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[RP] A quelques lieues au nord-ouest de Vannes: Bubry

Chimera
[Inexorablement, elle attend]

Telle la fermière allant au marché, la baronne fait des pas de droite et de gauche sur la courtine sur du chateau de Kernivinien.
Elle guette, plus fidèle au poste que les gardes du domaine depuis quelques jours. Elle guette l'arrivée du petit convoi qui lui ramène sa fille.

Faute de convoi à l'horizon, elle se rabat sur un examen des dépendances de la demeure désormais principale de la famille. Beilhal, veillant à tout, se charge d'entretenir la forme des montures...Le spectacle lui arrache un sourire. Rares sont ses occasions d'admirer les allures de Morvac'h sous cet angle. Aucun doute, à l'instar de son cavalier, l'étalon porte bien son nom.

Après avoir souffert du déménagement aussi forcé qu'inoppiné, elle apprend à profiter du simple plaisir d'habiter ces terres qu'elle a trop longtemps délaissées. La fin de l'été offre en ces lieux une quiétude qu'elle n'aurait pas soupçonnée.

L'intendant doit sentir les yeux posés sur lui, car il relève la tête et scrute les alentours. Il n'a pas à chercher longtemps pour la distinguer, rousseur oblige, d'autant plus que le soleil les gratifie d'une apparition tardive, ôtant traitreusement à l'espionne rêveuse tout espoir de passer inapercue.
Pas de prolongations à la contemplation, donc.
Soit.

Elle le salue de la main et lui lance:


Emène le courir un peu, Beilhal!
Qui sait, tu tomberas peut-etre sur Maeve!


Il ne se fait pas d'avantage prier, hoche la tête et mène l'animal jusque sur le chemin avant de lui laisser de la bride. L'équidé n'attend pas d'autre signal et s'élance en direction de Vannes.
Ca lui permettra de prendre l'air.
Auquel?
Aux deux.
Que d'esprit!
Oui hein, comme quoi.
Que de considération!
Oui, bon, ça va.

Alors que le galop du cheval s'éloigne, elle songe.
Il lui faudra contacter Anastriana prochainement, afin de faire venir de ses écuries la monture qui portera son fils dans sa vie d'homme. Des préparatifs seront nécessaires pour cela, également. Elle tient l'occasion de faire venir la famille de Dénéré à Bubry. Il lui faudra également avertir son suzerain... la noblesse bretonne? Serait-il seulement à l'aise dans un tel contexte, lui qui a désormais passé autant de temps à arpenter les routes de France qu'a parcourir son propre pays? Il n'en est pas moins fils de Bretagne...
Il y a tant à organiser pour cet événement...
Heureuse nouvelle. Sa soeur sera là.

Elle se reprend à scruter les arbres, comme s'attendant à les voir s'animer pour lui livrer son enfant sur un plateau d'argent.
Pythy sera-t-elle avec elle? Combien de fois s'étaient-elles juré de travailler un jour ensemble, sans qu'elle parvienne à proposer à la trégoroise une occasion conctrète d'officialiser cette collaboration.
Chimera, ton manque d'organisation est déprimant.
Il te faudra lui écrire encore, cette fois pour de bon.

Devrait-elle se rendre à Vannes pour les voir arriver plus vite?
Et les allées et venues de reprendre alors qu'elle pèse le pour et le contre, sans parvenir à se décider.
Beilhal a filé, il lui faut donc au moins patienter jusqu'à son retour.
Le faut-il vraiment?
Rah!

_________________
--Beilhal
[Pataclop, pataclop - Aux abords de Vannes]

Le vent fouette mon visage, comme s'échinant à me remettre les idées en place. Le temps est gris, et semble se lier à l'impulsion de la noble monture pour favoriser l'introspection....
Vile conspiration, éléments de mèche avec ma maîtresse qui semble avoir délibérément déclenché tout ceci.

Alors je rumine... et alors que je rumine sans trop prêter attention à ma destination, faisant confiance au sens de l'orientation de l'étalon, Morvac'h m'a traitreusement mené vers l'objet d'un désir semble-t-il condamné à rester inassouvi. Là est le propre de ce cruel sentiment, n'ayant plus lieu d'être sitôt son but atteint... Il a décidé de susbsister, pour mieux me tourmenter...

Un petit d'homme s'était présenté. J'avais presque -imbécile- souhaité être le père que cet enfant n'avait pas de père. Pour sa mère... et pour le fruit précoce qu'elle avait apporté en ce monde, petit d'homme fragile.... Comment se porte-t-il aujourd'hui?
Et puis un autre est venu...
Bien moins miniature...
Un frémissement me parcourt l'échine alors que mon esprit presque fou imagine le parcours de mains désincarnées apportant à ma dryade le réconfort tant recherché, tant mérité...
Mais les mains ne m'appartiennent pas, ni les bras auxquels elles sont reliées. Elle lui appartiennent....

Vit-elle toujours sur le port? Ou a-t-elle réintégré sa sylvestre demeure?
Mes yeux cherchent trace d'un quelconque signe de vie, avant de se perdre entre les arbres, comme pris en faute, en quête d'un échappatoire.

Maudissant la bête qui m'a menée ici, le sentiment l'ayant guidée, et le .... la... l'.... l'infâme chanceux l'ayant sortie de la mélancolie dans laquelle elle demeurait, je serre les doigts sur les rennes, faisant piaffer l'animal, piétinement catharsique s'il en est.
Mais rien ne semble vouloir évacuer cette frustration. Comment puis-je souhaiter qu'elle soit demeurée dans l'état de mélancolie profonde qui l'habitait? Il avait été la brêche dans laquelle j'ai engouffré mon affection. Je n'ai éé qu'un tortionnaire égoïste... La brèche est désormais close, et mon affection s'est mutée en affliction.
J'ai voulu la soulager de ses maux.... Je suis désormais le jouet de la fortune alors qu'un autre lui murmure à l'oreille les doux mots que ma langue doit retenir.

Dame Chimera parle de ses récentes rencontres avec eux. Pas longuement, jamais.
Quant à moi, je fuis le récit de ces entrevues -si bref soit-il, il ne l'est jamais assez- autant que je me tiens à l'écart de ses protagonistes....

Auparavant si prompt à arpenter les rues de la cité, je préfère depuis quelques temps envoyer Tristan en ville pour les affaires quotidiennes, m'abrutissant bêtement dans la conduite du fief, accueillant comme une bénédiction -pulsion masochiste- le surplus de travail que représente l'adoption par ma maîtresse de Bubry comme résidence principale.

Surtout....Surtout ne pas le croiser lui....
Ne pas les croiser eux...
Ne pas....

Je talonne Morvac'h, prenant cette fois soin de l'éloigner du sanctuaire.
Un passage vers les remparts, je contourne la ville pour aller percher l'étalon sur la colline de la Garenne, afin de guetter brièvement et en éclaireur l'arrivée de la petite demoiselle. Veiller sur celle-ci à défaut de pouvoir veiller sur sa marraine.
Susbstituer le tourment du songe de l'adulte pour se focaliser sur le sourire rayonnant de la petite baronne. La pensée est un baume...
Maeve
[De retour d'Anjou]

Il roule vite, il roule bien vite, le coche ! C'est qu'ils sont pressés, les Dénéré.
Enfin, moi je le suis, en tout cas ! Je veux vite retrouver Mère, lui causer ; retrouver ma chambre, mes affaires, commencer ma collection de poneys ! Et puis, je veux revoir Vannes et, qui sait, aller faire la fête à la taverne avec Lastree. J'ai 13 ans maintenant, moi ; j'espère qu'on va m'accorder la permission minuit !
Le paysage passe. C'est lent, si lent ! Je jette un coup d'oeil à mes voisins.
En face, y a Père. Il est plongé dans ses pensées, et marmonne dans sa barbe. Je souris ; devinez à qui il pense ! Papy a intérêt à pas trop se montrer, dans les prochains jours. Moi ? Ca va, il m'a pas trop grondé. Un peu quand même, c'est sûr ; mais il m'aime trop, j'le sais bien. Surtout que là, c'était pas vraiment ma faute -c'est discutable, y parait, mais moi j'trouve !
A côté de moi, c'est Margot. Elle somnole doucement ; faut dire que les derniers jours furent épuisants ! Elle a sûrement hâte de rentrer, elle aussi. Mais comment faire passer la voyage plus vite ?


Je m'ennuiiiiiiiiiie ! C'est quand qu'on arrive ?

Et hop, une blonde de réveillée !
Je souris, me faisant passer pour l'innoncence incarnée.


Vous croyez que Mère elle aura fait faire un gâteau pour notre arrivée ?
_________________
margot_wolback
Citation:
Je m'ennuiiiiiiiiiie ! C'est quand qu'on arrive ?


Super!! Elle était partie dans des rèveries romanesques à souhait, avec vaillant chevalier qui l'enlèverait sur son destrier et lui jurerait amour éternel, et paf! Rude retour à la réalité!!

Bon, on se retient de grogner, sinon l'ex-Grasce vénérée risque de la fusiller du regard, et si elle pouvait s'en passer, ce ne serait pas plus mal.


Nous sommes bientôt arrivés Maeve. Regarde, le paysage change, on voit les bois au loin. Et sens!! Cette odeur iodée, l'océan n'est pas loin... Et regarde, là-bas...
Un nuage de poussière au loin derrière eux, que la blonde a remarqué en se penchant par la portière pour inspirer l'odeur de la maison...
Serait-ce une escorte??

Le cavalier les rattrape rapidement, et tends un pli au rouquin maussade. La blonde s'interroge, mais n'ose demander de quoi il s'agit, voyant les nuages assombrir les yeux de Mumia. Lequel salue les demoiselles, les laissant continuer leur chemin, et sautant sur un cheval pour repartir vers Rieux.

Silence tendu dans le carrosse, le feu follet en a oublié ses envies de gâteau. Il était dit qu'ils ne rentreraient pas tous à Vannes aussi rapidement que prévu.

Bon ben... Trouver quelque chose... Vite... Pour dissiper la tristesse de la demoiselle...


Maeve... Ne sois pas triste, il reviendra vite.
Oui, je suis persuadée que ta maman aura fait faire moult gâteries, et surtout de ces macarons que Blanche aime tant.
Tiens, racontes moi ce que tu as fait avec ton grand père!! Dommage que je n'ai pas eu la chance de le voir celui là...

Un petit silence, souvenir d'autre chose, mais Maeve est trop jeune pour se rendre compte que l'âge n'est pas important. Histoire déjà finie avant d'avoir commencé... Les aléas nous dirons...

Comment c'était l'Anjou? Tu n'as pas eu peur?
_________________
--Ptit_jakez
[ Au même moment, à Bubry]

Essouflé , le visage cramoisi par sa course , le gamin arriva enfin en vue du domaine de Bubry.
L' impressionnant portail et son heurtoir de fonte , semblaient être des monstres tentant de l’attraper et de l’avaler
Dans les faubourgs de la ville ,on racontait d’ étranges histoires sur cette propriété.
Aussi , quand l’homme à la capuche lui avait glissé un message dans la main , assorti de beaux écus sonnants et trébuchants et qu’il avait connu sa mission , aller porter ce message à Sieur Beilhal , intendant du domaine de Bubry , P’tit Jakez avait hésité quelques instants, mais avait finalement accepté.
Mais que faire maintenant ?
Face à ce mastodonte , P’tit Jakez ne savait pas quelle conduite tenir : fuir, ou affronter l’épreuve ?

Tudieu ! Il avait dix ans, quand même ! Et à dix ans, on n’est pas une poule mouillée !
Sa main se dirigea alors vers le heurtoir et le frappa contre la porte de bois .

Un bruit de cloche, suivi d’un bruit de pas quelques instants plus tard .
La porte qui s’ouvre et un homme qui apparait dans l’entrebâillement
Impressionnant.

P’tit Jakez , tout tremblant , lui tendit alors le message et dit d’une voix mal assurée :


Un message…p..pour..mess…messire Beilhal…

Juste le temps que l’homme ne prenne la missive avant qu’elle ne tombe par terre : le mioche était déjà très loin.
--Beilhal
[Il faut bien rentrer un jour, en bon intendant prodigue à défaut d'être prodige...]

L'étalon a fini par piaffer d'impatience, bien moins prompt à demeurer figé que son veilleur de cavalier. J'ai donc fait volte-face, et me suis résolu à attendre la petite baronne et son père au domaine.


Beilhal, une missive pour vous.
En démontant, alors que Tristan prend en charge le cheval de la baronne, je lance:

Ah, c'est le boucher de Vannes qui trouve encore une excuse miteuse pour nous livrer un peu plus en retard le stock de viande mensuel qu'il nous doit? Il faudra lui faire sauter sa rente à celui là s'il s'endort trop sur ses quartiers...

C'est un gosse-feuille qui l'a apporté.
Impressionnant, on aurait dit le prunier du verger par jour de grand vent.


Et en plus c'est un lâche... à la bonne heure...
Et moi de grommeler dans ma barbe en dépliant le vélin. J'en reste presque bouche bée en prenant connaissance des premiers mots. Boucher aux délais, mes plus plates excuses...
Pour l'instant ... je ne sonte à rien, planté là au milieu de la cour, comme cloué au sol par la flèche d'un cupidon cruel.

Lui....


"Messire Beilhal ,
Je me nomme Domdom;
Peut être ce nom vous est il inconnu, mais cela n'a point d'importance pour ce qui m'amène.


Et les traits d'esprit de filer, malheureusement pas aussi assassins que celui qui lui vaut cette torture, comme retardant du mieux possible la prise de connaissance du pénible contenu.
Ou est-ce l'auteur qui m'est si pénible? Bref, c'est pénible...
Peut-être ce nom vous est-il inconnu....
Tu parles... celui que je maudirais presque chaque matin... il m'est aussi connu que le mien, et tu as le culot de l'ignorer...
J'ai les nerfs à vif... fois dix...


"Je tenais à vous remercier d'avoir assisté la femme que j'aime lors de son enfantement , en compagnie de Mademoiselle Wolback
Si je vous écris seulement ce jour, c'est que jusque là ,elle m'avait celé les circonstances très difficiles de la venue au monde de son fils et surtout , le rôle que vous y avez joué , aussi bien dans sa chambre sur le port, qu'à Bubry."


Et toi... t'étais où? Pauvre ...
Grrr....
Maudis sois je, trop bien éduqué pour laisser aller rien que mon esprit à un défoulement aussi discret catharsique. Pouasse...


"Si elle et sa progéniture sont encore de ce monde au moment où je noircis ce velin , c'est grâce à vous, à votre sollicitude et votre réactivité.
Vous êtes son sauveur et par la même ,le mien , car leur disparition m' aurait sûrement plongé vers des abysses de souffrance insondables et peut être même, un douloureux trépas."


Ca, ça peut s'arranger... Je t'arrange un coup avec l'Ankou quand tu veux.
La colère jalouse fait parfois dire de ces choses...
Ton sauveur, qu'est-ce que j'en ai à foutre, espèce de voleur indigne et ...
Abysses de souffrance... Ouais... j'vois bien de quoi tu parles... Tout le monde n'y a pas échappé figure toi... Les gens peuvent être d'un égoïsme parfois...
Finis cette lettre bordel, qu'on en parle plus...


N'ayant rien d'autre à vous offrir que ma reconnaissance , je vous souhaite le meilleur, Messire.
Saluez Madame la Baronne de ma part.
Votre éternel obligé ,
Sieur Domdom


Tu peux te la mettre au cul ta reconnaissance...
T'aurais mieux fait de te la garder.
Froissant le vélin dans le seul geste destructeur que mon inconscient m'autorise, je maugrée en quittant la cour:


J'aurais préféré le boucher...
Maeve
Reviens vite, papa.

Un bisou rapide, un claquement de porte, et il galope déjà. Je l'observe depuis la fenêtre, mais bien vite, il disparait au tournant. Maussade, je me rasseois.
Quand est-ce que je pourrais passer mes journées avec lui, à ne rien faire, sinon le regarder travailler ?
Quand est-ce que je pourrais, de nouveau, dîner dehors avec lui et pis Mère, voire même avec Eo ?
C'est quand qu'il pourra m'apprendre à faire un parfait galop avec mes poneys ?
Et quand qu'il pourra m'apprendre à gérer des terres, et à bien me comporter en présence de hauts nobles -un point de vue masculin, ça aide !- ?
Déprimant.


Maeve... Ne sois pas triste, il reviendra vite. Oui. Comme à chaque fois.
Oui, je suis persuadée que ta maman aura fait faire moult gâteries, et surtout de ces macarons que Blanche aime tant.
Tiens, racontes moi ce que tu as fait avec ton grand père!! Dommage que je n'ai pas eu la chance de le voir celui là...


Je souris malgré moi en repensant à mes récentes péripéties. Aimbaud, Pythy, les soeurs, la fête...

Comment c'était l'Anjou? Tu n'as pas eu peur?
- Non ! Enfin, pas trop trop. En fait, j'ai fait la route avec Papy et tout mais après, je suis tombée malade. Alors j'étais chez les soeurs, et quand que je me suis réveillée, j'étais bloquée ; après, Aimbaud il m'a délivrée, Papy était bloquée à Angers, je me suis enfuie par Thouars...


... Et patati et patata.
Les kilobinious passent, et je parle, on parle, on rit ; la tristesse de voir partir Père s'évanouit très vite. Une autre joie se profile, tandis que l'on s'approche de Vannes. Oh, on ne reste pas longtemps ; le temps d'acheter une miche -je n'arrive plus à tenir, j'ai faim !-, et nous voilà reparties. Il se passe peu de temps, même très très peu de temps mais c'est tellement long ! Mais non, on arrive. Le domaine se dessine au loin ; je sors ma tête par la fenêtre et admire. Ca fait presque deux mois que j'en suis partie... Mais rien n'a changé.
Le coche ralentit, un peu trop tôt. Késako ?


Attention, petit !

Nous voilà arrêtés d'urgence ; un pauvre petit monsieur a failli se faire écraser par les sabots des chevaux. Mais il se relève vite, se répand en excuses -on ne comprend rien quand il parle !-, fait des courbettes. Je lui lance la demie-miche restante, lui sourit, et nous voilà repartis. On aurait pu l'emmener au domaine, lui proposer un verre, discuter, mais... Pas aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est notre jour.
Le coche s'arrête pour de bon, la porte s'ouvre. On descend.


Enfin !
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