[RP] Comme un p'tit fumet d'Lézards dans l'coin.

[quelques jours avant.....]

-je veux aller là.Z'en dites quoi?non c 'est pas un caprice.....

Soumettant cette idée à ses camarades de foutoir,les Lézards avaient dit oui,ne voulant rater une occasion de s'amuser.Mais pour y faire quoi?!....comment ca pour y faire quoi?Pour les champignons sauvages pardine !et les longues heures passées à chasser le Dahue.
Et les lapins......que serait une forêt sans lapins.....comment ca y a pas de lapins?

Terrains de jeu ou terrain de chasse,finalement c 'est pareil......

[Il était une fois par un beau matin....]

« Promenons nous dans les bois tant que le loup n’y est pas »….….zut......«Promenons nous das les bois tant qu'le Lézard n 'y est pas......»

.Prise d’un fou rire Nee se dirigea vers un buisson qui abritait bien des secrets.
Elle arriva a hauteur des fourrés et pencha sa tête regardant la troupe de joyeux pilleurs .Les murmures allaient bon train sans compter les commentaires .Bien que détendus chacun savait ce qu’il avait à faire .Pour l’une d’entre eux cette journée rimait avec nouveauté .La belle Pousse rencontrée un soir en gargotte franchissait le pas, elle allait passer définitivement du côté obscur et se laisser happer avec délice par la noirceur qui commençait à l’envelopper.

Elle les compta ,un ,deux ,trois….treize…..seize…dix-huit….le compte est bon .Des complices c’étaient joint à eux ,l’alliance allait être scellée.

Le soleil pointait à l’horizon ,une nouvelle journée placée sous le signe de « je rentre où je veux quand je veux ».
Elle avait passée la nuit dans une veille grange en sortie de la ville,pas un chat pour la déranger,meme pas un grillon .Sauf un écho ,sûrement un rêve,la voix d’un badaud porteuse de vocifération en tout genre,on était loin de la mélodie d’une berceuse…Finalement elle grogna et se tortilla dans la paille…….De quoi se reposer ,ah le repos du guerrier…..

Dans le silence de Nakatsugawa ,rien ne laissait présager que la ville avait été investit des jours au par avant par une partie des Lézards,se dissimulant parmi la populace et étudiant les moindres faits et gestes.Quelques heures c’étaient écoulés et les derniers Ecaillés avaient fait leur entrée dans la ville.Par un rat dans les ruelles,a peine l’ombre d un saoular,sûrement que l’alcool était de piètre qualité pour ne pas saouler un homme….

….Ce serait dommage de pas visiter les monuments du coin,le tourisme y a rien de tel.

Elle regardait son frêre dans un etat pire que d’ordinaire,sûrement avait il flirter avec les tavernes du coin voir les portes....….Encore la gueule bois ?jte lui collerai du thé moi…elle reniflait son haleine....berk,fallait en vouloir,pas étonnant qu'il lui soit jamais accompagné........Fraiche comme un gardon la Nee avait le teint rosé,on se demande bien pourquoi,nuit reposante,action en perspective puis le ptit plus qui fait plus.

Armée d’un manche,elle prit place parmi la meute et c est dans le silence matinal que le groupe s’engouffra dans les rues .Ils ne formaient qu’un ,un souffle ,un bras ,un roc…

Comble de l’aventure,de leur cachette,ils avaient pu admirer cette armée.Campement fantôme ?Troupe encore plus invisibles.Les rires avaient fusés,en voyant le chef des troufions déambuler…et si il cherchait ses troupes ?A la recherches des soldas égarés….armée en mal de combattants …tu parles d’une histoire.

Kuan qui voulait leur jeter des grenouilles,Slado passé maître dans la maîtrise de soi avait persuadé Nee que trois éclopés seraient fiers de servir une armée du général en personne…..bref des débats sans fin comme l’œuf et la poule.

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... et elle n'était pas la seule, non.

Les rangs d'écaillés n'étaient encore ni clairsemés, ni agités. Tous semblaient avoir cette froide assurance que ne portent pas les minables troublions de base. C'est qu'ils avaient déjà de l'expérience en matière d'assaut, les salauds, et ils ne laisseraient pas tout capoter à cause d'un beuglement lâché trop tôt. Regards noirs et insultes fusaient envers ceux qui l'ouvraient trop forts ou semblaient impatients. Le signal viendrait, et alors seraient lâchés les reptiles...

Le Rustre était là, bien sûr, revenu de ses errances à temps pour rejoindre les siens. Ses yeux accrochaient les visages de ses frères et soeurs d'armes, en galvanisant certains par une expression féroce, arrachant à d'autres des sourires carnassiers. Une belle bande de barbares. Bientôt, Nakatsugawa serait saluée par leurs coups et cris de guerre, animée sous leurs volontés bestiales, remuée par une vague chaotique venue tout droit du Cloaque... peut-être même serait-elle la troisième à tomber entre leurs pattes griffues. Les kamis décideraient. Récemment, ils leurs avaient accordé quelques alliés de dernière minutes, une petite bande de truands aux revendications communes... Bah, après tout, chacun devait avoir sa chance d'apporter une marque sanglante sur les annales de la toute jeune Oda. Akire jeta un coup d'oeil à leur nouvelle recrue, ses prunelles noires l'examinant de biais comme le ferait un examinateur de dernière minute. La donzelle avait intérêt d'assurer. L'était mignonne, mais sa bouille pouvait parfaitement cacher une couardise mal venue... ou une traîtrise, qui sait... dans l'esprit du rustaud, il était clair qu'elle deviendrait fautive s'ils venaient à échouer. Pas futé futé, le gars. Mentalité de pète-couilles. On rate, on trouve un bouc-émissaire et on le rosse pour sa peine. Si on réussit, bah... on court - les poches pleines - avant de faire partie des merdaillons qui se feront choper. Un type pareil est facile à cerner. Mais qu'importe ?

Avec sa nouvelle arme, il ferait un carnage. Quel beau Tetsubo il tenait là, lourde masse qui ferait pas mal de dégâts en combat de mêlée. Tout content, le gueux. Il ne lâchait pas un mot, mais on pouvait lire sur sa trogne qu'il brûlait d'essayer son nouveau joujou...

" Bon sang, quel est l'couillon qui devait lancer le signal ? J'en peux plus ! On y va ou on s'endort ? "

Pif. Y'en aurait bien un pour hurler à la bataille, nan... ?
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[La veille du jour d’avant]

Elle respira un grand coup. Elle savait ce qu’elle faisait et en acceptait le futur.

Tu es libre de nous accompagner Jeune Pousse, lui avait dit Nee qui n’avait pas douté un seul instant de sa réponse.
Amaya n’ignorait pas que le pincement ressenti dans ses entrailles était lié à l’excitation des premières fois et non pas à la précédente drisse qui l’avait tenue pliée en deux après sa platée inconsidérée de fruits.

[La veille]

Elle s’était endormie comme une masse d’un sommeil lourd et sans rêves. Le soleil était haut dans le ciel quand elle s’éveilla, mais un mot laissé lui disait de prendre plein est pour rejoindre le groupe. Or à midi, sous le feu de l’azur, sans ombre pour l’aider, et affublée d’un sens de l’orientation déficient, elle décida de repiquer du nez.
C’est ainsi qu’à la brune elle trouva son chemin.

[Le jour avant le lendemain]

La ville semblait tranquille et ils étaient tous là. Bien sûr elle ne connaissait pas tout le monde mais elle repéra le regard noir et sans fond qu’Akire lui lança gratuitement. Elle l’attrapa au vol et le lui renvoya :

C’est vrai j’arrive tard, mais je ne suis pas en retard !

Puis ses yeux cherchèrent Kuan, qu’elle trouva déguisé en écorché tant il était moucheté du sang des grenouilles qu’il s’amusait à étriper depuis quelques temps. Une idée lui traversa l'esprit, dont il faudrait qu’elle discutât avec lui.

Elle savait qu’il était l’heure.
Elle respira un grand coup.
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"comment dire et comment taire ?"

Et Vlan ! Le mioche alors qu'il allait entrer dans le sô, se cogna à un gars en armure et très costaud. Les deux tout aussi surpris, il réussit à lui filer entre les pattes, non sans prévenir les autres Lézards :

Y'a tout plein de gens pas beaux là dedans !

Très vite, surgissait de toutes parts des hommes et femmes qui semblaient les avoir attendu. Le jour se fit dans l'esprit du garnement, quelqu'un les avait trahi. Furax, et bien décidé à se venger, il profita du chaos déclenché par leur arrivée, sa petite taille aidant pour faire sa connerie minutieusement préparée. Sauf que pour le coup on se serait cru à la boucherie.

Courant partout comme un fou, il accrochait les grenouilles par leur boyaux par ci par là. Ils les lançaient en l'air pour éviter deux trois hommes, les bazardaient dans le sô par les fenêtres, la porte... Puis l'étau se referma sur lui. Une étincelle de malice mauvaise luit dans ses yeux, d'un grand geste il déversa tout le reste du contenu de son sac en toile en un beau tas. D'un bond Kuan sauta à pieds joints dedans, éclaboussant ses adversaires de sang, de tripes, et de morceaux de grenouilles. Il se mit à rire, amusé malgré tout du spectacle.

Ses petites jambes partirent vite, dans une vaine fuite. Il se heurta à un premier homme, le mordit, se fit choper par un deuxième, lui mit un coup de pieds dans les bourses, se fit retenir par un troisième et lui cracha dessus. Sauf qu'à 10 ans on est pas super balèze et qu'on a vite fait de perdre. Son lance-pierre s'écrasa dans une flaque de sang de batracien, alors qu'il tentait d'envoyer des bombes de crottes de nez. Le gourdin de la mort qui tue fut brisé par un pas lourd. Fulminant, se débattant comme un beau diable, on finit par le maitriser rapidement et ne lui resta plus que sa langue pour se défendre, et ses pieds qui bougeaient dans tous les sens.

Baka ! Busu ! S'pèce de Tako ! Kuso!*
J'y vais tous vous tuer si vous m'lachez pas ! Quand j'y serai daimyo j'vous y tuerai tous !

Il hurla, carrément pris au piège. Limite s'il en pleurait pas de rage.

Moule de traitre ! Cause de toi j'ai pu de lance-pierre ! J't'y taperai tout fort ! Et j't'y étriperai comme les grenouilles ! Kusokarae !**
J'vais tous vous tuer !

Naaaaaan !

Le mioche se tut soudainement, on venait de lui serrer le cou avec force. Un cri étranglé lui échappa encore, puis il se résolut à ne plus rien dire, lançant des regards noirs aux gardes.

* Abruti ! Thon ! S'pèce de porc ! Merde !
** Va te faire voir !
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L'albinos avait douté le premier jour en voyant une telle foule en arme défendre le So qui devrait être pris par surprise. Le deuxieme jour il n'eut plus de doute et regardait les visages de ses comparses avec attention... L'un d'eux, oui l'un d'eux était un traitre à la solde du Daimyo. Ou l'un des absents? Celui là s'il le découvrait un jour, il lui ferait bouffer ses tripes encore vivant.
En attendant à l'aube de ce deuxième jour, alors que le So fortifié résistait encore et que les troupes de Lézards commençait à se démoraliser, l'albinos se leva au dessus du talus derrière lequel il faisait le gué et harangua ses compagnons: A l'aattaaaaaaaque!

Le premier jour

Que c'était-il passé? Naka' avait sorti et pointé son Katana sur le premier garde qu'elle avait vu. Elle n'avait même pas eut le temps de l'égratigner que, sagement, elle avait fait demi-tour, apercevant un coin d'ombre, une chance de filer en douce. Les yeux écarquillés, elle était au premier plan dans cette pénombre pour voir surgir de nulle part tous ces gardes. Mais d'où sortaient-ils? C'est comme si chaque fois qu'un était frappé, il en ressortait trois. Un guet apens! Ils s'étaient tous jetés dans la gueule du Loup. Tiens, il est où lui d'ailleurs? *Froncement de sourcils* Vaut mieux s'esquiver, on arrivera à rien cette nuit, que se dit Nakayama. Elle allait sortir du lot quand elle vit Esculo dans une bien mauvaise posture. Elle sauta courageusement dans le tas, espérant pouvoir libérer le Lézard avant que d'autres n'accourent. Aucun remerciement... pas grave, c'était inclus avec le tatouage.

Le deuxième jour

Toute la journée du lendemain de la défaite, cuisante d'ailleurs, avait servie à faire le point. On avait regardé qui était présent, qui ne l'était pas. Les blessés, ceux qui avaient quittés et d'autres qui criaient vengeance. Un seul mot sur toutes les lèvres Lézardeuses: TRAITRE. Tous s'entre-jetèrent des regards suspicieux. Les doutes étaient soulevés du bout des lèvres, quelques chuchotements entre malfrats qui se faisaient confiance. Lequel...

Puis, une idée folle; On attaque de nouveau. Quelques bestioles en moins, devant quelques gardes de plus... La bataille ne s'était pas avérée aussi violente, mais un bon exercice, pour ne pas perdre la main. Et puis, on était curieux de voir ce fanion.

Deuxième lendemain

On ne cherchait plus à savoir qui, ni pourquoi. Silencieux, les coeurs cherchaient à se réchauffer autour d'une jarre de saké. Pourtant, elles étaient aussi difficiles à trouver que les gens de confiance!

Un mal de coeur lancinant ne voulait plus quitter la poitrine de Nakayama. L'incompétence lui faisait cet effet. Entre les faux départs, les erreurs, le boulot et le chacun pour sois... elle ne savait plus trop ce qui l'avait le plus déçu et tout ça, ça lui filait la rage.

Une rage calme, qui ne transparaissait même pas sur son doux visage. Son visage qui fixait impassiblement l'Albinos qui était devant elle, une étrange lueur au fond de ses yeux trop clairs et Le Vil qui cherchait encore pour une millième fois au fond de la place où était caché le saké. Ailleurs, il y avait sûrement Nee qui rageait autant qu'elle, Kuan qui revirait toutes ses grenouilles à savoir pourquoi elles n'avaient pas fait plus de ravage au sein de la milice.

’sculo? L'est où l'morveux?
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cela faisait des jours que Chan ly les regardait,les épiait.....

par cette nuit de fin de saison il était seul dans sa tente et se rappelait leurs arrivées.....

Oui le Général de Oda avait étés très discret malgré son étendard aux vent d ailleurs il se souvient la tète de quelques lézards rencontrés a Kiyosu et ils étaient la,il soupçonnait pas que Chan_Ly les avait épier et comptabiliser avant de demander de placer c'est milices et c'est mercenaires le reste sera les soldats si il faut en renforts,car il voulait que Qda soit fière de sa première armée sur son sol.

Les premiers assauts des lézards Chan-Ly avait tout suivi et il se dit je suis presque sur qu'ils pensent que parmi eux il y avait un traite rictus mauvais se dessina sur son visage car pour eux sa n'êtes que le debut de leurs fins
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On va le chercher...
Sa sœur elle en avait de bonne.
C'est qu'ils en avaient mangé des tiges de bambous les gars d'en face.

Et elle ne reculait pas en plus la jeune fille.

Bon ben quand faut'y aller.

Esculo, malgré la souffrance qui le prenait dans son bras, se leva et suivit, sortant la dague de sa ceinture.

Ils n'étaient qu'une poignée. Naka, sa soeur, Akane et lui...
Ils allaient chercher le gosse.
Ils allaient se faire massacrer.

...tout ca pour un morveux

'fin l'morveux il était devenu au fur et à mesure l'un des emblème du Lézard et même si ils n'osaient pas l'avouer, pas un des "vieux" ne le laisseraient dans les mains des ennemis.

4eme Jour. Humilié la veille, l'albinos fait le tour des troupes de ce jour. A sa grande consternation il n'en trouve que 3! Qu'a cela ne tienne, les 3 vaillants lèvent leurs sabres vers le ciel et lancent leurs cris de guerre:
"Banzzaaaiiiiiiii!"


Quelques heures plus tard, l'albinos rentre au camp en boitillant et en se tenant les cotes.

Bon demain est un autre jour...

Tout était calme. Serein. La vision du Rustre était comme brouillée par un nuage sombre, nuage qui pourtant lui masquait avec douceur les cruautés de sa brutale existence. Lorsqu'il ouvrit les yeux, ses entrailles se contractèrent tandis qu'il priait les kamis de ne pas déféquer dans ses haillons. Des yeux gris, ternes, le fixaient sans ciller. Un regard vide. Un macchabée. Pas tous les jours qu'on pionce sous une couverture humaine, couverture dont la putréfaction avancée le ramenaient à présent à la réalité. Ca grouillait, derrière les globes morts. Les vers étaient à l'affût, se repaissant de chair, accompagnés par toute une flopée de nécro-potes. Les mouches patrouillaient un peu au-dessus, se partageant peau et cavités diverses, y plantant parfois leurs larves... non que ça lui déplaisait, au Lézard, mais il secoua tout se petit monde en repoussant le cadavre avec un cri horrifié. Plus d'une volonté s'ébranle face à la danse de la vermine, et surtout vue d'aussi près. Lorsqu'enfin il fut remis sur ses pieds, il sut.

Le second assaut avait été un échec. Yoshimasa n'était toujours pas prosternée devant lui.

" Hé ! "

Brève réaction pour rameuter ses frères d'armes. Impossible. Z'avaient tous décampés, ou du moins en était-il convaincu. Ses yeux trouvèrent bien vite la masse d'arme dont il s'était séparé au coeur de l'affrontement, ses phalanges se refermant avec délice sur le manche, et il repartit au trot en espérant retrouver les troupes encore debout... démarche gauche, jurons réguliers, la mine meurtrière, nul ne pouvait se tromper en observant cet homme : il avait reçu sa part de coups, et comptait bien rendre la pareille à ses ennemis... rien n'était fini.

... mais c'était tout d'même de sa faute, à la recrue. Si si.
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Une autre journée s’achevait et la môme était revenu avec comme seule réponse cet objet qui dans les mains, Neelahne en avait compris le sens ,et son visage s’apaisa un instant .
Biensûr il ne fallait pas se relâcher, biensur il fallait continuer de les effrayer de par leur présence .Rien que leurs ombres faisaient naître la panique .La situation en était amusante ,et finalement l’on se demandait qui tenait la ville.

Elle rattrapa la gamine et lui tendit une seconde lettre .Apporte ca au chef d’armée.

Plus tot la veille le camp avait été levé ,le silence régnait .Il ne restait qu’un vaste champs vide aux allures terre battue .En s’approchant l’on distinguait parfaitement chaque emplacement de tente, chaque piquets plantés .Elle sourit .Elle s’accroupit et caressa le sol, prenant parfois une poignée de terre qu’elle laissait filer entre ses doigts. Elle était sèche.

Elle pensait à cette armée face à laquelle ils auraient pu se battre, recouvrir cette terre de sang dont elle se serai abreuvée. Finalement il en est coulé du sang et toujours il nourrissait ce sol…..et toujours il en réclamait….

Prise d’une envie soudaine elle entraina la gosse avec elle ,lui donna de quoi manger et la paya pour sa course, puisqu’elle était douée autant exploiter ce talent.

Elle prit de quoi écrire et commença sa lettre.


Elle roula soigneusement le courrier et le tendit à la ptite,file va là bas au nord.Et donne lui .Même sans réponse revient.

Elle tourna la tête et aperçut quelques autres,Akane qui surveillait les alentours,Son frêre qui buvait...et les autres....
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la nuit commençait à tomber sur le campement chan_ly relisait les vélins des nouvelles recrues quand soudain un soldat entra dans sa tente.

Pardonnez moi de coupez votre lecture Général mais une enfant vient de porter un vélin d'un inconnu dois-je vous le remettre?

Chan ly étonné par cette missive porté par une d'enfant qu'est ce que ça voulait dire tout ça.

Oui aller remets moi ce courrier et donne à manger et à boire à cette enfant ne la laisse pas partir avant que j'en donne l'ordre.

Le garde sorti en vitesse ,car vu le ton que chan_ly avait donner et le connaissant le soldat ne s'éterniserait pas dans sa tente.

Il ouvrit le vélin et commença à le lire,son visage marqua un étonnement,un lézard et quel lézard lui écrivait.

chan_ly bien qu'il le cachait avait du respect pour cette femme.

Effectivement vu la tournure du courrier, il savait que sa rencontre avec elle serait inévitable.
Une pensé lui vint en mémoire qu'est ce que le bien ,qu'est ce que le mal?nous le bien? de quel droit pouvons nous juger que nous le sommes? parce que l'on représente la loi la sécurité se droit nous donne t'il la maitrise du bien ?Eux de leurs coté combattaient l'ordre que nous avons mis en place mais cette ordre était-il juste?

Perdu dans ses pensés, il se dit que le respect de cette femme était mérité, mais un jour viendra ou il devra donner l'assaut contre elle et ses amis ,car oui, il devait les affronter et le meilleur gagnera .Ainsi est la loi du sang et notre terre en porte tout les jours les traces .Le courage de ces lézards n'etonnait pas chan_ly.

Il prit un vélin et une plume et commença à répondre



Il appella un soldat

Soldat!prend se vélin remet le a la fillette quel le porte a la personne qui lui avait remis le message qui m etes destiné et que plus personne me derange pour ce soir.
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Nee savait que Kuan n 'était pas aux mains de l 'armée.Il ne restait qu 'a le trouver mais où chercher?
Peu avant l'Ancien avait émis l 'idée de sonner le rassemblement .Nous sommes arrivés ensemble nous repartirons ensemble.

-Oui sonnons le rassemblement,mais avant on reprend ce qui est à nous.Kuan est des nôtres comme n importe quel Lézard.Je ne partirai pas sans lui.

-Il faut trouver Akire et les autres.On prend le ptit et on part.Peu importe si l 'armée nous attend,de toute facon on ne l 'évitera pas éternellement.

-Oda est à nous ,nous l 'avons toujours dit et ce n 'est pas une armée de soit disant soldats qui vont m 'effrayer.Ils se battent,nous aussi.Alors dit moi mon Papy depuis quand on se laisse faire?Depuis quand on se résigne?

Sa rage montait,le p'tit n 'était toujours pas là,cela faisait plusieurs nuits qu'il manquait parmi eux les rires du gamin.Et cette satané belette qui le suivait partout...

Non elle irait le chercher même si elle devait être seule pour cela.Les lézards sont au Lézards ce que la coquille est à la moule,Kuan aimerait cette expression.
Attention à pas lui répéter.Elle esquissa un sourire en pensant au p'tit.
Elle le savait débrouillard et plus agile que certains guerriers,il en avait roulé dans la poussière plus qu'on ne le crois.

Sacré môme!

Il fallait se regrouper et vite,les chemins les attendaient et leur cher Cloaque aussi.
En espérant que la maladie bisounoursienne qui avait frappée Kiyosu ne se soit pas propagée jusqu 'à leur antre.D'ici peu les géraniums voleront et les camèlias auront une coupe toute fraîche.

Les maîtres des lieux y feraient le ménage.

Peu aprés elle revit la messagère avec un large sourire,surement avait-elle été payée pour sa course.

Elle lui tendit une lettre ,la dépliant Nee vit qu il s'agissait de la réponse à la sienne.Elle esquissa un sourire aux quelques mots écrits.Un chef d 'armée qui n 'aime pas le sang,en voilà une bien bonne.

Oui seuls les dieux décideront de nos destins ,bien que celui ci soit déjà écrit.Nul n 'y échappe,il en est ainsi.Le combat sera, reste à savoir quand...
Elle replia la missive et la rangea soigneusement.

Dans un soupir elle regarda le lointain et commençait a réfléchir à comment récupérer le gamin.
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Nee avait réfléchit toute la nuit ,n 'avait pas trouvée le sommeil.Les rares fois où elle c'était assoupie c 'étaient soldées par un réveil en sursaut,elle était aux abois.La veille en battant le pavé des ruelles de Nakatsugawa elle avait entendu des gens parlaient.En tendant un peu plus l'oreille elle c 'était aperçu que le gamin était au centre des conversations.Dans l 'ombre elle était restée attentive.Dans ses cas là,les gens ne sont pas discrets,la vantardise les bouffe,ils se sentent fort et ne peuvent s 'empêcher de faire les paons.Le lieu exact n 'avait pas été donné mais il était fort bien décrit.Dans la ville même....

Au matin ce de jour se septembre elle c 'était levée plus tôt que les autres pour poser encore une fois le problème dans sa tête,retourner la situation en tout sens.Sa rage montait,tout bouillait en elle.

Elle retourna à ce campement de fortune qui avait vu le jour d'une manière peu commune.Sous ses pas les brindilles craquaient,elle ne prenait aucune précaution et réveilla les autres.


-Il est tant d 'aller le chercher!

Elle regarda son frère,elle le connaissait aussi bien que lui la connaissait.Malgré les années d'éloignement ils c'était aperçu qu'ils étaient pareil.

Elle lui saisit la main et planta son regard dans le sien.Regarda l 'Ancien,Nak et les autres.

-Kuan est en ville et on va le chercher.

Un a un elle les regarda cherchant en leurs yeux cette flamme qui les caractérisait tant.

-Dîtes moi que ce feu brûle toujours en vous,que rien n 'est éteint et qu'au contraire tout peut s 'embraser! .

-Regardez nous,depuis quand on se taire?!Depuis quand on se cache?!

-Nous sommes les Lézards,et n 'avons peur de rien ni de personne!Cette marque que nous avons tous ,celle que nous sommes les seuls a brandir en signe d 'appartenance.A nous tous nous représentons plus qu 'eux,nous sommes ce qu'ils ne seront jamais.Nous sommes libres d'agir et de penser et cette liberté qui nous est chère ,nous la prenons par ce que nous avons toujours refusés de nous agenouiller devant un soit disant représentant du peuple ou de la justice!

-En nous camouflant c est avouer nos craintes,ca veut dire les laisser gagner.Ca veut dire que nous posons un genoux à terre!On sort d 'ici,on brule ce fourré si il faut.Mais on va chercher Kuan!

La colère montait,ils étaient les pires racailles,les pires de cette terre.Et ils allaient récupérer le leurs.Peu importe le sang versé peu importe les gorges tranchées.Et même seule elle irait,et même si elle devait mourir alors ce serait fidèle à elle même.

Il n 'y a pas d'aurores sans crépuscules,et ce soir ils seraient tous réunis.Demain à l 'aube ils partiraient.
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Il n'avait pas fallut longtemps pour que le frère suive la sœur.
Alors oui il était prêt à mourir si il le fallait. Donner sa vie la tête haute, en se battant pour ce que l'on est et pas ce que l'on veut nous faire croire que l'on est.

Esculo sorti ses dagues. Il vérifia leurs tranchants pendant que sa sœur continuait à enflammer les Lézards. Satisfait de l'aiguisage qu'il avait fait l'après-midi, il emboita le pas de Nee' et Naka'.

Cette dernière avait commencé sa mission de saccage.
Qu'on nous rende Kuan ou qu'ils meurent jusqu'à ce que le dernier des nôtres soit à terre.
La peur est la plus rentable source de compromis...avec avantage pour le méchant.

Lui aussi rentra dans une maison.
Lui aussi hurla.
Lui aussi saccagea.
Mais il n'avait pas de torche, la violence physique ferait l'affaire.

Cette famille était composée de 3 jeunes enfants, un couple et une vieille dame.

Il prit l'homme de la maison par le cou et déposa sa main sur la table.
Il tentait de se débattre mais il n'était pas entrainé et avait peur. Face au jeune homme habitué aux combats et la violence il ne faisait pas le poids.
Sa femme suppliait le Lézard, le vil la repoussa violemment.
Les enfants pleuraient. La vieille femme était dans un coin, tentant de cacher les yeux des mômes.

Un dernier regard vers l'homme.

Tu collabores avec le Sô. On sait que tu leur livres des kobans et de la nourriture. N'as tu pas honte de pactiser avec ceux qui prennent mais ne rendent pas ?
Vois ce que ca fait.

Sur ces paroles, Esculo trancha un doigt de l'homme.

Il montra le bout de doigt.

Vois ! J'ai pris ce que je voulais et ne te le rendrais jamais. Es-tu content ?

Il jeta le morceau dans la poussière.

Va dire à tes maitres qui siègent au So que nous voulons le gamin des Lézards tout de suite. Nous, ce que le So nous prend, nous le reprenons. Va vite maintenant, ce que j'ai fait à toi, je peux le faire à tes enfants.

Taverne crasseuse et hideuse.La taverne de Grasdouble était plus que douteuse.En haut le plancher craquait sous les élans des clients en mal de douceurs féminines.Parfois des stries de bois tombaient des filets de poussière dans les verres des clients.
L'endroit était repoussant,les rats galopaient et la saleté y régnait comme la misère s'abattait sur le monde.
Parfois un poing s 'écrasait sur le comptoir broyant une punaise ou un cafard.Et le tenancier en riait croyant faire la loi chez lui.De la paume de sa main il balayait le comptoir en jetant par terre les restes d 'insectes.

Sale comme un goret qui vient de se rouler dans la boue,Grasdouble était chez lui ici.
Il n avait pas la clientèle habituelle d 'une gargote, oh non.Lui, certain se le réservaient pour des tâches bien particulières.Quand il fallait de salir les mains il était là et gracieusement payé.Trancher une gorge ou pendre un quelqu'un devenu trop gênant,il était l 'homme de la situation.
Un salopard des bas fonds sans égards pour qui que ce soit sauf pour celui qui le paie et encore.C était au plus offrant celui qui le paye pouvait mourir le lendemain.Pas d 'états d'âme,pas d 'attaches.Seuls sa bourse avait de l 'importance,plus elle grossissait mieux il se portait.

Souvent il riait a gorge déployée,se faisant entendre et résonner sa voix rauque et cassée.
Kimono sale dont on ne distinguait pas la couleur,il essuyait sa bouche baveuse d'un revers de manches.Suant même en hiver,il était infecte.Le regard vicieux,la peu cicatrisée,les ongles noirs.Non il n 'était pas bon de le rencontrer...

Il y a peu ,des miliciens lui avait confiés un paquet bien particulier.Attention, interdiction d'y toucher,pas d écorchures ou de tortures ils avaient dit.
Mais ils n 'avaient pas précisés lesquelles de tortures.....

A la fermeture de son zinc il descendit les marches de la vieille cave et contempla son jouet.Un rictus malsain se dessina sur son visage porcin et il passa sa langue sur ses lèvres.

Il passa prés de la cage couverte et y mit un grand coup de pied en ricanant .Ici personne ne viendrait le chercher surtout parmi les barriques .D'ailleurs qu 'y avait-il dedans?
Et quand bien même on entrerait dans son établissement il faudrait parvenir jusqu'ici.



-Alors le mioche tu trouves pas le temps trop long?Hein tout seul comme ça?Mais c 'est qu'il est courageux le bébé lézard.

-Même qu'il pleure pas....t'ont bien dressés hein....

Tout en parlant il avait attrapé un cadavre de rat qu'il avait conservé exprés pour l 'occasion et se pencha à hauteur de la cage.lentement il passa son bras par dessous le tissu opaque qui la recouvrait et y balança la bestioles les tripes à l 'air.

-Tiens,un copain.

-Zut ....c est bête....il te sera pas de bonne compagnie.Remarque, au moins tu vois comment vous allez finir toi et tes amis.Ah mais non tu dois pas y voir.....

-Mais le pire c est pas la vue mais l 'odeur,vous pourrirez au fond d 'un fosse commune et au bout d 'une corde et vos têtes seront fièrement exposées à l 'entrée de la ville.L 'on crachera dessus et l'on rira....

-Allez va bonne nuit sale mouflet,et si t'as peur prends ton nouveau copain avec toi ca te fera un doudou....ou si t 'as faim mange le....les lézards ca bouffent tout non?

Il parti dans un rire gras et ferma la porte en prenant soin de ne pas laisser de lumière.

-Je reviendrai demain avec d'autres choses pour toi....

Bon c’est vrai, le vieux ne raffolait pas vraiment des réveils en fanfare, m’enfin bon, faut quand même juger de la partition, parcqu’une bonne nouvelle, même très tôt le matin, bein ça en reste une de bonne nouvelle …

Celle du jour c’est qu’il n’était plus question d’s’en prendre à ce stupide Sô fauché, suffisait juste de récupérer le rase motte, pis retour au Cloaque, fiça !
Et quoi de mieux qu’une promesse de retour au bercail imminent pour requinquer l’moral d’un vieillard tel que votre humble serviteur ? …

D’autant que, rapidement, en voyant le cœur que mettaient les lézards à l’ouvrage, il comprit que le sauvetage ne s’éterniserait surement pas bien longtemps. Un p’tit incendie par ci, un p’tit tranchage de phalange par là, d’ici peut les informations se mettraient à pleuvoir, et pas en fine gouttelettes, ça ne faisait aucun doute.



Laissant son joli masque au fond de la poche de son kimono, c’est donc le visage nu et les yeux pleins de passion que le vieux singe apporta sa contribution. C’est qu’il ne fallait pas laisser dépérir trop vite un si bel élan d’esprit clanique.
Il se mit à brailler.



HEY !!! Les Lézards !!! C’est quoi c’te foutu bouge, une taverne ? … On va en apprendre des trucs la d’dans ... Ram'nez vous !!!



Faisant preuve d’une étonnante vivacité, il ouvrit la porte et s’engagea le premier à l’intérieur … Il devint de suite bien moins vivace devant l’accueil que lui réservait gras double avec sa maudite grosse hache …
M’enfin les autres n’étaient pas si loin et puis, il était sûr d’avoir vu l’oreille d’Esculo frémir en entendant le mot taverne ...
Il s’mit quand même à gueuler, histoire d’assurer l'coup …


ESCULOOOOO !!!! LÉZARDS !!!!


Quelques petites secondes plus tard, c’est toute la fine équipe qui faisait irruption dans la pièce.

L’gros tourna immédiatement les talons pour se mettre à détaler puis tenta une sortie, étrange mais pleine d'un rare optimisme, par la minuscule fenêtre du coté opposé ... Nakayama, d’un splendide coup de pied sur la fesse droite, le ramena rapidement à la raison ... Bein oui, l’aurait fallu au moins trois paires de panards pour atteindre en même temps l'ensemble de ce gigantesque postérieur …


Et là … Les yeux ... Zaitochi avait souvent du subir les moqueries de ses acolytes sur les soi-disantes faiblesses de son ouïe, de ses guiboles, ou de ses yeux, lui qui, en grand chasseur qu’il était, se plaisait à en faire fréquemment les louanges.

Et bein là ! C’est lui qui la vit le premier, accrochée telle une sangsue vorace derrière le cou du gros plein de soupe, énorme, scintillant d’un éclat que seul le doigté d’un collectionneur de longues dates avait pu lui conférer ... ZE crotte de nez !!!


L’vieux devint comme hystérique.


Il est là !!!! R’gardez ! Il est là ! J’l’ai trouvé !! R’gardez comme elle est ronde, r’gardez comme elle s’accroche, c’est lui !!! Il est là !!! …

KUUUUAAANNNnnN !!!
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Nee était occupée à embraser une vieille grange et tout ce qu'il y avait dedans.Sa torche s 'agitait et les flammes semblaient danser .Celles ci allèrent caresser le bois sec et les fétus de paille prirent vire feu et dans les ne tarda pas à s 'élever un brasier qui dépasserai bientôt les cimes des arbres.

Ils était prét a cramer la ville,pour récupérer Kuan.Fini les faux semblants de douceur qu'ils crèvent tous si ils ne nous le rendent pas.

A l 'intèrieur de la bâtisse en flamme les cris des bestiaux résonnaient.Peu importe ils trouveraient un moyen de s'échapper ....ou pas....

Nakatsu sera terre brûlée!

Elle entendit des cris et vit se précipiter certains vers un bouiboui à quelques pas.Elle talonna Esculo et entra à son tour dans le taudis.

L'endroit la répugnait,mais eue le loisir d'admirer Nak en séance de 'dit moi ce que je veux savoir'.
Prise d 'un élan de dérangement elle renversa une à une les bouteilles et les fracassa au sol.Tables et banquettes n 'eurent guère plus de chance et elle se dirigea vers la larve transpirante.

Papy avait flairé une piste,le gosse aurai semé,mais était il encore là?
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Yeees ! Kuan venait de réussir à couper un bout de tissu. Il pouvait maintenant voir ce qu'il se passait dehors à travers une fine fente. Qu'elle ne fut pas sa déception quand il ne vit qu'un tonneau de saké, juste devant son nez. Le garnement reprit son scalpel et commença à entailler le bois. L'avait que ça à foutre de toute manière. Un mauvais geste finit par faire basculer le tonneau juste au moment où il venait de réussir à le percer.
Des bruits de pas retentirent au dessus de lui, puis dans la cage d'escalier. Horrifié qu'on découvre son échappatoire, il se tut, et ouvrit grand les yeux.
Kuan eu du mal à reconnaître la silhouette (c'dur quand on a pas un champ de vision très large), puis soudain :

Esculoooo !
ESCULO !

Il tambourina contre ses barreaux, enthousiaste à l'idée qu'on allait enfin le sortir de là.
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Apprenant la chute du so de naka Chan devint furieux

Soldats on lève le camp c'est un affront de trop que ces vils lézards viennent de faire a Oda ils veulent du sangs on va leurs en donner je veux que le camp sois lever dans une heure on prend la route.

Il rentra dans sa tente en donnant avec force un grand coup de pied dans la table qu'il lui servait de bureau
et prépara ces armes.
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L’vieux s’engageait prudemment dans les escaliers, s’appuyant marche après marche sur le manche de son arme. Vers la mi-chemin, il marqua une pause pour agiter la fameuse clé. Peut être était-ce lui qui avait obligé l’gros sac à lui remettre, peut être un autre des bandits écaillés. Toujours est-il qu’il l’avait …

Apercevant le gosse dans sa cage, tel un inoffensif canari, il ne pu retenir un p’tit rire narquois, puis poursuivit d’un ton moqueur.


Pour vrai ? On peut ? … On r’part avec la jolie cabane ?


Il balança la clé vers Esculo mais le loupa de dix bon pieds … Il venait seulement de réaliser ce qui composait le reste du décor …


Kuso ! Dis moi pas qu’c’est … du SAKÉ !!!


Étrangement, il dévala la seconde moitié de l’escalier au moins trois fois plus vite que la première.


Allez mon gars … On s’en envoie deux trois vite fait, pis on va voir comment s’en sortent les autres avec ce foutu Sô …

L’vieux, obnubilé par tout ce précieux liquide allant se perdre à tout jamais dans la boue, ne vit même pas le vol plané du rongeur décédé, qui pourtant, lui frôla la tête de très près.


Aide-moi mon gars ! Faut r’dresser ça … Ya tout le jus qui s’fait la malle !!!
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Nee' !

Sauf qu'au lieu de ramasser la clef à dix pas de là, elle s'approcha pour lui parler. Les adultes parfois c'est d'un illogisme ! Il pointa du doigt la petite clé, pour qu'elle la prenne et lui ouvre enfin. Ce qu'elle finit par faire.
Heureux, il lui sauta dans les bras et s'accrocha à elle, comme si on allait le remettre à nouveau dedans. L'instinct de survie disparaissant, sa terreur pouvait enfin surgir. C'est qu'il avait eu peur là dedans tout seul, quand même. Très peur. Il a beau être un lézard, il reste un enfant de 10 ans.

T'comme une maman.

Qu'il lui murmura. Puis, pour qu'on ne le traite pas de fillette et pour bien monter qu'il était un homme fort, grand et tout et tout, il la lâcha après quelques secondes. Et là ce fut l'instinct lézard qui gagna. Le mioche se mit à courir, bousculant au passage le tonneau qu'Esculo et l'vieux était en train de redresser. Il gravit les marches de l'escalier deux à deux (trop petites ses jambes pour faire du 4 à 4), c'est qu'il avait une promesse à tenir.

Et Kuan tient toujours ses promesses. Le bonhomme gras qu'il avait entraperçu à travers sa cage était étendu sur le sol entre d'autres Lézards. Furax, il lui donna un grand coup d'pied dans les cou... bourses.

T'avais qu'à pas m'enfermer ! *nouveau coup de pied dans les côtes* J'y vais t'tuer ! *coup de pied dans le ventre* T'es qu'un méchant ! J'te déteste!

L'étincelle de haine était allumée dans ses yeux. Il fallait bien qu'il fasse passer sa peur d'avoir été cloîtré sur quelqu'un. Sa petite main prit son scalpel fétiche (qui allait remplacer le gourdin d'la mort qui tue) et il se rua sur le pauvre type dans le but de lui étriper le ventre. Lézard l'arrêtera, l'arrêtera pas ?
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Nee avait fini par comprendre le langage des signes de Kuan.Elle réussit à ouvrir la cage bien que la serrure est opposée un peu de resistance.Vieille et rouillée,le mécanisme n 'avait pas dû servir depuis des lustres.

Le moment libérateur arrive et elle prit le ptit contre elle,celui ci se jeta dans ses brs pour ne pas en sortir.
Elle ferma les yeux,sentant ses les larmes montaient.

Souriant aux murmures du p'tit,elle lui déposa un baiser sur le front.

-Ne me refait plus peur comme ça.....puis lui fit un grand sourire sans le lacher.

C 'est que le gamin elle s 'en occupait et ne voulait pas qu'il lui arrive malheur.Gard à ceux qui auraient idée de vouloir le saigner.

Peut être lui rappelait-il un peu elle.Quoi qu'il en soit ,les troupes c 'étaient réunis et sonnait l 'heure pour elle de renverser ce semblant de ville.

Kuan sorti des bras de la lézarde et se précipita à l 'étage.D'un regard amusé elle observait Esculo et Papy Zai picoler.

-Allez une dernière rasade et on y va!Ca à trop durer.

Une bâtisse nous attend .....

Elle gravit les marches,et ressorti à la lumière de la pièce principale.

le ptit se déchainait sur cette loque assise.Elle prit la direction de la porte et s'en alla vers le sô.La détention du p'tit se allez se payer et lourdement.
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On ne l'arrêta pas. Et le mioche ne s'arrêta pas tout seul. Il fit une large entaille dans le ventre du type, et l'agrandit jusqu'à ce que la blessure saigne suffisamment pour qu'il ne puisse plus rien en voir. Puis le garnement attrapa son bras, et grava une ligne sinueuse qu'il ponctua ensuite de quatre petits traits. Avec un peu d'imagination, on pouvait percevoir un lézard. Un artiste Kuan, un vrai. Macabre, glauque, mais artiste quand même.

L'homme s'en remettrai surement. Mais pas l'innocence du garçon, qui elle avait presque totalement disparue. Même les personnes à qui tu n'as rien fait peuvent te faire du mal. Tout le monde est donc méchant. Et ça, c'était gravé au fer rouge dans l'esprit de Kuan. Il frapperait désormais avant.

On y va !

Il se répétait, mais là ils allaient gagner, et on les attendrait pas. La suite, vous la connaissez.
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