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[RP] Rencontre au sommet

Baronsengir
Une blanche cape claquant au vent, l'homme marchait d'un bon pas dans les rues de la capitale, le son de ses bottes résonnant tout particulièrement en cette heure nocturne. Il avait préféré autre endroit que son presbytère pour cet entretien. Un lieu où ils pourraient discuter jusqu'à pas d'heure, et où il y aurait de quoi se sustenter.

Le grognement de son ventre vide et le remplissage quelque peu minimal des réserves de sa cuisine avaient certainement plus motivé le clerc qu'autre chose... Tant d'affaires dont il devait s'occuper, il n'avait pas eu pensée pour certains sujets matériels... Soupir. Pourquoi n'avait-il pas réquisitionné quelque garçon de ferme de ses lointaines terres toulousaines pour en faire un domestique zélé? Il avait ses diacres, certes, ...

Le lieu de la rencontre approchait. Petit arrest, énième recoiffage de la chevelure, ... Il était bel et bon, mais un peu de perfection en plus ne faisait de mal à personne. Il entra dans l'auberge, saluant d'un signe de teste le tenancier et s'installant à une table loin de l'entrée et d'éventuels bruits de la rue. Quoique vu le quartier choisi, il ne risquait pas d'il y avoir ribaudes ou rixes entre soiffards. L'établissement revenait un peu plus cher qu'ailleurs, mais on y était tranquille, et surtout bien nourri.

Il se fit violence pour ne rien commander et attendre celui avec qui il s'était entretenu par nombre de missives.

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Mimmome
Le délicieux Beau Parleur, toujours habillé de la façon la plus convenable et correcte, mais surtout, il était, comme toujours élégant : habillé avec des habits riches, couverts de bagues brillantes à souhait . Toujours suivi par son valet derrick, il voyageait dans les routes de Bourgognes. Ce jours là, pourtant, il avait un endroit ou aller trouver quelqu'un . Le curé de Dijon. Dans un auberge . A Dijon . Amusant, non?

L'homme en brun ( ouais, le deuil est fini, c'est parti pour le brun et les couleurs fashion, les lecteurs ), avait, ce jour là, une petite faim. Il avait un petit creu, mais celui ci n'était pas du à une réelle faim : non, il avait en fait, une envie de manger une gourmandise . Il pris alors une de ses boites à sucreries et en sorti un bonbon au miel. Il le mit en bouche et laissa lentement fondre cette délice. Mais voici que le carosse s'arreta brusquement et le cocher siffla. Les voicis arrivéS.

Un petit crachin vint couvir la figure de l'éternel Génie dés sa sortie du coche . Celui ci endossa son chapeau et entre directement dans l'établissement, avant de monter en pointe de pied pour voir la totalité de l'établissement . Peu de clients, mais des gens de marques : tous bien habillé, quoi que avec quelque exceptions prés, comme un forgeron couvert de sueur. Mais voici que l'homme en noir vit la personne avec laquelle il avait rendez vous. Il donna quelques sous à Derrick pour qu'il puisse se nourrir, puis jeta quelques pieces sur le comptoirs et ordonna un petit encas pour la table. Le tavernier partit aussitot vers la cave.

Lentement, avec des grands pas, Mimmome avança vers la table de la rencontre . En arrivant, il retira son chapeau, et le pris par dessous son bras, avant de le poser sur une chaise proche. Il tendit la main.


Bonjour, monseigneur.
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Baronsengir
L'homme attablé regardait d'un oeil distrait l'agencement de l'auberge. Et maudissait les effluves de nourriture qui lui chatouillaient les narines. Son interlocuteur allait bien finir par arriver, et cette torture prendrait fin. D'ailleurs, N'était ce pas lui?

Chapeau en chef, l'homme en sombre s'approcha, après s'estre occupé de son serviteur et de l'aubergiste. Devant l'affairement de celui-ci, le blond songea que peut-estre quelques mets fleuriraient bientost sur la table...

Etait-ce lui, en premier lieu? Oui, il s'arresta bien devant le prestre, qui reconnut sans chapeau celui qu'il avait dû croiser à une ou deux reprises à l'assemblée. Main tendue. Il ne savait si son statut de vicaire lui valait du Monseigneur, mais cela ne lui déplaisait pas. Il se leva, politesse oblige. Poignée de main franche.


Le bon jour, maistre. Avez-vous fait bonne route?
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Mimmome
L'homme en brun s'asseya après avoir seré la main du curé. La chaise était un peu dure, et Mimmome n'y pris pas un grand plaisir à s'y assoir, cela va de soi. Un petit signe au tavernier, pour faire apporter les mets, et celui ci pris les assiettes qu'il avait préparé . Durant le court trajet entre les cuisines et la table, le Génie ouvrit la discussion.

Mon voyage fut des plus agréables, ne vous souciez pas . J'ai eu juste à subir un petit crachin, mais je dois admettre qu'il n'était pas si désagréable. Il a fait chaud aujoud'hui.

Le tavernier posa sur la table une soupière et un bout de viande coupé en quatre, en donnant deux assiettes et deux cuillères, avant de repartir , vraisemblablement pour prendre le reste. L'homme leva le couvercle de la soupière et demanda:

Vous voulez que l'aubergiste en apporte un autre?

Le Délicieux Beau Parleur posa le couvercle de la soupiére latéralement à celle ci, en le renversant. Il se déplaça un peu quand le tavernier apporta un plat de jambon et un long bout de pain.

Alors, messieurs, vous mandez fait mander pour le poste de médécin . Vous connaissez ma réputation, au moins?
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Baronsengir
Ils s'installèrent et le blond fut ravi de voir la pitance arriver. Un fumet agréable en sortait.

Non point, finissons déjà cela et buvons. Si la faim nous taraude encore, nous commanderons quelque autre plat de plus de consistance.

S'il fallait payer, autant qu'il fut sûr qu'il n'y ait pas de reste jeté aux mendiants ou aux bestes. Ce n'était pas qu'il était proche de ses écus, le pourtant aisé curé, mais tout de mesme, ...

Il est vrai oui, m'entourer d'un ou plusieurs hommes de médecine me tiendrait fort à cœur...

Permettez?


Il servit son interlocuteur, puis lui-mesme, humant les chaudes odeurs qui s'échappaient de son assiette. L'on a beau avoir faim, l'on pouvait ne pas se montrer rustre. Se préparant à y gouster, il ajouta d'un sourire :

J'ai eu comme l'impression que certains n'appréciaient guère vos opinions, voire votre présence. Mais j'aime à me faire une idée des choses en pensant par moi-mesme, et non en suivant bestement avis extérieurs sans chercher à entendre.

Pause dégustation.

Aussi, l'on est jamais mieux informé que par le premier concerné. Parlez-moi donc de cette fameuse réputation.

Autre coup de cuiller.
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Mimmome
L'homme en noir regarda le curé manger . Il n'avait pas vraiment faim, mais il prit quand meme un bout de jambom et picora un bout par ci, par là, sans vraiment manger quelque chose de consistant. Une question particuliére tomba finalement.

Ah, ma réputation. Eh bien, on ne m'aime pas à cause de plusieurs choses .
Premiérement, je ne supporte pas les sots. Je n'explique pas, je pense que vous comprenez . Surtout sachant le nombre de précieux stupide en Bourgogne.
Deuxiémement, je tiens très rarement ma langue, et ce provoque des vifs désagrements à la majeur partie des nobles de cette contrée. C'est à peu prés tout.


Mimmome se gratta lentement la barbe, en réflechissant pensif. Y avait il une autre raison ? Le fait qu'il étalait de façon incovenable sa richesse? Son impertinence incroyable? Peut etre .

Peut etre certains "grands " ne supportent pas que j'étale ma richesse de façon très évidente, surtout sachant la pauvreté de certains. Vous savez, je suis commerçant dans la laine, et j'ai accumulé des richesses conséquentes. De plus, ma famille possède de nombreuses proprietéS foncières dans le royaume .

Mais enfin, revenons à nos affaires. Vous m'avez fait mander pour que je vous aide d'un point de vue médical, n'est ce pas? Je vous ai apporté mes "maitrises" et mes carte de bienservi. Vous voulez que je vous les montre?

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Baronsengir
Le blond écoutait avec attention. Connaistre un homme par ses propos et non par des rumeurs était toujours matière de grand intérest. Un peu de pain, un peu de viande, ... Et l'attention toute à l'écoute.

Oh je vous comprends parfaitement. J'en ai croisé bon nombre et ne puis vraiment affirmer apprécier leur compagnie.
Quant à votre langue, je serai ravi de l'ouïr déclarer des vérités. Bien que noble, je ne vois aucune raison d'avoir animosité à votre encontre.

Vous savez, nobles ou paysans, clercs ou soldats, j'ai rencontré bien des fats, des ignorants, ou de sombres crétins. Mais heureusement leurs pendants également, et cela compense, croyez-moi, de fréquenter un homme de "sapientia" et de "gnôsis" pour trois ou cinq benests, bien nés ou non.


Signe de main au tavernier lui mandant d'apporter quelque boisson pour faire passer tout cela.

Enfin, à l'occasion, je n'hésite pas non plus à affirmer haut et fort mes idées tranchées, à dénoncer le manque flagrant de quelque rationalité ou l'amateurisme patent.

Vous me parlerez un de ces temps de votre commerce. Quelques idées supplémentaires ne font de mal à aucune fortune.


Le vin coupé à l'eau venait d'estre posé. BaronSengir servit tout en poursuivant.

La médecine, oui, notre pierre angulaire. Bien que je n'en sois pas spécialiste pour un denier, il me plairait de les voir, oui, je vous prie.
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Mimmome
Eh bien, content de savoir que vous etes de mon mesme avis. Enfin, les documents sont en Italien, je vais vous les traduire.

L'homme retira de son gilet un porte-parchemin et l'ouvrit. Il fit tomber les documents que celui ci contenait sur la table. Il en prit un, avant de le déroule. Une forte odeur de safran envahit l'endroit, pour uelques secondes seulements.

Bon, c'est la "lettera de benservito" de un ami "capitan di ventura". Je pense que en France, on appellerait son métier chef mercenaire. Mais la situation en Italie est différente, car aucun état a une armée propre. Enfin, je vous la traduit.

MMMM. A l'intention de tout ceux qui le liront. De la part de Erasmo da Narni, Général-Capitaine des Armées de la Sérénissime, 24 mai 1442. J'atteste que mon ami Marco Ignazio Matteo Maria Orazio MarcErasmo Castello de la Belletiére-Belleville m'a fidélement et très bravement servi en tant que médécin de camp, en sauvant la vie de nombreux de mes soldats, et la mienne une fois. Atteste que je suis très satisfait de son service et je conseille à tout le monde de valoir de ses service... Et caetera, et caetera.


L'homme pris ensuite un autre parchemin, et en l'ouvrant une odeur de sel envahit l'endroit.

Celle ci est mon diplome de spécialisation. Vous voulez le lire? C'est du latin.
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Baronsengir
Le blond écoutait attentivement, sentant avec plaisir les odeurs d'épices se dégageant des documents. Il hocha la teste durant la lecture.

Très intéressant...

Si l'homme avait su prouver sa valeur sur la champ de bataille, les attributions dont il comptait le charger ne devraient lui poser aucun problème, bien que fort différentes. Le bourgeois ne semblait pas adepte de la menterie, aussi le prestre n'avait nulle raison de douter de la véracité des faits.

Il réagit à la mention de latin.


Après longues études, me voilà enfin théologien maistrisant le latin comme il se doit. Par contre, je m'avoue complètement ignorant de la langue transalpine actuelle...

Il me plairait d'y porter œil, en effet. Mais je me trouve dores et déjà fort satisfait de ce que l'on dit de vous .


Il rajouta :

Était-ce éprouvant, le champ de bataille, les morts, les blessés? Et par curiosité, comment donc ces documents dégagent senteurs si particulières?
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Mimmome
Eh bien, voici le document.*

L'homme en noir donna le document en main de l'homme, avec un flegme habituelle à sa personne, avant de commencerà gouter au jambom qui se trouvait sur la table et gouter un peu de vin. Au parfum du vin, il ouvrit la bouche, mais fut interrompu par une question ( pertinente, par ailleurs) du curé.

Les champs de batailles... vous me faites remonter certains souvenir, dont un en particulier. C'était, ce jour là, à Castellaro Lagusello, près du Lac de Garde. Les prairies étaient ce jour la couvertes de sang, il y avait eu un grand grand combat entre deux bandes mercenaires. J'étais en train de soigner un homme en lui retirant sa jambe car déjà en gangrène, quand soudain , un homme de marque arriva . C'était un compte de je ne sais d'ou. Son crane avait était fraturé en divers endroit, et son cas semblait déséperé. J'ai recollé tout les os ensemble, et cet homme est encore en vie. C'est mon plus beau souvenir.

Pour les odeurs, c'est simple : c'est des épices que j'ai mis pour faire baisser l'humidité.

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Citation:
Romae Universitas
Medicinae via - Monumentum

Marcus Castrum est agnitum sicut medicus pro Universite Romae. Adhibendum monumentum sciat Marcum argere medicinae praecetor.
[...]
Voluntatae Dei

HRP : petit rp, pas trop le temps.
Rector Cicero Tullio.

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Baronsengir
Tout en écoutant le récit, le blond lisait avec attention le diplosme en langue latine.

Ah Rome... J'avoue ne connaistre que les terres vaticanes, mais je m'y rends assez régulièrement.

D'où m'aviez-vous dit encore que la famille Castello était originaire?


BaronSengir reposa parchemins et croisa les doigts.

Bien. Vous estes de toute apparence homme de compétence, habile dans l'art de sauver des vies.

Je vais lors vous instruire sur ce que j'avais en teste.

Vous n'ignorez pas que l'un des sacrements de l'église se nomme les funérailles. Il s'agit en gros de constater le décès d'un fidèle, d'en établir certificat, de célébrer messe et de procéder à l'enterrement. Le Très Haut a laissé à nous, Ses enfants, le choix de revenir sur Terre à notre mort, si l'on jugeait que l'on n'était pas encore prest à estre jugé, que l'on n'avait pas encore suffisamment pratiqué les vertus. Aussi, bien que de mort apparente, personnes dont on aurait déjà creusé la tombe peuvent encore revenir à la vie.

Rien n'est plus désagréable de se voir déclarer mort, de voir ses titres passés en succession ; n'oublions pas que le Bourgogne est peuplée au niveau noblesse ; ou les épousailles transformées en veuvage, alors que l'on est revenu à la vie. Ou encore l'effroi causé en se réveillant en un cercueil en terre... Un médecin confirmé serait des plus précieux pour pratiquer à batterie d'examens, pour constater un état préoccupant, pour déclarer une mort définitive ou non, pour aider à établir certificat de décès ne pouvant souffrir de nulle contestation.

Car quel clerc n'a pas vu, des jours, des mois après un décès et l'enterrement, sosie revenir et clamer qu'il est ce mort d'alors, qui n'est pas vraiment mort, et réclamer tous les avantages matériels du défunt... Certificat médical en bonne et due forme et annonce conjointe d'un clerc opposeront vérité incontestable à toute velléité vénale.


Pause et trempage de lèvres dans le vin.

En dehors de cette coopération irrégulière ; l'on n'a pas heureusement vingtaines de décès par semaine ; j'avais pensé à la mise en place d'un modeste hospital, ou d'un hospice. Apporter des soins aux habitants du diocèse, du basique et gratuit pour les indigents, aux bien plus complets pour ceux qui en ont les moyens... et qui ne manqueront pas d'effectuer dons généreux à l'établissement. Je n'ai pas encore d'idées précises, mais médecins et clercs s'y verraient partager la gestion du lieu. Vous pourriez travailler avec d'autres collègues, voire vous partager les malades selon les spécialités de chacun. Mais commencer petit tout d'abord, nous verrons par la suite.

J'ignore ce qu'il en penserait, mais si cela convient aux deux, je souhaiterais enfin que vous soyiez en plus le médicastre personnel de mon évesque, son Eminence Vincent Diftain. Veiller à sa santé, lui prescrire remèdes contre les aigreurs romaines, enfin vous voyez. Vous l'aurez compris, je compte élever mon diocèse au plus haut niveau, et qu'il perde sa teste n'est point acceptable.

Alors, dites moi ce que vous en pensez.

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Mimmome
L'homme écouta le curé : il adorait se faire glorifier. Les louanges à sa personne lui semblaient tellement vraies et tellement justes que , pendant un moment, il décrocha totalement du discours, partant dans les limbes de l'auto-glorification. Mais il raccrocha juste pour entendre une question.

Les Castello ont des origines du Sud , de la Sicile plus précisément, mais je suis, pour ma part, Florentin, mon père m'ayant élève en terre Florentine. J'ai fait des études à Rome, puis j'ai travaillé pendant des annéS pour la Sérénissime, ce qui fait de moi un peu un Florentin-Vénitien. Ma feu mère a des origines , de plus, plutôt obscures . Je sais que elle avait des origines grecques , même si elle était Bourguignonne . En fait, légalement, les Castello sont la branche cadette des Paternò, famille aujourd'hui en extinction, les anciens vice-rois de Naples. De plus, la famille a, de part ma mère, des liens avec les Colonna.

Le Délicieux Beau Parleur regarda ensuite le pain. Il en prit un bout et il commerça à manger. Il écouta, en mangeant, les paroles du prêtre, puis, il répondit.

Ah, voilà, les décés, voici un grand problème médical. Je dois vous admettre que le monde est, de ce point de vue là, très mal fait. Mais enfin, j'ai des instruments pour savoir si une personne est vraiment morte ou moins. Par exemple, celle ci .

L'homme sortit de sa poche une espèce d'aiguille très coupante, avant, d'y commencer à y jouer avec.

Vous voyez, ce ci est un joujou que l'on donne au apprentis médecin en charges des hospices. On appelle ce ci un Cesariario, car il sert, en autre, à découper le ventre des mères mortes durant l'accouchement pour récupérer les enfants. Je pourrait , avec ci, vous couper n'importe quoi. Pour constater un décès, on donne un bon coup de ça dans le lobe de l'oreille au niveau de la conjonction avec la tête, et s'il y a du sang, ça veut dire que cette personne n'est pas vraiment morte. Sinon, elle est vivante.

Puis le curé lui parla d'un hopital/hospice.

Ah, voilà une tache que je ne pourrait effectuer régulièrement, malheureusement. Comme je suis marchand de laine et de tissus ( par ailleurs vous devriez connaitre les manufactures de tissus de Dijon, eh bien , elle m'appartiennent au 80%),durant la haute saison, c'est à dire mai-juin, et puis durant les périodes de tissage, c'est à dire Janvier,- début février, je ne suis pas du tout disponible en dehors de ma maison. Sinon, c'est fesable.

Enfin, pour ce qui regarde son Eminence, je dois vous admettre d'avoir quelques problèmes regardant sa résidence. Il vit ou, exactement?

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Baronsengir
Le bel abbé écouta avec intérest le récit de l'italien. Et ses yeux se piquèrent d'un éclat de curiosité quand il sortit objet de sa poche, émettant un léger :

Ohh...

Il suivit l'explication et ajouta :

Magnifique, magnifique... Vous accepteriez donc d'assister les clercs du diocèse dans les examens de corps?

Il se mettait à songer à de petites estocades supplémentaires au gros orteil ou dans le gras de la fesse, pour vérifier si le mort l'était bien...

Eh bien, l'on pourrait ouvrir cet établissement dans les prochains temps, étant donné que l'on se situe en période creuse. D'ici janvier, l'on se sera évertué à vous trouver collègue ou apprenti afin d'officier à l'hospitalet.

Quant à son Eminence Diftain, je me doute qu'il doit avoir maisonnée à Autun, mais vous pourrez le trouver dans sa chambrine réservée en mon presbytère de Dijon. Rendez-vous pourront estre appointés en lieux et heures qui satisferont les deux. Mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour. Il est actuellement en Anjou, en témoin des luttes farouches contre l'hérésie. Je gère le diocèse en son absence.

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Mimmome
MMMMmmmmmMMMMM.

L'homme souri en écoutant le curé . Les aider a confirmer la mort de tout le monde lui aurait pris surement du temps, mais c'était tellement divertissant. La mort l'avait toujours fasciné. Peut être son agnosticisme débordant sur le déisme, ( secret évidemment), lui donnait de la mort l'image de quelque chose d'exceptionnel . C'était comme si chaque fois qu'il regardais un cadavre, il découvrait une nouvelle pièce d'un palais, mais vu que ce palais serait interminable, il n'aurais jamais pu le découvrir intégralement, sauf au moment du "Grand Saut".

Évidemment que j'assisterai aux Clercs. Par contre, comme je réside à Cosne, je ne pourrait pas être continuellement en tournée. Ce ci relève de l'évidence. Nous devrons donc me trouver des assistants ,voir des remplaçants. Je pourrait les former moi même dans les 2 mois qui suivent, dans lequel je serait totalement présent. Question, donc, quand je commence.

L'homme rangea ensuite l'outil avec lequel il jouait avant d'écouter l'Abbé sur le sujet de l'eveque.

Oh, Monseigneur est en Anjou. Il ne devrait pas ! A son age!
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Baronsengir
Jovial, le blond répondit.

Par les sandales d'Oane, mais tout de suite! Enfin, vous me comprenez. Et j'entends bien ce que vous me distes.

Des funérailles, de toute manière, cela n'arrive pas tous les jours. Selon vos disponibilités, vous pourrez s'il survient décès vous rendre sur place ; et dans le cas contraire assistants, collègues ou disciples pourront vous remplacer.

Je ferai annonce officielle auprès du clergé de la province afin de présenter les choses, le nouveau fonctionnement en prime lieu pour les funérailles. D'autres réformes pourront voir le jour, à l'avenir...

A présent, concernant notre établissement de soins, quel type de bastiment aurait votre préférence? Hospital, hospice, ou tout autre nom d'établissement de soins... Une fois les murs bastis, ce qui ne devrait prendre longue durée ; l'argent motive l'ardeur à la tasche, c'est bien connu ; nous pourrons faire un point sur la politique à y mener avant d'accueillir les premiers malades. Et mener recrutement.

Étant avant tout un établissement basé sur le diocèse d'Autun, j'avais de prime abord songé à l'y installer. Mais l'état des routes y menant, le nombre et la qualités des herboristes et apothicaires, et le fait que nous aurons peut-estre clients... ou patients, c'est selon, de toute la Bourgogne, cela serait peut-estre mieux de l'installer dans la capitale. Hormis Moulins dans le Bourbonnais, un peu loin pour nous, Dijon est à égale distance qu'Autun des deux autres villes du diocèse. Qu'en dites-vous?


A la remarque sur l'évesque, il éclata d'un rire franc.

Ha ha, ne lui parlez pas de son asge, il pourrait se vexer! Il est jeune encore, comparé à certains croulants romains... J'espère que tout ira bien pour lui là-bas...
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