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[RP privé]Quand Amitié rime avec....Poulailler

Joffrey
Au petit matin, la Duchesse avait quitté les barricades pour se rendre au domaine de Beaufort-en-Vallée.
Ce soir, elle recevait une amie de marque. Il lui fallait surveiller et ordonner la soirée spéciale.

A peine arrivée, elle manda Mamounette , la gouvernante.

A celle- ci , elle lui dit :

Mamounette, ce soir, nous recevons une amie et ses deux enfants. Prépare nous un diner simple mais gourmand, et..
installe-nous dans le salon jaune, celui qui a vue sur les jardins arrière.
La grande salle est trop grande pour un diner amical.


En disant ces derniers mots, Jo sourit.

Ah, et fait une bonne flambée, l’humidité se ressent , l’automne s’installe.

Jo fit une pause puis ajouta.

Pour le dessert, je viendrais te voir, et j’aimerai que tu le confectionnes toi-même. Je sais que tu ne cuisine plus depuis longtemps, mais tes desserts sont par trop succulents et …. Pour celui-ci , j’aimerai …. Une friandise un peu spéciale..

Mamounette regarda sa Dame, se demandant ce que celle-ci mijotait.

-Tout sera fait comme vous le voulez, Dame jo dit-elle.

Puis ne pouvant s’en empêcher, elle continua un ton plus bas.

Dans quoi que vous allez vous fiche , Dame Jo … un dessert spécial… hum.. je vous attendrais pour la recette.. mais grumph , j’sens que ça va me plaire à moitié , c’t histoire.

La duchesse ne prit pas la peine de lui répondre. Mamounette vit juste ces yeux pétiller et un sourire se dessiner sur ses lèvres.

La vieille dame reprit donc le chemin des cuisines , c’est qu’il y allait avoir fort à faire d’ici ce soir.

Quand à Jo , elle alla trouver son chef des garde et pendant une demi heure , ils parlèrent de sécurité et de bien d’autres choses. Le tout sur le ton du complot; voix basse, demi mot, et regards surveillants les alentours.

Quittant le garde, sur ces mots prononcés à voix à peine audible: « Vous avez compris … à … …jardin arrière, le….. prèt ….. », Jo rentra pour se reposer un peu.
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Aloara


[Une arrivée à Beaufort pas comme les autres...]

Elle en faisait des allées et venue entre son Bureau à la Prévôté et celui du Tribunal... Mais aujourd'hui elle allait être tranquille... Elle avait tout fait tranquillement pour profiter pleinement de son retour à Saumur... Et quel retour... Le plus merveilleux de tous... Elle avait retrouvé sa Douce Mamou et tous les siens ou presque... Louis l'affreux lui manquait bien plus qu'elle ne le laissait paraître... Quant à Killi, elle avait hâte de le revoir aussi...
C'est en plein galop qu'elle arriva devant les grilles de Beaufort accompagnée de son Garde Musclor... Malheureusement, depuis qu'Ed avait son Castel, il fallait qu'elle se contente de ce Molosse sans cervelle... Bon, au moins, il veillait sur elle mais il était temps qu'un Homme, un vrai, le fasse à sa place...


Elle laissa son fidèle destrier au palefrenier du Domaine et sortant des écuries, commença à courir vers la Demeure quand elle se prit quelqu'un en pleine face... Les fesses au sol, la Baronne furieuse et à moitié sonnée se mit à crier :

Hannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!! Espèce de Pauv' Niouk ! Tu pouvais pas faire attention et regarder d'vant toi ! Tu vas finir pen...

Et au même moment, elle lève le regard et voit son Vassal... Mains qui se posent sur la bouche et elle pense à voix haute :


"Par Aristote, qu'est ce qu'il fait là ? Mamou ? Il lui est rien arrivé j'espère..."

Se relevant avec un terrible mal aux fesses, se frottant le bas du dos, elle se reprit les joues rosies :


Han... Hum... Heu... Edwald... Ed... Mais qu'est ce que tu fais ici ? Et heu... Rahhhhhhhhh... Désolée pour ce que j'ai dit... J'aurais su que c'était toi... J'aurais rien dit...


Et voilà qu'elle prend son air de chat botté pour se faire pardonner... Pour sur que si cela avait été un domestique ou garde de Beaufort, il s'en serait prit une pleine tête... Mais là, c'était Ed quoi ! Son Vassal, son Ami, son Ex garde du corps à temps plein... Désormais il ne l'était qu'à temps partiel vu qu'il avait été nommé Chef de la Garde Familiale...
Lèvre qui s'emprisonne entre les dents, c'est qu'elle a mal la Baronne... Elle n'y a pas été de main morte dans la collision... Et lui avait-il mal ?
L'examinant de la tête aux pieds... Il ne semblait pas avoir été blessé lui... Bon tant mieux... Il manquerait plus qu'elle lui ait brisé une côte ou autre... Bien que vu la carrure du Seigneur de Louvaines et celle du Rayon de Soleil Saumurois, ben y'avait pas à dire, elle ne faisait pas le poids !

Elle le regarda de nouveau dans les yeux et attendit qu'il lui réponde tout en pensant déjà à l'effort qu'elle allait devoir faire pour ne rien laisser paraître du mal qui la taraudait face à Lui et les Siens...

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Gilles.carpadant


[Le matin, le Mini est très feignant]

Soleil à peine lever, les rideaux encore fermés, le Mini profitait du calme et espérer pour une fois ne pas être réveiller par le Majordome.
Oh non pas lui, il avait tendance à être brute les matins, et c’est que le Mini lui, n’aimait pas du tout ça.
Mais à peine cette pensée lui traversa la tête qu’il entendit les pas faire craquer le parquet, le bruit se fessant de plus en plus prêt.
Sa tête vint se blottir sous sa couette, priant pour que cela ne soit pas pour lui.
Puis les pas s’arrêta devant sa porte de chambre… grand silence… le Mini sortit juste les yeux de sous la couette, de quoi observer la porte de sa chambre, avait il échapper cette fois au réveil brutal?
Une petite frappe sur la porte, qui s’ouvrit en même temps, et voilà que le Majordome entra dans la chambre à tout allure, se dirigeant vers les rideaux qu’il tira d’un geste net.
Le Mini en fut tout ébloui par les rayons de soleil qui éclairait la chambre avec une grande violence.
Ni une ni deux la tête retourna sous ses longues couvertures afin de ne pas être aveugle.
Le Majordome s’écria ouvertement :


Il est l’hore Mon Seignor! C’est une belle journée!

Le Mini ne tarda pas à répondre, tout ronchon.

Mais tu vas arrêter de crier! Bougre de toi! Tu vas me rendre chèvre avec tes réveils!

Le Majordome s’arrêta au niveau du lit du Mini, et le regarda un instant

Vous comptez y rester longtemps Mon Seignor? Vous avez une longue journée qui vous attend.

Il sortit un parchemin de sa poche et commença à faire la lecture à voix haute.

Programme de la journée de Mon Seignor :
- Vous réveillez, c’la sera le plus important
- Prendre votre petit déjeuner
- Faire votre toilette
- Vous habillez convenablement
- Répondre à vos courriers
- Rejoindre Son Altesse Votre Mère et votre sœur cadette Léceline
- Vous rendre au domaine de Beaufort-en-Vallée où vous y êtes convier

Vous vous en sortirez Mon Seignor?


La couette redescendit de quelques centimètres et laissa le visage du Mini visible, le regard noir, les traits tirés et les cheveux tout ébouriffer.
Le Majordome ne mit que très peu de temps avant de rire, avant que le Mini lui répond.


Tu trouves cela amusant peut être? Bougre d’idiot!
Mais tu vas me laisser tranquille un peu oui?
Je ne suis pas un enfant!
Et je sais très bien ce que j’ai à faire durant mes journées naméo!

Le Majordome se tut quelques instant avant de rétorquer.

Majeur certes, Mon Seignor reste petit tout de même! Voyons, dépêchez vous, vous allez finir par être en retard.

Ni une ni deux, il sortit de la pièce fermant derrière lui et laissant le Mini dans la confusion la plus totale.
Dur dur cette vie tout de même pensa-t-il…
Il se leva et commença à se préparer pour la journée, qui allait surement être bien longue….

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Edwald
Un dîner presque parfait, mais où on est pas invité pour la bouffe :

Il avait reçu l'invitation de la bouche de la mère de sa Suzeraine, qui entre parenthèse déteste qu'on lui croque un orteil. Un dîner au Domaine de Beaufort-en-Vallée. Il voyait déjà les succulents plats, le vin à gogo, finir le ventre plein et danser avec sa Suzeraine. Mais non !! c'était bel et bien un dîner mais on l'invite pour s'occuper de la garde du Domaine et assurer la garde des invités. Papoti, papota, les premières consignes s'échangent jusqu'au jour J. C'était aussi clair que de la salive d'écureuil, exactement comme il aime. Après une petite hésitation, du genre "Ils nous en voudront pas ! Allez on y va pas", il se ravisa se disant qu'il aurait tout le loisir de se goinfrer en cuisine pendant que les gardes s'occuperaient eux de faire les piquets.

Arriva donc le fameux jour. Revêtu d'une tenue on ne peut plus sobre représentant les blasons de Louvaines, il avait mis dans une besace sa tenue de soirée. Sait on jamais qu'on l'invite tout de même à danser un peu.

Arrivée au Domaine, placement de gardes, et dernière consigne recueillie au près de la Duchesse..


" Vous avez compris … à … …jardin arrière, le….. prèt ….. "


A quoi il répondit :

"Je... il.. toit...charette...possible.. nous.... dindon. "

Et la soirée débute !! Premiers invités qui arrivent, Ed s'en fou, il commence déjà à flairer les bonnes odeurs de la cuisine.

Hummm ça sent trop bon.. dit il en salivant, la tête à la fenêtre de la cuisine. Limite à quémander en levant la patte, jusqu'à ce que la fameuse fenêtre se referme à son nez..

Ouais bon ça va quoi.. Pf.

Tapant dans les cailloux au passage, grommelant, s'en voulant de ne pas avoir prévu de quoi manger au cas où. Il vit arriver au loin sa Suzeraine, la douce Aloara. Elle court, elle couuuurrrt.. ... la suzerainnnneee dans le coeur du domainne .. et vient à lui...

Ed lève un sourcil.. se disant "Mais elle va s'arrêter oui ? ".... "Mais elle va me sauter au cou ? ".... et ...


PAF

Il se prend sa baronne en plein face.. Main tendu pour l'aider à se relever..

Hannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!! Espèce de Pauv' Niouk ! Tu pouvais pas faire attention et regarder d'vant toi ! Tu vas finir pen...

Moi aussi je suis ravi de te voir ma douce baronne.

Par Aristote, qu'est ce qu'il fait là ? Mamou ? Il lui est rien arrivé j'espère..."

Non elle sait courir en regardant devant elle, ELLE. Donc elle va fort bien. Je suis chargé de veiller à la sécurité des lieux ce soir, entre autre. Moilà. Et euh vi vi oui t'en fais pas c'est déjà oublié pour le "niouk".

Il porte son index à sa bouche..


Quoi que non en fait. Je me vengerai, un jour.

Regard diaboliquement diabolique..

Allez file tu es attendue je crois ! ils sont déjà tous arrivés !!

Petit mensonge pour qu'elle continue de courir, avec un peu de bol elle allait se gaufrer une nouvelle fois ce qui offrirait à Ed une occasion de rire et d observer les jupons relevés. Han. Vil personnage.

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Aloara


[Une Baronne en panique ça donne quoi ?]

La Baronne était stoïque face à son Vassal... Elle l'écoutait et plus il débitait ses paroles plus elle se sentait gênée... Les joues aussi rouges qu'un coquelicot, et voilà qu'il parle de vengeance... Ha mais non, mais non ! C'est elle la Suzeraine... C'est elle qui donne les ordres et qui a le droit de se venger... Namého ! Manquerait plus qu'Ed se venge face à des domestiques... Elle ne serait plus crédible et n'arriverait plus à rien avec son personnel boulesque !
C'est donc d'une petite voix et toujours avec ses yeux de Chat Botté qu'elle lui dit :


Hum... Tu veux pas oublier le "Pauv' Niouk" hein ?
Tu n'oserais pas me causer du tort hein ? Tu sais c'est moche de se venger ?


Les yeux qui se lèvent au Ciel, elle savait qu'elle n'était, mais alors, pas crédible pour un sous... Mais le regard du Vassal en disait bien trop long... Il mijotait déjà un truc mais quoi ?
Plissement de nez, froncement de sourcil à la façon Aloaresque et elle ajoute :


Tu me fais pas un coup tordu hein ??? Sinon je demanderais des dommages et intérêts...

Petit sifflot et voilà qu'il la rappelle à l'ordre... Hannnnnnn voui, les invités... Elle aurait bien aimé continuer à trainouiller et papoter avec son Ed mais non, il fallait qu'elle rejoigne sa Mamou pour tout préparer quand soudain, elle se répéta la phrase de son Seigneur...

"Allez file tu es attendue je crois ! ils sont déjà tous arrivés !!"


Les dernières paroles résonnèrent dans sa tête comme un Tamtam d'indigènes en pleine Guerre... Meydey ! Meydey ! Ici, une Baronne méga à la bourre qui doit encore s'apprêter et se changer... (Ben ouai, elle venait de se salir en tombant...)


Hein ? QUOI ? Ils sont déjà arrivés ? Non mais tu te fou de moi là ?
Edounet, ils sont là depuis quand ?


Le pauvre Chef de la Garde... Il n'avait même pas eut le temps de répondre qu'elle lui avait déposé un bisou sur la joue et qu'elle s'était remise à courir en direction de la Demeure...

Tout en courant, elle se dit :

"Viteuhhhhhhhh Alo !!! T'es en retard !!!! Mais ne quittes pas le chemin du regard et te prends pas les pieds dans les jupons... Car un ce serait le bouquet et deux y'en a un qui n'attend que ça pour zieuter c'est certain..."

Et une fois devant les portes du Castel, elle essaya de reprendre un souffle normal... Une fois la respiration correcte, elle se mit à marmonner :


Aieeee j'ai mal au dos... Tssss... Maudit sois tu vilain Ed... T'aurais pas pu faire le piquet ailleurs... J'vais en avoir de l'allure toute courbaturée devant Eux...


Et c'est tapotant sur sa robe honteuse (Car ben ouai du coup elle allait pas avoir le temps de se changer), remettant en place sa coiffure, qu'elle finit par entrer, jetant un dernier regard derrière elle... Là, doucement, elle s'avança vers le salon et n'y trouva que sa Mamou... Et les autres ?
Elle aurait aimé retourner devant la porte d'entrée et hurler :

"Grrrrrrrrrrrrrrrr Ed !!!!!!!!!!!!!!!! Je vais te tuer !!!!!!"


Mais elle n'en fit rien... Elle se contenta d'avancer vers sa Mère, la bisouilla et dit :


Bonjour Mamou ! Comment vas tu ?
Dis j'ai le temps de me changer ? C'est que j'ai eu un petit accident avec Ed...


Pourvu qu'elle ne s'imaginait rien la Mamou et qu'elle ne lui demandait pas quel genre d'accident... Elle aurait trop honte de lui dire que c'est parce qu'elle avait la tête ailleurs, qu'elle avait foncé sur Edounet en pleine course...

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Leceline.decarpadant
[Dans une auberge Angevine]

Est-ce que j’aurai le droit de pêcher avec Gilles et maman Chez Dame Joffrey ?

La camériste peignait avec douceur la chevelure de Léceline, son regard croisa celui de la gamine. Elle prit le temps de la sonder avant de lui répondre.

Je suis sure que ce serait plaisant, mais votre mère est une grande Dame et votre frère n’est plus un enfant. Vous comprenez n’est-ce pas ?

Non, elle ne comprenait pas. Sa maman s’amuserait surement à pêcher, surtout si c’était avec les mains et Gilles aussi. Ils étaient une famille. Et les familles ça faisait pas qu’être poli avec les autres, n’est-ce pas ?
En guise de réponse la petite fille hocha la tête. Rien ne servait de contrarier les aprioris des uns, elle ferait directement sa demande dans le coche. Et la famille de Dame Joffrey devait surement aimer pêcher en famille, ce devait être amusant. Décidée, elle ne pipa mot supplémentaire.

Une fois habillée. La jeune femme mena la petite devant un grand miroir mural. D’azur à la ceinture d’argent, la robe était longue au col en dentelle. Simple et élégante comme toujours. Et ses cheveux savamment éparpillés sur ses épaules. Un collier de cuivre pour parfaire sa parure et la blondinette était prête à rejoindre son frère et sa mère.
La camériste effleura la joue de Léceline satisfaite de voir qu’elle avait une fois de plus laissé la place à la raison qu’à ses enfantillages.


Vous voilà fin prête.

Sans un regard en arrière, la demoiselle sortit de sa chambre pour rejoindre celle de Clémence.
Clemence.cheroy
Voilà qu’elle était revenue parmi le monde depuis une semaine, que les nouvelles la réjouissaient guère. La guerre… autrefois elle aurait prit acte et s’y serait engagé. Mais aujourd’hui, elle s’y sentait étrangère, détaché de tout. L'unique chose, qui l’importait, était profiter de ses enfants, savoir ce qu’ils avaient fait, ou rendre visite à des amis. Peut être bien naïf de sa part mais comment pouvez t’il en être autrement ?
Aussi, Clémence s’était rendu en Anjou plus exactement à Saumur, avec Gilles et Lecéline. Ou ils avaient loués une chambre dans une auberge à l’entrée de la ville. Sur place, Clémence avait pu échanger quelques missives pour convenir d’une rencontre avec la duchesse de Beaujeu.
Le jour venu après avoir passé plusieurs heures a se préparer en compagnie de ses suivantes. La princesse s’assura que le coche qui devait les conduire était déjà présent, tandis qu’elle attendait ses enfants. Peu de temps à attendre que sa cadette faisait son apparition sur le seuil de la porte, dans une ravissante tenue, la camériste s’était vraiment surpassée cette fois.
Clémence fit quelques pas vers elle pour aller l’embrasser.


_ « Bonjour ma fille t’es vraiment magnifique ainsi. J’espère que tu te saliras ta belle robe pas chez la duchesse en jouant. Tu veux bien m‘accompagner dehors, on attendra ton frère et tu me raconteras un peu ta matinée. Tout s‘est bien passé avec la gouvernante ? »

Prenant sa fille par la main, Clémence l’entraîna dans les escaliers afin de rejoindre leur voiture, tout en jetant un œil de tout les cotés pour apercevoir Gilles. Pendant qu’elle laissait le soin à Lecéline de lui raconter ce qu’elle faisait. Son aîné ne tarda pas a faire surface en bas de l’auberge, Clémence en profita pour le saluer.

_ « Mes salutations mon cher fils. Je suis contente que tu sois venue si vite. Tu arrangeras tout de même un peu ta coiffure avant qu’on arrive » en prenant un air amusée en regardant les épis dans ses cheveux avant de poursuivre. « si tout le monde est prêt, allons y. Je voudrais pas que nous soyons en retard.»

Le carrosse sombre frappé aux couleurs de Montmorency put enfin déambuler sur les routes déformées par les pavés, faisant raisonner les sabots des chevaux en échos en direction de leur domaine.
Profitant de ce voyager pour bavarder de tout et de rien, ou d’admirer les paysages qui se présentaient à elle. La distance ne fut pas éprouvant que quelques heures suffirent pour arriver. Lorsque le coche s’arrêta devant le castel ou ils purent enfin descendre faire quelques pas.
Clémence en profita pour décliner son identité aux gardes afin qu’il prévienne la duchesse.


_ « Je suis Clémence de Carpadant, Princesse de Montmorency, et voici mes enfants Gilles et Lecéline, veuillez annoncer notre venue, je vous prie. »
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Joffrey
Après quelques heures de repos, Jo s’apprêta. Point de robe, ni de fanfreluche, il lui faudrait repartir sur les barricades dès la fin du repas. Ainsi donc c’est vétue de façon cavalier qu’elle alla rejoindre Mamounette.
Petit aparté entre la Duchesse et la gouvernante ; Quelques grognements de cette dernière, explication de la Duchesse et enfin tout fut planifié.
Ensuite elle lui dit de servir au Seigneur de Louvaines même repas qu’à eux.
EtJo put se rendre au salon jaune.
Regardant les jardins, elle rêvassait, lorsque sa fille arriva.
«
Bonjour Mamou ! Comment vas-tu ?
Dis j'ai le temps de me changer ? C'est que j'ai eu un petit accident avec Ed... »


Bonjour Aloa, je vais bien et…. Un accident !!


Jo fixa sa fille …

humm ! Que t’est il arrivé ? Et oui , tu as le temps et le devoir de te changer.

As-tu été prise dans une tempête de ..Poussière ?


Jo chercha dans les yeux de sa fille trouble ou autre...

Peu après, l’aboyeur fit son office.
Dans le salon résonna sa voix de ténor.

Dame Clémence de Carpadant, Princesse de Montmorency,
Sieur Gilles de Carpadant
Damoiselle Lecéline de Carpadant.


Par Aristode , grommela jo, cet homme a une voix qui porte bien trop pour notre petit salon. On a du l’entendre dans toutes les pièces.
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Killijo_de_denere
Nondidiou de nondidiou de nondidiou de...

Ne jurez pas comme ça messire Killi ! C'est péché. Venez ici que je remette votre chemise en place ! Vous êtes en retard de toute manière, autant que vous soyez élégant !


Augustinette recoiffe son maître et époussète rapidement sa cape avant qu'il ne parte. Il lui adresse un dernier sourire et part de son domaine pour rejoindre le domaine de sa mère qui ne se trouve qu'à quelques lieues. Il ne prend même pas le temps d'emmener sa petite fille, il n'a eu que peu de temps pour s'occuper d'elle, et l'a laissée à sa nourrice. Il confie son cheval aux palefreniers des écuries sans même les regarder et court au chateau. Il demande aux serviteurs de ne pas l'annoncer.

Il monte en catimini dans sa chambre où il prend le temps de se regarder dans un miroir en cuivre et se décoiffe avec application. Il retire un peu sa chemise de ses braies et dénoue un peu le haut. Il descend doucement l'escalier, avec des allures de châtelain en pays conquis et entre dans la salle à manger. Il a entendu l'aboyeur qu'il aurait aussi bien entendu aux Rosiers.


Mère, nous avons de la visite ?
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Forgeron à ses heures
Heureux père d'Atthénaïs
Aloara


Elle avait prié pour que sa Mamou ne lui demande rien, mais fallait croire que la curiosité de la Fille, découlait de celle de la Mère...
Ce fut donc les joue rosies, qu'elle lui répondit :


Heu... Oui... Mais je te rassure hein... Rien de... Pas Chaste hein !
Disons que... Ben... Je courrais les esprits ailleurs et paf ! Méga collision !
Bon rien de cassé mais v'là l'état de ma robe... Donc je file vite me changer avant qu'ils arri...


Et là, qu'elle ne fut pas l'état de son stress en écoutant l'aboyeur annoncer l'arrivée des Carpadant... Du rouge, elle passa au blanc, puis revint au rouge et dit tout en se précipitant vers la sortie :

Tu m'excusera auprès d'eux je fais hyper vite... Je ne peux me présenter dans cet état Mamou...

Et en franchissant la porte, pour rejoindre illico-presto sa chambre, elle croisa son frère... Pas le temps de s'arrêter, ni de lui parler... Elle lui fera une bisouille tout à l'heure une fois correctement vêtue...

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Kilia
[Vive les amies!]

Après long échange de missive la duchesse commence à s'affairer dans tous les sens. L' atmosphère calme, immaculé de la pièce avait subit en quelques minutes une tornade dévastatrice. Robes au sol, malles qui se remplissent à toute vitesse. Duchesse affolée. Elle vient de faire réponse au Vicomte en promettant de partir le rejoindre de suite. Partir Maintenant, mais quelle idée! Elle a encore beaucoup de chose à régler, les impôts, des réponses à certaines missives, livraison d'épée, de maïs... etc. Tant de chose qui ne peuvent être faites dans un tout de suite maintenant.
Pas le temps de trier, elle prend la pile de missive dans les bras et décide de tout emporter et de trier là-bas. Kilia marche au pas de course, glisse sur une robe pas assez digne de son Vicomte qu'elle avait jeté au sol dédaigneusement. Les parchemins s'envolent, la duchesse écrase son séant au sol, et pluie de missive lui retombe dessus.
Que la vie est calme et douce quand on a la tête emplit d'un regard bleu envoutant. Que les idées sont claires quand on a qu'une seule en tête...être avec l'être aimé. Ah l'Amour, sottise qui fait perdre bien du panache à nombre de femme. Et notre duchesse qui avait crié au grand dieu que l'on ne l'y reprendrait jamais, court le cœur en émoi comme une enfante à qui on crie "qui veut du chocolat. "
Un peu plus tard, assise sur la malle pleine à craquer, une partie de son cerveau se remet à fonctionner. Petite lumière qui clignote dans sa cervelle de femme amoureuse et qui dessine un visage d'enfant. Et oui duchesse t'as un petit garçon sous ton toit, ohé, tu ne vas pas le laisser tout seul quand même ? Tu es une maman, youhou...
Et kilia de se lever d'un bond. VentreDieu! Et la voilà qui détale comme un lapin poursuivi par un prédateur. Thibaud, Thibaud! Fait ta malle je t'emmène en vacances, chez Tata Jo!!

Elle essaie de prendre les affaires de son nouveau petit prince sans montrer son impatience, mais n'y arrive pas vraiment. Elle hurle dans le couloir:

Il y a des malles à prendre!!! C'est pour aujourd'hui ou pour demain!???

Sa cape est prise dans une main, regard dans le miroir si sa tenue convient, main de son fiston dans l’autre, ils descendent enfin les escaliers toujours en essayant de se retenir de courir. D’une voix qui veut se faire posée.

Tu es content hein, Thibaud d'aller chez tata Jo?

En quelques secondes le petit bonhomme de se retrouver dans les airs et est déposé sur le siège du carrosse. Le trajet lui parait une éternité. Une fois dans la cours de Joffrey, explication lui paraissant interminable pour qu'on la laisse entrer, « si, je peux entrer », « non la duchesse ne va pas être en colère »...
La petite main qui ne quitte pas celle de l'adulte. La porte qui s'ouvre sur Kilia et Thibaud, et ils attendent qu'on informe Jo de leur arrivée. Elle regarde Thibaud, lui sourit, encore quelques recommandations et machinalement la maman remet une mèche rebelle de son petit, sourire et baisser sur son front. Depuis le temps que tu veux venir ça doit te faire plaisir. Oui, elle se rassure un peu là.

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Mère D'Anjou dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire de France.Note JNCP: "Peut mieux faire"
Thibauld
Bon allez, plus que 4 pages à étudier et j'ai finit mon livre sur l'art du combat Naval. Ouai je sais, le livre est grand et c'est écrit tout petit mais bon, si je veux vraiment savoir comment on coule un bateau qu'on aime pas sans se faire couler nous ben il faut le lire et pis au point ou j'en suis ce serait dommage d'abandonner pas vrai ? Je travaille dans ma chambre là, le livre est sur mon bureau qui est en biais dans le coin en face de mon lit bleu et moi je suis debout au milieu de la pièce où je donne des ordres à un faux équipage pour que ce soit plus drôle et tout. Quand j'ai un doute ou que je veux passer à l'étape suivante, je vais lire un peu plus du livr...

Thibaud, Thibaud! Fait ta malle je t'emmène en vacances, chez Tata Jo!!

Hein ??? Quoi ??? Comment ??? A l'Abordage !!!!! On nous attaque ? Non ? BORDÉE D' TRIBORD moussaillon !!! Maman a dit quelque chose ? Ah ouai je crois. Elle a dit Hannnnn !!!!!!!!!!!! On va chez tata Jo ? C'est vrai ? Trop classe c'te maman. Je l'adore, je vais aller chez tata Joeuh, je vais voir Lecelineuh, tralalilalèreuh !
Vite fait bien fait, je referme brutalement l'ouvrage et je me dirige vers la gros coffre à vêtement parce que je peux pas aller chez tata Jo déguisé en capitaine des pirates maudits de la Touraine interducalactique.
Je vais mettre... Ça ! Non ! Hop ça vole à travers la pièce. Celui là alors ? Non je l'ai déjà mis celui là. Et lui ? Surement pas c'est ce que j'avais quand j'ai vu Leceline pour la première fois. Elle va penser que je me change pas.
Wah celui là il gère. Un joli petit ensemble complet rouge carmin mignon tout plein qui ferait craquer toute les filles. Quoi ??? J'ai pensé quoi là ? Depuis quand faire craquer les filles ça m'intéresse ? Pffff je divague moi là, les filles c'est nuls, la seule fille qui est bien c'est maman ! N'empêche que... Chutttttttttt Thibauld, arrête de penser ! Tout de suite !!!


C'est donc sans penser, du moins en s’efforçant de ne pas penser mais tout le monde c'est que c'est difficile voir impossible que le jeune ducaillon âgé de 11 ans revêt son habit de manière à être le plus élégant possible. Une fois bien propre, Thibauld se dirige vers un miroir et se regarde un instant en songeant à quelle coiffure digne d'un duc il pourrait adopter. La coiffure à la mode Penthos de papa et tonton XIX ? Non y'a déjà Aimbaud qui l'imite celle là. Peignés sur le devant ? Ouai allez, on va s'ennuyer. Un bon coup de peigne dans la tignasse châtain, héritage de sa mère - la naturelle - qu'il n'a jamais connu et hop c'est parti. Préparer une mâle, vous pensez donc, on ne va pas s'ennuyer, prenons le coffre directement ça sera beaucoup plus facile. Deux domestiques vont se charger de le porter jusqu'aux carrosse qui les attend dans la cour. Pendant ce temps là, le jeune garçon rejoint sa mère dans ses appartements. Quand tout est prêt, ils descendent main dans la main et prennent place dans la voiture.

Tu es content hein, Thibaud d'aller chez tata Jo ?

Thibauld qui regardait on ne sait pas trop quoi juste avant de monter dans la cabine tourne la tête vers sa mère.
Oh oui maman ! Très content. Il y aura Leceline tu sais. Je t'en ai parlé hier soir. On va bien s'amuser je suis sûr.
Ils embarquent, le carrosse Chandopenthièvrique bientot Moléonique démarre et qui la cours de la forteresse médiévale de Chasteau-En-Anjou.

Direction chez tata Jo. Ça promet d'être terrible surtout si y'a Leceline. J'ai vraiment envie de la revoir. C'est la seule personne qui a presque mon age que je connaisse alors c'est un peu normal. Et puis aucun de nous deux ne vas s'ennuyer hein, si c'est comme la dernière fois sauf que cette fois là il n'y aura pas Calyce et Estrella pour mentir honteusement comme elles ont fait en disant à maman que lui et Leceline il avait faillit faire un bébé dans la cave de la taverne. Ce qui est faux hein !!! Qui pense que c'est vrai lève la main... - arbalète pointée sur l'assistance imaginaire de l'esprit de Thibauld - ...Bon.
Voila on arrive, le trajet est vite passé en fait moi je trouve. Maman me dis que depuis le temps que je lui demande c'est à dire hier, enfin j'y suis. J'opine énergiquement du chef pour lui montrer que je suis d'accord avec elle. Reste plus qu'à attendre qu'on vienne nous chercher maintenant


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Atthenais


[Quelque part dans une chambre chez sa grand mamou]

La petite poulette blondinette se réveilla grognon ce matin là. Des bruits de pas qui se précipitaient dans les couloirs, des voix qui parlaient de tout préparer. Atthé couverte de bandages, s'assit sur son lit, frottant ses yeux.

Une fête ! et je suis pas invitée.

Le petit ange descendit de son lit, se laissant glisser et sortit de sa chambre.

C'est ainsi qu'elle arriva dans la grande salle à manger dans sa belle tenue.



Coucou tout le monde ! Grand mamouuuuuuuu ! Tata Aloooooo ! papaaaaaaaaaa !

C'est en boitant qu'elle se dirigea vers sa famille
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