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La cour en voyage, partie 2

[RP] Quand le Roy et sa Cour visitent la Bourgogne ...

E_newton
La longue cohorte des lances armées avait avancé sereinement à travers les routes de Champagne.
Après une halte bien méritée en pleine campagne, Troyes avait été traversée de nuit sans s’y arrêter.
Tout était prédéfini, l’itinéraire, les villes d’arrêt, les jours de relâche, le calendrier.
Il fallait s’y tenir, et pour cela, chacun se devait de suivre strictement les ordres reçus.

Bien que n’étant pas les plus nombreux, Ethan était fier de ceux qui composaient sa lance.
Il n’y avait rien à redire, ils se conformaient aux instructions, et bien que cela ne fasse que deux jours qu’ils étaient partis, tous étaient encore présents.
Si seulement le reste de voyage pouvait se terminer ainsi …

La lance de la Licorne précédait légèrement le convoi Royal.
Ethan, porteur de l’étendard emblématique de l’Ordre, se sentait quelque peu rassuré d’avoir Zalina à ses côtés.
La longue expérience de sa sœur Cavalière, perpétuelle errante des routes du Royaume, lui serait d’un grand soutien en cas de nécessité.
Il espérait que leur long voyage lui permettrait d’acquérir ne serait-ce qu’une partie de tout son savoir.
Juste derrière eux suivaient Bigbosspower, écuyer de la Licorne, et son épouse Dame Magdeleine, apprentie des Dames Blanches.

Ils venaient à peine de traverser la frontière transparente qui séparait la Champagne de la Bourgogne, qu’au second matin de leur chevauchée, ils aperçurent les remparts de Tonnerre.
Ligne emblématique qui permettait à chacun des deux Duchés de se différencier l’un de l’autre.
La Bourgogne, ses vins et ses charcutailles … C’est là tout ce qu’en connaissait Ethan de ouïe dire, n’y ayant jamais mis les pieds auparavant.

Ils pénétrèrent aisément au sein de la cité bourguignonne qui semblait n’attendre que leur arrivée.
Bien que l’heure soit des plus matinales, bon nombre des concitoyens étaient déjà rassemblés.
La fête en l’honneur du Roy battait déjà son plein.
Sur la grand place, se tenaient divers jeux et artistes tentant d’attirer l’attention des badauds.
Quel accueil ! A croire que la visite du Roy motivait même les plus récalcitrants.

Ethan n'avait jamais vu autant de personne réunies de sa vie entière, hormis sur les champs de bataille. Ces derniers étaient des lieux bien moins accueillants et bien moins emplis de visages souriants, bienveillants ou de cris de joie. Ses oreilles étaient plus coutumières du fracas des armes et des hurlements de douleur.
Il ne connaissait que la solitude des chemins, de sa médiocre condition, de l’éloignement de ses quelques proches …
Il n’avait connu que la furie des guerres et la peine de la perte de ses frères d’armes morts aux combats.
Lui, le ténébreux comme on le surnommait parfois, se retrouvait tout à coup plongé dans un univers qui lui était totalement inconnu.
L'écuyer était absolument désorienté par cette "nouveauté" incongrue.

La foule s’écartait devant leurs chevaux, livrant passage à la cour.
Déjà, les gens s’agenouillaient derrière eux, rendant hommage à leur Souverain.
Pas de répit pour les Licorneux, ils n’étaient pas là pour s’amuser, mais pour veiller à la sécurité du Roy.
Le regard d’Ethan parcourait chacune des personnes devant et autour d’eux, il épiait tous gestes ou regards susceptibles d’être belliqueux.
Il ne manquerait plus qu’il y ait une tentative d’attentat !

Enfin parvenus à l’endroit qui semblait être celui du rassemblement de l’escorte, Ethan sauta de cheval.
Il s’empressa de planter l’étendard, veillant déjà à ce que la populace ne se rue sur le Roy.




Même si sa garde rapprochée veillait sur lui, ils ne pouvaient avoir l’œil partout.
En fait, il était plus aisé de voyager sur les chemins que de contenir une foule …
Cela l’oppressait tellement que déjà sa main se portait sur la garde de son épée … un réflexe …
Il respira profondément … sentir le danger potentiel plus que le voir …
La journée allait être bien longue …

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Sylvin
Sylvin, curieu de voire enfin le suzerin pour lequel il sait temps battut autrefois s'aprocha d'un des gardes qui maintenait la foule avec sa lance mise en travers.
Hey! Vive le roi! Vive la couronne! Vive le Berry!
Sylvin se dit tout a coups que la foule hurlante aurais raison de sa voix. Il abandonna et se contenta de regarder seulement. Tout a coup, un visage familier lui apparut. Un visage qu'il vit mainte et mainte fois au cour de nombreuse bataille. UN visage qui pourtant ne le vit jamais se battre pour son honneur. Newtown.
Hey! Vive Newtown! Courageu gars va!
Sylvin tais heureu de voire qu'un homme d'honneur comme Newtown pouvait être aussi peaumé en bourgogne que Sylvin lui même. Comme quoi, la différence entre un officier etun soldat ne tient parfois qu'a un fil....
E_newton
Hey! Vive Newtown! Courageux gars va!

Hein ? Quoi ? Qui donc l’apostrophait ainsi au milieu de cette foule inconnue ?
Ethan scruta l’assemblée populaire avec plus d’attention, espérant y découvrir un visage familier …
Mais rien ! Avait-il rêvé ? Était-ce son imagination qui lui jouait des tours ?
Il est vrai que les événements de ces derniers jours l’avaient quelque peu éprouvés, mais de là à lui donner des hallucinations …

Souvenir de l’agression … le choc … la douleur … les maux de tête …
La faim inexpugnable qui l’avait tenaillée pendant deux jours entiers …
Ses forces amenuisées et qu’ils n’avaient pas encore entièrement recouvrées …
Le déshonneur personnel de s’être ainsi fait brigander sans même avoir pu répliquer à l’attaque du vil couard …
Quelle ironie du sort de se savoir si faible devant l’adversité …
Lui qui avait combattu et défait tant de valeureux guerriers sur les terres bretonnes.

Courageux gars, avait dit la voix qu’il n’avait pas reconnue …
Qu’avait-il donc de courageux en fait ?
Rien ! Rien de plus qu’un autre.
Il n’avait fait qu’honorer son serment, et défendre sa propre vie.
Aucun courage en cela, aucune gloire à en tirer.

En cet instant il se remit à douter …
Et si quelqu’un profitait de la cohue pour attenter à la vie du Roy ?
Et si comme, pendant son voyage, un brigand attaquait par traitrise ?
Comment prévenir cela ?
La Garde Royale était-elle suffisamment entraînée pour cette mission ? Était-elle prête à toute éventualité ?

Il fronça les sourcils, fermant à demi les paupières, ne laissant passer que la luminosité nécessaire pour lui permettre d’étudier un à un chacun des visages devant lui.
Imperceptiblement il avançait, se rapprochant petit à petit de la Cour …
Il s’avançait vers le Roy, qu’il ne connaissait pas par ailleurs, non pas pour le voir, mais pour s’assurer de sa protection.
C’était là sa mission ! Le protéger coûte que coûte, même au péril de sa propre vie si …
Trois mots prononcés quelques mois plus tôt traversèrent son esprit, trois mots que seuls quelques initiés ou ceux tombés sous leurs épées connaissaient : Justice et Bravoure !

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Vaxilart
Le Duc de Bourgogne espérait que tout se déroulait bien à Tonnerre. Lui restait à Dijon pour superviser les festivités qui s'y organisaient. Il entame donc une lettre d'accueil au Roy.

Citation:

Vostre subliminale Grandeur!

Nous, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne, Baron d'Auxonne, et fier vassal de vostre Royauté, vous salue bien bas!

Nous espérons que votre voyage est des plus agréables, et que la ville de Tonnerre vous plaira! Elle n'est certes pas aussi grandiose que vostre personne, mais nous espérons de tout coeur que vous vous y plaisiez le temp de votre séjour parmi nous!

À Dijon nous préparons festivités afin d'accueillir comme il se doit notre Seigneur à tous! Et espérons qu'éclairer par votre Aristolicienne personne nous pourrons apprendre tout ce que vous voudrez nous dire!

En espérant une future rencontre,
Vostre dévoué,
VostreVassal Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne et Baron d'Auxonne.


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Duc de Bourgogne, Baron d'Auxonne.
Zalina
La route depuis les Flandres avait été tranquille. Encore une fois, trop tranquille pour Zalina.
Elle arriva entière et sans la moindre égratignure en Champagne où elle retrouva Ethan, Bigboss et le reste de la joyeuse bande qu’elle devait accompagner pendant plusieurs mois. Une petite promenade de santé qu’elle aurait bien cédée contre une bonne bagarre. Mais il faudra faire avec. Qui sait, si les Lucioles et les Bretons n’étaient pas parvenus à la tuer, peut être qu’une petite rencontre lors de cette escorte y parviendrait. On pouvait toujours rêver.

En silence, elle s’était mise en route au coté d’Ethan et de l’étendard de la Licorne ce matin là. Le jeune écuyer gérait parfaitement le groupe et elle le laissa se charger de tout, se contentant de veiller discrètement, au cas où.
Direction Tonnerre à ce qu’on disait. C’était le programme en tout cas. Alors en route pour Tonnerre… Route bien tranquille encore une fois. Les remparts furent en vue sans la moindre rencontre un peu piquante. Tant mieux pour la Cour, moins bien pour la Peste suicidaire.

Tonnerre…
Première visite dans cette ville où ils devaient passer une journée de repos. Enfin repos, façon de parler. La Cour n’était pas là pour des vacances. Mais pour l’escorte, les remparts d’une ville étaient rassurants. Moins de risque d’attaques que la nuit précédente et des maréchaux pour assurer la protection. Zalina allait donc pouvoir prendre une soirée de repos… en taverne bien sure. Ca tombait bien, les réserves prises au départ de Marchiennes commençaient à s’épuiser.
Ville vivante et pleine de festivités organisées pour sa Majesté et sa Cour. La Peste soupira et continua son chemin. Ce n’était pas pour elle que tout ces gens étaient rassemblés et plus vite elle se trouverait à l’écart avec une bonne bouteille, mieux ce sera.
A voir Ethan porter la main sur sa lame, lui aussi aurait besoin d’une bonne bouteille. La nervosité du jeune homme la fit sourire une seconde. Puis elle reprit son sérieux et son regard sombre.

Hey! Vive le roi! Vive la couronne! Vive le Berry!

Berry ? Fichtre. Il fallait qu’elle revoit sa géographie au plus vite. Depuis quand Tonnerre se trouvait il en Berry ?
Zalina fixa l’homme qui s’était écrié. Avait il trop bu ? Ah moins que ce soit elle. A peine une bouteille en deux jours. Ce n’était pas tant que çà.
La nervosité grandissante d’Ethan la sortit de ses réflexions. Au fond, peu importait que ce soit la Bourgogne, le Berry ou une autre province. La mission avant tout, où que ce soit.
Elle suivit son Frère du regard mais ne vit aucun danger imminent et préféra rester un peu à l’écart pour garder une vue d’ensemble.

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Narlot
Le connetable de Bourgogne, Narlot, était biensur présent dans la foule. Il s'était rendu à Tonnerre pour y accueillir sa majesté le roy de France. La général de Bourgogne avait aussi fait le chemin, et ne devrais tarder à arriver. Tous deux avaient fait le déplacement, car étant chargé de la sécurité de sa majesté et de sa cour durant son séjour, ils feraient la route avec eux, et seront donc les représentants, jusqu'à Dijon, du conseil et de son duc Vaxilart.
La venue de ce convoie des plus prestigieux fut en amont une grosse mise en place de la part du conseil. tant au niveau de la sécurité, que du déroulement du séjour. Tous minutieusement préparé, La cérémonie d'accueil avait commencé. Le connetable droit comme un i, revêtis de son plus bel apparat, jonglait entre la plus grande anxiété, à la plus grande des joie. Surtout que de surcroît le roy et sa cour faisait l'honneur à la Bourgogne d'y faire halte en premier lieu. C'était une occasion unique, et Narlot était impatient de rencontrer le roy ainsi que sa cour. Il attendit de les apercevoir sortant de l'éblouissante escorte qui les accompagnaient, avant de s'agenouiller devant sa majesté

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- Connétable de Bourgogne
Armoria


Un autre étendard, celui-ci tout près de celui du Roy. Celui du fils, de taille moindre que celui du père, mais néanmoins plus imposant que les autres présents dans l'escorte. Et pourtant, le seul mâle Mortain se trouvant dans la voiture du souverain était un enfançon aux joues rondes et au calme babil.

Tandis que la troupe se rapprochait de Tonnerre, Armoria se faisait intarrissable quant aux nombreux charmes de la Bourgogne, commençant par Tonnerre, seconde ville bourguignonne où elle avait vécu.

Le Roy semblait écouter, mais elle savait qu'il était parfois absorbé par de profonds sujets de réflexion qui s'emparaient de lui tout entier. Qu'importait : elle parlait de sa Bourgogne, et cela faisait sa joie. Et puis, peut-être, après tout, écoutait-il ?

Elle avait souvent songé, depuis la naissance de ce projet de tournée, aux incessantes invitations adressées à ce Roy sage et réfléchi derrière lequel elle avait du mal à voir l'homme. Dieu qu'il fallait monter des marches, pour s'en faire entendre, songeait-elle dans ces moments-là, amusée.

Ils passèrent près de la Fosse Dionne, et elle la lui montra, enthousiaste.

Afin de finir par se taire un moment.

Sinon, il va préférer rentrer à pied à Paris plutôt que de m'entendre, se dit-elle.

Cachant un petit sourire derrière sa main à cette idée, elle se tourna vers l'ouverture de la portière pour saluer les villageois qui leur faisaient signe.

Tonnerre s'était mise en beauté pour son Roy.

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[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Vivelavie6
Lundi 30 Septembre 1456 à 14h30

Il était grand temps que les préparatifs se terminent.

Vivelavie avait eu le plaisir de rencontrer quelques membres de l’escorte royale au cours de la semaine précédente.

Depuis la visite samedi de Sa Grâce la Princesse Armoria, elle ne voyait plus les heures défiler tellement il y avait de choses à faire, à organiser, à penser.

Et dire qu'elle s'était trompée de parfum... Pourtant cette odeur de vanilleétait inoubliable. "De la lavande"... elle avait dit "de la lavande"
C'est quand elle vit la Princesse froncer le nez qu'elle s'était aperçue de son erreur.
Les maladresses se sont enchaînées en quelques minutes.


Avant tout avertir les Tonnerrois de cet évènement qui allait bouleverser la quiétude de la ville.
Voilà qui était fait.
Après avoir demandé quelques renseignements au Duc de Bourgogne en personne (mais quand on reçoit le Roy, on ne craint plus d’écrire au Duc ), mardi matin à l’aube elle avait envoyé le courrier municipal hebdomadaire annonçant le programme du déroulement des deux journées.

Elle savait, du moins elle l’espérait, que les notables de Tonnerre étaient eux aussi en train de donner des ordres à leurs valets pour que les chambres soient les plus confortables possible afin d’accueillir leurs hôtes.

Elle avait vu passer quelques sangliers, des tonneaux de vin, des paniers entiers de fruits venant de leur beau verger. Quelques Tonnerrois de retour de voyage avaient apporté des poissons. Les maraîchers déposaient leurs récoltes devant les portes de la mairie chaque matin.

Quelle effervescence !
En taverne on ne parlait plus que de ça…
(on va faire comme si)

Entre les aller-retour du château à la mairie, quelques passages à l’église pour assister à la célébration du baptême de deux amies inséparables, la rédaction de ses courriers, les approvisionnements du marché et les questions de ses administrés, Vivelavie était emportée dans un tourbillon.

Ce n’est que le soir, lorsqu’elle retrouvait les bras de son tendre Aioren, (qui lui aussi était fort occupé depuis qu’il avait été nommé porte-parole au conseil ducal) qu’elle pouvait souffler un peu.
Mais les interrogations ne tardaient pas à refaire surface.


Ai-je pensé à tout ?
Comment dois-je faire ?
Mon Dieu, je ne savais pas qu’il fallait faire une révérence...
A qui ? Comment fait-on ?
Les serviteurs seront-ils à la hauteur ?
Y aura-t-il assez de victuailles, de vin, de bière ?

AU SECOURRRRRRRRRRRSSSSSSSSSSSSSSSSSS !


Elle se réveille en sursaut, et se lève brusquement.
Elle ne s’est pas rendue compte que la fatigue a eu raison de son énergie d’habitude toujours débordante.

Il reste tant à faire…
J’ai perdu trois heures.


Elle sort de la mairie et court vers la petite cabane isolée dans laquelle ils habitent depuis deux ans et demi au 9 Chemin des Clématites dans le quartier de Jennine.

Demain ILS seront là, je n’ai pas encore essayé ma nouvelle robe, mes cheveux sont dans un état !!


Aioren ? Où as-tu mis ta nouvelle chemise ?
Tes cochons se sont enfuis dans la bergerie !


Vivement vendredi…
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Bléicultrice, bergère
Tisserande aux doigts de fée

PACSEE à Aïoren le 28/02/1454
Je porte son nom depuis le 14/05/1454
Nos champs, et mes moutons complètent notre bonheur


Actuel maire de Tonnerre - Tribun du 21 juillet au 21 août 1456
Vivelavie6
Lundi 30 Septembre 1456 à 23h30

Un dernier contrôle avant d'aller se coucher.
La nuit sera courte, elle ne sait pas si elle trouvera le sommeil.

Aïoren a retrouvé sa chemise et une nouvelle cape cousue de fils d'or et d'argent a été déposée dans sa garde-robe.

Quelques Tonnerrois discutent encore en taverne, comme chaque soir.
Dans quelques heures la vie du village sera complètement bouleversée.

Le duc Cardinal ne sait pas encore quelle tenue revêtir

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Tisserande aux doigts de fée

PACSEE à Aïoren le 28/02/1454
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Actuel maire de Tonnerre - Tribun du 21 juillet au 21 août 1456
Vivelavie6
Mardi 1er Octobre 1456 à 6h30

Le GRAND JOUR est arrivé.

Vivelavie s'est réveillée à l'aube, le village est encore calme.
Hier soir, le père Casim a refermé les portes de l'église. De passage à Tonnerre pour parfaire ses connaissances à la bibliothèque universitaire, il avait accepté de prolonger son séjour pour célébrer les baptêmes de deux amies.

Une idée jaillit dans l'esprit du maire.
Et si je profitais de la présence du Roy ou d'un membre de son escorte pour solliciter leur Haute Bienveillance.

Tonnerre n'a plus de curé depuis le mois d'Août et, malgré toutes les démarches, les nombreux courriers, aucune réponse favorable n'avait été apprortée.

Les Tonnerrois perdaient tout espoir et se réfugiaent en taverne pour y trouver quelque réconfort.

Après tout, qui ne risque rien n'a rien
Elle est comme ça Vivelavie, elle ne baisse jamais les bras, surtout pour les nobles causes.

Sans perdre une minute elle retourne vers la mairie pour accueillir ses hôtes

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Actuel maire de Tonnerre - Tribun du 21 juillet au 21 août 1456
Vivelavie6
Vivelavie est contente ce soir. Elle a eu le grand plaisir de trinquer au LOGAN avec quelques membres de l'escorte du Roy.
Intimidée au départ, elle fut très étonnée de voir la simplicité avec laquelle ils prenaient part à la conversation.

Son amie Vannat, très naturelle comme à son habitude avait beaucoup contribué à détendre l'atmosphère.

Elle se souviendra longtemps du curé Trécit évoqué par Theclipp quand elle a expliqué les difficultés rencontrées pour trouver un curé.
Une bonne partie de rigolade s'en était suivie.

Malheureusement les tonnerrois n'ont pas eu la chance d'apercevoir le Roy.
Demain peut-être ?

Pour l'heure elle va se coucher. La journée de jeudi s'annonce encore bien remplie

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Bléicultrice, bergère
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Actuel maire de Tonnerre - Tribun du 21 juillet au 21 août 1456
Erwany
De passage à Tonnerre, Erwany avait entendu les villageois parler de la venue du Roy et de la Princesse.

Le jour dit, elle était dans la rue essaynt de se frayer un passage parmis toutes ces grandes gens!!"Par Aristot, pourquoi ma mère m'as tu faite si petite"

Elle sautait aussi haut qu'elle pouvait et entrapreçu la chevelure de son souverain
"pfff pas de chance!"

A sa suite elle reconnu l'étandard de la princesse, elle avança un peu et prit une échelle qui trainait par là et monta dessus.
Elle pu ainsi voir combien la princesse était jolie, elle cria parmis la liesse de la foule
"VIVE LE ROY VIVE LA PRINCESSE"
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vagabonde aimant la vie
Magdeleine
Regroupement avait été fait à Sainte-Ménéhould avant que le long convoi ne se mette en route. Former les groupes, donner le signal du départ…
Seule Dame Blanche dans une lance de Licorneux, le trajet qui avait suivi lui avait permis de faire connaissance avec ses compagnons de voyage. Enfin avec deux d’entre eux, puisqu’elle connaissait déjà le troisième. Son époux.
Leur appartenance respective à des Ordres Royaux leur avait permis de se retrouver après de longues semaines de séparation, mais malgré cela, ils gardaient une certaine distance, le silence flottait entre eux… Il y avait trop de non-dits entre eux, d’interrogations non formulées, de réponses non apportées, et les circonstances ne se prêtaient pas aux effusions.

Une longue colonne s’étendait sur le chemin, chevaux, voitures, intendance. Mais Mag la devinait plus qu’elle ne la voyait, le groupe auquel elle appartenait ouvrant la marche.
C’est lors de la première halte au nord de Troyes qu’elle avait pris conscience de l’ampleur du convoi. Autant le village de tentes dressé devant Sainte-Ménéhould ne l’avait pas étonnée plus que cela, autant il lui avait paru impressionnant lors de leur arrêt en rase campagne.

Enfin, à l’aube du deuxième jour, les murs de Tonnerre s’étaient précisés à leur regard.
Premier voyage en Bourgogne pour l’orléano-champenoise, ou champeno-orléanaise, elle finissait par ne plus savoir, partageant son temps entre les deux Duchés où elle avait des attaches, quand elle n’était pas en mission pour les Dames Blanches.
L’étendard de l’Ordre auquel elle appartenait, de sinople à la dame d’argent, était déployé et flottait au rythme du pas de sa monture alors qu’ils pénétraient dans la ville. Ville en liesse, la visite du cortège royal était un événement. Les villageois s’étaient déplacés nombreux pour accueillir le Roy et sa Cour et les acclamations fusaient.

Enfin, le meneur de son groupe donna le signal d’arrêt. Elle se laissa glisser de sa monture, et alla planter fièrement l’oriflamme des Dames Blanches à côté de celui de la Licorne.



Les quelques pas qu’elle fit lui dégourdir quelque peu les jambes, et elle se prit à espérer un bon bain chaud qui détendrait ses muscles. Mais là n’était pas le moment. Pour l’heure, elle devait veiller à la sécurité du Roy avec ses compagnons.
Elle revint auprès de son groupe, main comme négligemment posée sur le pommeau de son épée, œil aux aguets. Les deux, même.
Si la mission semblait moins risquée en apparence que d’autres qu’elle avait menées, il n’en restait pas moins qu’elle devait rester vigilante, ne pas se laisser distraire.

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L'avenir est plus précieux que tout le passé
Mariealice


Retour à Tonnerre. Si elle avait entendu parler de cette ville maintes et maintes fois par Nebisa et ne s'y était jamais rendu il y avait encore une semaine, depuis les allers retours avaient été fréquents.

Juchée sur Alestria et non point enfermée dans un coche, Marie cheminait aux côtés de celui qui portait ses couleurs et dans lequel se trouvaient ses enfants et leur nourrice, Flaiche non loin.

Impossible pour elle de tenir trop longtemps en vase clos, même si plus confortable que de tenir en selle des heures durant.

Le convoi avait quitté Sainte Ménéhoulde deux jours auparavant et s'enfonçait donc en terre bourguignonne.

Un regard au paysage qu'elle avait déjà vu à l'aller, un autre sur les personnes présentes en son champ de vision, salut de la tête au passage.

Enfin le terrain choisit pour le campement se dessina devant leurs yeux et la jeune femme put admirer que les tentes avaient commencé de fleurir un peu partout.

Le besoin de marcher un peu et d'étancher une gorge rendue sèche par le voyage lui fait presser le pas de sa monture.

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Zalina
Les tentes se montèrent rapidement autour des différents étendards.
Zalina garda encore le Roy et sa Cour à l’œil jusqu’à ce qu’ils soient tous bien installés. Puis elle les laissa aux bons soins des gardes Royaux et Ducaux. Sans un minimum de repos, ses nerfs ne tiendraient pas jusqu’au terme de ce voyage et c’est elle qui risquait de tuer quelqu’un simplement parce qu’il parle trop fort à son gout.

Une fois toutes les personnes à protéger en sécurité ou suffisamment entourés pour l’être, la Peste prit la tangente à la recherche d’une taverne où trouver de quoi boire au moins toute la nuit.
Expérience ou habitude, le lieu fut facile à trouver et à piller. Elle ne descendit de sa monture que le temps de faire le plein d’alcool et vider une partie de sa bourse. Quelques achats de pains sur le marché avant la tombé du jour, histoire de compenser un minimum le liquide et sembler un peu sobre, puis elle rejoint l’étendard de l’animal mythique.

Les toiles semblaient être sorties de terre par magie, ou sorcellerie, durant son absence. Elle les regarda un instant avant de mener sa monture au pré. Un peu d’eau et de foin pour l'équidé, et enfin sa soirée de repos.
Pas de tente pour la Peste. Elle préféra s’assoir en tailleur au pied de l’étendard, sa cape sur les épaules et les bouteilles sous la main. Elle se força à manger un peu de pain et entama sa soirée de rêve. La nuit à la belle étoile la changerait un peu de ses nuits habituelles.


Nom d’une pipe… Que les catacombes de Ryes vont me manquer pendant ces sept mois…
Ca va être long.

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