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[RP] Lungone dromensa

--Kenny
[RP ouvert à tous, mais vraiment à tous, comme dirait Colombhan, mais vu la trame si vous voulez le suivre n'hésitez pas à prendre contact auprès de moi par MP pour savoir comme vous y installez. Très bon jeu à tous et très bonne lecture.]




Joska

La ville, la ville dans ce qu'elle a de plus pernicieuse et de plus belle à la fois, enchanteresse comme une femme qui danse, elle vous tente et ne cesse de vous ouvrir les bras mais dès que l'occasion se présente elle vous oublie. Et celle-ci comme toutes les autres, sensuelle, ouverte était là à quelques pas. Il pouvait l'admirer sous tout ses angles et savait aussi qu'il ne pourrait jamais la toucher ou pas maintenant, pas dans ces conditions.

Joska cracha sur le sol, ce sol là. Ce sol étrange. Qui n'était pas le sien et pourtant. Pourtant lui était là. Comme une bête étrange, comme un rat. Angsti avait raison, Angsti avait toujours raison. D'autres fous le niait mais lui aurait pût le suivre n'importe où jusqu'au bout du monde. Et même jusqu'à la mort.

Lui comme les autres étaient donc là, là pour lui, et qu'importe les risques et les choses qui se passeraient. Ils feraient tout pour y arriver. Car l'honneur traversait tout, les frontières, les personnes et surtout le temps.


Joska!

C'était sa voix. Il se releva alors, étira son grand corps et fit jouer ses genoux.



-Joska, bouges toi !
- J'arrives.


Le temps fondait comme neige au soleil et l'heure était très proche qu'ils le retrouvent enfin.
--Kenny


Angsti

Ils étaient rares cela. Ils étaient rares ceux de sa race. Angsti le savait et ne s'en cachait pas. Il avait sût dès sa jeune enfance qu'il n'existe que deux types d'hommes, ceux qui imposent leurs différences par la force en se montrant plus violent et plus cruel avec les autres et ceux qui cachent tout cela, qui se masquent derrière des faux semblants, des images.

Angsti les détestait, pire il les haïssait. Ce n'était pas être un homme que de faire croire des choses, que de cacher qui on était.

Mais on lui avait aussi à ne jamais montrer ses faiblesses et dans le pire de rester fort et de ravaler ses larmes. Car la fierté restera toujours la plus belle arme. Alors il avait sût faire de ses faiblesses, ses forces. Et qu'importe si certains avaient un temps raillé ses yeux bleus, désormais c'était un regard glacial qui les accueillait, et qui les accueillerait à tout jamais.

Joska arriva enfin à proximité. Angsti ne descendit pas à sa rencontre. Ils venaient tout juste de s'installer et il restait encore des choses à mettre en place mais déjà l'homme pensait à se faire raser. Et là un de ses garçons lui servait de barbier tandis qu'il parlait au gosse. Enfin gosse façon de parler. Malgré son jeune age il était plus grand que lui et son allure fine et élégante faisait de lui un très bon coureur et surtout quelqu'un de discret et de passe-partout.


- Tu voulais me parler Angsti ?
- Oui tu va aller en ville.
- Et pourquoi faire ?
- Pourquoi faire, pourquoi faire ? Tu en poses des questions idiotes. Tu va chercher ce pekari qui emploie le chavo et tu va voir aussi comment ça se passe en ville, sentir l'atmosphère.
- Et c'est tout ?
- Bien sûr que c'est tout. Je veux le voir de mes propres yeux. Ne l'a tu pas oublié ?
- Je n'ai rien oublié. J'y vais...
- Ah si. Vole nous des poules aussi.


Angsti éclata alors dans un grand rire accompagné de son barbier lorsque Joska commença à s'en aller et à descendre la colline. Il n'avait pas oublié son coutelas caché sous sa chemise. On peut parfois faire de mauvaises rencontres. Il vaut mieux les éviter. Ca Angsti le savait car Angsti savait tout sur eux tous. Il était leur père.
--Kenny


Kenne-y

[Avant l'entrée en matière petit rappel pour ceux qui n'auraient pas suivi les précédents épisodes.]

--Kenny a écrit:


Quand on est encore qu'un enfant il y a des choses que l'on ne devrait pas savoir, pas connaître ou pas avoir à supporter. Mais il y a parfois des adultes qui refusent cela, qui refusent d'imaginer le monde de l'enfance comme un beau rêve bien doux, un peu retiré de la réalité.

Kenne-y avait qu'il avait à affronté ce genre de personnes et il savait aussi que quoi qu'il arrive, qu'il neige, vente, pleuve ou bruine il devrait se battre et qu'à la fin...

Il était parti de la boulangerie après avoir poussé Lisbelle à partir. Il s'en voulait encore mais enfermé dans ses obligations, dans ce qu'il avait à faire il faisait comme si rien ne s'était passé. C'était très dur mais n'y était-il pas déjà parvenu auparavant ?

Il avait besoin de ça, de cette sensation de contrôler les choses, de pouvoir être le maître de sa vie, de sa propre vie. Et pourtant ce qu'il avait patiemment bâtit s'effondrait sur son chemin comme un château de carte instable dont l'existence s'effaçait en même temps que la consistance.

La forêt serait désormais son guide, en tout cas pour l'instant. Il aimait son odeur, son toucher, cette sensation qu'elle offrait aux gens qui prenaient le temps de la contempler et d'entrer en contact avec elle et finalement il pris plaisir à être là.

Il aurait tant aimé demandé de l'aide à quelqu'un. Quand Lisbelle lui parlait dans sa tête il ne cessait de crier au secours et pourtant rien ne sortait, comme si seulement la violence pouvait en ressortir.

Tout jeune on lui avait appris que l'on n'est un homme que quand on s'assume soit même, quand on ne demande rien à personne. De gré ou de force on lui avait inculqué cela. Alors même s'il était dans l'erreur il continuait dans cette optique et marchait dans la forêt.

C'est alors qu'au détour d'un petite ruisseau, coincé dans une clairière aux environs de l'endroit où il se trouvait il crût voir ce qu'il n'imaginerait pas de sitôt.

On aurait dit qu'il avait vu sa propre mort.


--Kenny a écrit:


Ailleurs

Cendres funestes du vestige lointain d'un espace infini. Rires des enfants un soir d'été dans une contrée accueillante. Le feu qui crépite comme dans le murmure impossible des grillons enchanteurs. Les hommes fiers et droits qui chantent un doux refrain. Les oiseaux de proie dans le lointain. Un couteau qui se lance, un être qui naît, un monde qui s'anime. Puis comme une histoire qui ne se termine jamais. Le trou noir, le vide. La neige a depuis longtemps quitté les lieux, mais le froid de l'hiver qui saisit et l'horizon qui s'assombrit. Seules répondent désormais les charognards aux alentours et les cris des fous évadés. Je voie le ciel et les nuages, de gros nuages...

La suite ici


La place d'Angoulême était noire de monde. Il faut dire que les beaux jours revenaient et qu'enfin même si le froid continuait à en saisir plus d'un, ou pouvait apprécier de rester dehors.

Alors sur ce lieu se trouvaient rassembler marchands, pauvres gens et nobliaux du coin. On se croisait, on s'acceptait, ou plutôt on se tolérait. Car les mondes ne faisaient que s'approcher sans vraiment se rencontrer. C'était toujours pareil. Chacun avait sa vie, chacun avait ses rencontres ses affinités et qu'en en plus la dimension sociale ou financière s'en mêlait cela ne faisait que réduire certaines chose.

Néanmoins c'était animé en ce jour et des gardes passaient et repassaient régulièrement. Les habitants se sentaient en sécurité. Cela n'avait pas toujours été le cas. Mais depuis plusieurs mois on s'efforçait d'oublier les moments difficiles et on profitait de cette douce quiétude.

On vivait tranquillement et paisiblement.


Aaaaaaaaah !!!

Et en un instant un cri d'effroi traversa la place et glaça l'ensemble de ceux qui y étaient. On faisait tout à coup silence. Les tractations entre commerçants cessaient, les bonimenteurs se taisaient, les femmes cessaient leur commérages. On s'approchait d'une femme. Elle tendait un doigt tremblant, se masquait la bouche, et devant un elle... un gamin. Un simple gamin. Mais pas n'importe quel gamin. Kenne-y le petit livreur de la boulangerie.

Il était là devant tout ces gens qui le regardait, le regard vide, la tête toujours couverte par cette capuche mais surtout le mantel entièrement recouvert de sang. Les gardes avaient été prévenus et la nouvelle ne mettraient pas longtemps à faire le tour de la ville. Une nouvelle bien terrible.


Plantajeunet
Allertait par des badots qui revenaient du marché . Etant donné que se que j'avais appri n'avez pas le moindre sens, je decidait de me rendre au plus vite sur les lieux.
Arrivais au marché je vis le jeune kenny, son mantel maculé de sang .

Je demandais à la foule de s'ecarter , pour le laisser respirer. Tout en regardant autour de lui, pour mémoriser le lieu.

Kenny que c'est t'il passait?

Lr jeune livreur avais l'air ailleur , en état de choc dirai-je

QU' ON FASSE APPELE AU MEDECIN !
Hurlais-je!

En attendant sa venue je demandais si quelqu'un avais été temoin de la scene?
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Lieutenant de la maréchaussée d'Angouléme
Lisbelle
Par un beau matin, le premier depuis bien des journées, Lisbelle se rendait au marché pour y vendre sa laine et ses peaux. Elle avait fait tuer, paix à leur âme, ses deux derniers moutons, qui lui avait donné quelques peaux qui pourraient ainsi l'aider à joindre les deux bouts. Bientôt elle pourrait reprendre les affaires avec les fleurs des champs, qui se vendaient plus facilement que la laine, il fallait bien l'avouer. Mais la période ne le permettait pas encore, donc ben elle faisait ce qu'elle pouvait avec ce qu'elle possédait. Il faudrait d'ailleurs qu'elle commence à faire quelques vêtements pour les vendre sur le marché, plutôt que de les faire seulement sur commande. Peut-être que ça se vendait bien, cela elle ne le savait pas vraiment. Et pi, elle avait besoin d'une jolie houppelande, rose bien sûr! Oui, dans les prochains jours elle manierai l'aiguille, après tout, elle avait une échoppe, fallait bien qu'elle lui serve à quelque chose. Surtout que So lui avait fait de la place.

Le panier rempli à la main droite, Croktou sur les talons, la petite blondinette se rendait à la place qu'elle occupait toujours, le visage souriant, adressant un bonjour poli à toutes les personnes qu'elle connaissait et qu'elle croisait entre les différents étals. Avec ce beau soleil, les gens allaient sûrement sortir, et peut-être que ce serait une bonne journée pour les affaires. Et puis Croktou semblait décidé à se tenir tranquille, il n'avait encore fait aucune bêtise. La journée commençait vraiment bien!

Mais bien évidemment, il faut toujours quelque chose pour venir gâcher un bonheur même tout simple. Un cri d'effroi se fit entendre, faisant s'arrêter toutes les conversations en cours. Le temps sembla s'être arrêté le temps d'un instant, les visages tous tournés vers l'endroit d'où semblait venir ce cri. Croktou se mit à courir alors dans cette direction, comme si il allait pouvoir devenir un super chien qui irait à la rescousse d'innocent. Lisbelle le maudit et dut se rendre sur ses traces, suivant son chien en le traitant de tous les noms. Mais d'un côté, elle était aussi curieuse de savoir le pourquoi de cet hurlement.

Lorsqu'elle comprit, elle ne regretta pas d'avoir suivi l'animal. Elle s'arrêta subitement, et instinctivement porta la main à sa bouche, pour empêcher son propre cri de sortir d'entre ses lèvres.

Kenne y!

Il était là, immobile, le mantel taché de sang. Déjà quelqu'un s'était rapproché de lui, le sieur Plantajeunet qu'elle reconnaissait.
Il demandait à appeler un médicastre. Lisbelle vit que deux ou trois personnes s'étaient retournés pour partir en filant, elle en tira la conclusion que le médicastre allait être appelé.
Elle s'approcha donc doucement de son ami, enfin, de celui qu'elle considérait toujours comme son ami même si lui ne le voulait pas, mais le pas hésitant. Il y avait toujours une possibilité qu'il ne veuille pas de sa présence, mais elle ne pouvait faire comme si de rien n'était.


Kenne y? l'interrogea-t-elle d'une voix douce, arrivée à sa hauteur.

Elle tourna son regard vers Plantajeunet, un regard paniqué, et lui souffla
:

Savez-vous d'où vient ce sang? Est-ce le sien...?

Elle priait mentalement pour que ce ne soit pas le cas. Mais vu la quantité de sang qui se trouvait sur le mantel, ce serait un miracle qu'il puisse toujours tenir debout. C'était certainement celui d'une autre personne. Mais qu'est-ce que tout cela signifiait?
Elle posa toujours en de gestes doux sa main sur l'épaule du petit livreur de la boulangerie.


Kenne y, c'est moi, Lisbelle... Elle se mordit la lèvre inférieur, se demandant si elle faisait bien de l'approcher. Il ne voulait plus la voir, peut-être réagirait-il mal... Mais au moins il aurait une réaction...
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Petite jeune fille de 14 ans _ Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
--Kenny


Retour en arrière

Le campement c'était installé à proximité de la plage. Il faisait beau et les enfants jouaient sur le sable. On pouvait le soir apprécié un joli soleil se couchant sur les vagues à l'horizon. Les hommes n'étaient pas ceux de la mer mais certains avaient accepté d'aller tenter de pêcher pour agrémenter le quotidien. Un peu de crevettes, des petits poissons que l'on ferait frire le soir autour du feu, des moules ou des crustacés de toute sorte.

Les femmes elles s'étaient vite occupés des affaires courantes. On croit que dans ce genre de lieu elles n'ont pas de pouvoir. Mais qu'importe ce que disent ces mâles, les vraies maîtres de la maison c'est elles. Elles connaissent tout des lieux, s'assurent que tout fonctionne et sont leur raison quand ils s'emportent. Mais bien sûr aucun ne l'avouerait alors ils ne voyaient en elles que celles qui préparent à manger et qui lavent les vêtements.

Ailleurs ce sont les enfants qui déjà ont investi le lieu et jouent. Comme tout les gamins de leur âge ils s'amusent allègrement dans le sable, profitant des recoins pour des caches caches, ou des tas d'autres jeux. Mais déjà chez certains commence à être terminé le temps de l'innocence. Ils ont entre 11 et 13 ans et ils se sentent des hommes des vrais. Le monde leur appartient, ils sont prêts à le manger tout crû. Ils n'ont qu'une idée en tête vivre leur vie à cent à l'heure. Parmi eux le plus fou et le plus téméraire, un petit bleu au teint mat et aux yeux tels des saphirs qui brillent dans le lointain.



A notre époque

Comme s'il sortait d'une longue torpeur Kenne-y regarda autour de lui. Les regards paniqués, les sentiments d'effroi, il faisait peur à tout l'assemblée. Et pourtant il n'avait rien fait pour. Il entrait en ville tout simplement, calmement comme si de rien n'était. Lorsque Lisbelle toucha son épaule il sursauta un peu. Pas vraiment par peur ou rejet mais juste... juste que la voir là. Il se sentait étrange. Il se demandait ce qu'elle lui voulait. Et puis tout à coup il compris. Cette affolement n'était sûrement pas anodin. Il s'examina sous toutes les coutures et compris vite les réactions violentes. Le sang. Ils avaient peur du sang. Ce n'était que quelques gouttes et ils s'affolaient. Kenne-y savait qu'il ne s'en sortirait pas facilement alors il fallait vite dissiper ce malaise.

Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf !

* Ce n'est que du sang de biche. Je suis aller chasser dans la forêt.*

Qui le croirait ? Mais tant pis il n'avait que ça sous la main et il n'était pas blessé et c'était ça l'essentiel non ? Il se dégagea de Lisbelle et s'apprêta à continuer d'avancer il verrait bien les réactions des gens comme on dit.
Plantajeunet
je saluais Lisbelle qui me semblait tres inquiéte pour son ami.et lui fis comprendre dicretement que j'aimerai discuter avec elle sur ce quelle avais vue en arivant sur les lieux.

L'état de malaise du jeune livreur et se changement de situation dont il fis preuve des que des questions commencaient à lui etre posées me faisait douter de son explication. Cette hate qu'il avait à vouloir partir
Voyant Kenny s'en aller , tranquilement apres son explication assez douteuse et cette torpeur dans laquelle il se trouvait juste à l'instand,
mon esprit d'enqueteur se mis en alerte .


J'avais remarqué comme Lisbelle certaine personnes fuir la place du marché, juste aprés l'incident .
Malheureusement je ne pouvais dire qui elles étaient, peut etre Lisbelle les avaient t'elle reconnu?

Je sentait bien que Kenny ne disais pas tout, qu'il cachait quelque chose .
Mais quoi et pourquoi? Voila les questions qui me venaient à l'esprit.

J'interpelait donc Kenny!

Attendez jeune homme !
Une biche dite vous?
Mais comment l'avez vous tué,et avec quoi l''avez vous fait?


Je pris le ton d'un pére qui demanderai certaine explication à son enfant qui aurai fait une bétise qu'il avait du mal à avouer.

je suis aussi troublé Kenny , tout ce sang que c'est il passait pour en avoir autant sur vous,',

En désignant son Mantel qui en était soullié car je voyais que la vue du sang le mettait mal à l''aise.

Ne me dite pas que la bête en mourant vous a sauté dessu et c'est vidé de son sang.

Lui dis je en plaisantant.Histoire de dettendre l'atmosphére qui semblait pesante pour le jeune homme.

Ou est cette biche dailleur , j'aimerai la voir?
De plus il faudra attendre Kenny la venu du medicaste ,car vous savez fort bien qu'il est sur le point d'arriver et qu'il n'est pas d'homme à se deplacer pour rien.

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Lieutenant de la maréchaussée d'Angouléme
--Kenny


Kenne-y ne s'attendait pas à ce que cet homme insiste autant. Il fut aussi surpris qu'il comprenne ce qu'il disait généralement on n'entendait chez lui que les Humpf Humpf. Mais tant pis ou tant mieux. Sous sa capuche le jeune homme fit une moue boudeuse puis repris.

Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf !

*Messire Forth With m'a appris à chassé à l'arc. J'ai tiré avec et il est mort. Après je voulais le découper mais à un moment mon couteau à toucher quelque chose et le sang à jailli. Je n'avais pas de tenue à côté et j'en avais laissé une chez Messire Forth With au presbytère quand je suis venu y lire les livres. J'allais juste me changer. Alors maintenant que le médicastre vienne je ne l'attendrais pas.*
Lisbelle
Lisbelle fut surprise des questions du sieur Plantajeunet. Le soupçonnait-il d'avoir commis quelque acte atroce? Et puis, il était étonnant qu'il le comprenne si facilement.
La jeune blondinette secoua doucement la tête et posa sa main sur le bras de l'agent de la maréchaussée.


Il faut y aller en douceur avec Kenne y vous savez... lui murmura-t-elle en fixant l'homme de ses grands yeux bleus. Il... Il a des soucis je pense, mais il pense que c'est à lui de se débrouiller seul. Et entre nous, je ne pense pas... non, je ne veux point croire qu'il ait fait du mal à qui que ce soit. Je le connais bien...

Oui elle le connaissait. Enfin, du moins c'était ce qu'elle pensait avant qu'il ne la renie. Mais malgré tout, elle voulait garder cette confiance qu'elle avait placé en ce jeune garçon.
C'était le sang d'une biche qu'il disait. Alors c'était la vérité. Du moins c'était la version qu'elle voulait croire.

Elle hésitait à s'avancer vers Kenne y. Que lui dirait-il? La renverrait-il de nouveau? Elle se mordit la lèvre, sachant que c'était fort probable. La meilleure solution pour elle n'était-elle pas de s'éloigner de tout ceci? De le laisser seul face à ses ennuis? N'était-ce pas ce qu'il désirait? Elle se souvint des paroles de dame Arlette. Il voulait se débrouiller seul.
Elle posa son regard sur Croktou qui suivait la scène de ses gros yeux jaunes, la langue pendante, et se décida. Tout ce qu'elle pouvait essayer de faire pour lui, c'était de le laisser tranquille. Et de faire en sorte que les autres aussi.
Déjà on entendait du brouhaha parmi la foule qui s'était agglutinée autour d'eux, avide de savoir le pourquoi de tout ce sang, et un homme portant une petite sacoche se présenta comme étant le médicastre.
Lisbelle tourna la tête vers Kenne y, puis refit face à l'homme.


Je pense qu'il y a erreur messire. Juste une malencontreuse méprise. Kenne y va tout à fait bien, vous pouvez le voir, il ne tiendrait point debout comme cela si ce sang lui appartenait. N'êtes-vous point d'accord?

A vous de voir la réction du médicastre^^

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Petite jeune fille de 14 ans _ Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Plantajeunet
Ecoutant les conseille de Lisbelle j'essayais d'etre moins interogatif avec Kenny et de toute facon le médicaste était la , lui nous donnerait un diagnostic .
Peut etre allions nous apprendre quelque chose ?

Alors jeune homme vous vous étes bléssé?

Le médicastre regarda si il y avait blessure mais rien .

Ben il n'y a rien, aucune bléssure hors mis ce sang sur votre Mantel , vous avez égorgé un porc jeune homme?

Ne laissant pas le temps à Kenny de répondre ,

Bon pourquoi m'a ton appelé j'ai pas que ca à faire j'ai des malades à voir

Il partie sans qu'on puisse lui répondre en grognan dans sa barbe .

Bon Kenny même si pour moi il se passe quelque chose n'ayant aucune preuve et bien j'en resterai la ,si vous ne voulez rien dire et bien tanpis .

Prenant un ton plus doux

Si vous avez un probléme quelqu'il soit vous pouvez m'en parler mon bureau vous est ouvert et je n'ai jamais mangé personne

si Kenny voulais reter dans son silence je ne pouvais pas non plus le forcer.
Je m'ecartais du jeune homme pour le laissé partir.
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Lieutenant de la maréchaussée d'Angouléme
--Kenny


Le gamin était pressé et cet homme ne faisait et ce fameux médicastre qui était venu n'avaient fait que le retarder. Il voulait s'en aller au plus vite, s'enfuir de tout ça. Il n'avait jamais aimé la foule, les gens qui vous pressent, les regards suspects à votre passage. Il ne voulait qu'une seule chose ne pas se faire remarquer, être discret et surtout, surtout qu'on l'oublie.

Alors dès que ce fameux sergent lui dit qu'il pouvait partir, il s'empressa de le faire. Il ne voulait pas traîner il voulait partir et vite. Il regarda donc où il se trouvait et essaya de retrouver la direction du presbytère. Il s'apprêtait à se mettre en marche quand son regard croisa celui de Lisbelle.

Et l'espace d'un instant tout les souvenirs qu'ils avaient eu ensemble refirent surface. Bien sûr c'était ceux d'un enfant, encore bien moindres face à la taille de ceux des adultes, mais ça ce moment il pensa à un océan de choses. Et sans le vouloir il lui sourit.

Avec son mantel elle ne pouvait pas voir ce fameux sourire mais ce n'était pas pour ça qu'il l'avait fait, juste pour lui. Il le chassa et lui dit simplement.


Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf !

*En revoir Lisbelle. Je te laisses je dois me rendre au presbytère.*

Puis il commença à tourner les talons et à s'en aller.
Lisbelle
Lisbelle resta un peu en retrait lorsque le médicastre étudia le cas Kenne y. Elle se doutait bien qu'il ne trouverait rien, et qu'il leurs en voudrait de lui avoir fait perdre son temps. C'est qu'un médicastre était très souvent sollicité! Il ne devait pas avoir beaucoup de temps libre, surtout si il était le seul à s'occuper de plusieurs villages en même temps, les personnes faisant le même métier que lui ne courant pas les rues.

En effet, en un rien de temps il leurs annonça que Kenne y allait parfaitement bien, et s'en alla en grommelant des choses que la petite blondinette ne comprit pas. Mais qu'importe. Elle reporta son attention sur le jeune garçon au visage caché, une expression tristounette sur le visage.
Déjà il tournait les talons pour s'en aller, mais contre toute attente s'arrêta subitement lorsqu'il fit face à Lisbelle. La jeune fille n'en était pas certaine, mais il lui semblait qu'il la regardait. Que pouvait-il se passer dans sa petite tête? Regrettait-il ses paroles si dures de la dernière fois? S'en voulait-il? Cela peut-être ne le saurait-elle jamais.
Mais alors qu'elle s'attendait à ce qu'il quitte cet endroit sans un mot, des sons étouffés parvinrent de sous la capuche cachant le visage, des sons qu'elle avait mis du temps à en comprendre le sens, mais qu'à présent elle saisissait parfaitement. Elle hocha alors lentement la tête pour toute réponse. Puis ses lèvres formèrent un "au revoir", à peine perceptible.

Elle tourna ensuite les talons voulant prendre la direction opposée, tapotant la tête de Croktou pour lui signifier qu'il était temps de rentrer, mais à peine avait-elle fait un pas qu'elle se retourna vivement. Le chien, contrairement à ce qu'il devait faire, avait suivi la direction de Kenne y, pour se placer face à lui, aboyant sans cesse.
Lisbelle courut pour rattraper l'animal, se demandant bien ce qu'il pouvait se passer dans la caboche de ce clebs! Avait-il compris que le jeune garçon avait fait du mal à sa maîtresse et qu'il voulait la venger? Non, ce n'était qu'un chien...
Arrivée à sa hauteur, elle rappela Croktou qui ne ressemblait plus au gros paresseux que tout le monde avait l'habitude de voir. Il se tenait droit sur ses quatre pattes, empêchant Kenne y d'avancer, et ne cessait d'aboyer et de grogner. Elle l'avait rarement vu ainsi.


Croktou! Arrête!

Le chien stoppa alors, pour s'allonger en regardant la blondinette d'un regard penaud, comme s'il avait fait une bêtise.

Excuse-le... Je ne sais pas du tout ce qui lui a pris... fit-elle en s'adressant à Kenne y.
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Petite jeune fille de 14 ans _ Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
--Kenny


Angsti

Il faisait les cent pas dans la roulotte.

Après qu'on eut fini de le raser et de le peigner Angsti avait été avec un des gamins examiner leur univers proche. Rapidement ils avaient trouvé un cours d'eau ainsi que quelques arbres fruitiers qu'ils ne tarderaient pas à consommer et des légumes racines : carottes, lis, oignon... Angsti fit récolté par le gamin les produits et se contenta d'examiner ce qui allait être son terrain de chasse. Il savait l'animal en face blessé et seul. Il ne pouvait être que seul. Et s'il était seul ça n'en était que plus jouissif.

Rapidement quand ils eurent fini Angsti fit rebrousser chemin. Arrivé au campement on l'informa que Joska n'était pas rentré. L'homme s'étonna mais ne se dit rapidement qu'il ne tarderait pas à revenir. Sauf que le temps continuait à s'écouler et il n'était toujours pas rentré.

Il commençait à s'inquiéter mais ne voulait pas le montrer. Alors dans la roulotte qu'il avait fermé et dont il avait fait interdire l'entrée sans son autorisation il ne cessait de faire les cent pas.


*Et s'il était arrivé quelque chose au gamin pensa-t-il ? *

Il savait que l'animal qu'ils traquaient pouvait faire ce genre de chose. Il le savait mieux que quiconque.
--Kenny


Sur la place du village

Le jeune Kenne-y regarda tristement l'animal aboyé. Son cri, ses babines à demi-retroussées, sa queue qui flottait dans l'air.


Ailleurs bien avant.

- Tu n'ai même pas cap d'abord !
- Bien sûr que si tu sais à qui tu parles ?
- Ouais c'est ça que de muj c'est tout ce que tu as.
- Et bien c'est ce que l'on va voir.


Le gamin n'avait guère apprécié la réflexion. Si Branko ne cessait de s'en prendre à lui ce n'était en fait qu'un jeu entre eux. Un jeu qui le poussait à ce provoquer sans cesse afin de prouver aux yeux des autres qui était le plus fort. Et finalement ça marchait. Les filles n'avaient d'yeux que pour ces deux là. D'autant plus qu'ils étaient plus beau. Et les autres chavoro étaient en admiration devant eux. Eux les braves, eux les forts, eux les sans peur. Branko comme lui en effet n'avaient peur de rien ni de personne.

Et cette fois là justement aux abords du village que la kumpania avait rejoint quelques jours auparavant, un lieu faisait peur à tous. Un lieu que même certains hommes adultes ne voulaient pas approcher. Mais pour les deux ce n'était que des faibles.

Alors sans attendre ni perdre du précieux temps. Il partit avec son couteau et se dirigea vers la ferme du vieux Grégor comme il s'appelait. Un théseux qui crachait sur les étrangers mais avait garder précieusement des bons jambons. Branko l'avait provoquer il allait y répondre.

Et cheminant ainsi, très vite suivi par des dizaines de gamins il s'approcha des limites de sa ferme. Il grimpa avec aisance une clôture et se retrouva de l'autre côté. Là il se dit que le plus gros était fait et qu'il allait vite emporter ce jambon. Quand soudain.

Face à lui un mastodonte, un énorme chien montrait tout à coup les dents, il avait retrousser ses babines et grognait très fort, un immense filet de bave lui sortait par tout les côtés et ses crocs acérés luisaient au soleil. Les yeux étaient injectés de sang et ses muscles tendus. Sur la surprise il recula et faillit tomber à la renverse. Puis tandis que le chient tout poils dehors provoquait une rapide oscillation de droite à gauche avec sa queue il aboya. Et il savait qu'il ne s'en sortirait pas tout seul.



Maintenant

Il revint tout à coup à lui quand Lisbelle rappela à l'ordre son chien. Il était tout à coup de retour à Angoulême sur cette place de village. Et lorsqu'elle s'excusa il dessina un peu sourire malicieux et dit timidement.

Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf !

* Ce n'est rien je sais c'est un bon chien et il a une bonne maîtresse.*

Ça lui échappa presque mais il ne s'en voulait même pas il continua à lui sourire et revint vers l'animal lui caressa le haut de la tête, puis le haut du coup et ce qui était chez l'homme la continuité du menton. Ceci fait il s'approcha de Lisbelle et dit timidement.

Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf ! Humpf !

* Je suis désolé que l'on en soit arrivé là mais je le devais.*

Et brusquement il tourna les talons et s'en alla en prenant la direction du presbytère.
--Gardes_mobiles

[Plus loin sur la place, les cadors... Non je déconnes !]

- Allez ! Allez s'il vous plaît !
- Vache !
- Quoi ?
- Quelle autorité ! Quelle prestance !
- As-tu trouves aussi ? J'ai remarquer aussi que j'avais une certaine classe.
- Non mais je déconnes ! Tu ferais pas peur à un enfant de cinq ans.
- Ah bon ?
- Oui tu n'assoies pas assez la puissance et la certitude. Faut pas crier faut marquer le coup et faut surtout avoir le physique avec.
- Alors j'ai pas bon ?
- Du tout. Tu veux une petite démonstration ?
- Euh oui pourquoi pas...
- Alors démonstration. Gardes mobiles ! Circulez ! Circulez ! Il n'y a rien à voir.
- Ah d'accord ! Mais ?
- Quoi mais ?
- Euh je suis désolé mais j'ai pas l'impression qu'ils t'écoutent. Ça c'est parce que j'ai pas marqué avec le geste c'est tout.
- Ah bon ?
- Mais oui regarde ! Gardes mobiles ! Circulez ! Circulez ! Il n'y a rien à voir.
- Ben non ça à pas l'air d'être mieux.
- Mince alors tu n'a pas tort. Pourtant il y a peu je faisais comme ça et ça marche très bien.
- Je comprends pas non plus.
- Ben, ça m'étonne tiens...
- Ah ! Attends.
- Hein ?
- Je crois que j'ai compris. Tu disais exactement ça ?
- Ben à peu près.
- Tu es sûr ?
- Non pas tout à fait pourquoi ?
- Essaye en enlevant gardes mobiles pour voir.
- Ah bon ?
- Essaye.
- Et je remplace par quoi ?
- Ce que tu veux.
- D'accord. Armée du Périgord-Angoumois ! Circulez ! Circulez ! Il n'y a rien à voir.
- Et ben voilà.
- Mince alors ils s'en vont tous. Ça vient d'où ce phénomène ?
- Oh rien de bien étrange. Tout simplement les gardes mobiles ont une telle réputation que leur simple nom fait qu'on en rigole alors pour leur obéir !
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