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Info:
Bonjour. Je remercie les rpistes participant à ce rp, notamment ceux dont la marionnette n'est pas en Lorraine et pour qui il faut passer par la pour participer. Sinon, si vous avez des commentaires, bon ou mauvais, critiques en tout genre, n'hésitez pas! Have fun

[RP] Désillusions, ou la vie en noir

Yarwelh
[J- quelques jours]

Les malles n'étaient mesme pas encore défaites, qu'il fallait déjà repartir. Alors au lieu de ranger leur contenu dans les armoires, d'autres coffres venaient au contraire s'ajouter à ceux utilisés pour le voyage en Franche Comté dont Yarwelh revenait.
En effet, la jeune femme avait repoussé son départ pour pouvoir assister à un mariage. Mais mesme ce séjour hors des frontières lorraines n'avait fait changer d'avis la féline.
Alors elle allait se retirer dans son fief. Retrait de la vie politique, retrait de la vie mondaine. Bien sur ses amis et amies pourraient venir la voir mais il ne serait plus question de grand rassemblement, plus de chambre et d'assemblée quelconque. Tout juste quelques dossiers de l'Université. Et sinon, juste elle, Enguerrand, et la flore.

Pourtant, pour le moment, la vie abondait dans la petite maison d'Épinal.
A l'étage, diverses tenues rejoignaient leur malle grasce à Hilda. Les plus belles toilettes étaient d'abord empaquetées pour estre protégés pendant le voyage. Quelques rares parures furent mises dans de petits coffres à bijoux, rejoignant ensuite les plus grands.
Au salon, la nourrice s'occupait d'Enguerrand. Yarwelh le regarda quelques minutes, emplie de fierté et de tristesse. L'azur de ses yeux se voilait chaque fois qu'elle pensait que son fils n'avait pas de père. C'était le cas ce jour là, comme tout les jours depuis sa naissance, et elle du se faire violence pour ne pas pleurer en public. Détournant les yeux des mèches brunes entourant le visage de sa merveille, elle se dirigea vers la table lui servant de bureau. Prenant plumes et encre, elle s'assit face à un parchemin vierge.
Malgré une plume très bien taillée, la jeune femme eut du mal à coucher les mots sur le papier.


Citation:

Mon Amour,

Si tu lis ces quelques lignes, cela veut dire que je suis partie. Après tant d'attentes, d'espoirs déçus de voir la porte s'ouvrir sur toi, de journées angoissantes sans ta présence rassurante ou de nuits à seulement resver ta présence à mes costés, j'ai pris la triste décision de quitter cette maison. Je ne supporte plus de dormir dans ses draps où nous nous sommes aimés, de diner dans cette cuisine ayant vu nos repas communs, de vivre entre ces murs ayant abrités nos amours, d'entrer par ces portes que tu ne passes plus. Au point de ne plus tolérer ces rues que tu arpentais.

Si tu lis ces lignes, c'est que ces portes, tu les as franchies. Ou du moins une, la plus importante, car cela signifie que tu es revenu. Peut estre penses-tu encore un peu à moi. Si c'est le cas, je t'en prie, rejoins moi à Fraize, à l'est de Saint Dié. Je t'y espères, mesme si je n'y crois plus guère.

Je t'aime.


Elle avait tant envie de lui dire plus. Tant d'annonce à lui faire. Mais elle ne n'arrivait pas à formuler ce qu'elle pensait, il n'y avait pas de mots assez fort pour décrire ce qu'elle ressentait.
Alors la jeune femme signa d'un discret Y. , plia le parchemin et à l'aide d'un bastonnet de cire et d'une flamme le scella. Sur le dessus, elle écrivit
A Olivier. avant de sécher l'encre à l'aide d'un papier épais. Levant la teste, l'azur rencontra le diamant. Pur, d'une rare beauté, étincelant, son fils souriait. Du bout des doigts, elle caressa le nom d'Olivier.




Bonjour à tous.

Je déteste commencer comme ça, mais au vu de certains antécédents je préfère encore le faire au début qu'au cours du rp.
Pour ce rp, une annonce à été faite. Plusieurs joueurs ont répondus présents. Je vous remercie donc de ne pas perturber leur travail par des interventions personnelles. Si vous voulez participer, demandez moi accords avant par mp. Tout post ne répondant pas à ces critères ou au caractère du rp sera envoyer à la censure.

Je vous informe aussi que 2 à 3 joueurs (en fonction de la période) n'ont pas leur marionnettes en Lorraine. Je posterais donc pour eux, bien que je ne sois pas l'auteur de ces posts.

Merci et bonne lecture

JD Yarwelh

_________________
Morgane_la_voleuse, incarné par Yarwelh
La Morgane en avait par dessus la tête , les corvées c'était toujours pour elle .

Elle n'avait jamais de chance, c'est en râlant qu'elle arriva dans cette ville où les rues étaient animées et les tavernes assez remplies. Mais elle n'était pas là pour ça, ce qui la fit pester encore plus. Elle ronchonna en tapant dans un cailloux qui sauta au loin.


Elle repéra la maison de la Dame qu'elle devait surveiller. Une batisse de noble . La voleuse sourit , elle voyait déja l'or dans cette maison. Elle soupira.

Son chef avait une fois de plus raison , chose qui l'agaçait plus que tout .



Elle s'installa dans une ruelle sombre avec vue sur la maison afin de ne point se faire voir. Elle devait faire son rapport à son chef dans deux jours. Deux jours à tuer dans cette ville. Elle grimaca.



Elle nota toutes les allées et venues de tout le monde.



Dans l'après midi quand la noble sortit, la voleuse la suivit .

Elle du se cacher vite fait à l'abri d'une porte cochère car la dame rencontra une amie et les deux femmes se mirent à discuter.




* Oh oh interresant se dit elle , Alors comme ça tu pars pour ton Domaine.*




Morgane nota aussi qu'a part la nourrice, la dame et son enfant, personne d'autre n'habitait la maison . La voleuse se dit qu'on fait tout un monde de ces nobles, et pourtant leur vie est à mourir d'ennui et ils osent prendre les gens comme elle pour des moins que rien.


Elle cracha et un sale rictus se dessina sur son visage.


Profites ma grande Dame, dans quelques jours ta vie ne sera plus la même.


Bien contente, quand les 2 jours furent passés, elle s'éclipsa sans un bruit de cette ville.
Le_scélérat, incarné par Yarwelh
Menu larcin et petit brigandage tel était la soirée prévue, la lune éclairait partiellement une parcelle de terre au milieu d’une forêt, tout ce passait au abord d’un petit chemin tout bête allant d’un petit village breton à un autre. La noirceur des lieux ne donnait guère envie de passer, mais lui était la, attendant patiemment une proie. Tout comme un chasseur serait en train de guetter son gibier. Des craquements retentissaient dans tous les coins et le froid des nuits bretonnes se faisait ressentir. Autant le mois d’Aout avait été chaud que Septembre se radoucissait déjà à une vitesse folle. Assis contre un arbre taillant un morceau de bois avec sa dague, il regardait autours de lui avec le plus grand calme. Ce calme ressemblait à celui que l’on pouvait avoir avant une tempête. Sans grand mouvement il déposa l’objet tailler à ces pieds et fit un signe de ses doigts à destination du néant, ce noir qui se projetait partout autours de lui. Quelques secondes plus tard un homme se précipitait à ces pieds, essoufflé, et tremblant, probablement de froid mais aussi de peur. Il se jeta littéralement comme pour implorer son pardon comme si il savait déjà ce qui allait se passer. En l’espace d’un instant ce gueux à la face crade et aux vêtements déchirés se retrouva bloqué de tout mouvement, une dague sous la gorge. L’homme assis toujours impassible, se faisait appelé le scélérat dans le monde du brigandage, il commença à murmurer à l’oreille de sa prise d’un ton sec et froid.

J’espère pour toi que ton information est bonne, sinon je donne très peu cher de ta peau.

Il relâcha la pression, et l’autre qui lui avait vendu une information concernant le passage d’un bourgeois fortuné dans cette forêt pour un échange de marchandises pas vraiment légal étouffa un petit hoquet qui se transforma bien vite en des baragouinements incompréhensible.
Le scélérat fini par le relâcher, lui laissant au passage une petite éraflure sur la joue ressemblant à un « S ».
Farfouillant dans ses poches, il retrouva des lettres qu’il relut, il s’agissait d’échange avec des informateurs lorrains quand à une cible possible, mais aussi avec deux femmes, probablement les plus jolie qu’il connaissait, mais aussi les plus énigmatiques et mystérieuses. Il les considéraient comme ces seules amies et donnerait probablement sa vie pour elles, l’une se faisait appelé la Morgane, l’autre Hysteria. Il les avait mises au courant de ses intentions et leurs réponses positives avait précipité la date de son départ de Bretagne, il leur avait demandé de faire un repérage et une lettre était déjà prête à être envoyée dès qu’il en aurait finit ici.
C’est à ce moment la que des pas de cavalier se firent entendre, il rangea immédiatement ses affaires , se leva, fit deux nouveaux signes de la main et des bruits de déplacement furtif se firent entendre. Deux minutes plus tard l’assaut était donné, la violence d’un combat indescriptible, laissant pour mort l’ensemble de la compagnie du bourgeois, quatre soldats, lui et son cocher. Alors qu’aucun des assaillants n’était blessé, il avait choisit 3 autres mercenaires pour effectuer cette mission, il réparti l’or pour chacun, prenant soin de garder la plus grande partie sans la moindre observation d’un des autres brigands. Sa réputation le précédait et le respect des simples brigands était tel qu’il était devenu l’un des brigands les plus réputés et les plus recherchés. La dernière annonce qu’il avait arraché concernant sa capture, affichait 10 000 écus.

Un sourire aux lèvres pour du boulot bien accomplit, il s’encapuchonna et se dirigea vers le village le plus proche, où il entra dans une taverne. Il commanda une bière, dégustant intérieur une mirabelle en préparation de la prochaine mission. Puis il sortit la lettre prête de sa poche, la fournit à l'aubergiste qui la ferait envoyé. Cette lettre disait:

Chers Amies,

Je vous écris ces lignes pour vous signalez ma venue proche, à l’heure qu’il est je quitte la bretagne pour vous rejoindre. J’espère que notre mission est en de bonnes mains.

A très bientôt.

S

Il ne s’était pas attardé plus longtemps sur la lettre laissant le sens littéraire qu’il avait pu apprendre lors de son enfance de côté. Il évitait bien souvent de se souvenir qu’il savait lire et écrire en ayant appris dans le domaine où ces parents servaient de valets. C’est là qu’il avait fini par commettre son premier acte de malveillance, à 14 ans violant pendant toute une nuit, la fille des nobles. Avant de s’enfuir à tout jamais dans les ténèbres de la nuit.

Il essuya la mousse qu’il avait sur les lèvres, rangea tout son barda, laissa 3 écus sur la table puis négocia avec sa lame, l’hospitalité dans cette même taverne. Où il passa une bonne nuit avant de prendre part à la longue route qu’il avait. Direction la Lorraine et le domaine de Fraize.
--Hysteria
Dans un patelin non loin, une bande, un peu éparpillé en ce moment il faut le dire ce cherchait un divertissement, enfin, tout est très relatif car la Hystéria ses principales occupations étaient la sieste.

Cela faisait bien une semaine qu'elle pratiquait cette activité. Celle ci non sans aide, car depuis une semaine, Hysteria vidaient les tavernes les plus proches d'elle dépensant l'argent durement gagner ces derniers jours.
Hysteria était le genre de femme à avoir la plupart du temps tout ce dont elle désirait et ceux par tous les moyens, rares quand elle ce servait de son sourire pour soutirer le fruit de ses envies. Mais tout dépend de l'attente, et du besoin.

Belle à sa manière, Hysteria était vêtue simplement, chaussée de sa perd de bottes noires, ses bottes fétiches, emprunter à un grand brigand il y a quelques années de cela. Le mauve était sa couleur, gare à celui ou celle qui osait ce vetir de cette couleur car s'était la sienne. D'ailleurs, elle portait sur sa longue chevelure blonde, un foulard mauve afin de les relevé légèrement et qu'il ne la gêne pas durant ses activités. Avec ça s'accompagnait une paire de braies bien pratique pour courir partout ainsi que de dormir n'importe ou sans que l'on vienne vous caressez la cuisse.
Sa chemise, elle la changeait souvent, les empruntant sur les passants qu'elle rencontrait.
Vous allez vous dire, Hysteria est pas nette, elle emprunte des guenilles sur ses victimes, mais c'est qu'elle leur demandait gentillement à sa belle manière, avec un couteau sous la gorge, quoi de plus gentil qu'un couteau sur la gorge . Hysteria aurait très bien pu placé son couteau plus bas, le privant de ça liberté.

Du coup, ces victimes enlevaient eux même leur chemise pour le plaisir des yeux d'Hysteria et la lui offrait. Et puis il valait mieux que cela ce passe ainsi. La jeune femme un peu sur les nerf quand elle n'avait pas assez dormis, devenait souvent hystérique, d'où son nom.

Roupillant dans la taverne un bon moment, une bécasse à grande bouche fit son apparition en hurla à tout vas afin de ce faire comprendre. Hysteria dans les vapes sursauta se tirant de son sommeil fort alcoolisé et profond et se leva d'un bond dégainant son couteau.


Qui va la? Me touche pas ou je t'égorges.
Martin Lamort, incarné par Cyann
Etre un moins que rien n’était pas donné à tout le monde.
Il y avait là tout un art.
Q’un être puisse passer pour totalement inaperçu, qu’on ne le remarque point ou plutôt qu’on y attache aucune importance, pas suffisamment en tout cas pour noter sa présence ou se souvenir de son visage, encore moins de son nom était un don de Dieu ou plutôt… du Sans Nom. D’ailleurs, le Sans Nom n’avait point de nom, ou trop, pour que l’on osât les prononcer.

Notre homme cultivait pour l’heur, cette aura en creux qui servait fort bien son entreprise, attablé à la table d’une mauvaise auberge dont le client du reste s’empressait généralement d’oublier la aussi, le nom, tant la tambouille y était navrante. Il se drapait de cette indifférence tel une duchesse s’enroule dans son mantel de velours brodé, indifférence que les gens du commun sont si prolixes à prodiguer à qui n’a semble t il aucun intérêt, rien à faire gagner à quiconque et encore moins à eux. La bière insipide qu’il avalait dans cette taule de bas étage n’attirait pas le chaland qui, au demeurant, pour arriver jusque là devait avoir fait son chemin de rues sordides et mal fréquentées, le chemin de toute une vie de misère et d’errements.

Si bien que notre homme était assis dans une salle clairsemée de clients en guenilles ou vêtements aussi crasseux qu’usés, pour la plupart discrets et se hâtant de conclure leurs affaires afin de quitter l’endroit, à une exception prêt : un petit homme aviné qui parlait trop et trop fort faisant de grands moulinets avec ses bras des qu’on s’intéressait à lui.
Notre homme le toisa un instant d’un œil méprisant, un éclair couleur de lame traversa son regard habituellement aussi morne que celui d’une morue et le posa rapidement ailleurs, en plissant ses paupières, ce qui lui donnait un air un rien somnolant, vaguement inoffensif.

Il attendait son heure tapis sous sa non identité, terré dans le non être…
--Edward_de_fraize
Il avait pour mission l'organisation de la garde du domaine de Fraize, ce fief où il était né, depuis des années qu'il n'était que simple écuyer changeant de maître comme on pouvait changer de braies, enfin depuis qu'ils avaient une nouvelle dame en tête de leur Seigneurie, l'avenir d'Ed. avait changé, il devait faire ses preuves, après avoir fait serment au près de la jeune dame Yarwelh, il se devait de la défendre quitte à perdre sa vie.

Ils étaient une dizaine à la garde de Fraize, chaque personne avait sa fonction, certains faisaient le guet par dessus les remparts, d'autres restaient debout aux portes de ce domaines et quelques membres étaient attachés à la garde personnel de la dame et de sa famille.

Il avait prit ses petites habitudes quittant de temps en temps ce fief pour aller dans la ville de Saint Dié réputée pour ses belles mirabelles, puis de temps en temps la visite d'Epinal en tant que garde rapproché de la dame, après tout cette ville forestière était la ville d'origine de leur dame.

Les jours se ressemblaient, ils vérifiaient les entrées dans le fief, puis surveillait les alentours, personne ne connaissait les richesses de ce domaine, la dame était réputée pour être discrète et à chaque arrivée tout le personnel se bousculait pour lui faire un prompt accueil.

Edward avait fait sa distribution matinale d'ordres, puis avait remarqué que quelques gardes manquaient à l'appel.

Elle avait prévenu quelques personnes de son arrivée, n'annonçant pas la date exact de son départ, le chef de garde songeait à organiser un point de rencontre dans la ville de Saint Dié afin que la dame soit accompagnée de cette ville aux portes de son fief, les routes parfois pouvaient être mal fréquentées.

Une partie de la garde s'occupait de la défense et la surveillance du fief, tandis que d'autres s'étaient perdu dans des activités typiques de certains militaires du duché (beuveries, et autres petites gâteries qui expliquent les retards, les absences aussi).
Isis25
Isis apprit que Yar allait se rendre pour quelque temps dans son domaine de Fraize.
Elle savait que son amie avait besoin de calme loin du tumulte d'Épinal.

Elle lui fit savoir que si elle avait besoin d'hommes pour l'escorter, elle n'y voyait aucun inconvénient.
Bien au contraire, cela rassurai Isis de savoir son amie entre de bonne mains pour son voyage.

Elle prit un parchemin et fit un ordre de mission.

Citation:

J'autorise le colonel Sabifax à escorter Yarwelh de Lacombe, Dame de Contrexeville et de Fraize jusqu'à son domaine de Fraize.

Capitaine Isis.


Elle appela un page afin qu'il porte cet ordre de mission au colonel Sabifax.

_________________
Sabifax
[garnison de Vaudemont, Bureau du colonel Sabifax]

Sabifax était tranquillement assis derrière son bureau, regardant son épée accrochée sur le mur. Elle avait peu servie depuis un an hormis pour quelques entrainements et pour découper quelques rondelles de saucisson. La dernière fois qu'il avait dut nettoyer le sang dessus datait d'il y a plus d'un an, lors de cette mission vers la bourgogne quand ils avaient croisé une simple voyageur et que l'armée au complet s'était jetée sur lui. La devise que Mélodie lui avait souvent répétée 'La nuit tout les chats sont gris' avait encore une fois été vérifié. Le pauvre homme avait eu besoin de quelques jours de repos et à part ce combat, le seul souvenir qu'il restait de cette mission était celui d'une course aux escargots... d'ailleurs il ne se rappelait même plus du gagnant de la course.

Mais là... il trouvait la garnison trop calme pour lui. Était ce l'automne qui arrivait et le vent poussant toutes ces feuilles à travers la cour du castel qui le mettaient d'humeur maussade ou était ce d'autres frustrations d'origine mirabelliennes. Mais ces derniers temps, il tournait en rond dans les murs de l'OST. Quand il avait entendu parler que Yarwelh cherchait une escorte pour regagner ses terres, il avait bondi sur la capitaine pour lui demander l'autorisation de mettre son épée à son service et espérant qu'elle lui accorderait.

Il attendait impatiemment et à jeun la réponse qu'il trouvait longue à venir. Alors quand un jeune soldat tapa à sa porte, il se hâta de le faire entrer puis un sourire s'afficha quand il reconnut dans ses mains un ordre de mission.
Le parchemin signée de la capitaine-licorne lui apportait la nouvelle qu'il espérait.

Il prit alors une plume et un parchemin pour y coucher quelques mots destinée à celle qui occupait ses pensées.




Ma douce aimée,

Nous ne nous croiserons point demain au 'cochon folichon' ou la bière est pourtant si agréable à boire en votre compagnie, ni sur la place du marché à discuter du prix du blé, ni dans les rues de notre village en train de chercher Napoléon votre cochonnou égaré. Je prends ce soir même la route vers Épinal ou m'appellent mes obligations de soldat.

Ne vous inquiétez pas, je ne mettrai pas ma vie en danger en combattant une armée ou même une seule touriste. Il s'agit simplement de dame Yarwelh qui souhaite être escorté jusque dans ses terres de Fraize. Je reviendrai aussi vite que le galop d'Eole me permettra de voler jusqu'à vous.

En attendant, prenez soin de vous comme je prendrai soin de la prunelle de vos yeux.

Je vous embrasse tendrement.

Sabifax de Beauregard.


Il roula le parchemin et le donna à la recrue avec ordre de le déposer à la mairie de Vaudémont. 'Mission importante pour la sécurité du duché.. il en va de ma survie' lui précisa-t-il.

Une fois la jeune recrue reparti avec missive aussi précieuse qu'une flasque de mirabelle, Sabifax ceignit sans plus attendre son épée autour de sa taille puis Il attrapa son chapeau qui trainait sur le vieux bahut poussiéreux. Il s'attacha un vieux manteau noir un peu râpé par dessus ses épaules et qui le protégerait surtout du vent humide de l'automne. Puis il partit d'un pas rapide en direction des écuries préparer sa monture.

Quelques minutes plus tard et après que le palefrenier ait fini de l'aider, il claquait ses talons contre les flancs du frison en direction d'Épinal et plus précisément la maison de Yarwelh. L'animal était toujours heureux de parcourir au galop la campagne lorraine, même si c'était Sabifax qui était sur son dos.

Yarwelh
[Le jour du départ, dans la maison d'Epinal]


La maison est close...

La maison est close. Ou presque. Mais cela ne saurait tarder.
Ces derniers jours, la maisonnée avait été agitée. Non pas de préoccupation, d'anxiété ou autre, ou à l'inverse d'excitation, de fébrilité ou d'ivresse. Non, juste par de l'activité. Car quoiqu'on en dise, Yarwelh savait estre calme. Et le sien, ces jours ci, était olympien. Elle savait ce qu'elle avait à faire, mesme si cela ne lui plaisait guère. Chaque chose avait été programmée : ses gens de Fraize avaient été prévenus, les armoires en grande partie vidées et leur contenu avait rejoint les malles, le carrosse prest et les chevaux reposés. Les denrées périssables, il n'en restait pas une miette, les bouteilles de mirabelle... planquées. Sait-on jamais. Les divers courriers avaient été écrits, scellés et envoyés, dossiers en tout genre traités, toutes les affaires en ordre. Mesme certains meubles avaient étaient protégés. Bien sur, la plupart du mobilier était très simple, chaises et tables en bois, armoires lisses, …, et ne nécessitait aucune préoccupation vu qu'il suffira d'un coups de chiffon pour les nettoyer. Seul le peu de vaisselle présent s'était vu couvert d'un torchon, ainsi que le sofa et les lits qui furent protégés d'un draps.

Prévoir, organiser, réaliser. Tout cela lui évitait de penser, de réfléchir réellement et paradoxalement à ce départ. Des faits, rien que des faits. Les sentiments n'avaient plus leur place et cela libérait Yarwelh d'un poids. Si elle avait trouvé que la meilleure solution fut de quitter Épinal, elle n'était pas mieux que les autres. Elle était tout juste moins pire. Toutefois la raison de ce départ, mesme si temporairement occultée par la concentration sur les préparatifs, était bien là, bien au fond du cœur de la jeune femme. A peine visible dans ses yeux. A vrai dire, seule une personne aurait pu l'y deviner, tant elle se voulait enfouie. Néanmoins mesme cette personne, qui la connaissait suffisamment pour y lire son moindre émoi, à qui elle avait avoué ses pensées et sentiments les plus profonds ne pourrait jamais voir dans ses yeux une telle tristesse. Car lorsqu'il était là, à ces cotés, plus rien n'était aussi noir, aussi exempt de vie que ce qu'elle vivait actuellement.

La jeune mère fit un dernier tour dans la maison, controslant que rien n'avait été oublié, que les volets étaient fermés.... Chaque fois qu'une pièce avait était vérifiée, elle en refermait la porte derrière elle. Souvent en soupirant. Dans celle là, ils s'étaient aimés. Dans celle, là, des jeux d'eau et coquins avaient pris place. Celle là encore était la chambre où dormait leur fils, fruit de leur amour réciproque et passionné. L'escalier...cette façon qu'il avait de la porter dessus, la tenant dans ses bras, elle, le tenant par les épaules, riant aux éclats ou avec un sourire en coin qui en disait long sur ce qu'ils allaient faire. La cuisine et le péché de gourmandise qu'ils avaient pu avoir ensemble. Peut-on le leur reprocher? Quand on s'aime, on aime la vie, et les plaisirs que celle ci nous offre.
La salle de vie, avec ce sofa. Souvenirs douloureux, pesants, doux amer*. Et enfin, cette table qui lui servait de bureau. Cette table sur laquelle il y a encore quelques jours elle lui écrivait. Mais cette lettre n'avait jamais été envoyée.
Yarwelh s'approcha de la table, fit glisser ses doigts sur le bois, comme pour s'en imprégner, s'imbiber de ce qui pourrait rester de lui, lui qui s'était aussi assis à cette table.
Elle resta là un moment. Ses bras étaient de plomb, ces jambes de coton. Ce qu'elle allait faire signifiait qu'elle tournait la page. Doucement, sa main glissa sous sa chemise. La lettre dans ses doigts pesait lourd. Pourtant le parchemin, de bonne qualité, était fin. Elle regarda la lettre, sans mot dire. Puis doucement, la porta à ses lèvres, et l'embrassa comme on embrasse sur le front un enfant malade.
Enfin, elle la reposa sur la table. En évidence. Sait-on jamais...
Le pli à peine posé, elle détourna les talons et ne se retourna plus, sortant à grands pas rapides vers la porte qu'elle ferma à double tour.

La maison est close...

A l'intérieur, le seul signe de vie est ce nom sur l'enveloppe scellée: Olivier.





[Sur la place, devant la maison]


La jeune dame vérifia que tout allait bien dans la voiture. Il y avait là la nourrice, aussi bien installée qu'on pouvait l'estre dans ces conditions. Enguerrand était lui dans son couffin. Lorsqu'elle le regarda, un léger plissement de lèvres marqua un furtif sourire.
Il y avait aussi Boule de Neige. Le chat blanc un brin paresseux n'avait pas été trop dur à trouver. Et peu de chance qu'une fois la porte du fiacre refermée, il n'en sorte.
Boule de Suif, elle, était l'absente du moment. Mais Yarwelh n'avait aucun doute. Celle ci devait estre en ville, à chasser. Pour sur, lorsqu'ils traverseront la ville, elle les rejoindra plus ou moins afin de veiller sur sa maistresse sans se montrer. La féline blonde savait que la chatte noire avait pressenti, si ce n'est senti, voire ressenti le départ depuis des jours.
Elle baisa son fils sur le front, puis sortit du carrosse et en referma la portière: elle ne voyagerai pas vraiment avec eux. Plutost à coté.

Elle n'aimait guère les voitures, préférant amplement monter à cheval. Parfois mesme à cru. Pour cela, Sol était fantastique. Le cheval palomino était d'ailleurs là à n'attendre plus qu'elle. Il trépignait. Aussi, la cavalière s'approcha de lui, donna une petite tape amicale sur l'encolure. Puis d'un geste souple et fluide, elle enjamba la selle après avoir pris appui sur l'étrier. Avec légèreté, elle s'assit et s'installa sur le bât.
Évidement, pour cela, elle avait exclu les robes. Robes qu'elle avait, de toutes façons, bannies depuis longtemps déjà. En prévision du long voyage, elle s'était vestue de chemise et braies assorties. Des bottes en cuir solide mais souple lui montaient au dessus des genoux, protégeant ses jambes de la chevauchée. Pour compléter le tout, sa longue tresse blonde reposait dans le capuchon que faisait sa cape. En effet, si le soleil brillait à ce moment là, réchauffant timidement l'air, il en serait autrement dans les forests de Lorraine et de Fraize qu'ils traverseraient. Elle avait donc prit de quoi ne pas attrapé la mort.

Une fois à l'aise, les resnes mollement tenues, elle fit partir au pas Sol d'un simple claquement de langue. Elle guida le cheval à travers le village non pas avec les courroies de cuir mais avec la force de ses mollets et de ses cuisses, exerçant ou relaschant la pression sur les flancs de l'étalon. Elle savait que la voiture suivrait.
Voiture pour laquelle elle avait accepté l'escorte que lui proposait Isis. Car si elle ne craignait pas pour sa vie, désespérément vide de sa présence, elle tenait plus que tout à celle d'Enguerrand, petit estre sans défense faisant de ce carrosse un trésor à protéger plus que tout.
Alors sur l'insistance du capitaine et amie, elle avait accepté qu'un soldat de l'Ost veille, non pas sur elle, mais sur le fiacre. Et exclusivement sur le fiacre et le nourrisson.

Le soldat n'était pas encore arrivé, mais que cela ne tienne, il les rejoindrai en route.

Et ce qui était prévisible arriva. La jeune femme vit une furtive petite ombre avancer parallèlement à eux. Petite, mais dangereuse, elle le savait.

Les portes de la ville. Direction Saint Dié puis Fraize.





* Lire Premiers cris
_________________
Martin Lamort, incarné par Cyann
Un gros homme entra fébrile dans la taverne, le regard fuyant. Ses habits composés de braies de deux couleurs distinctes à la dernière mode de la capitale indiquait une bourse bien remplie qui cadrait mal avec les lieux, le tavernier d’ailleurs et s’en étonna mais en bon commerçant saut sur le rable de ce client qui pouvait rapporter gros. Martin Lamort à travers ses paupières entrouvertes qui lui donnait un air de travailleur assoupi après quelques cruchons de mauvais vin suivait la scène attentivement. Il avait repéré la son client au mantel de laine finement tissé d’un rouge écarlate qui le désignait comme un des tisserands prospères d’Italie venu en lorraine pour se fournir en laine brute. Si le fait qu’un marchand de son rang traîna dans une auberge aussi e,n dessous de sa classe ne suffisait pas à le désigner comme son client, la bedaine et ses traits lourds striés de couperose confirmait la description qu’on lui en avait faite. La tension avait envahit tout son corps mais il la laissait le traverser, se couler en lui … forçant son visage à ne rien laisser paraitre

B’jour qu’est cé qu’on peut donc pour vous autre mon brave mosieur ? On a au plat du jour un rôti de porc un régal avec de bonnes grosses châtaignes

Je né soui pas là pour manjare l’ami, tu as oun missive à mé rémettre jé piensa, jé souis Paulo Ségouro dé Venizia

Fichtre, j’ suis pô messager mas tavernier …

Les lèvres du gros hommes se crispèrent dans un signe d’ impatience mais, connaissant les usages, il tira de sa bourse une pièce et la donna à l’aubergiste. Celui-ci lui grimaça puis se pencha sous son bar et remit de mauvais grés une missive que le tisserand vénitien s’empressa de décacheter puis, de lire. L’aubergiste aurait bien jeté un œil histoire à ce bout de papier, toute indiscrétion pouvant rapporter, malheureusement, il ne savait pas lire, activité réservé aux moines et à quelques rares érudits. Il regard l’homme quitter sa taverne à pas pressé en maugréant.

Et vlà des affaires qui s’envolent ! Quelle mouche l’a donc piqué cui là . ? J’suis pas messager moi mais tavernier ! Comment que j’dois faire mon beurre moi avec des asticots pareil saperlotte ! Ah ces cochons d’italiens ! Mais qu’ils y restent en Italie !

Notre homme avait laissé au marchand italien le temps de dépasser la porte avant de se lever dans un silence feutré. Martin réglait toujours ses consommations d’avance afin d’être libre comme l’air le moment venu d’accomplir sa mission, si faict que le tavernier tout à sa diatribe sur ces enfoirés italiens –son vocabulaire s’était fleurie en cours de route-, remarqua à peine le départ de ce client sans grand intérêt, un peu comme on note que quelque chose d’infime a changé dans l’ambiance d’une pièce sans savoir exactement pourquoi. Lamort, c’est ainsi qu’on le surnommait dans le milieu en raison du nombre de ses victimes, nombre qui lui valait l’admiration de ses collègues, se faufila dans la ruelle sombre et malodorantes. Inutile de serrer de trop près sa proie au risque de se faire repérer: il savait où elle se rendait vu qu’il était l’initiateur du rendez vous. No,n après avoir identifié sa victime son but était désormais de vérifier que personne d’autre que Ségouro n’était là des fois que l’idée saugrenue lui serait venue de faire appel a des hommes de mains pour se soustraire à ses obligations. Apres tout il avait les moyens de se payer une fort belle troupe. Mais prendrait il ce risque sachant ce que risquait sa fille des lors ? Un rictus déforma le visage de Lamort à l’évocation de la fille. Aucun doute : il ferait ce qu’on lui dirait. La preuve il était déjà en route. Martin qui suivait jusque là le marchand italien, cessa bientpt pour profiter d’un passage sous des arches de maisons hautse et se retrouva ainsi en travers de la route de l’italien. Il coinça sa proie qui, inquiète de voir surgir tout à coup cette masse sombre de l’ombre d’un porche, fit trois pas en arriere. La mort l’accula conte un mur. Bien que plus petit que lui, son air menaçant et le couteau brandit sous la jugulaire sans doute, cloua le marchand contre la pierre et le laissa bégayant. L’assassin dit d’une voix basse et grave

T’as l’argent ?

Le marchand opina du chef tremblant sur ses jambes. L’assassin jetait des regards à la dérobée de gauche et de droite afin de s’assurer que personne ne les surprennent

Donne

Le gros bonhomme baigné dans sa sueur, fit un énorme effort et dit a voix étranglée, après tout cet homme ne pouvait impunément le tuer ici en plein e ville à une heure pareille, il dit de sa voix tremblotante dans un mal aise encore accentué par la nécessite de s'exprimer dans une langue étrangère

Mai mais ma ma fi fille … co comment saurais-je je pou pourr ma fille si elle est oun vida ? Comment être sur ?

Le fric !

Lamort accentua sa pression de tout son corps et appuya sur le manche du couteau , la lame effilée perça la peau en une estafilade et du sang se mit à dégoûter du cou adipeux de gros italien joufflu. Saisi d’u doute soudain , il se pissa dessus. Lamort sentant sur s s godasses un liquide chaud et humant cet odeur d’un rien caractéristique de la peur jeta un oeil dégoûté sur ses chausses, il poussa l’homme sans menagelent et le coincent de os fouilla sa ceinture, dénicha la bourse et coua rapidement le lien. A son poids elle était bien garnie. La somme rondelette demandée pour rendre la fille de ce marchand devait y être. Toutefsoi il ne pouvait vérifier sur place, il ajouta en relâchent sa proie :

Si y’a le fric tu r’verra ta fille, si tu nous as trompé …

Le regard du coupe jarret se perdit dans ses abysses de cendres. Le regard incandescent de bête sauvage suffit à achever le marchand qui ne tenait plus guère sur ses pieds que par l’action conjuguée du soutènement du mur et de la force de placage du bandit. Si bien que lorsque ce dernier disparut dans un geste fluide qui ne laissa de lui qu’une odeur musquée, le gros artisan s’effondra et resta abasourdi le long du mur un moment. Il ne pouvait plus que prier pour que ceux qui avaient enlevé sa fille une semaine plus tôt ne la lui rende intacte, enfin, à l’exception du doigt qui avait servi de « message ». Sinon il aurait perdu et sa fille et une somme colossale. Mais, du moins était il en vie. Il se signa, se releva péniblement et partit à l’auberge où il logeait. Il était un marchand très respecté en cette ville, inutile qu’on le voit ainsi.



Lamort joignit son contact un peu plus tard dans la soirée dans une taverne bruyante où la guilde disposait dans une arrière salle d’un « lieu de réunion ». L’assassin s’agenouilla devant un seigneur juché sur son trône et lui remit la bourse.

Le compte y est.

Le maistre de la guilde sourit gaiement et porta un toast.

Qu’on apporte un verre à Lamort !
Relève toi.


Voilà pour avoir accompli cette mission.

Il claqua des doigts et une esclave vint remettre à Martin une bourse bien plus petite que celle qu’il venait de ramener naturellement. Néanmoins, il éatit impossible de travailler sans la protection de la guilde. L’home de main se releva et porta à ses levres le verer devo,n offert. Il constata qu’il était bion meilleur que celui vendu dans cette fichue auberge comment c’était déjà ? Avec la soe :m qu’il venait de gagner il pourrait se rendre au bordel du saint abandon et revoir cette brunette faméliques, il adorait l’entendre gémir quand il lui entaillait la peau tout en la sautant, un régal ! L’’avenir s’annonçait radieux. Un sourire éclaira la face grise de Lamort bien vite effacé par cete voix qui retentit .. et oui si lui offrait du vin c’est u’il lui voulait quelque chose de lui, le seigneur n’offrait jamais rien pour rien …

Une autre mission t’attend Lamort. Une nobliaute à éliminer. Trouve toi à l’aube à Saint Dié.
Tu recevras tes instructions en temps voulu.


Martin acquiesça et se retira. Il n’aurait même pas le temps de profiter de son argent. mais , on ne refusait rien à la guilde et à son chef même si l'idée de travailler encore avec des inconnus lui déplaisait, il préférait le travail en solo. on ne se trahi pas soi même se disait il
Morgane_la_voleuse, incarné par Yarwelh
La voleuse en allant à son rendez se dit qu'elle avait le temps et qu'elle allait brigander un peu , elle connaissait Hysteria , elle devait être surement en train de cuver dans une taverne ou être dans les bras d'un homme .


Morgane se mit à l'ombre d'un bosquet et attendit. Elle sortit sa dague de son pantalon et la fit glisser entre ses mains, des souvenirs lui revinrent en mémoire, surement du à l'enfant qu'elle avait surveillé . Elle secoua la tête mais rien n'y fit …..


Elle se retrouva des années en arrières quand elle avait 14 ans ,sa famille d'adoption l'avait quand ils s'étaient aperçus qu'elle pouvait enfanter, marié à un homme beaucoup plus vieux qu'elle et alcoolique de surcroit.


Elle devait sans cesse subir les assauts répétés ainsi que les coups de son mari, Même le fait qu'elle tomba enceinte n'y changeât rien. Un jour elle décida qu'elle en avait assez de cette vie .


Alors elle mit un plan au point.

Son mari avait pris l'habitude de trainer dans la taverne du village jusqu'à tard dans la nuit et généralement c'était la carriole qui le ramenait. Donc un soir , elle se rendit au village verifia qu'il etait bien en taverne et alla trafiquer la roue de la carriole...un accident est si vite arrivé.

À ce souvenir la voleuse sourit.

Elle avait dormit cette nuit là comme jamais. Le lendemain, on retrouva son mari et la carriole au fond du fleuve . Ce fut le premier meurtre d'une longue série . Rien à qu'a cette pensée , elle en frissonna de plaisir. Elle quitta la maison conjuguale alors que son mari n'était même pas enterré , elle se réfugia chez les sœurs et y accoucha d'un enfant dont elle ne vit jamais le visage ni même le sexe. Elle avait 16 ans .


Laissant l'enfant aux sœurs , elle partit sur les routes pour voler. C'est lors de son premier larcin qu'il rencontra un voleur , il lui apprit l'art de brigander et les plaisirs charnels. Mais un jour elle vit qu'il n'était pas équitable lors d'un partage. Elle le tua dons de sang froid pendant son sommeil et partit avec tout le butin. Puis ces pas la guidèrent à la rencontre de Hysteria et du scélérat , les deux seules personnes pour qui elle aurait donné sa vie .


Un homme qui passait la sortit de sa rêverie , elle sauta sur ses pieds et d'un geste agile et sans bruit celui ci se retrouva avec sa dague sous la gorge. Avant même qu'il s'en rend compte elle s'était enfui avec sa bourse.

Un fois dans le village , elle trouva la taverne et Hysteria qui ronflait sur une table . Elle cria


A boire tavernier !!!



la voleuse vit hysteria se redresser et dégainer son couteau le tout en titubant


Qui va la ? Me touche pas ou je t'égorge
.


Morgane éclata de rire


toi tu veux m'égorger ? T'as vu ton état ?



Elle poussa de sa botte Hysteria qui s'étala de tout son long sur le sol, puis elle pris sa place sur le banc.


Décuves ma belle le scélérat arrive , tu sais comment il va réagir s'il te voit dans cet état .
Le_scélérat, incarné par Yarwelh
La forêt, le parfait camouflage pour un brigand, que demander de mieux, de gros troncs permettant de se cacher derrière, un grand plumage empêchant de viser avec des flèches, la proximité entre chaque arbre, et toutes ces racines, ces ombres. Mais surtout cette noirceur dans la nuit, le simple reflet de la lune a peine perceptible au printemps. Ces forêts recouvraient une grande majorité de ces royaumes, et la lorraine est était aussi infesté, les vosges en particuliers, c’est pourquoi pas mal de brigands aimait bien la région entre St Dié et Luxeuil, ce qui comprenait donc Epinal au passage. Enfin la route avait été longue, les nuits épuisantes, les taverniers très désagréables et les petits brigandages très peu concluant. C’est donc complètement fatigué, les poches vides et le ventre gargouillant que celui que l’on appelait le_scelerat, déposa son cheval ou du moins le cheval emprunté dans une écurie, il ne viendrait pas le récupérer mais quand même ce cheval lui avait été utile, il lui devait au moins cela. La ville où cette écurie se trouvait se nommait St Dié, et c’était le point de départ de la mission qu’il avait orchestré à distance. Depuis la Bretagne, il avait en effet récupérer des informations sur une noble lorraine qui aurait tendance à se rendre dans son domaine à une certaine saison, s’exilant sans grande protection, avec une équipe de choc composé de ces deux amies de toujours. Elles avaient fait le repérage, et la description de la situation l’avait fait douter. Il avait donc décidé d’écrire à une guilde, ou se trouvait plusieurs de ces connaissances, avec lesquels ils avaient partagé des aventures sous le code du brigand. Dans le but de récupérer un nouveau membre pour cette mission. Cela ne plairait surement pas et la méfiance serait de mise, mais il n’avait pas le choix si il voulait réussir, il n’avait prévenu personne et avait donné rendez vous à cette personne dans la même taverne, qu’il devait rejoindre pour l’heure afin de mettre le plan à exécution.


La traversé de la ville s’effectua sans soucis, scrutant du coin de l’œil tous les mouvements, les gueux occupaient à chercher de la nourriture ou à travailler dans les champs de leurs seigneurs, se prélassant dans la boue ou criant sur le marché. Tel était le quotidien d’une ville de taille correcte. Saint dié n’était pas très peuplée, mais cela suffisait pour en faire une ville importante en lorraine. Les tavernes étaient nombreuses, et toutes plus miteuses les unes que les autres, mais allons savoir pourquoi lorsqu’il repéra la bonne, celle ou l’on était probablement en train de l’attendre, il se demanda comment elle pouvait encore tenir debout, les planches étaient clouée de travers, toutes rongées par les termites, le sol s’affaissait dans la boue, et il n’y avait même plus de porte encore moins de fenêtre. La crasse était présente partout et la puanteur aussi. Mais pourquoi donc avaient ils choisi ce coin minable certainement mal fréquenté. Rien de mieux pour se faire repérer.


Un coup d’œil à gauche à droite, puis direction vers ce qui ressemblait au comptoir avec un homme derrière.


Tu me mettras une bière et une mirabelle, et j’espère pour toi que ce sera bon.

Qu’est ce que tu va me faire sinon, minable.


La réplique fut sèche, et la réaction du brigand immédiate, sa dague sorti en un clin d’œil se retrouvant sous la gorge du tavernier en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. D’un ton menaçant mais en parlant à voix basse pour ne pas rameuter toute la taverne et encore moins toute la ville, il lui répondit.

J’ai bien l’impression que tu ne sais pas à qui tu parle, si tu n’a pas envie de perdre ce qui te sert t’entre jambe tu a plutôt tout intérêt à me servir très rapidement et à éviter de me reparler sur ce ton.

Il le lâcha violemment et récupéra son alcool qu’il ne paya pas, forcement, après une intimidation comme celle-ci, le tavernier qui tenait encore à sa condition d’homme ne se fit pas lésiner pour lui offrir ces breuvages. Il tâtonna dans sa poche puis en sorti une lettre, c’était la réponse de la guilde, il devait reprendre le nom de ce brigand qui allait participer à cette mission avec eux. Lisant rapidement sur la lettre sautant tous les passages inutiles, il trouva enfin ce qu’il cherchait. Lamort, drôle de nom pour un brigand, enfin pas très original. En espérant qu’il soit efficace au moins. Il faut dire qu’au premier problème il n’aurait qu’à s’en débarrasser et trafiquer un peu tout ce qui se serait passé pour faire croire à une mort durant la mission. La guilde ne lui en voudrait pas d’avoir mener à la mort de leur brigand, tant qu’il ramenait de l’argent, c’était la toute les velléités des brigands. Ami le jour où le butin est conséquent, ennemi ou indifférent quand l’échec est présent. Il chercha brièvement ses deux amies, qu’il trouva rapidement en se rapprochant d’elles, un sourire commença à faire son apparition mais aussi de la tension en prévision de leur mission, Il lui fallait maintenant réfléchir à un plan et à mettre tout cela sur la table, mais avant il devait écouter le rapport complet de l’espionnage, afin de connaitre l’environnement autour de Fraize, les habitudes de sorties de la suzeraine, les tours de garde et tout ce qui peut être intéressant. Il leur fit une accolade à chacune, les retrouvailles étaient sympathiques après de long moment de solitude il avait enfin de vraies personnes avec qui communiquer. Il s’assit et commença par boire sa mirabelle cul sec, une habitude typiquement lorraine cela, tout comme la boisson.

Alors mes chères amies, que trouvez vous de si particulier à ce duché pour y rester aussi longtemps dans une année complète. A part cette boisson très forte et très rafraichissante, rien de bien spécial.

Sinon ne perdons pas de temps, en route pour le compte rendu, je vous mettrai au courant de tout après, notamment de mon plan de génie comme toujours.



Il sourit à l’idée de tous les souvenirs qu’il pouvait avoir avec elles. Puis se concentra pour être réactif lors du compte rendu. Il leur fallait maintenant parler discrètement même si ils étaient au bout de la taverne, on était jamais à l’abri de curieux ou de petits rigolos. Scrutant régulièrement à gauche et à droite, il commença à écouter. Cherchant également à déceler qui pourrait être ce Lamort.
--Hysteria
Debout on ne sait encore comment, le couteau à la main, Hysteria écouta la bécasse parler et plus elle parlait, plus elle reconnut cette voix. Il ne lui restait plus que ça, car sa vue était trop alcoolisé pour distinguer qui que ce soit.


toi tu veux m'égorger ? T'as vu ton état ?
D'un bond Hyteria se retrouva collé au sol d'un grand coup de botte de Morgane, c'est ça manière de dire bonjour plutôt affectif vous ne trouvez pas !!
Le dos au sol, les bras étendus derrière elle, les deux jambes en l'air après la bascule. Cette situation lui rappela un certain Jack, un coquin toujours à inventé de nouvelles choses, hummm le bon Jack. Pas très beau mais très serviable en petit comité. Puis elle arrêta de ce perdre dans ses pensées.


Hey non mais ça va pas la tête la, t'es folle ou quoi toi. Son couteau toujours en main car Hysteria jamais ne le lâchait même avec ses amants. Donc si jamais vous croisez un homme avec des marque dans le dos, vous saurez pourquoi, car Hyteria sera passé par la.
Elle se releva s'accrochant à un poivrot du coin, elle lui siffla sa choppe au passage, ce qui le fit rager. Mais c'est pour son bien, il était deja dans un sale état le poivrot. Elle lui sauvait en plus surement la vie, il rentrerait moins saoul.


Bien .... Hum .... "hips" .... ta fais ce qu'il faut, t'as trouvé un donateur? Sinon le Selerat, il va pas être content Tient au fait il a fait envoyé ça. Lui montre la lettre

Citation:
Chers Amies,

Je vous écris ces lignes pour vous signalez ma venue proche, à l’heure qu’il est je quitte la Bretagne pour vous rejoindre. J’espère que notre mission est en de bonnes mains.

A très bientôt.

S


Décuves ma belle le scélérat arrive , tu sais comment il va réagir s'il te voit dans cet état .

Je sais pas comment il a fait pour savoir que l'on était la? Enfin bon, il est vrai que je suis souvent dans cette taverne mais il m'arrive tout de même de sortir un peu..... Hein l'tavernier n'est ce pas que je sors de temps en temps de ton taudis ... "hips"
Elle le regarda les yeux noirs mais lui faisait mine de ne rien entendre et regardait à tour de rôle ses pieds et le plafond. L'tavernier j'te parle la tu pourrais répondre non D'un pas de recul il hésita un instant puis regarda Hysteria dans les yeux et acquiesça ayant vu le regard noir qu'elle lui réservait son couteau à la main.

Tu vois Morgane, il le dit, que je sors un peu. Elle sourit bêtement tenant à peine sur ses jambes et fila s'assoir au comptoir près de Morgane.

Vite distraite, Hysteria tourna déjà le dos à Morgane. Elle titillait la bourse de son voisin discrètement. Tout se passa très rapidement, ni vu ni connu j'te dépouille. De la pointe de son couteau, elle coupa la lanière de cuir qui fixait la bourse à la ceinture et sauta de son tabouret d'un bond laissant claqué ses bottes au sol pour dissimuler le bruit au moment ou la bourse tombait et qu'elle la rattrapait.

Elle se tourna ensuite doucement vers Morgane et rangea lentement la bourse dans son décolleté.


Puis un moment plus tard, Le Sélérat entra dans la taverne et s'approcha. Hysteria lui fit une accolade des plus amicales, le connaissant depuis longtemps maintenant.
Tous trois autour d'une table dans un coin de la taverne, le projet prenait forme enfin, mais il fallait à Hysteria qu'elle décuve un minimum sinon comme retenir le déroulement de l'opération.


Le_scélérat a écrit:
Alors mes chères amies, que trouvez vous de si particulier à ce duché pour y rester aussi longtemps dans une année complète. A part cette boisson très forte et très rafraichissante, rien de bien spécial.

Sinon ne perdons pas de temps, en route pour le compte rendu, je vous mettrai au courant de tout après, notamment de mon plan de génie comme toujours.


Elle le regarda et n'eu qu'une réponse en tête. Les hommes et la mirabelle !!!
Sabifax


Cela faisait déjà quelques heures que les remparts de Vaudémont sa ville natale s'étaient éloignés à grand galop. Sabifax chevauchait tentant comme on lui avait dit ne faire qu'un avec sa monture. Le résultat était encore loin d'être parfait et il se demandait encore si il deviendrait un jour un cavalier assez expérimenté, capable de faire de longues cavalcades sans avoir besoin de plusieurs jours pour que son fessier s'en remette. Ne vous méprenez pas... sa fierté l'empêchait de se plaindre à quiconque même si il songeait parfois à un bon massage donné par une plantureuse blonde, pétrissant habilement la chair endolori de ses doigts de fée... puis remontant ses mains en de petits cercles agréable jusqu'au bas de son dos, lui retirant les tensions douloureuses par d'autres sensations plus plaisantes. Mais bon... peut être craignait il aussi que la dicte blonde se dise que le meilleur moyen d'éviter les douleurs soit d'endurcir la croupe du cavalier et y aille d'un massage plus énergique et plus cinglant rythmé comme le bruit des sabots de l'étalon cognant sur le sol. Sait-on jamais...

Les arbres défilaient rapidement, il avait laissé le frison choisir sa propre vitesse et celui ci ne s'était pas gêné pour profiter de cette liberté. Et oui... le jeune homme était quand même chanceux, l'étalon était un peu plus rapide que Quenotte qui préférait dévorer l'herbe fraiche que les kilomètres. Il passa devant la fameuse clairière à mi chemin entre Vaudémont et Epinal, celle ou il avait affronté une touriste en début d'été, il ne s'y arréta pas mais quelques lieux plus loin il quitta la grande route pour bifurquer sur un petit sentier s'enfonçant à travers les bois et qui lui feraient gagner quelques minutes..... si son sens de l'orientation ne le trompait pas.

Alors qu'il progressait, s'éloignant de la grande route et s'enfoncant dans la forêt gonflée par l'humidité de l'automne, le chemin devenait de plus en plus étroit, Les pas de sa monture s'enfonçaient maintenant dans la terre détrempée, faisant voler les feuilles jaunies et brunâtre sur son passage. Mais à mesure, les branches des arbres se rapprochaient dangereusement de son visage jusqu'à ce qu'il sente parfois les feuilles vibrer à son passage. Il n'eut pas d'autres solutions que de tirer un peu sur les renes pour forcer le cheval à ralentir sa course et par chance, le frison obéit. Il savait déjà qu'il serait en retard au lieu du rendez-vous mais avait-il le choix ? Au moins il y arriverait en un seul morceau. Il avançait maintenant en devant pencher parfois son corps sur l'encolure de l'animal, tellement la végétation devenait dense. Le sentier avait disparu depuis longtemps... 'Ah! C'est beau la lorraine....' grommela-t-il alors qu'il était obligé de se glisser le long du flanc de sa monture et de mettre pied à terre ( ou tomber lourdement). Il n'y avait pas d'autres choix que de marcher devant sa monture. Le hurlement d'un loup se fit entendre dans le lointain, le cheval dressa l'oreille et redressa l'encolure en émettant un hennissement strident dans les oreilles du jeune homme. La forêt aurait put paraitre menaçante si il s'était retrouvé égaré ici à la nuit tombé. Il fulminait intérieurement... quelle idée de s'aventurer ainsi à travers bois, le temps s'écoulait plus vite que le jeune homme n'avançait et il allait arriver en retard. Non seulement, il allait manquer la mission mais en plus il devrait aller s'expliquer devant la capitaine et risquer de subir la charge de la licorne.

Finalement... il aperçut une éclaircie à travers les branches. Fiouuuu... ca aurait été carrément trop bête qu'il se perde dans ces bois et y erre pendant quelques jours. Bon... il se serait débrouillé pour se faire un abri pour dormir, trouver un peu de nourriture... Il doit bien y avoir des sangliers dans ses bois et un marcassin rôti aurait fait le bonheur de l'estomac du colonel. D'ailleurs à bien y penser, il pourrait toujours prendre le temps après la mission pour chasser le sanglier et en ramener un à la maison. Bien apprêté avec quelques champignons, la blonde apprécierait surement...

Quelques pas plus tard, il finit de traverser un taillis et le colonel sortit au grand soleil. L'étalon le regarde travers pendant qu'il frotte ses vêtements. On pourrait croire que l'animal avec de la boue jusqu'au jarret et quelques feuilles accroché sur son pelage a revétu une tenue de camouflage. Quand au colonel...sa tenue ressemblait à celle du frison. Il passa sa main dans ses cheveux pour en faire faire tomber la végétation emmellé dans les cheveux tout ébouriffé. Sans sa veste avec les galons sur son épaule, personne n'aurait put penser à un soldat discipliné du glorieux OST lorrain. Un gradé en prime...

Sa botte fit un flop en s'écrasant dans une flaque de bourbe vaseuse et d'un vert repoussant. Il ne réagit même pas, c'était sans importance... Il ne se souciait plus d'un peu plus ou un peu moins de boue sur ses bottes. La route n'était plus qu'a quelques enjambées, et au bout de la route... la silhouette de la ville d'épinal se dessinait sur l'horizon. Il pressa le pas, tenant dans ses mains les renes de l'animal rechignant d'avoir un si piètre cavalier comme maitre. Après quelques minutes de marche, Il frotta le dessous de ses bottes sur le gravier puis les tapas contre un rocher pour en faire tomber le plus gros de la boue asséchée. Puis, le jeune homme fouilla dans sa besace et il en sortit un bon morceau de pain dans lequel il avait glissé quelques rondelles de saucissons et une belle pomme rouge à la peau lisse comme du lustre. Il donna la pomme à l'étalon...espérant remonter un peu dans l'estime du fier animal devenu aussi crotté qu'une mule. Tout en marchant, il grignotait son sandwich à pleine dent... A défaut d'arriver avec une tenue convenable, il aurait l'estomac plein pour la journée pis le saucisson surtout celui de Vaudemont * crunch * c'est bon.


Eole...
Nous voila presque arrivé... tu auras bientôt droit à un bon bac d'eau claire et mâchouiller un peu d'herbe....


Lacha le colonel en direction l'étalon dans un souffle aillé.

Le dernier tournant, la ville forestière apparait plus distincte et les coups de hache des bucherons se font entendre. En cette fin d'été, quelques voiles de fumée commencent déjà à s'élever des chaumières pour se mélanger puis se perdre parmi les nuages gris. Regardant le ciel, Il lacha un soupir... il ne manquerait plus qu'il se mette à pleuvoir....

C'est donc un Sabifax grognon après son idée du 'raccourci'. - remarquez... peut être est aussi parce qu'il est complètement à jeun. - qui aperçut Yarwelh qui quittait la cité avec son équipage, ses gens et ses malles... j'ai bien dit ses malles, pas ses mâles, puisque justement c'est parce que son homme n'est pas là qu'elle rentre s'enfermer avec son fils en son domaine.

Sabifax aurait aimé faire un petit détour par une si accueillante auberge spinalienne, le temps de se rafraichir un peu mais aussi le temps de brosser sa monture. Mais il semblait que la jeune femme avait déja lancé son départ.

Il s'arréta sur le bord de la route.En attendant que le convoi arrive à son niveau, Il rajusta du mieux qu'il peut sa veste et il constata qu'il lui manquait un bouton. Le bel uniforme ne ressemblait plus vraiment à celui qu'il avait en quittant la caserne. Il rentra quand même sa chemise en ses pantalons, il fit légèrement tourner sa ceinture pour que l'épée pende à son coté et lorsque la cavalière arriva... il était prêt du mieux qu'il pouvait pour l'accueillir d'un salut militaire.



Bonjour Dame Yarwelh!
Excusez mon retard et ma tenue ... j'ai eu quelques légers désagrément sur la route. Je vois que vous êtres prête.


Pas besoin qu'il se présente... il la connaissait déjà pour l'avoir croisé à plusieurs reprises déjà.

La capitaine... Isis m'a donné un ordre de mission pour vous escoter jusque dans vos terres.

Pendant qu'il lui parlait, il prit le temps de remarquer qu'elle s'était habillé prête à faire de longues cavalcades. Il aurait plutot pensé qu'elle voyagerait à l'abri et dans le confort d'un carrosse. A voir le fiacre chargé, il semblait bien

Yarwelh, Mon épée à votre service. Au moindre danger, elle sortira de son fourreau et se tiendra prête à fendre sur l'ennemi.

Bien sur, cette phrase était à prendre au sens premier, littéral... même si dit à une autre et en d'autres circonstance elle aurait put prendre une toute autre signification. Là, Il était simplement présent pour l'escorter et la protéger.

Désignant le fiacre de la main...


Ce sont tout vos bagages je présume ou Avez vous une autre carriole qui s'en vient?

Il posa sa main sur l'encolure du cheval, celui ci avait il compris qu'il reprenait du service et ne se reposerait pas immédiatement. Sabifax attendait les consignes avant de se remettre en selle.



_________________
--Edward_de_fraize
[sur les routes de Fraize ]

La garde de Fraize était quelque peu dispersée, ils n'étaient pas des masses,
Edward hesita longuement entre rester à la défense du domaine, ou prendre la route pour Saint Dié.

Il reçoit un message , l'information est claire, la dame de Fraize sera escortée par un membre de l'OST du duché, cela le rassure, les routes en cette période n'étaient pas toujours sûres, après tout le nombre de fois où il avait du secourir des personnes agressées, abandonnées dans ces illustres champs du duché; maïs et blé sans oublier les forêts.

Elle était bonne et acceptait que sa garde personnelle protège aussi les voyageurs,

Savoir que Yarwelh était en bonne compagnie ne pouvait que les réconforter , elle était attendue à Fraize.

Il se dirigeait avec quelques membres de la garde vers la sortie du domaine.

Son acolyte Chak Norice non loin de lui, toujours aussi armé prêt à dégainer à qui il s'adresse :


"- Nous rejoindrons le convoi, à la frontière de Fraize, ils doivent être en route avec un membre de l'OST , je préfère anticiper son accueil, il me semble que le domaine est assez sécurisé, j'ai entendu parlé de quelques agressions sur les routes de Saint Dié et Fraize.
--Se tournant vers Jacob l'écuyer , il lui demanda :--

"- Tentez de nous devancer, afin de nous éclairer, tenez nous informer de l'état de nos routes."Chak et moi on vous rejoint au plus vite!

Le garde Cedric et son écuyer son déjà à Saint Dié, ils nous tiendront également informé de l'avancée du voyage de notre dame, que Dieu nous la protège !

La chevauchée se faisait calmemant, ce calme allait-il durer?

"- Alors mon cher Chak, la beuverie ne fut-elle pas trop longue hier soir, vous m'avez l'air bien ailleurs !"

Avoir de long blanc lors des longues chevauchées, ça pouvait avoir quelque chose de presque soporifique, le bruit des sabot qui frappent contre ce sol humide, le chef de garde s 'était décidé à titillé l'un de ses plus courageux bonhomme.
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