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[RP]La Cabane de l’Ermite

Melion


[Castillon, quelque part dans la forêt environnante.]

Après avoir séjourné quelques jours dans le village, Melion en était reparti afin de réinvestir sa cabane à l’orée du bois, proche d’une petite clairière, qu’il chérissait pour sa tranquillité. Non pas que les habitants du village n’étaient pas sympathiques loin de là mais lui était plutôt sauvage et avait du mal à s’acclimater aux inconnus. Et puis, il voulait garder la liberté de sa louve qu’il refusait de faire entrer dans Castillon de peur qu’on ne lui cherche des noises ou bien qu’on essaye de la tuer sans autre préavis. Ainsi, dans sa vieille chaumine, il y serait bien et pourrait continuer à faire pousser ses quelques légumes dont il se nourrissait sans rendre compte à personne et chasser de temps à autre, histoire d’avoir quelques morceaux de viande en réserve. Mais pour le moment, il faisait trop chaud et les animaux se cachaient la journée, ne sortant qu’à la nuit tombée ou au petit matin afin de chercher un peu de fraicheur et se désaltérer à l’aube. Et puis il devait bientôt penser à faire sa récolte avant l’automne. Certaines herbes se ramassaient à la fin des moissons ou en fin d’été, et il lui fallait parfois aller très loin pour trouver ce qu’il désirait. Bien que son stock soit assez important, il lui manquait une ou deux petites choses nécessaires pour soigner tant de maux comme des feuilles d’herbe de grâce que certaines femmes venaient lui réclamer ou encore de la camomille sauvage qui lui ferait faire un petit peu de chemin afin de la récolter et surtout l’aneth. Sa réserve de cette plante aux vertus multiples était épuisée.

Avec un entrain peu habituel, Melion sortait la peau de bête tannée qui lui servait de couverture afin de la faire respirer et lui ôter la poussière qui s’était accumulée depuis la dizaine de jours qu’il était parti. Tout en prenant soin d’aérer la cahute, il jetait un œil sur Dea qui allait et venait au gré de son humeur. C’était son territoire ici et Melion lui faisait confiance quant au fait de le prévenir si un intrus s’approchait s’en y être invité. Le regard attendrit sur cette compagne de tous les instants, il se rendit compte qu’elle lui avait fortement manqué. Un lien entre l’animal et l’homme s’était tissé depuis toutes ses années que Melion lui-même n’envisageait pas d’être séparé d’elle plus longtemps dorénavant. Il n’avait pas un caractère facile, plutôt sauvageon même et il ne cherchait personne pour partager sa vie. D’ailleurs, il n’avait rien à offrir d’autre qu’une existence des plus démunie et savait que cela ne plairait à personne donc de ce côté-là, il était plutôt tranquille. Un sourire amusé sur ses lèvres, il continua sa tâche qu’il s’était assigné pour la journée. Remettre en état son bien avant de partir chercher des traces dans la forêt afin de savoir si quelques biches ou sangliers traînaient dans le coin. Même si pour l’instant, l’idée de chasser ne se faisait pas encore sentir, repérer sa future proie le titiller. Et puis, pister l’animal était une seconde nature chez lui. il adorait ça et pendant son séjour au village, cela lui avait manqué. Reprenant de plus belle son rangement, Melion s’activa, pressé d’en finir avec ce qui devenait une corvée.


RP libre à tous ceux qui voudront côtoyer Melion. Bien sûr, restez cohérent avec son histoire et tout ira bien

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Mordock45
Mordock était en ballade en forêt... il avait laissé Robinne qui avait décidé de se reposer...
Il arriva dans une clairière dans laquelle tronait une petite cabane et .... un jardin potager.

Mordock fronça les sourcils... ces ballades forestières ne l'avaient encore jamais emmené jusqu'ici.

"Ohé..ya quelqu'un ?", cria t-il...

Il attendit en vain une réponse....

Il s'approcha alors du potager, regarda avec envie les légumes qui y poussaient...

"Ils sont jolis ces légumes sauvages !!! Une vraie mine d'or que cette clairière ....", dit il le sourire aux lèvres en imaginant le repas qu'il allait préparer en revenant.

Il se baissa et remplit sa besace de choux, de salades et de haricots... La recolte faite, il reprit le chemin du retour.... Arrivant près des fougères du sous bois, une louve en sortit... les babines retroussées....

"Bon d'l'a !! Tout doux... les légumes tu n'en manges pas que je sache"

Mordock reculait en se disant qu'il avait l'air un peu couillon avec son petit couteau à champignon....

La louve avançait en grognant.....

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Melion


Après avoir nettoyé de fond en comble la petite cahute, Mélion s’était décidé à aller couper un peu de bois. L’été apportait avec lui de grandes chaleurs certes mais il se méfiait du revers de la médaille et de l’automne trop humide qu’il risquait de connaitre aussi, faire le plein de la réserve dès maintenant n’était pas du luxe. Et puis ainsi, cela lui laisserait plus de temps pour chasser au moment voulu.

La hache sur l’épaule, le jeune homme prit le sentier derrière la maison qui menait vers un lieu où il avait l’habitude de débiter quelques buches. Mélion ne coupait que ce dont il avait besoin, ni plus ni moins et laissait à la nature le temps de reprendre le dessus avant de revenir faire son œuvre mais il y avait là un arbre qui avait été frappé par la foudre et l’homme le découpait doucement mais surement.

Au bout de quelques heures de travail acharné, Mélion fit une pause. Il avait abandonné sa chemise depuis belle lurette et son corps aux muscles saillants, formés par les heures de travail sans relâche, perlait de sueur. Il attrapa sa gourde en peau et but quelques gorgées avant de s’asperger le visage et le torse. La fraîcheur de l’eau lui fit un bien fou, délassant ses bras qui n’en pouvaient plus. Pourtant il lui restait encore à rentrer le bois aussi, Mélion remit sa chemise rapidement afin de ne pas s'écorcher avec le bois puis, les cheveux en bataille, l'habit de travers, il cala quelques buches dans le creux de son bras puis attrapa sa hache avec sa main libre.

Faisant le chemin à l’envers, il chantonnait tranquillement tandis que ses yeux cherchaient une marque, une empreinte parmi les fourrés. Autant joindre l’utile à l’agréable afin de revenir plus tard le cas échéant. Et ce fut en arrivant non loin de la maison qu’il entendit Déa grogner. Les poils qui recouvraient son épiderme s’étaient dressés rapidement et il mis les bûches à terre en évitant soigneusement de faire du bruit. La hache posée elle aussi au sol, il s’accroupit afin de juger de la situation. Son poignard de chasse glissé dans sa botte droite n’attendait qu’à être lancé mais Mélion n’était pas un tueur sanguinaire. Si la silhouette qui essayait de parlementer avec Déa ne s’était pas enfuie devant l'animal, autant lui laisser une chance de s’expliquer. De toute manière, la louve bloquait le passage et à moins de faire demi-tour et de rencontrer le propriétaire des lieux, l’inconnu n’avait pas le choix. Mélion sortit de sa cachette, marcha d’un pas feutré jusqu’à l’endroit où se déroulait la scène puis de sa voix rocailleuse, il fit retentir quelques mots tels des claquements de fouet.


Suffit Déa ! Reste tranquille.

La louve cessa immédiatement de grogner pour s'asseoir sur son postérieur. Puis s’adressant à celui qu’il avait identifié comme un homme, Mélion ne l’agressa pas pour autant.


Et bien sieur, vous v’là en fâcheuse posture avec ma louve. Veuillez lui pardonner son attitude de défense, elle n’a pas pour habitude de voir des étrangers dans l’coin et s’demande toujours si ce sont des amis ou des ennemis…

Un léger sourire aux lèvres, Mélion attendait patiemment la réponse du bonhomme. Bien qu’à première vue, l’homme ne semblait pas d’une grande dangerosité, la méfiance était une vertu que le chasseur cultivait aussi, sa main droite ne quittait pas sa cuisse afin de faire preuve de rapidité le cas échéant et sortir son arme s’il devait être attaqué.


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Mordock45
[Un chaperon (rouge de honte), un loup (vert de rage) et un chasseur/curé? (marron comme chataigne)]


Citation:
Suffit Déa ! Reste tranquille.

Et bien sieur, vous v’là en fâcheuse posture avec ma louve. Veuillez lui pardonner son attitude de défense, elle n’a pas pour habitude de voir des étrangers dans l’coin et s’demande toujours si ce sont des amis ou des ennemis…


Mordock se sentait bien couillon avec sa besace pleine de légumes fraichement cueillis.... il n'osait baisser la tête pour vérifier si une feuille de choux n'en dépassait pas ....

Le gars qui était sorti des fougères avait un coté intellectuel en hermitage ...

"M'étonnerait pas qu'ça soit un curé défroqué qui vient expier ses fautes en pleine nature.", pensa t il amusé.

Mordock regardait la louve...

"Encore une qui se pensait sauvage et intouchable et qui, finalement, se retrouve a dormir sur une descente de lit en peau de brebis en attendant que son maitre lui caresse les oreilles !!!"

Mordock prit sur lui même.... il n'avait pas prévu de faire la conversation ce matin mais certaines situations impliquaient un effort de verbiage. Il allait falloir l'amadouer dans le sens du poil ... (l'hermite, pas la louve).
Mordock savait comment parler au detenteur de bestioles de race canine. Celui-là devait être de ceux qui aiment faire voir que leur bete est sauvage, intouchable et puissante et qu'il la domine d'un simple mot. Dernièrement, à l'université, un conférencier avait débattu sur ce theme : "Le chien, extension de la queue de son maitre ?"


"Bon d'la.... Votre molosse .... est très.... très impressionnant !!! Quelle bète magnifique... sauvage et docile à la fois... elle vous obéit au(x) doigt(s) et à l'oeil !!!"

Mordock souriait bêtement... il attendait la réaction du curé dresseur de bête féroce.
Comme à son habitude, Mordock avait déjà une piste sur la raison de cet isolement en sous bois.....

"Comprend bien qu'un curé qui possède une bête si sauvage et si imprévisible, veuille s'isoler en pleine foret pour éviter de croquer un ou deux chaperons....... "

Mordock pensa subitement à son ami Léo...

"Je ne sais pas ce qu'en penserais Léo dans pareil cas ? Afin d'éviter que son loup ne croque un chaperon, vaut-il mieux s'éreinter à labourer le sillon de son potager ?"


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Melion


Mélion plissa les yeux lorsque l’homme lui parla. Il l’étudia attentivement de haut en bas et même s’il avait une bouille de premier de la classe, il s’en méfia rapidement. Son discours, trop charmeur pour être honnête, faisait résonner cornes et clochettes dans sa tête tel un tintamarre lors d’un mariage. Sourire trompeur plaqué sur le visage, Mélion s’approcha de quelques pas du bonhomme tout en montrant la louve d’un signe du menton.

Vous avez de la chance, aujourd’hui elle a décidé d’écouter mes ordres. En général, elle n’obéit qu’à elle-même et adore croquer les mollets des importuns qui viennent jusqu’à ma cabane afin de faire connaissance…


L’homme des bois ne lâchait pas du regard l’étrange voisin qui semblait benêt avec son sourire niais sur la face. A croire qu’il avait eu une illumination de première et qu’il ne voulait pas la faire partager.


D’ailleurs, par pur réflexe, Mélion se retourna vivement afin de voir si la lumière céleste ne faisait pas tâche au milieu de la clairière mais ne voyant rien d’inhabituel, il se regagna sa position vers son inconnu à la langue bien pendue. Il avait l’air trop honnête pour l’être réellement et ce n’était pas en faisant des compliments sur sa louve que ce dernier allait pouvoir l’amadouer.

*Quand un homme de la ville commence à vous caresser dans le sens du poil en y mettant les formes, fallait toujours se méfier ! * pensa encore le chasseur au regard inquisiteur. Il fouillait, cherchant le moindre détail qui pourrait l’amener à deviner le pourquoi du comment de cette visite lorsque ses iris bleutés se posèrent sur la besace qui semblait bien remplie mais de quoi, telle était encore la question. L’homme était peut être chasseur mais vu son aspect, il en douta rapidement, herboriste alors et revenant d’une cueillette, il en avait plein la besace. *Chouette !* pensa encore le barbu qui voyait là une occasion en or afin d’échanger sur leurs éventuelles connaissances. L’homme pourrait éventuellement montrer à Mélion ce qu’il avait récoltait et ce dernier pourrait surement lui demander de lui situer quelques petits coins abondants afin de pouvoir lui aussi remplir son escarcelle de plantes en tout genre. Aussi rapidement Mélion reprit.

Mais si cette louve a décidé de rester tranquille, c’est que votre visite ne doit point passer inaperçue !
D’ailleurs, que me vaut cette rencontre devant ma porte sieur ? Vous vous êtes perdu au milieu des bois et vous ne savez point retrouver votre chemin ? Ou bien vous voilà de retour de la chasse ou de la cueillette ? C’est un bon coin par ici pour faire quelques emplettes !


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Mordock45
["Marraine, A bas l'avarice !!! Marraine, à bas à varices !!! .... Un écu, deux sous pour pouvoir s'asseoir sur le cul, dessous ... ce n'est rien au fiond"]

Citation:
Mais si cette louve a décidé de rester tranquille, c’est que votre visite ne doit point passer inaperçue !
D’ailleurs, que me vaut cette rencontre devant ma porte sieur ? Vous vous êtes perdu au milieu des bois et vous ne savez point retrouver votre chemin ? Ou bien vous voilà de retour de la chasse ou de la cueillette ? C’est un bon coin par ici pour faire quelques emplettes !


Mordock avait remarqué l'ironie qui transpirait de ses dernières remarques... et son coup d'oeil appuyé sur sa besace....
Le gars se doutait de quelque chose.... surement le flair affuté du chasseur.

"Va falloir la jouer serrée si tu ne veux pas finir comme engrais dans son jardinet", pensa t il subitement inquiet.

Mordock regardait la louve du coin de l'oeil... Il savait que la gente féminine avait toujours un premier regard concupiscent à son égard pour peu qu'elle soit sauvage et il semblait que cette louve ne dérogeait pas à la règle...

Mordock allait faire le niais... il excellait dans ce domaine. Il jeta un oeil à la clairière, la cabane, le potager et il n'y avait aucune solution de fuite autre que de poursuivre cette conversation...

"Vous êtes installé comme un roi... votre chez vous est charmant. Vous êtes un peu isolé de tout mais ça évite d'avoir des voisins bruyants...."

La clairière, la maison, le jardin, Mordock s'en foutait comme de sa première visite au lupanar mais il commençait à prendre gout à cette conversation forestière...

"Ce petit camp n'est pas désagreable à la longue ... tu vas voir qu'il va finir par t'offrir un verre de vin bien frais" (Léo, ce coup ci tu peux chercher...le contrepet est là, visible aux yeux de tous ^^)

Mordock se redressa.... un soupçon de malice venait de traverser son esprit.

"Donc, oui je traine dans les bois .... je cueille quelques herbes pour soulager ma chère marraine..."

Mordock, l'air embêté...

"Comment vous dire ? ..... je cherche de la camomille.... pour ses bains de siège... elle a les varices qui lui sont remontées jusqu'au fondement.................et puis ce n'est pas son nain Bécile qui va s'occuper d'elle malgré un certain don pour cette partie de l'anatomie... il faut dire qu'il est à hauteur, ça aide ..... Mais non, ce cuistre, me laisse ce genre de maux à régler malgré ses connaissances inépuisables en cette région du corps qu'il continue d'explorer inlassablement aux 4 coins du comté."

Mordock sur le ton de la confidence....

"Ma marraine, vous la connaissez peut être ?...."

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Melion


*ben voilà aut’chose maint’nant… v’là qui m’parle d'sa famille l’animal !*

Mélion tentait de savoir si l’homme se foutait de lui ouvertement ou bien s’il entamait réellement la conversation histoire de créer un lien indissociable entre eux. Non pas qu’il n’aimait pas la compagnie du niais qui souriait béatement aux anges mais l’idée de se voir forcer la main pour l’accueillir dans sa modeste cabane lui devenait tout à coup insoutenable. L’homme paraissait bien de sa personne mais l’en avait vu des drôles depuis plus de trente ans qu’il vivait sur cette terre l’ermite et des tout bien habillés qui finalement ne valaient pas mieux qu’un pêt de coucou alors la méfiance se renforça, Mélion croisa ses bras sur sa poitrine tout en regardant le petit bonhomme babiller comme un enfant.

J’pense pas connaître vot’tante étant donné qu’je vais rarement à Castillon même si j’apprécie la compagnie de certaines personnes. Et puis j’suis pas certain qu’la pauve dame serait ravie d’apprendre que je sais ses souffrances aussi mal placées qu’apparemment cela ne vous gêne point d’exposer ! Z’êtes un drôle de gars vous quand même ! J’vous connais que depuis que’ques instants et vous v’là à m’parler de bobos fort peu ragoutant faut bien l’admettre. Seriez pas un peu pervers sur les bords ? La maladie d’autrui vous amuserez qu’ça m’étonnerait point !

L’œil pétillant, les sens aux aguets, Mélion semblait reconsidérer son visiteur tout en se demandant si c’était du lard ou du cochon mais surtout, son histoire de camomille l’intriguait. Il voulait bien passer pour la truffe du quartier mais fallait pas pousser mémé dans les orties.

De la camomille… hummm ! ben pour la trouver, rester dans les champs messire parce que c’est pas sur les arbres qu’elle pousse c’te fleur là à moins qu’j’ai la vue qui baisse, j’l’ai jamais rencontré par ici…

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Mordock45
[kahhlan a bon dos.... à défaut d'un bon postérieur....]

Citation:
J’pense pas connaître vot’tante étant donné qu’je vais rarement à Castillon même si j’apprécie la compagnie de certaines personnes. Et puis j’suis pas certain qu’la pauve dame serait ravie d’apprendre que je sais ses souffrances aussi mal placées qu’apparemment cela ne vous gêne point d’exposer ! Z’êtes un drôle de gars vous quand même ! J’vous connais que depuis que’ques instants et vous v’là à m’parler de bobos fort peu ragoutant faut bien l’admettre. Seriez pas un peu pervers sur les bords ? La maladie d’autrui vous amuserez qu’ça m’étonnerait point !


De la camomille… hummm ! ben pour la trouver, rester dans les champs messire parce que c’est pas sur les arbres qu’elle pousse c’te fleur là à moins qu’j’ai la vue qui baisse, j’l’ai jamais rencontré par ici…




Mordock jubilait... il tenait un bon bougre pour faire de cette matinée nuageuse une matinée radieuse. La piste du curée défroquée était peut être la bonne... pour peu qu'on leur parle de fesses, ils montent sur leurs grands chevaux, à defaut de mule ....
Le sourire en étendard, il continua sur la même lignée...

"Moi ? Pervers ? Vous n'y pensez point !!! Je ne suis que le médicastre attitré de ma foutue marraine, dame Kahhlan... et il y a urgence !!! Son mal touche un secteur de son anatomie dont elle se sert à outrance tant elle est portée sur la chose !!!"

Mordock l'air sérieux...

"Je vous entends bien sur les meilleurs endroits pour trouver la camomille.... mais comme disait ma grand mère rien de tel que la camomille de clairière pour se soulager le derrière !!! Je dois vous avouer qu'elle se fait plus rare en clairière qu'au bord des fossés mais je vous le répète, ma marraine ne tient plus.... Dans l'attente d'un remède efficace, elle est même partie au couvent, chez les nonnes, pour ne pas avoir à expliquer les raisons d'une abstinence forcée à tous ses galants qui rentrent et qui sortent, dans un curieux va et vient, de sa maisonnée..."

Mordock leva un sourcil comme pour accentuer son savoir sans faille en herboristerie...

"Et il faut avouer que cette clairière est charmante... il ne manque que boucle d'or..."

Mordock toussota...

"En parlant de boucle d'or, je crois que vous connaissez ma patronne, dame Vanupied.... elle est propriétaire de la taverne "Au chat qui se trémousse"... Elle m'a parlé de vous l'autre soir, tout en essuyant les chopes après le départ du dernier client... Au village, on parle de vous comme étant euh.... une sorte de..... euh.... enfin .... un solitaire..."

Mordock très sérieux....

"Votre vue baisse ? Vous avez de la chance dans votre malheur... vaux mieux avoir la vue qui baisse qu'autre chose..."

Mordock souriait bêtement et tenta un clin d'oeil entendu....

" Et bien justement, la camomille permet aussi de soulager les yeux... comme quoi tout est lié...
Ma grand mère, qui m'a tout appris, me disait que pour s'en souvenir, il suffit de se tirer fortement un poil du fondement et la petite larme qui ne manquera pas d'apparaitre au coin de ton oeil, te rappelera que c'est lié !!! Donc s'il me reste de la camomille après les bains de siège de ma marraine, je ne manquerais pas de venir vous donner le surplus"


Mordock l'air fatigué...

"Ah ben, c'est que ça fatigue de courir dans les bois et de parler durant des heures.... j'en aurai presque soif...."

Mordock fit mine de chercher quelque chose d'accroché à sa ceinture....

"Ben ma gourde !!! V'la t'y pas que j'l'ai perdu dans les bois !!! Ah ben ça c'est la meilleure de la journée .... Au village ça ne risquerait pas d'arriver....vous perdez une gourde, il suffit de tendre la main pour en ramasser une autre tellement yen a.... mais ici, en plein bois !!! c'est quand meme fort de chicoré cette histoire !!!!"


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Melion


*L’animal, l’a d’l’aplomb ! * se pensa Mélion tandis qu’il écoutait le blabla incessant du bonhomme, se demandant presque si il était réel ou bien si l’âme de la forêt ne lui jouait pas un tour en lui imposant un homme aussi vif qu’un moulin, battant du vent à ne plus en finir mais le chasseur, dans sa grande gentillesse et parce qu’il se morfondait depuis quelques temps, laissa donc l’homme débitait toutes ses fadaises.

Au fur et à mesure que l’inconnu s’enfonçait dans son monologue, parce qu’à ce niveau là, on ne pouvait pas vraiment parler de conversation, Mélion croisait ses bras sur sa poitrine, faisant mine d’être attentif et le sourire benêt que l’autre lui adressait sembla lui confirmer que c’était là la meilleure attitude à prendre quand soudain, l’inconnu parla de soif. Et bien que notre chasseur n’ait pas vraiment eu la langue pendue à débiter des sornettes, il dut avouer que son palais était tout aussi sec qu’une carrière de pierre.

Bien raison l’ami, ce fait soif par ici !

Montrant d’un signe de tête la souche de l’arbre pas bien loin, Mélion continua sur sa lancée.


Si l’cœur vous en dit sieur, posez donc vot’séant par là et j’vous ramène un p’tit gobelet d’un vin qu’j’ai acquis sur l’marché. L’a d’l’arome, bien goutteux et parfait’ment gouleyant, vous m’en direz des nouvelles. Pis avec tout c’que vous racontez dans une journée, un p’tiot verre ça r’fuse pas…

Mélion fit quelques pas pour accéder à l’entrée de sa cabane. A peine la porte ouverte qu’il se rappela pourquoi il n’avait pas fait entrer le visiteur chez lui. Un fourbi sans nom avait vu le jour dans la pièce principale. Des peaux tannées traînaient ça et là et bien que cela soit tout à fait normal pour le solitaire que Mélion était, cela pouvait surprendre plus d’une personne. Il fallait dire que vivant seul, il s’en foutait un peu que son intérieur soit impeccable ou pas. Peu de gens recherchait sa compagnie et c’était bien ainsi. Bourru, silencieux, il n’avait pas souvent grand-chose à dire et n’y entendait rien à la politique ou à l’agriculture que certains n’arrêtaient pas d’évoquer au village. Il était simple et tenait à le rester. Trouvant ce qu’il cherchait sur la petite étagère juste à côté de l’âtre, il ressortit de sa cabane un air triomphant sur le visage, brandissant pichet et gobelet.

V’là d’quoi rafraichir les papilles ! Et désolé si j’vous fais pas entrer mais disons que… c’est un peu en désordre à l’intérieur… j’prépare un p’tit que’que chose pour des dames qui m’en ont fait la d’mande…

Posant ce qu’il avait dans les mains sur la souche de l’arbre, il versa le divin nectar puis tendit un gobelet à son invité surprise tout en restant énigmatique sur ces activités ce qui le fit sourire en pensant à ce que son voisin lui avait dit un peu auparavant. Levant son verre, Mélion trinqua.

Bah, à not’rencontre improbable et pourtant bien réelle dans c’te forêt l’ami mais comment c’est ty qu’vous vous appelez ? Parce que vous bavassez comme une femme sur tout l’monde mais j’connais point vot’nom et j’aime bien, quand j’offre à boire, savoir avec qui j’trinque !

Marquant une pose afin d’observer l’homme qu’il avait en face de lui, le chasseur fit un effort de bienséance et se présenta donc.

J’suis Mélion, chasseur, cueilleur et solitaire comme ils disent au village. Parce que d’après c’qu’vous m’dites, z’ont l’air bien intrigué par ma pauv’p’tite personne pour parler d’moi comme ça ! Et pour sûr qu’je connais dame Vanupied, très charmante d’ailleurs et très accueillante. Ainsi c’est vot’patronne mais faites quoi pour elle ?

Mélion n’avait pas vraiment l’habitude de côtoyer les gens de Castillon ou d’ailleurs et ne fut guère surpris qu’on le nomme ainsi. Il discutait avec une ou deux personnes qui avaient su un peu l’apprivoiser, tout comme un animal sauvage qui ne fait pas souvent confiance mais cela n’allait pas vraiment au-delà. Et puis les gens n’aimaient guère ceux qui étaient différents d’eux, ce que, forcément, Mélion était. Il vivait en plein milieu des bois, ne demandait rien à personne, passait ses journées à chasser ou simplement observer le gibier, partait à la cueillette des herbes dont il avait besoin pour ses remèdes et ne croyait pas en Aristote et n’allait jamais à l’église le dimanche. Tout ce qu’il fallait pour être montré du doigt. Ah, j’oubliais une chose et pas des moindre, le pauvre chasseur n’avait pas de femme à ses côtés ce qui, à son âge, relevé de la folie ou de la tare. D’ailleurs, ce sujet là le faisait bien rire et il s’en amusait lorsque certains osaient lui demander pourquoi, à son âge, il n’avait toujours pas sauté le pas. Mais cela était une autre histoire, revenons à nos moutons. Mélion avait englouti son breuvage d’un trait et fit claquer sa langue contre son palais en signe de satisfaction.


Pas mauvais final’ment. Mais buvez, j’vous en prie… j’vais pas vous empoisonner, vot’corps m’encombrerez plus qu’aut’chose…

Sourit béat jusqu’aux oreilles, le chasseur se resservit en attendant que son invité ose tremper ses lèvres dans sa boisson.

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Mordock45
[Un verre de vin... ça me fait tourner la tête]

Citation:
Bah, à not’rencontre improbable et pourtant bien réelle dans c’te forêt l’ami mais comment c’est ty qu’vous vous appelez ? Parce que vous bavassez comme une femme sur tout l’monde mais j’connais point vot’nom et j’aime bien, quand j’offre à boire, savoir avec qui j’trinque !

J’suis Mélion, chasseur, cueilleur et solitaire comme ils disent au village. Parce que d’après c’qu’vous m’dites, z’ont l’air bien intrigué par ma pauv’p’tite personne pour parler d’moi comme ça ! Et pour sûr qu’je connais dame Vanupied, très charmante d’ailleurs et très accueillante. Ainsi c’est vot’patronne mais faites quoi pour elle ?

Pas mauvais final’ment. Mais buvez, j’vous en prie… j’vais pas vous empoisonner, vot’corps m’encombrerez plus qu’aut’chose…


Mordock avait l'air d'un con assis sur cette souche avec un verre à la main mais comme tous les cons, il était heureux !!!
Le gars n'arrêtait plus de parler comme pour rattraper des semaines d'abstinence...

Ca faisait plusieurs secondes que mordock essayait d'en placer une, n'osant pas mettre le verre à sa bouche pour ne pas manquer une occasion...

"Oui ben je m'appelle Mordock.... Mordock Oran... je suis tavernier "Au chat qui se trémousse" depuis quelques années... ma patronne, dame Vanupied ne semble pas s'en plaindre !!!"

Mordock s'arreta net.... la soif devenait insoutenable.... il renversa le gobelet dans sa bouche et apprécia ce petit vin clairet.
Comme si ce petit verre de vin venait de lui éclaircir la brume qui avait élue domicile dans son crane....

"Je bavasse comme une femme ? Je ne sais pas si c'est l'odeur des fougères à force de gambader seul en sous bois qui vous fait dire cela mais je préfère vous préciser avant qu'il n'y ait méprise que à la limite ..... il n'y a que bavasser que je fais comme une femme...."

Mordock avait des doutes sur cet hermite.... cette volonté de s'isoler dans les bois, se débrouiller pour se retrouver assis à deux sur une souche...
lui rappelait cette première impression de curé défroqué.... Un frisson lui parcouru l'échine...

Mordock se leva d'un bond....

"Euh... ce n'est pas que je m'ennuie mais la nuit va tomber et seul en foret... je ne voudrais pas rencontrer le loup.... enfin la louve..... et puis ma marraine voudrait bien s'assoir dans les prochains jours sans se trouver mal.... et moi aussi...."

Mordock salua l'homme et entra dans la forêt..... à reculons !!!!

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