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[RP] Rapports de la Commission d'enquête (Pau 11/1457)

--Un_ptit_gars_de_pau
[Dans une petite salle du Castèth mise à disposition des trois enquêteurs]


Rapport promis, rapport dû!

Rédigé et approuvé, le parchemin fut rapidement envoyé aux copistes de l'administration comtale pour reproductions multiples en vue de les faire afficher aux quatre coins de la Grand-Place de Pau.



[Aux abords du Castèth... vers la Grand-Place]


Comme chaque matin, un p'tit gars traînait dans l'espoir de récolter quelques piécettes en échange de menus services rendus.

Jour de chance : par la porte principale, un jeune page surgit, une pile de parchemins sous le bras. Rapidement, espérant être le premier sur le coup, le p'tit gars s'avança vers lui et lui proposa, accent paysan fort marqué :

J'vous voyons bien chargé, mon Brave! Pour un p'tit écu, j'vous débarrassions d'toute cette paperasse.

Aussitôt, l'écu brilla sous le soleil de la capitale assorti de ces quelques consignes :

Mon p'tit, si tu affiches tout ceci bien en vue aux quatre coins de la Grand-Place, cet écu est à toi. En attendant, ...

Il fouilla sa poche et en ressortit une pièce plus petite...

... voici dix deniers en gage de mon honnêteté, l'autre pièce sera tienne à ton retour !

Ravi de ce pourboire inattendu, le p'tit Palois fila vers sa destination et, tout en placardant ses affiches, annonça :

Oyez, oyez, nobles gens, riches bourgeois, vous qui savez lire !

J'vous apportions quelque lecture directement depuis le Castèth... Approchez et regardez !

Désignant l'affiche qu'il venait de clouer, il invita les spectateurs présents à la lecture :

Citation:
Suite à la mise en place de la Commission d'enquête, il a été prévu de remettre des rapports tous les 10 jours à des échéances fixées aux 1er, 11ème et 21ème jour de chaque mois. L'heure du premier rapport a donc sonné.

Ce rapport n'a pas pour but de révéler l'intimité de notre travail : il vise à établir un état des lieux destiné à faire ponctuellement le point sur l'avancée de nos recherches. Il sera donc volontairement succinct et peu détaillé afin de ne pas nuire au travail en cours. Dans ce même souci de préserver la sérénité de notre travail, il ne sera pas commenté, ni sujet à discussion de notre part.

Pour les plus curieux, un rapport détaillé sera remis en fin d'enquête au Conseil en place qui sera seul juge de l'opportunité de sa divulgation intégrale ou partielle.

Ces préliminaires établis, voici ce premier compte-rendu :

  • Suite à une réponse de la Grande Prévôté, il apparaît que le rapport final de notre Commission lui sera remis. Il lui a de même été proposé de suivre l'avancée de nos débats et recherches.
  • Après nos premières investigations, une liste de 18 témoins à entendre a été dégagée. Parmi ceux-ci, 9 nous ont déjà répondu, la deuxième moitié tardant un peu, soit parce qu'ils ne sont actuellement pas disponibles, soit pour d'autres raisons qui leur sont propres.
  • A la lumière de ces premiers témoignages, de nouvelles questions émergent, donnant lieu à de prochaines nouvelles demandes de témoignages (auprès de personnes déjà entendues, mais aussi d'autres) et à des demandes de pièces au Conseil.


Kheldar, Russocarine et Sepro, membres de la Commission d'enquête sur la chute du château


Sa mission accomplie, le p'tit gars s'en retourna au Castèth réclamer son dû.

Edit pour concordance des temps
Calliope_anne
Calliope_anne lut le parchemin qui était affiché puis elle haussa les épaules et s'en fut.
Bien entendu ce parchemin n'apprenait rien à personne et le pire, il disait que le conseil se gardait le droit de divulguer les conclusions au public.

Pour elle cette commission était une esbroufe de plus. Elle en avait constaté beaucoup depuis sa sortie du couvent. Oh elle était sure que les membres de la commission faisaient leur travail avec sérieux mais à quoi cela servirait-il si les conclusions leur échappaient ?

Bah, le conseil avait trouvé un moyen de faire taire le groupuscule qui se disputait sur les places du Béarn avec le peuple pour spectateur.
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Caro
Un long soupir à la fin de la lecture. Que fallait-il attendre d'autre de ce conseil ? rien bien sur.... Une fois de plus rien ne sortirait, rien ne filtrerait comme par hasard. Enfin... ne filtre et ne sort que ce qui arrange le conseil mesme si cela relève d'une voire des lois bafouées.

Enfin en quelques mots je me résumais cette annonce : Tenez prenez et mangez-en vous n'en saurez pas plus de toute façon....

Dommage toutefois pour les personnes qui s'investissent à cette enquête je suis certaine qu'elles auraient des choses à nous dire, mais bon on les musèle...

Le regard qui se tourne vers la jeune femme à mes costés qui semblait elle bien songeuse aussi.

Intéressant n'est-ce pas ? enfin je m'en doutais.... bonne journée à vous demoiselle

Un sourire à son égard avant de m'éloigner lentement
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Mariuslebelier
Marius avait lui aussi écouté l'annonce faite au sujet de l'enquête.

Encore une fois certains interprétaient... On ne savait même pas quand ce finirai l'enquête et si c'est le conseil actuel qui sera en place... Si ça se trouve ça sera un autre conseil qui donnera accès à toutes les informations de l'enquête. Et qui a dit que le conseil actuel ne donnerai pas accès à la totalité de l'enquête... Personne...

Voila ce qu'avait eu envie de répondre Marius quand il vit la tête de Dame Caro et Dame Calliope Anne qui semblait très contrarié.

Puis finalement il se ravisa. Encore une fois on voyait ressortir ce qui semblait etre de bon vieux conflit comme on les aiment.

Escusez moi de répondre à une question qui ne met pas destiné Dame Caro masi moi je trouve ça intéressant. L'enquête à commençé attendons les conclusions.

Marius sourit au dames avant de se retirer.

Bonne journée à vous aussi.
Kheldar
Le gros Kheldar était en place publique et voyait qu'on affichait déjà le compte rendu rapide de la commission d'enquête.
Il s'en rapprocha avant de la lire puis de déclaré, assez fort pour qu'on l'entende bien.

Elle avance bien cette commission !

Parce que peu gâté par la nature, le gros Kheldar avait une bonne capacité d'auto-dérision.
Calliope_anne
Calliope_anne sourit à la dame et lui dit quand elle la vit s'éloigner.

- Bonne journée à vous aussi Ma Dame. s'il vous plait pouvez-vous rester un instant ?

Puis un inconnu s'adressa à elles. Enfin inconnu d'elle puisqu'il nomma la dame. Dame Caro dit-il.

Calliope_anne dit donc à la Dame Caro.

- Me suis-je trompée ou j'ai bien lu ceci ?

Citation:
Pour les plus curieux, un rapport détaillé sera remis en fin d'enquête au Conseil en place qui sera seul juge de l'opportunité de sa divulgation intégrale ou partielle.


Cela signifie bien que le conseil décidera si ou ou non il divulgue les conclusions et celles qu''il voudra ou je n'ai pas bien compris ?

Il lui semblait à la jeune fille qu'elle savait parfaitement lire. Les nonnes n'étaient pas tendres avec les paresseuses et elle avait toujours détestée être punie, c'est seulement pour cela qu'elle avait été une élève studieuse dont son père était très fier.
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Mariuslebelier
Marius regarda Calliope Anne qu'il connaissait pour l'avoir entendu parler de temps à autre en place publique, comme Caro d'ailleur.

Vous avez tout à fait raison Calliope Anne le jugement de la diffusion de l'enquête appartient au conseil, ou tout du moins il se le réserve néanmoins rien ne nous dit qu'ils garderont les conclusions secrètes, comme vous avez l'air de le penser.
Voila pourquoi je tiens à vous dire de ne pas tirer de conclusions attive quand à l'issu de cette enquête.

Je pense néanmoins aller dans votre sens, du fait que moi aussi j'aimerai connaître les conclusion en intégralité.
Odradek
J'ai lu et je ne vois pas ce qui peut choquer dans ce qui est dit.

C'est un point d'étape, l'enquête continue. Et c'est bien que les enquêteurs approfondissent s'ils en sentent la nécessité.
C'est bien aussi qu'ils nous informent, ce qui évite à certaines personnes de clamer que rien ne se passe.
Mais en fait non.

L'enquête est commanditée par le Conseil, à charge pour lui d'en divulguer ou pas le contenu.
Ce sera une bonne question à poser aux listes candidates.

Et enfin, la Grande Prévôté en sera destinataire. Et c'est une bonne chose que de savoir qu'une institution dont nous ne pouvons mettre en doute l'impartialité s'empare de cette affaire
Caro
Alors que je m'éloignais la jeune femme et un homme m'interpellaient. Je me retournais et étonnée je les regardais avant de m'adresser à l'homme

Messire nous connaissons nous ? il ne me semble point non ? ...

Pas le temps de continuer que le voilà qui se retirait à son tour. Un regard d'étonnement à la jeune femme quand Messire Kheldar se rapprochait.

Encore un lieu où nous voilà ensemble Messire Kheldar... attention attention

Petit rire de ma part et nul doute qu'il comprendrait mes dires avant de m'adresser ce coup-ci à la jeune femme.

Désolée, je ne me suis pas présentée, je suis Caro de la Rose Noire

Je l'écoutais me relire une phrase de l'annonce

Tout à fait Demoiselle, j'ai compris cela comme vous...

Tout en discutant l'homme qui m'avait interpellé revenait lui aussi sur ses pas suivi de Messire Odradek.

Je les écoutais tour à tour, croisant mes bras au niveau de la poitrine.

Qu'il y ait enquête est une bonne chose en soit je ne le nie pas et d'ailleurs il était temps... Car pour en arriver là il aura tout de mesme fallu rouspéter en grande place, entendre dire que nous étions des fauteurs de troubles, enfin bref au moins nous sommes arrivés à ce que cela se mette en marche

Mais vous avez aussi raison Messire Odradek, il faudra poser la question aux candidats pour les comtales, mais je pense d'ores et déjà connaître la réponse. Réponse que je vais me garder de dire afin de vérifier en temps voulu si mes pensées sont exactes
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Kheldar
Le gros Kheldar sourrit à la comtesse de la Rose Noir quant à ses allusions sur sa présence régulière en place publique. Tenir un tel discours à un simple bourgeois, la noble dame ne manquait pas de piquants !

Il se permit tout de même de répondre à sa dernière phrase avec un ton un rien taquin.

Il ne faut pas sortir de l'Université du Royaume pour se douter de la réponse que donneront les listes. Donner un avis négatif serait trop lourd de soupçons dans l'opinion publique.
Calliope_anne
Calliope_anne resta surprise que son nom fut conne de l'inconnu qui restait un inconnu pour elle. Peut-être était-il d'Orthez ? Bref, cela n'avait aucune importance finalement...Sauf qu'il faudrait qu'elle se tienne encore mieux vu qu'elle avait l'air d'être connue pourtant elle n'avait encore rien fait de remarquable.
Le dame se présenta, Calliope_anne attendit qu'elle eut fini de parler pour se présenter à son tour.

- Je m'appelle Calliope_anne de Zordonde, ma Dame. Bonjour messire Kheldar. Allez-vous bien ? Oui je pense connaitre aussi les réponses des candidats. Peuvent-ils en être autrement comme le fait si bien remarquer messire Kheldar. Et puis il sera toujours temps après d'invoquer la raison d'État. Mais je suis trop pessimiste. J'accorde donc crédit comme le désire, messire...? comme le désire messire.
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Mariuslebelier
Mesdames il est vrai que je vous connais grâce à vos interventions dans différents débats publique que je me permet de suivre, néanmoins vous ne devez pas me connaitre. Je me prénome Marius, boucher dans la petite ville reculé de Mauléon.
Désormais nous n'avons plus qu'a attendre impatiament l'issu de l'enquête.

Marius souria
--Un_ptit_gars_de_pau
Les enquêteurs avaient bossé d'arrache-pied et le rapport, fait dans les temps avait tardé à paraître, l'accord unanime tardant à se manifester. Néanmoins, il arrivait, il était prêt, il allait être affiché!

[Sur la place de Pau]

Le p'tit gars de Pau, content de l'aubaine, se retrouve à nouveau avec un rapport à afficher. Pressé, comme la première fois, de toucher son juste salaire, le voici qui s'empresse à procéder à l'affichage, en multiples exemplaires, des parchemins fournis tout en gueulant à qui veut l'entendre :

Messires, Dames, riches et érudits, approchez et lisez !

Vous avez apprécié le premier rapport, celui-ci vous donnera des sueurs froides : l'insoutenable tension va-t-elle enfin prendre fin ou allez-vous devoir patienter encore avant de connaître la fin de l'histoire ?

Vous le saurez en lisant l'épisode du jour !

Oyez, oyez, venez nobles gens, vous qui savez lire !

Le forfait terminé, il s'enfuit réclamer son écot, laissant le rapport à la curiosité populaire :

Citation:
Comme vous vous en rappelez certainement, à la parution du premier rapport une série de témoignages nous étaient parvenus, mettant en relief différents questionnements et demandant, tantôt demande de compléments, tantôt témoignages nouveaux, tantôt pièces à conviction... A l'heure de ce second rapport, il nous appartient donc d'indiquer l'avancement actuel de nos travaux.

En réponse aux diverses remarques qui nous étaient parvenues suite au premier rapport et pour couper court aux éventuelles déceptions quant au contenu, nous précisons divers points qui nous apparaissent fondamentaux :
  • la part de secret qui semble déranger une partie des Béarnais est nécessaire pour nous permettre d'entendre des témoignages personnels, vierges de toute influence concernant le reste de l'enquête ;
  • au vu des discussions pré-électorales, il semble apparaître clairement que la volonté générale des candidats soit de divulguer l'intégralité des conclusions de la Commission d'enquête aux Béarnais, décision qui nous a toujours paru légitime mais dont nous n'étions pas dépositaires. Vous trouverez donc matière à nourrir votre légitime curiosité dès que nos conclusions auront été rendues ;
  • à aucun moment le pouvoir en place, qu'il soit politique ou militaire, voire la prévôté, ne nous a refusé l'accès aux preuves que nous demandions, ni n'a tenté de nous ralentir ou de nous décourager dans quelque voie que ce soit : la collaboration en ce sens a toujours été parfaite et rapide!
A la lumière de ces quelques préambules, ce rapport ne donnera lieu à aucune discussion de notre part, pas davantage que le précédent.

Le moment de révéler l'avancée de notre travail est donc venu :
  • Suite à nos demandes, de nombreux documents, archives, clés nous ont été remis. Chacun à leur façon, ils éclairent notre travail. Une trentaine de pièces ont notamment été récoltées jusqu'à présent.
  • Les questionnements précédents en amènent de nouveaux, faisant émerger de nouvelles interrogations... Ce travail avance également à grands pas.
  • A la lumière des deux points précédents, une chronologie des événements a été dégagée. Celle-ci semble déjà relativement claire, mais attend d'être encore précisée, d'où l'importance des nouveaux témoignages demandés.

Il est à noter que certains témoins rechignent à livrer leurs réponses, nous obligeant par le fait-même à nous passer de leur vision des événements et à nous contenter de celle qui nous est livrée par ailleurs. Agissant de la sorte, ils laissent un vide qui, au final, risque de leur être plus dommageable qu'autre chose. Malgré cela, le travail de reconstitution avance bien, cependant.

Kheldar, Russocarine et Sepro, membres de la Commission d'enquête sur la chute du château
Russocarine
Les mauvaises langues auraient pu croire que la Commission d'Enquête avait disparu, et ce pour tout un tas de raisons probables ou improbables, à commencer par la mort de famine de ses membres errant des jours entiers dans les recoins les plus obscurs du chateau sans trouver la sortie, ou par ennui et lassitude devant la tache à accomplir. Il n'en était rien, bien que les travaux aient ralenti avec les chaleurs estivales, puis le décès regrettable et inattendu du sieur Kheldar.

Bref, les conclusions avaient été tirées, elles avaient été présentées au Comte et au Conseil Comtal, elles avaient pris la poussière quelques jours, certes, histoire de ne pas se laisser presser par l'urgence, et une copie du rapport qui était affiché sur la Grand Place du Béarn partirait à la Grande Prévoté le soir même.

Citation:
Après de longues semaines d'enquêtes, la commission béarnaise chargée d'étudier les raisons de la chute du château de Pau lors de l'assaut du Lion de Judas livre ses conclusions. Le travail a été mené par le biais de témoignages des différents acteurs de l'évènement et de la consultation des archives béarnaises de l'époque.

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De la défense le soir du 27 novembre 1457 :

Il apparaît tout d'abord, contrairement à ce qui a pu être dit en place publique, que la Prévôt de l'époque, Dame Agnès de St-Juste dicte Gnia, était bel et bien présente et active au soir des évènements.

Le soir de l'attaque, Pau était défendu par 1 milicien municipal et 4 maréchaux selon les rapports obtenus. Notons qu'il y avait un maréchal de plus que les défenses établies lors des jours précédents. Notons également que bien que 4 offres de miliciens municipaux aient été ouvertes, une seule fut pourvue, et que mestre Lucasd, en charge de la gestion de la ville à l'époque et à la tete d'une armée, ne put s'engager dans la milice.

Les léonins ayant pris le pouvoir ont porté 11 des leurs au poste de conseiller comtal. Les autres léonins ayant participé au forfait n'ont pu être identifiés par une garde mise en défaite. Il apparaît que ces 11 agents du Lion de Judas avaient soient évité les combats, soit subi des blessures légeres lors de l'opération de nettoyage initiée par la Comtesse Caro quelques semaines plus tôt.
Le registre de suivi des étrangers signale leur presence à Pau des le 30 octobre 1457.

Notons qu'aucune défense spéciale n'a été mise en place ce soir-là. L'attention du Conseil était en effet concentrée sur les léonins du premier assaut qui se remettaient de leurs blessures. Estimation du temps de récupération avait été faite et le Conseil avait estimé que le Lion de Judas ne pourrait redonner l'assaut qu'à la mi-décembre.
Le scénario d'une nouvelle attaque avant que tous ne soient remis n'a pas été pris en compte.


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Des démêlés du Conseil à cette époque :

Rappelons qu'au même moment, l'armée de la Rose Noire commandée par Messire Oli13 se trouvait en Armagnac & Cominges puis en Toulouse pour des raisons qui semblent sans lien avec l'affaire du Lion de Judas en Béarn. Cette présence militaire non souhaitée par les 2 Comtés cités, agrémentée d'expulsions et de combats, créa des tensions importantes avec les membres de l'Entente Pyrénéenne, et fut remontée jusqu'au Conseil des Grands Feudataires. La situation au Conseil était tendue et, supposant que le Lion était endormi jusqu'au mois de décembre, les conseillers ont sans doute été plus préoccupés par cette crise diplomatique que par la situation interne du Béarn.

L'Ost Béarnais n'était pas mobilisé non plus ce soir-là, son sénéchal en ayant décidé autrement. Notons que la Comtesse Azilize s'était opposée au départ des forces de l'Ost pour guerroyer à Geneve, considérant la menace locale plus forte.

Notons enfin qu'un étrange évènement a été rapporté par des conseillers de l'époque quelques jours avant l'assaut : une ombre furtive a été croisée dans les couloirs du Conseil sans qu'elle n'ait pu être identifiée. L'intendance du château a vérifié les différentes distributions des clés d'accès à cette zone fermée du château. Il apparaît qu'en dehors des conseillers, un jeu de clés avait été remis au bureau des services secrets béarnais créés sous le mandat de la précédente comtesse, Caro. Aucun autre accès n'avait été autorisé.
Aucun élément ne permet toutefois de rattacher ce fait singulier à l'affaire qui nous occupe.


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Conclusion :

Afin de clore cet épisode tragique de l'histoire béarnaise, il apparaît aux membres de la commission d'enquête béarnaise que les responsables de la chute du château béarnais sont béarnais :

- Le Conseil a mal estimé le risque en se focalisant uniquement sur la récupération des troupes ennemies du premier assaut.

- Le Conseil a potentiellement été détourné de cette affaire, pourtant majeure, par la sortie de l'armée de la Rose Noire du territoire béarnais. Les problèmes liés à la Rose Noire constituent une interférence, fût-elle involontaire, à la défense du Comté en ce moment-là.

- Le Sénéchal avait donné ordre de démobilisation quelques jours plus tôt sans raison apparente.


Ainsi s'achève le rapport de la commission d'enquête béarnaise. Les révélations apportées sont le fruit d'un long travail de croisement des données afin qu'elles soient confirmées. L'objectivité a ainsi primé en toute chose durant toute la période de travail.


Faict à Pau le 31ème jour de juillet 1458, amendé le 9ème jour d'aout 1458

Russocarine, Kheldar et Sepro, membres de la commission d'enquête béarnaise.


A la conclusion de la Commission était joint un second parchemin

Citation:
Eléments complémentaires au rapport de la Commission d'Enquête Béarnaise

De la défense des villes

Les villes sont défendues par les miliciens engagés par le maire, par les maréchaux engagés par le prévot, par les corps d'armes et lances choisissant de défendre le pouvoir, qu'ils soient constitués de civils ou de militaires.
Ces corps défendent la mairie, et le chateau s'ils se trouvent à la capitale.

Les armées, quelle que soit leur position et leur état, ne défendent pas les villes ou chateaux contre les révoltes, mais seulement contre l'entrée d'autres armées.

Lorsqu'une révolte a lieu dans une ville, si elle échoue, les défenseurs peuvent reconnaitre certains des assaillants. Si la révolte réussit, les défenseurs ne reconnaissent personne dans le chaos et le tumulte qui a lieu.

Reconsitution des évènements ayant précédé la prise du chateau

* 13 octobre 1457, mandat de Caro. La fermeture des frontières du Béarn face à l'arrivée de Lions est déclarée

* 29 octobre 1457. La loi martiale est déclarée. 3 armées fauchent les gens circulant sur les routes du Béarn ("Ier Régiment des Ours Béarnais" commandée par le Sénéchal Mitaine, Armée "Vème Régiment des Ours Béarnais" commandée par le Lieutenant Flash28, Armée de Lucasd composée de civils). Aucun élément ne permet d'établir si l'armée de la Rose Noire commandée par Oli13, alors prévot, prend part aux combats.
Les combats durent du 29 octobre au 4 novembre 1457 avec des blessés dans les 2 camps. Les résultats des combats sont notés de façon détaillée dans les registres de la caserne. La majorité des blessés sont immobilisés pour 45 jours. Certains ont des blessures plus légères. Gnia, Lucasd, Clemence, Dancetaria établissent des registres de blessés en caserne. Une copie de la liste est sera déposée dans les bureaux de la prévoté par Lara60 le 7 novembre.
Une partie des Lions blessés font leur convalescence à Pau. Ils ne sont donc plus repérables par la douane.
Dans la nuit du 2 au 3 novembre, Gnia est gravement blessée et effectue 45 jours de convalescence à Tarbes.

* 30 octobre 1457: Dernière note sur les registres de la défense civile de la ville de Mauléon.

* 1er novembre 1457: Feignant donne repos aux civils mobilisés pour la défense de Lourdes. Ils auront consigne de repos jusqu'au 26 novembre.
Dernière note sur les registres de la défense civile de la ville d'Orthez

* 3 novembre 1457: Lonia donne repos aux civils mobilisés pour la défense de Tarbes. Ils auront consigne de repos jusqu'au 16 novembre, puis plus de consignes.

* 4 novembre 1457: Les armées fauchent uniquement les ennemis déclarés.
Caro décide de "rendre la liberté" aux nobles. Le héraut de l'époque, Gnia, dit ne pas avoir été informée officiellement d'une levée de ban.

* 8 novembre 1457: Clemence, maire de Pau, donne repos aux civils mobilisés pour la défense de Pau.
Le Sénéchal Feignant décide de ne laisser que 2 armées de civils pour la défense du Béarn, et d'emmener les soldats à Genève, et déclare "je rappelle qu'aucun soldat n'a participé à la défense". Caro, alors Coms, ne s'oppose pas à ce projet, et laisse entendre qu'elle fera partie de l'expédition.

* environs du 9 novembre 1457: Marye est élu maire de Pau

* environs du 11 novembre 1457. élection du nouveau conseil. Azilize est élue Coms

* 11 novembre 1457: Pau "2009-11-11 06:06:38 : La ville a embauché Sanctus en tant que milicien pour un salaire de 16,00 écus". Sanctus est donc en état de se révolter. idem le 13 et 15 novembre.

* 14 novembre 1457: Le Coms Azilize refuse le départ des soldats de l'Ost pour Genève. Suite à cela le Sénéchal Feignant met les casernes en code vert (Tout soldat est libre de travailler. Hors ordre spécifique de l'Etat Major.)
Suite à des discussions avec le Coms Azilize et Lonia, Marye cesse de mettre les offres de maréchaux pour les attribuer en personne en taverne. De même, afin de rendre plus difficile la convalescence des Lions, le marché est vidé de sa viande, et les haches pour le travail en forêt ne sont disponibles qu'à la demande. L'accès aux mines reste maintenu.
Lara60 et Gnia déclareront ne pas avoir été informées de cela quand elles étaient Prévot.

* 15 novembre 1457: l'armée de la Rose Noire commandée par Oli13 est à Auch (A&C)

* 18 novembre: le Sénéchal Feignant décide de libérer Flash28 de son armée.

* 19 novembre 1457: l'armée de la Rose Noire commandée par Oli13 est toujours en Armagnac et Comminges et cela crée un incident diplomatique. Le Coms Azilize le somme de rentrer en Béarn et de détruire son armée dès son retour. Cet incident mobilise/distrait le conseil.
Caro se présente comme porte parole de cette armée vis à vis de l'Armagnac et de l'Entente Pyrénéenne en proposant un "contrat contre rétribution" à l'Entente Pyrénéenne. Il s'agit d'une armée franche car Oli13 a refusé l'agrément du Béarn. Pepe_Kaly, personnage ayant eu des procès pour Trahison en Rouergue et à Toulouse, fait partie des organisateurs de cette armée.
Les conseillers ne semblent pas avoir été informés au préalable de ce contrat.
Le Prévot Lara est la seule à apporter son soutien à l'initiative de cette armée.

* 20 novembre 1457 . le prévot Lara60 déclare que le refus de l'A&C d'avoir l'armée d'Oli13 sur ses terres est un complot visant à affaiblir le Béarn, et qu'une autorisation aurait été donnée pour le passage de cette armée.
démission de Lara60, prévot.
le Sénéchal Feignant décide de se libérer de son armée.

* 21 novembre 1457: nomination de Gnia au poste de prévot.
3 maréchaux de garde à Pau (Lara en avait 4 selon les registres)
Le Coms D'A&C Davidgradir demande à l'armée de la rose noire de quitter l'A&C faute de quoi il attaquera l'armée. Oli13 répond par une missive publique insultant le Coms d'A&C.

* 22 novembre 1457: 2 maréchaux de garde à Pau
L'armée de la Rose Noire est à Muret. Toulouse est en alerte. Le Coms D'A&C Davidgradir déclare l'armée de la rose noire ennemie sur les terres de l'A&C et demande l'aide armée du Béarn pour la défaire.
Le soldat Vever rapporte des rumeurs entendues en taverne par Godevin sur une possible prise de chateau et dépose un rapport à la caserne. Cet épisode sera qualifié d' "intox" le 24 novembre par le Coms Azilize.

* 23 novembre 1457: 3 maréchaux de garde à Pau. Kartouche prend un poste de maréchal à Pau. Il est donc en état de se révolter.
L'armée de la Rose Noire est à Toulouse. Le Coms de Toulouse Lily-Jane leur demande de quitter Toulouse le jour même faute de quoi elle attaquera l'armée et informe le conseil des grands feudataires de la situation.
Lune. déclare que la réaction de Toulouse est une manoeuvre politique vis à vis de Pepe-Kaly et qu'il s'agit d'un complot de l'A&C et de Toulouse contre le Béarn.

* 24 novembre 1457: 3 maréchaux de garde à Pau. Kartouche prend un poste de maréchal à Pau mais ne défend pas.
Oli13 prend résidence à Toulouse, il reste cependant vassal du Béarn par sa seigneurie de mérite d'Uzer.
Il y a combat entre l'armée d'Oli13 et les forces toulousaines (armée du capitaine Leyoun) et Leyoun finit laissé pour mort. Caro est légèrement blessée.

* mercredi 25 novembre 1457: 2 maréchaux de garde à Pau
Marye démissionne de la mairie de Pau, usée selon ses dires par la présence des Lions en ville. Avant sa démission, elle transfère la trésorerie de Pau au chateau et met les marchandises dans des mandats. Elle ne signale pas les éventuelles embauches de milicien ce jour là.
Lucasd se trouve dans l'enceinte de la ville en armée. Lonia se trouve aux portes de la ville en armée et se prépare à entrer en ville.
L'armée du Coms de Toulouse Lily-Jane chasse l'armée de la Rose Noire de Toulouse.

* jeudi 26 novembre 1457: Lucasd reprend la mairie de Pau à l'aube (3h39 du matin). Il constate que seuls 3 miliciens étaient embauchés et que les embauches n'étaient pas automatiques. Il lance alors des embauches systématiques.
Lonia est en ville. Lucasd met son armée en ordre de marche pour pouvoir se placer aux portes de la ville.
Lucasd reçoit une lettre de Barbapounette lui proposant son aide pour la mairie.
Azilize décide que Lonia doit prendre la gestion de la mairie et laisser Lucasd rejoindre la défense de Tarbes.
3 maréchaux de garde à Pau. 2 miliciens.
Les 3 Coms de l'Entente Pyrénéenne (Béarn, A&C, Toulouse) préparent une déclaration conjointe condamnant les agissements de l'armée de la Rose Noire.
L'armée de la Rose Noire est à Auch.
Le conseil se déchire sur les agissements de l'armée de la Rose Noire.

* vendredi 27 novembre 1457: Lucasd sort de Pau pour se placer aux portes de la ville.
discussion au conseil sur la durée d'indisponibilité des Lions, estimée à mi-décembre, suivie de discussions sur les mesures à prendre pour cette date (estimation des défenses nécessaires, expulsion des étrangers, protection des biens du chateau, recherche de conseillers militaires). Une attaque n'est pas envisagée tant que tous les Lion ne sont pas remis de leurs blessures.
Lonia compte 30 Lions à Pau, dont 1 (Skiid) venant d'arriver d'Orthez ainsi que 3 brigands notoires (Chocopic, Snouby, Vanica2). 5 Lions sont considérés indisponibles en A&C.
Blacky_de_Pau, Sergent de la Prévôté à Pau et compagnon de Marye, présente sa démission le matin. Il déclare quitter le Béarn définitivement.
Maellyne Chef-Maréchal à Pau présente sa démission vers 19h.
A 16h11, le prévot Gnia déclare chercher 2 personnes à Pau pour défendre le pouvoir. Pas de registre de la maréchaussée ce jour là. Les maréchaux de la veille maintiennent leur défense (Maellyne, Kingkiller110204, Azilize, Ytann34)
En soirée, Lucasd constate qu'un seul milicien garde la mairie. Il contacte le prévot pour avoir un état des défenses de la ville.
Caro envoie un courrier à Gnia laissant entendre qu'elle est au courant des discussions du conseil sur l'armée de la Rose Noire.
Les conseillers découvrent une taupe, vraisemblablement un membre haut placé des services secrets crées sous le mandant de Caro, ayant accès à tous les recoins du chateau.
Des discussions ont lieu sur la possible destitution de Caro, suite à ses agissements avec l'armée de la Rose Noire.

* samedi 28 novembre 1457: le chateau est pris par les Lion (Barkus (Comte), Meliandulys, Sbouby, Sanctus, Tatoumi, Darty, Skiid, Mariposa, Barbapounette, --Place vide --, Kartouche, Glorfindhel).
Aucun des révoltés accédant au conseil ne se trouve dans la liste des personnes en convalescence.
Lonia est en ville avec son armée, elle prend la mairie de Pau comme prévu la veille, et constate l'absence de miliciens. Selon son témoignage, les offres de miliciens n'avaient pas été prises.
Kingkiller110204, maréchal de garde la veille signale avoir maté une révolte contre la mairie, mais n'a rien vu au chateau. (IG les maréchaux/miliciens défendent la mairie et le chateau. lorsqu'une révolte réussit, les assaillants ne sont pas reconnus).
le Prévot Gnia déclare avoir engagé la veille 4 maréchaux.
Oli13 et l'armée de la Rose Noire sont à Tarbes.
Lonia demande aux civils de Tarbes de gagner Pau au plus vite.
Avenir1 met les civils de Lourdes en alerte orange (pas de travail avant 18h)
Le Sénéchal Feignant met les casernes en code rouge (Tout soldat doit être mobilisé en corps armé) et envoie les soldats sur Pau.
Gnia demande les rapports des maréchaux et donne consigne aux membres de la prévoté et aux maréchaux de se rapprocher des maires pour organiser la défense des villes.

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