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[RP très très fermé, limite renfermé] Quand les souris rient

Erikdejosseliniere
... Les escargots dansent !

Soyons fous, et n'hésitons pas à le dire, le vieux machin tri-dukifié -un peu à la manière d'une momie, dans son éternel retour, version VII ou plus si affinité- n'avait nulle idée en tête, tandis qu'il avait affirmé à son fils que Paris et son Palais du Louvre serait son but ultime, ses ruelles étroites, ses coupe-gorges, ses péripatétiputes, ses jongleurs, son Levan couché, ses feudataires debout, ses Pairs assis (cherchez pas, y a pas de jeu de mot, pour une fois, tandis que ses Pairs sécution, ça ne signifie rien, mais c'en est quand même un. CQFD. Ou pas. Si nous avions tout de même fait preuve d'un rien de finesse absconce, pour ne pas oser abstruse, nous eûmes ainsi rédigé : Pair-c'est cul, Sion ! Or, jamais n'oserions telle ignominie, vraiment, non !), ses hérauts idiots (pour la rime, bien sur), sa cathédrale du quasi maintenant siècle, mais nous ne sommes point guide et nous laisserons sur notre droite un modo -ou quasi- et son est-ce mes Raldas de coté parce que, franchement, notre Pair à mieux à faire :

Foutrecul ! A Digoine, Charogne !

Notons que le nom donné par l'éleveur à l'étalon que Corbigny montait était d'une poésie très alternative, ce qui ne l'empêcha point de mener la bête jusqu'au fief proprement dit, prêt à l'arrêt, un bon coup de frein dans les rênes, les épaules en arrières, le dos bien droit, cet arrêt est un burn de première ou nous ne nous y connaissons pas, au point que des étincelles jaillissent des fers de l'animal, et :

Eusaias ! Descend de là ! Le Pair, il a besoin de toi !

Besoin de quoi, nul ne saurait l'exprimer à cet instant précis, mais il est bien connu qu'on ne fait pas attendre un Josselinière, j'espère que les amis de son fils s'en souviendront...
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Duc de Corbigny. A good chicken is a Dead chiken.
Eusaias
« …. Pour les tourangeaux et les normands ! Pour les angevins ? Y’en a plus ! Pour les angevins ? Y’en a plus ! Ce sont des tireurs au cul !* ……. JE NE COMPRENDS PAS CE DESSIN DE M*RDE ! »

Le Balbuzard craquait ? Oui ! Il faut dire que cela faisait trois heures qu’il avait réquisitionné ses plus fidèles serviteurs afin de préparer son nouvel achat. C’est donc au centre du grand salon de Digoine, que le baron recroquevillé sur lui-même, de la poudre sur le nez, les mains et les habits tentait, je dis bien « tentait », de suivre le schéma complexe. Hector assis en face de lui commençait lui assis à être excédé : « Pourquoi ces barbares hérétiques n’étaient pas fichus de faire comme tout le monde ?! »


"Nous sommes des dégourdis,
Nous sommes des lascars
Des types pas ordinaires.
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes les hommes du légendaire. "


Ta Y’eule Guillaume !

Mais je continuais la chanson du Baron !

Ta yeule !

Je confirme ! Le baron te dit aussi : Ferme ta yeule !


Guillaume lui, c'était le benêt du groupe. Lui et son frère jumeau Adalbert avaient été engagés pour veiller sur la grande porte la nuit, il faut dire qu'ils avaient le gabarit d'un boeuf de Charolles. Si Guillaume était bête, son frère lui était rusé et perfide à souhait et c'est surtout de lui qu'avait besoin le balbuzard pour l'heure.


Tu mettrais ça comment Adalbert ?

Je ne sais pas ! Je ne trouve pas les croix dans la boite. Puis j'n'aurai jamais mis un écu dans pareille foutaise !

J'ai compris on se passe de tes commentaires ! Prends plutôt ton frère et allez voir si tout se passe bien au moulin ça nous fera des vacances.

Se tournant vers le dernier des sbires :Victor, tu comprends quelque chose toi qui est moins bêTE QUE LES DEUX AUTRes

Je crois que si je disions ce que j'en pensions, vous me diriez d'aller voir le Moulin. Alors, je croyons ben que j'allions accompagner les deux frères.

Pendard ! Hector dieu merci toi tu m'abandonnes pas.


Qu'elle est la cause de leur maux me diriez vous ? Oh une simple boite en bois dans laquelle se tenaient tous les ingrédients pour fabriquer les plus belles retrouvailles entre un père et ses enfants. Du moins, c'est ce qu'avait avancé le contrebandier lorsque qu'Eusaias avait dit chercher un cadeau digne d'un père à ses enfants qu'il n'a pas vus depuis longtemps. « La camelote » de son nom de marchand ambulant et non déclaré avait promis que c'était simple comme « bonjour » et que les chinois avaient tout noté les instructions. Hélas-non pas sans hélice- il y avait un os, Eusaias ignorait comment dire bonjour en chinois ce qui rendrait la tâche bien plus ardue.


Mais c’était l’œil brillant d’excitation et la bourse totalement vide, que le baron était rentré avec ses « fleurs de fumée ou de feu » sous le bras. A Digoine, l’œil brillant avait fait place aux grincements de dents, « les instructions » en chinois étaient bien trop complexes.


Eusaias ! Descend de là ! Le Pair, il a besoin de toi !


Foutre dieu…

Le regard au ciel : Merci. Le balbuzard retrouvait le sourire, il allait pouvoir laisser le chantier aux mains d’Hector sans passer pour un tire-au-flanc. Le labeur touchait à sa fin

« Désolé Hector le devoir m’appelle » Avait il argumenté avec un index raide tendu vers le ciel. De mauvaise foi me direz vous ? Non si peu...


Ventre-saint-Gris ! Corbigny mon ami j’arrive !


Ce que fit, avec grâce et noblesse, malgré les invectives d’Hector. Une escapade avec le Paix-Pair était bien plus motivante que de passer la journée dans le salon recroquevillé sur une fumisterie chinoise.


* Chanson tiens voilà du boudin "revue"
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Erikdejosseliniere
Pinaise et foutrequeue ! Le baron est bien là, et, franchement, pas qu'on veuille causer à sa place mais je crois qu'il en marde des tonnes ! Le vieux machin tri-dubêtifié en était là de ses intenses réflexions lorsque :

Ventre-saint-Gris ! Corbigny mon ami j’arrive !

Une si prompte réponse, cela valait bien une descente de canasson -mais où qu'il est déjà, le marche-pied vivant ?- va falloir une fois de plus qu'on fasse tout soi-même ! Si c'est pas Zeus possible de ne plus pouvoir compter sur la valetaille. Une honte ! Pour un peu, on mettrait une gosse à la tête de la Bourgogne... Le truc impossible, vraiment.

Hop, dans un style soupe et dégagé, le tri -vieux, mais pas impotent- est pieds à terre, braillant :


Ouaip Digoine ! Rapplique ! On a un Royaume à prendre !

L'image est sans aucun doute excessive, surtout que la prise en question doit inévitablement se passer en taverne, mais pour le motiver, le Saias, faut bien un minimum...
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Duc de Corbigny. A good chicken is a Dead chiken.
Eusaias
Menton relevé, pointe du pied en avant relevé également. Talon qui claque en premier sur le sol, normal car à Digoine est dans la place et qu’il n’y a qu’une façon de marcher et c’est évidemment celle là. Et bien oui ici dans la troupe, on a des borgnes mais pas de jambe de bois. Du moins, si une… dans le jardin à Sémur, mais celle là faut pas trop en parler. Mais dans la tête balbuzaresque ce n’était point de pas et de jambe qu’il était question mais de nez ! Oui madame, il en fallait du nez pour pas se faire prendre par l’imPAIRtinant.

Les plans diaboliques du Tri se travaillaient tous en taverne et quand venait le soir, la bouche baveuse et le regard allumé ils n’avaient pas avancé d’un poil. Oui de plus le Tri bien que sélectif savait être bon avec ses proches. Le pair étant riche comme… non pas le Roy, tout le monde sait que le Roy est le plus pauvre des nobles du Royaume, mais riche comme…. Comme le tri, les « planifications » duraient longtemps ! Sans doute l’expression « l’avenir c’est le Tri » avait trouvé naissance à cette époque lors d’une discussion qui portait sur qui pourrait supporter financièrement une prochaine guerre.

Regardez, bonne gens et petit peuple, ce qui fait qu’un noble peut faire des économies ! Peut être que grâce à cela vous vous élèverez un jour et de l’état de bouseux sans le sou, vous deviendrez artisan qui crève la dalle ! Après faut pas rêver, pour devenir noble c’est une autre paire de manche.


Mon Erik ! Mon ami mon frère !

Hop petite étreinte pour, d’une main rapide, tâter LA bourse du pair. (J’ai bien noté LA, car de toute évidence c’est celle pleine d’écus qui nous intéresse) Désormais, nous savons qu’il l’a bien pleine et qu’en conséquence le balbuzard fera exprès d’oublier la sienne, car il n’y a pas de petite économie !

Comment vas-tu vieux frère ? Tu veux rentrer le temps de m’expliquer ?

Puis en un éclair ( c'était le mot) un BAAAAAAANNNNNNNGGG avait retenti dans le salon, suivi d’éclats de verres. SCCCCCHHHHHHHHHHHHHwwwwwwiftt ça avait fait dans le ciel pour finir par un BOOOOUUUUMMMM dans l’un des fenils du domaine.

Fichtre de m*rde ça a marché ! S'étonna le balbuzard. Et de l'etonnement il passa à l'inquietude.... C'est parti du salon...

Une forte odeur de poudre et de brûlé s’élevait dans les airs.
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Erikdejosseliniere
Cooooool !

Comment vas-tu vieux frère ? Tu veux rentrer le temps de m’expliquer ?

Expliquer... Expliquer... Il voulait bien, le Pair plexe, expliquer des choses au bidule, en mettant le machin en face du truc, mais tout de même : expliquer quoi ? Déjà qu'il ne savait même pas ce qui l'avait amené là, en dehors de son cheval, cette Charogne. Mais on est noble du vivrement ou l'on n'est pas -quand on pense qu'il n'avait obtenu son duché que par la faute de ces fichus bourguignons ayant par trois fois de suite voté pour lui, ça fait quand même froid dans le dos- or donc, si on se la ramène chez un noble, même seulement simple petit rien du tout de baron, limite trou du fondement, on a son respect de classe, pas comme si on s'adressait à un juge de kedale, éminent politologue de mes arfouilles, tout de même. Aussi : une raison !

Vieux goupil* de mes arpions ! Tu es là !

Hésitant...

Oui ! Un machin à prendre... Et des femmes qui nous font souffrir ! J'ai vu ta Nore en mariage... On s'est croisé, mais sans se causer... Franchement, c'est quoi c't'histoire ? Je lui donne pas deux semaines pour s'ennuyer, et regretter notre principauté !

Très prétentieux :

Je vais m'en aller montrer du pays à Marie si ça continue, nan mais des Zeus !

On peut fort bien être Pair, tri-Duc, Bi-Père, monogame et ne pas en mener large devant c'te bonne vieille Marie-Alice. Pis, si vous n'en pensez pas moins, envoyez vos dons à "Levan inactif, poste très restante, Palais du Louvre, Paris". Zutflute alors !

*[NdlR : le chacal est encore fort mal connu en ce temps là]
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Duc de Corbigny. A good chicken is a Dead chiken.
Eusaias
L’histoire du mariage ? Hum…. Laisse-moi réfléchir. Oh je me souviens !

Et le Balbuzard de son air le plus sage :

« Le mariage apparaît pour la première fois comme l'un des sacrements, à côté de l'eucharistie, de la pénitence et du baptême, dans un décret du pape Lucien III contre les hérétiques, en 1184. Son décret, lu sans doute au concile de Vérone, sera reproduit dans plusieurs collections canoniques et suivi d'autres professions de foi similaire.

C'est au IVe concile du Latran que le mariage est mis en exergue comme l'un des sept sacrements et défini comme l'union de deux volontés plus que comme celle de deux corps. Cela signifie que le mariage ne peut être dissout que par la mort. Les bans deviennent obligatoires.
Les décrétales de Grégoire IX, en 1234, consacrent l'intégration du mariage aux sept sacrements de l'Église.

Avant le concile de Trente, la forme canonique du mariage est le mariage consensuel, qui ne demande pour être valide que le consentement des époux, et n'exige pas la présence d'un prêtre »
*

Puis tiquant : Pourtant tu es marié…. Tu devrais savoir non ? Sinon tu as vu la belle bleue ?

Quoi il avait zappé le passage sur Nore – j’adore- ? Ben ouais, c’est plus facile que de passer pour l’idiot qu’a pas gardé sa promise et pour ce qui est de Marie…. Il préférait aussi ne pas lui tenir tête, la dame n’était pas « l’ouragan » pour rien et par la même occasion sa Reine de Suze. Il aurait bien volontiers fait sa XXXXXXX (nous tairons le nom) et baver sur tout le monde. Que Nore avait pris des rides, que le marié était boudiné dans son costume et qu’en plus on dirait un vieux, mais non il ne fera pas sa XXXXXX. Revenons d’ailleurs à la belle bleue qui commençait à faire crépiter le foin, mais aussi les poutres du toit du fenil qui avait eu la joie de l’abriter.

Bon les traine-la-patte et les loqueteux on va chercher des seaux d’eau sans plus trainer et on m’éteint ça avant que tout le Morvan parte en fumée ! Et Hector, où est Hector ?

Le dit Hector fumant et fulminant pointa son nez roussi, ou plutôt noirci, par la nouvelle ouverture du salon qui se tenait à la place de vitraux de chez « latriple » -car il n’y en avait pas deux.

Ha mon bon Hector tu es vraiment un génie, mais la prochaine fois tu pourras installer cela dehors ? Non mais là on passe pour je ne sais pas quoi devant le Pair, alors qu’on n’est quand même pas des quand-mêmes. Enfin, je voulais doubler ta solde pour ta réussite, mais vu les dégâts, tu vas me devoir des lovés. (ouais on prend un peu d’avance sur l’époque c’est ça être pionnier !)

Il prit le chemin, non pas de croix, du château (ben oui il venait d’inviter le pair à rentrer !), en serrant les fesses, penchant le buste en avant et roulant des épaules. Car une chose était certaine, il fallait avoir la classe dans ce haut monde qu’était la noblesse de Bourgogne.

Allez viens l’ami, on va se jeter un verre de GDO** avant d’établir notre bastion dans un quel conque lieu tavernicol ou autre lupanar.


*source Wikipedia car Wiki est aussi ton ami.
** GDO = Grand Duché d'Occident

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