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[RP - 22 septembre 1458] Mariage de Sarrasin & Jenah

Elisabeth Stilton
Elle grince les dents ... ne rien dire pour ne rien gâcher pour Jenah. Elle lui aurait bien hurlé dessus à la suite de sa caresse mais elle se contenta de répondre.

Nous sommes au mariage de Jenah et Sarrasin. Jenah est artiste aux doigts d'or, vous savez l'atelier où je passe beaucoup de temps avec Breiz.
Jenah est devenue une amie avec le temps, quand au marié je sais qu'il fut avec Mère, j'ai vu son nom sur la tombe de mon demi frère, c'était son père, mais c'est tout. C'est la première fois que je le vois.

Mais taisez vous dont où je dis tout à Juliette ! Écoutez la cérémonie.


Elisabeth récita doucement le credo pensant à son propre mariage qui arriverait sous peu. Elle était sincèrement ravie pour la femme qui méritait d'être heureuse autant qu'elle l'était avec Ulrich même si elle ne lui dira jamais trop têtue la blonde.

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Mallory
Mallory trouva que faire réciter le credo à Célia face à l'assemblée était une forte bonne idée ; cela lui permettait de jouer un rôle dans l'union de sa mère avec Sarrasin, et aussi de lui apprendre à ne pas avoir peur de s'exprimer à haute voix devant un public.

Elle récita donc le credo à la suite de la petite fille.


Ingeburge
A la suite de la petite fille, les fidèles amassés dans l'église reprirent la prière, ainsi que les fiancés et Ingeburge elle-même ne fut pas en reste :


Puis, concluant, elle dit à Célia qui avait parfaitement exécuté sa tâche :
— Merci à vous, damoiselle.
Avant d'inviter la petite fille à retourner à sa place.

Reprenant en mains le déroulement de la cérémonie, elle poursuivit :

— Le mariage est la rencontre de deux êtres, de leur histoire, de leur passé et de leurs envies pour l'avenir. Jenah Lecoy, Mâconnaise de longue date, baptisée à Mâcon par le père Hurin, est une figure du village dont elle a été maire et conseillère municipale et où elle exerce toujours en tant que garde-pêche, tavernière et boulangère; c'est aussi une couturière de talent et une artiste reconnue. Sarrasin Dumas, lui, après quelque temps en Bourbonnais-Auvergne, est venu s'installer à Sémur où il a été baptisé par le père Hudlowic et où lui aussi a été maire. Jenah et Sarrasin sont tous deux des personnes investies dans leur village, c'est l'un de leur point commun et ils partagent tous l'expérience d'avoir servi leur duché et reconnus pour cet investissement municipal et ducal, ils ont tous été décorés du Collier d'Airain de l'Ordre de la Toison d'Or.

Jenah et Sarrasin, aux parcours riches et parfois similaires, se sont donc rencontrés puis aimés, riches de leur histoire et désirent aujourd'hui bâtir un avenir à deux, en tenant compte de l'autre et de ce qu'il peut apporter.


Ingeburge se rendit alors à l'ambon, feuilleta l'ouvrage saint et déclara :
— L'Amitié aristotélicienne, ce mouvement qui nous fait tendre vers le Très-Haut sans jamais pouvoir l'atteindre, est l'union spirituelle de tous les baptisés.
Et le mariage, en est l'une des manifestations les plus fortes car il unit étroitement un homme et une femme l'un à l'autre.

Les textes nous rappellent d'ailleurs que la finalité de l'homme et de la femme est de former un couple afin de pouvoir expérimenter le don d'amour fait par le Très-Haut aux Hommes, de perpétuer l'espèce et au-delà, de rendre hommage au Très-Haut car cette union prend racine en Lui-même :


Le mariage est un événement triple : union de deux êtres, célébration de cette union dans l'Eglise et manifestation de la reconnaissance du couple envers le Très-Haut en choisissant de s'unir devant Lui.
Et ces enseignements édictés par Saint Valentin sont d'ailleurs le prolongement de ce qu'avait énoncé notre prophète Christos à une jeune fille qui ne savait quel parti prendre quant à son avenir avec un homme dont elle s'était éprise.


Ingeburge tourna à nouveau les pages son ouvrage et lut l'extrait cherché et donc trouvé :

Les personnes désireuses de se marier doivent bien prendre conscience que ce sacrement est un engagement vis-à-vis de l'être auquel on désire se lier mais également vis-à-vis du Très-Haut et que ce serment est par nature et par principe éternel. On ne peut pas revenir en arrière comme l'on change d'avis, on ne peut pas le remettre en cause comme l'on rompt un contrat, on ne peut le marchander comme s'il s'agissait d'une tractation commerciale.
Oui, le mariage est un acte indéfectible; c'est là que réside sa contrainte mais aussi son sens et sa beauté.


La Prinzessin revint prendre sa place devant les fiancés et indiqua :
— Jenah et Sarrasin se présentent aujourd'hui devant vous, devant moi et devant Notre créateur car ils ont librement consenti à unir leurs destinées, car ils ont choisi en connaissance de cause, car ils savent à quoi ils s'engagent et parce qu'ils ont émis le vœu de se marier pour vivre leur relation en accord avec leur foi.
Avant que de passer à ce qui scellera définitivement la volonté de Jenah et Sarrasin, je m'adresse à vous tous ici présents.

Regardant les invités, elle déclara gravement :
— Que toute personne ayant des arguments et des raisons de s'opposer à cette union prenne dès à présent la parole ou garde le silence, à jamais.
Se taisant, elle scruta l'assistance qui avait pris place sur les bancs de l'église de Fourvières.

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Cardinal-Archevêque de Lyon
Le niveau 4, tu te tâtes? Si tu veux des PVD, deviens curé!
sebelia
[22 septembre 1458 à Lyon]


La ville s’étendait enfin à leurs pieds. Sur leurs montures hennissantes aux naseaux blancs d’écume Sebelia et Hephaïstos s’étaient immobilisés. La jeune femme ne connaissait point Lyon. Elle avait ouïe dire que la création de grandes foires et le développement de la banque attiraient en ces lieux les commerçants de l'Europe entière. Vingt deux lieues les distançaient de Mâcon et il avait fallu plusieurs heures avant leur arrivée.

Le brun avait laissé sa doulce rue Saint Jean pour rejoindre le futur et la brunette avait flasné une bonne partie de l’après-midi avant de rejoindre la petite église sur la colline de Fourvière au son des cloches qui annonçaient l’imminent commencement de la cérémonie.

Affublée de ses oripeaux de voyage, Sebelia s’était glissée à l’entrant, s’était signée et avait effectué une légère génuflexion avant de rejoindre les bancs où se tenaient déjà quelques invités. Le minois levé, ses opalines noisette balayaient l’espace de l’édifice religieux effleurant bouquets aux couleurs de l’automne et guirlandes vertes avant de se poser sur le cœur et les épis de blés rassemblés. Inclinaison polie du chef en croisant le regard de Mallory.

La fille du fond époussetait d'une main nerveuse la cape qui recouvrait ses fresles épaules lorsque le futur époux s'avança dans l'allée centrale pour rejoindre l'autel, le bourgmestre de Mâcon sur ses talons. Iceluy avait revestu ses vestements dominicaux qu'il portait avec élégance et une étrange lueur embrasa le regard de Sebelia. Que le Très Haut me pardonne ! Il mio amore... Le visage empourpré la bella baissa pudiquement ses paupières laissant le rideau de ses longs cils caresser ses joues bruslantes.

La lourde porte venait de claquer à nouveau. La bourguignonne sursauta et se retourna. Jenah accompagnée de Grégory et suivie de Célia faisant grande entrée. Son amie était magnifique et son bonheur se lisait sur son visage. Quelle joie de la trouver ainsy, entourée par tous ses amis, sa fille et Sarrasin, son bienaimé. La cérémonie allait pouvoir commencer. Les cloches cessèrent de sonner et le cardinal archevesque Ingeburge invita l'assemblée à réciter le credo. Sebelia se joignit aux futurs et scanda.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Jenah
Jenah comme les autres répéta le Credo, non pas une simple suite de mots alignés mais de véritables paroles emplies de foi. Elle prenait plaisir à écouter ces voix mélangées qui rapidemment remplirent l'eglise silencieuse, ce bâtiment immense souvent associé à la froideur de ses murs qui aujourd'hui se rechauffaient petit à petit, au fil des strophes élancées par toute l'assemblée.



Une fois le silence revenu l'archevêque remercia Célia qui bien contente de sa réussite jeta un regard en direction de la future mariée, sa mère. Jenah lui adressa alors un clin d'oeil marqué, qui reçu de la petite une réponse souriante. Puis la jeune enfant regagna sa place, au tout premier rend, evidemment.

Jenah se concentra alors sur les paroles de la cardinale qui prenait la suite de la cérémonie, d'un ton de voix assez fort pour couvrir les chuchotis et autres bruits de porte. La mère Lecoy restait toujours souriante, bienheureuse était-elle en cette fin d'après midi là! Enfin leur amour était reconnu devant Lui, enfin eux qui s'aimaient de l'amour du Très-Haut allaient s'unir, ils y étaient. Jenah rêvait d'une cérémonie parfaite, aussi parfaite que l'amour qu'elle portait pour son fiancé, et tout se déroulait à merveille, son regard glissait tour à tour entre son promis, la cardinale, Mallory, sa témoin et amie de toujours, et Sacraï, autre témoin privillégié de l'hyménée.

Ingeburge en vint à s'adresser à l'assemblée réunie, celui qui souhaitait s'opposer à cette union devrait parler maintenant. Le silence se fit, laissé par le dernier mot prononcé. Il résonna bien plus fort que n'importe qu'elle nuisance sonore dans la tête de la mère Lecoy, il paraissait durer bien trop longtemps, s'éterniser... Jenah eut alors le réflexe de se tourner vers son tendre, elle chercha soutien dans ses prunelles amoureuses. Puis elle scruta l'assemblée, patientant le temps qu'il faudrait, elle apperçu alors ceux qu'elle n'avait remarqué en remontant l'allée, tout à l'heure quand elle regardait sans voir tant elle était la proie de milles sentiments et pensées. Les amis du couple étaient là, comportant des voisins, collègues, vieilles connaissances ou amis plus récents, enfants...bref des personnes diverses et variées que l'amitié et l'amour réunissaient ce jour.

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Sarrasin
Quand Sarrasin eu finit de réciter le Credo, il regarda Célia fier d'elle redescendre dans l'assemblée mais ne parvint pas à trouver son regard. Une très jolie fille, charmante tout en étant espiègle, il la connaissait bien, ils avaient même embêté sa maman à quelques reprises ensemble, sachant que devant le minoi angélique de sa fille la faisait craquer. Il retint un sourire à ces pensées en regardant la petite Célia.
Il écouta attentivement les paroles de Ingeburge. Certes il n'était pas aussi fervent que Jenah, mais il se sentit absorbé et inspiré par ce discours parlant d'abord d'eux mais surtout de leur amour réciproque et de sa signification.
Vint le moment du silence, ce silence qui si il était brisé, pouvait être une mauvaise augure pour le couple ou une plaisanterie. Dirigeant son regard vers l'assemblé il croisa celui de Jenah et chercha à la rassurer tout en montrant sa joie sur son visage. Il se rappela le numéro qu'il avait fait à ce moment précis du mariage avec Amandine au mariage de Théognis... A ce nom il le chercha du regard, voyant si il avait pu venir, mais il ne le trouva pas, il n'avait pas pu ou voulu venir donc, dommage... Il se mit à réfléchir et connaissait les gus qu'ils avaient invités, se demandant si leur nature allait s'exprimer à ce moment ou un peu plus tard, ou si connaissant Jenah, ils resteraient sage sachant sa volonté que ce mariage se passe parfaitement.
Ce silence paraissait une éternité pour lui, les secondes parraissaient des minutes et les minutes des heures... Il continua de regarder l'assemblé scrutant le moindre mouvement.
Ingeburge
Rien, fort heureusement, ne vint troubler le silence qui suivit ses propos. Ingeburge avait pu apercevoir le regard qu'avait adressé Jenah à son fiancé et le mouvement qu'eurent tous deux pour regarder vers l'assistance composé d'amis, de la famille et de connaissances. Rien n'aurait pu venir de ces gens mais qui sait si quelque fâcheux, surgissant de l'extérieur, n'aurait pu gâcher cet instant de bonheur? La question était d'importance car elle conditionnait le reste de la cérémonie. Rien ne vint donc. Fort heureusement, surtout pour celui ou celle qui se serait risqué à perturber l'office car il se serait attiré les foudres du Cardinal-Archevêque de Lyon.

Celui-ci, jugeant que suffisamment de temps s'était écoulé pour les éventuelles objections soient exprimées, reprit donc la parole :

— Nous pouvons poursuivre.

Ce qui fut fait :
— Le mariage représente un véritable échange, à différents niveaux : matériel, familial, social, spirituel. Mais c'est aussi un échange entre deux êtres à la volonté et à l'identité propres, façonnés par leur éducation, leurs connaissances. C'est pourquoi avant d'échanger leur consentement, Jenah et Sarrasin vont échanger leurs vœux.
Ingeburge se tourna vers la Mâconnaise :
— Jenah?

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Cardinal-Archevêque de Lyon
Le niveau 4, tu te tâtes? Si tu veux des PVD, deviens curé!
Gregori
Après avoir ramené Célia à l'auberge pour qu'elle puisse se préparer, Grègori finit de se préparer de son côté pour la cérémonie. Le jeune homme rejoignit ensuite la petite Célia et la fiancée qui avait revêtu sa robe de mariage, Jenah semblait vraiment rayonnante et éblouissante de bonheur prête à franchir le pas. Un signe de sa part et c'était parti, les trois quittèrent l'auberge en direction de l'église.

L'église était en vue, plus que quelques minutes avant d'entrer, Jenah saisit son bras, Grègori observait la future mariée qui était au comble du bonheur pour son futur mariage.


En avant, il est temps.

Avant d'avoir pu commencer à avancer d'autres mots vinrent se glisser à son oreille

Merci d'être là mon ami.

Répondant par un grand sourire à son amie de longue date, ils avancèrent jusqu'au parvis de l'église avant le grand moment où la fiancée faisait son entrée, longeant les travées tout en regardant les invités présents, il était vraiment enchanté de l'accompagner jusqu'à l'autel, là ou l'attendait son futur époux. Une fois la fiancée conduite à l'autel, le jeune homme alla s'asseoir pour réciter le crédo et assister à la suite de la cérémonie.
Elisabeth Stilton
Le post de ljd Breiz a écrit:


La rouquine avait laissé son mari à l’auberge, en compagnie de deux gamin épuisés par le voyage et donc très chiants, chacun dans leur genre. Faire tenir un petit garçon chouineur en place, ce n’était pas dans les projets de la couturière, surtout au mariage de son amie/collègue, dont il avait déjà ruiné une œuvre à grands coups de pinceaux rouges.

Elle enfila donc rapidement sa tenue, blanche, pour ne pas éclipser la mariée*, liens azurs, pour rappeler à qui elle s’était donnée, dagues à leurs places, dissimulées.



Elle s’était rendue seule à l’église, ne voulant pas que son fils se promène sans sa protection sur le chemin du retour.
Rassurée par le fait que sa petite famille soit cloitrée et que personne ne le sache qui plus est, elle s’avança dans l’église quand celle-ci était encore peu peuplée. Repérant une ou deux collègues de l’Atelier des Doigts d’Or, elle les salua, d’un signe de tête, sans s’attarder. Fonçant droit vers Eli et le fiancé rencontré en Normandie. D’où elle rentrait tout juste.
Rapide salut, et elle s’installe près de la blondinette, se tassant sur son siège. Pour sur, toute la Bourgogne allait se presser dans cette église. Tout Mâcon. Tout son passé, donc. Peu importait.

On la connaissait vêtue de noir, elle portait du blanc et de l’azur. On la connaissait vivant les cheveux dénoués, se moquant de sa réputation, elle portait un chignon relevé haut sur sa nuque. On la connaissait ne lâchant jamais son fils du regard, elle était venue seule. Elle était là pour Jenah. Les autres, elle aurait le temps de les retrouver quand elle irait à Mâcon chercher ses affaires pour les emporter à Dracy, où elle se terrait pour l’instant, prenant ses marques et ne souhaitant pas réellement en sortir.

Calée sur le banc, les yeux rivés droit devant elle, elle attendait le début de la cérémonie, qui ne tarda pas. Elle resta muette tout le temps que dura la cérémonie, ne prenant même pas la peine de faire semblant de réciter le credo. Seule Jenah comptait.


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* Au moyen âge, le blanc n’est pas la couleur de la mariée
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minimiu
Minimiu du font de l'église suivait la cérémonie et se rappelait le sien la douleur était profonde mais par amitié pour Sarra elle était venue.

La douleur du souvenir des moments de bonheur refaisait surface. Elle devait faire face et se plongea dans la prière pour ne pas replonger dans des larmes qu'elle ne voulait plus.

Elle était heureuse de voir les noces de son ancien capitaine de soule, même si son visage montrait plus la souffrance et la douleur qu'autre chose et pour ne pas gâcher la cérémonie elle baissa la tête et se concentra sur la cérémonie elle même.

Mini récita le credo avec l'assemblée et écouta la suite.
kirisou-
Observant la cérémonie, et la suivant avec toute l'attention.... Kiri souriait en pensant au bonheur que vivaient ses amis en ce moment même.

Bref.... la cérémonie en vint au credo, et mêlant sa voix à celles de l'assistance, elle récita :




Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
angelyque
La Duchesse de Bourgogne était aussi présente, depuis le début de la cérémonie, elle s'était fait discrète mais ne manquait rien des évenements, elle avait toujours adoré les mariages, le sien avait d'ailleurs été très heureux, jusqu'au dernier souffle de son époux, malgré toutes leurs prrises de bec, l'amour avait été le moteur de leur relation et avait perduré au delà même de la mort.

C'est le coeur empli d'une vraie foy et d'une émotion profonde qu'elle entama à son tour le Credo, heureuse pour Sarrasin et Jenah qui étaient en train d'unir leurs destinées.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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ragondindam
Ragon et LesMoutonsBleus, c'était dépêcher d'être la au mariage de leurs amis.

Comme a leur grande habitude, ils étaient en retard. Prit par leur fonction qui demandait du temps et de la vigilance pour le bien du duché.

Arrivé devant l'église le couple descendit rapidement de cheval pour rentré dans l'église ou la cérémonie avait déjà commencé.

Ils firent le signe de croix et se mirent se placèrent sans faire trop de bruit.
Ils saluèrent tout deux les personnes qu'il connaissait de la tête pour ne pas déranger.

Le Colonel regarda sa fiancée et lui chuchota: dans un mois c'est le notre mon cœur.

Juste après cela il récitèrent le credo ensemble


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Jenah
Rien n'arriva, le silence resta silence, aussi assourdissant qu'il pouvait être, et son éminence Ingeburge pu reprendre la cérémonie. Jenah était soulagée que rien ne se soit passé et se retourna de nouveau pivotant d'un simple mouvement vers l'archevêque. Celle-ci après de brèves paroles sur le mariage invita la fiancée à la diction de ses vœux.

Jenah sentit alors le trac monter en elle, soudainement il prenait possession de sa personne, elle s'était pourtant préparée la mère Lecoy, elle avait répété maintes fois moultes discours afin de trouver les paroles justes changeant milles fois de récit, elle avait l'habitude également des prises de parole en public ayant été durant des années la voix de Mâcon mais cette fois tout était différent. Ces mots allaient sceller leur union, ils devaient être à la hauteur de son tendre fiancé, de leur histoire ensemble, de leur amour.

La promise prit alors la main de Sarrasin dans la sienne, elle croisa son regard, et se donnant force et courage, d'une voix enfin posée pris la parole en ces mots:
Mon cher et tendre Sarrasin, reconnaît en mes paroles tout l'amour que je te porte, lis en mon regard la sincérité de ce sentiment brûlant qui en mon cœur fait feu de tout bois.

Elle marqua une légère pause avant de reprendre ses paroles qui n'était en fait pas dictées par le moindre discours préparé, car à ce moment là tout avait été oublié, elle ne se souvenait plus de rien tant elle s'était transformée en un véritable bonbon à la guimauve rose à la merci de fulgurantes sensations. On ne savait trop comment elle arrivait à être claire tant elle était chamboulée, mais l'on pu nettement comprendre ce discours, sans doute est-ce dû à ces mystères du sentiment amoureux que seuls peuvent comprendre ceux qui le vivent.

Nous avons eu maintes fois l'occasion de nous côtoyer par le passé, au duché tout d'abord, tu étais CAC, j'étais maire. Puis nous nous sommes connus plus personnellement, je me souviens de ses nombreuses discussions plaisantes où je trouvais toujours réconfort. Petit à petit j'ai découvert ce sentiment profond que tu as déclenché en mon cœur, ces élans guidant mes pensées sans cesse vers toi, errances qui m'emportent dans un monde idéal, cet amour indéniable que je te portais déjà et qui restera à jamais présent en moi. Amour que je n'aurais jamais pensé voir renaître, mais que le Très-Haut m'a accordé une seconde fois avec toi, toi l'homme de mes rêves, mon idéal. Rien n'était simple à cette époque, nous avions tous les deux notre passé, nous supportions chacun sur nos épaules un chagrin bien trop lourd pour une seule personne. Nous avons appris à partager, à se protéger l'un l'autre, à revivre enfin, et à nous aimer. Tu es entré dans ma vie, dans ma famille qui est maintenant tienne.
Dit-elle jetant alors un bref regard vers Célia, Tu as gagné mon amour mais aussi celui de Célia et de mes amis qui t'ont accueillis.
Elle resserra ses doigts autour de ceux de Sarrasin et continua dans sa lancée, sans suivre en rien les paroles qu'elle avait pu prévoir, l'amour vous dis-je ça donne des ailes ou plutôt du bagou! J'ai recouvré le bonheur grâce à toi, mon Sarrasin, et je suis bien décidée à te rendre à ton tour toujours plus heureux. Je suis prête à veiller sur toi, à être là pour toi à chaque instant, prête à bercer ta vie, mais aussi prête à mettre au monde tes enfants si le Très-Haut me le permet, et surtout à t'aimer d'un amour sans faille, envers et contre tout. Je t'aime mon Sarrasin et n'ai plus qu'une envie, celle de devenir tienne.

Jenah acheva ainsi son discours qui finalement avait été assez long, barbant pour certains, surement, un peu trop fleur bleu pour quelques personnes, peut être, émouvant pour les autres, possible, mais certainement décisif pour le couple à l'honneur. Elle regardait toujours Sarrasin droit dans les yeux, émue, aimante, cet homme qu'elle allait épouser avec qui elle allait tout partager. Elle sentait des larmes de bonheur monter à ses yeux, se préparer, en le voyant là en face d'elle si réjouie, elle se retint de les laisser venir et retourna son visage vers l'archevêque afin de lui signifier qu'elle avait terminé, avant de glisser de nouveau son regard dans celui de son fiancé.

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erwyndyll
Elle avait traversé des déserts brulants et... Hum... on reprend...
Elle avait traversé des forêts désertes et des chemins... hum... muets ? secrets ? Elle qui voulait arriver fraiche et pimpante au mariage devait bien se rendre à l'évidence : elle était proche de la fatigue totale au point de ne plus trouver ses mots...

Une petite sieste lui aurait certainement fait le plus grand bien mais le porche de l'église n'était certainement pas l'endroit approprié pour cela...

Bon ! Elle se laissa aller à un léger bâillement puis passa la porte de l'église le plus silencieusement possible... Les gonds ne grincèrent pas, nul bruit ne vint saluer son entrée, elle put donc se diriger vers une place libre à l'arrière sans déranger qui que ce soit.

Le crédo en était à sa fin, elle récita en chœur avec les autres, les deux dernières phrases puis s'installa, observant la noble assemblée qui se trouvait là et dont, pour la plupart, elle n'avait plus eu de nouvelles depuis deux années... depuis son départ de Bourgogne en somme.

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