa discrétement et alla poser ses affaires personnelles sous son hamac respectif. Elle pensa alors à Neko qui allait lui manquer, à Thalianna qu'elle n'avait plus vue depuis des semaines et encore à Ayako Maruyama, jeune moine avec qui elle aurait aimé faire de plus amples connaissances. Tant pis, elle les reverrait sûrement à son retour ..

Ca y est, elle était à bord du kikuzuki, et, épuisée, l'adolescente se laissa tomber sur sa couchette.

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Karzimor
Quelle douce odeur que celle iodée qui émanait de ce port !? Certes il y avait parfois un relent de poisson plus ou moins frais, moins la plupart du temps, mais elle préférait les oublier pour ne prendre que les bons côtés.

Elle n'était guère habituée aux ports, et c'était pour elle à chaque fois un moment de surprises, d'ébahissement, de "oh" de "ah" de "superbe", comme seule l'exubérante magicienne savait le faire.

Où était le navire ? Oh, elle le savait bien à force de le demander. C'est qu'elle ne pouvait pas s'en empêcher ! Dès qu'un musculeux marin était proche d'elle, elle allait roucouler auprès de lui, trouvant cette excuse du chemin pour éprouver des doigts la musculature exhibée.

Ses cils n'en pouvaient plus de battre à chaque fois, en guise de remerciement, son petit rire étouffé retentissait.

Et puis, le voici, le navire recherché, celui qui la mènerait là-bas, au début d'un voyage de plusieurs jours pour aller se ressourcer auprès de sa grand'tante, celle qui faisait de si bonnes tartes aux poires !

Avant de monter, elle inspecte le navire puis jette dans l'eau quelques pincées de cette potion censée porter chance. On est jamais trop prudent.


Citation:
Hakodate ! départ pour Hakodate dans trois heures ! Embarquement pour Hakodate ! Veuillez présenter vos billets et monter à bord! Hakodate !


Elle sursaute, surprise par ce cri.

Ne t'inquiète pas mon minou, ce ne sera pas long, et je te promets que dès qu'on sera de l'autre côté je te rendrai la liberté. On peut pas laisser un minou tout le temps dans le noir ! Très vite tu retrouveras le jour !

La boîte est juste percée de quelques trous, impossible d'en deviner le contenu. C'est qu'elle voudrait pas qu'en cas de soucis, ils se décident à lui manger le minou sans sa permission !

Elle arrive auprès du capitaine, sans doute, et lui fait un grand sourire.


Oh capitaine ! Que votre navire à l'air bien entretenu et rapide. Vous devez en être fier !
Et quel organe vous avez aussi ! Votre voix porte à plusieurs lieux à la ronde, je n'en doute pas !


Hum, l'homme n'est guère bavard. Tant pis, elle se rattrapera avec les passagers.
En attendant, sa main plonge dans son décolleté pour exhiber le passe, ce bout de parchemin qui lui permettra de monter à bord.


Voila Capitaine, il est tout chaud ! Et là, je risquais pas de le perdre, je peux vous certifier que s'il était sorti de sa cachette, plus d'un homme l'aurait remarqué !


Cette phrase est ponctuée d'un petit rire et d'un battement de paupière auquel l'homme semble toutefois indifférent.

Bon ben, allons voir nos colocataires navals dans ce cas !


Elle monte et, là, est surprise de voir le Daimyo.

Oh ! Vous ici !! Quelle bonne surprise !
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Kimikiko
Toute concentrée sur ses tâches à réaliser, Kimikiko se préparait à vérifier l'état des mines odasiennes. Elle tomba sur son parchemin calendaire, et stupéfaite, se rendit compte que c'était le jour de son embarquement.

Non de non de non! Où ai je la tête? Ma malle ne contient même pas le début du commencement d'un kimono...

Voilà notre Kimikiko qui se met à courir pour atteindre sa demeure.

Quels vêtements emporter? Quel temps fera t il la bas? Combien de temps resteront elles? Iront elles à des soirées? Oh seigneur, je ne vais jamais y arriver!

Que de questions pour un jeune cerveau. Sans réponse.

En guise de solution, elle choisit 3 tenues chaudes, 3 tenues plus estivales, 2 tenues élégantes, 4 tenues simples pour travailler. Elle réfléchit, avant d'y rajouter quelques parchemins et de quoi écrire.

Elle clos sa malle, prend avec soin son billet entouré de papier de soie, et fait atteler une voiture pour l'amener près du bateau. En arrivant, elle ne voit ni le Daymio, ni même Tatsuki. Décidée à les attendre, elle voit les minutes défiler: On dirait que plus personne ne monte. Elle s'approche de la passerelle, et présente son billet.

Elle a peur que le grand bonhomme ne lui refuse l'accès à cause de la taille de la malle qu'elle se traine. Le rose aux joues, le front en sueur, le kimono en bataille, elle le regarde fébrilement. Il semble être dubitative et lui demande de se présenter afin de vérifier son identité. Elle bégaye son nom, sa fonction, d'une voix mal assurée. Ouf! Il lui rend son billet et lui indique sa cabine. Trainant, sa malle qui doit peser dans les trente tonnes et demie, elle fait chemin vers sa cabine, y dépose sa malle dans un coin, cache soigneusement son billet sous son lit, et enfin se dirigea vers le pont pour y rejoindre Yawa et Tatsuki, qu'elle salua avec déférence.


Konnichi wa! j'espère que vous allez bien!

Elle n'avait jamais pris le bateau de sa vie, et soudain, en sentant un léger tangage comprit que la traversée serait épique. Une sueur d'appréhension perla sur le front de la jeune femme.
_________________
Yukari_
Yukari, jeune femme aux cheveux flamboyants avait décidé de découvrir d’autres cieux.
Et c’est par hasard qu’elle avait entendu parler d’un navire qui partait pour Hokkaidô, en buvant un saké dans la gargote du port.

Elle était rentrée chez elle, avait compté ses économies et décidé sans plus réfléchir de s’offrir ce voyage.

Et la voilà sur le port, le jour du départ, juste un sac avec un kimono et un hakama de rechange, un savon, une serviette. Elle n’aime pas s’embarrasser de choses inutiles.
La petite broche qu’elle a achetée au sanctuaire accrochée sur son hakama, elle avance fièrement au milieu de la foule qui se presse sur les quais.

Un marchand ambulant devient tellement pressant qu’elle lui donne un bon coup de coude dans les côtes pour pouvoir s’éloigner.

Chaque bateau porte son nom inscrit sur la coque et elle s’approche afin de le lire.

Elle commence à désespérer de trouver seule le Kikuzuki "son bâteau", quand elle entend une cloche et une voix qui arrive à être compréhensible malgré le bruit qui règne sur les quais

Citation:
Hakodateeeeeeeeeeeeeeee!, Départ pour Hakodateeeeeeeeee dans trois heures! Embarquement pour Hakodateeeeeeeeeeeeee! Veuillez présenter vos billets et monter à bord! Hakodateeeeeeeeeeee!


La jeune femme sourit, attirant le regard d’un marin à qui elle renvoie un regard meurtrier, allonge le pas vers l’endroit d’où est partie la voix.

Se frayer un chemin dans cette foule, ces gens qui s’embrassent, se souhaitent bon voyage, n’est pas aisé pour une jeune femme d’allure fragile et de taille moyenne.

Elle commence à sentir la panique l’envahir, trois heures il a dit…………. Sera-t’elle arrivée ?

Enfin, elle voit une espèce de cabane sur le quai, un homme qui agite une clochette et écrit sur la coque du navire derrière lui « Kikuzuki »
Son regard fait le tour du bateau et instant d’hésitation….

Un seul mat, des bambous de partout, une voile qu’elle aurait aimée voir tendue, peut-être est-elle trouée?

L’homme à la sonnette la regarde et elle se décide, tend le papier de riz qui est son billet et toutes ses économies.


Konnichi-wa San, je peux monter à bord ?

Il prend le billet et la laisse passer.

Un peu perdue en se trouvant sur le pont qui heureusement ne bouge pas beaucoup dans le port, elle aperçoit au bout de navire, un escalier et le gravit.

Elle est stupéfaite par la vue qu’elle a et décide de rester pour voir la terre s’éloigner.

_________________
Kuan
Un éclat de rire retentit à l'autre bout du port, expliquant la joie que ressentait Kuan avec sa nouvelle connerie achevée. Ce coup ci, il avait placé un tas de bouse sous un tissu qu'il avait enflammé devant la porte d'une petite maison. Évidemment quand le propriétaire avait voulu éteindre le feu, il s'était par là même tartiner généreusement les pieds, au grand bonheur du gamin espiègle.
S'ensuivit une course poursuite dans les règles. Le garnement traversa le port dans tous les sens jusqu'à tomber sur le bon bateau. La tâche n'était pas aisée, d'autant qu'il éprouvait des difficultés à lire rapidement.

N'empêche un bateau... Un vrai ! Et en plus il allait monter dessus ! Un large sourire illuminait le visage de Kuan, tandis qu'il approchait du navire. Forcément que c'était le bon, vu que c'était le seul qui gueulait :


Citation:
Hakodateeeeeeeeeeeeeeee!, Départ pour Hakodateeeeeeeeee dans trois heures! Embarquement pour Hakodateeeeeeeeeeeeee! Veuillez présenter vos billets et monter à bord! Hakodateeeeeeeeeeee!


Le mioche bouscula le contrôleur, pénétrant en toute trombe sur le bateau, sa victime étant tout proche. Il s'étala sur le plancher du navire, encore hilare. Jusqu'à ce que l'homme l'attrape par le col de son haillon et le soulève de terre.

J'ai un billet M'sieur, j'ai un billet !

Il le sortit de sa besace, tout chiffonné, et le tendit au type, la malice brillant dans ses yeux.
Puis il se précipita au bord pour narguer sa victime. Kuan fit un très beau panel de grimace à celui qui ne pouvait monter à bord, très fier de lui avoir échapper.


Bakaaa !

Il acheva sa série par un tirage de langue dans les règles, avant de lui tourner le dos et de partir en exploration sur le bateau. C'est qu'il était jamais monté sur un engin pareil.
_________________
Yuna.
Cela faisait plusieurs jours que Yawa l'avait prévenu de son départ et malgré ses supplications, Yawa se refusait a la prendre avec elle. Mais Yuna étant une enfant entêtée, elle avait rassemblé les maigres économies que son vieil alcoolique d'oncle lui avait laissé en mourant et avait acheté un billet en douce.

Le matin du départ, elle avait recommencé a supplier celle qui l'avait prit sous son aile afin de la laisser l'accompagner, mais sans succès... La fillette allait dire a la jeune daimyo qu'elle avait pourtant acheté un billet exprès, mais devant son air décidé, elle y renonça et la laissa partir en sanglotant. Elle s'était enfermée dans la chambre et avait longuement pleuré sans s’arrêter, même lorsque Chou était entrée avec des pâtisseries et du thé. Une fois la jeune servante repartie, la petite s'était redressée et avait contemplé la petite collation un long moment. Pourquoi Yawa ne voulait pas la laisser venir? Depuis qu'elle avait été élu daimyo, elle n'avait plus le temps de s'occuper d'elle, et l'enfant en souffrait énormément. Ce voyage était l'occasion de passer un peu de temps avec sa tutrice. Elle devait embarquer a tout prix, quitte a désobéir une fois encore. Sa décision était prise et en quelques minutes elle rassembla quelques affaires dans un petit baluchon et fila en douce, laissant un petit mot sur sa couche pour ne pas faire paniquer Chou.

Avant de sortir, Yuna avait prit soin d'emprunter a Yawasshi un large sugegasa afin de passer inaperçue. Son plan était simple: embarquer et attendre d'avoir lever l'ancre avant de retrouver Yawa. Elle savait que cette dernière n'allait pas apprécier, mais peu lui importé, elle voulait rester a ses cotés et tant pis si cela était risqué!

Arrivée sans encombre jusqu'au port, elle regarda tour a tour les bateaux avec de grands yeux écarquillés de surprise et d’émerveillement. C'était la première fois qu'elle voyait des voiliers et donc la première fois qu'elle allait embarqué et voguer sur la mer. Sortant le billet de sa poche, elle le regarda longuement et se mit en quête du bateau qu'elle devait prendre. Elle se retrouva face a un voilier qui lui sembla gigantesque. Elle fut tirée de sa rêverie par un marin hurlant a en perdre la voix:


Citation:
Hakodateeeeeeeeeeeeeeee!, Départ pour Hakodateeeeeeeeee dans trois heures! Embarquement pour Hakodateeeeeeeeeeeeee! Veuillez présenter vos billets et monter à bord! Hakodateeeeeeeeeeee!


Secouant la tête, la fillette se décida a grimper a bord. Arrivée devant le contrôleur, elle tendit son billet en souriant. Une fois autorisée a embarquer, la petite se décida a explorer cette étrange embarcation, tout en prenant garde de ne pas se faire surprendre par Yawa, sans quoi elle la ferait descendre et tout son plan tomberait a l'eau.
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Neelahne
La nuit était passée, elle n’avait pas fermée l’œil. A la fois impatiente et anxieuse ,elle avait tournée et virée en tout sens.
En se tournant une énième fois elle avait posée le regard sur ses vêtement soigneusement pliés et sur lesquels reposait le fameux billet .Désireuse de faire un tour, prendre le large, c’était le cas de le dire .Respirer ailleurs…….

Elle avait mit jusqu’au dernier koban durement volé et possédait le billet tant voulu. On lui avait parlé d’une traversée ,avec des passagers .Peut être des liens à nouer ou des affaires à faire.

Au matin elle c’était enfin relevé de son futon .Au loin un liserai de lumière, premières lueur de l’aube .Préparée elle sortit de chez elle et se dirigea vers le port .Les rues étaient quasi désertes ,seule quelques rares échoppes ouvraient leur porte. Parfois des mineurs croisaient son chemin en sifflant un air entrainant .Un signe de tête en guise de salut et elle continua son chemin .L’air était frais ,s’entremêlaient des fragrances fleuries, vapeur de brasseries ,et parfois le fumé de poisson rèhaussait le tout….
l ‘embarcadère était tout proche .
Elle se demandait qui ferait parti de cette traversée. Connus ou inconnus finalement quelle importance…

Cela dit elle n’avait jamais pris le bateau ,et une épaule secourable serait sans doute la bienvenue au moment où elle passerait du pâle au vert ,sans oublier les nausées et autres tangages de son estomac, alors si parmi les passagers elle en connaissait un ou deux elle n’allait pas se priver se mêler à eux.

Le port enfin, matelots et autres voyageurs se bousculaient, cris et noms d’oiseaux fusèrent .Elle se faufila ,se fit écrabouiller les pieds et comprimer entre les molosses .Elle c’était promise de faire sa bien élevée ,mais ça allait pas durer longtemps non plus .Fallait pas pousser mémé dans les bambous, elle commençait à prendre le bouillon .
Un cri retentit…….

Trois heures....ca laisse le temps .M ‘enfin mieux vaut s’y prendre de suite, la Nee elle sera sur d’y être .Elle enjamba les caisses éparpillées et se présenta au matelots sur le ponton .Sortit le billet de son kimono et lança un regard noir au mastodonte ,qui lorgna son décolleté.


-Hey !R’ garde ailleurs toi ,c’est le billet qu’tu dois contrôler et pas le porteur .Tu t’crois où ?pffff…Marin d’eau douce….


Elle passa son chemin sans attendre la réponse et se faufila sur le pont .Avança faisant mine d 'être à l 'aise,triturant nerveusement un pas de sa manche .Besace en bandoulière ,elle mis les pieds sur les lames de bois et continua son chemin .

A l’abri des regards elle sauta sur place, s’assurant elle-même de la solidité du plancher ……Bon au moins on passera pas a travers...se dit elle.

Curieuse et fouineuse, elle commença sa visite. Un tour d’horizon s’impose, elle voulait savoir qui en serai…..

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Cidinata


Citation:
Hakodateeeeeeeeeeeeeeee!, Départ pour Hakodateeeeeeeeee dans trois heures! Embarquement pour Hakodateeeeeeeeeeeeee! Veuillez présenter vos billets et monter à bord! Hakodateeeeeeeeeeee!



Elle avait entendu le cri, ce fameux cri qu'elle attendait depuis des jours et des jours. Elle tenait contre elle, le billet pour l'île d'Hokkaido, enfin, elle allait pourvoir embarquer.

S'avançant elle fut bousculé par une personne qui était vraisemblablement pressé de monter à bord. Elle regardait dans le ciel, les oiseaux qui volaient et toujours marchant portant son sac présenta le billet en soie qu'elle avait payé une fortune pour ne pas dire avec toute sa fortune, mais elle y avait veillé à ce billet, comme à la prunelle de ses yeux.

Tout en montant la passerelle elle comptait mentalement ses pas, « un, deux, trois, …... »
Arrivé sur le pont, elle se faufila dans un coin et s'installa confortablement. Allongée, la tête sur son baluchon, elle écoutait les passagers qui prenaient leur quartier. Le bateau n'allait pas tarder à partir, elle piaffait d'impatience, elle avait hâte.

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Slado
Adossé à la rambarde sur le pont du bateau, il regardait dans son coin les différentes personnes arrivant, leur rendant leur salut par moment, parfois pas... Il y avait drôlement comme femmes parmi les passagers.. Finalement le voyage allait être encore plus intéressant qu'il le pensait ! Après tout, quoi de plus agréable que d'être au beau milieu de l'eau avec de belles et douces créatures.. Il ne manquait plus que le temps soit ensoleillé et empli de chaleur, et ce paysage s'illuminerait encore plus.

C'est dans ces pensées, léger sourire en coin, qu'il aperçut le gamin arriver en courant jusqu'au pont. Il semblait essouflé, il avait dû probablement refaire une connerie comme toujours... Curieux, il se glissa dans l'ombre, vers l'avant du bateau, puis lorgna sur les docks pour apercevoir l'homme qui le poursuivait, arrêté net par le commandant du bateau. Il en avait de la chance le mioche ! Et le voilà qu'il se mettait à le narguer d'en haut, redoublant de singeries.. ça fera plaisir au vieux singe.. et de grimaces.. Il haussa les épaules, puis repartit dans ses pensées, après tout, s'il était là lui, c'est que Nee san ne devait pas être très loin !

Et la réflexion ne fut pas mauvaise ! A peine quelques minutes plus tard, elle montrait le bout de son nez, entrant sur le pont après avoir engueulé le commandant.. Le regard déviant ? Comment l'en blâmer après tout ! Les décolletés étaient là de bien jolis pièges de regards masculins... La police... hum non, la peau lisse, le doux parfum qui émanait de l'endroit, les courbes gracieuses, attirantes... Ah qu'elles étaient faites pour les faire succomber... Pauvres hommes devenant de simples proies sans défense face à ces dames..

Il les laissa se retrouver, puis s'avança vers eux. Alors qu'elle se trouvait dos à lui, il se glissa discrètement jusque près d'elle et posa lourdement sa main sur son épaule droite.


Contrôle de billet !

Il avait essayé de prendre une voix un peu plus grave, donnant certainement quelque chose d'assez comique..
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