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[RP] Juste histoire de passer le temps

Adelinda
Lodève, après la démission de la brunette au poste de tribun.
Elle s'ennuie. Comme d'hab. Elle ne bouge plus. Pas comme d'hab. Depuis l'annonce de la mort de son blond, elle ne fait plus rien. Devenue ombre plus que vie, elle ne cherche même plus à mettre son caractère de chieuse pas tentée qui la caractérise si bien. Qu'est donc devenue la sauvageonne? Celle qui adore se mettre les gens à dos, celle qui se délecte de la mauvaise humeur qu'elle sait provoquer chez les gens qu'elle rencontre.
Elle est morte. Elle aussi. Tout comme lui.

Noir... L'obscurité a rempli sa vie, tout comme son être. Déjà qu'en temps normal, il lui manque une case, alors maintenant qu'elle se retrouve de nouveau seule, c'est une dizaine de cases qu'il lui faudrait en plus.
Si, lors des rares fois où elle se montre au grand jour, on ne fait ne serait-ce qu'écraser le bout de ses orteils en marchant sur son pied, on peut se retrouver unijambiste.
Oui, la brunette a complètement pété un boulon.

Mais bon, ce sont des choses qui arrivent hein. Faut peut-être lui laisser le temps de redevenir elle-même. Et en attendant, faut éviter de se trouver sur son passage.

C'est ce conseil qu'aurait du suivre cet homme qu'Adye a croisé une nuit du mois d'Août.

Comme le narrateur que je suis le disait, elle s'ennuie la brunette. Et que finit-elle par faire quand elle se fait chier? Elle part sur les routes. N'emportant que le stricte nécessaire, elle quitte les portes de Lodève pour se rendre à Montpellier. Qu'ira-t-elle faire là-bas? Bah elle-même en sait rien. Peut-être aller voir le lieu où son blond a perdu la vie... Maudire ce château qui est la cause de son malheur. Jeter des tomates contre ses murs aussi, pourquoi pas.

Donc elle marche. Elle marche. Elle marche. La nuit est tombée depuis plusieurs heures, mais elle n'a pas sommeil. Toute façon, elle ne dort quasiment plus. Voilà qui contraste avec la marmotte qu'elle était quelques mois plus tôt.
Et le temps passe, lentement, inexorablement.
Jusqu'à ce qu'elle entende des bruits de pas derrière elle. Quelqu'un approche. Un autre voyageur? La brunette se retourne de moitié, portant ses azurs sur le chemin se trouvant dans son dos. Quelqu'un qui vient perturber la tranquillité de son voyage? Les doigts glissent jusqu'à la dague qu'elle porte sur le haut de sa cuisse droite, caressent lentement le pommeau. S'il croise son chemin, il va le regretter...

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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Christina64
Christina faisait ses rondes avec son armée sur les remparts de Lodève. C'était son quotidien depuis des mois. Elle ne pouvait dire qu'elle l'avait choisi mais les circonstances avaient voulu qu'elle ne pouvait se défaire de son destin.

Elle faisait le tour de Lodève, la nuit était noir, douce, calme mais malgré tout elle aperçut une forme qui essayait de disparaître au loin discrètement. Christina voulut en savoir plus et après quelques enjambées souples et rapides, elle s'approcha de l'inconnu qui prit soudainement forme. Elle reconnut la vilaine, comme elle aimait à l'appeler en taverne. Une brigande une vraie mais qui avait du coeur même si elle le réfutait. Tribun de quelques jours et la voilà déjà sur les routes en direction de Montpellier.

Bien sûre que la lodévoise n'hésiterait pas un instant à l'occire si la situation le nécessité et Adye le savait très bien.

Elle se demanda un instant si elle devait l'interpeller, lui dire quoi, "fais attention à toi", "ne va pas te mettre dans une situation indélicate" mais la lodévoise savait aussi que ça ne servait à rien face à cette tête de mule.

Tête de mule que finalement elle aimait bien plus que beaucoup de languedociens qui se trouvaient tellement irréprochables.

Elle tenta de l'interpeller.


Adye....bonne route...fais attention à....

Elle s'était déjà éloignée et ne savait pas si sa voix douce avait porté jusqu'à elle....

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Lòctenent de l'Ost

Maman de la jolie Illydra, du charmant Ugo et de l'adorable Roland
Did85
Terminé !

Ces quelques mots lui paraissaient impossible à prononcer une quinzaine de jours plus tôt.
Que le travail fut rude et pénible sur Montpellier. Quinze jours passés sur les toitures de Montpellier à remettre les charpentes en état sous un soleil brulant.
A présent, il fallait retourner sur Lodève. L'argent gagné sur Montpellier était suffisant pour pouvoir s'acheter un petit morceau de terrain sur Lodève.


Did passe par le port de Montpellier pour voir l'avancée des travaux d'extension. L'architecture grandiose qu'entreprenait ces maçons rendaient Did rêveur.
Je m'assis le long d'une berge pour regarder comment les travaux étaient menées, peut-être que je pourrais m'en inspirer pour ma maisonnette.

Le temps passe vite, trop vite, dans 5 heures la nuit sera tombées, il faut prendre la route. Il faut être à Lodève au petit matin...


A la sortie de Montpellier, Did se retourna et eut un sourire de contemplation.

Allez droit devant...

Après quatre heures de marche, Did s'arrêta au bord de la route et pris un quart de miche de pain qu'il avait acheté au marché. Bientôt la nuit allait tomber, il ne faudra plus s'arrêter.

Did repris le chemin en enlevant les quelques miettes se trouvant au bord des lèvres. On ne sait pas qui on peut bien rencontrer, réfléchit t-il.
Adelinda
Adye s'est donc retournée, se demandant si la personne qui allait bientôt faire irruption dans son dos était Christina, qu'elle avait vu du coin de l'œil en franchissant les portes de Lodève. Si, avant que la douleur de la perte de son compagnon ne lui fasse perdre une partie de sa raison, elle l'avait croisée, pour sûr qu'elle n'aurait pas loupé l'occasion de la faire râler. Oui, c'était bien l'un des jeux favoris de la voleuse. Et faut avouer que Christina était bien l'une des rares personnes à lui faire comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue dans le village où pourtant la brunette avait élu domicile. Et contrairement à ce que l'on peut croire, Adye la respectait un peu plus que les autres lodévois, même si elle appréciait grandement la bourgmestre et certaines autres personnes. Mais au moins celle-ci sait où se trouve la loyauté envers son comté, et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense.
Oui, Adye a du respect pour elle.

Mais vu la situation actuelle, la voleuse n'avait même pas prêté attention à la jeune femme, et avait continué son chemin, se fermant à tout contact extérieur. Elle avait son but, Montpellier, et ne désirait pas s'attarder. Et puis... Lodève lui rappelle trop son blond. Ce village n'est-il pas celui qui l'a vu naître? N'a-t-elle pas vécu plusieurs semaines dans la bicoque qu'il occupait durant les années passées là?
Non, Lodève, elle ne peut plus.

Ce qu'elle va faire? Elle n'en sait fichtre rien. Continuer de voyager, ça elle ne peut s'en passer. Et puis, c'est tout ce qui lui reste. Proposer ses services de mercenaire au plus offrant, peut-être.
Tient... Adye lève un sourcil, se rappelant subitement une chose. Faut peut-être qu'elle prévienne Maleus de... enfin que la Zoko a perdu un de ses membres. Secouage de tête de la brune. Plus tard.
Bon, il se montre ce maraud?

Et enfin, le maraud en question finit par obéir à l'impatience d'Adye. Un homme, d'un âge indéfini, habillé comme le premier pecnot du coin. Pas d'arme, mais une bourse qui semble bien rondelette à la ceinture. Une proie facile. D'habitude la brunette n'aime pas la facilité, et puis elle fantasme sur les combats, un bon affrontement à mains nues ou même avec des armes vaut presque une bonne partie de jambes en l'air! Presque hein, faut pas exagérer non plus.
Mais bon, là elle est pas comme d'habitude la Adye, et puis la bourse lui tend les bras, si on imagine qu'elle en a. C'est pourquoi la voleuse se décide. Elle fait face à l'inconnu, la main toujours sur le pommeau de sa dague accrochée sur le haut de la cuisse droite. Ses azurs toisant l'homme.


On peut dire que t'as pas d'chance toi. T'préfères la version douce ou la version crue pour qu'tu m'laisses ta bourse? Bon l'résultat sera le même, pas d'chance pour toi, mais tu peux choisir d'avoir des bosses, ou pas.
Alors?

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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Did85
Il ne restait que quelque lieues avant de percevoir les premières lueurs de Lodève.

Il remonta sa besace sur son dos, elle commençait à le faire souffrir, la scie, la bisaiguë commençait à peser sur sa petite "charpente". Quand Did passa le sentier de la Côte, il se trouva fort essoufflé, et c'est à cet instant que surgit de nul part une silhouette agressive. Did surpris recula, se pris dans une racine traversant le sentier et tomba à la renverse...

Le visage de l'agresseur approcha de Did, il était si près qu'il put enfin en être sur :
une femme....

Did ne put rester dans cette position à la contempler, il devait maintenant choisir :

On peut dire que t'as pas d'chance toi. T'préfères la version douce ou la version crue pour qu'tu m'laisses ta bourse? Bon l'résultat sera le même, pas d'chance pour toi, mais tu peux choisir d'avoir des bosses, ou pas.
Alors?


Dans la position actuelle, il était impossible d'attraper la doloire, la hache qui lui servait à l'équarrissage des troncs. Un combat si proche de Lodève aurait attiré l'attention de la ronde sur les remparts de Lodève, ces derniers aurait put lui porter renfort. Mais voila la fatigue du travail et ce voyage avait eu raison de Did, et le seul brin de jugeote qui lui restait lui fit dire :

Je vais prendre la version douce. Je ne suis pas un danger pour vous. Tenez...

Did mis la main à sa hanche et décrocha la bourse tant convoitée par la voleuse. Il jeta la bourse sur sa gauche avec grand regret. Tout son labeur partait en fumée...

Allez vous me laisser partir maintenant ?
Adelinda
Que va-t-elle gagner avec cette histoire? Des écus? Elle en a déjà trop pour pas savoir qu'en faire. L'ennui... C'est surtout ça qui lui fait faire cet acte. Et s'il pouvait répliquer, ce serait encore mieux. Avec un peu de chance, il sortirait de ses affaires une arme à la lame énormément longue et la planterait avec.
Pfff la voilà qui pense maintenant à chercher la mort. Vraiment toquée cette nana. Mais bon, faut attendre hein, la raison lui reviendra. Ou pas...

Toujours est-il qu'en ce moment, elle continue de toiser d'un air arrogant cet homme qui vient de se retrouver le fessier sur le sol. En temps normal elle se serait moquée et se serait accroupie pour adresser un sourire narquois à sa victime, avant de le délester de sa bourse, mais là non, elle reste droite comme un I, tout sourire envolé, ses azurs toisant l'homme de manière mauvaise.

Elle espère qu'il ne va pas se laisser faire sans combattre. Qu'elle puisse lui montrer sa manière de planter ses armes dans les chairs. Avec quelle finesse elle pratique son art.
"Oh oui, choisis la version brute..."
Mais non, rien que pour l'enquiquiner, le bougre décide de ne pas réaliser le souhait de la voleuse, qui fronce alors les sourcils, et affiche un petit air de dégoût. Du regard elle suit la trajectoire de la bourse qui vole dans les airs pour se retrouver sur le sol entre elle et lui, et reporte de suite son attention sur l'homme. Aussitôt l'envie de planter son épée dans l'estomac lui prend aux tripes. Pourtant il est rare, voire même très rare qu'elle l'utilise hors des champs de bataille, mais là l'envie est de plus en plus forte. Lentement elle approche sa main de la garde de l'épée qu'elle porte à son côté, les perles bleues toujours sur l'homme. Puis retrouvant une once de raison, elle s'arrête.


File, je te le dirai pas deux fois. Fuis, et te retourne pas.

Bon sang, qu'est-elle en train de devenir?
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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Did85
Sans plus attendre, conscient qu'il venait d'échapper de peu à la mort, Did roula sur le côté pour s'écarter de son agresseur.
La sangle de la besace s'arracha au contact du sol et c'est sur le ventre que tout son paquetage se retourna.
C'était le moment idéal pour Did d'attraper un outil pour se défendre, mais à quoi bon cette jeune ténébreuse lui laissait la vie sauve.
Il baissa la tête pour tenir son sac de voyage entre son menton et sa poitrine. Il se releva doucement apparemment encore meurtri de sa chute.
Tête baissée, sans regarder cette sauvageonne, Did pris la direction opposée de son agresseur, il s'enfonça dans la pénombre en direction des points de lumière de Lodève.
Maintenant, il va fallait alerter la garde au plus vite et signaler son agression.
Ce vol ne devait pas rester impuni.
Adelinda
Et la voleuse regarde s'enfuir le malheureux. Pas une once de pitié dans les prunelles bleues. Pas plus que de l'animosité d'ailleurs. Un regard inexpressif, froid, mais dans lequel on ne peut lire les sentiments de la jeune femme.
Elle lui a laissé la vie sauve, c'est déjà ça. Pourquoi? Elle ne le sait pas vraiment. Elle se doute bien qu'en le laissant partir, elle va se retrouver avec la maréchaussée collée aux miches. Alors qu'il aurait été si simple de ne laisser aucune trace. Elle aurait laissé le corps se faire dévorer par les loups, et aurait emporté son butin jusqu'à Montpellier. Ça aurait été le plan parfait. Quand bien même on aurait retrouvé le cadavre, elle serait trop loin pour qu'on lui cherche des ennuis. Oui, c'était ce qu'elle avait de mieux à faire. Mais visiblement, sa raison n'est pas encore tout à fait perdue pour se laisser aller à des meurtres minables. Et ce n'est pas elle. Enfin, ce ne l'était pas.
La brunette ferme les yeux une seconde et lâche un soupir. Puis elle se dirige vers les affaires au sol, ramasse la bourse qu'elle soupèse histoire d'avoir une idée de combien cette histoire lui aura rapporté. Elle comptera plus tard. Là, faut continuer d'aller de l'avant.
Encore une chose qui diffère de la Adye d'avant. Elle n'aurait pas laissé une minute s'écouler avant de vider la bourse et de compter les écus. La demoiselle aimait les écus, et adorait sentir le contact des pièces dans les paumes de ses mains.
Mais non, la bourse est jetée dans la besace, et la voleuse reprend son chemin.
Montpellier, attend-moi.

Bizarrement, plus elle avance, et plus un sentiment d'oubli se fait sentir. Quelque chose cloche... Mais quoi? Elle a oublié quelque chose à Lodève, de cela elle en est à présent certaine. C'est pas ses écus, elle a fait exprès de les cacher dans un pot qu'elle a ensuite enfoui sous la terre du potager. Pas bête la brunette, elle emporte pas ses sous pour se les faire chiper sur la route! Donc pas ses écus. Pas sa garde robe non plus, celle la elle a trouvé un moyen infaillible pour l'avoir toujours avec elle mais sans qu'on la remarque. Et impossible de savoir comment elle a fait, elle garde son secret pour elle la péronnelle! Donc qu'est-ce que ça peut bien être...
Bah elle trouvera bien, et ça doit pas être si important, elle aurait pas pris le chemin du départ sans quelque chose qui lui est indispensable! Donc elle continue sa route.

Et c'est en passant devant une église que soudain elle stoppe ses pas. Elle se rappelle!


Bon sang!

Ayé, elle se souvient. C'est pas quelque chose qu'elle a oublié, mais plutôt quelqu'un... Son frère! Comment a-t-elle pu partir sans lui?! Nan mais quelle étourdie cette nenette! Vidame était venu à Lodève pour la retrouver, et elle part dans la nuit, sans le lui dire, alors qu'ils avaient décidé de reprendre la route ensemble! Bon ben... demi-tour...

Et c'est donc une Adye qui peste contre elle-même qui retourne sur ses pas, plus rapidement qu'à l'aller. Tout ça pour rien. Bon, elle chope le frangin et ils se barrent. En loucedé si possible, ce serait quand même ballot de tomber sur quelqu'un qui l'aurait vu partir.

Et donc le petit matin arrive en même temps qu'elle retrouve les portes de Lodève. En colère, pour pas changer, la brunette se dirige vers l'auberge où son frère devrait dormir. Mais à peine a-t-elle fait un pas dans le village qu'elle voit trois gardes arriver face à elle, l'air peu engageant. Huuuum...


Elle ressemble à la description non?
Ouais, une p'tite bonne femme brune à l'air méchant.
Avec une garde robe qu'elle ne quitte pas.
Ouais, faudrait qu'elle me dise comment elle fait pour se la trimballer, ça intéresserait ma femme ça.
Bah tu lui d'manderas quand elle sera derrière les barreaux. Hep, vous là, arrêtez vous!

Et merde.

L'a pas perdu de temps, le bougre, pour porter plainte. Donc voilà une Adye mise aux arrêts, qui croupit dans un cachot en attendant son procès. Pas d'chance. Si encore elle avait pas oublié le frangin, elle serait pas là où elle en est en ce moment...
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Fille de Kabotine et Gmat
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