[RP] Mais quand reverrais-je , de mon petit village ...

Bonjour ma chère belle soeur,

Me voilà donc sur les routes du comté voisin, tout se passe bien... et meme plus que bien. Nous sommes à Rodez aujourd’hui. Lorenzo grossit à vue d’œil ! Quel goulu !

L’autre soir soir, nous étions en taverne à nous occuper de Lorenzo quand Carpé a pris ma main pour glisser à mon doigt une sublime bague et me demander en mariage.

Tu te rends compte ?!!! Il disait toujours que le mariage n'etait pas pour lui !
Je ne suis pas encore redescendue de mon petit nuage. Encore de la couture à faire pour une belle robe…

Je vais écrire à Joran pour lui annoncer, rho lala, je me demande la tete qu'il va faire.
Tu me diras hein ?
Et toi ? est ce que mon frère va se décider ? et le cousin de Lorenzo, il est où ?


Je regrette de ne pas etre là pour rendre hommage à Isam, elle, qui m'avait si gentillement accueilli et donné des plantes après l'accouchement, arf ! je n'ai pas de mot pour Wes, c'est tellement ...

Embrasse tous nos amis pour moi
Je n'ai pas de nouvelles snif !!! comment allez vous ?
Vous me manquez et j'espère être vite de retour en Armagnac.

A bientot ma belle. Je t’embrasse. A bientôt de te lire.
Anabel

Ma belle Anabel

Quelle joie de recevoir de tes nouvelles !
De savoir que tout va bien pour vous trois.

Je suis seule en ce moment. Ces fichus moines ont à nouveau réclamé Joran.
Il a compris que tu as suivi l’homme pour qui bat ton cœur. Il a accepté ton départ mais il souffre, je le sais. Il parle peu de toi , il cache sa tristesse mais lui qui venait de retrouver une famille…..C’est trop injuste.

Quand à ton mariage, il s’en réjouit pour toi. Et moi aussi ma jolie. Nous serons à tes côtés bien sûr. Compte sur nous !

Je suis lasse, fatiguée par ces longues veilles sur les remparts pour défendre la ville d’une éventuelle attaque des espagnols.
Heureusement, la bonne humeur de Touc, et Théa me réconfortent.

Hireo m’a forgée une magnifique épée. Je m’entraine à la manier en taverne . Chris , Hireo, Théa et Amolon, ainsi que Miaou , te diront que j’ai quelque peu malmené leurs chemises mais je serai bientôt très habile dans cet art.

Ici, nous sommes en plein chaos. Le marché ce matin regorgeait de pains et de viande à ne plus savoir qu’en faire .

Nous avons un nouveau comte, sieur Capoune , que j’ai connu à Lectoure. Je ne t’en dirai rien, il n’y a rien à en dire .
L’Armagnac avait besoin d’un vrai chef, d’un rassembleur , qui ose et qui invente un nouveau destin pour le comté mais ceux qui pourraient n’en n’ont pas envie.
Est-ce que nous nous relèverons plus forts de cette épreuve ?
Parfois j’en doute , mais de nouvelles voix s’élèvent, tu sais et quelque part , il me reste l’espoir qu’on les entendra. Je devais sièger au conseil mais ils m’auraient mise dans une petite pièce sombre dans le castel comme ils ont fait avec Naw.
Et je n’aurais pas pu quitter le comté, pour venir te retrouver au cas où les choses traineraient en longueur.
Je servirai à ma façon Ana, en restant libre !

Mais assez parlé de tout ça.
Ton moulin ne tourne plus et j’ai le cœur gros quand je passe non loin de là.
Nos rires en taverne me manquent aussi. Nous parlons souvent de toi. Tu n’es pas oubliée ma douce amie.

Miaou est amoureux, il est comme tous les amoureux, sur un petit nuage. Wolf est de retour, j’espère le voir ce soir.
On raconte qu’Edvald aurait dérobé 999 écus dans un mandat accordé par la mairie. Mon loyal, mon magnifique ami, je ne comprends plus rien Ana. Tout part à la dérive dans ce monde.

Heureusement, il nous reste quelques instants de folie et de joie que nous partageons avec certains en taverne.
Aubade a été intronisée hier soir, nouveau membre des Richenou. Césame apporte sa bonne humeur en taverne.

Nous restons fiers Ana.
Je reste debout.
J’attends Joran. Quand il reviendra, je reprendrai confiance.
Je retrouverai la force. Il a promis , Ana, il reviendra..

Prends soin de toi mon amie et de Lorenzo et de Carpé. Dès que possible, tu nous rejoindras ou alors nous partirons à ta rencontre.

Caline tes hommes pour moi.
Enfin pour Carpé , un bisou suffira mais notre Lorenzo , couvre le de calins et de baisers.

Et toi ma douce, je te serre fort.
Sois prudente, les routes ne sont pas sûres.
Et on dit que les forêts regorgent de loups.

Kachi

Cher viajero,

Nous voici bien rentrés à la maison.
Pour toi le chemin est encore long.

Tu m'as bien fait rigoler à taper du pied régulièrement, faire claquer tes doigts, et crier "Au lait".
A gigoter comme ça, tu vas vendre du beurre bientôt.

Fais bien attention à numéroter tes abatis tout de même.
Les routes sont agitées, les langues aussi.

Nous avons croisé un de tes compatriotes à l'aller.
Il semble qu'il soit tombé sur des gros durs... qui ne s'attaquent qu'aux faibles.
En tout cas, on peut dire que vous amenez de l'animation chez nous.

Alors que jusqu'ici les brigands allaient et pillaient sans soucis pour eux, vous voilà la cause de grandes manoeuvres.
Que ce soit pour nous approvisonner, que ce soit pour nous acheter ce qui nous manque déjà
Que ce soit parce que vous les touristes semblaient un peu trop nombreux à l'oeil averti de nos aveugles patentés...
Enfin voilà, au lieu de s'organiser et produire, on se met à défendre des coffres vides !

Au lait hombre !
Allons-y Alonso !

Bonjour ma belle-soeur préférée, hi hi hi !

Quelle joie de te lire et comme c'est étrange aussi, je m'apprêtais à sortir en foret quand tu finis ta lettre par une mise en garde de ses dangers.

J'y suis, là, installée sur l'herbe dans une jolie clairière et j'ai beau regarder autour de moi je ne vois pas l'ombre d'un loup, sauf le ptit loup qui dort à poings fermés dans son couffin. Bien inoffensif Lorenzo, quoiqu'il a déjà son caractère ...

Nous sommes toujours à Rodez, Rodez la tranquille dirais-je, moi qui avais ouï dire que le Rouergue était le berceau des brigands, je dois bien avouer ne pas en avoir vu la queue d'un.

Faut il vraiment se réjouir que tu n'aies pas de siège au duché ? Même au fond d'un cagibi, tu aurais élevé la voix, on t'aurait entendu, peut-être pas écouté, mais entendu, j'en suis sure !
Taches de ne pas embrocher tous nos amis et sois vigilante sur les remparts !
Domy est elle rentrée ? tu sais, je suis une affreuse vilaine qui n'a pas pris le temps de répondre à son courrier de félicitations alors qu'elle était en pleine guerre. Quelle feignasse je fais !

Rho ! tu devras tirer les oreilles de Miaou ! Il aurait pu m'écrire son bonheur nouveau, c'est tellement rare les bonnes nouvelles. Il y a quelques jours en taverne alors que je rencontrais de nouvelles têtes, on me demandait si je voyageais pour affaires ou pour le plaisir. Pour le plaisir ai-je répondu, quand on sait que nous allons à des funérailles ... Comment va Wes ?

Certains changent, Kachi, pas toujours en bien, d'autres restent égal à eux mêe, peu s'améliorent mais gardons l'espoir d'un monde meilleur

Embrasses mon frère quand les moines l'auront relaché, je sais qu'il fera son possible pour leurs échapper. Il te reviendra...
Lorenzo t'adresse une de ses plus jolies risettes et moi, une grosse bise

Anabel qui pense à vous.

Ah j'allais oublier l'essentiel, Lorenzo veut une cousine !!

Bonjour ma jolie Théa,

Alors Amolon aussi, est parti derrière les murs austères du monastère ?
Joran a du sortir maintenant, ils font un roulement ou quoi ?

Je ne doute pas un instant de votre dévouement pour St bertrand, je regrette d'etre loin de vous et de ne pouvoir participer.
Mais que me racontes tu, là ? des laisser-passer pour les habitants d'Armagnac ? On aura tout vu !!
Je suis bien sure qu'ils ne vous prennent pas pour des brigands, surement une façon de montrer qu'ils font quelque chose.
Mais est-ce bien utile et efficace ?
Rho !! Kachi ne m'a rien dit de cette escapade hors de St bertrand, quelle cachotière !!

Nous, nous arrivons demain à destination, je ne connaissais qu'à peine Calinéa, une des cousines de Carpé, je l'avais croisée tout au plus une ou deux fois l'an dernier, la mort d'une jeune personne c'est tragique mais mourir de chagrin... Arf !

Je ne sais pas ce que nous trouverons à Montbrisson, ni si les autres membres de leur famille viendront. Enfin Carpé pourra lui rendre un dernier hommage.

Lorenzo grandit à vue d'oeil, il est très enervé en ce moment et pleurniche sans cesse. Je n'ai plus de bras à forcer de le porter et de le cajoler.

J'espère vous revoir très vite et vous embrasse bien fort.
Anabel

Ana, ma douce amie.

Je sais, je sais, j’aurais du écrire plus tôt. Mais bon, me voici, alors râle pas et lis !

Depuis peu nous n’avons plus besoin de nous justifier pour rentrer ou sortir de la ville et nos frontières sont à nouveau ouvertes.

Ana, je t’en prie, rentre à Saint Bertrand. Tu nous manques, tu manques à Joran. Et nous voulons serrer Lorenzo dans nos bras.

Ici, la ville semble comme endormie, en attente, de quoi, de qui, je n’en sais rien Mais les tavernes sont désertes, le marché désorganisé. Mais nous gardons espoir, tu sais.
La ville fonctionne sans personne aux mines , ni à l'animation.
Nous survivrons. Nous sommes vaillants et debout.
Nous essayons de convaincre Touc de se présenter aux futures élections mais ce coquin se fait tirer l’oreille.
Pourtant, quel espoir il apporterait !

Beaucoup sont en voyage. Aubade est partie rejoindre Antoine qui porte assistance à sa mère du côté de Limoges.
Miaou ne quitte plus sa chaumière, On craint qu’il n’ait plus goût à la vie. Pourtant , il est tribun et les nouveaux auraient tant besoin de lui.
Chris et Bad sont à Bayonne. Ils prennent enfin du temps pour eux.
Théa s’ennuie, elle rêve de voyage, tu la connais celle là, elle ne tient pas en place.
Eclipsel a mis au monde un beau petit garçon. Qui fera un jour concurrence à Lorenzo en courant les damoiselles sur les pavés de la ville. Et là, je souris en songeant aux yeux de Lorenzo.

Joran va bien. Notre couple a subi une tempête ces derniers jours, par ma faute.
Je m’en veux Ana, et si je te raconte, tu vas me gronder.
Alors sache seulement qu’il tient toujours ma main, que tout va bien. Et que je ne lâcherai plus la sienne.
Enfin, il traine souvent en salle de conseil comtal et dans une taverne où on parle politique.
Il veut faire entendre la voix du peuple devant tous ceux qui nous prennent trop souvent de haut.
Là encore, je ne t’en dirai pas plus, tu connais ton frère, ma belle !
J'imagine ton petit sourire, là !

Ici, il pleut. Je vais encore passer la nuit sur les remparts, imagine dans quel état je serai au petit jour ! Pour l'occasion, Théa et moi , nous avons revêtu la tenue des brigandes, Ben dit que ça fera fuir les assaillants, nous on veut juste les faire mourir d'envie....

Je te quitte sur ces mots, ma chère belle sœur. Je dois allumer le feu et me reposer un peu avant la longue nuit.

Je te serre fort dans mes bras, et aussi Lorenzo . Pour ce qui est de Carpé, occupe toi, toi-même de lui, salue le de ma part. J’espère qu’il ne te délaisse pas, qu’il ne te laisse pas seule à te morfondre en taverne, sinon gare à lui.

Je t’aime Ana ! N’oublie pas les tiens. Reviens !

Kachi